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24/06/2025

RE2020 : tuiles et briques pour un avenir décarboné

La filière s’engage à réduire ses émissions de CO2 de 36 % d’ici 2030 et 82 % d’ici 2050, contribuant activement à la décarbonation de sa production.

Les briqueteries et tuileries mobilisent des leviers de diminution sur l’ensemble de la chaîne de valeur, où en est-on ? 

3 leviers sont mobilisés pour diminuer les émissions 

Trois leviers d’action d’intensité, de potentiel et de maturité variés sont mis en œuvre pour atteindre ces objectifs : 

  1. sobriété et efficacité énergétiques, 
  2. substitution du gaz naturel par des énergies décarbonées ou renouvelables,
  3. capture du CO2 dans les fumées de four pour réutilisation dans le procédé.

Levier 1 : 20 % de gains attendus via la diminution des quantités d’énergie nécessaires

Quelques exemples d’actions mises en œuvre : 

  • Réduction des teneurs en eau de façonnage pour réduire les besoins de séchage
  • Incorporation de biocombustibles (biomasse, coques de tournesols...) ou de boues papetières dans le mélange argileux pour réduire les consommations pendant la cuisson
  • Eco-conception des produits pour optimiser la géométrie des produits et leur masse au m²
  • Récupération de la chaleur des fours pour alimenter les séchoirs

Levier 2 : 40% de gains attendus par la substitution du gaz naturel par des énergies décarbonées ou renouvelables 

Ces solutions représentent déjà sur certains sites plus de 40% de la consommation. 

  • Utilisation de biomasse ou biométhane produit à partir de déchets ménagers
  • Séchage solaire thermique
  • PAC haute température
  • Production sur site de syngaz, gaz pauvre fabriqué selon un procédé de pyrolyse

Des expérimentations sont en cours pour évaluer l’impact de l’utilisation d’hydrogène pour la cuisson

Levier 3 : 20 % de gains attendus par la capture du CO2 dans les fumées de four

Il s’agit de capturer le carbone émis par les fumés des fours, de réaliser sa méthanation sur site pour le réinjecter dans le procédé de fabrication dans une boucle fermée vertueuse. 

Cette technologie existe dans d’autres secteurs dont les installations émettent davantage de CO2 qu’une usine de production de tuiles et briques. 

Un projet de démonstrateur dimensionné pour le secteur des tuiles et briques est en phase d’étude technico économique.

Source BatiWeb

23/06/2025

Le RN et les Républicains font adopter un moratoire sur les énergies renouvelables à l’Assemblée

Un moratoire sur les éoliennes et le photovoltaïque a été voté jeudi 19 juin d’une courte majorité, sous l’impulsion des Républicains et avec les voix du Rassemblement national. Ce vote, avant tout symbolique, intervient en conclusion d’une folle semaine à l’Assemblée nationale sur les questions énergétiques, avec l’examen de la loi dite Gremillet, du nom du sénateur Les Républicains, inconditionnel du nucléaire, qui en a eu l’initiative.

Le Rassemblement national a tordu les règles de l’Assemblée nationale en utilisant dix-sept « délégations pour raisons sanitaires » — procurations prévues lorsqu’un député est malade — pour voter en masse dans un hémicycle clairsemé. « Soit c’est un problème épidémiologique, et il faut saisir l’autorité, soit c’est un problème de démocratie », a ironisé le député socialiste Dominique Potier, sur les bancs de l’Assemblée.

Profitant de ce tour de force, le RN a fait adopter de nombreuses mesures de son programme énergétique, farouchement antirenouvelables et pronucléaire : la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020 — techniquement impossible —, la relance massive de la production d’électricité nucléaire, la suppression d’objectifs de biocarburants et le report du calendrier d’interdiction de location de passoires thermiques.

Le moratoire sur les nouvelles éoliennes terrestres et en mer ou installation photovoltaïque qu’ils ont voté le 19 juin est adossé à « la réalisation d’une étude » sur le « mix énergétique optimal ».

La Programmation pluriannuelle de l’énergie attendue avant l’été

Difficile à l’heure actuelle de mesurer les conséquences de ces votes sur l’avenir énergétique de la France. La semaine de débat fiévreux sur la loi Gremillet était loin d’être décisive. Elle a été accordée par le gouvernement au Rassemblement national qui le menaçait d’une motion de censure s’il n’organisait pas un débat sur l’énergie. Mais ce sont les décrets d’application de la Programmation pluriannuelle de l’énergie pour la période 2025-2035, attendus de longue date par les professionnels et promis avant la fin de l’été par le gouvernement, qui fixeront véritablement le cap de la transition énergétique.

Avant cela, l’Assemblée nationale doit encore procéder au vote solennel de la loi Gremillet, mardi 24 juin. Le bloc central, qui a brillé par son absence lors de la semaine de débat, n’a pas encore fait connaître sa position sur cette loi. Son vote est donc incertain.

Le Sénat doit à son tour examiner cette loi les 8 et 9 juillet, en seconde lecture. Avant que l’Assemblée n’examine de nouveau le texte, suivant un calendrier encore inconnu. La loi est donc encore loin d’être promulguée, mais ce marasme législatif risque tout de même d’hypothéquer l’avenir des énergies renouvelables, alors qu’une décélération discrète est déjà à l’œuvre.

Source ReporTerre par Olivier Tétard

22/06/2025

Stocker l'électricité dans les murs : un matériau de construction sert d'électrolyte à une batterie

Des chercheurs franco-espagnols ont conçu une batterie solide zinc-ion, dont l’électrolyte est un géopolymère. Ce matériau est connu du secteur de la construction comme une alternative au ciment Portland. Ces résultats ouvrent la voie à l’éventuelle intégration de batteries dans la structure de bâtiments et d'ouvrages de génie civil.

Interrogés par Industrie & Technologies, les deux chercheurs français Vadim Kovrugin et Cyril Aymonier estiment que leur batterie à faible densité de puissance pourrait alimenter des capteurs ou des dispositifs d'éclairage à basse consommation de bâtiments équipés.

Du stockage électrochimique à partir de matériaux de construction. Ainsi se résument les travaux de recherche d’une équipe franco-espagnole, publiés en avril dernier dans Materials Horizons, qui présentent une batterie solide zinc-ion dont l’électrolyte est un géopolymère à base de métakaolin, un polymère inorganique d’aluminosilicates, reconnu comme matériau de construction plus écologique que le ciment classique.

De nombreuses études, dès les années 1960, ont déjà mis en avant la faisabilité d’utiliser des matériaux de construction, comme le ciment, en tant qu’électrolytes de systèmes de stockage électrochimiques. Cependant, les chercheurs franco-espagnols notent dans leur publication que, jusqu’à présent, les performances de tels systèmes restaient limitées. Une étude suédoise de 2021 présentait par exemple une batterie à électrolyte en ciment classique à densité d’énergie très faible de 0,8 Wh/L.

Densité d'énergie de 3,3 Wh/L

Grâce à l’utilisation du géopolymère métakaolin, présentant une phase liquide.

Source l'usine Nouvelle par Antoine Duval

21/06/2025

« Plus bête qu'un sac de briques » ? Wienerberger contre Elon Musk

L'entreprise américaine de matériaux de construction a protesté contre la comparaison inappropriée du conseiller de Trump. Ce dernier a réagi promptement.

Toutes les déclarations d'Elon Musk, conseiller imprévisible de Trump, ne sont pas forcément à prendre à la légère. Le fait qu'il les rétracte en signe de protestation est illustré par l'exemple récent de sa « comparaison avec des briques ». Dans une publication, Musk a critiqué l'économiste américain Peter Navarro, âgé de 75 ans, considéré comme l'instigateur de la récente politique tarifaire sévère de Trump, qu'il juge excessive.

Peter Navarro est « un véritable idiot » et « plus bête qu'un sac de briques », s'est plaint Musk dans un message publié sur sa plateforme en ligne X.

Plus bête qu'un sac de briques ? L'entreprise autrichienne de briques Wienerberger n'a pas supporté cette comparaison. Wilfried Lechner, porte-parole de Wienerberger, a déclaré sur la plateforme LinkedIn :

"Les briques sont des « produits extrêmement intelligents "

« Cher Elon Musk, je ne peux pas laisser votre affirmation sans réponse. Les briques de Wienerberger Autriche sont des produits extrêmement intelligents depuis des siècles, sans aucune technologie intégrée, ni capteurs, ni IA. Vos Tesla peuvent-elles en faire autant ?»

Dans son message, Lechner a souligné, entre autres, la longévité et la durabilité du produit au fil des générations, sa recyclabilité et sa polyvalence dans les maisons individuelles, les immeubles résidentiels à plusieurs étages et les bâtiments commerciaux. « Les briques s'adaptent.»

« Alors, qu'est-ce que l'intelligence dans la construction, Monsieur Musk ? La technologie ou la physique du bâtiment éprouvée ? » conclut Lechner. Il a reçu plus de 1 100 mentions « J'aime ».

Musk se rétracte

La protestation a porté ses fruits. Musk a depuis retiré sa comparaison avec les briques sur X et a présenté ses excuses aux briques. Le message dit littéralement : « Je m'excuse auprès des briques de les avoir comparées à Peter Retarrdo (ndlr : Navarro). C'était injuste envers les briques. »

Source Kurier par Anita Staudacher

20/06/2025

Y a-t-il des bénéfices carbone à intégrer du biochar dans les matériaux de construction ?

