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13/11/2024

wienerberger unifie son portefeuille de marques pour une expansion stratégique

Le 30 octobre 2024, wienerberger a annoncé le regroupement de ses marques de solutions sous une même enseigne. Cette opération vise à renforcer la position de wienerberger en tant qu'entreprise innovante, tournée vers l'avenir et durable. Depuis plus de deux siècles, l'entreprise est passée du statut de fabricant de briques à celui de fournisseur mondial de solutions écologiques pour le bâtiment et les infrastructures.

La stratégie de transformation de wienerberger met l’accent sur une croissance durable et des acquisitions stratégiques. L’acquisition récente de Terreal le confirme, positionnant wienerberger comme un acteur incontournable de la rénovation de bâtiments en Europe.

Heimo Scheuch, PDG de wienerberger, a souligné l'importance de ce changement de marque, qui met en avant l'engagement de l'entreprise en faveur de l'innovation et du développement durable. La marque unifiée, qui comprend des noms tels que Pipelife et Terreal, renforce l'image de wienerberger en tant que fournisseur leader de solutions écologiques.

Source Webdisclosure

09/11/2024

À Lantenne-Vertière, une tuilerie séculaire tournée vers l’avenir

Fondée en 1663, la tuilerie de Lantenne-Vertière, à l’ouest de Besançon, est l’un des fleurons du groupe mondial Wienerberger. Elle fabrique 30 millions de pièces par an, avec la terre de la même carrière exploitée depuis 361 ans.

Avec 155 employés, la tuilerie du Doubs fabrique 12 modèles de tuiles différentes, à travers une dizaine de coloris, et une centaine de types d’accessoires de toiture.  

« Une âme ! » L’âme de la terre, des hommes qui la façonnent et des savoir-faire qu’ils se transmettent et peaufinent depuis près de quatre siècles. Issu de la plasturgie, Jérôme Chassigneux dit avoir été conquis dès sa première visite par la tuilerie de Lantenne-Vertière, dans le Doubs. Il la dirige maintenant depuis trois ans et demi avec enthousiasme.

« Faire voyager de la terre n’a pas de sens »

La tuilerie Migeon pour la plupart des habitants alentour, du nom des industriels qui l’ont fait prospérer pendant plus d’un siècle, un temps passée sous label Koramic, appartient depuis 2008 au groupe Wienerberger.           

Source L'Est Républicain par Fred Jimenez 

07/11/2024

La première journée des investisseurs de Wienerberger met en avant une croissance durable

Wienerberger AG a organisé sa première journée des investisseurs le 17 octobre à Sittingbourne, au Royaume-Uni, axée sur la croissance durable dans le secteur de la tuyauterie et de la toiture. L'événement a mis en lumière les innovations stratégiques dans la gestion de l'eau et de l'énergie et a présenté les avancées de l'usine de tuyauterie FloPlast.

L'entreprise souhaite stimuler sa croissance en s'étendant sur des marchés où la demande est en hausse. Cela inclut les secteurs touchés par la transition énergétique et le changement climatique, qui nécessitent des infrastructures résilientes et économes en ressources. La marque Pipelife de Wienerberger propose des solutions pour gérer les ressources en eau rares et atténuer les risques d'inondation.

Le secteur de la toiture présente également des opportunités, car les bâtiments anciens contribuent de manière significative au gaspillage d'énergie. Pour y remédier, Wienerberger a acquis Terreal en 2024, enrichissant ainsi son portefeuille avec des produits solaires et de rénovation de toiture. L'entreprise est ainsi en mesure de répondre à la demande croissante de solutions de toiture économes en énergie.

Le PDG Heimo Scheuch a réaffirmé son engagement en faveur du développement durable, en visant la neutralité climatique d'ici 2050, tout en poursuivant les acquisitions créatrices de valeur pour garantir un avenir durable.

Source Webdisclosure

05/11/2024

Durtal: les salariés de Wienerberger inquiets pour leur avenir

Ce lundi matin, une vingtaine de salariés du site Wienerberger à Durtal ont manifesté leur inquiétude quand à l'avenir de leur usine. Ils regrettent un manque de communication de leur employeur.

Une vingtaine de salariés s'est rassemblé devant les grilles de la briquetterie

L'usine Wiernerberger à Durtal, sera t-elle encore ouverte dans deux ans ? Ce matin, une vingtaine de salariés du site, spécialisé dans la fabrication de briques de structures pour le bâtiment, se sont rassemblés devant les grilles. À l'appel de la CFDT, ils ont apporté leur soutien à leurs collègues du Nord de la France dont la briqueterie du même groupe, installée à Flines-lez-Râches, doit fermer et laisser 35 salariés sur le carreau. Les employés durtalois craignent que leur site soit le prochain à baisser le rideau. 

Une activité partielle jusqu'en 2025

Dans la ZAC Les Portes d'Anjou, il y avait une anomalie ce matin devant les portes de l'usine Wienerberger. Camionnette garée, tables installées et drapeaux orange déployés, les salariés, vêtus de gilets aux couleurs de la CFDT, ont décidé de protester. Eric Lazare, opérateur de fabrication, est inquiet. "On ne sait pas comment on va être mangé". Depuis 2023, l'entreprise autrichienne, leader mondial de la terre cuite, a activé le dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) pour le site de Durtal. En clair, l'usine tourne au ralenti, les salariés sont payés, en partie, par l'Etat. "On est à 60 % de notre activité depuis le début de l'année. Et là, en septembre, on était en arrêt technique pour de l'entretien, mais le four était à l'arrêt", confirme le directeur du site Michael Saby qui comprend et partage l'inquiétude. 

