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07/10/2024

Crise de l'immobilier et de la construction : les professionnels attendent le gouvernement de Michel Barnier de pied ferme

Le gouvernnement est attendu au tournant par les professionnels de la construction immobilière. Le salon Batimat a débuté,lundi, Porte de Versailles à Paris, au moment où la filière traverse une importante crise.

Selon les chiffres communiqués par le gouvernement, à la fin du mois d’août, le nombre de logements mis en chantier s’élevait à tout juste 270 000, soit 67 000 de moins sur un an, grosso modo -20% par rapport à la même période de 2023. En cause, selon les professionnels, les difficultés pour obtenir un permis de construire, les taux d’intérêt élevés qui dissuadent les ménages qui le peuvent, d’investir dans l’immobilier, l’inflation du coût des matériaux (+30% pour les prix du ciment ; +25% pour l’acier), et certaines contraintes environnementales.

La loi ZAN (zéro artificialisation nette des sols), par exemple, règle législative imposée aux communes, réduit le nombre de terrains disponibles. Par ailleurs, la rénovation énergétique des bâtiments place très haut les normes, mais se heurte au manque de moyens des ménages pour engager les travaux. Ce qui nous plonge dans la problématique du pouvoir d'achat.

Les attentes des professionnels

Alors que le salon salon Batimat a débuté lundi 30 septembre, Porte de Versailles, à Paris, les professionnels attendent des mesures immédiates dans le cadre du Projet de loi de finance 2025 que le nouveau gouvernement est en train d’élaborer. Entre autres, le taux zéro élargi pour permettre aux ménages, notamment les plus modestes, d’accéder à la propriété ou encore le prolongement du dispositif Pinel qui prévoit une réduction d’impôts sur le prix d’achat d’un logement à condition qu’il soit mis en location.

Quant aux mesures sociales, elles s’imposent car 500 000 professionnels de la construction vont partir à la retraite d’ici 2030 et le secteur peine à recruter la main-d’œuvre nécessaire, ce qui fait baisser la productivité. C’est sur ces différents points de fond que l’État est appelé à agir.

Un contexte de finances publiques dégradées

Rien ne se réglera d’un coup de baguette magique et les professionnels du bâtiment savent que les caisses de l’État sont vides. Plutôt que de réclamer de l’argent qui n’existe plus, ou d’obtenir des promesses à l’emporte-pièce, ce que les professionnels souhaitent avant tout c’est la stabilité et la régularité dans les décisions prises par l’État. Cette stabilité souhaitée  pour le retour à la confiance représente une lourde mission pour la nouvelle ministre du Logement et de la Rénovation urbaine, Valérie Létard.

Source France Info par Emmanuel Cugny

06/10/2024

Tunisie: Avancement des travaux de la nouvelle briqueterie de Tajerouine

Les travaux du projet de l’usine de fabrication de briques dans la zone industrielle de Tajerouine (gouvernorat du Kef), ont atteint un taux d’avancement de 60%.

Le projet devrait entrer en production en 2024, a indiqué à l’Agence TAP, le PDG du parc industriel du Kef, Mehdi Kelaii.

Réalisé par le groupe « Poulina », le coût de ce projet est estimé à 35,5 millions d'euros et devrait fournir environ 150 emplois, a-t-il rappelé.

L’usine, qui fonctionnera à l’énergie solaire, s’étend sur une superficie de 13 hectares dans la zone industrielle.

D’après la même source, les efforts se poursuivent pour achever l’aménagement et le raccordement aux réseaux publics, des deux parties de la zone industrielle de Tajerouine qui couvrent respectivement 19 ha et 27 ha, afin d’attirer davantage d’investisseurs pour y mener des projets au profit du développement et de l’emploi dans la région.

Source African Manager

05/10/2024

Installation photovoltaïque en autoconsommation collective avec des TUILES SOLAIRES MAX d’EDILIANS sur la toiture de la Caserne Clarke à Landrecies (59)

Pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Implantée au cœur de l’Avesnois dans le département du Nord, la Communauté de Communes du Pays de Mormal compte 50.000 habitants et regroupe 53 municipalités de la région Hauts-de-France, parmi les plus dynamiques sur le sujet des énergies renouvelables. Ayant entrepris depuis plusieurs années sa mutation énergétique avec l’installation d’une chaudière à bois dans la Caserne Clarke de Landrecies, le territoire poursuit sa mue avec la mise en œuvre de TUILES SOLAIRES MAX d’EDILIANS lors de la réfection complète de la toiture du bâtiment.

Réhabilitation et préservation d’un patrimoine historique

Edifiée au XVIIIème Siècle pour abriter les régiments de cavalerie, la Caserne Clarke, rebaptisée ainsi en hommage à un maréchal Napolénien né à Landrecies, est un bâtiment R+1 imposant de 100 m de long par 20 m de large. Par les matériaux utilisés pour sa construction, il fait écho au savoir-faire artisanal local de l’époque mêlant de la brique rouge typique de la région, de la pierre et une toiture en tuiles terre cuite rouge flammé.

