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17/05/2025

UK: Ibstock investit 64 millions de livres sterling dans la nouvelle usine de briques Atlas à Walsall

Un investissement de 64 millions de livres sterling dans la nouvelle usine de briques Atlas à Walsall crée de nouveaux emplois, des apprentissages et des briques à faible émission de carbone.

Ibstock, fabricant leader de produits de construction avec plusieurs sites au Royaume-Uni, a récemment décidé d'investir 64 millions de livres sterling dans le réaménagement de son site d'Atlas.

La nouvelle usine a le potentiel de produire 115 millions de briques par an, soit une augmentation nette de 75 millions de briques.

La gamme produite par Atlas bénéficiera d'une réduction d'environ 50 % des émissions de carbone par rapport à l'ancienne usine, ainsi que d'une nouvelle et élégante gamme Pathfinder, la première collection de briques certifiées CarbonNeutral® au Royaume-Uni. Ces collections ont été développées en collaboration avec les constructeurs de maisons individuelles afin de répondre à leurs besoins en briques à faible émission de carbone sans compromettre la qualité, la performance ou l'esthétique.

L'investissement dans le site d'Atlas comprend plusieurs améliorations de l'efficacité énergétique, des technologies d'optimisation thermique et l'électricité renouvelable sur site. L'économie locale bénéficiera également de manière significative en termes d'emploi, l'usine rénovée créant 60 emplois hautement qualifiés dans les secteurs de la fabrication et de l'ingénierie, ainsi que de nouvelles opportunités d'apprentissage.

La gamme Pathfinder est la première brique certifiée CarbonNeutral® d'Ibstock. Cela signifie que le carbone produit lors de la fabrication ainsi que les émissions tout au long du cycle de vie du produit sont pris en compte. Ibstock s'engage à réduire son empreinte carbone et ambitionne de réduire ses émissions de 40 % d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone opérationnelle d'ici 2040.

Le Groupe ne compte pas s'arrêter là. Dans le cadre de notre démarche Pathfinder, nous travaillons déjà sur de nouvelles technologies et solutions pour réduire encore davantage nos émissions de carbone et atteindre la neutralité carbone opérationnelle d'ici 2040. Nous sommes à la pointe de l'innovation et collaborons avec nos employés et la communauté locale pour poursuivre les améliorations environnementales et l'impact social, en particulier au niveau local.

Ibstock est réputée pour sa fabrication de briques, mais notre expertise va bien au-delà. Nos équipes innovantes créent une gamme diversifiée de produits et de solutions de construction qui font référence dans le secteur. Nous permettons aux architectes, constructeurs, entrepreneurs et promoteurs de créer des logements, des lieux et des espaces exceptionnels partout au Royaume-Uni. Notre gamme de produits comprend des briques en terre cuite, des tuiles, de la maçonnerie architecturale, des systèmes de façade et d'autres solutions de construction durable. Grâce à cette gamme complète, nous continuons à accompagner l'évolution des besoins du secteur de la construction et à contribuer à la transformation de l'environnement bâti, tout en cherchant à réduire notre empreinte carbone.

Nous sommes également passionnés par le développement de nos collaborateurs, ce qui nous permet de continuer à proposer une gamme diversifiée de produits et de solutions de construction à nos clients. Nos programmes d'apprentissage, disponibles dans tout le pays, offrent la possibilité de se former à un poste hautement qualifié, d'obtenir une qualification reconnue au niveau national et d'être rémunéré pendant sa formation. À l'issue de leur programme, nos apprentis sont idéalement placés pour développer leur carrière chez Ibstock.

Les apprentissages durent de 15 mois à 4 ans, chacun offrant un salaire compétitif et l'opportunité de développer des compétences pour l'avenir. Chaque apprenti bénéficie d'un apprentissage en milieu professionnel aux côtés d'un mentor expérimenté.

Toby Ashcroft, stagiaire en gestion de la production, a déclaré : « Je suis fier d'être apprenti chez Ibstock, car je ne suis pas seulement un apprenti, mais aussi un membre d'une équipe. Être membre de l'équipe me permet de travailler sur des projets passionnants qui ont un impact positif non seulement sur l'entreprise, mais aussi sur l'environnement. Contribuer aux initiatives visant à réduire les émissions de carbone et à renforcer les efforts d'Ibstock en matière de développement durable est à la fois gratifiant et inspirant. » Il a ajouté : « Ibstock excelle à créer des opportunités pour ses apprentis, leur permettant d'acquérir une précieuse expérience au sein de l'entreprise. L'opportunité de rencontrer des personnes de tous les secteurs du groupe est formidable. Ces opportunités élargissent nos connaissances et nous permettent de nouer des relations solides qui nous permettront de progresser au sein de l'entreprise. Je recommande vivement ce programme à toute personne souhaitant apprendre auprès d'experts du secteur et développer des compétences pratiques et une compréhension d'une carrière ou d'un métier spécifique. » Joe Hudson, PDG d'Ibstock, a déclaré : « Je suis extrêmement fier de notre programme d'apprentissage primé et de longue date chez Ibstock Plc. Forts d'un héritage de plus de 200 ans, nous avons devant nous des perspectives prometteuses pour notre secteur, car nous aidons les gens à mieux vivre et travailler pour les générations futures. »

Source ExpresAndStandard

16/05/2025

L'Algérie construit 1,4 million de logements supplémentaires

Le pays lance un vaste programme de logements sociaux, AADL3, qui accorde une attention particulière à la construction durable.

Après l'énergie, les autres secteurs moteurs de l'écono
mie algérienne sont la construction, les machines et matériaux de construction, soutenus par les investissements substantiels du pays dans les politiques de logement et les projets d'infrastructures.

Ces projets comprennent notamment une initiative majeure visant à fournir plus de 1,7 million de nouveaux logements à l'échelle nationale sur la période quinquennale 2020-2024. Comme l'a récemment indiqué le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, ces projets de logements ont été réalisés avec des matériaux de construction locaux et ont mobilisé un budget total de 35 milliards de dollars américains.

Selon la plateforme d'information algérienne Dzair Tube, l'Algérie lance un vaste programme de logements sociaux, AADL3, visant à créer 1,4 million de nouveaux logements.

Ce programme ambitieux s'inscrit dans la continuité du succès de ses prédécesseurs, AADL1 et AADL2, qui ont permis la construction de plus de 600 000 logements. Le programme AADL3 vise à répondre aux besoins de logement de l'Algérie en élargissant considérablement l'accès à la propriété et aux possibilités de location pour une large partie de la population.

Le ministre Belaribi a souligné que l'Agence nationale pour l'amélioration et le développement de l'habitat (AADL) est devenue le plus grand promoteur immobilier de la région méditerranéenne grâce à l'ampleur et à la portée de ses initiatives en matière de logements sociaux.

L'engagement de l'Algérie en faveur de la construction durable est un aspect clé de ce programme. Comme l'a expliqué le ministre Belaribi, tous les matériaux de construction utilisés dans le pays sont désormais produits localement, ce qui réduit considérablement la dépendance aux importations.

Enfin, l'Algérie exploite l'augmentation des recettes fiscales générées par la demande mondiale de gaz pour financer des projets à moyen et long terme, notamment le développement des infrastructures. L'accent est mis principalement sur le développement du réseau de transport, notamment autoroutier et ferroviaire, afin de relier même les zones les moins peuplées du pays où se trouvent les principaux pôles industriels.

Selon les prévisions de Global Data, le secteur algérien de la construction devrait atteindre un taux de croissance annuel moyen de plus de 4 % entre 2025 et 2028. Cette croissance sera en grande partie tirée par le plan du gouvernement de produire une part importante de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2035. Les experts conviennent unanimement que l’investissement dans les projets pétroliers, gaziers et d’hydrocarbures constituera également un moteur clé du développement du marché algérien de la construction.

Source CeramicWorldWeb

15/05/2025

Equipceramic élargit ses capacités et sa gamme d'offres

Equipceramic, fournisseur espagnol de services complets pour les briqueteries, semble s'imposer avec succès sur des marchés parfois difficiles. Le 4 février, l'entreprise a annoncé dans un communiqué de presse l'acquisition de Beralmar. L'entreprise, également espagnole, est spécialisée dans les systèmes de combustion, les nouveaux combustibles et l'énergie. Equipceramic espère que cette acquisition renforcera son expertise et sa gamme de produits et services pour les clients du secteur de la brique et du carrelage, notamment dans l'utilisation de divers combustibles et de solutions de réduction des émissions.

Beralmar, référence depuis des décennies dans le développement de technologies de combustion et de protection de l'environnement, poursuivra ses activités en tant qu'organisation spécialisée sous le nom de Beralmar Energies. Au sein du pôle Equipceramic, elle se concentrera exclusivement sur la recherche et le développement de solutions avancées pour les systèmes de combustion et l'énergie durable.