Alors même si le siège du groupe tente de rassurer, les voyants sont à l'orange foncé. "Aujourd'hui, les chiffres qui nous sont présentés, ne sont pas forcément révélateurs sur la situation de l'usine de Durtal. On se dit que si Flines-lez-Râches ferme, qu'est-ce qu'il va advenir de nous en 2026 quand on ne sera plus protégé par l'APLD ?", s'interroge Eric Péglion, délégué CFDT de l'usine et salarié depuis l'installation en 2008. Et ce qui agace le plus les salariés, c'est le discours contradictoire de la direction. "Il y a eu une expertise d'un cabinet au sein du groupe, qui dit que Durtal est en déficit. Et la direction dit en Comité sociale économique que ce n'est pas le cas. Il faudrait peut-être savoir qui ment", affirme Jean-François Conan, secrétaire générale de la CFDT Construction-Bois.

Plusieurs salariés ont même été surpris de découvrir la situation de leur entreprise. "On nous communique souvent que notre usine est dans le top de la production du groupe. Et au final, on se rend qu'on compte qu'on est avant-dernier en termes de coût de revient. Enfaîte, c'est flou, on ne sait pas. Quand on nous a annoncé le rachat de Terreal (ndlr : concurrent de la société), on nous a vendu monts et merveilles que ça allait nous faire avancer, et au final, on recule", ajoute l'un d'eux. 

 Victime de la crise de l'immobilier

Pour le moment, l'entreprise n'a pas communiqué sur l'après APLD. Le syndicat CFDT craint des vagues de licenciements, une fermeture d'usine ou un arrêt d'activité. Un salarié s'interroge sur la suite. "Nous, notre usine, on s'y donne. Puis en fait, du jour au lendemain, on nous dit que ça peut être terminé. Là, ça fait mal. Après, il y a des personnes qui sont seules. Eux vont se retrouver du jour au lendemain arrêtés ou alors des gens à trois ans de la retraite arrêtés. Pour retrouver un boulot derrière, c'est plus compliqué". C'est le cas d'Eric Lazare qui a déjà connu une fermeture d'usine du groupe dans le Nord. "J'avais demandé ma mutation pour finir mes années sereinement, mais là, je vois que ce n'est pas serein du tout. Je veux cotiser normalement pour avoir une retraite normale". "Ils devraient donner des réponses tout de suite. On est grand, on est capable de comprendre les choses", souffle Eric Péglion. 

La CFDT regrette le manque de communication

D'après les salariés, l'usine a souffert de la crise de l'immobilier neuf. "On n'a pas pris les parts de marché qu'on devait prendre", explique le délégué syndical. Michael Seby, directeur du site depuis 5 ans, confirme : "pour notre secteur, c'est moins 50 % dans la construction de l'immobilier neuf. On attend des mesures concrètes de l'Etat pour la relance". Sur place, il a confirmé que le dispositif d'activité partielle allait être réutilisé dans les prochains jours pour protéger les 46 salariés avant d'annoncer une reprise totale de l'activité à partir de février 2025, en attendant de savoir de quoi sera fait l'avenir de l'usine Wienerberger de Durtal. 

Source OxygèneRadio par Alexis Vellayoudom

03/11/2024

wienerberger Durtal: « On a peur de ne jamais redémarrer » : cette briqueterie de l’Anjou est dans une mauvaise passe

Lundi 4 novembre 2024, à 10 h, les salariés de la briqueterie Wienerberger, située à Durtal (Maine-et-Loire), se rassembleront. Dans un contexte économique tendu, ils craignent des licenciements d’ici quelques années.

« On sent qu’on est les suivants sur la liste. » Les 46 salariés de l’usine de briques Wienerberger de Durtal (Maine-et-Loire) ont peur pour leur avenir. Le leader mondial du secteur vient d’annoncer la fermeture d’une de ses briqueteries à Flines-lez-Raches (Nord). Ceux du site de Maine-et-Loire redoutent d’être les prochains. Pour exprimer leur inquiétude et soutenir leurs collègues, ils manifesteront devant l’usine de Durtal ce lundi 4 novembre 2024, à 10 h.

La production à l’arrêt

Le site, inauguré en 2010, tourne actuellement en activité partielle de longue durée. Et ce jusqu’en février 2025. La production au sein de l’entreprise est à l’arrêt et seule la livraison du stock existant se poursuit. Les salariés ont demandé de prolonger ce dispositif jusqu’à fin 2025. « On a peur de ne jamais redémarrer » , alerte Éric Peglion, délégué syndical CFDT construction bois.

La direction et le marché mis en cause

Il pointe du doigt le discours de la direction : « D’un côté, on nous affirme que l’on est le deuxième site le plus rentable et d’un autre, il y a des enquêtes extérieures révélant les mauvais résultats de l’usine. »

Face à cette situation, le directeur de l’usine Wienerberger de Durtal, Michael Saby, se veut apaisant : « On comprend et on partage les inquiétudes mais nous sommes dépendants du marché. Actuellement, il y a une crise sans précédent pour la construction du neuf. » Lundi 4 novembre, le temps sera au dialogue pour tenter de rassurer les salariés quant à l’avenir incertain du site.

Source Ouest-France par Jade Lefieur


Lundi 4 novembre 2024 à 10h, les salariés de Wienerberger à Durtal manifesteront devant leur entreprise, à l’appel de la CFDT.

Lundi 4 novembre 2024 à 10h, les salariés de Wienerberger à Durtal manifesteront devant leur entreprise, à l’appel de la CFDT. L’usine, qui fabrique des briques de structure pour le bâtiment, fait partie du groupe Wienerberger, leader mondial de la terre cuite.

Suite à l’annonce de la fermeture d’une autre briqueterie du groupe, à Flines-lez-Râches (Nord), les salariés de Durtal souhaitent exprimer leur soutien aux 35 collègues qui vont perdre leur emploi. Ils se demandent aussi s’ils seront les suivants.

L’usine de Durtal a sollicité de la part de l’État le dispositif d’activité partielle de longue durée jusqu’à fin 2025. Concrètement, l’activité des salariés est réduite et ceux-ci s’inquiètent pour leur avenir.

