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07/12/2024

ZUCCO: Four tunnel à foyers latéraux pour biomasse

L'entreprise brésilienne Zucco développe et fabrique des machines et des équipements pour les industries céramiques, contribuant ainsi à la croissance et au progrès technologique du marché dans lequel elle opère.

Zucco maintient une recherche constante qui fait évoluer et améliore continuellement ses équipements, ainsi que développer de nouveaux produits qui répondent aux besoins du secteur de la céramique. Parmi sa gamme de produits, se distingue le Four Tunnel, qui consiste en un système de combustion continue, une technologie entièrement maîtrisée et perfectionnée par Zucco, qui accélère la production, réduit les coûts d'exploitation et améliore la qualité du produit final.

Simple, économique, productif et fiable. Ces caractéristiques font du four tunnel Zucco le système de cuisson le plus efficace aujourd’hui pour l’industrie de la terre cuite.

Synonyme de productivité, il rassemble des facteurs prépondérants pour guider le choix de l'industriel pour ce type de cuisson. Certains de ces facteurs ressortent :

  • Courbes de combustion faciles à obtenir et à entretenir, avec une grande facilité de réglage de la température, en adaptant les compositions, formats et dimensions du matériau à brûler.
  • Consommation moyenne minimale de carburant dépensée pour la combustion.
  • Espace physique réduit occupé dans l’usine.
  • Perte insignifiante de chaleur générée, qui est entièrement utilisée pour le séchage.
  • Effectif réduit.
  • Excellente qualité de cuisson et uniformité constante de la couleur du matériau produit.
  • Réglage rapide du four en cas de diversification du matériau à cuire (briques, parement, tuiles, etc.)
  • Possibilité de cuir avec différents types de combustibles (bois, fioul, gaz, déchets, etc.).

Le système d'alimentation en biomasse a pour fonction de transporter et d'alimenter automatiquement les brûleurs, les chaudières et autres équipements.

Les projets les plus variés peuvent inclure des silos de stockage et de dosage de biomasse, des tapis ou des volées de convoyeurs en toile, des convoyeurs à vis et des tamis rotatifs pour sélectionner le matériau en fonction de chaque besoin.

Contact: vendas@zucco.ind.br   

06/12/2024

Verallia branche son premier four électrique

Première mondiale pour les pots et bouteilles, cet équipement révolutionnaire installé à Châteaubernard (Charente) délivre jusqu'à 180 tonnes de verre par jour et réduit de 60 % l'empreinte carbone. Une avancée technologique qui « concilie performance industrielle et respect de l'environnement », tout « en améliorant les conditions de travail des employés » dans la trajectoire de décarbonation. Un investissement de 57 millions d'euros.



Inauguré le 10 septembre, le four électrique de Châteaubernard (Charente), destiné aux pots et aux bouteilles, est une première mondiale.

Après l'ère du bois, des énergies fossiles et l'émouvante « cérémonie de l'allumette », c'est un bond stratégique pour l'industrie verrière ! Verallia a inauguré, le mardi 10 septembre, son premier four entièrement électrique mis en service à Châteaubernard (Charente) en avril 2024. Cet investissement de 57 millions d'euros marque une avancée majeure dans la trajectoire de décarbonation du verrier français, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2050. Président de Verallia France, Pierre-Henri Desportes est très fier de ce nouvel outil : « Grâce à ces transformations industrielles, l’usine de Cognac entre pleinement dans le XXIe siècle, le tout en parvenant à concilier performance industrielle et respect de l’environnement. »

Source L'Usine Nouvelle par Quentin Paillé

Fives partenaire de Verallia pour la décarbonation de la filière verriere

Le principal défi pour l'industrie du verre est de parvenir à une fusion durable tout en conservant une qualité élevée. 

Aujourd'hui, Fives est fiers de fournir à Verallia la technologie décarbonée Prium® E-Melt, un four entièrement électrique pour le verre d'emballage. Non seulement il s'agit du plus grand four au monde pour le verre d'emballage, mais il est aussi bas carbone.

Fives est un pionnier de la technologie de fusion à haut rendement énergétique pour les verriers. Cette technologie innovante révolutionne la production de verre en offrant une fusion homogène, une efficacité énergétique et des émissions réduites au minimum. 

"La réussite de ce projet s'inscrit dans la stratégie de décarbonation des deux entreprises, qui visent à opérer de manière durable et à optimiser les processus de fabrication grâce à une innovation constante”, déclare Guillaume Mehlman, Président de la Division Steel & Glass chez Fives.

Source Fives



05/12/2024

Où en est la décarbonation des 50 sites industriels français les plus émetteurs de CO2 ?

Près d'un an après la signature de leurs contrats de transition écologique avec l’État, les 50 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre ont progressé dans leur décarbonation selon l'enquête exclusive menée par la rédaction de L'Usine Nouvelle. Mais les décisions d’investissement les plus structurantes se font toujours attendre.

L'usine Syensqo à Tavaux fait partie des 50 sites les plus émetteurs de CO2.Le groupe est l'un des rares à travailler sur un scénario plus ambitieux que celui du contrat de transition écologique signé il y a un an avec l'Etat

L’industrie française a-t-elle vraiment passé la vitesse supérieure en matière de baisse de ses émissions de CO2 ? A première vue, oui en partie. Il y a un an, fin novembre 2023, les industriels qui opèrent les 50 sites les plus émetteurs de CO2 ont quasiment tous validé avec l’Etat leurs contrats de transition écologique. En compilant ces feuilles de route, non contraignantes, leurs engagements devraient conduire à une baisse de 45% de leurs rejets de CO2 à l’horizon 2030 par rapport à 2015, et à la neutralité carbone en 2050. Ce n’est pas une mince affaire, alors qu’à eux seuls, ils représentent 12% des gaz à effet de serre en France.

Un seul industriel fortement émetteur, le groupe américain Exxon mobil, s’est refusé à s’engager par contrat sur des objectifs chiffrés de réduction, considérant que les conditions actuelles tant technologiques qu'économiques ou d'infrastructures n'étaient pas réunies pour l'instant. Par ailleurs : Exxon Mobil a annoncé depuis la fermeture de son activité pétrochimique sur son complexe de Port-Jérôme en 2025.

Des projets lancés en ordre dispersé

Un an plus tard, une bonne partie des cimentiers, sidérurgistes, chimistes et pétrochimistes se prévalent d’avoir avancé. «Ces feuilles de route ont créé les conditions de l’action. On est maintenant lancé et on garde le tempo», assure Xavier Galliot, le responsable du développement durable de l’amidonnier Roquette, qui doit signer avant la fin de l’année la convention de financement de la centrale biomasse chargée d’alimenter son usine de Lestrem (Nord), à partir de fin 2027. En y ajoutant l’installation de deux recompresseurs mécaniques de chaleur et des optimisations de procédés déjà validées, «nous aurons validé d’ici la fin de l’année des décisions qui nous permettront de tenir plus de deux tiers de nos engagements pour 2030, soit 165 000 tonnes de CO2 de moins», se félicite Xavier Galliot.

L’industriel n’est pas le seul à être passé aux travaux pratiques selon l’enquête menée par la rédaction de L’Usine Nouvelle auprès de la quasi-totalité des 32 industriels signataires de contrats de transition écologique – seuls Arc France, Versalis, Alsachimie et Solvay n’ont pas souhaité nous répondre. Pour beaucoup, le lancement de ces projets a précédé la validation de ces "memorandum of understanding" avec l’Etat, comme les présente Bercy. Près de Nancy, l’usine de bicarbonate de soude Novacarb devrait atteindre une réduction de 40% de ses émissions dès 2025 – pour un objectif de baisse de 47% en 2030 - avec sa sortie du charbon, remplacé par une centrale biomasse. Dans les métaux, le sidérurgiste ArcelorMittal comme Aluminium Dunkerque ont investi lourdement ces derniers mois pour augmenter l’incorporation de métaux recyclés dans les fours de Fos pour le premier, et dans ceux de Dunkerque pour le second.