Beralmar Energies continuera d'opérer en tant qu'entreprise indépendante dédiée à la fourniture de systèmes et d'équipements de combustion de haute qualité, axés sur la protection de l'environnement et l'innovation technologique.

« L'intégration de Beralmar Energies au sein de l'écosystème Equipceramic marque un nouveau chapitre dans le développement des deux entreprises et garantit un avenir riche en innovations à nos clients, leur permettant de relever les nouveaux défis du marché avec confiance et succès. Cette opération souligne l'engagement d'Equipceramic en faveur de l'excellence, de la durabilité et du leadership dans le secteur des briques et tuiles en terre cuite », a commenté l'entreprise à propos de l'acquisition.

Quelques mois plus tôt, Equipceramic avait annoncé un partenariat stratégique avec Maincer, spécialiste du broyage de briques, dans un communiqué daté du 25 octobre 2024. L'objectif de cette opération est de transformer le processus de broyage des briques et d'offrir des solutions complètes et avancées aux fabricants de briques du monde entier.

Ce partenariat devrait permettre aux deux entreprises d'atteindre les objectifs suivants :

  • Précision et qualité améliorées : les systèmes développés conjointement garantissent des finitions impeccables, réduisant les erreurs et optimisant le produit final.
  • Efficacité opérationnelle : l'intégration de machines de pointe réduit les délais de traitement et les coûts énergétiques.
  • Durabilité : Des processus améliorés minimisent le gaspillage de matériaux, répondant ainsi aux exigences actuelles du marché en matière de respect de l'environnement.
  • Assistance complète : Les clients bénéficient de services de conseil et de maintenance garantis, garantissant un fonctionnement ininterrompu.

14/05/2025

USA: préparation du forum de la brique en terre cuite "Clemson 2025"

L'événement international de l'industrie de la brique en terre cuite se tiendra à Anderson, en Caroline du Sud, les 29 et 30 septembre.

Les préparatifs sont en cours pour le Forum des exploitants de briqueteries de Clemson, événement international de l'industrie qui se tient chaque automne à Anderson, en Caroline du Sud. Ce 71e Forum de la briqueterie de Clemson se tiendra les 29 et 30 septembre 2025 et constitue la dernière édition d'un événement qui joue depuis longtemps un rôle essentiel pour l'industrie américaine de la brique. Organisé par le Centre national de recherche sur la briqueterie, qui fait partie de la Faculté d'ingénierie, d'informatique et de sciences appliquées de l'Université de Clemson, le Forum reste fidèle à sa mission initiale, « Des professionnels de la briqueterie à des professionnels de la briqueterie », qui consiste à fournir des informations pratiques et pertinentes aux fabricants de briques en terre cuite. Cet événement de deux jours se tiendra à l'Anderson Civic Center d'Anderson, en Caroline du Sud, et proposera des présentations techniques par un large éventail de leaders de l'industrie de la brique. Les thèmes abordés incluront les technologies d'économie d'énergie, la numérisation et le développement durable.

Le Forum devrait attirer des centaines de participants venus de toute l'Amérique du Nord et d'Europe, qui auront l'occasion de rencontrer les entreprises sponsors présentes avec leurs propres stands. Des créneaux horaires de réseautage gratuits, ainsi que des repas et autres opportunités d'accueil et de réseautage seront proposés.

Le Centre national de recherche sur la brique

Le Centre national de recherche sur la brique (NBRC) mène des tests et des recherches pour l'industrie de la brique et fournit des ressources pédagogiques aux étudiants de l'École d'ingénierie, d'informatique et de sciences appliquées de l'Université Clemson. Il s'agit d'une institution autonome et entièrement autofinancée, disposant de ses propres bâtiments dans un centre de recherche hors campus. Le Forum est un contributeur majeur en termes de ressources pédagogiques. Différents sponsors et fournisseurs se réunissent pour présenter les dernières recherches et informations du secteur, partager des idées et réseauter. Les présentations techniques de chaque Forum sont enregistrées et archivées sur le site web du NBRC, et les membres du NBRC y bénéficient d'un accès illimité. Les membres du NBRC bénéficient également de nombreux autres services, notamment des newsletters mensuelles qui les tiennent informés des recherches en cours et des événements du secteur. Le NBRC offre également à ses membres l'accès à WikiBrick, sa bibliothèque en ligne de documents, d'articles et de présentations sectoriels provenant de sources variées. Le programme d'initiatives pédagogiques comprend le Cours intensif de quatre jours pour les fabricants de briques et de terre cuite, organisé deux fois par an. Il couvre tous les aspects du processus de fabrication de la brique grâce à des conférences et des travaux pratiques en laboratoire. Il s'adresse aux nouveaux venus comme aux plus expérimentés du secteur. Les membres reçoivent également deux fois par mois des courriels d'information sur le secteur de la brique, intitulés « Les petites choses comptent beaucoup ». Les membres ont également accès à des formations en ligne via des webinaires en direct et des cours préenregistrés « Les fondamentaux pour les briquetiers » disponibles à la demande.

Dévouement à la recherche

Les domaines de recherche actuels du Centre national de recherche sur la brique portent sur le développement durable, la réduction de l'empreinte carbone, l'utilisation de la brique comme matériau passif de gestion thermique et de l'humidité, et les applications de la brique mince (glissière de brique). Les tests comprennent l'analyse des matières premières, la résolution de problèmes liés au formage, au séchage et à la cuisson, ainsi que la certification des produits finis. Ils sont réalisés au Bishop Materials Laboratory de plus de 1 500 m², équipé d'une usine pilote et d'instruments de pointe.

Pour plus d'informations, pour sponsoriser le 71e Forum des exploitants d'usines de briques de Clemson ou pour vous inscrire au Forum de la brique de Clemson, consultez le site web du NBRC : www.brickandtile.org, sous l'onglet « Événements ». Envoyez vos questions sur le Forum par e-mail au NBRC à brick@clemson.edu ou contactez le Dr John Sanders, directeur du NBRC, par e-mail (jpsand@clemson.edu) ou par téléphone (+1-864-656-1094).

Source CeramicWorldWeb

13/05/2025

Le spécialiste des matériaux de façade en terre cuite, Rairies Montrieux, se joue des aléas économiques

L’entreprise familiale Rairies Montrieux, dont le fief est un petit village d’un peu plus de 1000 habitants du Maine-et-Loire, propose des matériaux de façade en terre cuite, « sur mesure », depuis une quinzaine d’années. Une activité de niche qui lui permet de voir croître ses résultats économiques dans un contexte pourtant difficile. 

Les soubresauts de l’activité économique, c’est de loin que Rémy Montrieux, PDG et figure de la 5ème génération d’exploitants de la « maison » familiale Rairies Montrieux, les observe. Plus précisément depuis un village du Maine-et-Loire, les Rairies, « havre de paix et de prospérité » dans le marasme qui plombe le moral de plus d’un artisan français.

« Grâce à notre position d’outsider sur le marché des matériaux de façade en terre cuite, nous avons pu nous permettre une certaine agilité en fonction de l’offre de nos concurrents et de la demande de nos clients », reconnaît Rémy Montrieux. « Si je prends l’exemple de la période du Covid-19, nous avions conclu des contrats avant son déclenchement, ce qui nous a permis de maintenir des prix raisonnables au plus fort de la crise grâce à la sécurisation d’un grand nombre de projets. »

La « philosophie du sur mesure »

Plus récemment, la hausse des coûts de l’énergie ou encore la crise de la construction n’ont pas davantage impacté la marche en avant de l’ex-outsider devenu leader. Pour preuve : en 2024, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 19,6 millions d’euros. Pour fin 2025, franchir la barre des 20 millions est l’objectif affiché. A titre de comparaison, il y a pile 10 ans, juste avant le « virage » de la diversification opéré par le groupe, Rairies réalisait un chiffre d’affaires de quatre millions d’euros…

L’une des principales caractéristiques de Rairies, qui lui permet de se démarquer, réside dans sa « philosophie du sur mesure ». « Nous sommes un industriel sans le côté industrialisé qui s’y raccroche », développe Rémy Montrieux. « Nous ne faisons pas de produits standardisés, homogénéisés. Nous nous adaptons aux attentes des architectes, à leur perception et à leur vision de chaque projet développé. » Des projets qui, par l’intermédiaire des façadiers, chargés de la pose des produits conçus par Rairies, s’inscrivent dans une fourchette de temps de deux à trois ans, afin de mettre sur pied la façade la plus en adéquation avec les aspirations des maîtres d’œuvre.

