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18/08/2024

Italie: Bedeschi réalise une installation de remplissage de briques par de la laine de roche

Le remplissage des briques avec des granulés de laine de roche pour l’isolation thermique présente plusieurs avantages sur le marché de la brique en raison du matériau d’isolation thermique très efficace. Il réduit les pertes de chaleur pendant l’hiver et maintient les pièces fraîches pendant l’été.

Un fabricant italien de matériaux de construction bien connu et important a récemment confié à Bedeschi S.p.a. un projet très ambitieux pour son usine, impliquant l’installation d’une nouvelle installation de remplissage de blocs d’argile entièrement automatique avec des granulés de laine de roche. 

Une ligne indépendante de l’usine de production existante permettra de remplir différents types de blocs non broyés.

Source LinkedIn


17/08/2024

Brick By Bit de Victoria Roznowski ré-invente les briques en terre cuite grâce à l'impression 3D

La thèse de maîtrise de Victoria Roznowski, « Brick By Bit », explore l'intersection de la conception informatique et de l'impression 3D pour révolutionner les briques de façade en argile, en améliorant les propriétés thermiques et en intégrant la verdure pour des pratiques de construction durables. Le projet comprend des briques imbriquées qui éliminent le besoin de mortier, permettant une réutilisation complète après le démontage. Le système de façade comprend trois types de briques : une avec une poche de verdure et deux conçues pour canaliser l'eau de pluie vers ces jardinières.

Pour optimiser les briques imprimées en 3D, Roznowski a réalisé des simulations thermiques en utilisant la méthode des éléments finis (FEM) avec le plugin Grasshopper TRfem de Matthias Fuchs. Ce processus a évalué différents modèles de remplissage, en se concentrant sur la perte thermique et la résistance. Le meilleur modèle a été sélectionné et amélioré avec une isolation supplémentaire pour répondre à l'exigence de l'ordonnance allemande sur les économies d'énergie (EnEV) d'une valeur U inférieure à 0,24. Des briques avec des chambres ventilées ont été développées pour le haut et le bas de la façade, améliorant la régulation thermique et la circulation de l'air.

La fabrication a été un objectif clé, avec des tests de paramètres initiaux effectués à l'aide d'une imprimante 3D d'argile Wasp 2040 Delta. Ces tests ont évalué le rapport hauteur buse/couche, le surplomb maximal, le pontage des espaces à 90 degrés, la visibilité de la texture, le facteur de chevauchement, la distance de décalage de connexion et le retrait. Roznowski a développé un script de générateur de code G personnalisé dans Grasshopper, permettant des parcours d'outils précis et des manipulations de texture. Les surfaces extérieures ont été texturées pour améliorer la canalisation de l'eau, et un prototype à l'échelle 1:2 avec 14 briques extérieures et 8 briques intérieures a été produit, démontrant le concept.

Les améliorations futures comprennent l'ajout de glaçures, la réalisation de tests standardisés, l'amélioration des connexions côte à côte et l'extension du système de briques pour divers cas d'utilisation.

« Brick By Bit » met en évidence le potentiel des briques de façade imprimées en 3D dans l'architecture moderne. Le prototype du projet démontre une application pratique et une efficacité, mettant en valeur l'intégration des propriétés thermiques et de la verdure comme solution durable et économe en énergie.

La conception à emboîtement garantit un assemblage facile et une réutilisabilité complète, tandis que le code G personnalisé et les tests de paramètres soulignent l'importance d'une fabrication précise pour des performances optimales. Cette thèse ouvre la voie à une exploration et un développement plus approfondis de systèmes de façade imprimés en 3D innovants, promettant des avancées significatives dans les technologies de construction durables.

Source Parametric Architecture

16/08/2024

L’Alliance pour le logement prend rendez-vous avec le prochain gouvernement

La FFB, l’USH, la FPI et leurs partenaires au sein de l’Alliance pour le logement demandent à être reçus par le prochain Premier ministre et les députés clés de la nouvelle Assemblée nationale afin de bâtir un « plan pluriannuel » de soutien à la construction et à la rénovation de logements.

L’Alliance pour le logement « souhaite être auditionnée par les présidents des commissions des finances et des affaires économiques dès leur installation » dans la nouvelle Assemblée nationale issue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

« Chaque mois d’inaction coûte plus de 10 000 emplois à la filière construction-immobilier. » Plus d’un mois après la dissolution de l’Assemblée nationale qui se traduit encore aujourd’hui par une période de non-décisions politiques, les dix acteurs réunis sous la bannière de l’Alliance pour le logement repartent à l’assaut pour stimuler les décideurs politiques.

Dans un communiqué commun daté du 18 juillet, les entreprises de bâtiment de la FFB, les bailleurs sociaux de l’USH, les agents immobiliers de la Fnaim, les promoteurs immobiliers de la FPI, les CMIstes, rénovateurs et promoteurs du Pôle Habitat FFB, le réseau immobilier Procivis, les syndics de l’Unis, les notaires de l’UNNE, les architectes de l’Unsfa et les économistes de la construction de l’Untec demandent « d’urgence la mise en place d’un plan pluriannuel construit avec eux car le logement est un secteur du temps long, qu’il s’agisse de construction ou de rénovation ».

Au lendemain de l’acceptation par Emmanuel Macron de la démission de Gabriel Attal, qui se chargera des « affaires courantes » jusqu’à la formation d’un nouvel exécutif dont la feuille de route demeure inconnue, cette union inédite espère être reçue par « le Premier ministre dès sa nomination, afin de relancer l’acte de construire à partir du projet de loi de finances 2025, d’autant plus que le logement constitue un secteur contributif en solde net au budget de la Nation ».

« Au-delà des échanges déjà engagés avec le Sénat, l’Alliance compte également sur la nouvelle Assemblée nationale pour se saisir pleinement de ces sujets, et souhaite être auditionnée par les présidents des commissions des finances et des affaires économiques dès leur installation », ajoutent les partenaires.

Ces derniers alertent depuis deux ans sur « les conséquences liées à la chute de la production de logements sociaux et libres sur l’ensemble des territoires », rappellent-ils, ajoutant que les objectifs de réindustrialisation et de plein-emploi de l’ancien exécutif ne pourront être atteints sans relance de la filière.

Dans un contexte de restrictions budgétaires, « différentes mesures à effets immédiats et puissants, dont certaines sans coût budgétaire ou fiscal » ont été poussées par les acteurs du logement ces derniers mois, insistent-ils. Citons l’assouplissement des règles d’octroi de crédits immobiliers fixées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Une idée portée par le député de la majorité sortante Lionel Causse qui a finalement fait marche arrière. En cause : l’adoption d’amendements ayant largement dénaturé son texte.

L’Alliance pour le logement est née en 2022 pendant la campagne présidentielle. Elle fédérait la FFB, l’USH, la Fondation Abbé Pierre, France Urbaine et Intercommunalités de France.

Sur fond de rapide hausse des taux qui a engendré une crise de la demande, une nouvelle impulsion a été donnée au mouvement en 2023. Celui-ci est depuis composé de 10 acteurs aux intérêts divers : des promoteurs immobiliers de la FPI, en première ligne sur le front de la construction neuve, aux syndics de l’Unis, qui peinent à relever le défi de la rénovation énergétique du parc existant.

La Fondation Abbé Pierre ainsi que les organismes regroupant des collectivités, représentés à l’époque par Catherine Vautrin, alors présidente du Grand Reims, ont quitté le navire.

Source Le Moniteur

15/08/2024

Les statistiques de la construction neuve

Les statistiques de construction neuve sont élaborées à partir de la base de données Sitadel, qui rassemble les informations des déclarations d’urbanisme : demande d’autorisation de construction, déclaration d’ouverture de chantier, déclaration d’achèvement et de conformité des travaux. La construction neuve est analysée suivant différentes dimensions : construction de locaux non résidentiels, construction de logements individuels, collectifs, en résidence… Ces informations sont complétées par les résultats sur la commercialisation des logements neufs et sur le prix des terrains et du bâti pour les maisons individuelles.