Décisions en suspens pour les projets structurants

Autre exemple : Eqiom a commencé début 2024 les travaux de construction d’un nouveau four à 315 millions d’euros – dont 39 millions de subventions publiques – pour sa cimenterie de Lumbres, dans le Pas-de-Calais. Avec à la clef une réduction de 20% des émissions de CO2 par tonne de clinker quand il fonctionnera en 2026. L’autre cimentier Heidelberg a, lui, musclé son plan d’investissement pour renforcer l’efficacité énergétique, remplacer les énergies fossiles et réduire la teneur en clinker de ses cimenteries françaises de 450 à 650 millions d’euros depuis 2020. Plus de la moitié de l’enveloppe concerne la transformation, déjà bien engagée, du site d’Airvault dans les Deux-Sèvres. «Les investissements qui restent à réaliser sont massifs. Il faut encore s’atteler aux deux tiers des émissions de CO2 des cimenteries, dites fatales sont liées à la décarbonation du calcaire», résume le cimentier. La mise en place de solutions de capture et de stockage, envisagée par l’industriel, nécessitera plusieurs centaines de millions d’euros supplémentaires et «ne pourra se faire qu’avec un fort soutien des pouvoirs publics».

Heidelberg n’est pas le seul à tergiverser. Sur les projets de décarbonation les plus structurants, aucun industriel n’a encore sauté le pas et confirmé de décision d’investissement. Un équipementier, dont les solutions s’intègrent dans plusieurs grands projets, confirme «un soufflé un peu retombé». «Nous avons des équipes entières mobilisées pour répondre à des études. Mais, on est encore loin de l’exécution», pointe son dirigeant.

Des subventions publiques en attente

Le long flottement politique, entre juin et septembre, n’a pas aidé à surmonter l’attentisme des entreprises. Avec la publication en juillet de la stratégie de capture et stockage de CO2, qui devrait représenter de 4 à 8 millions de tonnes de CO2 économisés en 2030 pour les 50 sites selon leurs feuilles de route, «nous considérons que l’Etat fait bien sa part», assure la direction de Holcim. «Mais tout ceci doit encore être confirmé par le nouveau gouvernement et bien entendu en tout premier lieu dans les budgets», met en garde le cimentier, qui doit ouvrir en 2025 une plateforme de démonstration de captage de carbone sur son site de Martres-Tolosane. Le groupe franco-suisse pointe aussi la lenteur des délais d’instruction administrative «en décalage avec la priorité que l’Etat a souhaité donner à la décarbonation des sites industriels» et le manque de moyens des collectivités locales, notamment dans les plus petites communes en secteur rural pour avancer ces dossiers.

La question en suspens reste surtout celle du financement. Pour rentabiliser ces investissements de plusieurs centaines de millions d’euros dans des technologies peu matures, les subventions de l’Etat sont souvent incontournables. «Le groupe ne se lancera pas sans assurance de financement public» témoigne Antoine Hecker, le responsable de la transition énergétique du fabricant d’engrais Lat Nitrogen, qui mise sur le captage de CO2 au sein du consortium Eco2 Normandy. Maintenant que les cabinets ministériels ont été nommés, Nicolas Broutin, le président de Yara France confirme qu’il va falloir «reprendre vite les discussions et les projets».

Comme les autres, le groupe attend le résultat de l’appel à manifestation d’intérêt, clôturé au 30 septembre, qui doit servi à déployer de nouvelles subventions pour les plus gros projets d’investissement. Evoqués depuis début 2022, les contrats carbone pour différence (CCfD) doivent limiter les risques sur la rentabilité des projets en garantissant aux industriels soumis au marché carbone européen un prix minimum de la tonne de carbone sur quinze ans. En retard ? «Nous restons dans le calendrier initial prévu», se défend Bercy, même si l’Allemagne a pris quelques mois d’avance. Les premiers CCfD devraient être validés début 2025, après le lancement d’un appel à projet et sa notification à Bruxelles.

2025, l'heure de vérité pour la décarbonation

Pour les industriels, on s’approche en tout cas «du moment charnière», à écouter Jacques Chanteclair, le directeur général Europe du sud du fabricant de chaux Lhoist, qui a déjà obtenu plus de 100 millions d’euros de fonds européens pour tester en grandeur nature la capture de CO2 à la sortie de ses cheminées. «On ne sait pas quels seront les montants de subventions. Une chose est sûre : un prix du carbone autour de 70 euros la tonne est très en dessous de ce que nous avons besoin pour rentabiliser notre investissement. Le différentiel est proche d’une centaine de millions d’euros, sans compter les frais de fonctionnement, de transport et de stockage», évalue l’industriel qui réserve sa décision finale d’investissement début 2025, dès que les éventuelles subventions seront connues.

En fonction de cela, tous les projets de décarbonation couchés sur le papier ne se feront pas forcément. Même si les subventions publiques ne font pas tout. Le plus gros émetteur de CO2 ArcelorMittal a bien obtenu 850 millions d’euros de soutien public de l’Etat en janvier 2024, après le feu vert de Bruxelles. Estimé à 1,7 milliard d’euros au total, le projet doit passer par l’installation d’une unité de réduction directe (DRI) à Dunkerque et deux fours électriques pour produire de l’acier sans coke. Mais depuis, rien ne bouge. «Sur le site de Dunkerque, les études d’ingénierie, qui détermineront de façon plus précise le montant des investissements, se déroulent conformément au planning», assure par écrit le sidérurgiste, qui annonce une décision finale avant fin 2024. Les surcapacités de production mondiales ont refroidi le groupe.

Des solutions technologiques encore peu matures

«Les industriels ont besoin de certitudes. Parfois, les investissements verts sont plus onéreux que le coût de l’inaction», observe Matthieu Dussud, associé chez McKinsey, qui vient d’achever une étude avec la Fabrique de l’industrie sur le sujet. L’expert pointe la capacité d’exécution des projets. A la décharge des industriels, certains choix technologiques majeurs restent encore soumis à des incertitudes. Même si plusieurs sidérurgistes, dont l’allemand Thyssenkrupp, sont plus avancés dans leurs projets de production d’acier vert, la technologie reste nouvelle. Et surtout dépendante de la disponibilité d’hydrogène bas carbone en quantité suffisante et à prix compétitif, ce qui est encore loin d’être le cas.

A l’image de Humens, certains industriels ont d’ailleurs revu leurs options ces derniers mois. «Les résultats des pré-études menées en vue de nous passer du gaz nous ont conduit à abandonner l’option hydrogène pour l’électrification», raconte Anaïs Voy-Gillis, la directrice stratégique du groupe, même si le groupe vise désormais la fourchette des baisses d’émissions promises à 2030, avec une réduction de 60%. Saint-Gobain PAM est arrivé à la même conclusion, préférant faire le choix d’une «technologie plus mature» pour sa fonderie de Pont-à-Mousson.