Intemporalité de la terre cuite

La terre cuite, cœur de l’activité de l’entreprise du Maine-et-Loire, présente de nombreux atouts, entre autres celui de ne pas nécessiter d’entretien une fois sa pose effectuée. « C’est un produit intemporel, d’une durée de vie d’environ un siècle », détaille Olivier Laval, directeur commercial et produit. « Son entretien est quasi-nul, il n’y pas besoin de ravaler la façade tous les vingt ans comme c’est le cas pour du béton ou de la pierre. L’investissement est certes élevé initialement, mais il est largement amorti par la pérennité de l’ouvrage et les économies carbone qu’il permet. »

C’est l’autre argument plaidant en faveur de la terre cuite : son bilan carbone. « Notre FDES (fiche de déclaration environnementale et sanitaire) est plus qu’intéressante, avec une réduction au maximum des énergies fossiles grâce à un échange thermique entre zone de chaud et zone de froid que nous avons mis en place dans notre usine », poursuit Olivier Laval. D’ailleurs, la réglementation environnementale toujours plus rigoureuse est favorable à leur activité. Tout comme l’essor de l’ossature bois. « La terre cuite en façade permet d’amener de l’inertie, du poids à une structure bois très légère et de faible densité », explique Olivier Laval. Une complémentarité bienvenue.

Casser les codes

Enfin, Rémi Montrieux tient à rappeler le virage opéré par le groupe au détour des années 2010, lorsque l’ancien carreleur a décidé de diversifier son activité en se lançant dans la conception de façades. « Notre expertise dans la fabrication de tommettes en argile pour les salles de bains nous confère un sens artisanal du détail et, j’en reviens encore, du sur mesure, très appréciés des maîtres d’œuvre. » Du sur mesure qui passe par un travail accru sur les formes, les colories, les reliefs. « Nous cassons le côté trop lisse, trop clean des façades, en y apportant quelque chose de réellement différenciant », conclut le patron. Avec un succès avéré.

Source Le Moniteur par Anthony Denay


12/05/2025

Chagny: Pour parler santé et sécurité au travail, Wienerberger-Terreal a reçu un médaillé d’or aux Jeux paralympiques

Jules Ribstein, médaillé d’or aux Jeux paralympiques Paris 2024, a évoqué le thème de la résilience.  

Les 92 salariés de Wienerberger-Terreal en poste ce mardi ont bénéficié d’une sensibilisation à la sécurité et la santé au travail. Au programme, sept ateliers abordant des enjeux cruciaux en matière de santé et de sécurité au travail, en rotation sur la journée.

Source Journal de Saône et Loire

11/05/2025

Italie: Bongioanni signe la nouvelle ligne de production de tuiles de FBM

La ligne récemment modernisée est conçue pour produire jusqu'à 7 600 tuiles par heure, soit une augmentation de 20 % par rapport à l'ancien service de production.

La nouvelle ligne de production de tuiles fournie par Bongioanni Macchine à Fornaci Briziarelli Marsciano (FBM) a été mise en service avec succès. L'usine se distingue par sa technologie de pointe et son ingénierie innovante, et est capable de répondre à la demande croissante de qualité, d'efficacité et de durabilité.

Au cœur de cette ligne modernisée se trouvent deux presses Bongioanni Crono 333, garantissant précision et efficacité de production. Elles sont équipées d'un nouveau système d'alimentation en nappes pour optimiser la manutention des matériaux et améliorer encore le processus de production, ainsi que d'un système de chargement des produits crus et de déchargement des produits secs.

La ligne récemment modernisée est conçue pour produire jusqu'à 7 600 tuiles par heure, soit une augmentation de 20 % par rapport à l'ancien département de production.

La nouvelle usine de FBM représente une avancée majeure dans la technologie de fabrication des tuiles et illustre comment l'innovation technologique peut améliorer la compétitivité et la durabilité de la production de matériaux de construction.

Grâce à l'introduction de solutions de pointe, l'entreprise a amélioré l'efficacité et la précision de ses processus, tout en contribuant de manière significative à la durabilité environnementale et aux économies d'énergie. La capacité de l'usine à gérer des charges de travail plus complexes, combinée à sa conception innovante et à sa facilité d'entretien, en fait un atout stratégique pour relever les défis du marché mondial actuel. Grâce à cette usine de pointe, FBM sera en mesure de répondre à la demande croissante de personnalisation et de qualité des produits, tout en maintenant les normes de sécurité les plus strictes.

Pour les moules, FBM a choisi de travailler avec Bongioanni Stampi, optant pour des moules en acier inoxydable plutôt que pour du plâtre traditionnel. Cette solution permet d'obtenir des carreaux pressés de haute qualité, aux performances comparables à celles des moules en plâtre, sans les complications liées à la préparation des mélanges de coulée. Les moules métalliques présentent également des avantages environnementaux significatifs, car ils éliminent la nécessité d'éliminer les déchets de plâtre usagés, ce qui augmenterait considérablement les coûts de production.

Grâce à la recherche continue sur les matériaux métalliques avancés, les moules Bongioanni Stampi affichent une durée de vie de plus d'un million de carreaux pressés avant maintenance.

Source CeramicWorldWeb

10/05/2025

Allemagne: Des matériaux qui changent le monde

Une pépinière d’innovations pour de super-matériaux 

De véritables multitalents : les aérogels ne sont pas seulement malléables, résistants aux hautes températures et conducteurs d’électricité, ils sont également durables : ils sont fabriqués à partir de matières premières renouvelables. Ces matériaux, connus pour être des matières nanostructurées à pores ouverts, peuvent contenir jusqu’à 99 pour cent d’air. Leurs possibilités d’application sont multiples, allant de l’isolation thermique et acoustique aux emballages biodégradables, en passant par le stockage de l’énergie. Il est par conséquent d’autant plus étonnant que ces super-matériaux n’aient guère été utilisés commercialement jusqu’à présent. Mais cela va maintenant changer : à Juliers, un centre baptisé Aerogel Launch Factory (ALF) est en train de voir le jour afin de soutenir les start-up et les entreprises dans le développement d’aérogels. Il s’agit d’un projet de l’Institut de recherche sur les matériaux du Centre aérospatial et aéronautique allemand (DLR).  

Révolution dans le secteur de la construction 

Le matériau de construction écologique du futur : des chercheurs de l’Institut Fraunhofer pour les technologies et systèmes céramiques IKTS ont mis au point un bio-béton innovant. Lors de la production de ce bio-béton, aucun dioxyde de carbone n’est généré, contrairement au béton traditionnel – ce gaz néfaste pour le climat est même activement utilisé dans le processus de fabrication. Pour la production de ce matériau de construction biogène, les chercheurs misent sur les cyanobactéries, aussi connues sous le nom de bactéries bleu-vert. Ces bactéries, qui se développent grâce à la photosynthèse, forment des structures stables avec des matériaux tels que le sable ou des matières premières renouvelables : la base du bio-béton.  

Source Deuschland

09/05/2025

UK: Craven Fawcett dévoile sa technologie de pointe pour l'industrie de la terre cuite

  • Le broyeur à meules humide Delta 45 a été amélioré et dispose désormais d'un système de déplacement progressif et d'une section de blindage divisée pour un accès simplifié et facilité lors de la maintenance.

  • Le broyeur à finisseur à cylindres bénéficie de nombreuses avancées technologiques, notamment un mécanisme de réarmement automatique commun pour un stockage optimisé des pièces de rechange.

Craven Fawcett, pionnier mondial de la conception et de la fabrication de machines et de pièces détachées pour la préparation de l'argile, a introduit de nouvelles innovations sur deux de ses machines les plus utilisées dans les industries de la terre cuite et de la céramique.

Le premier est le broyeur finisseur à cylindres de pointe de Craven Fawcett, qui bénéficie de nombreuses avancées technologiques, notamment un mécanisme de réarmement automatique commun pour un stockage optimisé des pièces de rechange. Ses racleurs de rouleaux sont désormais disposés en sections et équipés de pointes d'usure remplaçables.

Avec ce nouveau modèle amélioré, tous les logements de roulements sont boulonnés, séparés et externes au corps de la machine, ce qui facilite la maintenance des roulements, y compris l'accès pour le retrait et le remplacement des composants. La machine est également équipée de supports antivibratoires et d'une commande électrique amovible pour le tournage des rouleaux.

La deuxième machine à bénéficier de cette mise à niveau est le laminoir à meules Delta 45. Celle-ci a bénéficié de plusieurs améliorations, notamment un système d'avance par à-coups et une section de blindage séparée pour un accès simplifié et facilité lors de la maintenance. De plus, elle est désormais équipée de racleurs d'usure segmentés et réversibles pour une plus grande longévité, ainsi que de grilles en acier moulé résistantes à fentes coniques pour une durée de vie prolongée et un rendement accru. De plus, la machine est désormais équipée d'un entraînement hydraulique à vitesse variable pour une flexibilité accrue.

Les deux machines ont été conçues et fabriquées dans l'usine Craven Fawcett de Wakefield, dans le Yorkshire de l'Ouest, et ont récemment été livrées à la première usine de briques à consommation énergétique nette zéro du Royaume-Uni, sur le site Atlas d'Ibstock, dans les West Midlands.