« Le désarroi des 52 salariés est d’autant plus grand que l’expertise sur la situation économique de l’entreprise, demandée par le Comité social et économique, ne correspond pas au discours rassurant de l’employeur quant à la pérennité du site. », s’insurge la CFDT

Le syndicat CFDT Construction-Bois et la CFDT du Maine-et-Loire se tiennent aux côtés des travailleurs de Wienerberger. Une délégation sera présente lundi matin sur place.

Source MyAngers

31/10/2024

République Tchèque: Le robot de maçonnerie WLTR participera à la réalisation du hall de service des chemins de fer à Cheb.

Le robot de maçonnerie WLTR de Wienerberger participe à la construction de projets d'infrastructures publiques. Le ministre des Transports Martin Kupka a été convaincu des avantages de la solution innovante du robot de maçon lors d'une visite personnelle au centre Wienerberger eXperience à Jirčany près de Prague, avant même le déploiement en octobre de deux robots de maçon sur le chantier dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau hall de réparation dans le quartier de la gare de Cheb.

« Le déploiement de robots de maçonnerie accélère la construction, mais augmente également la précision et l'efficacité de la mise en œuvre de projets complexes. Il est formidable de voir que cette technologie avancée sera également utilisée dans la construction du hall de service des chemins de fer tchèques, qui contribuera à assurer un entretien de haute qualité du transport ferroviaire et soutiendra le développement de notre infrastructure de transport", a déclaré le ministre des Transports. Martin Kupka.

"Nous prouvons qu'un projet innovant de maçonnerie automatique peut contribuer à accélérer considérablement les marchés publics essentiels à l'économie de l'État. Même dans le secteur de la construction de transports, il existe toujours une pénurie de travailleurs qualifiés et de personnel technique, que les robots de maçon Wienerberger pourraient contribuer à résoudre dans le cadre de contrats d'infrastructure. Je considère qu'il est important de se concentrer sur le rythme de mise en œuvre des innovations et des nouvelles technologies dans la construction des transports et de faire avancer la mise en œuvre de projets importants afin d'accélérer leur utilisation sociale ultérieure », déclare Kamil Jeřábek, PDG de Wienerberger.

À partir d'octobre, les robots de maçonnerie WLTR participeront à la construction d'un nouveau hall traversant à trois voies pour la maintenance des trains des chemins de fer tchèques à Cheb. Le hall de service permettra une manipulation plus facile des véhicules sans avoir besoin de démonter les ensembles complets, ce qui réduira considérablement le temps nécessaire aux réparations. Sa construction devrait être achevée en juillet 2026.

"Nos robots font déjà partie intégrante du secteur de la construction en République tchèque. Cette année, nous travaillons avec cinq robots sur le marché, qui ont contribué à la réalisation de sept bâtiments. Nous devenons également partie intégrante des marchés publics et nous pourrons ajouter à notre portefeuille le deuxième projet relevant du ministère des Transports", déclare Jaromír Sadloň, directeur de GreenBuild, une filiale de Wienerberger, qui sponsorise la fourniture de robots sur le marché tchèque.

Le premier projet PPP en République tchèque – la construction de l'autoroute D4 – faisait partie des constructions pilotes du robot de maçonnerie pour les contrats d'infrastructure publique. Le robot maçonneur WLTR a été utilisé à Lety u Písek pour la construction d'un bâtiment destiné à l'administration et à l'entretien de l'autoroute, où il a participé à la réalisation du périmètre et des murs porteurs internes.

Source KomoraPlus par Vera Binderova


21/10/2024

Wienerberger étend sa présence en République tchèque avec l'acquisition de Betonarna Lesonice

Wienerberger, leader mondial des solutions de construction durables, a annoncé l'acquisition du fabricant tchèque de pavés en béton Betonarna Lesonice s.r.o. Cette opération vise à renforcer la position de l'entreprise dans le secteur de la construction et des infrastructures et à répondre à la demande croissante de pavés en béton et de solutions d'isolation acoustique haute performance en République tchèque.

L'acquisition devrait améliorer les capacités de production de Wienerberger en matière de pavés en béton et introduire des produits innovants d'isolation acoustique pour les immeubles collectifs. Cette expansion stratégique devrait contribuer à hauteur d'environ 10 millions $ au chiffre d'affaires de Wienerberger à moyen terme et soutient l'engagement de l'entreprise en faveur de la création de valeur locale et des avantages écologiques grâce à la réduction des distances de transport.

Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger, a souligné l'importance du marché d'Europe de l'Est et le rôle de cette acquisition pour répondre à la demande locale. "L'acquisition de Betonarna Lesonice nous place dans une excellente position pour répondre à la demande de solutions de pavage en béton dans les infrastructures et la construction résidentielle en République tchèque", a déclaré Scheuch. Il a également souligné l'alignement de cette démarche avec les objectifs de durabilité de Wienerberger et sa stratégie de croissance créatrice de valeur.

La présence de Wienerberger en République tchèque, auparavant établie avec une usine de production près de Prague, sera désormais renforcée par l'installation de Betonarna Lesonice située dans le sud du pays. La proximité de l'usine avec les grandes villes où la demande de logements est en hausse en fait un ajout stratégique, renforçant la capacité de Wienerberger à servir efficacement ses clients.

En 2019, Betonarna Lesonice a fait l'objet de modernisations pour intégrer une technologie de production de pointe, qui complète les opérations existantes de Wienerberger et soutient la création de valeur locale. L'acquisition augmente notamment la capacité de production de l'entreprise dans le secteur en plein essor de la construction et des infrastructures en République tchèque.

Les termes de la transaction, qui a été conclue avec succès, restent confidentiels entre les parties concernées. Wienerberger continue de se concentrer sur la fourniture de solutions de vie écoénergétiques et respectueuses du climat, avec une main-d'œuvre de plus de 20.000 employés et une présence mondiale importante. L'entreprise est reconnue comme le plus grand producteur mondial de briques, le leader du marché européen des tuiles en terre cuite et un acteur important dans le domaine des pavés en béton en Europe de l'Est.