La question du prix de l'électricité

Au-delà de la technologie, d’autres incertitudes pèsent sur la rentabilité de ces investissements, même lourdement subventionnés. A commencer par la disponibilité et surtout le prix de l’électricité. Les négociations entre l’Etat et EDF sur le cadre de régulation qui doit remplacer l’Arenh après 2025 laissent entrevoir un prix de l’électron autour de 70 euros du mégawattheure. Même si Bruno Le Maire avait laissé entendre que ce cadre pourrait être renégocié, «avec un prix du gaz autour de 30 à 40 euros le Mwh et les prix actuel des quotas carbone, il est bien plus rentable de produire en utilisant des énergies fossiles que de l’électricité au prix de 70 euros le MWh», souligne un industriel, dont les usines s’apparaissent pas dans les 50 sites les plus polluants mais qui s’interroge sur la localisation de ses futurs investissements de production décarbonée en dehors de la France.

D’autres obstacles ralentissent aussi la baisse des émissions. Il a fallu plusieurs mois au fabricant de chaux Lhoist pour comprendre avec qui discuter afin de faire émerger une filière locale de biomasse capable d’alimenter son site dans la Meuse. Des discussions sont en cours avec le département de la Meuse et des communes forestières. «Les clients doivent jouer le jeu. Notre décision d’investissement en 2025 sera liée à notre capacité de trouver des partenaires de long terme» résume Jacques Chanteclair.

Un marché pour les produits verts à faire émerger

Comment accélérer le mouvement ? Beaucoup dépend de la capacité des industriels à faire payer des premiums pour leurs produits les plus verts. «Nous produirons significativement plus cher mais il y a un marché pour la chaux verte dans certaines applications», a évalué Lhoist. Pour d’autres produits, comme l’acier vert, le calcul peut s’avérer plus difficile. Dans le ciment, Heidelberg milite pour des mécanismes de «book and claim» afin de valoriser l’achat de ciment vert, sur le principe de ce qui existe déjà pour les carburants durables dans l’aviation (SAF).Y compris grâce à l’impulsion de la réglementation.

Pour les industriels, il n’est pourtant plus vraiment temps de tergiverser. «Le temps que l’on perd pour décider les investissements commence à peser», reconnaît Nicolas Broutin, dont le projet le plus structurant – capter et stocker le CO2 de son usine d’engrais du Havre – pourrait au mieux être opérationnel en 2029-2030 s’il est validé en 2025. A cet horizon, la baisse progressive des quotas carbone gratuits – avant leur suppression en 2034 - devrait se faire déjà sentir dans les bilans financiers des industriels. Et ailleurs en Europe, d’autres projets avancent, comme sur le site néerlandais de Yara.

De quoi servir d’aiguillon. Sur sa plateforme chimique de Tavaux (Jura), le chimiste Syensqo travaille désormais à réduire à 50000 tonnes de CO2 ses émissions en 2030, «c’est bien au-delà du scénario le plus ambitieux couché dans le contrat de transition écologique signé l’an dernier», souligne Yves Courtemanche, directeur du site de Tavaux. La décision finale est, là aussi, attendue pour 2025. L’heure de vérité de la décarbonation de l’industrie est pour bientôt.

Source L'Usine Nouvelle par Solène Davesne, avec Aurélie Barbaux, Franck Stassi, Laurent Rousselle, Anne-Sophie Bellaiche, Julien Cottineau, Nathan Mann, Philippe Bohlinger et Coralie Donas

04/12/2024

« Le mois de décembre s’annonce rouge » : ce qu'il fallait retenir de la conférence de presse de Sophie Binet (CGT)

La CGT ne dénombre pas moins de 286 plans sociaux menaçant plus de 200 000 emplois. Face à cette saignée industrielle, la confédération appelle à une journée d’action et de grève le 12 décembre.

Les syndicats redoutent une vague de licenciement et de fermetures d'entreprises.

« Le mois de décembre s’annonce rouge, mais pas le rouge du père Noël. » Lors d’une conférence de presse ce 27 novembre, Sophie Binet a donné le ton des semaines à venir pour la centrale de Montreuil. Entourée des représentants des fédérations de l’industrie, la secrétaire générale de la CGT, sous une carte mise à jour des plans de suppression d’emplois (PSE) en cours, a égrainé la saignée industrielle en cours depuis septembre 2023.

Au total, la confédération a recensé pas moins de 286 plans sociaux, menaçant plus de 200 000 emplois directs et indirects. « La CGT n’ayant pas les moyens de l’État, nos remontées ne sont pas complètes. La réalité est bien plus inquiétante. Le cabinet Altares évalue à 300 000 le nombre d’emplois menacés », estime Sophie Binet.

Source L'Humanité par Naïm Sakhi

03/12/2024

Les matériaux de construction toujours enlisés: tuiles et briques -22.9% sur 8 mois

Granulats, béton, et autres matériaux subissent de plein fouet la crise du neuf. L'analyse dressée par le syndicat du secteur, l'Unicem, tente d'entrevoir les premiers signes d'un redressement. 

Selon la dernière lettre de conjoncture publiée par l’Unicem, le secteur des matériaux de construction traverse une crise profonde, malgré quelques signes de stabilisation. Le syndicat déplore au passage le rejet du volet recettes du projet de Loi de finances par l’Assemblée nationale qui laisse toujours le secteur en attente de décision pour réanimer la construction neuve.

Après un bref regain observé cet été, l’activité du béton prêt à l’emploi (BPE) semble de nouveau s’essouffler. D’après les premières estimations, les livraisons de septembre ont chuté de 6,1 % par rapport à août, marquant un recul de 12,2 % sur un an (données CVS-CJO). Cependant, le troisième trimestre apporte une nuance d’espoir : pour la première fois en plus de deux ans, les volumes produits n’ont pas diminué d’un trimestre à l’autre, affichant une progression de 1,5 %. Cette hausse reste néanmoins fragile car la situation sur douze mois glissants est préoccupante : la production totale est tombée en dessous de 34 millions de m³, un niveau historiquement bas qui reflète les records de faiblesse enregistrés dans les mises en chantier de logements.

L’activité des granulats bénéficie eux, d’un léger coup de pouce donnée par la meilleure orientation des travaux publics. Toutefois, en glissement annuel, la production reste en retrait de 2,4 %. Enfin, du côté des matériaux, si l’activité a augmenté de 1,4 % par rapport à la période précédente, elle reste en baisse de 5,8 % sur un an. Sur huit mois, le repli en volume atteint 7,2 % par rapport à 2023, un rythme légèrement moins alarmant que celui observé sur douze mois glissants (-9,7 %). 

Les matériaux tels que les tuiles, briques, ciment et BPE restent toutefois parmi les plus impactés, reflétant la crise profonde de la construction résidentielle.

Le secteur des matériaux de construction traverse une période charnière, oscillant entre des signaux de stabilisation et un contexte structurel toujours difficile. Le chemin vers une reprise durable reste semé d’embûches. 

Source BatiZepros par Marie-Laure Barriera

02/12/2024

Autriche: Wienerberger met en service sa première usine de briques « vertes »

Wienerberger, le plus grand fabricant de briques au monde, avec plus de 200 sites au total, a mis  en service test sa première usine « verte » à Uttendorf (district de Braunau), jeudi 28 novembre 2024 comme l'a annoncé l'entreprise.

Le four à gaz a été remplacé par un immense four industriel électrique pour la cuisson des briques en terre cuite. Cela a permis de réduire jusqu'à 90 pour cent les émissions de CO2 sur le « site de démonstration ». La rénovation des lieux a duré 24 mois et a coûté 30 millions d'euros.

L'usine est actuellement en cours d'optimisation avec une capacité de production de 270 tonnes de briques par jour, a annoncé jeudi Wienerberger. Sous la direction de l'usine Gerhard Pichler, 16 collaborateurs assurent le bon fonctionnement du site.