Maisons neuves : une superficie des terrains très variable selon les marchés immobiliers locaux

Les terrains achetés entre 2019 et 2022 pour construire une maison individuelle ont une surface médiane de 670 m². Ces surfaces varient toutefois de 1 à 7 entre les marchés immobiliers locaux, les terrains de grandes tailles étant plus fréquents en zone détendue et sur un axe sud-ouest/nord-est de France métropolitaine. En dix ans, la superficie médiane des terrains a reculé de 18 % au niveau national. Cette réduction concerne la plupart des territoires et est plus prononcée en zone détendue. Alors que cette diminution s’est produite de manière relativement homogène sur l’ensemble du territoire au cours de la décennie 2010, les zones les plus tendues se singularisent, depuis la crise sanitaire, par un mouvement opposé d’augmentation des surfaces.

Construction de logements : résultats à fin juin 2024 (France entière)

En juin 2024, les autorisations de logements augmentent et s’établissent à 28 500 (+ 5,0 % par rapport à mai 2024). Le nombre de logements autorisés se situe 26 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).

De juillet 2023 à juin 2024, 347 900 logements ont été autorisés à la construction, soit 62 900 de moins que lors des douze mois précédents (- 15,3 %) et 25 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire.

En juin 2024, 22 400 logements auraient été mis en chantier, soit 2 200 de moins qu’en mai 2024 (- 9,1 %). Le nombre de logements commencés en juin 2024 serait inférieur de 30 % à sa moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire.

Construction de locaux : résultats à fin juin 2024 (France entière)

Au deuxième trimestre 2024, les enregistrements d’autorisation à la construction de locaux non résidentiels s’élèvent à 8,7 millions de m² et sont en baisse (- 3,7 %) par rapport au même trimestre un an plus tôt. À noter que ces enregistrements d’autorisation seraient en légère augmentation (+ 1,0 %) sans l'effet des permis reçus tardivement.

Sur ce même trimestre, 4,8 millions de m² de locaux non résidentiels ont été mis en chantier, en baisse (- 11,2 %) par rapport aux mêmes trois mois un an plus tôt. Cependant les surfaces de mises en chantier augmenteraient (+ 10,4 %) si on ne prenait pas en compte les déclarations reçues avec retard.

Sur les 12 derniers mois, de juillet 2023 à juin 2024, les autorisations de locaux non résidentiels enregistrées s’élèvent à 36,9 millions de m² et décroissent (- 6,5 %) par rapport aux mêmes 12 mois un an plus tôt.

Liste des permis de construire et autres autorisations d’urbanisme

Dans le cadre de l’ouverture des données publiques, le Service des données et études statistiques, SDES, met à disposition une large partie des informations concernant les autorisations d’urbanisme renseignées dans la base de données Sitadel. L’essentiel des données de cette base, alimentée par les collectivités territoriales et les directions départementales du territoire, est diffusé chaque mois en même temps que les statistiques sur la construction neuve (logements et locaux). Sont mises à disposition les autorisations d’urbanisme délivrées depuis 2013, qu’il s’agisse de permis de construire (PC) et de déclarations préalables (DP) créant au moins un logement, de permis de construire et de déclarations préalables de création ou d’extension de locaux non résidentiels, de permis d’aménager (PA) ou encore de permis de démolir (PD).

Commercialisation des logements neufs - Vente aux particuliers au 1er trimestre 2024

Au premier trimestre 2024, 15 130 logements neufs ont été réservés par des particuliers, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), soit 52,4 % de l’ensemble des logements commercialisés (particuliers et institutionnels). Le volume de réservations baisse par rapport au trimestre précédent (- 3,6 % en données CVS-CJO). Ce repli concerne les nouvelles constructions (- 5,1 %) tandis que les réservations de la construction sur existant augmentent (+ 11,7 %). La baisse est un peu plus marquée pour les maisons (- 5,3 %) que pour les appartements (- 3,5 %).

Le nombre de logements nouvellement commercialisés augmente ce trimestre (15 730, soit + 7,2 %), mettant un terme à la baisse constatée depuis six trimestres. La hausse ne concerne que les appartements (+ 9,6 %), les mises en vente des maisons diminuent (- 18,9 %).

Commercialisation des logements neufs - Vente aux institutionnels au 1er trimestre 2024

Les ventes en bloc désignent des acquisitions de tout ou partie du programme immobilier d’un promoteur par un seul acquéreur, le plus souvent un acteur public ou privé du logement. Une fois acquis, ces logements peuvent être loués directement par l’acquéreur ou revendus à la découpe.

Au premier trimestre 2024, 13 800 logements ont été réservés dans le cadre de ventes en bloc. Cela représente 47,7 % des réservations de logements neufs, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), comme au trimestre précédent. Le niveau de réservations baisse par rapport au quatrième trimestre 2024 (- 3,6 %) après une hausse le trimestre précédent (+ 5,9 %) qui faisait suite à trois autres trimestres de hausse.

Les réservations faites par des bailleurs sociaux diminuent (- 3,3 %) après avoir augmenté sensiblement le trimestre précédent (+ 25,7 %).

Le prix des terrains et du bâti pour les maisons individuelles en 2022

En 2022, le prix moyen du mètre carré de terrain acheté pour faire construire une maison individuelle en France est de 92 euros, en hausse de 2 % par rapport à 2021. Avec une superficie moyenne des terrains achetés de 980 m², en hausse de 3,4 %, le prix d’achat moyen des terrains augmente de 5,5 % et s’établit à 89 900 euros. Dans les projets de construction, le coût moyen de la maison est de 209 600 euros, pour une surface habitable moyenne de 121 m². Ce coût progresse fortement (+ 9,1 % en 2022, après + 4,2 % en 2021) dans un contexte marqué par une inflation élevée et la mise en place de la réglementation environnementale 2020. Pour les terrains achetés en 2022, l’investissement total (maison et terrain) s’élève en moyenne à 293 400 euros, en hausse de 8 % par rapport à 2021, l’achat du terrain représentant moins d’un tiers de cet investissement.

Source Statistiques Développement Durable


14/08/2024

A Roumazières, Monier investit 2,6 millions d’euros et lance la tuile Fériane

L’entreprise, dirigée par Jean-François Longère, parie sur la tuile Fériane, à l’aspect canal Médoc (une forme en ogive esthétique de la région), très facile à poser et économique. 

Leader mondial et numéro 3 en France, Monier a investi 2,6 millions d’euros en Charente limousine.

Clin d’œil aux ferias du Sud-Ouest, la Fériane est une tuile. Et pas n’importe quelle tuile. C’est la dernière-née du groupe Monier, leader mondial et numéro 3 du marché français de la tuile, derrière Imerys et Terreal. Commercialisée depuis novembre 2013, elle a vu le jour en Charente limousine, dans l’usine de Roumazières-Loubert, la plus grosse des sept unités françaises de ce groupe qui dégage 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le monde (1) et 150 millions d’euros en France.

"Nous avons investi 2,6 millions d’euros ici à Roumazières et rénové toute une ligne de production en 2012".

Source Sud Ouest par Hélène Rietsch


13/08/2024

Le CTMNC signe son Contrat d’Objectifs et de Performance 2024-2027

Ce COP signé par le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction avec le ministère de l’Industrie et de l’Energie est marqué par les enjeux de résilience, d’adaptation aux changements climatiques du bâtiment pour une industrie locale, compétitive, innovante et décarbonée.

Cette signature est l’occasion pour Isabelle Dorgeret, directrice générale du Centre de rappeler que « L’ADN du CTMNC, c’est la terre, qu’elle soit crue ou cuite et la pierre naturelle qui sont d’évidence des réponses aux enjeux de la transition écologique de l’industrie et du bâtiment et au cœur de la souveraineté industrielle de la France. Notre expertise scientifique et technique est reconnue et parfois unique sur ces matériaux naturels de construction aux niveau français et européen. »

Le COP et ses axes stratégiques sont déclinés dans des programmes concrets depuis la R&D jusqu’à la diffusion des connaissances et des techniques par exemple :

  • la feuille de route de décarbonation de la profession des tuiles et briques que l’Etat a validé
  • Hydétop, programme de recherche sur l’utilisation d’hydrogène vert en mélange ou en combustible pour la cuisson des produits ;
  • Recycarb, programme de recherche sur la capture du CO2 dans les fumées des fours ;
  • le développement de référentiels pour la  pierre naturelle en marbrerie, voirie ou maçonnerie et des outils associés : ADN de la pierre, une méthodologie analytique d’identification de la signature interne unique des pierres naturelles de construction ou Lithoscope®, une base de données des roches ornementales et de construction extraites aujourd’hui en France qui réunit les données descriptives (dénominations, couleurs, textures, adresse de la carrière, visuels…), les utilisations possibles ainsi que leurs caractéristiques physiques et techniques ;
  • le développement d’un configurateur de FDES collectives pour les produits de construction en pierre naturelle ;
  • le développement d’une méthodologie scientifique pour caractériser et définir les domaines d’emplois des terres excavées (minéraux argileux et/ou sableux) et pour en évaluer le potentiel de valorisation et d’utilisation dans diverses utilisations (tuiles et briques, argile expansée, bétons et ciments, carrelage, produits réfractaires…).