Glynn Dixon, Responsable des contrats chez Craven Fawcett, a déclaré : « Nous développons continuellement nos machines pour répondre à la demande croissante des industries de la brique et du travail de l'argile. Ces deux machines sont véritablement à la pointe de la technologie et constituaient le choix idéal pour Ibstock, qui a ouvert ses portes dans sa toute nouvelle usine phare. »

Craven Fawcett est le premier fabricant britannique de machines de préparation de l'argile et une division du Groupe Rhodes.

L'entreprise possède 180 ans d'expérience dans la conception et la fourniture d'équipements pour le secteur de la céramique lourde. Elle propose une gamme complète de machines de préparation de l'argile, allant des doseurs et broyeurs à boîtes aux mélangeurs et extrudeuses. Grâce à une équipe interne dédiée de techniciens de maintenance hautement qualifiés et expérimentés, l'entreprise propose des services de réparation et de maintenance rapides pour les équipements de préparation de l'argile sur site, ainsi que des solutions clés en main complètes.

Source ZiegelIndustrie International



08/05/2025

Tunisie: Carthago Brique investit dans une immense usine à Tajerouine

L'usine, dont le développement s'étend sur une superficie gigantesque d'environ 130 000 m², a nécessité un investissement total de 120 millions de dinars (environ 36 millions d'euros). Elle emploiera 150 personnes.

Quatre ans seulement après l'inauguration de la Briqueterie Jbel Ouest (BJO) à Zaghouan, Carthago Brique (une filiale de Carthago Ceramic) a investi dans la construction d'une autre briqueterie de grande capacité à Tajerouine, en Tunisie. S'agissant de la plus grande usine de produits en terre cuite jamais construite dans la région, elle devrait dynamiser considérablement l'économie locale et nationale.

La nouvelle usine, qui a nécessité un investissement total de 120 millions de dinars tunisiens (environ 36 millions d'euros), est entrée en service en octobre 2024 et a rapidement atteint d'excellents niveaux de production. Elle couvre une vaste superficie d'environ 130 000 mètres carrés et devrait créer environ 150 emplois.

Le groupe d'extrusion a été soigneusement conçu et adapté au processus de production, aux matières premières et aux caractéristiques de l'argile de l'entreprise. Le projet a été entièrement supervisé par Tecnofiliere, une entreprise basée à Novi di Modena, qui a proposé la solution la plus performante pour garantir des performances d'extrusion optimales. L'usine est équipée de filières d'extrusion TFE-J EVO, récemment modernisées avec des mécanismes facilitant l'écoulement de l'argile et garantissant une résistance maximale à l'abrasion. Les noyaux et les chemises de chaque filière sont en Tecnocarbide®, un matériau offrant une résistance à l'usure de 2 000 HV, permettant des cycles de production longs sans modification significative du poids ou des dimensions des briques. Le système TFE-J EVO conserve les avantages de l'extrusion à large sortie, permettant une section d'extrusion plus importante et, par conséquent, une augmentation significative de la capacité de production horaire tout en réduisant la consommation d'énergie. L'efficacité énergétique est encore renforcée par l'installation de têtes de pression innovantes équipées de revêtements polymères spéciaux, qui améliorent considérablement l'efficacité énergétique et garantissent une durée de vie quasi illimitée. Tecnofiliere a également fourni une machine de lavage de matrices entièrement automatique haut de gamme TF 1000 EVO FC, équipée d'un automate programmable (PLC) intégré au panneau de commande.

Le groupe Carthago prévoit de construire une troisième usine de fabrication de produits en terre cuite, Carthago Sanitaire, qui clôturera le cycle d'investissement entamé en 2016 avec la Briqueterie Jbel Ouest (BJO). En incluant BBM Bir M’Cherga, le premier site de production du groupe construit en 2009, Carthago atteindra une capacité installée totale de plus de 5 000 tonnes de produits en terre cuite par jour, renforçant ainsi sa position de leader du secteur.

Source Ceramic World Web

07/05/2025

Tunisie: nouvelle usine 4.0 de fabrication de briques rouges à Djbel Ouest

Pionnière dans l’utilisation des nouvelles technologies Carthago Ceramic, poursuit son développement et lance une nouvelle usine de fabrication de briques rouges en terre cuite perforée à Djbel Ouest, destiné au marché local et à l’export.

Entre Robotisation, palettisation, Etc… cette usine 4.0 de nouvelle génération est entièrement automatisée avec un processus de maîtrise de l’énergie.

D’une capacité de 1 200 Tonnes par jour, Carthago Brique, propose de nouvelles briques répondant aux exigences acoustiques et thermiques telles que: BDC1, BDC2, TBPL, TBH16, TB12, TB08.

L’innovation majeure, fruit d’une longue recherche, résidu  dans  le nouveau concept inspiré 100%  de la nature et essentiellement  du nid d’abeilles, qui agit directement sur le froid, la chaleur et les ondes phoniques en  diminuant  considérablement leurs impacts  pour  garantir ,au final moins de gaspillage énergétique et  plus  de confort intérieur.

Par ailleurs, cette nouvelle gamme de briques écologiques permet de faire aussi des économies financières en diminuant les frais de la pose et l’enduit, en plus d’une haute densité et résistance mécanique.

L’utilisation de la cogénération dans les usines de CARTHAGO CERAMIC et BBM a permis de produire une brique 100% écologique qui consomme moins d’énergie et préserve l’atmosphère en émettant moins de CO2.

Par cette démarche environnementale et citoyenne le groupe CARTHAGO CERAMIC /BBM adhère pleinement à l’effort national de maitrise de l’énergie, en consolidant le secteur de l’Eco bâtiment en Tunisie, à travers une industrie verte amie de la nature.

Source Carthagoceramic

06/05/2025

L'action Wienerberger est en pleine forme : les finances ont-elles un rôle à jouer ?

Wienerberger a connu une belle performance boursière, son action affichant une hausse significative de 12 % au cours des trois derniers mois. Comme chacun le sait, les fondamentaux guident généralement les mouvements de cours à long terme. Nous avons donc décidé d'examiner les principaux indicateurs financiers de l'entreprise afin de déterminer leur influence sur la récente évolution du cours. Nous nous intéresserons plus particulièrement au ROE de Wienerberger aujourd'hui.

Le ROE (retour sur capitaux propres) évalue l'efficacité avec laquelle une entreprise accroît sa valeur et gère l'argent des investisseurs. En résumé, le ROE indique le profit généré par chaque dollar investi par les actionnaires.

Le ROE peut être calculé à l'aide de la formule suivante :

Rendement des capitaux propres = Bénéfice net (des activités poursuivies) ÷ Capitaux propres

Ainsi, selon la formule ci-dessus, le ROE de Wienerberger est :

2,9 % = 84 millions d'euros ÷ 2,9 milliards d'euros (sur les douze derniers mois jusqu'en décembre 2024).

Le « rendement » correspond au bénéfice réalisé par l'entreprise au cours de l'année écoulée. Cela signifie que pour chaque euro de capitaux propres, l'entreprise a généré 0,03 € de bénéfice.

Quel est le rapport entre le ROE et la croissance des bénéfices ?

Nous avons déjà établi que le ROE constitue un indicateur efficace de la rentabilité future d'une entreprise. En fonction de la part de ses bénéfices que l'entreprise choisit de réinvestir ou de « conserver », nous pouvons évaluer sa capacité future à générer des bénéfices. Toutes choses égales par ailleurs, plus le ROE et la rétention des bénéfices sont élevés, plus le taux de croissance d'une entreprise est élevé par rapport à des entreprises qui ne présentent pas nécessairement ces caractéristiques.

Comparaison de la croissance des bénéfices et du ROE de 2,9 % de Wienerberger

Comme vous pouvez le constater, le ROE de Wienerberger semble assez faible. Même comparé à la moyenne du secteur de 8,5 %, ce ROE est assez décevant. Wienerberger a tout de même enregistré une croissance appréciable de son bénéfice net de 6,6 % au cours des cinq dernières années. Nous pensons que d'autres facteurs pourraient influencer positivement la croissance des bénéfices de l'entreprise, comme un taux élevé de rétention des bénéfices ou une gestion efficace.

Nous avons ensuite comparé la croissance du bénéfice net de Wienerberger à celle du secteur et constaté que cette croissance est inférieure au taux de croissance moyen du secteur, qui s'élève à 8,9 % sur la même période de 5 ans, ce qui est quelque peu inquiétant.

La valeur d'une entreprise est, dans une large mesure, liée à la croissance de ses bénéfices. Il est important pour un investisseur de savoir si le marché a intégré la croissance (ou la baisse) attendue des bénéfices de l'entreprise. Cela lui permettra de déterminer si l'avenir de l'action est prometteur ou inquiétant. Si vous vous interrogez sur la valorisation de Wienerberger, consultez cet indicateur de son ratio cours/bénéfice par rapport à son secteur.

