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13/02/2025

Les fabricants des matériaux de construction redoutent un choc social

Dans un contexte de crise du bâtiment qui dure, l'Association française des industries de produits de construction alerte sur un risque de multiplication des plans sociaux en 2025.

Les mesures d'adaptation les moins brutales - fin de l'intérim, non-remplacement des départs naturels… - ont déjà été mises en oeuvre dans la filière des matériaux et produits de construction.

C'est un brutal rappel des faits pour les pouvoirs publics, entre panne de la construction neuve et hoquets de la rénovation. En France, après les promoteurs, les entreprises et artisans du bâtiment, la crise risque fort, désormais, de se traduire aussi par un choc social chez les industriels des matériaux et produits de construction.

Source Les Echos par Christophe Palierse


12/02/2025

Espagne: Beralmar Energies rejoint Equipceramic

EQUIPCERAMIC rachète l'unité de production de Beralmar. Un pas de plus vers le leadership mondial de l'industrie de la brique.

EQUIPCERAMIC, engagé en permanence à se consolider comme la meilleure ingénierie au monde dans l'industrie de la brique, est fier d'annoncer l'acquisition de l'unité de fabrication Beralmar, spécialisée dans les systèmes de combustion, les nouveaux combustibles et les énergies. Ce mouvement stratégique vient renforcer le savoir-faire d'EQUIPCERAMIC ainsi que sa capacité à offrir des solutions complètes et innovantes à ses clients de l'industrie de la brique.

Cette acquisition complète le portefeuille technologique d'EQUIPCERAMIC en intégrant l'expérience et la spécialisation de Beralmar dans l'utilisation de différents combustibles et solutions pour réduire les émissions. Cette avancée complète non seulement les capacités d'EQUIPCERAMIC mais renforce également sa vision de fournir à l'industrie de la brique des outils de pointe pour promouvoir la durabilité et l'efficacité.

Beralmar est depuis des décennies une référence dans le développement de technologies de combustion et de protection de l’environnement et poursuivra son activité en tant qu’organisation spécialisée sous le nom de Beralmar Energies. Désormais, au sein du cluster EQUIPCERAMIC, elle se concentrera exclusivement sur la recherche et le développement de solutions avancées avec des systèmes de combustion et des énergies durables, en préservant son héritage et en promouvant sa contribution au secteur.

EQUIPCERAMIC, n'a pas l’intention d’effacer l’héritage de Beralmar, mais bien au contraire : promouvoir la spécialité qui l’a vu naître et grandir. EQUIPCERAMIC croye vraiment à l’importance de préserver son identité et son approche des innovations technologiques au profit de l’environnement et de l’industrie.

L’intégration de Beralmar Energies au sein de l’écosystème d’EQUIPCERAMIC représente un nouveau chapitre dans l’évolution des deux entreprises, garantissant un avenir plein d’innovations pour que leur clients puissent affronter les nouveaux défis du marché avec confiance et succès. Ce mouvement confirme l’engagement d’EQUIPCERAMIC envers l’excellence, la durabilité et le leadership dans l’industrie de la brique.

À propos d’EQUIPCERAMIC, c’est une entreprise leader mondiale en ingénierie et technologie pour l’industrie de la brique. Avec un parcours remarquable en matière d'innovation et d'excellence opérationnelle, elle propose des solutions intégrales allant de la conception d'usines complètes à la mise en œuvre de processus efficaces et durables. De plus, EQUIPCERAMIC se distingue par son engagement indéfectible envers le PROFESSIONNALITÉ, l'HONNÊTETÉ et son principe ferme de ne jamais abandonner ses clients. EQUIPCERAMIC est conscient que ce type de projets représente des investissements importants pour ses clients et que les délais sont généralement serrés pour commencer à produire le plus tôt possible. C'est pourquoi, ses clients peuvent être sûrs qu'EQUIPCERAMIC sera toujours à leurs côtés face à toute éventualité ou contretemps, aussi bien dans les bons que dans les moments difficiles, travaillant sans relâche pour surmonter tout inconvénient et assurer le succès de leurs projets.

À propos de Beralmar Energies, désormais au sein du Groupe EQUIPCERAMIC, elle continuera à fonctionner comme une entreprise autonome dédiée à la fourniture de systèmes et d'équipements de combustion de haute qualité axés sur la protection de l'environnement et l'innovation technologique. Beralmar Energies est spécialisée dans les technologies de combustion et renouvelables, et met l'accent sur la réduction des émissions et le développement de solutions durables au profit de l'industrie et de l'environnement. Son héritage et sa spécialisation continueront d’être un pilier essentiel pour le développement de technologies qui font la différence dans le secteur.

Ce mouvement confirme l’engagement d’Equipceramic envers l’excellence, la durabilité et le leadership dans l’industrie de la brique au niveau mondial.

Source Beralmar


11/02/2025

Paris mise sur son fleuve pour le transport de ses matériaux de construction

La base logistique fluviale temporaire située quai de Jemmapes à Paris est une première expérimentation pour la livraison des matériaux de construction par le canal plutôt que par voie routière.

 Quai de Jemmapes dans le 10ème arrondissement, la mairie de Paris expérimente actuellement une base logistique fluviale temporaire pour la livraison des matériaux par le canal. 

Objectif : être au plus près des chantiers de voirie conduits dans la capitale. Les premiers résultats d'un dispositif qui permet de réduire le trafic de camions sont attendus cet été, avec la possibilité d'étendre le dispositif sur d'autres points de la ville. Reportage.

Paris est une ville de pavés, et même lorsqu'ils sont dissimulés sous une couche de bitume, ils sont bien présents dans 90% des artères de la capitale. Depuis toujours, ces blocs carrés de granit sont des matériaux en itinérance : enlevés d'une rue, ils sont replacés dans une autre ou dans tout autre espace nécessitant un matériau de chaussée résistant, durable et réemployable quasiment à l'infini.

Source Batiactu par Steve Carpentier

10/02/2025

Un nouveau projet d'échangeur thermique à l'étude dans une usine de Terreal-Wienerberger en Saône-et-Loire

Après avoir racheté le fabricant de tuiles et de briques en terre cuite Terreal au printemps 2024, le groupe autrichien étudie le lancement d'un second échangeur thermique à Chagny, pour récupérer de la chaleur fatale.

En mars 2024, Wienerberger annonçait l'acquisition de Terreal, l'expert des tuiles et briques en terre cuite. Les 17 sites français de Terreal, dont les deux usines de Chagny (Saône-et-Loire), sont alors passés sous le contrôle du groupe autrichien. 

Près d'un an après cette opération, et malgré la crise touchant la construction de maisons individuelles dont dépend fortement le groupe, Wienerberger continue ses efforts pour décarboner ses sites de production.

Source Les Echos

09/02/2025

A lire : le 4ème volume de la collection "Façade en terre cuite"

Le 4ème volume de la collection "Façade en terre cuite : nouvelles expressions" est à retrouver dans le d'a de janvier 2025.

Tous les 2 ans, ce livret vous invite à découvrir une sélection de réalisations qui mettent en œuvre des produits de terre cuite visibles en façade. Ces programmes ont en commun d'avoir trouvé avec ce matériau une solution technique et esthétique.

Réalisé par Tarik Abd El Gaber en collaboration avec Nelly MONTEIL de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques.

Source LinkedIn

08/02/2025

US: La toiture composite, une option durable

Les toitures durables et écologiques méritent d'être examinées de plus près

Lorsqu'il est temps de remplacer un toit, la grande variété d'options peut sembler écrasante. Mais ces dernières années, les toitures composites (également appelées toitures synthétiques) ont gagné du terrain pour une bonne raison. Ces matériaux innovants imitent l'apparence des toits traditionnels (ardoise, bardeaux de cèdre et argile), mais offrent des avantages modernes comme la longévité, la durabilité et un faible entretien. Si vous êtes à la recherche d'un toit qui doit avoir l'apparence et les performances, assurez-vous de prendre en compte les avantages à long terme du composite.

Qu'est-ce qu'une toiture composite exactement ?

La toiture composite est un mélange fabriqué de polymères recyclés (plastiques) et d'autres matériaux avancés. Elles sont conçues pour reproduire l'apparence des types de toitures traditionnels, comme les tuiles en argile naturelle, les toitures en ardoise naturelle et les bardeaux de cèdre, tout en offrant une durabilité et une durabilité supérieures. Brava Roof Tile est l'une de ces marques. Comme l'explique Brian Davis, directeur principal du support de la marque, « Les matières premières sont décomposées, moulées et inspectées pour garantir la cohérence des propriétés physiques et des couleurs, créant des tuiles légères, durables et respectueuses de l'environnement. »

L'un des principaux attraits de la toiture composite est son adaptabilité à différents styles architecturaux. Que vous souhaitiez le charme d'un bardeau de bois ou l'aspect de l'ardoise naturelle sans le poids supplémentaire, les alternatives synthétiques peuvent être la solution idéale.