Depuis que le GIEC l’a mis en avant dans son rapport de 2022 (AR 6[1]), le biochar est considéré comme une solution de stockage du carbone. Carbone 4 a réalisé une étude pour Vicat & Soler, afin de comprendre si l’utilisation du biochar dans les matériaux de construction a un bénéfice carbone, et si oui, de le quantifier. Cet article vise à présenter la démarche suivie ainsi que les principaux résultats.


Périmètre de l'étude

Notre étude s’est focalisée sur le potentiel du biochar dans 6 matériaux de construction, dans deux scénarios prospectifs, en 2030 et en 2050 

Pour caractériser les bénéfices carbone potentiels du biochar incorporé aux matériaux de construction, nous avons étudié les émissions induites et les séquestrations de six matériaux de construction : le ciment utilisé sous forme de béton, le plâtre, le plastique, l’acier, la peinture et les colles-mastics-résines[2]. Nous avons estimé les volumes de matériaux engagés en considérant les marchés du neuf et de la rénovation, à deux horizons, 2030 et 2050. Seuls les usages du biochar dans les matériaux de construction ont été étudiés, les autres usages n’ont pas été considérés (par exemple en tant qu’engrais, biocarbone dans l’industrie ou vecteur énergétique). Cette étude ne propose donc pas d’ordre de mérite des usages du biochar et ne compare pas les avantages du biochar dans les matériaux de construction par rapport aux autres alternatives d’usages du biochar.

Définition : Qu'est-ce que le biochar ?

Le biochar est un matériau stable, riche en carbone obtenu par la pyrolyse de biomasse (bois, résidus agricoles, déchets organiques) en absence ou en faible présence d’oxygène et qui permet de séquestrer à long terme du carbone. 

Ce procédé thermique transforme la matière organique en un charbon stable, capable de stocker du carbone pendant au moins des centaines d’années. Sans la pyrolyse, le carbone capté lors de la photosynthèse serait libéré sous forme de dioxyde de carbone ou de méthane, par décomposition naturelle ou combustion. Plusieurs procédés permettent de fabriquer du biochar, avec des quantités variables d’énergie nécessaires à la pyrolyse. Notre étude considère le biochar produit par le procédé de Soler, très efficient en énergie, qui consomme 2,4 tonnes de bois sec pour produire 1 tonne de biochar. 

La séquestration[3] carbone est la capture et le stockage à long terme d’une quantité significative de dioxyde de carbone. En croisant différentes sources qui font référence (Net Zero Initiative[4], GHG Protocol Land Sector, Verified Carbon Standard, Carbon Removal Certification Framework[5]), Carbone 4 fixe à 100 ans la durée d'absorption minimale nécessaire pour considérer qu’un produit séquestre du carbone de façon permanente.

La bibliographie scientifique[6] permet d’affirmer que la majorité du carbone contenu dans le biochar est stocké de façon permanente, soit 820 kg de carbone sur une tonne de biochar si le biochar n’est pas dégradé en fin de vie. Nous avons donc voulu déterminer si le biochar intégré aux matériaux de construction serait détérioré avant ce seuil des 100 ans.

Seule l’incorporation du biochar dans le ciment et le plâtre permet un stockage permanent du carbone

Afin d’assurer que le stockage de carbone par le biochar est permanent, et donc que l'absorption est faite pendant au moins 100 ans, nous avons évalué la durée de vie du biochar lorsqu’il est incorporé dans les matériaux de construction. Nous avons donc étudié les durées de vie et les scénarios de fin de vie des matériaux considérés.

La durée de vie du ciment sous forme de béton retenue pour les calculs est parfois inférieure à 100 ans (notamment pour les bâtiments[7]), mais ses fins de vie, recyclage par broyage (à 75% environ) et mise en décharge inerte, permettent un stockage du carbone dans un matériau inerte plus de 100 ans. Quant au plâtre, sa durée de vie moyenne n’est que de 50 ans, mais ses trois fins de vie possibles sont favorables au captage du CO2 : recyclage par cuisson à une température inférieure au relargage du carbone stocké dans le biochar, mise en décharge pour déchets non dangereux et valorisation dans l’industrie cimentière par broyage. Au regard des durées de vie et fins de vie des matériaux, le carbone pourrait être stocké de façon permanente dans le ciment utilisé sous forme de béton et le plâtre.

Les durées de vie moyennes et fins de vie seules des autres matériaux ne nous permettent pas de conclure favorablement sur le fait qu’ils puissent stocker du carbone à long terme. Nous avons tout de même quantifié les potentiels carbone du biochar dans ces matériaux, et conclu que l’intégration de biochar ne semblait pas ou peu intéressante d’un point de vue des émissions carbone. Par exemple, le plastique a une durée de vie inférieure à 100 ans. Il est donc nécessaire d’étudier ces fins de vie possibles pour déterminer si du biochar intégré au plastique pourrait être stable pendant au moins 100 ans. Or seul l’enfouissement en décharge est propice au stockage du carbone à long terme, et ce n’est pas une fin de vie à promouvoir pour le plastique. L’incinération relarguerait quant à elle le CO2. En outre, la possibilité technique d’intégrer du biochar est non prouvée à date, et les potentiels d’émissions séquestrées et substituées calculés au cours de l’étude sont faibles dû à un volume de marché moindre comparé aux marchés du ciment ou du plâtre.


Afin d’obtenir une fourchette de résultats du potentiel carbone du biochar dans les matériaux de construction, nous avons considéré deux scénarios (potentiel haut et potentiel bas) avec deux jeux de données pour les valeurs suivantes : 

  • les projections de volumes de marché ;
  • les taux d’incorporation du biochar dans les matériaux[8] ;
  • les projections des taux de pénétration du matériau avec biochar sur le marché.
  • Les résultats dépendent aussi des hypothèses suivantes (l’ensemble des hypothèses sont disponibles en annexe) :

  • le taux de carbone séquestré de façon permanente dans le biochar ;
  • l’empreinte carbone des matériaux.

Avant de présenter les résultats, il est nécessaire de rappeler certaines notions relatives aux émissions induites et séquestrées et au fait d’éventuellement les sommer :

Sommer des émissions induites et séquestrées ne rend pas compte de la différence de temporalité entre ces deux types d’émissions et du réchauffement potentiel induit à court terme dans le cas où les émissions induites sont de court terme. La Net Zero Initiative distingue ces deux types d’émissions, au sein de ces 3 piliers :

  • Pilier A – Réduction des émissions générées directement par l’organisation ;
  • Pilier B – Contribution à la décarbonation mondiale grâce à des projets permettant de réduire les émissions dans et hors de la chaîne de valeur de l’organisation ;
  • Pilier C – Augmentation des puits de carbone dans et hors de la chaîne de valeur de l’organisation.

Dans cette étude, la temporalité des émissions induites et séquestrées n’est pas la même : les séquestrations initiales sont réalisées par photosynthèse avant le prélèvement du bois et les séquestrations additionnelles sont réalisées lors du renouvellement de la forêt. L’assurance d’avoir une séquestration additionnelle dépend de la gestion forestière : elle est possible seulement si la quantité de bois prélevé ne dépasse pas l’accroissement forestier.

En cas de réduction du puits de carbone forestier à l'échelle d'une région ou d'un pays, ou d'inversion de ce puits, les émissions de la forêt doivent être réallouées aux produits bois. Il ne s’agit alors plus de séquestrations mais d’émissions induites ! La version provisoire du Land Sector and Removals Guidance[9] du GHG Protocol recommande de suivre les stocks de carbone au cours du temps pour reporter des émissions induites ou séquestrées selon la réalité forestière. Elle préconise de séparer les émissions induites et les séquestrations des produits.

Le potentiel de séquestration s’élève à 3 MtCO2e/an en 2050 au prix d’une très légère augmentation des émissions induites du ciment, celle-ci étant liée au volume additionnel de liant avec biochar nécessaire pour obtenir les mêmes propriétés que le ciment sans biochar.

L'intensité carbone du ciment dépend de celles du clinker et des produits d'addition, tels que le calcaire. Lorsqu'il est intégré au ciment, le biochar peut remplacer tout ou partie du calcaire, ainsi qu'une fraction du clinker. 

L’intensité carbone du biochar est supérieure à celle du calcaire[10]. Ainsi, lorsque le biochar substitue uniquement du calcaire (tout ou partie), il augmente l'intensité carbone du ciment.

En revanche, lorsqu'il remplace une part du clinker, qui lui est plus émissif, il réduit les émissions du ciment.

Lorsque le biochar remplace à la fois le calcaire et une fraction du clinker, l'effet sur les émissions dépend du taux d'incorporation de biochar. 

La substitution du calcaire et d'une partie du clinker par le biochar peut ainsi diminuer l'intensité carbone du liant contenant du biochar par rapport à un ciment classique sans biochar.

Néanmoins, les propriétés du liant avec biochar diffèrent de celles du ciment CEM II/A. Pour maintenir des performances similaires et l’intégrer au béton, il est nécessaire d'augmenter de 10 à 15 % les volumes de liant comparé aux volumes de ciment CEM II/A nécessaires. Cette différence de volume engendre des émissions additionnelles.

Le taux d'incorporation du biochar dans le ciment est limité afin de préserver les propriétés du liant avec biochar. Le potentiel de réduction des émissions lié à la substitution du clinker ne compense pas les émissions induites additionnelles liées au volume supplémentaire de liant nécessaire pour une intégration dans le béton. Avec les recettes actuelles, l’utilisation du biochar dans le ciment induit des émissions additionnelles.

Ces résultats sont calculés avec hypothèses suivantes : 

  • des volumes de marché totaux français du ciment estimés entre 8,4 et 9 Mt en 2050
  • une pénétration du liant avec biochar de 25% en potentiel bas et 50% en potentiel haut
  • une incorporation de biochar de 10 à 25% dans le liant.