Four électrique mis en service

« Avec la mise en service réussie du four électrique, nous avons franchi une véritable étape dans la production durable de briques », a souligné Johann Marchner, directeur de Wienerberger Autriche, en parlant du « site de production le plus vert » du géant de la brique. Wienerberger a financé en partie la rénovation grâce à des subventions.

Les vastes mesures de conversion dans le cadre du projet « GreenBricks » ont montré « que Wienerberger est fermement déterminé à prendre des mesures significatives en faveur de la protection du climat et à investir à long terme en Autriche en tant que site économique important », a déclaré Marchner. Selon l'entreprise, le four électrique est alimenté par de l'électricité verte, notamment grâce à son propre système photovoltaïque.

Émissions de CO2 réduites de près de 90 pour cent

La réduction des émissions de CO2 de près de 90 pour cent correspond à une réduction pouvant atteindre 7 340 tonnes par an. Cela équivaut à un voyage annuel de 600 fois autour du monde en voiture.

Selon les informations, la cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du directeur financier de Wienerberger Gerhard Hanke et du Directeur de l'Autriche, du conseiller d'État à l'économie de Haute-Autriche Markus Achleitner (ÖVP) et du conseiller d'État à l'environnement Stefan Kaineder (Verts).

L'usine d'Uttendorf appartient à Wienerberger depuis 1987. Le groupe teste sur place des « technologies révolutionnaires en fonctionnement réel ». En 2019, une pompe à chaleur industrielle à haute température y a été utilisée pour la première fois avec succès pour les processus de séchage.

À partir du printemps 2022, dans le cadre du projet NEFI « GreenBricks » – soutenu par le Fonds Climat et Énergie dans le cadre de l'initiative RTI « Showcase Energy Region » – le four à gaz a été progressivement remplacé par le premier four électrique industriel en collaboration avec l'Institut autrichien de technologie AIT. De plus, un nouveau hall de traitement de la sciure et trois nouvelles pompes à chaleur ont été installés.

Les « briques de structure presque neutres pour le climat » seraient désormais transportés par des véhicules à guidage automatique (AGV) au lieu de wagons-fours. L'ensemble de l'infrastructure électrique et une grande partie du traitement de l'argile ont également été modernisés.

Source OOE.ORF


Autriche : Wienerberger démarre la production de briques la plus « verte » d'Europe à Uttendorf

Le producteur autrichien de briques Wienerberger affirme avoir lancé la production de briques la plus durable d'Europe. Après 24 mois de rénovation, le signal de départ de la production de briques la plus durable au sein du groupe Wienerberger a été donné jeudi 28 novembre 2024 à l'usine d'Uttendorf. En utilisant le plus grand four électrique industriel au monde, les émissions de CO2 sur le site de démonstration pourraient être réduites jusqu'à 90 pour cent.

Wienerberger utilise un four électrique industriel

Sur le site d'Uttendorf, Wienerberger a remplacé le four à gaz par le premier four électrique industriel pour briques creuses, alimenté par de l'électricité verte, notamment celle de sa propre installation photovoltaïque. Cela devrait permettre de réduire les émissions de CO2 jusqu'à 7 340 tonnes par an. Cela équivaut à un voyage annuel de 600 fois autour du monde en voiture.

Johann Marchner, directeur général de Wienerberger Autriche : « Avec la mise en service réussie du four électrique, nous avons franchi une véritable étape dans la production durable de briques. Les vastes travaux de rénovation montrent que Wienerberger est fermement déterminé à prendre des mesures significatives en faveur de la protection du climat et à investir à long terme en Autriche en tant que site économique important.

30 millions d'euros pour la rénovation d'une usine

L'usine d'Uttendorf, en Haute-Autriche, appartient à Wienerberger depuis 1987. Depuis lors, l'usine s'est imposée comme un lieu de démonstration où le fabricant de briques teste les nouvelles technologies en situation réelle. Une pompe à chaleur industrielle à haute température pour les processus de séchage a été utilisée avec succès pour la première fois en 2019.

À partir du printemps 2022, le four à gaz a été progressivement remplacé par le premier four électrique industriel dans le cadre du projet « GreenBricks ». Le fonds climat et énergie NEFI a soutenu le projet dans le cadre de l’initiative RTI « Energy Showcase Region ». L'Institut autrichien de technologie AIT a soutenu le projet. Wienerberger a en outre installé un nouveau hall pour le traitement de la sciure et trois nouvelles pompes à chaleur. Au lieu de wagons de four, les briques de structure, presque neutres sur le plan climatique, seront désormais transportés à l'aide d'AGV (véhicules à guidage automatique). Le producteur de briques a également modernisé l’ensemble de l’infrastructure électrique et une grande partie du traitement de l’argile.

La rénovation, largement financée par Wienerberger, a nécessité un investissement total d'environ 30 millions d'euros. Le producteur de briques faisait principalement appel à des entreprises régionales. L'usine est actuellement en phase de test et devrait produire environ 270 tonnes de briques par jour. Sous la direction de l'usine Gerhard Pichler, 16 collaborateurs sont chargés d'assurer le bon


fonctionnement du site.

Source TrendingTopics

01/12/2024

Allemagne: la briqueterie Hörl & Hartmann de Dachau en bonne voie pour produire du gaz de synthèse à partir de boues de station d'épuration

L’usine blueFLUX située sur le site de l’entreprise Hörl & Hartmann de Dachau , qui produira du gaz de synthèse à partir de résidus organiques (boues d’épuration), a suscité un intérêt particulier. Dès que l’usine blueFLUX pourra être mise en service, une grande partie du gaz naturel actuellement encore nécessaire sera remplacée par l’énergie produite. Cela rendra la production encore plus respectueuse du climat. 

Les nouvelles installations et infrastructures progressent considérablement ! Après l’achèvement des installations de stockage pour les matières premières entrantes et l’installation de structures en acier pour la pré-carbonisation et la carbonatation, le projet est maintenant dans la phase passionnante de la construction de l’usine. Le centre d’alimentation prend forme alors que les électriciens pilotent le câblage et installent les systèmes d’éclairage. Avant Noël, la pièce maîtresse, l’unité de carbonisation, a été livrée et installée – une étape importante pour l'équipe du projet. Ces progrès marquent une étape décisive vers un avenir plus durable et soulignent l'engagement de l'entreprise en faveur des technologies innovantes. 

blueFLUX Energy AG est une entreprise de haute technologie pour la fabrication d'installations permettant de traiter en quelques heures les résidus organiques provenant de l'agriculture, des municipalités et de l'industrie efficacement et à des coûts compétitifs.

Les sources d’énergie convertissent le gaz de synthèse vert, l’hydrogène vert, le biochar, le biométhanol et le biométhane.

Le procédé a jusqu'à présent été testé dans une usine pilote. blueFLUX Energy AG est la première entreprise au monde à utiliser cette technologie dans un processus de production existant. 

Le système blueFLUX nécessite des résidus organiques, une matière sèche d'environ 30%. Que ce soit des boues d'épuration stations d'épuration municipales, lisier, palettes hachées ou des déchets alimentaires avec des restes d'emballages en plastique – grâce à une technologie de système brevetée tout type de résidu organique peut être converti en gaz de synthèse contenant de l’hydrogène vert. Cela conduit à des économies annuelles d’environ 8 000 tonnes de CO2.