Wienerberger utilise-t-il efficacement ses bénéfices ? Le ratio de distribution médian de Wienerberger aux actionnaires sur trois ans est de 24 % (ce qui implique que l'entreprise conserve 76 % de ses bénéfices), ce qui est plutôt bas. Il semble donc que la direction réinvestisse massivement les bénéfices pour développer son activité.

De plus, Wienerberger verse des dividendes depuis au moins dix ans, ce qui témoigne d'une volonté de l'entreprise de partager ses bénéfices avec ses actionnaires. Nos dernières données d'analystes indiquent que le ratio de distribution futur de l'entreprise devrait atteindre 32 % au cours des trois prochaines années. Cependant, les prévisions suggèrent que le ROE futur de Wienerberger atteindra 12 %, malgré une hausse attendue du ratio de distribution. Nous supposons que d'autres caractéristiques de l'entreprise pourraient être à l'origine de la croissance anticipée du ROE.

Résumé

Au total, il semble que Wienerberger présente des atouts, notamment une croissance honorable de ses bénéfices, obtenue grâce à la conservation de la majeure partie de ses bénéfices. Cependant, compte tenu du faible ROE, les investisseurs pourraient finalement ne pas bénéficier de tous ces réinvestissements. Cela dit, les dernières prévisions des analystes du secteur indiquent une accélération des bénéfices de l'entreprise. Pour en savoir plus sur les dernières prévisions des analystes, consultez cette visualisation des prévisions des analystes.

Source Simply WallStreet

05/05/2025

Terreal stoppe sa production à Castelnaudary pour une journée dédiée aux risques machines et à la prévention

Sécurité au travail : l’usine de Castelnaudary mobilise ses équipes autour des risques machines. Escape game, ateliers pratiques et actions concrètes ont rythmé cette journée clé pour ancrer durablement les bons réflexes.

À l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, l’usine de Castelnaudary du groupe Terreal, spécialisée dans la fabrication de tuiles et propriété du groupe autrichien Wienerberger, a arrêté sa production pour laisser place à une journée 100 % consacrée à la prévention des risques, le 29 avril. Il en était de même pour les sites voisins de Ségala et Saint-Martin-Lalande. Tous les employés des trois sites, soit près de 250 personnes, ont été invités à participer à des ateliers interactifs et pratiques.

La sécurité, fil rouge de trois ateliers

Trois grands thèmes ont rythmé la journée. Dans un premier temps, ont été abordés les risques liés aux machines par le biais d’un escape game conçu avec Synevia, qui a permis de sensibiliser les employés à la maîtrise des risques liés aux équipements industriels. L’objectif : identifier les dangers potentiels et adopter les bons réflexes face aux situations critiques.

Un second atelier s’est focalisé sur les biais cognitifs : les employés de Terreal ont découvert à travers un jeu collaboratif les mécanismes psychologiques qui influencent les comportements face aux risques. Une manière ludique d’encourager des attitudes plus responsables. Enfin, le dernier atelier a été animé par un représentant de My Ostéo Prévention, et a permis d’aborder les bons gestes à adopter au quotidien pour éviter les troubles musculosquelettiques (TMS) et les accidents. Les lombalgies restent, en effet, "la deuxième pathologie la plus constatée et la première cause d’accidents du travail dans le groupe", expose Terreal.

Près de 250 employés étaient concernés par ces ateliers sur l’ensemble des trois sites de Castelnaudary, Saint-Martin-Lalande et Le Ségala.Près de 250 employés étaient concernés par ces ateliers sur l’ensemble des trois sites de Castelnaudary, Saint-Martin-Lalande et Le Ségala. DDM - M.L.

Profitant de l’arrêt exceptionnel de l’usine, les équipes ont également mené des actions concrètes d’amélioration du site : remise en état de certaines zones, peinture, affichage de consignes, etc.

Des résultats concrets et durables

Après un accident grave survenu l’année dernière à Saint-Martin-Lalande, l’attention sur les mesures de sécurité a été renforcée au sein du groupe. Sur le site de Castelnaudary, aucun accident grave n’a été recensé depuis deux ans. Sur les douze derniers mois, seuls trois incidents mineurs (coupures) ont été signalés.

Ainsi, la journée a aussi été l’occasion de rappeler les outils concrets mis à disposition au quotidien des équipes. En mettant l’accent cette année sur les risques machines – la thématique centrale de l’édition – Wienerberger poursuit sa dynamique : plus de sensibilisation et plus d’impact sur les pratiques du quotidien.

Source La Dépêche du Midi

04/05/2025

L’industrie de la terre cuite teste les terres excavées

Les terres d'excavation des chantiers de la nouvelle ligne du métro toulousain ont fait l'objet d'une démarche de valorisation matière.

Une certaine proportion des terres excavées (TEX) est éligible à une valorisation matière. Les acteurs de la filière tuiles et briques s’y intéressent depuis peu. Explications.

Si le gisement de terres d’excavation est d’ampleur, sa valorisation est, notamment à la faveur de récentes évolutions réglementaires, envisagée sous différents axes : réemploi sur site, valorisation volume (en remblai), valorisation matière, valorisation énergétique… avant que soit déployé le scénario ultime de l’enfouissement en installations de stockage réglementées. Quelques initiatives ont été lancées ces dernières années pour valoriser des TEX dans la construction en terre crue, avec notamment la création d’une usine de BTC, mortiers et enduits, la Fabrique Cycle Terre de Sevran (93) [fermée en avril 2024, NDLR]. Quel serait l’intérêt, pour les industriels de la terre cuite, d’utiliser ces matières secondaires alors que les argiles (illitique ou kaolino-illitique) dont sont constitués leurs produits sont[…]

Source Cahiers  Techniques Du Bâtiment par Félicie Geslin


03/05/2025

Environnement/Guinée : l’État en manque d’option, face à la production anarchique des briques cuites

Conscient de la menace que cette production anarchique représente pour l’environnement, l’État guinéen cherche en vain des solutions de rechange pour tenter de freiner cet élan dévastateur. Malgré l’introduction et l’orientation des populations vers les briques en ciment et briques en terre stabilisée, la production des briques cuites ne cesse de monter en flèche, dans la région administrative de Labé. Le coût d’acquisition de ces briques « modernes » et l’expertise nécessaire à leur fabrication et leur usage seraient à la base de « l’échec » des multiples projets de promotion, selon un constat de Guinéenews.

« Il y a de ces briques dites modernes qu’ils proposent à 2 000 et 3 000 GNF pour les moins chères et 6 000 à 9 000 GNF pour les plus chères alors qu’une brique cuite est rendue sur le chantier à 900 GNF, 1000 voire 1200 GNF. Donc, excusez-moi du terme, mais il faut être fou pour débourser 6 000 GNF pour une brique, alors qu’on peut l’avoir, à seulement 1 000 GNF. Ce, même si on te dit que les briques modernes n’utilisent pas beaucoup de ciment, mais il faut reconnaître que le coût d’acquisition est énorme et les pauvres citoyens ne peuvent pas supporter cela. Une seule maison utilise environ 8 000 briques. Faites les calculs avec des briques de 5 000 GNF et plus par unité, vous verrez la différence. C’est inconcevable » dénonce Mamadou Lamine Kanté, citoyen interpellé au centre de la commune urbaine de Labé.

Visiblement en manque de solution pérenne face à cette production fantaisiste et anarchique, l’État assiste, « impuissant », à la destruction de l’environnement. « C’est un constat empreint de regret, un constat alarmant, un constat mauvais. Pourquoi ? Parce que premièrement, aucune disposition n’a, jusqu’à présent, pu réduire cette production. Et depuis plus de 10 ans, on a commencé à chercher des options pour remplacer ces briques, par des briques de terre stabilisée, mais ça n’a pas marché. De l’autre côté, parce que la quantité ne fait qu’augmenter. Plus la population augmente, plus les maisons à construire augmentent, plus le besoin en briques augmente. Personne n’a voulu construire, sans trouver les briques nécessaires. Il y a toujours des briques disponibles. Ce qui veut dire que la production est suffisante. Donc, ça c’est un constat. La quantité de la production ne fait qu’augmenter » reconnait Mamadou Kobéra Diallo, l’inspecteur régional de l’environnement de Labé.