L’incorporation du biochar dans le plâtre présente un potentiel de bénéfices carbone mais la stratégie de filière ne semble pas compatible avec son intégration. Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour conclure quant au potentiel de séquestration du biochar dans le plâtre. Pour un marché en 2050 de ~2.1 Mt de plâtre, avec un taux de pénétration de 25% d’un plâtre intégrant du biochar à 20%, nous avons estimé le potentiel à 350 ktCO2 eq séquestrées et 17 ktCO2 eq substituées. Cependant, l’intégration de biochar au plâtre comprend des contraintes techniques mal connues à date et va à l’encontre des objectifs de la filière[11].

La contribution de la solution biochar dans le ciment est significative par rapport aux objectifs nationaux de séquestration, mais soulève des questions de disponibilité et d’allocation des ressources bois et biochar.

D’après cette étude, l’intégration du biochar dans le ciment contribue de façon significative à l’atteinte des objectifs nationaux de séquestration. L’intégration de biochar dans le ciment permettrait d’atteindre 23% à 51% (suivant le scénario) de l’objectif de séquestration de la filière ciment en 2050 (dans son scénario central), avec cependant des émissions induites additionnelles (+0,6-1,3% en 2050 selon le scénario) lorsque la filière a un objectif de réduction des émissions de 90%[12]. L’intégration de biochar dans le ciment participe à hauteur de 3.1%-5.5% en 2030 (suivant le le potentiel considéré) aux objectifs de puits de carbone de la SGPE[13], et à hauteur de 3.4%-7.4% aux objectifs de puits carbone des produits bois définis par la SNBC 2[14] pour 2050. En tenant compte du fait que les solutions existantes et nécessaires à l’atteinte de ces objectifs nationaux sont et doivent être diverses, nous considérons l’apport de l’incorporation de biochar dans le ciment comme significative. En outre, le biochar multiplierait par 1,5 à 2 le potentiel de séquestration identifié pour la filière forêt-bois[15], en séquestrant du CO2 à partir de bois qui ne pourrait être intégré dans des produits bois à longue durée de vie.

Cependant, au vu des quantités de bois et de biochar requises dans les scénarios définis, il est nécessaire de prendre en compte un potentiel conflit d’usage du bois et du biochar (par exemple avec les activités de production d’aggloméré à partir des ressources de bois dégradées, ou de production d’énergie à partir de bois énergie). Les quantités de biochar nécessaires (entre 0,2 Mt en 2030 dans le potentiel bas et 1,1 Mt en 2050 dans le potentiel haut) ne sont pas disponibles aujourd’hui en Europe, mais semblent atteignables d’après les projections de croissance du marché européen[16]. Toutefois 55 usages possibles du biochar ont été identifiés par Hans-Peter Schmidt en 2012[17]. Pour prioriser ceux-ci, plusieurs critères peuvent être considérés, comme l'impact environnemental, la viabilité économique, l’accessibilité technologique ou les besoins locaux (par exemple en agriculture, pour la gestion des déchets, pour la dépollution). La contrainte est d’autant plus forte que le biochar est un produit destiné à un marché local (transport à limiter dû à sa faible densité). Ces conflits d’usages doivent donc s’analyser à l’échelle locale en fonction des ressources de bois disponibles.

Les quantités de bois de qualité inférieure nécessaires en 2050 pour permettre l’intégration de biochar dans le ciment (3 Mm3 à 6 Mm3 suivant le scénario) semblent accessibles compte-tenu des ressources additionnelles disponibles estimées à cet horizon de temps par Carbone 4[18]. Toutefois, elles représentent une part conséquente de cet accroissement (40% à 80%), soit l’équivalent de 6% à 12% de la récolte actuelle annuelle nationale. A noter que ces estimations reposent sur le rendement du procédé Soler, actuellement plus performant que les autres procédés de fabrication du biochar existants. Il faut ainsi s’assurer que la production de biochar repose sur une source durable de biomasse, en particulier ne dépendant pas de pratiques participant à la déforestation.

Le SGPE a priorisé les usages de la biomasse et classé comme prioritaires les puits de carbone issus de produits bois et forêts, plaçant a priori le bois transformé en biochar et incorporé aux produits de construction parmi ces usages prioritaires. Toutefois le biochar utilise du bois énergie et du bois industrie de qualité dégradée[19], dont l’ordre de mérite d’usage n’est pas évident. Ce bois peut par exemple participer à la décarbonation de l’industrie haute température ou des réseaux de chaleur, usages aussi classés comme prioritaires par le SGPE. Cela n'est en réalité pas incompatible avec la production de biochar, car les technologies actuelles de pyrolyse permettent de produire de la chaleur pour les réseaux de chauffage et l'industrie, en plus de contribuer à la séquestration carbone. Dans le cas du procédé Soler de production de biochar, le gaz de synthèse coproduit est utilisé pour produire de l'électricité, ce qui permet de trouver une valorisation supplémentaire à l’utilisation du biochar en tant que tel.

Conclusion 

Parmi les 6 matériaux, nous avons identifié un potentiel de séquestration prometteur uniquement pour le ciment utilisé sous forme de béton, qui soulève néanmoins des questions d’allocation des ressources bois et biochar

Nous avons ainsi quantifié des bénéfices carbone positifs pour l’intégration de biochar dans le ciment, mais n’avons pas conclu positivement pour les autres matériaux de construction considérés. Le potentiel de séquestration identifié dans le ciment est significatif, avec 3 MtCO2e séquestrées dans le scénario potentiel haut en 2050. L’intégration de biochar entraînerait néanmoins des émissions induites, qui restent faibles par rapport au potentiel de séquestration. La séquestration repose sur des volumes de bois et de biochar qui semblent atteignables mais qui nécessitent d’être tracés afin d’éviter le développement de pratiques agricoles ou de procédés industriels qui entraîneraient des émissions de gaz à effet de serre supplémentaires. L’allocation des ressources bois et biochar sera également à clarifier avec des ordres de mérites, afin d’éviter les compétitions d’usages.

En outre, la mise en place d’une solution de séquestration reste tributaire de sa valorisation au sein du marché du carbone volontaire. Des dispositifs de valorisation des séquestrations de carbone existent, avec notamment des cadres de certification volontaire comme le Label Bas Carbone en France ou le Carbon Removal Certification Framework en Europe, mais ceux-ci ne spécifient pas aujourd'hui le cas du biochar. 

Source Carbone 4

19/06/2025

« La terre, un matériau d’avenir » : en Vendée, l’association Maisons paysannes forme au bâti ancien

La délégation vendéenne de l’association Maison paysannes de France sensibilise et accompagne les particuliers pour préserver et valoriser le patrimoine rural bâti et paysager. Elle cherche à mieux se faire connaître, notamment à travers des événements, comme celui prévu à Mouchamps (Vendée) les samedi 10 et dimanche 11 mai 2025.

Tomettes, briques, tuiles… Quelques pièces de la collection de Serge Selin (à gauche) seront exposées dans le cadre de l’événement organisé à Mouchamps par Maisons paysannes de France. Thierry Chenu en est le délégué départemental.

« Combien pèse cette brique d’après vous ? » Dans la main de Serge Selin, collectionneur, un peu plus de 2 kg de terre cuite, estampillée « A. Rousseau, Mouchamps ». Et combien pèse le secteur de la brique ou de la tuile aujourd’hui en Vendée ? Plus grand-chose. Seules trois entreprises travaillent encore la terre cuite, à Aizenay, Chauché et La Merlatière. « Historiquement, la terre est un matériau de pauvres, mais c’est un matériau d’avenir », lance Thierry Chenu. Délégué départemental de Maisons paysannes de France, il œuvre, aux côtés de 120 membres en Vendée, à remplir les missions de cette association nationale. Partout en France, Maisons paysannes réalise un travail de sauvegarde du paysage architectural en milieu rural, mais aussi du patrimoine paysager. 

Source Ouest-France par Benjamin Chauviré 

18/06/2025

Espagne: Le secteur des briques et tuiles a maintenu son chiffre d'affaires en 2024

Le secteur des briques et tuiles a réussi à maintenir son niveau d'activité en 2024, après avoir réalisé un chiffre d'affaires de 719 millions d'euros, selon les données présentées aujourd'hui par Hispalyt, l'Association espagnole des fabricants de briques et tuiles en terre cuite. Ces ventes représentent une légère baisse de 0,1 % par rapport aux 720 millions d'euros de 2023. La production, quant à elle, a légèrement diminué, de 2,7 %, pour atteindre 5,45 millions de tonnes. Ces chiffres sont toutefois loin de la baisse enregistrée en 2023, où le chiffre d'affaires avait chuté de 15,3 %, malgré une augmentation de la production de près de 6 %. Cette baisse est due à la hausse des prix du gaz et à l'augmentation du coût des matériaux.

L'association patronale a également souligné que, depuis 2020, le nombre d'entreprises du secteur s'est stabilisé (130), bien que ce chiffre soit loin des 300 de 2014. Concernant le nombre d'employés, l'année dernière, il a augmenté de 1,8 %, atteignant 4 877 travailleurs.

Le secteur des briques et des tuiles a maintenu son chiffre d'affaires en 2024.

Parallèlement, Rodríguez a également souligné la performance positive des exportations espagnoles de briques et de tuiles, qui ont atteint 92 millions d'euros en 2024, consolidant la tendance de croissance des dix dernières années, avec une augmentation de 90 %. À cet égard, l'Espagne est le quatrième exportateur européen, après la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas. L'année dernière, les principaux acheteurs internationaux de céramique espagnole étaient la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et la Belgique.