Plus d'explications en page 18 et 19

Source LinkedIn

30/11/2024

Les élus de la CCPVM en visite à la Tuilerie Monier de Saint Nabord pour découvrir le savoir-faire local

Le mercredi 13 novembre matin, les membres de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales (CCPVM) se sont rendus à la Tuilerie Monier de Saint-Nabord, une entreprise emblématique du territoire. Ces visites, organisées régulièrement, permettent aux élus de mieux connaître les entreprises locales et de dialoguer avec leurs dirigeants pour mieux cerner leurs besoins et projets. Pour cette occasion, les élus ont été accueillis par Patrick Gehin, directeur du site.

Présentation de l’Usine et Échanges sur la Production

La visite a débuté par une présentation approfondie de l’usine par Patrick Gehin, en présence de la présidente de la CCPVM, Catherine Louis, accompagnée d’élus tels que Jean-Pierre Calmels et Jean-Paul Miclo. M. Gehin a exposé les capacités de production de la tuilerie, les types de tuiles fabriquées et les évolutions en cours du marché. Il a mis en avant les efforts de la tuilerie pour répondre aux besoins des salariés et aux exigences du secteur.

Le directeur a également expliqué le processus de production d’une tuile en béton, composée de 70 % de sable provenant du Tholy, 9 % d’eau recyclée, 1 % de pigment pour la durabilité, et 20 % de ciment. Les tuiles sont moulées en aluminium, puis étuvées entre 6 et 12 heures à une température de 55°C, garantissant une résistance optimale aux intempéries. Patrick Gehin a précisé que les tuiles en béton ne gèlent pas, résistent aux événements climatiques, et qu’elles ne sont pas plus lourdes que les tuiles en terre cuite.

Visite de l’Atelier de Production

Après la présentation, les élus ont enfilé les équipements de sécurité nécessaires pour visiter l’atelier de production. Ils ont pu observer en direct les différentes étapes de fabrication d’une tuile, de la matière première au produit fini. Cette immersion a permis aux élus de mieux comprendre les spécificités du métier et d’apprécier le savoir-faire de cette entreprise locale.

Cette rencontre est un bel exemple de collaboration entre les élus et les entreprises, permettant à la CCPVM de mieux connaître les acteurs économiques du territoire et de soutenir leurs projets.

Source VosgesInfo

29/11/2024

Belgique- Wienerberger lance Wevolt : la révolution des toitures énergétiques

Face aux défis énergétiques actuels, Wienerberger innove avec Wevolt, une gamme de toitures énergétiques révolutionnaires. Composée des systèmes Wevolt X-Roof et X-Tile, cette solution promet de transformer les toits en sources d'énergie durable, tout en réduisant la consommation énergétique pour répondre aux normes strictes de construction éco-responsable.

Dans un contexte où la Belgique vise une réduction de 95 % des émissions de CO2 d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990, Wienerberger se positionne comme un acteur clé de la transition énergétique. Depuis le 1er janvier 2021, toutes les nouvelles constructions doivent respecter des standards élevés en matière d'efficacité énergétique. Wevolt est conçu pour répondre parfaitement à ces nouvelles exigences.

Wevolt X-Roof : Innovation et performance inégalée

Le système solaire verre-verre Wevolt X-Roof, conçu pour remplacer entièrement la toiture, exploite toute la surface du toit pour maximiser l'efficacité énergétique. Avec son design épuré, il s’intègre harmonieusement en lieu et place des tuiles traditionnelles, offrant une solution esthétique et hautement résistante à l'eau, au feu et au vent. Grâce à des panneaux noirs de 2 x 3,2 mm dotés de cellules high-tech, Wevolt X-Roof garantit une production énergétique optimale de 203 Wp/m², avec une durabilité exceptionnelle (90 % de puissance garantie après 20 ans, 85 % après 30 ans).

Facile à installer et à entretenir, ce système ne nécessite que cinq éléments de base pour une installation rapide et efficace. Les panneaux sans cadre, conçus pour éviter l'accumulation de saleté, peuvent être retirés individuellement. Produit localement, avec un taux de recyclabilité élevé et exempt de plomb et de PFAS, Wevolt X-Roof combine performance maximale et faible impact environnemental.

Caractéristiques principales :

  • Esthétique et robustesse : intégration harmonieuse, résistante aux éléments naturels.
  • Performance durable : rendement optimal avec 85 % de puissance garantie après 30 ans.
  • Installation et entretien simplifiés : conception à cinq éléments, panneaux sans cadre.

Wevolt X-Tile : Fusion de l'esthétique et de la durabilité

Wevolt X-Tile allie efficacité énergétique et esthétique contemporaine. Ces tuiles solaires se fondent parfaitement avec les tuiles Koramic Actua 10, créant une toiture élégante et cohérente tout en assurant une production d’énergie propre. Conçus en double verre trempé, ces panneaux sont robustes, résistants à la grêle, étanches à l’eau et au vent, et ont été rigoureusement testés par KIWA.

Tout comme Wevolt X-Roof, les tuiles Wevolt X-Tile sont faciles à entretenir grâce à leur conception sans cadre qui empêche l'accumulation de saleté. Leur installation est simple et rapide, avec seulement cinq éléments de base nécessaires. Affichant un rendement de 180 Wp/m², ces tuiles exploitent efficacement la surface du toit.

Caractéristiques principales :

  • Intégration parfaite : harmonisation avec les tuiles Koramic Actua 10 pour une toiture cohérente.
  • Robustesse et résistance : panneaux en double verre trempé, fiables contre les intempéries.
  • Installation simplifiée : cinq éléments de base, panneaux sans cadre pour un entretien aisé.

Vers un avenir durable

Wienerberger s'engage activement à bâtir un avenir durable en développant des produits comme les toitures énergétiques Wevolt. Ces solutions permettent aux architectes, constructeurs et propriétaires de respecter les normes énergétiques tout en adoptant des énergies renouvelables. Grâce à Wevolt, il est possible de réduire les factures énergétiques sans sacrifier l'esthétique des bâtiments, contribuant ainsi à un environnement plus durable dès la conception des projets

Source Architectura par Florian Holsbeek 

28/11/2024

Terreal - vol de fioul sur les chantiers : une plaie pour les entreprises, trois hommes interpellés en Charente

Les gendarmes ont interpellé trois personnes qui avaient volé du GNR sur des chantiers de Terreal. Un phénomène qui ne désemplit pas et contre lequel il est difficile de lutter.

Surveillances, patrouilles, relevés de traces… Il y a quelques jours, les gendarmes de la communauté de brigades de Terres de Haute Charente épaulés par la brigade de recherches de Confolens ont interpellé trois hommes suspectés d’être à l’origine de nombreux vols de carburant sur des chantiers de Terreal, notamment sur une carrière.

Au total, selon l’enquête de gendarmerie, ce sont environ 500 litres de GNR, du gazole non routier, qui ont été dérobés à la société sous traitante de Terreal, la SAS SOTEC. Il s’agit d’une entreprise de travaux publics implantée à Orignolles en Charente-Maritime. Les trois mis en cause ont reconnu les faits. Originaires du secteur, ils seront jugés devant le tribunal correctionnel d’Angoulême en avril 2025. Ces vols duraient depuis avril dernier.

Ce qu’il faudrait ? « Des contrôles »

Il s’agit pour les entrepreneurs « d’une vraie problématique pour les entreprises de TP et de gros œuvres » concède David Léobet, secrétaire général de la CAPEB 16, la chambre artisanale des petites entreprises du bâtiment. « Très souvent, on est obligés de laisser les engins de chantier sur des sites pas gardés ni surveillés, en extérieur. Dans des lieux isolés, en campagne… » De quoi susciter des convoitises.