Pour mémoire : le CTNMC est un centre technique industriel fonctionnant sous le régime du Code de la Recherche. Créé en 1957 à l’initiative des industriels des Tuiles et Briques, il a été élargi en 2007, à la demande des professionnels des roches ornementales et de construction. Il compte une soixantaine de collaborateurs.

Le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction, Centre technique industriel expert des matériaux de construction de terre crue ou cuite et de pierre naturelle a signé son contrat d'objectifs et de performance (COP) 2024-2027 avec l’Etat. 

Il s’inscrit ainsi comme un acteur reconnu de la transition écologique et énergétique de l’industrie et du bâtiment avec des programmes qui couvrent les grands enjeux actuels : décarbonation, utilisation de l'hydrogène, réemploi, écoconception...

Il a été élaboré avec les membres des Comités Techniques et Scientifiques et avec les représentants de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques, du SNROC, Les maçons de la FFB- FFB - Fédération Française du Bâtiment et de la CAPEB - Métiers de la pierre. 

Source Le Bâtiment Artisanal

12/08/2024

La production de l’usine Wienerberger de Reetz en Allemagne est arrêtée pour une durée prolongée

Comme l’a annoncé pour la première fois le Märkische Allgemeine Zeitung (MAZ) le 7 juin 2024, Wienerberger ne produira plus de briques à l’usine de briques en terre cuite de Reetz à Wiesenburg/Mark à moyen terme. La production est déjà à l’arrêt depuis novembre 2023. Interrogée, Wienerberger Allemagne a confirmé : « La production de l’usine de Reetz est suspendue. » Le MAZ indique également que la majorité des employés ont été licenciés. Ils ont été informés « que l’usine sera dans un premier temps fermée pendant deux ans ».

Le MAZ part du principe que les employés licenciés sont recherchés sur le marché du travail grâce à leurs compétences et à leur expérience. De l’autre côté de la médaille se pose la question de savoir si des briques seront effectivement produites à l’usine de Reetz. Selon MAZ, l'exploitation minière dans la carrière d'argile appartenant à l'usine est autorisée jusqu'en 2040. Cependant, les employés sont depuis des années la ressource la plus précieuse de l'industrie de la brique. Il est donc au moins douteux qu'il soit possible de redémarrer la production à Reetz sans problème.

Déclaration de Wienerberger

Interrogé, Wienerberger évoque la mauvaise situation du marché et la faible demande de produits de matériaux de construction, comme il l'avait fait en novembre 2023, presque avec la même formulation : « L'ensemble du secteur de la construction est confronté à une situation de marché très difficile. L'affaiblissement des marchés de vente est dû à l'environnement macroéconomique difficile, à la hausse des coûts d'emprunt suite à la hausse du taux d'intérêt directeur et aux effets inflationnistes. Wienerberger s'est adapté à l'environnement de marché attendu, a ajusté sa planification de la production et continue de poursuivre des initiatives dans les domaines de l'innovation et de la durabilité. À l’heure actuelle, nous considérons qu’il est de notre devoir de renforcer encore notre présence sur les marchés régionaux et, en collaboration avec tous nos collègues, nous fournirons à nos clients dans toute l’Allemagne la qualité habituelle des produits, du support et des services. »

Reprise du site de Reetz à Röben

Wienerberger a repris l’usine de briques creuses de Reetz de Röben Klinkerwerke GmbH le 1er septembre 2017, comme l’a rapporté ZI dans son numéro 5/2017. L’usine, située à environ 100 kilomètres au sud-ouest de Berlin, a une capacité totale d’environ 190 millions de NF. Les marchés de vente de l’usine étaient les régions de l’est de l’Allemagne et de l’ouest de la Pologne.

Source ZiegelIndustrie International

11/08/2024

Espagne Le prix d’architecture en brique organisé par HISPALYT distingue la nouvelle faculté de médecine de Badajos

La nouvelle faculté de médecine, située sur l’avenue Javier Blanco Palenciano, est synonyme de fonctionnalité et d’innovation.

Sa grande façade met en évidence l’utilisation d’IRIS de La Paloma Cerámicas, la solution en treillis efficace, durable et rapide à mettre en œuvre. 

Ce bâtiment moderne est conçu pour être un espace d’enseignement à la pointe de la technologie pour la formation en médecine, en soins infirmiers et en physiothérapie.

Architecture : MATOS CASTILLO arquitectos

Source LinkedIn

10/08/2024

Retrouvez le dernier numéro de Terre d’Architecture

C'est les vacances !

Pour la trêve estivale, avez-vous pensé à mettre dans votre valise le dernier numéro de Terre d’Architecture, le magazine dédié à l’architecture contemporaine en tuiles et briques ? 

Notez qu'outre un contenu de qualité (merci les hashtag#architectes) et de superbes visuels (merci les hashtag#photographes), le format est parfait pour se protéger du soleil. 

Bonne lecture, bonnes vacances, bel été !

Source Calameo

09/08/2024

VENTISUR: [ Terreal et wienerberger, ensemble ] Une gamme complète pour la toiture

Fruit des synergies entre Terreal et wienerberger, le closoir VentiSurⓇ Koramic illustre parfaitement notre volonté d’élever la qualité de nos produits à un niveau supérieur grâce à nos expertises communes.

VentiSurⓇ est un closoir souple, certifié CSTB (QB35), qui offre une étanchéité de haute performance ainsi qu’une ventilation efficace.

Fabriqué en France, le closoir VentiSurⓇ témoigne également de notre engagement envers la qualité et la production locale.

Avec le closoir VentiSurⓇ, vous bénéficiez d'un produit innovant et conforme aux standards les plus élevés. Ensemble, Terreal et wienerberger continuent de définir les normes de l'excellence en construction.

Source LinkedIn

08/08/2024

RATH : Un revêtement réfractaire léger pour les wagons de fours tunnels dans l'industrie de la brique permet d'économiser jusqu'à 70 % de la consommation d'énergie spécifique dans le processus de production

Avec un wagon de four tunnel nouvellement conçu, Rath a pu démontrer que l'équipement du wagon de four avec des matériaux réfractaires plus légers peut entraîner des économies allant jusqu'à 70 % de la consommation d'énergie spécifique sans modifier les paramètres du processus ou les dimensions du four.

Selon un communiqué de presse du mois de mai, le fabricant international de réfractaires RATH a développé un revêtement léger sur mesure pour le wagon de four tunnel d'une briqueterie européenne. Le résultat : ce revêtement léger contribue de manière significative aux économies d'énergie et aide ainsi à réduire l'empreinte CO2.

Comme de nombreux autres secteurs industriels qui utilisent des procédés à haute température, l'industrie de la brique est confrontée à des défis majeurs en matière d'énergie et d'environnement : il faut notamment économiser de l'énergie et réduire l'empreinte CO2. Le revêtement réfractaire optimal pour les fours à haute température est un facteur clé à cet égard. « Pour économiser de l’énergie, il est essentiel de disposer d’un revêtement réfractaire adapté, en particulier pour les processus de fabrication dans l’industrie de la brique. Il est prouvé qu’un revêtement réfractaire optimal contribue de manière significative aux économies d’énergie. C’est un sujet sur lequel RATH travaille intensément depuis un certain temps », déclare Alexander Jüttner, responsable des ventes de céramiques et de fours spéciaux du groupe RATH.

Revêtement léger : jusqu’à 70 % d’économies sur la consommation d’énergie spécifique

Les fours à haute température sont de plus en plus souvent équipés de revêtements réfractaires légers ou ultra-légers. Cela présente de nombreux avantages importants : en plus de pertes de chaleur nettement inférieures, ces revêtements offrent des procédures de réparation grandement simplifiées. Cela réduit considérablement les temps d’arrêt et facilite les travaux de réparation et d’entretien. De plus, la consommation d’énergie est également considérablement réduite. C’est ce que démontre le revêtement léger d’un wagon de four tunnel que RATH a développé pour une entreprise de l’industrie européenne de la brique.