Répartition de la production en 2024

Par type de produit, les briques et blocs de parement ont représenté 80,64 % de la production, suivis de près par les tuiles (7,81 %) et les briques de parement (5,51 %). Les panneaux ont représenté 2,75 %, les voûtes (1,56 %) et les pavés (0,15 %).

Concernant les perspectives pour 2025, l'association patronale se montre optimiste et indique une croissance des ventes à deux chiffres, en phase avec la hausse du carnet de commandes, qui a progressé de 50 % au cours de ces mois de 2025.

Parmi les principaux défis auxquels est confronté le secteur de la brique et de la tuile figure la pénurie de logements, principalement due au manque de terrains et à la longueur des procédures d'autorisation. L'organisation a également salué les efforts du secteur pour atteindre les objectifs de développement durable et de décarbonation, ainsi que son rôle dans le développement de l'industrialisation, un segment pour lequel ses fabricants préparent plusieurs projets afin de bénéficier des subventions du Perte (Fonds national de développement) pour les logements industrialisés.

Hispalyt est également confrontée au manque de main-d'œuvre qualifiée. Face à ce problème, l'association a lancé plusieurs programmes de formation en collaboration avec la Fondation du Travail de la Construction. Enfin, Elena Santiago, secrétaire générale d'Hispalyt, a expliqué les propositions de l'association concernant les prochaines modifications du Code Technique du Bâtiment (CTE), où les briques peuvent offrir des « avantages significatifs » en termes d'économies d'énergie, de protection acoustique et, surtout, de sécurité incendie.

Source Alimarket

17/06/2025

wienerberger et TERREAL: Un beau moment de partage sur le plateau des Démos d’Estelle avec Point.P !

Wienerberger et TERREAL ont eu eu le plaisir de participer à un nouvel épisode des Démos d’Estelle, organisé par POINT.P, pour parler de ce qui fait la force de wienerberger et TERREAL : des solutions de couverture innovantes et une gamme de tuiles aussi riche que performante.

Dans la Démo n°1 de ce nouvel épisode, retrouvez Fabrice Meli, Directeur national Grands Comptes et Emilie Casadei, chef de marché Couverture - Tuiles, qui partagent leur passion et vous font découvrir toute l’étendue et la diversité de l’offre de tuiles wienerberger, Terreal .

De la tradition à l’innovation, ces solutions de couverture conjuguent esthétique, durabilité et technicité, pour répondre à tous les projets sur le territoire, du plus patrimonial au plus contemporain.



Source LinkedIn

15/06/2025

Edilians: La tuilerie de Doyet pourrait redémarrer, mais avec seulement 8 salariés

Menacée de fermeture, la tuilerie de Doyet (Allier) pourrait survivre. Un plan alternatif est actuellement à l’étude mais il impliquerait la suppression de 15 des 23 emplois actuels.

Si le projet aboutit, la tuilerie de Doyet pourrait reprendre son activité dans une nouvelle configuration

L’issue semblait fatale. Le 23 janvier, le groupe Edilians annonce la fermeture de la tuilerie de Doyet. Aujourd’hui, la direction du fabricant de briques et de tuiles laisse entrevoir une issue de secours. "Nous avons lancé, hier [mardi 27 mai, NDLR.], un processus de consultation des élus du CSE qui a pour objectif de lancer un nouveau projet viable", annonce Maxime Coutouly, directeur général France chez Edilians group.

Concrètement, le groupe Edilians envisage de créer un atelier "plus artisanal", toujours sur le site de Doyet, qui aura pour ambition de fabriquer des tuiles haut de gamme, des tuiles destinées aux monuments historiques, des produits émaillés et des accessoires de couverture. "C’est une réorientation pour retrouver de la viabilité. Le problème du site de Doyet, c’est qu’il était à la fois vétuste et non viable […] malgré les 3 millions d’euros d’investissement", assure Maxime Coutouly.

Subventions publiques

Vivement encouragé par les pouvoirs publics et notamment le Conseil départemental de l’Allier à ne pas fermer son usine, le groupe Edilians a l’intention d’investir 2 millions d’euros dans l’opération, si elle aboutit. Auxquels s’ajoutent 200.000 euros de subventions publiques provenant de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Communauté de communes Commentry-Montmarault-Néris.

Comment la fermeture de la tuilerie de Doyet a été suspendue

Une nouvelle configuration qui ne se fera pas sans casse. Sur les 23 emplois CDI (Contrat à durée indéterminée), seuls huit seront conservés, indique la direction. "Notre priorité sera de nous occuper des personnes qui ne pourront pas rester grâce à des mesures d’accompagnement que nous mettrons en place", promet Maxime Coutouly. Si le projet est validé, l’objectif du groupe Edilians est de "remettre en route le site en début d’année 2026 pour retrouver un équilibre dès 2027".

Source La Montagne par Martial Delecluse 

14/06/2025

Allemagne- le briquetier HÖRL & HARTMANN fait progresser la recherche, l'innovation et le développement durable

Avec Tristan Klein et Kai Rudhof, un duo à succès revient chez Hörl & Hartmann. Les deux ingénieurs en technologie des matériaux partagent une longue histoire : ils se sont spécialisés dans la céramique lourde pendant leurs études, ont développé des concepts de briques innovants et déposé des brevets, avant de diriger Ziegelwerk Ott en tant que propriétaires.

» Avec Tristan Klein et Kai Rudhof, un duo à succès revient chez Hörl & Hartmann (à gauche : Tristan Klein et à droite : Kai Rudhof)

En 2019, Hörl & Hartmann a conclu un partenariat stratégique avec les deux hommes et a acquis des parts dans l'actuel Ziegelwerk Deisendorf (voir ZI 5/2019). Tandis que Klein a rejoint « Mein Ziegelhaus » en tant que directeur général, Rudhof est resté étroitement associé à Hörl & Hartmann en tant que consultant technique. Aujourd'hui, ils unissent à nouveau leurs forces pour façonner activement l'avenir de l'industrie de la brique et du carrelage en tant que directeurs généraux de Hörl & Hartmann Innovations GmbH.

Une double expertise pour une vision commune

Kai Rudhof et Tristan Klein se complètent parfaitement : tandis que Rudhof, expert en procédés de production et en ingénierie des procédés, conseille les usines et optimise les processus, Klein se concentre sur le développement des matières premières et des produits, ainsi que sur la recherche fondamentale. « Fabriquer des briques, développer des briques, conseiller sur les briques : voilà notre cœur de métier », explique Rudhof. « J'aime être au plus près de la production et identifier les potentiels d'optimisation, tandis que Tristan développe des solutions innovantes en laboratoire. Cette combinaison est la clé de notre succès en tant qu'équipe.»

Durabilité et efficacité sont au cœur de nos préoccupations. « La réduction des émissions de CO2, les économies d'énergie et les procédés de fabrication alternatifs sont des défis majeurs », ajoute Klein. « Notre objectif est d'établir de nouvelles normes dans le secteur grâce à des approches innovantes.»

Kai Rudhof a pris la direction de la production chez Ziegelwerk Ott pendant ses études et a rapidement intégré Tristan Klein. Ensemble, ils ont modernisé l'usine en profondeur et créé une holding regroupant d'autres activités, telles qu'un laboratoire et un service de conseil.

Si Klein a ensuite rejoint « Mein Ziegelhaus » comme directeur général, Rudhof est resté étroitement associé à Hörl & Hartmann, d'abord comme directeur général à Deisendorf, puis comme consultant externe. Tous deux reviennent aujourd'hui au sein de l'entreprise pour apporter plus directement leur expertise. Leur volonté de collaborer à nouveau plus étroitement a notamment joué un rôle déterminant.

Priorité à l'innovation et au développement durable

« Avec Kai Rudhof et Tristan Klein, nous recrutons deux experts expérimentés, parfaitement complémentaires, qui propulseront notre secteur grâce à leur esprit d'innovation », souligne Michael Hörl, directeur technique de Hörl & Hartmann. « Nous sommes impatients d'innover avec eux et de consolider notre position de pionnier en matière d'innovation et de développement durable. »

Outre la recherche, le développement et la gestion de produits, Klein et Rudhof se concentrent également sur la numérisation et les méthodes de production durables. « Les briques de demain doivent non seulement être performantes, mais aussi être produites avec une consommation d'énergie et des émissions de CO2 plus faibles », déclare Klein. Une gamme de produits plus légère et plus performante est également essentielle pour une utilisation optimale des ressources.

Une équipe solide pour l'avenir

Avec leur retour chez Hörl & Hartmann, Rudhof et Klein unissent leurs forces. « C'est en équipe que l'on travaille le mieux », s'accordent-ils. « Chez Hörl & Hartmann, nous disposons des conditions idéales pour faire progresser les innovations qui créent une réelle valeur ajoutée pour nos clients et l'environnement. »

Matthias Hörl, directeur commercial de Hörl & Hartmann, se réjouit également de cette nouvelle recrue : « Grâce à notre étroite collaboration avec Tristan Klein et Kai Rudhof, nous pouvons optimiser les développements et les mettre en pratique. Nous partageons une vision commune, souhaitons établir de nouvelles normes et contribuer activement à un avenir durable et innovant. »

Source ZiegelIndustrie International

Allemagne: lancement du projet EluZi pour décarboner la production de briques en terre cuite

Heatrix Jacobi Dachziegel, Institut für Ziegelforschung Essen e.V. et Keller HCW sont ravis d’annoncer le lancement officiel du projet EluZi, financé par le Bundesministerium für Wirtschaft und Energie dans le cadre du 8e Programme de recherche sur l’énergie !