Ces dernières années, des investissements ont été réalisés pour sécuriser les bouchons des réservoirs. « Mais du coup, il y a encore plus de casse », note David Léobet. « Ces équipements sont fracturés. Ce qu’il faudrait, c’est lutter contre l’utilisation du GNR, du rouge, en faisant des contrôles… Car prendre en flag, c’est très compliqué. »

Pour rappel, il est strictement interdit de mettre du rouge dans un véhicule qui n’est pas un engin de chantier ou agricole. Rouler au GNR est en effet considéré comme une fraude fiscale et cela est puni par une amende. Le GNR est en effet moins cher car moins taxé que le gazole. Il est actuellement à 1,20 euros le litre.

Pour David Léobet, ce phénomène a « toujours existé, mais les vols ont évidemment augmenté ces trois ou quatre dernières années. Cela a un impact économique certain et les entrepreneurs sont obligés de mesurer un certain volume de vols. C’est devenu difficile de lutter contre ce fléau qu’ils sont obligés de le budgétiser. On pousse les entreprises à déposer plainte notamment pour avoir un recueil de statistiques mais aujourd’hui, elles sont désabusées. Si les gendarmes arrêtent une équipe, une deuxième la remplace le lendemain… » Double peine pour les entreprises : ces vols ne sont bien souvent pas remboursés par les assurances. Pour pouvoir bénéficier d’une indemnisation, il faut en effet que le chantier soit clôturé… Ce qui n’est pas toujours le cas.

Source La Charente Libre par Antoine Beneytou







27/11/2024

Allemagne: wienerberger va électrifier sa briqueterie de Kirchkimmen

 La réduction des gaz à effet de serre coûte cher aux entreprises énergivores. Pour certains, l’État intervient désormais pour les financer. Le ministre de l'Économie Habeck considère l'Allemagne comme un pionnier. Mais ce plan comporte des risques.

L'entreprise Wienerberger est l'un des plus grands fabricants de briques et de clinker en Allemagne. L'entreprise compte plus de 20 sites et emploie environ 1 700 personnes. 

L'une des briqueteries de Kirchkimmen, près d'Oldenbourg, va maintenant être transformée pour être respectueuse du climat. Jusqu'à présent, les briques étaient cuites au gaz à 1 100 degrés Celsius, explique Jörg Boldt de Wienerberger. "Il sera entièrement électrifié. Cela signifie que le gaz sera coupé. Un tout nouveau four sera construit, qui sera ensuite chauffé avec des éléments électriques." Cela nécessite non seulement des investissements élevés. 

Les briques respectueuses du climat seront probablement plus chères que les briques conventionnelles, explique Boldt. Parce qu'il nécessite beaucoup d'électricité, l'utilisation du gaz est moins chère. 

Le ministère fédéral de l'Économie va désormais soutenir l'entreprise Wienerberger avec un accord sur la protection du climat - pendant 15 ans à hauteur de 72 millions d'euros. L'État compense les coûts supplémentaires liés à une production respectueuse du climat, à condition que Wienerberger économise réellement les gaz à effet de serre comme convenu.

L’Allemagne devrait devenir neutre sur le plan climatique d’ici 2045. 

Les investissements comportent également des risques. Le ministre de l'Économie, Robert Habeck, a remis aujourd'hui le premier de ces contrats de protection du climat à 15 entreprises, pour un financement total pouvant atteindre 2,8 milliards d'euros. "Nous réduisons de 17 millions de tonnes les émissions du secteur à forte intensité énergétique. Et grâce à vos entreprises, nous rendons le site attractif pour la production, en particulier dans cette zone difficile et compétitive d'Allemagne", a déclaré le ministre de l'Économie lors de l'événement d'aujourd'hui. chez lui, les usines de papier et les entreprises des secteurs métallurgique et chimique reçoivent également le financement. Habeck salue la sécurité de planification apportée par les accords sur la protection du climat. 

Cependant, il est actuellement difficile de déterminer si les investissements seront réellement rentables au bout de 15 ans. Cela dépend également de l'évolution des prix de l'électricité et du CO2, explique Jörg Boldt de Wienerberger. "Le risque est de savoir si nous serons capables de faire fonctionner une telle usine, un projet aussi énorme, à pleine capacité pour qu'il soit rentable et fonctionnel", espère le ministère de l'Économie, et les technologies respectueuses du climat prendront le dessus. se maintiennent rapidement dans de nombreux secteurs - et les financements doivent être encore moins importants que prévu précédemment. Toutefois, si le concept ne fonctionne pas, l'Allemagne devra subventionner pendant de nombreuses années des entreprises dont les produits ne sont en réalité pas compétitifs.

Un nouveau programme de financement vise à aider les entreprises de production de taille moyenne à réduire leurs émissions. 

"Les fonds sont prêts" Le ministère de l'Économie parle d'une phase pilote pour les premiers contrats afin d'acquérir de l'expérience. Une deuxième série de candidatures pour des contrats de protection du climat est déjà en cours. À cette fin, le ministère de l'Économie prévoit un financement nettement plus important, d'au moins dix milliards d'euros. "Les fonds sont prêts", a déclaré Habeck. "Et c'est pourquoi, je pense, tout le monde est heureux que le deuxième tour commence maintenant. Et nous verrons à nouveau si nous pouvons organiser un troisième et un quatrième tour jusqu'à ce que l'argent soit épuisé." Mais le concept de subvention de Habeck n'est pas le seul. chose qui pose problème sur la joie. L'association de l'industrie chimique VCI estime que les accords sur la protection du climat peuvent constituer un financement de démarrage utile. Mais le site doit devenir globalement plus attractif – grâce à une baisse des coûts énergétiques et des taxes. Le concept de Habeck d'un financement individuel valant des milliards est contrecarré par les exigences d'une large réduction des coûts et de meilleures conditions-cadres pour l'ensemble de l'économie afin de sortir de la récession.

26/11/2024

Dans le Morbihan, Construction Dorso bâtit des maisons responsables grâce à la brique en terre cuite

Spécialiste de la construction, de l’extension et de la rénovation de maisons dans le Morbihan, Construction Dorso utilise, depuis plusieurs années déjà, un matériau biosourcé pour ses chantiers : la brique en terre cuite bio’bric.

Engagé dans une démarche de construction durable et responsable, Construction Dorso construit des maisons en brique en terre cuite, un matériau respectueux de l’environnement et composé d’argile 100 % française, une matière première géosourcée et renouvelable. Pour obtenir ce matériau de construction responsable, Construction Dorso s’approvisionne auprès de Bouyer Leroux, fabricant de briques en terre cuite, qui extrait les sédiments argileux dans un rayon d’environ 5 km autour de ses 7 sites de production en France, afin de limiter les émissions de CO2 liées au transport. L'utilisation massive d’énergie décarbonée pendant la production de la brique permet aujourd'hui de réduire les émissions de CO2 de 45 %, et jusqu’à 90 % à l’horizon 2027.

Une fois cuite, l’argile confère à la brique bio’bric des propriétés naturellement isolantes (en moyenne quatre fois plus isolante qu’une maçonnerie traditionnelle) qui améliorent le confort thermique de l’habitation. Les fortes inertie et performances des solutions mur bio’bric permettent de réduire considérablement les besoins en chauffage et en climatisation. La bio’bric est ensuite appliquée par les maçons salariés de Construction Dorso pour l’enveloppe de la maison, participant ainsi à la construction d’un habitat sain, durable et économe en énergie dans le Morbihan. Les responsables de projet Construction Dorso sont disponibles sur rendez-vous pour échanger avec les particuliers sur leur projet, présenter leur solution et offrir un aperçu des chantiers en cours.