« Avec ce nouveau four tunnel, qui absorbe très peu de chaleur de processus, nous avons pu montrer qu’en l’équipant de matériaux réfractaires plus légers, on peut économiser jusqu’à 70 % de la consommation d’énergie spécifique, sans modifier les paramètres de processus ou les dimensions du four », explique Alexander Jüttner.

RATH propose de nombreuses options de revêtement réfractaire grâce à sa gamme de produits complète et polyvalente. Qu’il s’agisse de briques denses, de bétons, de briques isolantes ou de composants en laine haute température, les ingénieurs d’application de RATH développent toujours un concept personnalisé qui apporte le plus grand avantage au client.

ECOREF® : analyse en cinq étapes

Réduire la consommation d’énergie en personnalisant le revêtement réfractaire : c’est là qu’intervient RATH ECOREF®. Grâce à cette approche d’analyse et de conception, nos experts en ingénierie déterminent le meilleur revêtement réfractaire pour chaque application donnée, en fonction des objectifs technologiques, écologiques et commerciaux correspondants et en fonction de nombreux paramètres de processus et d’installation distincts. Il faut cinq étapes pour déterminer le concept de revêtement le plus adapté. Cela implique une analyse approfondie du système et des paramètres de fonctionnement. Il est particulièrement important de savoir si une installation est exploitée de manière périodique ou continue, à quelle fréquence elle est utilisée, quelles sont ses dimensions, sa température de fonctionnement et son profil de température. Le processus de fonctionnement effectué avec l'installation, les matériaux chauffés et l'atmosphère dans laquelle cela se produit sont également pris en compte. Le résultat de l'analyse : des potentiels d'économies spécifiques, définis en kilowattheures. « Les économies d'énergie sont toujours dues à une interaction de nombreux facteurs. RATH ECOREF® peut contribuer de manière significative à l'obtention d'un bon résultat global », résume Alexander Jüttner.

L'expert des revêtements réfractaires dans l'industrie de la céramique

Depuis plus de 130 ans, RATH produit des revêtements réfractaires exceptionnels pour les applications industrielles à haute température, y compris l'industrie de la céramique. Dans ce secteur également, RATH n'est pas seulement un fournisseur complet de produits réfractaires, mais dispose d'une vaste expertise en ingénierie et en conseil et propose une gestion de projet dans le monde entier pour les projets de fours industriels. Qu'il s'agisse d'un four à chambre, d'un four à sole mobile, d'un four à plaques poussantes, d'un four à rouleaux, d'un four tunnel ou d'un four à cloche, RATH couvre l'ensemble du spectre des systèmes de fours céramiques.

Source Ziegelindustrie International


07/08/2024

"Sans investissements publics et aides à la rénovation, la construction va vers une grande crise"

Le secteur de la construction Belge craint que la suppression des primes à la rénovation ne mette à mal les entreprises actives dans ce segment pourtant crucial pour décarboner le bâti.

La déclaration de politique régionale (DPR) wallonne a fait son chemin, cette semaine, dans les différentes couches de l'entrepreneuriat du sud du pays. Dans le secteur de la construction, on accueille tièdement le programme de la nouvelle majorité MR - Engagés. La suppression des primes à la rénovation et l'abaissement sans condition des droits d'enregistrement sont au cœur des préoccupations.

Sur les droits d'enregistrement, les représentants du secteur déplorent que le nouveau gouvernement wallon ne se soit pas inspiré de ce qui se fait dans les deux autres Régions. "La diminution des droits d'enregistrement est positive, car elle va débloquer du pouvoir d'achat auprès des ménages", démarre Hugues Kempeneers, directeur général d'Embuild Wallonie. "Ceci dit, on déplore qu'il n'y ait pas, comme en Flandre, un lien entre ces droits et rénovation du bâti. (...) On n'est plus dans le contexte d'explosion des prix de l'énergie d'il y a deux ans, où les Wallons se jetaient sur les travaux économiseurs d'énergie. Avec cette baisse des droits, les ménages risquent de s'acheter une nouvelle cuisine ou une belle piscine plutôt que de rénover", craint-il.

"Avec des prêts ou des garanties, la rénovation énergétique risque de perdre en attractivité"

En Flandre, le droit d'enregistrement standard est de 12%, mais pour l'achat d'une habitation unique et propre qui sert de logement familial, le taux descend à 3%. Une diminution supplémentaire jusqu'à 1% est possible si l'acquéreur procède à d'importants travaux de rénovation énergétique dans les six ans de l'achat. À Bruxelles, l'incitation se fait par le biais de l'abattement fiscal qui augmente de 25.000 euros par saut de classe énergétique avec un minimum de deux classes à gagner par rapport à la situation de départ.

Pas de calendrier et pas de prime

Par ailleurs, Hugues Kempeneers déplore que cette baisse des droits se fasse au détriment des primes à la rénovation et du chèque-habitat, ce crédit d'impôt progressif pour l'achat ou la construction d'une habitation propre et unique et que le nouvel exécutif régional compte supprimer. Le gouvernement wallon précise, dans la DPR, qu'il compte plutôt miser sur des prêts et des garanties afin que le soutien à la rénovation reste budgétairement soutenable.

"Il ne faut pas croire que quand on est propriétaire, on est riche. 25% des ménages propriétaires vivent avec moins de 2.000 euros net par mois. On a besoin de mécanismes simples qui incitent à la rénovation. Avec des prêts ou des garanties, la rénovation énergétique risque de perdre en attractivité alors que l'on doit rénover 20 logements par heure pour atteindre les objectifs 2050", avertit-il.

"L'idée n'est pas de supprimer toutes les aides à la rénovation, mais de rendre celles-ci plus simples, plus lisibles, plus accessibles et plus efficaces."

Autre souci, légué par le précédent exécutif: l'absence d'un calendrier contraignant de rénovation énergétique. Si le Plan Air Climat a bien été validé par le gouvernement, les différents arrêtés d’exécution n’ont pas été pris par le précédent gouvernement afin de le rendre contraignant. "Les premières obligations européennes arrivent très vite, dès 2030. Sans cadre incitatif et sans obligation, on va se réveiller face à un mur. On a 1,678 million de logements à rénover, ça ne se fait pas en deux jours", résume le directeur général.

Vers des faillites?

En bout de ligne, ce sont les entreprises de la construction qui risquent de trinquer. "Si le secteur échappe à la crise pour le moment, c'est grâce aux investissements publics et à la rénovation. En touchant à ces deux éléments, on plonge le secteur dans une grande crise, et je n'exclus pas que cela se traduise par des suppressions d'emplois et des faillites." Avant d'ajouter: "Il y a de l'inquiétude, mais tout ceci est aussi une opportunité. La construction est un secteur clé pour réindustrialiser la Wallonie, de la production des matériaux, par exemple avec le biosourcé, jusqu'à la récupération et le traitement des déchets."

Du côté de la ministre de l'Énergie et du Logement, Cécile Neven (MR), on se veut rassurant. "La DPR constitue un accord de gouvernement qui donne le cap. Je n'envisage pas sa mise en place opérationnelle sans consulter les parties prenantes", explique-t-elle dans une réaction par mail à L'Echo.

"Le rythme actuel de rénovation est évidemment trop faible. L'objectif du gouvernement est de tripler ce rythme. Dans tous les cas de figure, des obligations européennes en matière de rénovation vont devoir être traduites dans un calendrier soutenable tant pour le secteur que pour les citoyens. Ce calendrier sera travaillé en parallèle avec les questions de finançabilité, parce que l'idée n'est pas de supprimer toutes les aides à la rénovation, mais de rendre celles-ci plus simples, plus lisibles, plus accessibles et plus efficaces", détaille-t-elle encore.

Source L'Echo par Maxime Delrue


06/08/2024

Tuile couvre-mur Périgord par Tuilerie Lambert

Un couvre-mur original :

Avec une forme élégante et réversible, les couvre-murs Périgord présentent une finition parfaite.

Ils protègent durablement et efficacement vos murs en guidant l'eau sans retenir les algues ni les mousses.

Source Tuilerie Lambert


04/08/2024

Une ancienne briqueterie ouverte à la visite en Dordogne

Sept artisans se partagent les 1 000 m² de la briqueterie

Si vous faites un petit tour au Fleix, n’hésitez pas à vous arrêter à la briqueterie pour sa mosaïque, mais aussi pour la visiter. L’ancienne briqueterie qui a cessé son activité en 2023 était ouverte depuis près de 100 ans. Tenue par la famille Durand depuis des décennies, elle a longtemps été un fleuron de l’industrie de la brique en France. De nombreuses tuiles ou autres briques sont sortis de ses fours avant sa fermeture à cause de l’augmentation trop importante du prix du gaz.