Cette collaboration révolutionnaire vise à explorer la faisabilité du chauffage électrique de l’air dans l’industrie de la brique - une étape importante vers une production neutre en carbone sans avoir besoin de fours entièrement neufs.

À travers le cas pratique d’un four tunnel, sera examinée comment la technologie innovante de chauffage électrique de Heatrix peut faire évoluer l’industrie vers un traitement thermique durable. L'objectif : l’efficacité énergétique, les performances de cuisson et la compatibilité de production.

Consortium de projet :

  • Heatrix – Une start-up de technologies propres à l’origine du réchauffeur d’air électrique
  • Jacobi Dachziegel – Fabricant de briques axé sur l’innovation
  • KELLER HCW GmbH – Expert en ingénierie pour des solutions de production de briques clés en main
  • Institut für Ziegelforschung Essen e.V. – Institut de recherche doté d’une expertise sectorielle approfondie

Ensemble, ils ouvriront la voie à un avenir plus propre et plus résilient dans l’une des industries les plus énergivores.

Source LinkedIn

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12/06/2025

Allemagne: Réduction de moitié de la consommation d'électricité des pompes à vide

Des économies d'énergie allant jusqu'à 50 pour cent et une maintenance sans effort : l'usine de tuiles en terre cuite  KDW en bénéficie depuis qu'elle utilise une pompe à vide à vis COBRA de Busch Vacuum Solutions pour le dégazage de l'argile.

L'argile est stockée dans le hall d'entrée de l'usine de tuiles en terre cuite KDW à Natrup-Hagen près d'Osnabrück, en Allemagne. Une bande transporteuse achemine le matériau vers un doseur rond, une machine cylindrique puissante qui mélange, humidifie et homogénéise de manière optimale les différentes argiles jusqu'à ce que le matériau de départ parfait pour les tuiles KDW de haute qualité soit prêt. Dans la suite de la production, la masse d'argile ainsi préparée est compactée sous vide, de sorte que les tuiles finies aient plus tard un aspect plus lisse. 

KDW est la plus petite usine de tuiles d'Allemagne. En une seule équipe, la main-d'œuvre travaille environ neuf heures en semaine et une demi-équipe le samedi, produisant entre 125 000 et 130 000 tuiles par semaine. KDW se procure son argile, principalement de l'argile schisteuse, dans plusieurs carrières des environs. L'usine a été fondée en 1990 et emploie 25 personnes. Elle fait partie du groupe ABC-Klinker, un fabricant propriétaire de céramiques de haute qualité pour toitures, façades, revêtements et sols, qui emploie au total 250 personnes sur six sites de production et qui peut se prévaloir d'une expérience d'environ 135 ans.

Faible consommation d'énergie et entretien facile

Après que le directeur des opérations de KDW, Ingo Hofmeister, ait inspecté la technologie d'aspiration à vis sèche de Busch dans une autre briqueterie et ait été convaincu de ses avantages, il a décidé de tester une COBRA NX pour le dégazage de l'argile. Au départ, la pompe à vide à anneau liquide utilisée jusqu'alors par KDW devait servir d'appoint. Mais après une courte phase d'essai, le directeur des opérations a été tellement impressionné par la COBRA qu'il a décidé de l'utiliser de manière permanente : « J'ai rapidement compris qu'il était logique de ne pas conserver la COBRA comme pompe de secours en cas d'urgence, car elle nécessite très peu d'entretien et nous n'avons pas besoin de la remplir de fluides de fonctionnement », s'enthousiasme Ingo Hofmeister.  C'est pourquoi il fait maintenant le travail de dégazage de l'argile. Nous conservons la pompe à vide à anneau liquide comme pièce de rechange. Cependant, elle n'a pas été utilisée jusqu'à présent."

Le COBRA NX dégaze l'argile et déshydrate les moules en plâtre : Tout d'abord, il aspire les bulles d'air et les gaz emprisonnés dans le matériau lorsqu'il traverse la chambre à vide entre le mélangeur à deux arbres et la presse à extrusion. Si les inclusions d'air et de gaz n'étaient pas éliminées de l'argile, elles pourraient provoquer des fissures lors de la cuisson ou réduire la durée de vie des briques. Les boudins d'argile sont ensuite découpés en plaques d'argile individuelles sur le « cutter » et acheminés par quatre bandes transporteuses parallèles vers une presse à tourelle, où ils sont pressés dans leur forme finale entre deux moules en plâtre. Le COBRA NX extrait l'eau qui est pressée hors du matériau pendant le processus de pressage à travers les moules, de sorte qu'aucune tache ou marque d'eau n'apparaisse sur les briques. Cela permet d'éviter les déchets inutiles pendant le processus de production et d'augmenter la productivité. Le dégazage de l'argile et l'assèchement des moules en plâtre garantissent également l'aspect homogène et la qualité élevée et résistante au gel des tuiles KDW.

Un bon approvisionnement en pièces de rechange

Pour le directeur des opérations de KDW, il est particulièrement important de pouvoir produire sans problème. Il est donc satisfait du service rapide fourni par les spécialistes du vide de Busch : "Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu besoin de pièces de rechange pour la COBRA. Mais il est bon de savoir qu'elles sont disponibles immédiatement en cas d'urgence. Avec les pompes à vide à anneau liquide, nous devions parfois attendre des semaines pour obtenir des pièces de rechange". Les centres de service et les techniciens de service régionaux permettent à Busch de fournir à ses clients des pièces de rechange et d'usure rapidement et de manière fiable en cas de besoin. Le directeur des opérations est également très satisfait de la maintenance minimale requise pour la COBRA : "Nous ne devons entretenir la COBRA qu'une fois par an. Sinon, nous remplaçons occasionnellement le filtre. Mais même le remplacement du filtre n'est pas du tout compliqué. La pompe nous avertit dès que c'est nécessaire".

Ingo Hofmeister est certain d'avoir opté pour la solution technique optimale avec la COBRA NX : « Comme les choses se passent si bien avec la pompe Busch, nous envisageons même de remplacer toutes nos pompes à vide à anneau liquide par des COBRA », explique-t-il avec satisfaction.

Source ZiegelIndustrie International

Tuiles terre cuite : Terreal lance deux nouveaux coloris

Le printemps est synonyme de nouveauté pour Terreal (groupe Wienerberger), qui annonce le lancement de deux nouveaux coloris « Aurore » et « Dune », particulièrement adaptés aux toitures du nord-ouest de la France.

Un an après son rachat par le groupe autrichien Wienerberger, fabricant de tuiles en terre cuite Terreal annonce lancer deux nouveaux coloris pour ses tuiles plates « Pommard » et « Rustique ».

Avec les coloris « Aurore » et « Dune », Terreal entend s’adapter au mieux aux spécificités des terroirs et à leur patrimoine architectural.

Des coloris adaptés aux toitures allant de la Normandie aux Pays de la Loire

Grâce à ses nuances cuivrées rouges et orangés, le coloris « Aurore » apporte des teintes chaudes. Il se révèle particulièrement approprié pour les toitures de l’Île-de-France, du Centre et de la Normandie.

Davantage dans des tons ocres et roses, mais aussi verts, le coloris « Dune » est de son côté particulièrement adapté aux villages historiques de la vallée de Chevreuse et des Pays de la Loire. « Ces nuances, plus claires ou plus foncées, participent à l'aspect vivant de cette teinte, qui semble évoluer en fonction de la lumière et de l'angle de vue », souligne Terreal. À noter que ce coloris est pour le moment uniquement disponible pour le modèle « Pommard », qui, avec ses irrégularités, imite les toits d’antan.

Les deux nouveaux coloris « Aurore » (en haut) et « Dune » (en bas)

Dans une logique de circuits-courts et de réduction de son empreinte carbone, Terreal fabrique trois modèles de tuiles plates dans son usine de Bavent, dans le Calvados (14). L’argile utilisée provient par ailleurs de carrières situées à proximité.

Source BatiWeb par Claire Lemonnier

11/06/2025

MaPrimeRénov' : Bercy confirme la suspension du dispositif mais affirme vouloir le rétablir « avant la fin de l’année »

Dans une volonté de réduire les dépenses publiques, le gouvernement a confirmé, ce mercredi 4 juin, la suspension dès juillet de l’aide à la rénovation permettant à des milliers de ménages de baisser considérablement leurs factures d’énergie, mais affirme vouloir rétablir le dispositif « avant la fin de l’année ».

Le ministre de l’Économie, Eric Lombard a confirmé mercredi lors des questions au gouvernement au Sénat la suspension du dispositif d’aides à la rénovation énergétique « en raison de nombreuses demandes et fraudes »

MaPrimeRénov’ serait-elle victime de son succès ? Le dispositif d’aides à la rénovation énergétique sera suspendu à compter de juillet, et ce, au moins jusqu’à la fin de l’année, a confirmé le ministère de l’Économie et des Finances ce mercredi 4 juin. En clair, plus aucun dossier de demande de subvention ne pourrait être déposé à partir de cet été.

Le ministre de l’Économie, Eric Lombard a confirmé mercredi lors des questions au gouvernement au Sénat, la suspension du dispositif d’aides à la rénovation énergétique « en raison de nombreuses demandes et fraudes », mais a dit ensuite devant la commission des Affaires économiques du Sénat, que le gouvernement avait « bien l’intention de rétablir le fonctionnement [du dispositif] avant la fin de l’année ».

Un « signal d’instabilité envoyé aux ménages »

En 2024, ce dispositif phare de la transition écologique, qui permet d’aider les ménages les plus modestes à financer la rénovation énergétique de leur logement, avait financé 340 800 dossiers de rénovation (dont 91 000 d’ampleur) pour un montant de 3,3 milliards d’euros. Mais, alors que les demandes explosent, le gouvernement a coupé 2 milliards d’euros l’année dernière par rapport aux annonces initiales, faisant chuter l’enveloppe de 4,5 milliards d’euros à 2,3.