Avantages de la toiture composite pour les propriétaires

  • Elle est durable. Les tuiles synthétiques sont des matériaux durables, conçus pour résister aux conditions météorologiques difficiles comme les fortes pluies, les vents violents et même la grêle. Elles résistent aux fissures, aux déformations et à la décoloration au fil du temps.
  • C'est un matériau durable. De nombreuses options écologiques utilisent des matériaux recyclables, ce qui en fait une alternative populaire aux matériaux de toiture et de construction traditionnels.
  • Elle nécessite particulièrement peu d'entretien : contrairement aux matériaux naturels, les tuiles synthétiques sont assez faciles à entretenir. Avec un entretien approprié, elles peuvent résister à la moisissure, à la rouille et aux insectes (tout cela est idéal si vous vivez dans un terrain très boisé).
  • Elle est économe en énergie. Les tuiles Brava, en particulier, se distinguent par une réflectivité solaire et une émittance thermique élevées. Cela signifie un transfert de chaleur réduit et des coûts de refroidissement inférieurs. Levez la main si vous avez besoin d'un meilleur contrôle de la température !
  • Elles sont disponibles dans une gamme de styles et de couleurs. Les toitures composites sont disponibles dans une large gamme de couleurs et de finitions. Il n'est pas difficile de trouver quelque chose qui convient à l'esthétique de votre maison.

07/02/2025

Néolithe, la start-up industrielle française qui transforme des déchets en matériaux de construction

A l’heure où l’industrie connaît de nouvelles difficultés en France, l’histoire de cette jeune entreprise, qui a passé le cap industriel avec la construction de sa nouvelle usine près d’Angers, détonne.

Nicolas Cruaud, cofondateur de Néolithe, start-up spécialisée dans la fabrication d’unités de traitement des déchets non recyclables par fossilisation accélérée, à Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire), le 3 septembre 2024. BRUNO LEVY / CHALLENGES-REA

La longue façade en briques rouges se détache dans le brouillard de ce matin glacial de janvier. Sur deux étages, les contours des fenêtres sont joliment maçonnés dans un béton imitant le tuffeau, la pierre claire emblématique des constructions locales. L’usine, sortie de terre en 2024 dans la zone d’activités de Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire), tout près des vignobles d’Anjou, ressemble à une manufacture à l’ancienne, comme au temps de la révolution industrielle triomphante. C’est voulu. « Une usine, ça doit être beau, la nôtre a été construite en briques pour cela. Les usines d’aujourd’hui en tôle et en verre qui ressemblent à des hangars standardisés, personne n’a envie d’y travailler ou d’habiter à côté », explique Nicolas Cruaud. Baskets et barbe en broussaille, le presque trentenaire (29 ans) est le président et cofondateur de Néolithe, une start-up industrielle qui entend bouleverser le monde du traitement des déchets.

A l’heure où l’industrie connaît de nouvelles difficultés en France, l’histoire de Néolithe détonne. Créée en 2019, l’entreprise ne cesse de se développer. Elle a déjà réalisé quatre levées de fonds pour un total de plus de 80 millions d’euros, et deux autres sont encore prévues dans les prochains mois. Soutenue entre autres par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et Bpifrance, elle a passé le cap industriel avec la construction de sa nouvelle usine près d’Angers : 6 000 mètres carrés de bâtiments qui abritent, en plus de son siège social, une unité de traitement de 10 000 tonnes de déchets par an. Et à quelques centaines de mètres de la bâtisse, l’ouverture est déjà programmée pour 2026 d’une nouvelle unité de traitement – de 100 000 tonnes de déchets par an.

Source Le Monde par Bastien Bonnefous 

06/02/2025

"NOUS ALLONS ASSISTER À DES PLANS SOCIAUX": L'ALERTE DES FABRICANTS DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

Si aujourd'hui, les plans sociaux sont peu nombreux malgré la crise de la construction, ils devraient se multiplier en 2025.

Baisse des ventes de béton, gravats, grues, pelleteuses: après les constructeurs immobiliers, leurs fournisseurs industriels s'enfoncent dans la crise du bâtiment en France, qui va déboucher en 2025 sur des "plans sociaux", a averti l'association des industries des produits de construction (AIMCC). "Cette année, nous allons assister à des plans sociaux dans nos entreprises, après la fin de leurs contrats d'intérim en 2024", a prévenu Jacques Manzoni, président de la commission économique de cette association qui regroupe les fabricants de matériaux, lors d'une conférence sur les perspectives 2025 du secteur.

Selon une enquête interne, 52% des adhérents de l'association estiment que leurs effectifs "vont diminuer" en 2025, contre 43% prévoyant qu'ils vont "stagner".

Pour l'instant, "il y a eu assez peu de plans sociaux, les entreprises ont essayé de les éviter en adaptant leurs effectifs via la fin de leurs contrats d'intérim", a expliqué Philippe Gruat, président de l'AIMCC, "mais certains plans sociaux sont à l'étude aussi bien dans les secteurs industriels liés au gros oeuvre que dans le second oeuvre".

"La catastrophe était annoncée. Nous n'avons pas été écoutés par les gouvernements successifs, il n'y a pas eu de politique du logement depuis de nombreuses années", a-t-il déploré. "Maintenant que nous sommes dans la crise, nous avons une meilleure écoute", a-t-il dit, regrettant qu'il doive "se passer des mois" avant que les mesures envisagées par le gouvernement pour soutenir l'activité (relance des prêts à taux zéro, mesures d'allégement fiscaux sur les transmissions de logement) dans le projet de budget 2025, ne soient mises en oeuvre.

L'AIMCC représente 7.000 entreprises de plus de 20 salariés, regroupées dans 39 organisations adhérentes, comptant 450.000 emplois et réalisant 60 milliards de chiffre d'affaires annuel sur le marché français.

L'association Evolis, qui regroupe les fabricants de matériels utilisés par l'industrie et le BTP (robots d'usine, grues, engins de chantier...), a de son côté annoncé un recul de 1% du chiffre d'affaires de ses adhérents l'an passé, sans évoquer de plans sociaux. Dans ce secteur, le chiffre d'affaires qui a le plus reculé en 2024 est celui des nacelles, grues, matériels de terrassement et pelleteuses (-7,9%). Les ventes de matériels de terrassement ont même chuté de 25% l'an dernier.

Source BFM

05/02/2025

Tuile Logica par BMI GROUP

La nouvelle tuile en terre cuite Logica Emotions Ardoise de Monier combine l'esthétique élégante et la texture de l'ardoise naturelle, associées à la durabilité, à la résistance et à la facilité de pose de la terre cuite.

La Logica Emotions utilise une technologie de coloration avancée pour reproduire le rendu et l’authenticité de l’ardoise naturelle avec 25 nuances différentes.

Idéale pour les rénovations mais aussi les constructions neuves, elle est compatible avec la pose en bardage et les toitures en pente.

Un ensemble d’accessoires haut de gamme, parfaitement assortis aux tuiles, garantit une finition parfaite.

Monier offre des services d’accompagnement de qualité, incluant un simulateur de toiture et la BMI Academy.

Source Batirama

04/02/2025

"ON EST DANS LE FLOU TOTAL" : À DOYET, L'AVENIR DE LA FRANÇAISE DES TUILES ET BRIQUES EN SUSPENS

On y fabrique des tuiles depuis plus de 60 ans. A Doyet, l’avenir de la Française des tuiles et briques (LFTB) est très flou en ce début d’année 2025. La semaine dernière, les 23 salariés et la quinzaine d’intérimaires de l’entreprise ont appris avec stupeur que leur usine allait fermer.

L’intervention du président du Conseil départemental de l’Allier, et conseiller départemental du secteur, Claude Riboulet qui a poussé pour éviter une fermeture immédiate, a permis de mettre ce projet en pause. Pas de cessation d’activité pour l’heure, mais pour combien de temps ?

Dès lundi, d’ailleurs, une procédure d’activité partielle de longue durée (APLD) va débuter, l’usine va s’arrêter ou du moins, tourner à minima. Et pour ces deux représentants des salariés que nous avons joints, l’inquiétude est bien réelle.

Pour les salariés, la période est d’autant plus difficile à digérer, qu’ils n’avaient pas vraiment d’indices pouvant laisser imaginer pareille situation.

Contactée à plusieurs reprises par mail ces deux derniers jours, le groupe Edilians, propriétaire du site, n’a pas répondu à nos sollicitations.

Source RJM

03/02/2025

BMI lance un service de modélisation de toiture précis

  • Une numérisation de modèle d'un bâtiment avec des toits en pente pour l'article de BMI
  • Le spécialiste de la toiture BMI a lancé un service de modélisation de toiture avec des mesures qui sont précises à au moins 95 %.
  • Le service, connu sous le nom de PlanMaster, fournit des rapports de mesure de toiture précis pour les projets de toitures en pente et plates.

PlanMaster utilise une combinaison de photographie aérienne haute résolution, de modélisation 3D et d'examen technique pour fournir des mesures de toiture précises. En utilisant PlanMaster, les couvreurs et les prescripteurs peuvent obtenir des mesures de toiture précises à distance, facilitant les visites de chantier et permettant aux études, estimations et spécifications de projets de progresser rapidement, a déclaré BMI.