Source Ouest France par Additi Medi

25/11/2024

« 101 mots des tuiles et briques à l’usage de tous »: livre co-produit par les adhérents de la FFTB et le CTMNC

"Les 101 mots des tuiles et briques à l'usage de tous" est un livre co-produit par les adhérents de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques et par le CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction dans la collection éditée par BOOKSTORMING - ARCHISTORM ; il est disponible dans toutes les bonnes librairies (et sur les plate-forme de vente en ligne) !

Réuni-es pour le plaisir d'être ensemble et de partager, une soirée chaleureuse et conviviale pour les passionné-es de tuiles et briques qui se sont retrouvé-es au "55" l'espace dédicace de la Librairie Eyrolles / Eyrolles.com jeudi 7 novembre à Paris.

Des mots pour construire, des mots qui font rêver, des mots pour rire, des jeux de mots, des mots qui rapprochent, des mots d'esprit, des mots aimables, des mots qui fusent, des mots qui rassurent, des mots qui racontent, des mots pour transmettre, aucun mot vain et pas un mot de trop ! ce jeudi soir et comme pour ce livre ... merci est un joli mot !

Frédéric DIDIER, Président de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques, a chaleureusement remercié les contributeurs et accueilli les invités au nom de toute la profession. « Ce livre est le reflet de 101 personnalités qui nous invitent à découvrir leur mot, leur évocation et souvent leur émotion ; elles mettent en lumière la richesse de notre matière qu’elle soit crue ou cuite, brute ou transformée. Il illustre la diversité des produits et des ouvrages auxquels notre matériau donne vie ; il écrit notre histoire et dessine notre avenir sous le double signe de la passion et de la transmission ».

Un beau cadeau à l’approche des fêtes de fin d’année... ! 

Source LinkedIn


24/11/2024

Budget de l'Ademe réduit : un coup de massue pour la transition énergétique

Alors que le ministère de la Transition écologique prévoit une réduction de 300 millions d'euros pour le fonds chaleur en 2024, les acteurs du secteur alertent sur l'impact de cette décision sur des centaines de projets énergétiques.

Le ministère de la Transition écologique a annoncé une réduction de 35 % du budget d’intervention de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe), passant ainsi de 1,37 milliard à 900 millions d’euros.

Cette décision se traduira mécaniquement par une baisse du fonds chaleur, qui soutient la production renouvelable de chaleur, d’environ 300 millions d’euros. 

Une série de coupes budgétaires

La ministre Agnès Pannier-Runacher a confirmé que le fonds chaleur, déjà doté de 820 millions d’euros pour 2024 sera réduit, un fait qu’elle a qualifié de « retours sur des trajectoires antérieures ».

Lors d’une conférence de presse, elle a précisé que cette mesure fait partie d’une série de coupes budgétaires touchant divers domaines de la transition écologique. 

Malgré cette réduction, le ministère reste attaché au fonds chaleur, le considérant comme un dispositif efficace en termes de coût par tonne de CO2 abattue. Le fonds continuera ainsi de soutenir la production de chaleur renouvelable et de récupération dans les territoires, se concentrant sur les projets les plus efficients, notamment dans le secteur de l’habitat collectif, du tertiaire et de l’industrie.

Cependant, la réduction du budget a soulevé quelques préoccupations concernant la viabilité des projets de chaleur d’origine renouvelable. Les acteurs du secteur ont exprimé leur crainte, indiquant qu’environ 500 millions d’euros manquaient déjà en 2024 pour la réalisation de projets.

Pascal Guillaume, président de la Fédération professionnelle des entreprises de services pour l’énergie et l’environnement (Fedene), a averti que « si cette dynamique de financement était brisée, des centaines de projets portés par des maires et des industriels ne verraient pas le jour ».

De plus, pour 2025, l’Ademe a identifié un milliard d’euros nécessaire pour de nouveaux projets. Un montant qui pourrait ne pas etre atteint dans le cadre de ce budget raboté.

Source Batiweb par Marie Gérald (Avec AFP)

23/11/2024

Saint-Jean-Pla-de-Corts : la briqueterie fascine toujours autant

Devant le four, le public écoute attentivement les explications de Franck Denaclarra.

Julie Schlumberger, médiatrice du patrimoine et guide conférencière du Pays d’art et d’histoire transfrontalier, Les vallées catalanes, accompagnait un groupe de 34 visiteurs dans la découverte de la briqueterie Sainte-Marcelle. 

Prévue la semaine précédente, mais déplacée à ce jour, car la briqueterie était alors en pleine cuisson de ses produits, la visite était déjà complète. C’est que cette institution dont le savoir-faire existe depuis le XVIIIe siècle et a été reconnu en 2018 dans l’inventaire national du Patrimoine culturel immatériel, est la dernière entreprise du département à produire des cayroux, cette brique spécifique de terre cuite non vernissée typique de la région. 

Et puis les explications du gérant Franck Denaclara sur les différentes opérations de la fabrication sont aussi fascinantes que les étapes du parcours dans les 3 000 m² du bâtiment. Telle est la recette de ce succès.

Source L'Indépendant

22/11/2024

La production de matériaux de construction continue de baisser au deuxième trimestre 2024

D'un mois à l'autre, l'index Matériaux a augmenté de +1 % en juin, puis de +2,3 % en juillet, atteignant 84,1 (base 100 en 2021). 

Depuis le début de l'année, l'indicateur enregistre un recul de -9,4 % sur un an, confirmant ainsi une modération dans le rythme de baisse (-11 % au premier trimestre). 

Les tuiles et briques, le ciment, le béton prêt à l’emploi (BPE) et les produits en béton demeurent les matériaux les plus touchés.

Source Le moniteur

21/11/2024

Allemagne: la briqueterie Schmid à Bönnigheim arrête définitivement sa production

La briqueterie Schmid après 400 années d'existence appartenait jusqu'à récemment à Hörl et Hartmann

Les sociétés Hörl et Hartmann Ziegelwerke de Dachau mettent fin à leur production à Bönnigheim après quatre siècles. La crise de la construction, qui dure depuis 2023, a un impact sur le site.

Il y a trois ans, Hörl et Hartmann Ziegelwerke, basés à Dachau, ont repris la briqueterie Schmid à Bönnigheim. Comme l'a confirmé vendredi l'associé directeur Matthias Hörl au BZ, la production sera arrêtée. Les huit employés ont reçu leur préavis de licenciement le 30 novembre, mais sont déjà libérés. «Nous étions déterminés à continuer d'exploiter le site de Bönnigheim en 2021», a déclaré Hörl, et ils ont investi environ un million d'euros dans la briqueterie. En raison de l'effondrement du secteur de la construction depuis 2023, les ventes ont diminué de moitié, ce qui a désormais un impact considérable sur le plus petit site de Bönnigheim.

Il y a trois ans, le plus grand fabricant familial de briques d'Allemagne a élargi sa surface de vente dans le Bade-Wurtemberg et dans la région métropolitaine de Stuttgart avec le rachat. Aux sites de Dachau, Gersthofen, Klosterbeuren, Deisendorf et Hainburg ont été ajoutées les briqueteries de Bönnigheim. «La briqueterie nous convient parfaitement», a déclaré Michael Hörl, associé-gérant, en 2021. Ils ont une philosophie de produit similaire, ont des marques fortes et sont bien positionnés au niveau régional. Selon son évaluation de l'époque, la reprise ouvrait un énorme potentiel d'avenir.