Source Investing





21/09/2024

Flines-lez-Râches : la briqueterie wienerberger cesse sa production, trente-quatre emplois supprimés

La nouvelle est tombée comme un couperet avant les grandes vacances. 

Le groupe Wienerberger, propriétaire de l’ancienne briqueterie Bar depuis 2007, a décidé de mettre un terme à la production de l’usine en raison de « difficultés économiques et industrielles ». 

Un plan social a été lancé. 

Trente-quatre emplois supprimés.

Source La Voix du Nord


12/09/2024

Wienerberger acquiert l'entreprise américaine Summitville Tiles

Cette acquisition permettra à Wienerberger d'élargir sa gamme de solutions d'enveloppe de bâtiment innovantes et respectueuses de l'environnement, destinées spécifiquement au segment de la rénovation des bâtiments.

Wienerberger continue de développer ses activités en Amérique du Nord et franchit une nouvelle étape importante dans sa stratégie de croissance mondiale créatrice de valeur. Le groupe belge a acquis le fabricant de briques et de tuiles Summitville Tiles, basé dans l'Ohio, une entreprise américaine établie de longue date fondée en 1912 et spécialisée dans la production de plaquettes de brique pour les systèmes de façades préfabriqués destinés à la rénovation résidentielle et commerciale. Il s'agit d'une acquisition particulièrement importante pour Wienerberger, car le groupe s'attend à ce que le marché connaisse une croissance annuelle d'environ 10 % au cours des cinq prochaines années. Le portefeuille de produits de Summitville Tiles reflète l'évolution vers une durabilité toujours plus grande dans le secteur de la construction.

« Les solutions de revêtement de façade en briques préfabriquées joueront un rôle de plus en plus important dans la résistance au changement climatique des bâtiments existants, car la couche supplémentaire offre également une protection durable contre les événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents », déclare Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger AG.

L'acquisition permettra à Wienerberger d'élargir sa gamme de solutions d'enveloppe de bâtiment innovantes et respectueuses de l'environnement, destinées spécifiquement au segment de la rénovation des bâtiments.

Source CeramicWorldWeb

03/09/2024

Le groupe autrichien Wienerberger a vendu ses actifs russes

Le fabricant autrichien de briques Wienerberger Group a décidé de vendre ses entreprises russes en raison de la situation géopolitique du conflit russo-ukrainien. Cela a été rapporté dans un communiqué de presse de Wienerberger.

Depuis plusieurs semaines, Wienerberger recherche intensivement une solution à long terme qui préserverait les emplois et garantirait la sécurité et la stabilité des entreprises russes.

À l'issue des négociations, il a été décidé de transférer la gestion des actifs à la direction locale dans le cadre d'un rachat d'actions. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été divulgués.

L'accord comprend la vente de deux usines de production de briques dans la région de Vladimir et au Tatarstan (Wienerberger Kurkachi et Wienerberger Brick) à la société russe Stroymix.

Wienerberger prévoyait de quitter le marché russe en 2022, mais la structuration de l'accord en tenant compte de l'évolution constante de la législation s'est avérée être un processus complexe, qui s'est achevé en août 2024.

La société Stroymiks appartient à l'homme d'affaires russe Alexey Filin, qui contrôle également l'usine de silicate de Briansk et l'usine de silicate de Klintsovsky, situées respectivement à Briansk et dans la région de Briansk. Les entreprises produisent des blocs de silicate, des briques silico-calcaires, de la chaux et du sable de construction. En outre, Business Invest, propriété de Filin, a acquis la cimenterie Atakaycement dans la région de Krasnodar et l'usine de matériaux de construction de Voronej.

Wienerberger est le plus grand fabricant mondial de matériaux de construction en céramique. L'entreprise autrichienne exploite 200 sites de production qui produisent des céramiques de construction (briques, blocs, pavés et tuiles) sous les marques Terca, Penter et Koramic. Le chiffre d'affaires de Wienerberger en 2023 s'est élevé à 4,2 milliards d'euros. Le siège social est situé à Vienne (Autriche) avec des bureaux de représentation dans 28 pays.

Wienerberger est présent sur le marché russe depuis 2003. L'entreprise possédait 3 lignes de production dans la région de Vladimir et au Tatarstan, d'une capacité totale pouvant atteindre 450 millions par an.

26/08/2024

Autriche: À partir de septembre, les briques seront produites par un four électrique chez wienerberger

Il y a un an, le fabricant de briques Wienerberger annonçait son intention d'équiper le site de Helpfau-Uttendorf du premier four électrique à haute température pour la production de briques. Ce projet est désormais en voie d'achèvement et les opérations de tests débuteront en septembre.

UTTENDORF. Le projet « GreenBricks » est en cours depuis le printemps 2022. Le four à gaz de l'usine est remplacé par le premier four électrique industriel pour produits en briques d'argile, alimenté par de l'électricité verte et par l'électricité du système photovoltaïque interne. "Grâce au nouveau four électrique, nous pourrons à l'avenir réduire les émissions de CO₂ sur le site d'Uttendorf d'environ 90 pour cent. Nous n'utiliserons également que de l'électricité verte", a expliqué Johann Marchner, directeur général de Wienerberger, lors de sa publication en 2023. Cela correspond à une réduction pouvant atteindre 7 340 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone par an. Les tests de fonctionnement du nouveau four débuteront en septembre et l'usine devrait entrer en service régulièrement à partir de janvier 2025.

Des briques climatiquement neutres dès l’automne

La rénovation a duré au total deux ans. "Nous avons commencé les travaux au printemps 2022 alors que la production en usine était en cours. La production a été arrêtée à l'été 2023 et les travaux de rénovation ont commencé dans le hall de production. L'objectif actuel est de produire la première brique murale presque neutre sur le plan climatique à Uttendorf à partir de l'automne 2024", a déclaré un porte-parole de la société.