Musée et ateliers

Aujourd’hui, la briqueterie Art et Sol se visite. Les machines sont toujours en place et un petit musée de la brique y a été installé. Le collectif Art et Sol, qui s’est créé à la suite de la fermeture de l’usine, propose aussi des ateliers poterie en autonomie ou sous la forme de cours de tournage sur rendez-vous. Six autres artisans partagent les 1 000 m² de briqueterie.

Visite guidée de la briqueterie du Fleix sur rendez-vous au 06 45 22 23 95.

Source Dordogne Libre par Victor Delfouilloux

03/08/2024

Saint-Gobain conforte sa rentabilité malgré la crise de la construction neuve

Le géant des matériaux de construction a annoncé ce jeudi une hausse de 14,5% de son bénéfice net au premier semestre et prévoit « une très belle année » pour 2024. Néanmoins, son chiffre d'affaires est en baisse de 6% en raison du recul de la construction neuve en Europe.

Le géant des matériaux de construction Saint-Gobain a annoncé ce jeudi une hausse de 14,5% de son bénéfice net au premier semestre.

C'est « une très belle année » que prévoit le géant français. De janvier à juin, Saint-Gobain, qui s'est repositionné vers l'Amérique du Nord, l'Asie et les pays émergents pour ses ventes depuis 2018, a réalisé un résultat net (part du groupe) de 1,66 milliard d'euros contre 1,45 milliard au premier semestre 2023, soit une hausse de 14,5%. De son côté, son chiffre d'affaires atteint 23,46 milliards d'euros, une baisse de 6% en raison du recul de la construction neuve en Europe, indique le groupe français dans un communiqué.

« Nous avons un très bon premier semestre marqué par un record de marge d'exploitation », a commenté le président directeur général Benoit Bazin lors d'une présentation à la presse. Il prévoit pour 2024 « une marge d'exploitation à deux chiffres (...) pour la quatrième année consécutive ». Au premier semestre, elle s'est élevée à son « plus haut historique de 11,7%, contre 11,3% au premier semestre 2023 », grâce à une hausse sur le continent américain et en Asie Pacifique.

Source La Tribune

02/08/2024

Le premier immeuble en briques de terre crue d'Ile-de-France livré à Bagneux

Matériau biosourcé, économe en émission carbone et performant sur le plan thermique, la terre crue recueille à nouveau les faveurs des constructeurs. Exemple à Bagneux (Hauts-de-Seine) où une résidence réalisée par le Groupe Gambetta et l'agence d'architectes TOA vient d'être livrée.

En matière de construction d'immeubles, des techniques ancestrales refont surface. La terre crue, matériau largement utilisé naguère et « le plus commun dans le monde et en France », selon Pascal Thomas, cogérant de l'agence d'architectes TOA, en est un exemple. Appelée adobe, pisé, cette technique - en opposition à la terre cuite - , abrite encore quelque 30 % de l'humanité.

A Bagneux (Hauts-de-Seine) un premier bâtiment de 42 logements en briques de terre crue, a été livré il y a quelques semaines. Nommé « Terre & Ciel », ce programme a été réalisé par le Groupe Gambetta et imaginé par l'agence TOA.

Source les Echos par Catherine Bocquet

01/08/2024

Les matériaux de construction en forme peu olympique, selon l’UNICEM

Pas d’éclaircie pour le secteur des matériaux de construction en cet été 2024. Après un printemps pluvieux, le contexte politique incertain ne devrait pas aider dans les semaines à venir.

Le mois dernier, l’Union nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction (UNICEM) s’inquiétait des résultats des élections européennes.

En cette fin juillet, l’union s’inquiète non seulement de l’incertitude politique liée aux résultats des élections législatives, mais aussi de l’attentisme qui pourrait en découler.

Cet attentisme, couplé aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et aux congés d’été, laisse peu d’espoir pour un regain d’activité dans les semaines à venir.

« Dans ce climat, l’activité des matériaux patine à bas niveau », résume ainsi l’UNICEM.

Les conséquences d’une météo pluvieuse au mois de mai ?

À fin mai, l’activité des granulats s’est de nouveau inscrite en baisse – après un léger redressement en avril. L’activité des carrières n’a pas été aidée par la météo. En effet, selon Météo France, le mois de mai 2024 a en effet été le plus pluvieux depuis 15 ans, avec une hausse de 34 % des précipitations par rapport aux normales des 30 dernières années, et même +50 % en Île-de-France.

Bilan : l’activité des granulats a enregistré -5,8 % par rapport à avril, et -10,8 % par rapport à un an plus tôt.

Les résultats ne sont guère plus glorieux du côté du béton prêt à l’emploi (BPE), avec -7,6 % par rapport à avril, et même -18,3 % par rapport à mai 2023.

Face à cette atonie de l’activité, l’indicateur matériaux recule de 10 % sur les quatre premiers mois de l’année, avec notamment une chute pour les briques, les tuiles, le BPE et le ciment.

Une conjoncture toujours morose dans le bâtiment

Il faut dire que la conjoncture reste mauvaise dans le bâtiment, avec -13,9 % de mises en chantier en glissement annuel sur les 5 premiers mois de l’année, et de -10,4 % pour les permis de construire de logements sur la même période.

« Il faudra sans doute attendre la rentrée et le dénouement électoral pour savoir si la concurrence que vont se livrer les banques sur le marché du crédit, l’évolution des taux longs, l’orientation de la politique économique ou encore la variation des prix immobiliers vont réussir à redynamiser la demande de logements des ménages », estime l’UNICEM.

En attendant,le nombre de défaillances d’entreprises explose. Selon la Banque de France, ces défaillances ont notamment bondi de +42 % pour les activités immobilières et de +35 % pour le BTP sur un an au premier semestre.

Dans cette conjoncture morose, seuls les travaux publics résistent, avec une activité en hausse de 1,7 % par rapport à avril, et de +7,5 % par rapport à un an plus tôt, selon la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP).

Source Batiweb par Claire Lemonnier


31/07/2024

Bouyer Leroux investit 13,2 millions d'euros dans un nouveau foyer bois pour le séchage de ses briques.

Engagé depuis 2018 dans un programme de décarbonation de ses activités, Bouyer Leroux achève l'un des projets phares de ce plan. Le groupe met en effet en service un nouveau foyer bois sur sa briqueterie de La Séguinière (Maine-et-Loire), où se situe également son siège social. 

Ce site, qui emploie une centaine de personnes, produit annuellement 300.000 tonnes de briques de mur, soit l'équivalent de 18.000 maisons. Il affichait jusqu'alors un taux de décarbonation de 50 % grâce à l'usage de biogaz à hauteur de 10 % et de 40 % de sciure de bois dans le process de cuisson de ses briques. 

Pour compléter cette démarche, l'industriel a ainsi investi 13,2 millions d'euros dans ce nouveau foyer bois d'une puissance thermique de 10 mégawatts dédié au séchage de sa production. Bénéficiant d'une subvention de l'Ademe de 1,83 million d'euros, le projet a nécessité deux ans de travaux pour créer cette installation permettant de décarboner en totalité le processus de séchage des briques sur le site.

Source Les Echos par Cédric Menuet

30/07/2024

Monier lance Logica Emotions, la tuile qui réinvente les matières naturelles

Monier, fabricant français de tuiles en terre cuite et tuiles en béton, dévoile sa dernière innovation : la tuile Logica Emotions Collection Ardoise. Alliant innovation et tradition, ce nouveau produit offre une solution élégante et durable.

Monier lance la tuile Logica Emotions Collection Ardoise, une alternative élégante et durable à l’ardoise naturelle.  La Logica Emotions utilise une technologie de coloration avancée pour reproduire le rendu et l’authenticité de l’ardoise naturelle avec 25 nuances différentes.  Idéale pour les rénovations mais aussi les constructions neuves, elle est compatible avec la pose en bardage et les toitures en pente. Un ensemble d’accessoires haut de gamme, parfaitement assortis aux tuiles, garantit une finition parfaite. Monier offre des services d’accompagnement de qualité, incluant un simulateur de toiture et la BMI Academy.