Outre des mesures de toiture d'une précision d'au moins 95 % sur toute la surface du toit, PlanMaster fournit un rapport détaillé comprenant des données décomposées en tous les éléments critiques du toit, des diagrammes et des illustrations qui identifient les caractéristiques clés du toit et des photographies aériennes.

Pour obtenir une image précise de chaque toit, PlanMaster s'appuie sur des images aériennes capturées par des avions spécialisés, 95 % du Royaume-Uni étant déjà documenté à une résolution minimale de 20 cm par pixel. Grâce à cela, l'équipe technique de PlanMaster peut identifier les exigences clés du projet dès le début du processus de planification, avant même qu'une étude de site ne soit effectuée.

Disponibles pour les projets domestiques (moins de 300 m²) et commerciaux (300 m² à 15 000 m²), les rapports de mesure PlanMaster peuvent être commandés en ligne et reçus dans les 48 heures.

Une image claire

Le directeur des ventes de BMI, Chris Nicholls, a déclaré : « Nous savons tous qu'il est important d'obtenir chaque détail dès le début d'un projet de réfection de toiture, ce qui permet de prévoir avec précision les besoins en matériaux, les coûts et les délais du projet. PlanMaster ne se contente pas de garantir la précision : il permet également aux couvreurs, aux entrepreneurs et aux prescripteurs de gagner un temps précieux en leur fournissant des mesures et des plans de toiture détaillés à distance.

« En règle générale, obtenir les mesures dont vous avez besoin peut nécessiter des visites sur site et un accès au toit qui prennent du temps, ce qui entraîne des problèmes de sécurité, avant le début d’un projet. Même dans ce cas, il n’est pas toujours facile d’avoir une idée claire du toit et de ses exigences, ce qui peut parfois entraîner des problèmes imprévus par la suite. Les services de mesure avancés de PlanMaster éliminent ces problèmes et accélèrent le processus initial de génération d’un devis ou de préparation d’un appel d’offres. Grâce à un accès en ligne disponible à tout moment et en tout lieu, vous pouvez gagner du temps et réduire les coûts dès le début d’un projet. »

Source BIMPlus par Justin Stanton

02/02/2025

UK: Ibstock investit 64 millions de livres sterling dans la nouvelle usine de briques Atlas à Walsall

Un investissement de 64 millions de livres sterling dans la nouvelle usine de briques Atlas à Walsall apporte de nouveaux emplois, des apprentissages et des briques à faible teneur en carbone

Ibstock, un fabricant leader de produits de construction avec plusieurs sites à travers le Royaume-Uni, a récemment pris la décision d'investir 64 millions de livres sterling dans le réaménagement de son site Atlas.

La nouvelle usine a le potentiel de produire 115 millions de briques par an, soit une augmentation nette de 75 millions de briques.

La gamme produite chez Atlas bénéficiera d'une réduction d'environ 50 % du carbone incorporé par rapport à l'usine précédente, ainsi que d'une nouvelle et magnifique gamme Pathfinder, une collection des premières briques certifiées CarbonNeutral (R) du Royaume-Uni. Les collections de briques ont été développées avec des clients du secteur de la construction de maisons pour répondre à leurs besoins en briques à faible teneur en carbone sans compromettre la qualité, les performances ou l'esthétique.

L'investissement sur le site d'Atlas comprend plusieurs technologies d'efficacité énergétique, d'optimisation de la chaleur et d'électricité renouvelable sur site. Elle bénéficiera également de manière significative à l’économie locale en termes d’emploi, l’usine rénovée soutenant 60 emplois hautement qualifiés dans le secteur de la fabrication et de l’ingénierie, y compris de nouvelles opportunités d’apprentissage.

La gamme Pathfinder est la première brique certifiée CarbonNeutral(R) d’Ibstock. Cela signifie que le carbone produit pendant la fabrication ainsi que les émissions de carbone tout au long du cycle de vie du produit sont pris en compte. Ibstock s’est engagé à réduire son empreinte carbone et son ambition est de réduire son empreinte carbone de 40 % d’ici 2030 et d’être Net Zero sur le plan opérationnel d’ici 2040.

Le Groupe ne s’arrêtera pas là. Alors que nous poursuivons notre approche Pathfinder, nous travaillons déjà sur de nouvelles technologies et solutions pour réduire davantage le carbone et atteindre des opérations nettes zéro d’ici 0 ; nous sommes à la pointe de l’innovation et nous engageons les employés et la communauté locale pour faire progresser les améliorations environnementales et l’impact social, en particulier dans la région.

Créer des opportunités

Ibstock est réputé pour sa fabrication de briques, mais notre expertise s'étend bien au-delà. Nos équipes innovantes créent une gamme diversifiée de produits et de solutions de construction qui établissent des normes industrielles. Nous permettons aux architectes, aux constructeurs, aux entrepreneurs et aux promoteurs de créer des maisons, des lieux et des espaces exceptionnels dans tout le Royaume-Uni. Notre portefeuille de produits comprend des briques d'argile, des tuiles, de la maçonnerie architecturale, des systèmes de façade et d'autres solutions de construction durables. En proposant cette gamme complète, nous continuons à soutenir les besoins évolutifs du secteur de la construction et à contribuer à la transformation de l'environnement bâti, alors que nous cherchons tous à réduire notre empreinte carbone.

Nous sommes également passionnés par le développement de nos collaborateurs, afin de pouvoir continuer à proposer une gamme diversifiée de produits et de solutions de construction à nos clients. Nos programmes d'apprentissage, disponibles dans tout le pays, offrent la possibilité de se former à un poste hautement qualifié, d'obtenir une qualification reconnue au niveau national et d'être payé pendant que vous apprenez. À l'issue du programme, nos apprentis sont idéalement placés pour développer leur carrière chez Ibstock.

Les apprentissages durent de 15 mois à 4 ans, chacun offrant un salaire compétitif et la possibilité d'acquérir des compétences pour l'avenir. Chaque apprenti bénéficie d'un apprentissage en milieu de travail aux côtés d'un mentor expérimenté.

Toby Ashcroft, stagiaire en gestion de la fabrication, a commenté : « Je suis fier d'être un apprenti Ibstock car je ne suis pas seulement un apprenti, mais je fais partie d'une équipe. Faire partie de l'équipe signifie que je peux travailler sur des projets passionnants qui font une différence non seulement pour l'entreprise, mais aussi pour l'environnement. Contribuer à des initiatives qui réduisent les émissions de carbone et renforcent les efforts d'Ibstock en matière de développement durable est à la fois gratifiant et inspirant », ajoutant : « Ibstock est très doué pour créer des opportunités pour ses apprentis afin qu'ils acquièrent une visibilité précieuse dans l'ensemble de l'entreprise. La chance d'entrer en contact avec des personnes de tous les secteurs du groupe est formidable. Ces opportunités élargissent notre compréhension et aident à établir des relations solides qui nous aideront à progresser dans l'entreprise. Je recommande vivement à toute personne souhaitant apprendre auprès d'experts du secteur et développer des compétences pratiques et une compréhension d'une carrière ou d'un métier spécifique. »

Joe Hudson, PDG d'Ibstock, a commenté : « Je suis incroyablement fier de notre programme d'apprentissage primé et de longue date ici chez Ibstock Plc. Forts d’un héritage fier qui remonte à plus de 200 ans, nous avons des moments passionnants devant nous dans notre secteur, car nous aidons les gens à mieux vivre et travailler pour les générations à venir.

Source ExpressAndStar



01/02/2025

Retour sur la Journée Technique Environnement organisée le 23/01 à Clamart par la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques et le CTMNC - Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction

Le CTMNC remercie les industriels des tuiles et briques pour leur présence et leur participation lors de cette journée. 

Cette rencontre a été l’occasion d’échanger autour des grands enjeux réglementaires et organisationnels de la filière, avec un focus sur :

- La Directive IED 2.0 et le BREF céramique,

- La réglementation poussière,

- La révision de la réglementation des produits de construction

- L’organisation de la branche professionnelle et la FFTB.

Le CTMNC remercie  également à Lionel Chabalier (PREVENCEM), Quentin Lebonnois (CTMNC), Camille Guedj (FFTB) et Thierry Voland (FFTB) pour l’animation de cette journée.

Le CTMNC remercie Magda EZ-ZAHER, Christine Leuenberger et mathieu HERVY pour la visite des laboratoires du CTMNC, ainsi qu’à Charlotte JUBINEAU pour la logistique de cet événement. Merci Myriam Elkolli !

Bravo à tous pour ces discussions constructives, et rendez-vous lors des prochaines rencontres !

Source LinkedIn

31/01/2025

Baisse mensuelle des prix des matériaux de construction aux États-Unis en décembre

Les données du Bureau of Labor Statistics des États-Unis montrent que les prix des matériaux de construction ont chuté de 0,2 % en décembre 2024, mais restent élevés de près de 1 % sur un an.

L'Associated Builders and Contractors (ABC), une organisation professionnelle basée aux États-Unis représentant plus de 23 000 entreprises et entrepreneurs du bâtiment, a déclaré que la baisse des prix de l'énergie contribue à réduire les intrants.