Faire du neuf à partir du vieux

Wienerberger a retraité les matériaux de construction issus des travaux de démolition et les a utilisés comme matériau de base pour la nouvelle route industrielle - les matériaux de l'ancien four à gaz ont été séparés et recyclés. La pompe à chaleur, déjà démontée, est envoyée vers un autre site de l'entreprise, ainsi que d'autres pièces telles que les moteurs électriques. L'entreprise explique pourquoi Uttendorf a été choisie comme site de production de briques innovantes :

"Depuis 2019, Uttendorf est une installation de démonstration pour l'utilisation de la technologie des pompes à chaleur. L'usine est de taille idéale et dispose d'une équipe possédant le savoir-faire nécessaire pour y mettre en service le four électrique."

Outre le four électrique, Wienerberger a également réalisé d'autres investissements : notamment un nouveau hall de traitement de la sciure, trois nouvelles pompes à chaleur et le renouvellement de l'infrastructure électrique.

Source MeinBezirk par Elisabeth Latzelsberger

19/08/2024

Wienerberger a raté de peu ses résultats du premier semestre 2024

Wienerberger  a publié la semaine dernière ses derniers résultats semestriels, ce qui en fait un bon moment pour les investisseurs de se plonger dans l'analyse et de voir si l'entreprise fonctionne conformément aux attentes. 

Il s'agit d'un résultat globalement assez négatif, avec des revenus de 1,3 milliard d'euros manquant les prévisions des analystes de 7,6 %. Pire encore, l'entreprise a déclaré une perte statutaire de 0,01 € par action, une baisse substantielle par rapport aux attentes des analystes en matière de bénéfices. Les résultats sont un moment important pour les investisseurs, car ils peuvent suivre les performances d'une entreprise, examiner les prévisions des analystes pour l'année prochaine et voir s'il y a eu un changement de sentiment à l'égard de l'entreprise. Nous avons donc rassemblé les dernières prévisions post-bénéfices pour voir ce que les estimations suggèrent pour l'année prochaine.

Compte tenu des derniers résultats, le consensus le plus récent pour Wienerberger de huit analystes est pour un chiffre d'affaires de 4,61 milliards d'euros en 2024. S'il est atteint, cela impliquerait une augmentation notable de 8,9 % de son chiffre d'affaires au cours des 12 derniers mois. Le bénéfice statutaire par action devrait bondir de 143 % à 2,40 €. Pourtant, avant les derniers résultats, les analystes avaient anticipé un chiffre d'affaires de 4,61 milliards d'euros et un bénéfice par action (BPA) de 2,77 € en 2024. Les analystes semblent être devenus plus pessimistes après les derniers résultats. Bien qu'il n'y ait pas eu de changement dans les prévisions de revenus, il y a eu une baisse substantielle des estimations de BPA.

L'objectif de cours consensuel est resté stable à 36,75 €, les analystes ayant apparemment voté que leurs prévisions de bénéfices plus faibles ne devraient pas entraîner une baisse du cours de l'action dans un avenir proche. Il pourrait également être instructif d'examiner la fourchette des estimations des analystes, afin d'évaluer dans quelle mesure les opinions aberrantes diffèrent de la moyenne. Il existe quelques perceptions différentes sur Wienerberger, l'analyste le plus optimiste l'évaluant à 41,50 € et le plus pessimiste à 27,00 € par action. Les analystes ont certainement des opinions divergentes sur l'entreprise, mais l'écart entre les estimations n'est pas suffisamment large à notre avis pour suggérer que des résultats extrêmes pourraient attendre les actionnaires de Wienerberger.

Bien sûr, une autre façon d'examiner ces prévisions est de les placer dans leur contexte par rapport au secteur lui-même. Il ressort clairement des dernières estimations que le taux de croissance de Wienerberger devrait s'accélérer de manière significative, la croissance annualisée du chiffre d'affaires prévue de 19 % jusqu'à fin 2024 étant sensiblement plus rapide que sa croissance historique de 7,2 % par an au cours des cinq dernières années. En revanche, nos données suggèrent que d'autres entreprises (avec une couverture d'analystes) dans un secteur similaire devraient augmenter leur chiffre d'affaires de 4,9 % par an. En tenant compte de l'accélération prévue du chiffre d'affaires, il est assez clair que Wienerberger devrait croître beaucoup plus rapidement que son secteur.

Conclusion

Le point le plus important à retenir est que les analystes ont revu à la baisse leurs estimations de bénéfice par action, ce qui montre qu'il y a eu une nette baisse du sentiment suite à ces résultats. Heureusement, ils ont également reconfirmé leurs chiffres de chiffre d'affaires, suggérant qu'ils sont conformes aux attentes. De plus, nos données suggèrent que le chiffre d'affaires devrait croître plus rapidement que l'ensemble du secteur. L'objectif de cours consensuel est resté stable à 36,75 €, les dernières estimations n'étant pas suffisantes pour avoir un impact sur leurs objectifs de cours.

Dans cet esprit, nous ne serions pas trop rapides à tirer une conclusion sur Wienerberger. La capacité bénéficiaire à long terme est bien plus importante que les bénéfices de l'année prochaine. 

Avant de passer à l’étape suivante, vous devez connaître les 4 signes avant-coureurs du Wienerberger (dont 1 est inquiétant !).

Source SimplyWallSt

12/08/2024

La production de l’usine Wienerberger de Reetz en Allemagne est arrêtée pour une durée prolongée

Comme l’a annoncé pour la première fois le Märkische Allgemeine Zeitung (MAZ) le 7 juin 2024, Wienerberger ne produira plus de briques à l’usine de briques en terre cuite de Reetz à Wiesenburg/Mark à moyen terme. La production est déjà à l’arrêt depuis novembre 2023. Interrogée, Wienerberger Allemagne a confirmé : « La production de l’usine de Reetz est suspendue. » Le MAZ indique également que la majorité des employés ont été licenciés. Ils ont été informés « que l’usine sera dans un premier temps fermée pendant deux ans ».