Une tendance confirmée en 2025, avec un budget reconduit au même niveau, largement insuffisant pour répondre aux objectifs affichés par le gouvernement. Conséquence : au début du mois de juin, tout le budget de MaPrimeRénov’ a déjà été utilisé pour les chantiers en cours.

Logement : « Il manque 2 milliards d’euros pour la rénovation thermique des bâtiments »

« La décision brutale de suspendre le dispositif compromet la dynamique de la rénovation énergétique dans notre pays », a réagi Stéphane Troussel, président de l’agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) qui estime qu’il s’agit d’un « signal d’instabilité envoyé aux ménages comme aux professionnels du secteur, alors même que la transition écologique exige au contraire clarté, cohérence et continuité ».

Des conséquences économiques, climatiques et de santé publique

Pour Jacques Baudrier, adjoint au logement à la mairie de Paris, « il faudrait au moins deux milliards d’euros de plus. Structurellement, à terme, c’est de 10 milliards d’euros dont devrait disposer l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Et la seule façon de s’en sortir, c’est de trouver d’autres recettes qui viennent abonder son budget. » L’élu communiste entend soumettre une série de pistes au ministère du Logement.

Parmi elles : doubler les droits de mutation – l’impôt prélevé sur le prix de vente – pour les résidences secondaires, ce qui se fait déjà dans de nombreux pays d’Europe. À cela pourraient s’ajouter des droits de mutation additionnels pour tous les biens vendus à plus de 10 000 euros le mètre carré, ou encore une taxe de séjour sur les hôtels quatre et cinq étoiles.

Selon Jacques Baudrier, il est impératif que le gouvernement ouvre la concertation afin que des propositions pour trouver des recettes soient étudiées. Car au-delà de l’aspect économie d’énergie, l’enjeu est aussi de santé publique. En août 2003, environ 15 000 décès ont été à déplorer du fait de la canicule. Canicules dont le réchauffement climatique ne nous épargnera plus. Or, rénover un logement, c’est faire baisser la température de sept à huit degrés en plein été.

Source L'Humanité par Nadège Dubessay

10/06/2025

Ireland: Wienerberger acquiert Grafton /MFP sales

Wienerberger UK & Ireland a racheté au groupe Grafton le fabricant de tuyaux MFP Sales basé à Dublin.

Wienerberger a déclaré que l'achat de MFP Sales, un fabricant de systèmes de drainage, de lignes de toit et de conduits de câbles en plastique basé à Dublin, lui permettait de compléter sa gamme de produits et de services pour l'enveloppe du bâtiment.

L'entreprise a décrit l'opération comme « une étape clé » dans l'élargissement de son offre de produits au Royaume-Uni et en Irlande dans les catégories des murs, de la toiture, du chauffage et de la gestion de l'eau, en s'appuyant sur l'acquisition de Cork Plastics en 2021.

MFP Sales a été créée en 1967 et appartenait auparavant au groupe Grafton. Elle sera désormais intégrée à la filiale irlandaise de Wienerberger, Pipelife.

En même temps qu'il se sépare de MFP, Grafton a également finalisé l'acquisition de HSS Hire Ireland pour un montant de 31,6 millions d'euros, un accord conclu au début du mois d'avril. 

Conor Manning, directeur général de Pipelife Ireland, a déclaré : "Pipelife se trouve à un tournant. Après 55 ans d'activité, l'acquisition de MFP Sales est une étape majeure qui élargit notre gamme de produits et renforce notre position sur le marché. Nous mettons l'accent sur une intégration harmonieuse afin de nous assurer que nous en tirons tous les avantages tout en maintenant le service et la qualité. Alors que nous intégrons MFP, que nous élargissons notre portefeuille et que nous sommes à la pointe de la durabilité et de l'innovation, je suis confiant dans le brillant avenir de Pipelife au sein de la grande famille Wienerberger".

Ces dernières années, Wienerberger a élargi son portefeuille au-delà de ses racines de briques et de tuiles en acquérant Building Product Design en 2019 pour les systèmes de ventilation et d'isolation, FloPlast et Cork Plastics en 2021 pour les solutions de lignes de toit, d'eaux pluviales et de drainage, et Maincor, un spécialiste du chauffage par le sol, en 2024.

Source TheConstructionIndex

09/06/2025

Bouyer Leroux - Un feu se déclare chez le fabricant de briques de Colomiers

La briqueterie Bouyer Leroux de Colomiers, située près de Toulouse, subit ce jeudi 5 juin 2025 un incendie. Le feu s'est déclaré dans la pièce dédiée aux archives.

Les pompiers sont engagés à la briqueterie Bouyer Leroux de Colomiers, près de Toulouse, ce jeudi 5 juin 2025. Un feu s’y est déclaré. 

Les pompiers étaient engagés sur place vers 17h15 et jusqu’à 18h30 environ. Ce jeudi 5 juin 2025 après-midi, un feu s’est déclaré au sein de la fabrication de briques Bouyer Leroux à Colomiers, située route d’Auch, à l’ouest de Toulouse.

Les archives en proie aux flammes

En cause ? « Un feu de papier dans le local à usage d’archives », détaillent les pompiers de Haute-Garonne, présents au nombre de 19 sur les lieux, munis de cinq engins de secours.

La pièce en question mesure 60 m². «Le foyer principal est en cours d’extinction au moyen d’une lance », précisait le Sdis 31, peu avant 18 heures.

Aucune victime

Vers 18h30, le feu était éteint. « La ventilation des locaux a été effectuée », indiquent par ailleurs les pompiers. Le sinistre n’a fait aucune victime.

Source Actu par Maréva Laville

07/06/2025

𝗦𝗮𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗱'𝗼𝘂̀ 𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗳𝗮𝗺𝗲𝘂𝘀𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗯𝗮𝘁𝘁𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗥𝗼𝗹𝗮𝗻𝗱-𝗚𝗮𝗿𝗿𝗼𝘀 ?

Des Hauts-de-France bien sûr !

Une partie de la composition de la célèbre terre ocre est réalisée à partir de rebuts de briques, elles-mêmes fabriquées avec de l’argile extraite dans la carrière de Templeuve-en-Pévèle, proche de Lille.

 ♻️ Ces déchets, qui représentent quelques milliers de tonnes/an, sont ensuite acheminés et transformés dans une usine de broyage, qui réalisera le produit fini respectant les normes et les contraintes nécessaires au tournoi international de tennis.

La terre battue est ainsi constituée de plusieurs couches, et les briques pilées forment celle visible en surface. 

Un bel exemple d’économie circulaire !

𝐵𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑁𝑜𝑟𝑑

Source UNICEM LinkedIn

06/06/2025

L’alliance Allice ouvre son capital au Ctif et au CTMNC

Après une première année d’activité positive, la structure Allice – Alliance Industrielle pour la compétitivité et l’efficacité énergétique – ouvre son capital à deux nouveaux actionnaires : le Centre technique des industries de la fonderie (Ctif) et le Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC).

L’ouverture sur ces deux nouveaux secteurs industriels s’inscrit dans la stratégie de développement d’Allice.

L’efficacité énergétique dans l’industrie doit permettre de réduire les consommations et émissions de gaz à effet de serre, mais aussi être une composante essentielle de l’amélioration de la productivité, de la qualité et de la flexibilité des unités industrielles. Le Cetiat (Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques), avec le Cetim (Centre technique des industries mécaniques), le CTCPA (Centre technique de la conservation des produits agricoles), Enea Consulting et en collaboration avec le CEA Liten, a ainsi créé en 2018 l’entité Allice avec pour objectif de structurer la filière de l’efficacité énergétique dans l’industrie et d’accompagner l’innovation dans ce domaine.

« En comptant parmi ses actionnaires déjà trois centres techniques que sont le Cetiat, le Cetim et le CTCPA, Allice jouit d’une culture technique sur les filières de l’aéraulique et de la thermique, de la mécanique et de l’agroalimentaire. Afin d’accélérer son développement, Allice doit rassembler plus d’acteurs de l’offre et de la demande autour des objectifs nationaux de décarbonation de l’industrie. C’est pourquoi Allice élargit le spectre de ses actions à destination des industriels en ouvrant son capital à deux autres CTI : le CTIF et le CTMNC. Cette intégration, en plus d’accroître la transversalité, va permettre une mutualisation des réflexions et l’émergence de projets collaboratifs innovants dans le secteur de l’efficacité énergétique industrielle », indique-t-on au sein de l’alliance.

Source CEM

05/06/2025

Equipceramic accueille un groupe de représentants de la filière de la terre cuite en Europe du Nord

Equipceramic a été fière d’accueillir un groupe d’experts d’usines de briques et de tuiles néerlandaises et belges dans ses installations. 

Cette visite, organisée par TCKI, a été une occasion précieuse d’échanger des expériences et de partager des idées novatrices pour améliorer divers aspects du processus de production. 

Un bref déjeuner a offert le cadre idéal pour un dialogue ouvert et le partage des connaissances.

Source LinkedIn

Le prochain dividende de Wienerberger sera supérieur à celui de l'année dernière

Le conseil d'administration de Wienerberger AG (VIE:WIE) a annoncé le versement d'un dividende de 0,95 € le 26 mai, en hausse par rapport au dividende comparable de l'année dernière. Ce versement portera le rendement du dividende à 2,9 %, un niveau conforme à la moyenne du secteur.