Anirban Basu, économiste en chef de l'ABC, a déclaré : « Une grande partie de la modération récente peut être attribuée à la baisse des prix de l'énergie ; les prix du diesel, par exemple, ont baissé d'environ 0,45 $ US/gallon depuis décembre 2023. »

Dans l'ensemble, les prix des intrants de construction sont supérieurs de 0,9 % à ceux de l'année précédente, tandis que les prix des intrants de construction non résidentielle sont supérieurs de 0,6 %. Les prix ont augmenté dans les trois sous-catégories d'énergie le mois dernier, a indiqué ABC dans son analyse.

Optimisme et appréhension : comment les entreprises de construction américaines envisagent 2025

Les prix du gaz naturel ont augmenté de 57,7%, ceux des matières premières énergétiques non transformées ont augmenté de 10,0% et ceux du pétrole brut ont augmenté de 0,5%.

Basu a ajouté : « Les prix d’autres intrants, comme les fils et câbles en cuivre ou les produits à base de sable et de gravier, ont considérablement augmenté au cours de l’année écoulée. »

Malgré des augmentations considérables des intrants, ABC a déclaré que la confiance des entrepreneurs reste élevée.

« Le fait que les prix des intrants soient restés stables au cours des derniers trimestres est une très bonne nouvelle », a fait remarquer Basu. « Selon l'indice de confiance dans la construction d'ABC, seuls 20 % des entrepreneurs s'attendent à une baisse de leurs marges bénéficiaires au cours des six prochains mois. »

Source ConstructionBriefing par Mitchell Keller

30/01/2025

EDILIANS: Comment la fermeture de la tuilerie de Doyet a été suspendue?

Jeudi 23 janvier, Edilians annonçait la fermeture de la tuilerie de Doyet, près de Montluçon, dans l’Allier. Le lendemain, la décision était suspendue. Explications.

Annoncée jeudi 23 janvier aux salariés, la fermeture de la Française des tuiles et briques (LFTB) a été suspendue le lendemain par le groupe Edilians, qui a racheté en 2010 cet établissement installé à Doyet depuis 1951, près de Montluçon, dans l’Allier. "Maintenant, on nous parle de chômage partiel. On ne sait plus sur quel pied danser…", réagit, abattu, un des ouvriers, à la sortie d’usine, lundi 27 janvier, à midi.

Du chômage partiel mis en place

Des banderoles dans le centre du bourg et sur les grilles de l’entreprise évoquent 40 emplois menacés. Elle compte en fait 23 salariés en CDI (contrat à durée indéterminée) et des intérimaires. Ces derniers "sont en contrat jusqu’au 31 janvier normalement. Nous, on continue de travailler pour fermer l’usine dans de bonnes conditions, arrêter les machines proprement et espérer repartir après", analyse un autre salarié.

La procédure d’APLD (activité partielle de longue durée), déclenchée vendredi 24 janvier, devrait entrer en vigueur "début février", croit-il. Pour combien de temps ? "On ne sait pas."

Il faudrait d’abord écouler les stocks importants qui s’accumulent : "Le parc est plein. On a des tonnes de palettes en attente", montre un troisième ouvrier.

Des investissements trop importants

Dans un communiqué, la direction de LFTB évoque un « contexte de marché au plus bas » pour justifier son choix initial. Ce "projet de cessation d’activité » fait suite « à l’impossibilité de supporter de nouveaux investissements majeurs sur un site structurellement plus compétitif malgré trois millions d’euros déjà investis depuis 2010", continue-t-elle. Et c’est l’intervention des pouvoirs publics, notamment du conseil départemental de l’Allier, qui a donné un sursis au site bourbonnais.

Le site emploie vingt-trois personnes en CDI et des intérimaires.

Le Département dans la boucle

Contacté directement par Edilians, "j’ai demandé au directeur général [France, NDLR] qu’on trouve une autre solution que la fermeture sèche. Le lendemain, nous avons eu une visio de trois quarts d’heure, à la suite de laquelle ils [Edilians] ont décidé de suspendre la décision de fermeture définitive du site", confirme Claude Riboulet, président du Département de l'Allier.

"Nous allons voir s’il est possible de mettre en place des accompagnements pour les investissements", poursuit l’élu, très prudent. 

Une équipe a été montée au sein d’Edilians pour imaginer d’autres solutions. J’ai moi-même mobilisé l’Agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprise et le sous-préfet de Montluçon. Je ne dis pas que c’est parfait et je ne sais pas si ça aboutira, mais je suis ça de très près. À voir si on peut mettre en place des accompagnements sur les investissements nécessaires.

Après le Covid-19 et les épisodes de grêle

Les événements sont difficiles à supporter pour le personnel, rapporte un des membres. L’équipe ne s’y attendait pas, suite à l’après Covid-19, dit-il : "L’usine a fait des bénéfices, mais pas assez pour vivre… Au niveau moral, psychologique, c’était difficile de continuer, vendredi dernier…"

Il y a un peu plus de deux ans, LFTB annonçait un carnet de commandes avec "six à sept mois de délai" avant livraison. Il y avait les rénovations liées à l’après pandémie et les épisodes grêleux à Vichy notamment. Mais la direction parlait aussi des difficultés liées à la hausse des coûts de l’énergie et de l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché.

Source La Montagne par Seher Turkmen

29/01/2025

Sursaut en vue pour la construction et les matériaux ?

L’UNICEM présente sa dernière conjoncture. Dans un contexte politique plus qu’incertain, le BTP requiert de la stabilité, indispensable pour une relance efficace de l’activité. Si le secteur de la construction présente de timides signes de reprise, côté matériaux, l’activité reste nettement baissière.

La situation politique du pays, plus qu’incertaine depuis de nombreux mois, ne rend pas les choses faciles pour le secteur du BTP. Un retour vers la stabilité politique est plus que jamais décisif pour l’économie française. Le budget, dont le vote en première lecture aura lieu le 23 janvier, conditionne notamment la mise en place des mesures de soutien, dont certaines sont cruciales pour le secteur du logement et du bâtiment.

C’est dans ce contexte difficile que l’Union nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction (UNICEM) présente sa dernière lettre mensuelle de conjoncture. Le document dresse un bilan des mois précédents et présente les tendances qui se dessinent pour les matériaux de construction issus de l’industrie minérale (granulats, béton prêt à l’emploi, etc.).

Un mois de novembre en redressement

En s’intéressant dans un premier temps à l’activité des matériaux, celle-ci aurait légèrement progressé par rapport à octobre, après le redressement déjà observé en septembre.

Ainsi, côté granulats, la production enregistrerait une hausse de +4,5 % sur un mois et de +7,1 % par rapport à il y a un an - le mois de novembre ayant été particulièrement mal orienté. Sur les trois derniers mois, l’activité se stabilise (-0,3 % par rapport au trimestre précédent). Cependant, en cumul sur les onze mois de 2024, la production reste en recul de -4,5 % sur un an.

Concernant le béton prêt à l’emploi (BPE), les livraisons de novembre ont progressé de +1,9 % par rapport à octobre, mais restent inférieures de -3,6 % par rapport à novembre 2023. Sur le trimestre, la production recule de -2,9 % par rapport aux trois mois précédents et de -8,5 % sur un an. En cumul annuel, l’activité du BPE chute de -11,8 % sur un an.

L’indicateur matériaux tend à confirmer la modération des rythmes de recul de l’activité. L’indice d’octobre à 84,9 progresse de +1,5 % sur un mois, mais reste en baisse de -1,9 % sur un an. Sur trois mois, l’indicateur augmente de près de 2 % par rapport au trimestre précédent, bien qu’il demeure en repli de -3 % sur un an. En cumul sur dix mois, le recul atteint -7,4 %, marquant toutefois une nette modération par rapport à un début d’année difficile (-15,5 %).

Dans ce climat morose, de maigres motifs d’espoir pour le bâtiment 

 Interrogés par l’INSEE en décembre, les professionnels du bâtiment font grise mine. Le climat actuel n’est pas pour les rassurer, et leur opinion sur l’activité passée et à venir continue de se détériorer, se situant désormais bien en-deçà de leur moyenne de long terme.

Dans le gros œuvre, le jugement des professionnels sur leurs carnets est particulièrement dégradé, tandis que le volume des commandes en mois oscille autour de 8,6 mois depuis cet été. Un niveau qui reste relativement élevé au regard de la moyenne à long terme (6,5 mois).

Sans surprise, c’est dans le secteur du logement neuf que les entreprises se montrent les plus inquiètes quant à leur activité future, le solde d’opinion se situant à ses plus bas niveaux depuis 2015 (hors Covid). Compréhensible au regard des derniers chiffres du ministère sur la construction, qui traduisent une situation inquiétante : de septembre à novembre, les mises en chantier de logements reculaient encore de -8,6 % par rapport au trimestre précédent, laissant le glissement sur un an à -9,6 %.