Et de poursuivre : « deuxièmement, les conditions de production ne sont pas toujours celles souhaitées. Parce que nous avons toujours dit, au niveau des médias et sur le terrain, à travers nos agents, que les briques cuites ne sont pas complètement interdites comme les autres productions ; mais on ne les produit pas en bordure des cours d’eau. Cela est formellement interdit. Pourtant c’est le lieu privilégié de fabrication, car sur les 100 briques que tu trouves, les 80 sont produites en bordure des cours d’eau. C’est seulement les 20% qui sont produites un peu loin des cours d’eau, parce que c’est là que l’eau est disponible. Donc ils viennent y produire. Ils détruisent non seulement le cours d’eau mais la terre qu’ils laissent à côte est aussi emportée par les eaux de ruissellement vers le lit du cours d’eau. En plus, ils coupent la galerie forestière qui est à côté, pour calciner les briques. Donc, c’est un constat alarmant » ajoute Kobéra Diallo.

Interrogé sur ses motivations de production des briques, aux alentour d’un marigot qui longe le quartier Poréko, Yéro Camara tente de se défendre. « Tout cela c’est nos terres et c’est derrière nos concessions, voilà pourquoi on préfère travailler ici. Cela n’a aucun impact sur le marigot parce que ce n’est pas dans son lit, mais à côté. C’est vrai qu’on y puise de l’eau mais c’est tout. C’est l’un de nos gagne-pains. Après les activités de la ville, on se retrouve ici, pour bricoler en famille. Ça nous permet de joindre les deux bouts » a-t-il brièvement laissé entendre au micro de Guinéenews, sans pour autant, accepter d’être pris en image.

Que font les agents de l’environnement face à ces dizaines de fours à brique érigés tout au long des marigots et cours d’eau de la région. La réponse de l’inspecteur régional de l’environnement est sans appel. « Nos agents ne font qu’appliquer ce que les textes disent. Aucun texte, je vous dis, n’a interdit la production. C’est règlementé. Ils tentent de réglementer autant que possible. Ils font recouvrir les taxes aussi ; il y a des taxes qui sont liées à ça. Tous les détenteurs de fours à briques payent des taxes normalement. S’ils ne paient pas, c’est qu’ils ont violé la loi. Mais c’est ceux qui sont dans le cadre réglementaire qui paient les taxes, pas ceux qui produisent en bordure des cours d’eau. On n’interdit pas aux populations de construire des maisons » , précise-t-il.

Ainsi, Mamadou Lamine Kanté appelle l’État à subventionner les briques dites modernes, pour freiner l’élan destructeur des briques cuites. A ce stade, c’est l’unique solution selon lui. « Il faut d’abord que l’État trouve des alternatives par rapport au prix d’acquisition des briques. C’est l’unique moyen pour décourager les producteurs de briques cuites. S’ils arrivent à vendre des briques en ciment ou en terre stabilisée, moins cher que les briques cuites, les producteurs de celle-ci n’auront d’autre solution que d’abandonner leur production. Mais, avant cela, il ne faut même pas se fatiguer, c’est peine perdue » insiste-t-il.

Dans le même ordre d’idées, l’inspecteur régional de l’environnement de Labé situe les responsabilités par rapport aux difficultés d’introduction des BTS (briques en terre stabilisée) dans le circuit. « Les BTS dont on parle, c’est des projets que l’état a envoyés. Mais après évaluation, qu’est-ce que nous, de l’environnement, on constate ? Premièrement, le coût de vente de la brique est trois fois plus cher que les autres briques. Deuxièmement, les maçons ne peuvent pas les utiliser. Ils ne sont pas formés à les utiliser. Troisièmement, les matériaux qui entrent dans leur production ne sont pas faciles à avoir partout. Et enfin, ces matériaux, on parle de terre et autre, c’est à choisir. Ça aussi ce n’est pas disponible partout alors que les gens construisent partout. C’est pourquoi, la politique de vulgarisation de l’utilisation des briques cuites pour les constructions est là, bien faite, théoriquement, mais pratiquement, sur le terrain, les efforts manquent » reconnaît Mamadou Kobéra Diallo.

A ce jour, plusieurs ingénieurs ont personnellement des unités de production de briques en ciment à Labé. A la suite de l’acquisition du contrat, ils orientent les clients vers leur produit. Une politique qui est parfois mal comprise par certains demandeurs. « La dernière fois j’ai abandonné un chantier, parce que le patron voulait, coûte que coûte, utiliser les briques cuites. J’ai dit impossible et on a été obligé de se quitter, sans terrain d’entente. Au fait, les briques cuites ont beaucoup d’anomalies. Des anomalies qui déforment souvent les murs et imaginez, un bâtiment à étages avec des murs déformés. C’est toute de suite la responsabilité de l’ingénieur qui est engagée. Donc, comme on n’était pas avancé, on a tout simplement mis un terme au contrat » explique Mamadou Lamine Bah, ingénieur bâtiment.

En attendant une solution pérenne, les fours à briques cuites continuent de détruire à outrance, notre environnement. Pourtant, en dehors de l’État (qui est en panne d’option, comme on l’a dit), personne ne lève le petit doigt pour rappeler à l’ordre les acteurs de ce phénomène qui contribue énormément au changement climatique que nous vivons aujourd’hui.

Source Guinée News par Alaidhy Sow

02/05/2025

US: Belden Brick Company adopte la décoration numérique

Le premier fabricant de briques américain achève une rénovation majeure de son usine n° 8 de Sugarcreek (Ohio), qui comprend l'adoption de l'impression numérique et d'une automatisation de nouvelle génération.

Belden Brick Company, le plus grand fabricant de briques familial des États-Unis, finalise un important programme de modernisation de son usine n° 8 de Sugarcreek, dans l'Ohio. Ce programme comprend l'introduction de nouvelles technologies et d'automatisation, notamment deux imprimantes numériques de nouvelle génération pour la décoration de briques fournies par Projecta (Groupe B&T). De nombreux facteurs ont motivé cet investissement important (44 millions de dollars), notamment l'engagement envers l'innovation et la volonté d'améliorer la qualité de nos produits. L'entreprise est reconnue pour son expertise en matière de mélanges, de formats, de couleurs, de textures et de restaurations historiques sur mesure.

Cosmec est l'un de vos principaux partenaires technologiques :

« Depuis le début de la rénovation de l'usine 8 en 2018, Cosmec nous accompagne et nous propose des solutions de pointe, notamment un nouveau séchoir statique, deux lignes d'extrusion et de découpe pour briques et pavés, une ligne d'extrusion et de découpe pour pièces spéciales, le chargement/déchargement et la manutention automatiques des chariots de séchage, une empileuse et tous les équipements de manutention des deux lignes de décoration, qui devraient être opérationnelles d'ici mai 2025. L'automatisation réduira considérablement le travail manuel et, par conséquent, les coûts d'exploitation », a déclaré le PDG, Robert Belden.

La production devrait démarrer en 2025, année du 140e anniversaire de Belden Brick :

« L'implication et l'engagement de la famille ont été les piliers de notre longévité, tout comme notre engagement à garantir la durabilité de nos produits et de nos processus », poursuit le PDG.

L'entreprise a mis en œuvre plusieurs mesures en matière de développement durable : les matières premières sont locales et l'entreprise adopte des principes de production allégée afin de réduire les déchets et d'améliorer l'efficacité de ses processus de production (le recyclage des déchets de briques vertes et cuites en est un exemple).

Dans le cadre de ses futurs projets de croissance, l'entreprise mettra en service un four à sole roulante, ce qui augmentera considérablement sa capacité de production de briques émaillées de grande taille et de millions de briques fines supplémentaires. Une autre initiative importante consistera à centraliser la préparation et le stockage des matières premières. Si la demande continue de dépasser l'offre, nous sommes prêts à mettre en service notre huitième four tunnel, actuellement en réparation.

Source Ceramic World Web

30/04/2025

Premiers résultats de la campagne d'essais au feu du projet Briques- Mortiers - Maçonnerie (B2M)

Les partenaires du projet B2M (AECC ENSAG, CRAterre, CSTB, 3SR, CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction) ont le plaisir de partager les résultats d’essais de résistance au feu obtenus la semaine dernière sur deux maçonneries de terre crue. Ces essais ont été réalisés dans le cadre du projet B2M qui vise à caractériser différentes maçonneries de terre crue aux niveaux mécaniques, hygrothermiques et feu, grâce à un financement de l'ADEME (France 2030).

Deux murs porteurs de 3m x 3m, l’un en adobe (BTM), l’autre en brique de terre extrudée (BTE), ont été soumis à un feu normalisé ISO pendant 2 heures au CSTB. 𝗟𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗺𝘂𝗿𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝗿é𝘀𝗶𝘀𝘁é 𝘀𝘂𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝘂𝗿é𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝘀𝘀𝗮𝗶, obtenant un classement REI 120, avec un chargement respectif de 0,24 Mpa pour les BTM et 0,53 Mpa pour les BTE. Les murs ont été testés à la compression le lendemain pour mesurer leur résistance résiduelle, et vérifier ainsi que l'exposition au feu n'avait pas dégradé leur résistance mécanique.

Ces résultats confirment le potentiel remarquable des matériaux géosourcés dans la construction porteuse, y compris face au feu. 