Chômage partiel sur tous les sites

Le secteur de la construction est en déclin depuis l'année dernière, ce qui a eu un impact considérable sur les ventes du fabricant de briques Hörl et Hartmann, dont le siège est à Dachau. « Nous avons dû réduire la capacité de nos six sites de 50 pour cent », explique Hörl. En 2023, la production à Bönnigheim n'a duré que peu de temps, et cette année elle n'a duré que deux mois. Selon Hörl, cela a entraîné une perte à sept chiffres en 2023 et une perte d’environ un million cette année. «Comme les perspectives dans le secteur de la construction ne s'améliorent pas, nous avons décidé de ne pas rallumer le four en 2025», déclare le directeur général.

Les huit collaborateurs de Bönnigheim se sont vu proposer comme alternative un emploi à Gersthofen, « le seul endroit de l'entreprise où nous pouvons proposer du travail », explique Hörl. Il était conscient que c'était encore loin et c'est pourquoi les employés se sont vu proposer une indemnité de départ, « pour que ce soit socialement acceptable ». Hörl : « Je pense que les employés ont suffisamment de marge de manœuvre pour chercher un autre emploi. »

L'aire de stockage de la briqueterie de Bönnigheim est actuellement pleine. Les ventes continueront à fonctionner à partir de là dans les deux prochaines années. «Nous sommes en discussions avec le maire Dautel concernant une utilisation à long terme afin de développer des concepts», explique le directeur général.

Source Bietigheimer Zeitung par Jürgen Kunz



20/11/2024

Wienerberger AG annonce ses résultats pour le troisième trimestre et les neuf mois se terminant le 30 septembre 2024

Wienerberger AG a publié ses résultats pour le troisième trimestre et les neuf mois se terminant le 30 septembre 2024. Pour le troisième trimestre, la société a déclaré un chiffre d'affaires de 1 178,5 millions d'euros, contre 1 083,28 millions d'euros l'année précédente. Le bénéfice net s'est élevé à 47,32 millions d'euros, contre 89,38 millions d'euros l'année précédente. Le résultat de base par action des activités poursuivies est de 0,43 euro, contre 0,85 euro l'année précédente.

Pour les neuf mois, le chiffre d'affaires s'est élevé à 3 391,75 millions d'euros, contre 3 285,79 millions d'euros l'année précédente. Le résultat net s'élève à 46,08 millions d'euros contre 312,53 millions d'euros l'année précédente. Le résultat de base par action des activités poursuivies est de 0,42 euro, contre 2,96 euros l'année précédente.

Source ZoneBourse

19/11/2024

A Bordeaux, la mairie annexe de Caudéran concilie préservation du patrimoine et énergies renouvelables grâce aux ARDOISES SOLAIRES MAX d’EDILIANS

Pour réussir la transition énergétique et répondre à l’urgence climatique, développer les énergies renouvelables, parmi lesquelles le solaire, est l’une des priorités. Avec 2.100 heures d’ensoleillement par an, la Ville de Bordeaux l’a bien compris et donne l’exemple, avec pour objectif d’installer 60.000 m2 de panneaux photovoltaïques sur les sites municipaux d’ici 2026. Cette ambition, portée par le maire écologiste Pierre Hurmic, vise à atteindre 41% d’autonomie énergétique d’ici 2026. Parmi les derniers bâtiments équipés, la mairie du quartier de Caudéran dont la réfection totale de la toiture en ardoise a permis la mise en œuvre d’ARDOISES SOLAIRES MAX d'EDILIANS.

Ancienne banlieue résidentielle de Bordeaux, Caudéran se situe à l’ouest de la commune, côté extra-muros des boulevards. Rattachée à la capitale girondine en 1965, elle constitue le plus vaste et peuplé des quartiers bordelais avec une identité architecturale très marquée.

Emblématique du centre bourg depuis le XIXème Siècle, la bâtisse de la mairie du quartier de Caudéran subissait régulièrement des infiltrations d’eau importantes détériorant ainsi les plafonds des locaux et les archives stockées dans les combles. Face à l’urgence, Bordeaux Métropole réalise alors un diagnostic complet de la toiture pour vérifier si tout ou partie de la couverture doit être rénovée. Le constat est sans appel, l’intégralité du toit est concernée y compris zingueries et noues.

La Ville de Bordeaux étant déjà très engagée dans le développement de l’énergie solaire sur son territoire, le service Maîtrise d’Ouvrage de Bordeaux Métropole décide de procéder, en parallèle, à une étude de faisabilité pour profiter de la réfection complète afin d’installer des panneaux photovoltaïques. Une vérification d’autant plus nécessaire que la mairie de Caudéran est située à proximité de l’église paroissiale de Saint-Amand, monument historique. Une fois cette option validée, il ne restait plus qu’à trouver le produit qui s’adapterait et s’intégrerait parfaitement à l’ensemble en ardoise.

Recommandée par EDILIANS, l’entreprise de charpente couverture médocaine SECB est retenue pour ce projet grâce à son savoir-faire reconnu dans la rénovation du patrimoine ancien et d’ouvrage d’art. Prescripteur fidèle des solutions solaires en intégration d’EDILIANS dont elle maîtrise parfaitement la mise en œuvre, celle-ci a proposé les ARDOISES SOLAIRES MAX qui répondaient en tous points au cahier des charges.

Ce sont ainsi 332 ARDOISES SOLAIRES MAX qui ont été installées sur plus de 70% de la toiture, d’une surface de 637 m2, sur 7 pans bénéficiant de la meilleure orientation. D’une puissance unitaire de 75Wc, soit une puissance totale de 24.900 Wc, cela permet à l’édifice de couvrir ses besoins en électricité avant de progressivement l
a partager avec l’école attenante, en autoconsommation collective.

La pose ainsi que le traitement des ornements de façade et de l’ensemble de la zinguerie ont été réalisés sur place, par SECB, en site occupé. Même si l’entreprise intégrait pour la première fois des ARDOISES SOLAIRES MAX sur de l’ardoise « cela a été assez simple pour les Compagnons, d’autant qu’ils avaient suivi, au préalable, la formation d’EDILIANS » explique Emmanuel Keller, PDG de SECB qui a également bénéficié du support et de l’appui technique d’EDILIANS tout au long du projet. Et d’ajouter « Ce mariage d’une innovation du XXIème Siècle avec la tradition du XIXème sur une toiture en ardoise est plutôt réussi ».

Un résultat satisfaisant confirmé par Anne- Marie Pimpin, Responsable du Service Maîtrise d’Ouvrage de la direction de l’immobilier de Bordeaux Métropole : « Au niveau de la planéité et du recouvrement dans la continuité des ardoises, c’est une très belle intégration, très esthétique ».

Nul doute que cette nouvelle référence, livrée en mai 2024, devrait interpeller les nombreux acteurs territoriaux qui se rendront sur le Salon des Maires et des Collectivités Locales du 19 au 21 Novembre à Paris Porte de Versailles. EDILIANS y présentera sur son stand (Hall 4 – Stand C87) ses solutions performantes et esthétiques nées des synergies entre la tuile terre cuite et tous les composants de la toiture (solaire, isolation, ventilation, étanchéité...).

L’occasion également pour l’acteur de la rénovation énergétique globale d’animer une conférence ayant pour thème « Rénovation énergétique des toitures et solaire photovoltaïque : un collectif lumineux » le 19 novembre à 12h30 (Pavillon 3 – Atmosphère Aménagement / Rénovation & Habitat).

Source André Sudrie