Quand la technologie devient source d’inspiration

La nouvelle tuile en terre cuite Logica Emotions Ardoise de Monier combine l'esthétique élégante et la texture de l'ardoise naturelle, associées à la durabilité, à la résistance et à la facilité de pose de la terre cuite.

Monier a mis au point une technologie avancée de coloration d’un niveau de précision inédit dans le domaine de la tuile terre cuite permettant de reproduire le rendu de l’ardoise naturelle. Grâce à 25 nuances de couleurs et 3 types de reliefs différents, chaque tuile Logica Emotions offre une finition unique pour une toiture à l’aspect authentique.

Pour garantir une finition parfaite et répondre aux exigences régionales, la Logica Emotions Collection Ardoise s’accompagne également d’une gamme complète d’accessoires haut de gamme aux coloris parfaitement harmonisés avec les tuiles.

Une qualité irréprochable pour les projets les plus ambitieux

La Logica Emotions Collection Ardoise est idéale pour les projets architecturaux les plus ambitieux, que ce soit pour des rénovations ou des constructions neuves. Son revêtement de haute qualité et inaltérable utilise des engobes traditionnels, garantissant une esthétique durable. La couleur est appliquée uniformément, y compris sur les emboîtements, pour une intégration parfaite.

Compatible avec la pose en bardage et les toitures en pente, la Logica Emotions permet une liberté totale d’expression, ajoutant du caractère à tous les projets.

La tuile Logica Emotions bénéficie de la marque NF et de son option complémentaire NF Montagne, témoignant ainsi de son niveau de qualité irréprochable.

Pose simplifiée, durabilité assurée

Contrairement à d'autres matériaux en petits éléments nécessitant une expertise et une dextérité importantes pour obtenir un résultat satisfaisant, la tuile en terre cuite Logica Emotions est conçue pour une pose plus simple et rapide. 

Elle nécessite seulement 11 unités par mètre carré, alors que les ardoises classiques en exigent bien davantage. Cette différence permet une réduction significative du nombre de crochets, de fixations et de liteaux, entraînant une économie de matériaux et de temps considérable. De plus, ses deux repères de pose et sa robustesse facilitent grandement l'installation. Cette accessibilité technique en fait un choix idéal pour un grand nombre d'artisans.

« Notre tuile offre une durabilité supérieure à 100 ans. Sa finition Ardoise est obtenue par une méthode de cuisson des pigments en surface, inaltérable etinspirée des traditions de la céramique. Elle a été présentée au salon Artibat à Rennes en novembre dernier et au salon Nordbat à Lille en mars et elle est déjà très attendue par les couvreurs », se félicite Rémi Ogez, Chef de Produit chez Monier.

Un accompagnement personnalisé et des services innovants

En plus de ce produit innovant, Monier met à disposition des services de qualité pour accompagner les professionnels, incluant un simulateur de toiture, la BMI Academy.

Simulateur de toiture : Monier propose un tout nouveau service avec le simulateur de toiture, un outil permettant de visualiser facilement une future toiture ou un bardage. Ce simulateur unique en son genre permet de tester le coloris ardoise de la tuile Logica Emotions pour un projet spécifique. Il suffit pour cela de télécharger une photo de la toiture actuelle, de sélectionner le modèle et le coloris de tuile souhaités, et de visualiser instantanément le rendu final, facilitant ainsi la prise de décision.

BMI Academy : la BMI Academy est le centre de formation de Monier, dédié à l’amélioration de l’expertise en toiture. Elle vise à partager des connaissances approfondies avec les couvreurs et à former la prochaine génération de leaders dans le domaine. Les formations, disponibles en présentiel et à distance, s’adressent aux professionnels de la couverture et aux apprentis. La BMI Academy compte 13 centres de formation en France.

Source : batirama.com

29/07/2024

Malgré le rebond en avril, l’indice matériaux de construction reste instable

Les chiffres d’avril des matériaux de construction de l’Unicem sont sortis. Si un léger rebond est noté par rapport au mois de mars, l’activité reste en sinusoïdale, compte tenu non plus du contexte bancaire - qui s’améliore -, mais surtout du contexte politique inquiétant.

Météo mitigée pour le secteur des matériaux de construction. « Le volontarisme des banques en matière de crédits, le recul des prix immobiliers, la restauration de la solvabilité et de la confiance sont également nécessaires pour relancer l’investissement logement des ménages », lit-on dans la dernière conjoncture de l’Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction (Unicem).

Toutefois, « le chemin reste long. De plus, les dernières turbulences politiques consécutives aux élections européennes vont générer des incertitudes et un flottement législatif dont il est difficile à ce jour d’apprécier les impacts sur le secteur », poursuit-elle. 

Ainsi, l’activité constructive demeure dans le négatif, avec des mises en chantier de logements au plus bas depuis 2000. Dans les travaux publics, les affaires restent au beau fixe en avril, avec des facturations en progression (+2,5 % sur un an) et des carnets de commande robustes (+32,3 % sur un an en volume), selon la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Gare cependant au ralentissement avec la tenue des JO de Paris 2024 et le rabotage des lignes de crédit pour les collectivités, dans le cadre du programme de stabilité gouvernemental.

 -11,4 % de l’indice matériaux sur un an 

La filière des matériaux de construction accuse le coup de ces perturbations, avec une chute de l’indice Matériaux. « Après une baisse de -9,7 % en 2023, il recule de -5,9 % au premier trimestre par rapport au trimestre précédent et de -11,4 % sur un an », estime l’Unicem à partir des indices de chiffre d’affaires et de prix de production de l’INSEE.

« En mars, l’indice global du panier affichait 82,1 (base 100 en janvier 2021), soit une baisse de -4 % par rapport à février et de -9,9 % sur un an (CVS-CJO). De tous les matériaux qui composent l’indicateur, les tuiles et briques, le BPE et les produits en béton accusent les plus forts replis (respectivement -20,1 %, -16,4 % et -13,2 % en cumul sur douze mois à fin mars) », abonde l’union. 

Une activité toujours en dents de scie 

 « Depuis janvier, l’activité dessine un profil en dents de scie, les hausses et reculs alternant au fil des mois », décrit l’Unicem.

En avril, les volumes de granulats produits ont augmenté de 1,5 % par rapport au mois de mars, contre un repli de 5,3 %  sur un an. Sur les trois derniers mois, l’activité grimpe légèrement (+1,1 %), par rapport aux trois mois précédents. Mais l’activité trimestrielle laisse un déclin de 5,6 % sur un an. 

« À fin avril et en cumul depuis janvier, la production de granulats s’inscrit donc en baisse de -5,9 % sur un an tandis qu’elle affiche une contraction de -6,8 % sur douze mois glissants », abonde l’Unicem. 

Pour ce qui est du béton prêt à l’emploi (BPE), les livraisons remontent de 2,6 % par rapport à celles de mars. Les niveaux restent inférieures de 11,1 % comparés à ceux d’il y a un an. Même sur les mois février-mars-avril, la production décroche de 3,4 % par rapport au trimestre précédent. La chute s’approfondit à -12,4 % par rapport à la même période de l’an passé. Sur le cumul de janvier à avril, les livraisons s’étiolent de 13,5 % sur un an et de 7,2 % sur douze mois glissants.

Source BatiWeb par Virginie Kroun


28/07/2024

Edilians: Au cœur d'un chantier de restauration d'une toiture historique d'un lycée lyonnais

La rénovation de la toiture du Lycée Saint-Just, situé sur la colline de Fourvière à Lyon, a commencé il y a plusieurs mois et doit s'achever à la rentrée de septembre. Le défi ? Remplacer 100.000 tuiles tout en préservant la couleur d'origine. 

D'un côté, la basilique de Fourvière ; de l'autre, un panorama à couper le souffle sur la capitale des Gaules : les couvreurs des entreprises Le Ny, Établissements Beaufils et André Vaganay sont bien conscients de la chance qu'ils ont de côtoyer quotidiennement ces vues imprenables.

 Ce petit coin de paradis se mérite : pour profiter de ce paysage, il faut grimper chaque jour des dizaines d'échafaudages et, bien sûr, faire fi de son vertige. "C'est une question d'habitude", confie un compagnon qui travaille actuellement sur le chantier de rénovation de la toiture du lycée Saint-Just, situé sur la colline de Fourvière dans le 5ème arrondissement de Lyon.

Source Batiactu par Celine Galoffre

 


27/07/2024

Réhabilitation de site sur les carrières de Wienerberger

A l’occasion de la réhabilitation de son site carrier situé à Kesseldorf (Bas-Rhin), la société Wienerberger fait appel aux experts de l’Office national des forêts (ONF). Dans quel but ? Redonner place à la nature après l’exploitation du site.