Le MAZ part du principe que les employés licenciés sont recherchés sur le marché du travail grâce à leurs compétences et à leur expérience. De l’autre côté de la médaille se pose la question de savoir si des briques seront effectivement produites à l’usine de Reetz. Selon MAZ, l'exploitation minière dans la carrière d'argile appartenant à l'usine est autorisée jusqu'en 2040. Cependant, les employés sont depuis des années la ressource la plus précieuse de l'industrie de la brique. Il est donc au moins douteux qu'il soit possible de redémarrer la production à Reetz sans problème.

Déclaration de Wienerberger

Interrogé, Wienerberger évoque la mauvaise situation du marché et la faible demande de produits de matériaux de construction, comme il l'avait fait en novembre 2023, presque avec la même formulation : « L'ensemble du secteur de la construction est confronté à une situation de marché très difficile. L'affaiblissement des marchés de vente est dû à l'environnement macroéconomique difficile, à la hausse des coûts d'emprunt suite à la hausse du taux d'intérêt directeur et aux effets inflationnistes. Wienerberger s'est adapté à l'environnement de marché attendu, a ajusté sa planification de la production et continue de poursuivre des initiatives dans les domaines de l'innovation et de la durabilité. À l’heure actuelle, nous considérons qu’il est de notre devoir de renforcer encore notre présence sur les marchés régionaux et, en collaboration avec tous nos collègues, nous fournirons à nos clients dans toute l’Allemagne la qualité habituelle des produits, du support et des services. »

Reprise du site de Reetz à Röben

Wienerberger a repris l’usine de briques creuses de Reetz de Röben Klinkerwerke GmbH le 1er septembre 2017, comme l’a rapporté ZI dans son numéro 5/2017. L’usine, située à environ 100 kilomètres au sud-ouest de Berlin, a une capacité totale d’environ 190 millions de NF. Les marchés de vente de l’usine étaient les régions de l’est de l’Allemagne et de l’ouest de la Pologne.

Source ZiegelIndustrie International

27/07/2024

Réhabilitation de site sur les carrières de Wienerberger

A l’occasion de la réhabilitation de son site carrier situé à Kesseldorf (Bas-Rhin), la société Wienerberger fait appel aux experts de l’Office national des forêts (ONF). Dans quel but ? Redonner place à la nature après l’exploitation du site.

A l’issue de l’exploitation de leurs sites carriers, les entreprises sont tenues de réaliser des projets de réhabilitation visant à redonner place à des espaces forestiers. L'objectif ? Relancer le cycle forestier. 

Depuis 1927, le groupe Wienerberger, spécialisé dans la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite, exploite une glaisière sur la commune de Kesseldorf qui approvisionne en argile sa tuilerie de Seltz. C’est donc sur cette carrière de Kesseldorf que les opérations de renaturation post-exploitation sont réalisées.

Depuis plus de 3 décennies, le groupe Wienerberger a conduit, avec le concours de l’ONF, une politique de réhabilitation de cette carrière qui a permis la création d’un nouvel éco-complexe forestier associant boisements et mares à haut intérêt écologique et paysager. Partenaire de l’exploitant, l’Office apporte ses compétences en matière d’ingénierie écologique et participe à l’encadrement du chantier de réhabilitation.

Plus qu’une simple remise en état...

Il s’agit d’un véritable réaménagement biologique qui intègre la richesse et les spécificités écologiques de l’ensemble du massif forestier. Bien que d’origine anthropique ces nouveaux habitats constituent un nouveau cadre paysager de grande qualité patrimoniale.

Les travaux de remise en état ont permis le reboisement naturel quasi-intégral des zones exploitées par le passé et la création d’un réseau de mares forestières favorables à de nombreuses espèces dont certaines rares.

Les inventaires faune/flore réalisés entre 2007 et 2009 par des experts indépendants ont mis en évidence la présence de 16 espèces protégées sur les terrains réhabilités.

Source ONF

24/07/2024

Wienerberger investit 5 millions d'euros à Pont-de-Vaux

Wienerberger a finalisé en mars dernier le rachat de Terreal. Le groupe est désormais leader en France de l’enveloppe du bâtiment. Le site de Pont-de-Vaux pourrait bénéficier d’environ 5 millions d'euros d’investissements.

Le groupe autrichien Wienerberger, coté en bourse à Vienne depuis 1869, veut renforcer sa place de leader en France en ce qui concerne l’enveloppe du bâtiment (toiture, solaire, structure et façade).

Wienerberger, qui conserve la marque Terreal, laquelle jouit d'une bonne image auprès des professionnels, est déjà leader pour les tuiles et briques de façade en terre cuite, et coleader de la brique de structure.

Source Le Progrès par Laurent Jaouen 

17/07/2024

Selon wienerberger Autriche: on peut se passer de gaz pas de briques!

Johann Marchner, directeur général de Wienerberger, parle des briques comme d'un produit bio et local et explique pourquoi il considère la pénurie de maçons comme un problème pour nous tous.

Wienerberger produit chaque année des briques et des tuiles pour environ 23 000 maisons individuelles. Les briques, inventées il y a des milliers d'années, sont un produit local : elles sont produites dans dix usines en Autriche. L'entreprise traditionnelle compte environ 500 salariés dans ce pays.

Le directeur général Johann Marchner travaille chez Wienerberger depuis 2020. Sa mission : perpétuer la tradition des matériaux de construction et conduire l'entreprise vieille de 205 ans vers l'avenir. La durabilité joue ici un rôle crucial.

La brique en tant que produit est durable, n'est-ce pas ?