Les bénéfices prévus de Wienerberger semblent susceptibles de couvrir les distributions futures

S'il est toujours positif d'observer un rendement du dividende solide, il convient également de se demander si le versement est réalisable. Avant cette annonce, le dividende de Wienerberger était supérieur à ses bénéfices, mais les flux de trésorerie disponibles le couvraient largement. De manière générale, nous pensons que la trésorerie est plus importante que les indicateurs comptables de profit. Ainsi, les flux de trésorerie couvrant largement le dividende, nous ne pensons pas qu'il y ait lieu de s'inquiéter.

Les analystes prévoient une hausse massive du bénéfice par action l'année prochaine. Si la tendance récente en matière de dividendes se poursuit, le ratio de distribution pourrait atteindre 26 %, ce qui est relativement durable.

Wienerberger a un solide historique

Même après une longue histoire de versement de dividendes, les distributions de l'entreprise sont restées remarquablement stables. Le versement annuel au cours des 10 dernières années était de 0,15 € en 2015, et le versement pour l'exercice le plus récent était de 0,95 €. Cela signifie que la société a augmenté ses distributions de 20 % par an sur cette période. Les dividendes ont donc augmenté assez rapidement et, plus impressionnant encore, ils n'ont pas connu de baisse notable au cours de cette période.

Le dividende a un potentiel de croissance limité

Les investisseurs de l'entreprise se réjouiront de percevoir des dividendes depuis un certain temps. Ne tirons pas de conclusions hâtives, car la situation pourrait être moins favorable qu'il n'y paraît. Au cours des cinq dernières années, le BPA de Wienerberger semble avoir diminué d'environ 19 % par an. Une forte baisse du bénéfice par action n'est pas une bonne nouvelle du point de vue des dividendes. Même les ratios de distribution les plus prudents peuvent être mis à rude épreuve si les bénéfices chutent suffisamment. Ce n'est cependant pas une mauvaise nouvelle, car les bénéfices devraient augmenter au cours des 12 prochains mois ; nous resterons simplement prudents jusqu'à ce que cela devienne une tendance à long terme.

En résumé

Globalement, nous apprécions toujours une augmentation du dividende, mais nous ne pensons pas que Wienerberger soit une excellente action à dividendes. L'entreprise a généré des liquidités suffisantes pour couvrir le dividende, mais nous ne pensons pas que cela en fasse nécessairement une excellente action à dividendes. Cette entreprise ne figure pas parmi les meilleures actions à dividendes.

Les investisseurs ont généralement tendance à privilégier les entreprises dont la politique de dividendes est constante et stable, plutôt que celles dont la politique est irrégulière. Cependant, d'autres éléments sont à prendre en compte lors de l'analyse de la performance boursière

Source SimplyWallStreet


04/06/2025

Storipro racheté par le Groupe Bouyer Leroux

Dans le cadre de sa stratégie de développement durable et équilibré visant à offrir à ses différentes typologies de clients les solutions les plus performantes pour rénover, améliorer et construire un habitat sain, économe en énergie, agréable à vivre et durable, le Groupe BOUYER LEROUX a réalisé l’acquisition de la société STORIPRO via BOUYER LEROUX DÉVELOPPEMENT auprès de INVEST Family Holding détenue par Monsieur Thierry JABAUDON et son épouse.

A propos de STORIPRO

La société STORIPRO est une entreprise française créée par Monsieur Thierry JABAUDON en 2002 à CAZÈRES (à 55 km au sud-ouest de Toulouse). Elle est spécialisée dans la conception et la fabrication, ainsi que la commercialisation de moustiquaires sur mesure, de stores d’intérieur et de stores d’extérieur à des clients professionnels. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 3.6 millions € en 2024 en majorité via son site internet, et elle emploie une quinzaine de salariés.

Elle s’est dotée d’un outil informatique très performant et dispose à CAZÈRES (31) d’un outil industriel de très grande qualité comptant 3 bâtiments modernes hébergeant un centre de débit automatique, un stockage de toiles, un atelier de confection, un atelier d’assemblage, ainsi qu’une unité de thermolaquage.

La culture d’innovation de STORIPRO lui permet d’offrir à ses clients une large gamme de produits modernes, esthétiques et faciles à installer (moustiquaires battantes, fixes, zip, coulissantes, enroulables, plissées ; stores à cassette d’intérieur, stores à bandes verticales, enrouleurs, stores vénitiens, stores à zip…) contribuant efficacement au confort de vie et à la santé des habitants.

L’acquisition de Storipro par Bouyer Leroux

Les synergies commerciales et industrielles entre les filiales constituant le Métier des Fermetures pour l’Habitat du Groupe BOUYER LEROUX (SPPF, FLO, SOPROFEN France et Belgique, TBS, Groupe MAINE, CEDMAT, SODICOB et VERSO, PSO, SI TECH) et la société STORIPRO sont multiples : offres de produits et de services complémentaires, innovantes et différenciées, destinées à la construction, à l’équipement et à l’amélioration des logements, des bâtiments résidentiels ou tertiaires ; dispositifs industriels et logistiques amont / aval performants et complémentaires ; potentiel renforcé en matière d’achat et de recherche et de développement.

L’acquisition de la société STORIPRO, qui sera intégrée au Pôle EST du Métier Fermetures pour l’Habitat du Groupe BOUYER LEROUX sous la Direction Générale de SOPROFEN, est une étape déterminante dans l’intégration de la fabrication de moustiquaires. Elle permettra à STORIPRO d’accélérer son développement et d’enrichir les offres existantes chez SOPROFEN France et Belgique, FLO, CEDMAT, SODICOB et VERSO, Groupe MAINE, SI TECH et SPPF. Elle renforce le potentiel de croissance et la position de leader du Groupe BOUYER LEROUX sur ses marchés.

Les cultures entrepreneuriales, de satisfaction des clients, d’innovation, de qualité des produits et des services, et les valeurs humaines communes à STORIPRO et au Groupe BOUYER LEROUX sont favorables à une intégration sereine au Groupe BOUYER LEROUX.

Source L'Echo de la Baie

03/06/2025

Wienerberger et Terreal mobilisés autour des enjeux RSE

Le 4 juin prochain, le groupe Wienerberger, qui a finalisé l'acquisition de Terreal en 2024, participera à la Journée pour la Terre et les Hommes. 

Objectif : mobiliser les collaborateurs autour des grands défis environnementaux et sociétaux.

Acteur de la terre cuite, Wienerberger a choisi de prendre part à la Journée pour la Terre et les Hommes, une occasion de rassembler l'ensemble de ses équipes autour des enjeux environnementaux et sociétaux.

Source Batiactu


02/06/2025

EDILIANS complète sa gamme d’accessoires pour tuiles plates avec deux nouvelles lanternes, idéales pour allier rapidité de pose et élégance sur les chantiers

S’attachant à porter une attention particulière à l’esthétique d’une toiture jusque dans les moindres détails, EDILIANS a à cœur de développer des produits variés pour réaliser des finitions toujours plus abouties. Marque de référence de la toiture terre cuite en France, elle enrichit aujourd’hui sa gamme d’accessoires et de lanternes pour tuiles plates avec deux nouveaux modèles alliant facilité de pose et élégance sur les chantiers.

Incarnant l’excellence du savoir-faire ancestral d’EDILIANS en matière de conception et de réalisation de solutions exigeantes, ces nouvelles lanternes sont compatibles avec l’ensemble des tuiles plates aux appelations de Terroir Aubois, Phalempin, Huguenot et Sainte-Foy du fabricant français.

Au-delà d’une esthétique repensée, elles intègrent un système d’encoche unique qui assure une pose rapide et précise, garantissant l’alignement parfait des lanternes avec les tuiles à douille.

D’un diamètre de 160 mm, elles sont proposées en deux versions avec une section d’aération de 126 cm2 pour le modèle référence 1030 et de 94,5 cm2 pour celui référence 1031, afin d’embellir la toiture quel que soit le style architectural des maisons en s’y harmonisant parfaitement grâce aux nombreux coloris disponibles selon les modèles de tuiles plates compatibles ci-dessous :


Leur design simple mais élégant, leur ergonomie optimisée qui facilite leur mise en œuvre ainsi que la garantie 30 ans dont elles bénéficient, à l’instar de toutes les tuiles terre cuite fabriquées par EDILIANS, font de ces nouvelles lanternes pour tuiles plates les meilleurs alliées des professionnels de la toiture.

Source Andre Sudrie

01/06/2025

La Tuilerie Lambert investit pour gagner en efficacité !

La Tuilerie Lambert modernise sa ligne de production avec deux évolutions majeures :

  • Robotisation à la sortie de four : une étape optimisée pour une meilleure gestion des produits en sortie de cuisson.
  • Nouvelle palettisation : place aux palettes plus petites, gerbables et faciles à manipuler, pour plus de flexibilité dans le transport et le stockage.

Un investissement stratégique pour continuer à allier tradition et innovation au service des clients.

Source Linkedin


31/05/2025

L’usine Terreal de Colomiers met l’accent sur la sécurité au travail lors d’une journée de sensibilisation

Une équipe de salariés du site Terreal de Colomiers autour d’un jeu de plateau sur la sécurité au travail.Une équipe de salariés du site Terreal de Colomiers autour d’un jeu de plateau sur la sécurité au travail. 

Suite à la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail le 29 avril, les employés du site de Colomiers du groupe Wienerberger France ont bénéficié ce jeudi 15 mai d’une sensibilisation sur les risques au travail et la cohésion d’équipe. L’occasion pour les salariés d’en apprendre plus sur les risques au sein de l’usine.