 Nous entamons à présent le travail d'analyse des données mesurées pendant ces essais pour nourrir une Appréciation de Laboratoire, rédigée par le CSTB. Ce document facilitera l'exploitation de ces résultats pour valider la résistance au feu d'autres maçonneries de terre crue.

Les partenaires du projet auront le plaisir de présenter l’ensemble des résultats mécaniques, hygrothermiques et au feu lors des Journées Nationales de la Maçonnerie, les 12 & 13 juin à Bordeaux.

Source LinkedIn

29/04/2025

Wienerberger: À Betschdorf, des briques plus isolantes tout en participant au recyclage

Wienerberger, spécialiste de la brique à Betschdorf en Alsace du Nord, incorpore dans ses briques de la sciure de bois et des fibres de papier. Grâce à ce recyclage, l’entreprise économise de l’énergie durant la phase de cuisson et améliore son impact environnemental.

Le dicton « rien ne se perd, tout se transforme » semble bien adapté au site betschdorfois détenu par le groupe Wienerberger. « Si on ne recycle pas, cela a un coût, sachant qu’on n’a pas le droit d’enfouir. Et pour la planète, c’est mieux aussi », résume Marine Kaufmann, responsable de production. L’entreprise, soucieuse de son impact environnemental, pense également à son avenir. « Si on gaspille des matériaux et l’argile, on devra arrêter un jour notre production », précise la jeune femme.

Source DNA par Véronique Kohler 

27/04/2025

Stafier : Solutions de séchage innovantes pour une production durable

Stafier est fière de ses partenariats de longue date avec les principaux fabricants de briques. Depuis plus de 65 ans, Stafier accompagne leurs processus de production grâce à ses supports de séchage innovants. Stafier est convaincue que la collaboration est la clé du succès. Ensemble, pour obtenir les meilleurs résultats, et pour que les supports de séchage jouent un rôle crucial dans les processus de production durables et efficaces des clients.

Une base solide pour l'efficacité

Les clients de Stafier produisent des solutions de pavage et de façade de haute qualité grâce à une technologie de pointe entièrement automatisée. Le séchage des briques est une étape essentielle de ce processus. Après le pressage, les briques sont placées dans des chambres de séchage, où leur teneur en humidité est considérablement réduite. Ce processus efficace et durable permet d'exploiter la chaleur résiduelle des fours. Les supports de séchage Stafier sont spécialement conçus pour résister aux conditions difficiles de ces processus de séchage, notamment aux influences chimiques, aux températures élevées, à l'humidité et aux charges lourdes.

Qualité exceptionnelle

En tant que fabricant, il est essentiel pour Stafier que ses supports de séchage répondent aux exigences élevées de ses clients. Grâce à des conceptions innovantes, telles qu'une ventilation améliorée des panneaux, Stafier propose des solutions parfaitement adaptées aux besoins spécifiques de leurs processus de production et ainsi contribuent à l'efficacité et à la fiabilité de leurs produits.

Dernière innovation

La dernière innovation est le support de séchage Airplus, doté d'un profil de renfort optimisé. En collaboration avec TCKI, Stafier a développé un panneau avec une surface perforée modifiée et une ventilation améliorée sous la brique. Ce panneau présente un motif perforé sur toute sa surface, ainsi que des fentes en bas et sur le bord plié. Ces fentes sont conçues pour améliorer la circulation de l'air sous le panneau. L'objectif de ce panneau est d'optimiser le séchage des produits et de réduire le temps de séchage grâce à une surface de perforation maximale et une meilleure circulation de l'air.

Collaboration basée sur le partenariat

La collaboration avec les clients de Stafier va au-delà de la fourniture de panneaux de séchage de haute qualité. Stafier accorde une grande importance à la communication ouverte et contribue proactivement à des solutions qui répondent non seulement aux besoins actuels, mais aussi aux défis futurs. Grâce à notre flexibilité et à notre expertise, nous nous efforçons de contribuer à l'optimisation des processus de production.

Source ZiegelIndustrie International

Italie: Marcheluzzo livre une nouvelle ligne de production à Fornaci di Manzano

L’entreprise a confié à Marcheluzzo la fourniture de solutions améliorant encore les performances d’isolation thermique et acoustique de ses blocs rectifiés.

Fornaci di Manzano, entreprise italienne établie dans la région du Frioul depuis le début du XXe siècle, est spécialisée dans la production de blocs de maçonnerie, proposant des solutions traditionnelles et des versions à hautes performances thermiques et acoustiques.

Sous la direction avisée de son propriétaire, Stefano Midolini, et de ses fils Marco, Michele et Mario, l’entreprise a continué d’investir dans l’innovation, élargissant sa gamme aux blocs à parois minces de dernière génération avec des surfaces de pose rectifiées pour une construction plus durable.

Fidèle à cet engagement, l’entreprise a confié à Marcheluzzo la fourniture de solutions améliorant encore les performances d’isolation thermique et acoustique de ses matériaux.

Blocs rectifiés à parois minces : tous les avantages

Les blocs d'argile rectifiés représentent une innovation majeure et permettent la réalisation de maçonneries hautes performances grâce à une technologie de rectification de précision et à la présence de fines âmes créant de multiples chambres d'air, améliorant ainsi l'isolation et simplifiant la pose.

Les blocs rectifiés sont fabriqués avec des surfaces de pose parfaitement planes et parallèles, ce qui permet une pose avec une fine couche de colle entre chaque couche, éliminant ainsi les ponts thermiques associés aux joints de mortier traditionnels. Cela permet également de réduire la consommation de mortier, d'où des économies de matériaux et une pose plus rapide et plus précise.

La nouvelle ligne de Marcheluzzo

Marcheluzzo a entamé sa collaboration avec Fornaci di Manzano début 2024, en réponse à la demande du fabricant de briques pour une nouvelle technologie s'intégrant de manière flexible à sa ligne de déchargement de produits cuits existante. La nouvelle installation conserve partiellement l'installation existante tout en automatisant entièrement le système de déchargement des couches de produits cuits des wagons du four. Ce processus comprend le transfert, via un système moderne de convoyeur à chaîne et à courroie crantée, vers la rectifieuse utilisée pour rectifier les deux surfaces de pose, dimensionnées selon les spécifications du client.

Le processus de rectification est une solution innovante développée en collaboration avec une entreprise leader du secteur de la céramique. Le système fonctionne progressivement grâce à l'installation d'une série de disques abrasifs, chacun doté d'une configuration diamantée spécialement conçue pour optimiser l'enlèvement de matière en fonction des caractéristiques de la matière première utilisée. Les disques enlèvent une quantité minimale de matière des blocs d'argile, réduisant ainsi les contraintes mécaniques et garantissant un état de surface permettant une application correcte de la colle lors de l'installation sur site.

L'ensemble du système est contrôlé automatiquement, du déchargement du wagon jusqu'à la formation de paquets prêts à être transportés, dimensionnés en fonction du nombre de pièces et du poids de la palette. Marcheluzzo a également installé un puissant système d'extraction des poussières qui élimine efficacement la poussière générée lors de l'usinage à sec grâce à des points d'extraction stratégiquement placés à l'intérieur d'une cabine de rectification insonorisée, garantissant ainsi un environnement sain et exempt de poussière pendant l'usinage des produits cuits.

Ce projet témoigne une fois de plus de la capacité de Marcheluzzo à apporter la meilleure solution possible aux besoins de ses clients.

Une analyse approfondie du processus de production a permis d'atteindre un rendement horaire élevé tout en proposant des produits innovants et performants qui améliorent l'efficacité énergétique des bâtiments.

Source CeramicWorldWeb


26/04/2025

Retour sur la journée technique « Une histoire de terres – Et si on valorisait les terres excavées dans l’industrie des tuiles et briques ? »

Organisée par le CTMNC en partenariat avec le Centre de Géosciences Mines Paris - PSL, cette journée a permis d’écrire une belle histoire de terres en mettant en lumière les potentiels de valorisation des terres excavées dans l’industrie des tuiles et briques. 

Ces potentiels de valorisation ont été illustrés par des retours d’expériences enrichissants de la valorisation des terres du chantier de la construction de la troisième ligne de métro de Toulouse et de la valorisation des boues de lavage de granulats. 

Le détail de la méthodologie de valorisation des terres dans l’industrie des tuiles et briques ainsi que la présentation de divers outils au service de la valorisation des terres (cartographie, application de traçabilité des terres, création d’un label), en passant par la tenue d’une table ronde ayant permis de mieux comprendre les enjeux de la valorisation des terres dans l’industrie des tuiles et briques, ont complété la richesse des sujets abordés au cours de cette journée. 

Un grand merci à l’ensemble des intervenants pour leurs présentations passionnantes et à tous les participants pour les nombreux échanges qui ont indéniablement enrichis la journée. 