Johann Marchner : Lorsque nous parlons aujourd'hui de durabilité, nous devons reconnaître que les bâtiments qui nous entourent existent depuis des décennies, des siècles. C’est la durabilité en action.

Cela ressemble à : plus rien à faire dans votre secteur?

Bien sûr que non. Nous sommes déjà durables aujourd’hui, mais nous pouvons encore nous améliorer. Nous prenons cela au sérieux, c'est ce que nous faisons. Je suis grand-père de deux enfants, c'est donc de là que vient ma responsabilité.

Les briques sont le produit phare de Wienerberger depuis des siècles. Est-ce toujours lui ?

Nous défendons des solutions globales. C'est le produit, mais pas seulement. Il s'agit également de la technologie de fabrication sur le chantier de construction, de la chaîne d'approvisionnement depuis la fabrication jusqu'à la construction. L'essentiel est que nous soyons une entreprise de production autrichienne locale, nous n'avons donc pas à nous soucier des lois sur la chaîne d'approvisionnement.

Johann Marchner, patron de Wienerberger Autriche : « Il n’existe pas de matériau plus durable que la brique »

Dans quelle mesure une maison en brique est-elle attrayante pour les clients ?

Très. La maison classique en briques figure en tête de la liste des souhaits des Autrichiens en matière de maisons unifamiliales. Parce que le bâtiment en brique a de la valeur. Mais dans l’habitat urbain – on peut construire jusqu’à huit étages – c’est aussi possible. En particulier en matière de durabilité, nous, producteurs de briques, avons vraiment quelque chose à dire. D'ailleurs, le monde des experts le reconnaît de plus en plus : le matériau traditionnel peut être utilisé de manière moderne et bien sûr développé davantage.

En production : quel est votre point sensible en matière de durabilité ?

Il s’agit clairement de l’utilisation d’énergies fossiles dans l’usine. Mais nous apportons actuellement la preuve industrielle que cela fonctionnera sans gaz. À Uttendorf, nous construisons une usine sans gaz, avec un four électrique fonctionnant à l'électricité verte. Mais au-delà de ce changement : je me lèverai aujourd’hui et dirai qu’il n’existe pas de matériau plus durable que la brique.

Avec le nouveau four, vous pouvez économiser du CO2.

Oui, mais nous n'émettons pas beaucoup. Néanmoins, nous réduirons la consommation à Uttendorf avec le nouveau four – de 90 pour cent. Toutefois, cela est négligeable pour le bilan global autrichien. Si vous démantelez un Airbus, vous économisez la totalité des émissions annuelles de CO2 de l’industrie locale de la brique.

L’économie circulaire est-elle un enjeu ? Les vieilles briques sont souvent réutilisées.

Nous y sommes : la brique est utilisée comme substrat de sol pour retenir l'humidité, il existe une course aux briques recyclées. Une brique comme celle-ci dure aussi longtemps que vous en avez besoin. La longévité est pour l'éternité.

Y a-t-il des menaces futures pour votre entreprise ?

Oui, il y a une pénurie de travailleurs qualifiés. Qui seront les personnes qui, à l’avenir, travailleront avec les matériaux de construction qui composent nos maisons ? La production est hautement automatisée, donc je n’y vois pas de problème. Mais sur le chantier : poser des milliers de briques à la main est un travail éreintant. Nous devons donc réfléchir sérieusement aux technologies de construction, à la construction préfabriquée, à la robotique. Pour que les gens s'amusent sur le chantier et au travail. Parce que c'est un super travail, ça crée quelque chose. Mais il devient de plus en plus difficile de trouver ces maçons. Il faut repenser tout le champ professionnel.

Wienerberger

Le groupe, fondé en 1819, compte 200 sites de production dans le monde, dont dix en Autriche. Johann Marchner a rejoint Wienerberger en 2020. Il se considère comme un « vétéran » des matériaux de construction (son propre nom) et a travaillé auparavant dans les industries du ciment, de la céramique et du bois.

Source Kurier par Sandra Baierl

11/07/2024

Après le rachat de Terreal, Wienerberger se déploie dans l’Hexagone et veut accélérer dans le solaire

Cent jours après l’officialisation de l’acquisition de Terreal par Wienerberger dont le siège social France est basé près de Strasbourg, le directeur général de la nouvelle entité en France Frédéric Didier précise le périmètre du groupe, ses ambitions notamment dans le solaire, et ses intentions en matière de décarbonation. Le tout sur un marché du BTP en net repli.

Frédéric Didier, directeur général, et Jean-Baptiste Fayet, directeur général adjoint 

Cent jours après l’officialisation de l’acquisition des activités de Terreal, spécialisée dans la couverture de bâtiment en France, Allemagne, Italie, Espagne et aux États-Unis par le spécialiste de la tuile et brique en terre cuite autrichien Wienerberger, Frédéric Didier, le directeur général de la nouvelle entité en France, a précisé le périmètre du groupe, ses ambitions sur un marché sous contrainte, et ses intentions, notamment en matière de décarbonation

693 millions de chiffre d’affaires cumulé en 2023

Passé sous contrôle de ses anciens créanciers Park Square Capital, Goldman Sachs Asset management et Barings en 2013, Terreal (dont le siège social est à Suresnes) a donc rejoint le giron de l’autrichien Wienerberger en mars 2024. En France, la dot de Terreal se porte à 476 millions d’euros de chiffre d’affaires, 17 sites et 1 520 collaborateurs. Wienerberger (dont le siège social France est basé à Achenheim près de Strasbourg en Alsace), pèse donc désormais 693 millions de chiffre d’affaires cumulé pour 2 300 collaborateurs dans l’Hexagone (4,2 Md€ de CA monde ; 20 000 employés). Il se déploie en France sur 25 sites dont trois en Alsace, exploite désormais 37 carrières et anime deux centres de recherche et développement.