Quant au secteur non résidentiel, le constat n’est pas meilleur. Le nombre de locaux mis en chantier baissait de -17,3 % sur le même trimestre sur un an, laissant le cumul des douze derniers mois à -12,6 %, pour un total de 19,98 millions de m².

Les rythmes de recul tendent malgré tout à se modérer, notamment s’agissant des permis. Ainsi, les autorisations de logements se redressent de +1 % entre le trimestre septembre-novembre et les trois mois précédents, laissant leur niveau 9,5 % en-dessous de celui d’il y a un an. Avec 330 900 unités en cumul annuel à fin novembre, les permis restent en repli de -11,9 % sur un an, un rythme deux fois moins élevé qu’il y a un an (-25,7 %).

Mais ces inflexions ne sont pas pour autant synonymes de reprise. Quelques indicateurs suggèrent cependant que le creux de la vague est passé : selon l’Observatoire du crédit logement, la production de crédits à l'habitat se redresse, notamment dans le neuf. Le ralentissement de l’inflation, des prix immobiliers et des taux d’intérêt (3,37 % en novembre contre 4,2 % fin 2023), couplé à une offre bancaire plus dynamique, ont ainsi contribué à raviver les intentions d’achat immobilier des ménages.

Novembre comme meilleur mois de 2024 pour les TP

Enfin, du côté des travaux publics, l’activité du secteur a enregistré en novembre son meilleur mois de l’année 2024, d’après le dernier bulletin mensuel publié par la FNTP. Les travaux réalisés ont ainsi progressé pour le deuxième mois consécutif (+2,2 % sur un mois et +9,5 % sur un an, données en volume, CSV-CIO) portant la hausse de l’activité à +3 % en cumul sur onze mois glissants.

Même si cette croissance concerne la majorité des spécialités, elle reste inégale selon les territoires et surtout, elle est moins dynamique que ce qu’elle devrait être à un an des échéances électorales. La FNTP pointe les effets du climat d’incertitude politique et l’absence de lisibilité budgétaire, propices à l’attentisme des acteurs publics et privés, plus frileux à investir.

Source Batiweb par Jérémy Leduc

28/01/2025

Le secteur européen de la construction devrait connaître une reprise modérée en 2025

Euroconstruct estime que l'activité de construction en Europe devrait connaître une baisse de 2,4 % en 2024, suivie d'une légère croissance de seulement +0,6 % en 2025.

Le marché européen de la construction traverse une période difficile, marquée par la persistance de facteurs externes (par exemple, la guerre en Ukraine), l'effet de nouveaux facteurs (les changements possibles de la politique américaine), ainsi que des facteurs internes qui continuent de peser sur les conditions financières (taux d'intérêt et coûts énergétiques élevés ainsi que l'augmentation des coûts de la main-d'œuvre), qui entravent l'activité de construction et les plans d'investissement. Après un premier déclin en 2023, 2024 a été l'année la plus difficile pour le secteur depuis 2020. Cependant, les prévisions laissent entrevoir un retournement positif à partir de 2025.

C'est en bref le tableau qui ressort de l'enquête présentée lors de la 98e conférence Euroconstruct qui s'est tenue à Milan en décembre 2024 et qui était hébergée par Cresme.

Aperçu du marché

Selon les nouvelles estimations, l'activité de construction dans les 19 pays Euroconstruct devrait diminuer de 2,4 % en 2024, tandis qu'une légère reprise est attendue en 2025 avec une croissance de seulement 0,6 %, qui devrait s'accélérer au cours des deux années suivantes. Cette prévision représente une modeste révision à la hausse pour 2024 de 0,3 point de pourcentage par rapport aux estimations précédentes, bien que la croissance en 2025 soit légèrement plus faible que prévu initialement, tandis que la trajectoire de croissance modeste pour 2026 reste inchangée.

Construction résidentielle

Le principal défi pour le marché européen de la construction en 2024 est le déclin significatif de la construction résidentielle neuve, après celui enregistré en 2023. Les prix élevés de l'immobilier, les taux d'intérêt toujours élevés (bien qu'en baisse) et les coûts de construction élevés sont les principaux obstacles. Cependant, le secteur devrait se stabiliser en 2025, avec une croissance qui s'accélérera dans les années suivantes. Le marché de la rénovation résidentielle est également en contraction, avec une baisse modeste en 2024 et une nouvelle baisse en 2025. Une amélioration du secteur du logement est prévue à partir de 2026, tirée par des facteurs démographiques, des conditions économiques et des régimes de subventions plus favorables à la rénovation des logements.

Construction non résidentielle

Le secteur de la construction non résidentielle a été confronté à des défis, avec une baisse modeste en 2023. Cette tendance à la baisse devrait se confirmer en 2024, en raison de nouveaux projets de construction non résidentielle qui sont sous pression. Malgré ces défis, la croissance devrait reprendre à partir de 2025, les activités de construction neuve et de rénovation contribuant positivement à l'ensemble du secteur de la construction non résidentielle. Les nouveaux investissements seront particulièrement prometteurs pour les segments de marché principalement financés par le secteur public, tandis que les incitations et les politiques structurelles ciblant les « objectifs verts » créeront une poussée constante pour les activités de rénovation dans l'ensemble du secteur.

Génie civil

Le génie civil reste un secteur prometteur, porté par le besoin urgent de modernisation des réseaux de transport et des infrastructures énergétiques. Les investissements dans ces domaines sont essentiels pour répondre aux nouvelles demandes et aux objectifs politiques. Les nouveaux projets de génie civil, après une année 2024 faible, devraient croître de manière significative au cours des deux prochaines années, contre une évolution plus stable et modérée des travaux de rénovation, qui devraient être solides cette année, avec un ralentissement progressif d'ici la fin de la période de prévision.

Source CeramicWorldWeb

27/01/2025

Terreal: Les nouveaux coloris Aurore et Dune rejoignent les modèles Pommard et Rustique

Découvrez l'approche Estampe Régionale, qui valorise les circuits courts, en rapprochant la production des tuiles plates en terre cuite des régions où elles sont posées. Dans chaque région de France, les toitures reflètent l'histoire et les traditions qui les ont façonnées. Des tuiles aux formes, aux coloris et aux textures uniques, forgées par les éléments et le temps, qui confèrent à chaque toit son caractère authentique et son charme intemporel.

Terreal participe à la préservation des savoir-faire traditionnels et soutient l'économie locale tout en garantissant la qualité et la longévité des toitures. Chaque toiture en tuiles devient un élément essentiel du paysage, valorisant les caractéristiques de son terroir.

Le coloris Dune, qui évoque une harmonie subtile entre des tons naturels d'ocre, de rose et de vert, est inspiré par les tuiles traditionnelles des villages historiques de la Vallée de Chevreuse et du Pays de la Loire. Les différentes variations d’ocre, entrecoupées de nuances délicates de vert, donnent aux tuiles un caractère unique et profond, renforcé par les irrégularités naturelles de la terre cuite. Disponible sur le modèle Pommard, ces nuances, plus claires ou plus foncées, participent à l'aspect vivant de cette teinte, qui semble évoluer en fonction de la lumière et de l'angle de vue; pour une toiture toujours en mouvement et en harmonie avec son environnement.

Le coloris Aurore vous dévoile une palette de nuances inspirées par la lumière et la chaleur naturelles.

Combinant le cuivré rouge, le rouge orangé, l’orangé jaune et le blanc minéral, cette nouvelle teinte capture l'essence vibrante et la richesse des paysages de l’Île-de-France, du Centre et de la Normandie.

Disponible sur les modèles Rustique et Pommard, qui offrent une géométrie régulière pour une pose simplifiée, le coloris Aurore apporte une touche unique à vos projets de construction.

Source Terreal

26/01/2025

Edilians inaugure sa nouvelle plateforme logistique de La Talaudière (42)

Une nouvelle étape pour EDILIANS avec sa plateforme logistique de La Talaudière (42)

 Après des mois de travail et de préparation, Edilians est fière de vous présenter sa nouvelle plateforme logistique, opérationnelle depuis ce 1er janvier 2025 pour ses composants. 

 Ce site est bien plus qu’un simple lieu de stockage : il symbolise l'ambition d’innover pour mieux répondre aux besoins des clients d'Edilians !

Pourquoi cette évolution ?

✔️ Centraliser les stocks pour une gestion plus fluide et réactive.

✔️ Faciliter les commandes panachées, parce que la flexibilité est essentielle.

 Cette avancée marque un véritable tournant dans  l'engagement d'Edilians aux cotés de ses clients, en alliant efficacité logistique, proximité client et qualité de service.

Source LinkedIn

 

25/01/2025

Le CTMNC étudie le comportement des maçonneries au feu

Dans le cadre de ses travaux de R&D, le CTMNC poursuit ses investigations dans le domaine de l’Ingénierie de Sécurité Incendie (ISI) appliquée à la tenue au feu des maçonneries de briques.

A titre d’illustration de nos récentes avancées, une thèse de doctorat menée en collaboration avec l’INSA Rennes - Institut National des Sciences Appliquées de Rennes https://lnkd.in/e-kuJmr5 a conduit à des résultats intéressants, destinés à alimenter nos modèles paramétriques.