Source La Dépêche du Midi par Clément Périé



30/05/2025

Supports de cuisson en carbure de silicium pour fours électriques : Optimiser l'efficacité et la durabilité

Dans un secteur de la construction en constante évolution, la demande de solutions écoénergétiques et légères à toutes les étapes de fabrication est plus pressante que jamais. Alors que les fabricants s'efforcent de respecter des normes environnementales strictes et de réduire leurs coûts d'exploitation, Saint-Gobain Performance Ceramics & Refractories (PCR) a proposé des produits innovants en carbure de silicium (SiC) conçus pour répondre à ces tendances clés. Cet article explore comment les solutions Saint-Gobain pour la cuisson des supports de cuisson dans le secteur de la fabrication de briques et de tuiles de construction contribuent à la durabilité, à la réduction des coûts et à l'amélioration des performances.

Le besoin d'efficacité énergétique et de solutions légères

Le secteur de la construction est soumis à une pression constante pour améliorer son efficacité énergétique et réduire au minimum le poids des matériaux utilisés dans les procédés de fabrication. Cette dynamique est alimentée par la nécessité de réduire les émissions de CO2, notamment en Europe, fortement motivée par les taxes sur les émissions de carbone, de se conformer aux normes volontaires et de gérer efficacement les coûts de production. Saint-Gobain PCR a développé une gamme de produits SiC qui non seulement répondent à ces exigences, mais offrent également des avantages significatifs en termes de durabilité et de performance.

Tendances clés du secteur de la construction

Plusieurs tendances clés façonnent l'avenir du secteur de la construction, notamment dans le contexte des supports de cuisson pour la fabrication de briques et de tuiles :

  • Durabilité : Les fabricants de tuiles visent à réduire leur consommation d'énergie de 20 % par rapport aux niveaux de référence de 2010. Les produits SiC de Saint-Gobain contribuent à cet objectif en proposant des solutions écoénergétiques qui minimisent l'impact environnemental.
  • Coûts de production : La réduction des coûts de production est essentielle au maintien de marges compétitives. Les produits SiC de Saint-Gobain contribuent à réduire les dépenses d'exploitation grâce à une meilleure efficacité énergétique et à une durée de vie prolongée des produits.
  • Normes volontaires : Le respect de normes telles que LEED favorise la durabilité environnementale et garantit une qualité élevée des produits. Les solutions Saint-Gobain sont conçues pour répondre à ces normes rigoureuses.
  • Émissions de CO2 : La réduction des émissions de CO2 est essentielle pour minimiser les taxes environnementales et respecter les exigences réglementaires. Les produits SiC contribuent à réduire les émissions en améliorant l'efficacité énergétique des fours.
  • Énergies alternatives : Réduire la dépendance aux ressources en gaz et utiliser des sources d'énergie alternatives est de plus en plus important. Les produits SiC de Saint-Gobain favorisent cette flexibilité en permettant une cuisson électrique efficace des supports de four.

Activité des fours et efficacité énergétique

Les fours traditionnels utilisent souvent la cuisson au gaz, associée à des équipements peu économes en énergie. Cette inefficacité entraîne une augmentation de la consommation d'énergie et des émissions de CO2. Les produits SiC de Saint-Gobain sont conçus pour relever ces défis en proposant des solutions qui améliorent l'efficacité énergétique et réduisent la dépendance aux équipements au gaz.

Solutions Saint-Gobain pour les supports de four

Saint-Gobain PCR propose une gamme complète de produits SiC adaptés aux besoins spécifiques de l'industrie de la brique et de la tuile de construction. Ces produits sont conçus pour améliorer les performances, réduire la consommation d'énergie et améliorer la durabilité grâce à une conception innovante tout en préservant l'intégrité structurelle.

Plaques de support de cuisson – N-Durance® / Crystar®

Ces plaques, d'une épaisseur allant jusqu'à 4 mm, permettent des économies d'énergie significatives et sont adaptées à la cuisson électrique. Elles offrent une capacité de charge élevée, une résistance mécanique et une résistance aux chocs thermiques, ce qui les rend idéales pour les processus de production automatisés. Légères, elles offrent une capacité de charge élevée et une résistance mécanique élevée. Elles résistent également aux températures élevées et ne réagissent pas et ne colorent pas la surface du carrelage. De plus, leur conception flexible, incluant des systèmes de support/broches adaptés, les rend idéales pour la production automatisée. (»Fig. 2)

Plaques de poussée – REFRAX® 20 / AnnaSicon25

Ces plaques de poussée en céramique à haute résistance à l'abrasion augmentent la durée de vie et réduisent les temps d'arrêt. Elles offrent une faible production de poussière, des dimensions de surface stables et une gestion thermique améliorée, garantissant des performances durables. Ces plaques se caractérisent par leur longue durée de vie, leur faible abrasion, leur faible production de poussière et l'absence de contamination du produit. Elles maintiennent des dimensions de surface stables et offrent une meilleure gestion thermique grâce à la conductivité thermique élevée du matériau à base de SiC, ce qui en fait un excellent choix pour les supports de four.

Structure de wagon de four – Poutres Silit® SK / N-Durance®

Ces poutres sont conçues pour réduire le poids du réfractaire, améliorer l'efficacité énergétique et faciliter la manutention et l'empilage des produits. Elles sont adaptées aux conceptions de fours avancées et prennent en charge les opérations de manutention automatique. Ces poutres offrent une consommation d'énergie réduite, une capacité de chargement accrue, une longue durée de vie et une faible abrasion. De plus, leur légèreté garantit l'absence de contamination du produit et la stabilité des dimensions de surface. Elles offrent également une gestion thermique et une conductivité améliorées, ce qui les rend parfaitement adaptées aux opérations de manutention et de manutention automatiques. (»Fig. 3-5)

Accessoires

Intercalaire – N-Durance®

Contrairement aux fours à gaz, les fours électriques doivent souvent répartir uniformément l'énergie. Les intercalaires, placés entre les produits, sont essentiels pour améliorer la circulation de l'air dans le four. Cela permet une meilleure circulation à l'intérieur du four électrique, garantissant un espacement suffisant entre les produits pour une distribution uniforme de l'énergie et de la chaleur. (»Fig. 6)

Tubes radiants – Silit® SKD

Ces tubes protègent les éléments chauffants du four et offrent de nombreux avantages. Ils améliorent la productivité tout en réduisant la consommation d'énergie. Grâce à leur durée de vie prolongée et à leurs coûts de maintenance réduits, ils contribuent à la rentabilité globale. De plus, ils optimisent l'efficacité énergétique et offrent une excellente résistance au fluage jusqu'à une température d'application maximale de 1 380 °C. Ces caractéristiques en font un choix idéal pour les environnements à haute température.

Économies d'énergie et impact environnemental

Les produits innovants de Saint-Gobain Performance Ceramics & Refractories sont conçus pour réaliser des économies d'énergie substantielles et réduire l'impact environnemental. Le calculateur d'économies d'énergie de Saint-Gobain permet aux fabricants de comparer les performances énergétiques des supports de cuisson actuels avec celles des supports Lo-Mass® de Saint-Gobain, notamment grâce à des optimisations de conception allégée. Cet outil calcule les économies potentielles en termes de coûts énergétiques et d'émissions de CO2, offrant ainsi une vision claire du retour sur investissement.

Conclusion

Avec l'évolution constante du secteur de la construction, le besoin de solutions écoénergétiques, légères et durables devient de plus en plus crucial. Saint-Gobain Performance Ceramics & Refractories est à l'avant-garde de cette transformation, proposant des produits SiC innovants qui répondent aux tendances clés en matière de développement durable, de coûts de production, de normes volontaires, d'émissions de CO2 et de flexibilité énergétique. En adoptant ces solutions avancées, les fabricants peuvent améliorer significativement leurs performances, réduire leurs coûts et réduire leur impact environnemental.

De plus, l'allègement des produits permet d'augmenter la capacité des fours et constitue un facteur important d'optimisation des conditions HSE pour les opérateurs des usines de production.

Pour plus d'informations sur les produits SiC de Saint-Gobain et sur la manière dont ils peuvent améliorer vos procédés de fabrication, consultez le site web de Saint-Gobain Performance Ceramics & Refractories : https://www.ceramicsrefractories.saint-gobain.com/

Saint-Gobain Performance Ceramics & Refractories

Saint-Gobain Performance Ceramics & Refractories est leader du secteur en matière de conception, de développement et de production de céramiques et de produits réfractaires techniques pour des conditions de fonctionnement extrêmes et des applications à haute température. Chaque produit et matériau est conçu pour optimiser les performances et la durabilité tout en minimisant l'impact environnemental. Notre capacité à fournir des solutions sur mesure pour chaque application est renforcée par nos centres de R&D, nos usines de fabrication et nos spécialistes commerciaux et d'ingénierie d'application, stratégiquement positionnés à travers le monde.

Saint-Gobain Performance Ceramics & Refractories bénéficie d'une présence mondiale avec 9 sites industriels et une présence commerciale et technique sur les six continents. Nos principales usines, situées à Roedental (Allemagne), Worcester et Niagara Falls (Amérique du Nord), sont spécialisées dans la fourniture de solutions céramiques avancées pour divers secteurs et applications. Nos produits sont utilisés dans l'automobile, l'aéronautique, l'électronique, l'énergie, la chimie, la santé et bien d'autres secteurs. Qu'il s'agisse de composants résistants à l'usure pour les machines industrielles, de solutions de gestion thermique pour l'électronique, de revêtements réfractaires pour les procédés haute température ou de revêtements céramiques pour la protection contre la corrosion, les solutions céramiques de Saint-Gobain offrent des performances et une durabilité supérieures.

Source ZigelIndustrie International