A l’issue de l’exploitation de leurs sites carriers, les entreprises sont tenues de réaliser des projets de réhabilitation visant à redonner place à des espaces forestiers. L'objectif ? Relancer le cycle forestier. 

Depuis 1927, le groupe Wienerberger, spécialisé dans la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite, exploite une glaisière sur la commune de Kesseldorf qui approvisionne en argile sa tuilerie de Seltz. C’est donc sur cette carrière de Kesseldorf que les opérations de renaturation post-exploitation sont réalisées.

Depuis plus de 3 décennies, le groupe Wienerberger a conduit, avec le concours de l’ONF, une politique de réhabilitation de cette carrière qui a permis la création d’un nouvel éco-complexe forestier associant boisements et mares à haut intérêt écologique et paysager. Partenaire de l’exploitant, l’Office apporte ses compétences en matière d’ingénierie écologique et participe à l’encadrement du chantier de réhabilitation.

Plus qu’une simple remise en état...

Il s’agit d’un véritable réaménagement biologique qui intègre la richesse et les spécificités écologiques de l’ensemble du massif forestier. Bien que d’origine anthropique ces nouveaux habitats constituent un nouveau cadre paysager de grande qualité patrimoniale.

Les travaux de remise en état ont permis le reboisement naturel quasi-intégral des zones exploitées par le passé et la création d’un réseau de mares forestières favorables à de nombreuses espèces dont certaines rares.

Les inventaires faune/flore réalisés entre 2007 et 2009 par des experts indépendants ont mis en évidence la présence de 16 espèces protégées sur les terrains réhabilités.

Source ONF

26/07/2024

Minerali Industriali Engineering prêt à présenter RECSolution à Tecna

L'entreprise présentera sa nouvelle gamme de technologies de valorisation des ferrailles, une solution innovante dans le domaine du pré-broyage.

À Tecna 2024, Minerali Industriali Engineering sera hébergé dans le hall D3, stand 302 au sein de l'espace d'exposition d'Italtech, le nouveau projet de collaboration lancé par MIE avec Cimes, Inter Ser et I-Tech.

Plus précisément, Minerali Industriali Engineering exposera RECSolution, sa nouvelle gamme de technologies de récupération des déchets qui s'intègre parfaitement aux solutions de pré-broyage RECTiles et RECPitcher grâce à l'inclusion d'un concasseur/calibrateur de pointe.

Le concasseur/calibrateur est un composant essentiel des installations de valorisation des déchets brûlés et est spécialement conçu pour traiter les matériaux provenant de la production de grandes brames ou d'articles sanitaires. Elle est capable de traiter des pièces entières jusqu’à des dimensions de 1 500 x 4 000 mm et peut s’adapter aux différentes exigences de production. L'une de ses principales caractéristiques est sa capacité à réduire le matériau à des pièces de moins de 50 mm, avec un débit de 40 tonnes par heure, ce qui rend la machine extrêmement efficace et adaptée à la manipulation de grands volumes de ferraille.

La flexibilité de l’alimentation est un autre des points forts du concasseur/calibrateur car il peut être alimenté au moyen d’un alimentateur à caisse métallique ou directement à partir d’une trémie dédiée après avoir apporté les modifications nécessaires au motoréducteur et à la transmission. Cette adaptabilité permet d’optimiser le processus en fonction des exigences opérationnelles spécifiques.

La machine est contrôlée par un PLC et un panneau de commande, à partir duquel les paramètres de travail (vitesse, absorption d'énergie, etc.) peuvent être contrôlés de manière précise et intuitive. Ce système de contrôle avancé garantit un fonctionnement efficace et sûr, améliorant la qualité du produit final et réduisant les coûts d'exploitation.

La nouvelle technologie de Minerali Industriali Engineering réduit non seulement les déchets industriels et favorise une utilisation plus efficace des ressources, mais répond également aux lacunes des méthodes traditionnelles de pré-broyage qui obligeaient les fabricants à adopter des techniques peu orthodoxes et dangereuses telles que l'utilisation de pelles mécaniques. Dans le même temps, cela réduit les coûts d’exploitation et augmente la vitesse de pré-broyage.

Source CeramicWorldWeb


25/07/2024

L'unité de murs préfabriqués de Bouyer Leroux dépasse de 70% les performances prévues

Dépassement de 70% des performances convenues contractuellement entre Bouyer Leroux et Rimatem GmbH

Rimatem GmbH est fier d'annoncer une performance exceptionnelle sur le site de production français de Bouyer Leroux. Dans le cadre d'un test de performance approfondi, la productivité de la ligne HA4 a été mise à l'épreuve.

Grâce à une préparation de production bien pensée et à l'excellente coopération des opérateurs de Bouyer Leroux sur la machine, l'équipement a pu dépasser de 70 % les délais de production convenus contractuellement pour les murs préfabriqués.

Ce succès est la preuve de l'efficacité et des performances des machines Rimatem, de la grande importance des processus logistiques dans le processus global et de l'engagement de l'équipe.

Rimatem GmbH est heureux de cette réussite et motivé à continuer à offrir des performances optimales. À bientôt pour de nombreux autres projets réussis !

Source LinkedIn


24/07/2024

Wienerberger investit 5 millions d'euros à Pont-de-Vaux

Wienerberger a finalisé en mars dernier le rachat de Terreal. Le groupe est désormais leader en France de l’enveloppe du bâtiment. Le site de Pont-de-Vaux pourrait bénéficier d’environ 5 millions d'euros d’investissements.

Le groupe autrichien Wienerberger, coté en bourse à Vienne depuis 1869, veut renforcer sa place de leader en France en ce qui concerne l’enveloppe du bâtiment (toiture, solaire, structure et façade).

Wienerberger, qui conserve la marque Terreal, laquelle jouit d'une bonne image auprès des professionnels, est déjà leader pour les tuiles et briques de façade en terre cuite, et coleader de la brique de structure.

Source Le Progrès par Laurent Jaouen 

23/07/2024

Indre : le préfet donne son feu vert à la carrière d’argile à Sacierges-Saint-Martin

Le préfet a signé le 27 juin 2024, l’arrêté autorisant l’exploitation d’une carrière d’argile à ciel ouvert à Sacierges-Saint-Martin. Le dossier était combattu par les riverains, inquiets pour l’environnement et leur qualité de vie.

Il n’y aura pas eu de décision surprise de dernière minute. Le préfet de l’Indre a suivi l’avis favorable du commissaire-enquêteur rendu fin mars 2024. Il a ainsi signé, le 27 juin 2024, l’arrêté autorisant l’exploitation d’une carrière d’argile à ciel ouvert sur les communes de Roussines et de Sacierges-Saint-Martin. Ce projet est porté par la société Terreal, basée à Suresnes (Hauts-de-Seine), et spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite. L’entreprise, qui souhaite s’implanter d’ici 2025, prévoit un tonnage moyen annuel de 67.000 tonnes, à raison de vingt semaines d’extraction par an.

Quatre mois pour engager un recours

L’annonce du projet avait suscité de vives réactions parmi les riverains de la carrière, réunis au sein de l’association baptisée La Grosse tuile. Les détracteurs du projet avaient ainsi organisé deux manifestations, les 17 février et 23 mars 2024, où ils avaient pointé l’impact environnemental du projet. Ils s’appuyaient notamment sur l’avis défavorable rendu par le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) qui a relevé des menaces sur plusieurs espèces présentes sur le site : quatre oiseaux, quatorze mammifères, quatre amphibiens et un coléoptère.

Le préfet a donc considéré que la société apportait des garanties suffisantes face aux craintes exprimées par les opposants en matière de bruit, de pollution et d’impact sur l’environnement. Ces derniers (1) ont quatre mois (à compter de la publication de l’arrêté) pour engager un recours devant le tribunal administratif de Limoges.

(1) Les représentants de l’association n’ont pu être joints.

Source La Nouvelle République par Martine ROY

22/07/2024

Espagne: Choisir la tuile et sa couleur, en un seul clic

Tejas Verea intègre des échantillons de finitions sur de vraies toitures dans un catalogue interactif pour améliorer la visualisation des finitions et le choix des couleurs de toiture.