En résumé, les travaux consistent à étudier le comportement des maçonneries de briques à différentes échelles, à des températures allant de 20 °C à 1 000 °C, environ : celle des matières premières argileuses et des tessons qui en sont issus, celle de la brique et son mortier de montage, puis celle du mur.

Différents essais mécaniques originaux ont été développés par le CTMNC, pour tenir compte des spécificités des briques alvéolaires. Les résultats obtenus alimentent les bases de données développées à des fins de modélisation.

Une partie des travaux de thèse de Mahmoud Abou Dalle a fait l’objet d’une récente publication dans le Fire Safety Journal.(https://lnkd.in/eNPvu9Mr).

Source LinkedIn

24/01/2025

Wienerberger renforce son partenariat avec Habitat pour l’humanité

Wienerberger prolonge son partenariat avec Habitat for Humanity International pour loger les personnes dans le besoin

Wienerberger AG, un acteur international de premier plan dans la fourniture de solutions écologiques et innovantes pour l’enveloppe des bâtiments, a récemment renouvelé son partenariat avec l’organisation à but non lucratif Habitat for Humanity International. Cette collaboration vise à offrir des logements abordables, dignes et durables, et ce, dans le cadre d’une initiative plus vaste en faveur de la construction durable.

Depuis 2012, cette association a rendu possible la réalisation de nombreux projets ciblant principalement l’Europe et l’Amérique du Nord. En prolongeant leur engagement pour trois années supplémentaires, jusqu’en 2027, Wienerberger et Habitat for Humanity espèrent continuer à apporter une aide significative aux populations vulnérables.

Au cours des douze dernières années, plus de 6,300 personnes ont bénéficié de ce partenariat, qui a permis la création de plus de 600 unités d’habitation. En plus de la construction de logements, des projets de développement de structures sociales ont également été mis en œuvre, incluant des centres pour les personnes handicapées et la rénovation d’écoles. Les projets à venir se concentreront essentiellement en Hongrie, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Royaume-Uni et États-Unis.

Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger, a déclaré à propos de cette coopération renouvelée : « Le logement est un défi social crucial à l’échelle mondiale. Des foyers sûrs sont indispensables pour garantir de bonnes conditions de vie et ouvrir de nouvelles opportunités. En tant qu’acteur majeur du secteur de la construction, nous avons une responsabilité particulière à cet égard. C’est pourquoi nous soutenons Habitat for Humanity International par des dons de produits et des solutions de construction innovantes et économes en ressources. Nous sommes fiers de poursuivre ce partenariat pendant au moins trois ans supplémentaires afin d’améliorer davantage de vies et de bâtir ensemble des avenirs plus radieux. »

La construction de logements pour les personnes dans le besoin s’inscrit également dans la stratégie ESG (Environnement, Social et Gouvernance) de Wienerberger. Actuellement, l’entreprise s’est fixée pour objectif de construire au moins 200 unités d’habitation par an pour les personnes défavorisées dans ses marchés locaux, en utilisant ses propres solutions, comme les briques et tuiles en terre cuite. De plus, les employés de Wienerberger s’engagent bénévolement dans ces efforts de construction, apportant leur temps et leur savoir-faire.

Points à retenir

Partenariat durable : La collaboration entre Wienerberger et Habitat for Humanity a été prolongée jusqu’en 2027, mettant l’accent sur des projets en Europe et en Amérique du Nord.

Impact significatif : Depuis 2012, plus de 6,300 personnes ont été aidées, avec la création de 600 unités de logement et le développement de structures sociales.

Engagement des employés : Les bénévoles de Wienerberger jouent un rôle actif dans la mise en œuvre des projets, renforçant ainsi le lien communautaire.

Vision ESG : Le groupe se fixe des objectifs ambitieux en matière de logements pour les personnes dans le besoin, intégrant cette initiative dans sa stratégie de durabilité.

Ce partenariat entre Wienerberger et Habitat for Humanity soulève une réflexion sur la responsabilité sociale des entreprises dans la lutte pour offrir de meilleures conditions de vie aux plus démunis. Quelles autres initiatives pourraient être mises en place pour élargir cette approche et toucher encore plus de personnes dans le besoin ?

Source: Les NewsCA  par Nerdy Gamlouse

23/01/2025

Découvrez les lauréats du concours la Tuile terre cuite architendance

Le grand prix la Tuile terre cuite architendance a révélé fin 2024 les lauréats de sa 7ème édition. Le jury a sélectionné sept projets, récompensés pour leur qualité esthétique, technique et environnementale.

Lancé en 2012, le grand prix la Tuile terre cuite architendance est porté par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et le réseau des maisons de l'architecture (RMA). Son objectif est de valoriser "des projets qui revisitent ce matériau vernaculaire utilisé dans l'architecture contemporaine, en couverture ou en façade".

Le concours biannuel a fêté en 2024 sa 7ème édition. La remise des prix à eu lieu en novembre, à l'École nationale d'architecture de Nancy. Sept candidats ont été récompensés à cette occasion. "Le jury a distingué des réalisations qui avec la tuile créent des lieux qui installent une relation de proximité et bienveillante avec le monde", précise la présidente du jury Anne-Sophie Kehr dans un communiqué de presse.

Le prix logement individuel décerné à la Maison de l'Airial

Située dans les landes, cette maison individuelle de 200m² a été réalisée pour loger un jeune couple primo-accédant. Elle comprend quatre chambres, un séjour avec cuisine ouverte et un garage. Son architecture propose une lecture contemporaine des constructions traditionnelles du territoire.

En lui remettant le prix logement individuel, le jury a souhaité saluer l'esthétique du toit réalisé en tuiles, qui présente un "travail subtil sur les points singuliers, par exemple l'écoulement des eaux de pluie", la géométrie de l'ouvrage, l'optimisation des volumes et espaces et enfin l'intégration de la maison dans son environnement. "La tuile est vraiment au service du projet qui valorise la simplicité efficace d'un toit en pente" a commenté un des jurés.

Source Batiactu par Manon Salé

22/01/2025

Wienerberger dévoile l’ISObric, la brique isolante de 20 cm la plus performante du marché

Face aux exigences croissantes de la RE2020, Wienerberger innove avec une solution unique : l’ISObric

Ce n’est pas un scoop, le secteur de la construction est en forte progression ! Davantage d’habitants à loger nécessitent inéluctablement de construire de nouvelles habitations. Néanmoins, faut-il rappeler que le béton est l’un des matériaux les plus polluants de la planète, comme le rappelle cette infographie publiée sur build-green.fr. Nous vous avons déjà parlé de l’entreprise innovante Wienerberger dans cet article, ou bien dans celui-ci. Et, encore une fois, elle s’impose comme un acteur incontournable grâce à l’ISObric, l’une de ses dernières innovations. Cette brique de 20 cm d’épaisseur se distingue par des performances thermiques exceptionnelles et un design pensé pour répondre aux défis posés par la RE2020. Je vous invite à la découvrir.

Une brique compacte aux performances thermiques inégalées

Avec l’ISObric, Wienerberger a relevé un défi ambitieux : intégrer trois rangées d’alvéoles remplies de laine de roche de 40 mm dans une brique de seulement 20 cm d’épaisseur. Le résultat ? Une performance thermique impressionnante, qui, une fois associée à une isolation intérieure de type 10 + 100 Th32, dépasse un coefficient R mur fini de 5 m².K/W. Mais, ce n’est pas tout : grâce à sa faible épaisseur, cette brique permet de libérer de précieux mètres carrés habitables, un avantage indéniable pour les constructions dans lesquelles chaque centimètre compte. L’ISObric ne se contente pas de respecter les exigences réglementaires de la RE2020. Elle les surpasse.

L’ISObric, l’isolant idéal pour répondre à un mauvais DPE

Ah le fameux DPE, ou Diagnostic de Performance Énergétique, depuis le 1ᵉʳ janvier, les logements classés F ou G, ne sont plus éligibles à la location. Pour les propriétaires, obligés à la rénovation thermique, l’ISObric pourrait être une solution. En effet, avec cette brique, une maison individuelle de plain-pied peut gagner 2,4 points de Bbio, et jusqu’à 5 points pour une maison à étage (R+1). Et, le succès de l’ISObric repose également sur sa simplicité d’utilisation. Avec des dimensions standardisées (500 × 200 × 299 mm) et une compatibilité avec les accessoires actuels, cette brique s’intègre facilement dans les projets de maçonnerie existants. Que ce soit pour la rénovation thermique de bâtiments anciens, ou pour de nouveaux projets immobiliers, l’ISObric pourrait rapidement s’imposer comme une solution écologique et économique.

Quel est le dernier point fort de l’ISObric ?

Autre point fort : cette brique reste un support d’enduit robuste grâce à ses parois renforcées. Elle procure par ailleurs des solutions efficaces pour les ruptures de ponts thermiques, améliorant ainsi l’enveloppe énergétique globale du bâtiment. Sa conception low-tech ne nécessite pas d’équipements spécifiques, ce qui en fait un produit accessible et pratique, même pour les artisans. Enfin, et c’est quand même le nerf de la guerre, son coût est légèrement supérieur, d’approximativement 1 200 € pour 120 m².