Le CTMNC remercie également chaleureusement Mines Paris-PSL pour la mise à disposition et la visite de leurs prestigieux locaux.

Source LinkedIn

25/04/2025

Espagne: on fait le point sur l'avancement du projet ECOCER

Dans le cadre du projet ECOCER – Ecoconception des matériaux céramiques pour la construction durable, financé par l’Instituto de Estudios Giennenses (Diputación de Jaén), Juan Salvador Bueno Rodríguez et Angel Galán Martín ont effectué une visite technique dans une entreprise de fabrication de briques, soutenue par Fundación Innovarcilla (merci beaucoup !). 

La visite  a permis d’avoir un aperçu de première main des processus de production actuels et d’identifier les opportunités d’amélioration de l’environnement à court et à long terme.

Notamment le mode de conditionnement sans palette bois!

La terre cuite espagnole continue d’avancer vers une industrie durable et plus résiliente ! 

Source LinkedIn

24/04/2025

Yvelines: Prolongation de l’autorisation d’exploitation de la carrière Terreal dans le bois de Verneuil

Si vous parcourez régulièrement le Bois de Verneuil, vous connaissez certainement les deux carrières qui s’y trouvent : une carrière ancienne dont l’exploitation a cessé depuis une dizaine d’années et une autre proche de la clinique de Bazincourt encore en exploitation. Un arrêté préfectoral vient d’autoriser cette exploitation jusqu’à fin 2026.

Ces deux carrières sont en fait situées dans la partie privée du bois sur le territoire de la commune de Chapet. L’usine Terreal qui les exploite est implantée aux Mureaux et fabrique des tuiles avec l’argile extraite. L’exploitation de la première carrière avait commencé en 1972 et l’autorisation avait été renouvelée par un arrêté préfectoral de mai 2012 pour une durée de huit ans. En 2014, pour permettre l’alimentation de son site des Mureaux, Terreal avait fait une nouvelle demande d’exploitation pour une zone située en contrebas de la clinique de Bazincourt (établissement maintenant fermé).

L’ancienne carrière (et la plus importante en surface) est située entre le carrefour du Chêne Ferré et l’allée de Séparation (la route Rouge). Depuis l’arrêt de son exploitation, elle a été partiellement replantée dans le cadre des mesures imposées à Terreal lors de l’obtention de l’autorisation. Pour l’instant, cette zone de clairière au milieu de bois de Verneuil permet une diversification des milieux et est intéressante pour les espèces animales (chevreuils, chiroptères, etc.).

La nouvelle carrière d’une surface d’environ 6 ha a fait l’objet d’une autorisation par arrêté préfectoral du 12 mai 2014 après enquête publique au cours de laquelle ADIV-Environnement avait fait une déposition. Depuis cette date, Terreal extrait de l’argile de cette carrière d’où les rotations de camions sur la route Rouge. N’ayant pas fini d’exploiter et de remblayer le site en fin d’année 2024, l’entreprise a demandé et obtenu le report de la date finale qui est maintenant fixée à la fin de l’année 2026. A cette date, le terrain devra être remis en état et la mise en œuvre des mesures compensatoires terminée.

Pour cette prolongation, Terreal devra limiter le nombre de rotations de camions à vingt rotations par jour (quarante allers-retours) pour transporter de l’argile ou des matériaux de remblaiement inertes.

Les mesures compensatoires prévues dans le dossier de dérogation pour destruction d’espèces protégées concernaient principalement les chiroptères, les oiseaux, les amphibiens et la restauration de landes. La compensation pour les chiroptères et les oiseaux consistait à mettre en place des ilots de senescence (zone où les arbres ne sont pas coupés) sur une surface de 2,6 ha ce qui a été fait dans le cadre d’une convention avec l’agence Ile-de-France Nature (ex-agence des espaces verts). Pour les amphibiens, il s’agissait d’un reprofilage d’une mare existante dans la partie du bois gérée par l’agence Ile-de-France Nature. Enfin, une convention a également été signée avec l’agence pour la restauration de la lande existante dans le bois de Demi-Lune.

Fin 2026 marquera donc la fin de plus de 50 ans d’exploitation de l’argile dans le bois de Verneuil. Ce sera également la fin de la route Rouge car avec l’arrêt des rechargements en tuiles cassées, elle devrait perdre progressivement sa couleur rouge et retrouver sa vraie dénomination, c’est-à-dire l’allée de Séparation, car elle fixe la limite entre les communes de Verneuil-sur-Seine et des Mureaux. Par ailleurs, nous veillerons à ce que les mesures compensatoires mises en œuvre soient pérennes dans le temps.

Source ADIV-Environnement

23/04/2025

Avec sa nouvelle plateforme logistique, Edilians Tech déploie une panoplie de services pour les négoces et les professionnels

S’appuyant sur son savoir-faire historique dans le profilage et le pliage à façon, EDILIANS TECH, la filiale solaire et composants d’Edilians, propose une large gamme de produits et systèmes pour l’enveloppe du bâtiment.

Outre son activité industrielle, son site de La Talaudière (42) se distingue par une toute nouvelle plateforme logistique sur laquelle transitent ses plus de 5.000 références sur 4 gammes de produits : accessoires techniques de toiture, profilés de façade pour bardage, sous enduit hydraulique et ITE, eaux pluviales et étanchéité à l’air.

EDILIANS TECH déploie une offre de service unique pour un industriel, destinée aux négoces et aux artisans.

Un investissement de 2 millions d’euros pour une logistique améliorée

Avec une surface logistique augmentée de 2.000 m2, des emplacements additionnels de stockage une vaste zone de picking, ainsi que 4 quais de chargement supplémentaires, la nouvelle plateforme d’EDILIANS TECH a nécessité un investissement de 2 millions d’euros. Opérationnelle depuis le 1er janvier 2025, elle vise à améliorer la qualité de service et à renforcer la satisfaction des professionnels grâce à :

3 nouvelles gammes stockées et désormais centralisées sur le site de La Talaudière : Fixation (crochets) et sécurité, Ventilation de l’habitat (mangoustes) et Etanchéité à l’air, incluant les solutions Edilians, DuPontTM Tyvek® et AirGuard®, la possibilité de se faire livrer des commandes panachées parmi des milliers de référence en stock, un franco de port compétitif (supérieur à 1.200 ou 3.000 € HT selon la typologie de produit), avec des produits expédiés dans un conditionnement de qualité.

Cet investissement illustre la volonté d’EDILIANS TECH de toujours mieux accompagner et répondre pleinement aux attentes des professionnels, notamment celles des distributeurs auprès desquels EDILIANS TECH fait la promotion de sa plateforme à l’occasion d’une opération spéciale composants.

« Vous avez la réf’ ? », une opération commerciale à destination des négoces

Depuis le 1er avril et jusqu’au 30 juin 2025, EDILIANS TECH lance un grand concours dédié aux négoces afin de valoriser sa nouvelle plateforme logistique et leur faire découvrir l’étendue des références qui y sont disponibles. Intitulé « Vous avez la réf’ ? », ce fil rouge fait non seulement le parallèle à EDILIANS comme marque incontournable mais aussi à la largeur de l’offre du site de La Talaudière et de la facilité de grouper ses achats de composants de toiture et façade.

Pour toute commande de produits éligibles à l’opération (accessoires techniques de toiture, façade, eaux pluviales, étanchéité à l’air), les trois points de vente négoce réalisant les chiffres d’affaires les plus élevés, sur la période, gagneront une animation food truck. Deux autres agences, parmi celles ayant atteint le seuil de chiffre d’affaire qualificatif, seront tirées au sort pour remporter également ce lot. Du 15 septembre au 31 octobre, les négoces lauréats pourront ainsi partager avec leurs clients un moment convivial signé EDILIANS TECH.

Dépann’Tech : un service de livraison en 48 à 72 heures !

Pour les professionnels ayant besoin d’un dépannage rapide, EDILIANS TECH lance Dépann’Tech, un service de livraison rapide pour toutes les références tenues en stock sur le site de La Talaudière et répondant aux exigences de la livraison par messagerie express. Simple et efficace pour ne jamais être à court de matériaux, Dépann’Tech se décline en deux options :

  • un colis standard avec trois paliers de poids (10, 20 et 30 kg) et un volume de colis limité, à un tarif compétitif allant de 15 à 25€,
  • un colis spécial ou multi-colis avec un poids pouvant aller jusqu’à 100 kg au prix attractif de 60€.

Une seule condition : envoyer la commande avant 12h00 avec la mention Dépann’Tech en objet du mail pour se faire livrer de 48 à 72h après validation.

Avec un grand nombre de références, une mixité de produits sans équivalence et une offre logistique améliorée pour tous les professionnels du bâtiment, EDILIANS TECH bénéficie d’un positionnement unique sur le marché.

Source Batipresse par André Sudrie