"Le photovoltaïque est une grande source de croissance" Frédéric Didier, directeur général

Grâce à ce rapprochement, le groupe souhaite conforter sa position et devenir le leader de la couverture, structure et façade sur le marché français et européen tout en se développant dans le solaire. "Le photovoltaïque est une grande source de croissance dans notre stratégie en France", a notamment souligné Frédéric Didier. Le programme "Demain Tous Solaire" autour de solutions et services dédiés dans le photovoltaïque (gamme Solterre) par Terreal est ainsi appelé à venir compléter l’offre Koramic (kit solaire prêt à poser) développée par Wienerberger.

La synergie s’articulera également autour de la mise en place de centres de formation à destination des professionnels du bâtiment et des couvreurs de manière à dynamiser la filière solaire. La conquête de marchés et le déploiement de solutions complémentaires dans la gestion de l’énergie et la gestion de l’eau ont également été évoquées.

La conquête géographique et la démultiplication de la force commerciale

Le rapprochement entre les deux marques procède aussi d’une volonté de conquête géographique. Historiquement implanté en Nouvelle-Aquitaine, en Occitanie, en Ile de France et en Bourgogne-Franche-Comté, Terreal permet à Wienerberger de viser plus au sud : "Nous souhaitions nous développer dans la partie sud de la France, dans la mesure où Wienerberger est historiquement implanté dans le Nord et dans l’Est", a abondé Frédéric Didier.

Les synergies en termes de marchés, de gammes de produits, s’exercent également en matière de force de vente et de fonctions support. La nouvelle entité bénéficie ainsi d’une force commerciale de plus de 100 technico-commerciaux à l’échelle de la France.

BTP : "un atterrissage marqué en 2024"

Le groupe espère également se renforcer sur le marché de la rénovation dans le contexte d’un marché du neuf "en souffrance". "L’atterrissage en 2024 va être marqué. On espère une reprise dans la maison individuelle et le petit collectif au deuxième semestre 2025, avec l’incertitude de la situation politique qui nous perturbe", a estimé Frédéric Didier.

100 millions d’investissement annuels à venir

Malgré les incertitudes, le groupe a néanmoins annoncé un investissement en France de l’ordre de 100 millions d’euros par an, notamment dans l’effort de décarbonation avec l’ambition de réduire les émissions de CO2 de 25 % dès 2026. L’investissement dans un premier four électrique a ainsi été évoqué "dans les quatre ans", sans que sa localisation sur le sol français n’ait été précisée. Concernant les implantations alsaciennes, les sites de Seltz et Betschdorf feront l’objet de réflexions autour de solutions de géothermie profonde ou de pompe à chaleur a-t-il été ajouté.

Impacté par la hausse du prix du gaz, Wienerberger diversifie ses sources d’approvisionnements énergétiques, avec notamment le développement dans la méthanisation (Chagny en Saône-et-Loire) ou l’éolien (Moselle).

Source le Journal des Entreprises par Pascale Schaeffer

Wienerberger se renforce et se diversifie

Le fabricant autrichien de matériaux pour la construction, dont la filiale française est basée à Achenheim (Bas-Rhin), élargit son offre de produits et son implantation dans l’Hexagone suite au rachat de son concurrent Terreal.

Betschdorf, l’usine Wienerberger fabrique depuis 2018 des briques en terre cuite avec de la laine de roche intégrée. 

Voilà plus de trois mois, la multinationale autrichienne Wienerberger, géant mondial de la fabrication de tuiles et briques en terre cuite, active dans le nord et l’est de la France où elle dispose de trois usines Achenheim, Seltz et Betschdorf et cinq carrières dans le Bas-Rhin (à Lixhausen, Schaffhouse, Kesseldorf, Bouxwiller et Achenheim), a officialisé l’acquisition de son concurrent français Terreal,...

Source Dernières Nouvelles d'Alsace


 


03/07/2024

Autriche: le premier four électrique pour la cuisson de blocs en terre cuite prend forme

Le mégaprojet de wienerberger avance à pas de géant : le premier four électrique au monde pour la cuisson des briques prend forme. Les dimensions impressionnantes du four de près de 90 mètres de long sont déjà clairement visibles. 

Récemment, Wilfried Lechner, Johann Marchner et Stefan Steinlechner de la direction de Wienerberger Autriche ont eu l’occasion de se faire une idée de l’avancement lors d’une visite sur le site d’Uttendorf (Haute-Autriche) avec les chefs de projet Rene Pesendorfer et Gerhard Pichler.

Dans environ six mois, les premières briques de structure produites de manière presque climatiquement neutre sortiront de ce four. Grâce à cette technologie révolutionnaire, les émissions de CO2 seront réduites de 90 % et débutera la production de briques la plus verte et la plus durable au monde. 

Les principaux composants de la future production sont la pompe à chaleur industrielle et le four électrique : 

• Pompe à chaleur industrielle

Cette usine exploite déjà la première pompe à chaleur industrielle haute température d’Autriche. Cette pompe à chaleur exploite le potentiel de la chaleur résiduelle industrielle pour le processus de séchage des briques. Par rapport aux chaudières à gaz conventionnelles, les pompes à chaleur augmentent l’efficacité énergétique jusqu’à 80 % et réduisent les émissions de CO2 jusqu’à 75 %, ce qui permet de réduire les coûts de production jusqu’à 20 %

• Four électrique

 L’équipe locale a lancé le projet de remplacement du four à gaz par un four électrique alimenté par de l’électricité renouvelable provenant du système photovoltaïque (PV) de l’usine d’ici fin 2024. Ce changement devrait réduire les émissions de CO2 de 90 % dans la production de briques, ce qui se traduira par une réduction allant jusqu’à 285 tonnes d’émissions de CO2 par an. L’installation photovoltaïque se compose de 1 350 modules couvrant une surface de 2 420 m2, installés sur le toit de 3 500 m2 du hall de production. D’une capacité de 500 kWc, il devrait produire environ 485 000 kilowattheures d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de plus de 120 maisons unifamiliales.

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