Avec ces briques, le besoin en isolation est réduit, ce ce qui permet de gagner de la surface lors de vos constructions. Crédit photo : Wienerberger France (capture d’écran vidéo YouTube)

Un surcoût rapidement récupéré grâce aux économies d’énergie réalisées. Et vous, seriez-vous prêts à adopter l’ISObric ? Avec des arguments si convaincants, si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel : wienerberger.fr

Source NeoZone par Nathalie Kleczinski

21/01/2025

Crise du logement : les fausses réponses de l’exécutif

À l’occasion de ses vœux pour la nouvelle année, la Confédération nationale du logement (CNL) dénonce les annonces floues du Premier ministre pour résoudre la crise. Elle appelle au contraire à un réinvestissement de l’État dans le logement public et à la création d’une « Sécurité sociale du logement ».

En France, 4 millions de personnes se trouvent dans des situations de mal-logement.

Pour la Confédération nationale du Logement, le compte n’y est pas. Le 15 janvier à l’occasion de ses vœux pour la nouvelle année, son président, Eddie Jacquemart, a exprimé tout le scepticisme que lui inspiraient les déclarations faites la veille par le Premier ministre.

La veille, dans son discours de politique générale, François Bayrou a estimé « nous avons besoin d’une politique de logement repensée et de grande ampleur. Chacun doit avoir accès à un logement abordable ». Misant comme ses prédécesseurs sur le développement du marché pour résoudre le déficit de logement abordable, il a également promis de « lever les contraintes sur le logement ». « Pas un mot sur le logement social, rien sur l’encadrement des loyers, aucune mention de la rénovation énergétique, ni de l’augmentation des Aides personnalisées au logement (APL) », dénonce Eddie Jacquemart.

Entre flous et rejets des déclarations

Le locataire de Matignon a annoncé vouloir « relancer l’investissement locatif et l’accession à la propriété ». Une proposition qui ne séduit pas à la CNL : « Si le but est de pérenniser les dispositifs d’aides fiscales pour le privé, autant investir cet argent public dans le logement social ! »

Ces annonces font écho à celles de sa ministre du Logement, Valérie Létard, qui défend l’élargissement du prêt à taux zéro. Une mesure qui ne convainc pas la CNL : « Il faut que ce prêt soit donné aux logements sociaux. Autrement, ça pousse des familles modestes à s’endetter, et finalement on les retrouve en commission de surendettement. »

« Nous devons combattre l’idée qu’il n’y a pas d’argent », dénonce Eddie Jacquemart de la CNL

L’organisation de locataires exprime aussi des doutes sur des zones d’ombre des annonces, notamment la promesse d’un soutien aux maires bâtisseurs via un « encouragement à l’investissement », privé compris. « Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu’on va intégrer des obligations de construire 25 % de logements sociaux imposés par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains, dans les logements privés ? », s’interroge son président.

Une crise du logement qui dure depuis 10 ans

« Les choses ne vont pas dans le bon sens pour les locataires », constate le président de la CNL. En raison de la pénurie de logements, 2,7 millions de familles attendent un logement social, tandis que 4 millions de personnes se trouvent dans des situations de mal-logement. En 2025, les loyers ont augmenté de 3,26 % dans le privé, soit 10 % depuis 2021. Signe de la difficulté croissante d’une partie des ménages à faire face à leur frais de logement, les impayés de loyers auraient augmenté « de façon significative » depuis trois mois, selon l’association et la présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH).

Chaque année, environ 140 000 personnes sont expulsées de leur logement pour loyers impayés, d’après la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL). En réponse, le Collectif souhaite lancer, à l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale, la « Sécurité sociale du logement » : une caisse de solidarité financée par divers acteurs, offrant une aide temporaire aux locataires ou futurs propriétaires en difficulté, à l’image de l’assurance chômage. « Elle permettrait l’accès aux logements pour tous, tout en sécurisant les propriétaires dans leur mise en location. », explique la CNL.

« L’État doit mettre l’argent sur la table »

Au-delà de cette aide ponctuelle, « l’État doit mettre l’argent sur la table » pour répondre « aux réels besoins du secteur » plaide la CNL. Elle demande notamment un investissement dans une solution « plus pérenne » : la construction de logements sociaux. Notant une baisse sans précédent de cette dernière, l’association demande la suppression de la réduction de loyer de solidarité (RLS).

Instaurée en 2018, cette mesure qui a consisté à compenser par des baisses de loyer des réductions équivalentes du montant des APL versées aux locataires de HLM, elle s’est traduite par une baisse de revenus pour les bailleurs sociaux. Résultats, non seulement ils peinent à construire pour répondre à la demande, mais ils sont en plus incapables d’assurer l’entretien et la qualité de service du parc existant. « La RLS reste en place, mais notre souhait est qu’elle disparaît totalement. Toutes les remontées de terrain signalent un recul majeur de la gestion des HLM », affirme Eddie Jacquemart.

L’association dénonce aussi le désengagement de l’Etat en matière de rénovation énergétique. Près de 500 000 logements classés « G » au diagnostic de performance énergétique (DPE) sont désormais interdits à la location. Une « victoire partielle », selon la CNL, qui dénonce néanmoins « un blocage », en raison des promesses non tenues par l’État. « Les 250 millions d’euros d’aide à la rénovation thermique des HLM promise, rappelle Eddy Jaquemart, n’ont jamais été alloués ».

Source L'Humanité par Nadia Hebbar

20/01/2025

Les îles habitées de l’Ile Saint Denis : prix de la tuile terre cuite ARCHITENDANCE habitat intermediaire prix mention technicité

Implanté dans l’écoquartier fluvial de l’Île-Saint-Denis, cet ensemble de trois bâtiments est conçu initialement pour proposer 41 chambres au sein du village des athlètes des Jeux Olympiques 2024. Le programme est pensé pour une réversibilité, permettant après les jeux une utilisation pérenne de 11 logements intermédiaires en duplex et simplex. 

Un des choix marquants du projet est l’utilisation de la tuile terre cuite en bardage. Sur un bâtiment en ossature bois, ce matériau est apparu particulièrement adapté pour protéger la structure. 

La tuile contribue aussi largement à l’identité visuelle de ce programme, évitant une trop grande uniformité et créant des ambiances de façades contrastées pour souligner le caractère individuel de chaque logement. Le large choix de coloris disponibles pour répondre au cahier des charges de la ZAC, orienté sur une colorimétrie dans les rouges et ocres, la disponibilité de tuiles de rive pour traiter les angles saillants du bardage, une pose sur liteaux maîtrisée et rapide ont aussi convaincu l’équipe projet.

  • ARCHITECTE : Petitdidierprioux Architectes
  • MAÎTRE D’OUVRAGE : Pichet Legendre
  • PHOTOGRAPHE : Sergio Grazia
  • LOCALISATION : île Saint Denis (93)

Créé en 2012 en partenariat avec le Réseau des maisons de l’architecture (Rma), le Grand Prix la Tuile Terre Cuite Architendance met en avant l’audace et la créativité des architectes dans l’utilisation de la tuile terre cuite. Cette édition 2024 récompense des projets récents qui se distinguent par leur créativité architecturale, leurs qualités techniques, leur intégration dans l’environnement. La tuile est au service d’une architecture contemporaine du quotidien, sensible, sobre, située. Sa matérialité apporte du sens et du caractère au lieu autant qu’à l’architecture.

Source Batijournal

19/01/2025

Maisons individuelles : 88 000 projets de construction autorisés en 2023 (-32 %), selon le SDES

88 000 projets de construction de maisons individuelles ont été autorisés en France en 2023, un chiffre en baisse de 32 % par rapport à 2022, selon les données publiées par le SDES le 18 décembre 2024.

D’après le Service des données et études statistiques, le niveau de projets de construction de maisons individuelles autorisés atteint son plus bas niveau depuis plus de 50 ans. Les maisons individuelles représentent un quart des permis délivrés et 37 % de la surface des logements autorisés à la construction en 2023.

« La baisse de construction de logement observée depuis 2022 touche davantage les maisons individuelles. Après un rebond modéré à partir de 2019, la part de permis et de surface de maisons individuelles diminue sensiblement, respectivement de trois et quatre points en 2023, après une baisse de six et sept points en 2022 », indique l’étude.

Parmi les principaux chiffres de cette étude :

• le coût moyen de construction des maisons est en hausse de 5,6 % en 2023, après une augmentation de 9,2 % en 2022, et s’élève à 221 500 € ;

• le coût par m² de construction des maisons augmente à 1 868 €/m2 en 2023 contre 1 732 €/m2 en 2022 soit une hausse de 7,8 % ;

• le prix d’achat moyen des terrains augmente de 5,5 % à 95 400 €, avec une hausse de 8,8 % du mètre carré de terrain acheté et une baisse de 3 % de la superficie moyenne « de sorte que le terrain continue de représenter près d’un tiers du coût total du projet » ;

• La superficie moyenne des terrains (949 m²) baisse de 3 %, tandis que la surface habitable est stable (119 m²). La moitié des ménages qui font construire ont entre 30 et 50 ans. mais leur part continue de reculer rapidement (-3,4 points) au profit des 50 ans et plus.