L'entreprise galicienne Tejas Verea a franchi une nouvelle étape pour faciliter le choix des matériaux et des couleurs pour l'installation ou la réhabilitation des toitures, un nouveau catalogue interactif qui améliore l'expérience de l'utilisateur dans la visualisation des différentes finitions de carreaux de céramique.

Le nouvel outil comprend des échantillons de finitions sur de vrais toits. Chaque couleur de tuile comporte un lien vers des exemples spécifiques, permettant aux utilisateurs de voir à quoi elle ressemblera dans la pratique. Cet outil est particulièrement utile pour ceux qui hésitent lors du choix du type de tuile ou de la couleur de leur toiture.

Le catalogue permet non seulement de visualiser les produits, mais comprend également des vidéos d'installation détaillées, facilitant le travail des installateurs et des techniciens. De plus, les utilisateurs peuvent télécharger les certificats officiels et les fiches techniques directement à partir du document, garantissant ainsi que toutes les informations nécessaires sont toujours à portée de main.

Pour les professionnels, une rubrique spécifique est également incluse avec des informations techniques telles que les pentes minimales de toiture ou les niveaux de fixation pour chaque type de tuile.

Efficacité et durabilité pour mettre en valeur la gamme Eternal

La nouvelle édition du catalogue Verea intègre pour la première fois la nouvelle gamme de produits Eternal. Il s'agit d'une famille de carreaux et d'accessoires en céramique caractérisés par leur haute qualité et qui garantissent une durabilité des carreaux de plus de 50 ans.

Le nouveau format de catalogue est un nouvel engagement de Verea en faveur de l'innovation et de la durabilité. L'entreprise donnera la priorité à la diffusion du catalogue en ligne afin de réduire son impact environnemental. Le catalogue peut être téléchargé et une édition limitée sera réalisée à destination des entrepôts et des professionnels, dans le but de réduire la consommation de papier.

Source ElCorreoGallego

21/07/2024

UK: Russel Roof Tiles lance sa première gamme d'écrans de sous toiture

Le fabricant de tuiles Russell Roof Tiles a lancé sa première gamme d'écran de sous-toiture, RussFast Underlay.

Les deux premiers produits de la gamme ont été conçus pour la construction de toitures chaudes ou froides et sont compatibles avec tous les accessoires Russell Roof Tiles ainsi qu'avec le nouveau RussFast Solar.

La nouvelle gamme d'écran de sous-toiture comprend à la fois un produit HR (haute résistance) et LR (faible résistance) pour différents scénarios. Russell Roof Tiles a déclaré que la version HR est « idéalement placée » pour être spécifiée avec la première offre solaire photovoltaïque de l'entreprise sur le marché, RussFast Solar.

Les deux produits portent la certification Q Mark de BM TRADA. Il s'agit de produits de construction basés sur la norme de certification de produits EN 45011, qui confirme qu'un produit est conforme aux spécifications techniques les plus élevées.

Les sous-couches RussFast HR et LR atteignent toutes deux la classification Zone 1-5 et peuvent être utilisées dans tout le Royaume-Uni. Les deux sous-couches RussFast ne nécessitent pas non plus de chevauchements scotchés.

Dan Hancox, directeur du développement durable et du développement de l'entreprise, a déclaré : « L'innovation est au premier plan de notre activité et nous cherchons continuellement des moyens d'améliorer notre portefeuille pour répondre aux besoins changeants de nos clients. Il est essentiel d’utiliser des matériaux de qualité accréditée pour un nouveau système de toiture et nous sommes ravis qu’après 18 mois de développement, nous soutenions nos gammes de tuiles avec notre première offre d'écran de sous-toiture.

Russell Roof Tiles construit actuellement une usine de 18,5 millions de livres sterling à son siège social de Burton et sur son principal site de fabrication de tuiles, ce qui doublera la production. L'agrandissement améliorera également l'efficacité énergétique grâce à sa nouvelle installation de séchage et à l'installation de panneaux solaires.

Source ProjectScot


20/07/2024

Briqueterie : pourquoi Bouyer Leroux investit dans sa vénérable usine de Gironde sur Dropt


Vestige rare d’un passé industriel, l’usine girondine du spécialiste de la brique Bouyer Leroux va faire l’objet d’une profonde transformation. Où se mêlent économies d’énergie, inclusion de bio-matériaux et robots ultra fiables. Explications avec Laurent Monjot, directeur du site depuis 2015.

Source PlacEco par David Morel

19/07/2024

Freesuns : quand les tuiles solaires deviennent compatibles avec les bâtiments historiques

Freesuns et le CSEM ont collaboré pour réaliser des projets consistant à installer des tuiles photovoltaïques au niveau des toitures de trois bâtiments patrimoniaux de Neuchâtel. Leurs objectifs ? Réduire leur impact environnemental, sans compromettre leur intégrité architecturale !

D’après des informations publiées sur le site de la Commission européenne, la part des bâtiments dans la consommation d’énergie est de 40 %, dans l’UE. S’il est possible d’alimenter de nombreux bâtiments publics et habitations en électricité verte et de réduire leur impact environnemental, en installant des panneaux photovoltaïques, cette opération peut être relativement complexe sur les immeubles classés. Toutefois, grâce aux avancées technologiques, notamment à celles dans le domaine du BIPV (photovoltaïque intégré au bâtiment), il est aujourd’hui possible d’équiper ces types de constructions avec des solutions de production d’énergie propre, adaptées à leur architecture. En Suisse, des tuiles solaires développées par Freesuns sont utilisées dans la rénovation des toitures d’immeubles historiques situés à Neuchâtel. Les travaux devraient prendre fin vers le dernier trimestre de l’année 2024 et les dispositifs mis en place par l’entreprise permettront aux bâtiments de produire une importante quantité d’électricité verte.

L’intégration de la technologie photovoltaïque dans les bâtiments historiques

En partenariat avec le CSEM, Freesuns a fourni des tuiles photovoltaïques pour la rénovation de trois immeubles historiques de Neuchâtel, à savoir le Collège des Parcs, l’École des Beaux-Arts et le bâtiment universitaire situé sur la rue A.-L. Bréguet. Pour l’entreprise fondée par John Morello et l’organisme public-privé de recherche et de technologie, les travaux contribuent à la réduction de l’impact environnemental de ces bâtiments patrimoniaux. Ils prouvent ainsi qu’il est possible d’installer des solutions de production d’énergie verte, sans aucune répercussion sur leur intégrité architecturale. Selon Matthieu Despeisse du CSEM, « ces projets montrent que par l’innovation, on peut allier tuilerie, photovoltaïque et préservation du patrimoine architectural ».

33 300 tuiles solaires pour la rénovation

Pour réaliser les travaux de rénovation des trois bâtiments de Neuchâtel, l’entreprise de John Morello et l’organisme public-privé ont développé 33 300 tuiles solaires qui leur permettront de produire une grande quantité d’électricité verte. D’après des estimations, le Collège des Parcs devrait approximativement produire 150 000 kWh par an. Concernant l’École des Beaux-Arts et le bâtiment universitaire, les tuiles photovoltaïques installées sur leur toit fourniront respectivement une puissance de 130 kWc et de 95 kWc. Pour information, la fin des travaux est prévue pour le mois de novembre prochain et selon Deborah Learoyd de Freesuns, son entreprise espère que ces projets pourront servir de modèles à d’autres cantons et villes de Suisse.

Des tuiles innovantes

Fabriquées à partir de verre trempé, les tuiles solaires bénéficient d’une excellente résistance aux agressions mécaniques, ainsi qu’aux intempéries. Leur installation s’effectue par superposition, à l’instar des ardoises traditionnelles. Elles sont aussi disponibles en plusieurs modèles, parmi lesquels on peut citer les tuiles Solaris™ VDiamond Terracotta, Heritage, Premium Black et Classic. La puissance des dispositifs photovoltaïques proposés par l’entreprise suisse va de 97 Wc/m² à 150 Wc/m². Cependant, grâce à une levée de fonds d’un montant de plus de 1,020 million d’euros, réalisée récemment, elle prévoit de commercialiser des tuiles plus performantes vers la fin de l’année 2024.

L’électricité verte produite par les tuiles solaires peut être utilisée pour recharger des véhicules électriques, stockée dans des batteries pour alimenter un bâtiment en l’absence d’énergie solaire ou réinjectée dans le réseau public. Plus d’informations : freesuns.com. Pensez-vous que ces rénovations de toiture par des tuiles photovoltaïques dénaturent l’aspect de ces bâtiments ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Source NeoZone par Raharisoa Saholy Tiana