Les prix des terrains en hausse dans toutes les régions sauf en Île-de-France

Si l’Île-de-France est la région où le prix moyen des terrains au mètres carré est le plus élevé en France (245 €), il s’agit de la seule région où le prix du terrain a baissé en 2023 (-3,3 %).

« En dix ans, le prix des terrains a augmenté dans toutes les régions, de façon très marquée dans celles du littoral : Provence-Alpes-Côte d’Azur (+63 %), Corse (+62 %) et Pays de la Loire (+52 %). À l’opposé, les Hauts-de-France (+9 %), l’Île-de-France (+14 %) et le Centre-Val de Loire (+19 %) sont les régions dans lesquelles la croissance a été la plus modérée ».

« Les pompes à chaleur représentent plus de la moitié des modes de chauffage des projets de construction depuis 2022 »

« Les pompes à chaleur (PAC), seules ou combinées avec d’autres énergies renouvelables, représentent le principal mode de chauffage des projets de construction depuis 2022. Elles sont sélectionnées dans 58 % des cas en 2023, soit une augmentation d’un point par rapport à l’année précédente ».

Les énergies renouvelables sont ainsi présentes dans 78 % des projets de construction de maisons individuelles en 2023 soit une hausse de 2,5 points par rapport à 2022.

« Compte tenu de la réglementation environnementale RE 2020, qui impose un plafond d’émissions de gaz à effet de serre de 4 kg CO2/m2 par an pour les maisons individuelles, la part des installations de chauffage au gaz est devenue quasi nulle. »

Source ImmoMatin

18/01/2025

Après la brique compressée, la terre crue

L’arrêt de l’usine Cycle Up à Gennevilliers n’a pas sonné le glas de l’utilisation de la terre crue dans la construction climatique, et la terre se présente comme un complément idéal de la construction biosourcée.

En 15 ans, le congrès du Forum Bois Construction a évolué pour suivre les orientations des acteurs de la construction bois, dont il se veut le reflet. La paille est arrivée, puis le chanvre, puis la terre crue sous forme de briques de terre compressées ou d’enduit ou pisé, puis le réemploi et la pierre. Cette évolution est naturelle. Il y a quinze ans, les voyages du CNDB par Bettina Horsch, l’une des rares diplômée de biologie du bâtiment en France, emmenaient le fleuron des constructeurs bois en Suisse visiter des charpentiers près de Lucerne qui avaient pleinement intégré l’apport de la terre crue. D’ailleurs, lors de l’atelier dédié d’avril 2024 à Nancy, l’agence nancéenne Mil-lieux fait remonter à cette époque sa pratique de la terre crue, servie évidemment en France par Cra’terre.

L’enduit terre bute sur le manque d’expérience physique du confort

En France, les règles professionnelles de la paille se sont répandues en privilégiant une voie sèche et en faisant dans un premier temps une parenthèse sur l’apport des enduits en terre. Ce n’est qu’à présent que l’on trouve, pour des projets exceptionnels qui poussent les curseurs le plus loin possible, du la paille enduite sur de grands projets d’ERP, comme pour le pôle territorial de solidarités de Langon. Le développement de la paroi paille enduite hors-site a été porté par les Belges de Paille-Tech, venus à Nancy en 2024 pour présenter leur premier chantier français. Selon Julien Lefrancq, qui ne mise apparemment pas sur des formules de franchise, la maîtrise de ce procédé requiert quelques astuces, mais la principale difficulté rencontrée par Paille-Tech a été le développement commercial.

L’enduit terre in-situ vaut mieux que sa réputation

À moins de parler du marché non négligeable de l’autoconstruction ou de celui de la construction avec auto-entrepreneurs, le marché de l’enduit terre reste balbutiant mais intéresse les acteurs industriels de l’enduit. Au sein de l’écoquartier de Trévoux, au nord de Lyon, l’école censée placer haut la barre carbone de la ZAC a été conçue vers 2022 par M’Cub avec de la paille enduite et suivant une comptabilité non labellisée E4C2 inédite. Malheureusement, pour des raisons de calendrier de travaux, l’enduit a été appliqué au mauvais moment et a fissuré. Il en est ainsi, la paille offre le support idéal pour l’enduit mais elle a besoin d’une hygrométrie adaptée et l’enduit terre a besoin de temps pour sécher.

Par contre, le chantier de Langon par Maître Chanvre montre à quel point l’application de la terre en enduit intérieur s’assimile à de la peinture tellement les buses sont propres.

Terre du site et bois local

L’enduit terre conserve tous ses atouts sur site, et dispose d’un potentiel hors-site illustré par un chantier récent de l’agence Simon et Capucine dans les Hauts-de-France (avec le BE Ingébois), pour le centre technique de Wimille. C’est ce que l’atelier appelle le géobiosourcé hors-site local, puisque la structure est en peuplier lamellé-collé. Le hors-site permet de travailler en temps masqué mais les éléments sont lourds à transporter. Pour la terre crue, le schéma de pensée dominant distinguant entre le hors-site et le sur-site ne convient pas tout à fait puisque se pose de façon récurrente la question de l’emploi de la terre du site. Dans le cas de l’impressionnant projet Hortus par l’agence Herzog et De Meuron à Bâle, avec l’entreprise Blumer-Lehmann, c’est une usine foraine qui a été installé à côté du site pour fabriquer des planchers en bois à hourdis en terre. Il est vrai qu'une formule analogue est désormais proposée sur le marché, mais avec une terre crue adjuvantée de ciment à hauteur de 4 %.

Le pisé préfabriqué offre à la façade une épaisseur qui présente aussi de grands atouts architecturaux, exploités d'emblée par Déchelette Architecture. Croquis © Déchelette Architecture

Adjuvanter ?

Cette question de l’adjuvantation au ciment revient tout le temps dans le débat. À Gennevilliers, Cycle Terre s’était refusé à ces mélanges qui posent la question de l’utilisation future mais permettent d’avancer vers la portance. Cependant, Cycle Terre a disparu après avoir fournit un alibi à la seule construction parisienne des JO de Paris, l’Arena Adidas de la Porte de la Chapelle, parangon de la construction en béton "bas carbone".

À la médiathèque Baldwin du 19e arrondissement, l’architecte Philippe Madec a fait interrompre le chantier quand il a appris que du ciment avait été mélangé à la terre crue. Ce qui se justifie pleinement quand on sait que le chantre de la frugalité heureuse et créative a le courage de marquer tous ses recours au béton sur le plan architectural, au lieu de les masquer.

La terre crue source de richesse architecturale

Une zone de mixité va se créer avec des projets où l’apport d’un minimum de ciment permettra aux éléments en terre crue d’atteindre une portance nécessaire pour interagir avec la structure bois sur une certaine hauteur, notamment en constituant un noyau demandé pour l’évacuation des utilisateurs. Ce n’est pas pire que la mixité bois-béton "bas carbone" de plus en plus courante.

La terre crue au Grand Palais

Le Forum se concentre, notamment à Paris, sur des réalisations fortement biosourcées mais ses éditions précédentes ont fait largement la part de l’évolution vers la mixité pour les planchers ou les structures. Aussi, l’atelier dédié au Grand Palais à la terre crue explorera d’autres pistes servies par des réalisations architecturales actuelles de premier plan. D’une part, le recours à la façade en pisé préfabriqué expérimenté avec succès par Déchelette Architecture pour une maison d’artiste Passage Nollez dans le 18e, puis déployée de main de maître pour une façade à Boulogne-Billancourt d’une grande pureté. D’autre part, le travail de 360° Architecture au Nord de Toulouse, à Aucamville, pour concevoir le groupe scolaire Rosa Bonheur avec des briques extrudées non stabilisées pour l’inertie, associée à des plafonds voûtés pour la ventilation naturelle. Doté d’une démarche BDM niveau or, le projet d’Aucamville s’est déjà fait remarquer, tout comme le travail de Déchelette.

L’inertie répartie et ses limites

L’atelier "terre crue" du Forum n’en regroupe pas moins, grâce au travail exemplaire de quatre agences, quatre applications alternatives de la terre crue qui feront un peu oublier la brique compressée : le pisé préfabriqué, la brique extrudée non stabilisée, l’enduit in situ et l’enduit sur paille hors-site.

L’actualité architecturale nous livre ici un magnifique rebondissement face à une réalité économique difficile. L’arrêt de la filière de la brique de terre compressée industrielle et sans ciment est un scandale. Mais il faut se remémorer les conclusions d’Enertech lors de la construction de leurs bureaux E4C2 dans la Drôme : l’inertie apportée par la terre crue est notoirement moins importante que celle du béton. Malgré l’automatisation, l’écart de productivité et de prix entre la BTC et les autres produits maçonnés semble rédhibitoire, mais l’expérience de Cycle Terre est aussi un jalon à partir duquel une meilleure approche du marché peut se profiler.

Source : batirama.com par Jonas Tophoven