Totalement désaffecté suite au plan de redéploiement des armées, à l’instar de nombreux autres casernes militaires, le site en friche est cédé aux collectivités locales dans les années 2000. Restauré de main de maître par la communauté de communes de Mormal/Maroilles à l’époque, il retrouve de sa superbe et accueille désormais les services techniques du Pays de Mormal, celui du droit des sols ainsi qu’une maison de la petite enfance.

Le Pays de Mormal, acteur de la transition énergétique grâce à une installation photovoltaïque en autoconsommation collective

Attachée à préserver la planète notamment par le développement des énergies renouvelables, la communauté de communes a entrepris dès 2019 des travaux visant à mieux maîtriser les consommations de la Caserne Clarke qui, par sa surface imposante, représente un poste de dépense énergétique conséquent.

Après l’investissement dans une chaudière à bois déchiqueté pour le chauffage du bâtiment qui a largement permis de diminuer la facture, les services techniques se sont attelés à la rénovation de la toiture vieillissante dont certaines tuiles étaient abîmées. Se pose alors la question d’y installer des panneaux photovoltaïques afin de non seulement couvrir les besoins en électricité du site mais surtout de redistribuer le surplus en autoconsommation collective aux édifices situés dans un rayon de moins de 20 km.

Un pari solaire réussi

Si l’un des pans de la toiture de la caserne orienté à 50° Sud-Ouest constituait l’emplacement idéal pour accueillir du photovoltaïque, « sa situation au cœur du centre-ville face aux habitants landreciens exigeait une solution qui s’intègre parfaitement bien à l’environnement et au style architectural du bâtiment, contrairement aux produits classiques existants qui sont surélevés par rapport à la couverture. Or, nous tenions absolument à conserver l’aspect originel de la caserne et créer si possible une harmonie, que cela ne se voit quasiment pas en quelque sorte » explique Daniele Druesnes, Vice-Présidente en charge de l’environnement, de la transition énergétique et du développement durable de la communauté de communes du Pays de Mormal.

Pour répondre en tous points au cahier des charges, le bureau d’études Energies-SB a alors vivement recommandé les TUILES SOLAIRES MAX rouges d’EDILIANS, « seul fabricant à fournir ce type de solutions photovoltaïques dans une couleur terracotta proche de celle du bâtiment militaire » souligne Daniele Druesnes.

Depuis janvier 2024, la nouvelle toiture de la Caserne Clarke est ainsi revêtue de l’écran de sous- toiture AERO TOP 30, de 900 m2 de tuiles TENORD HUGUENOT en coloris Flammé rustique et de 600 TUILES SOLAIRES MAX rouges d’une puissance globale de 36 kWc sur une surface de 300 m2. L’ensemble bénéficie ainsi d’une garantie d’étanchéité de 30 ans !

Avec une production estimée de 960 000 kWh sur 30 ans, la Caserne Clarke produit et consomme désormais sa propre électricité solaire à hauteur de 37% et la partage, via le gestionnaire du réseau public de distribution, en autoconsommation collective à hauteur de 90% avec le centre administratif, le conservatoire de musique de Le Quesnoy ainsi que les déchetteries de Landrecies et Le Quesnoy.

« Entre l’inflation et le prix de l’énergie qui continue à augmenter, cet investissement d’un montant total d’un peu plus de 310.000 € (dont 150.700€ pour le solaire) subventionné par l’état et la région (FRATRI), devrait être amorti d’ici 12 ans ». « Au-delà d’avoir reçu un excellent accueil des habitants de Landrecies qui ont jugé la mise en œuvre des tuiles solaires très réussie sur ce bâtiment patrimonial auquel ils sont profondément attachés », celle-ci devrait permettre d’économiser 32.000 kWh/an et de réaliser un gain de 63 tonnes de C02 sur la durée de vie de l’installation. De quoi réduire considérablement l’impact carbone de la ville de Landrecies mais aussi de la communauté de communes du Pays de Mormal !

Source André Sudrie

04/10/2024

Allemagne: usine BMI de Heisterholz

L'usine de tuiles de Heisterholz, qui fait désormais partie du groupe BMI, est l'une des plus anciennes entreprises de la région de Petershagen. Dans une interview avec le directeur de l'usine Maik Röwer, nous avons parlé de la situation actuelle de l'usine et de l'évolution attendue.

Comme chacun le sait, la situation actuelle ne va pas bien dans l’ensemble du secteur de la construction et l’économie est en difficulté. Quel impact cela a-t-il sur la production de tuiles à Heisterholz ? Bien entendu, nous constatons également que la demande en matériaux de construction s'est effondrée et que nous produisons donc à capacité réduite. Cependant, ce qui nous profite dans cette situation, c’est que nous nous sommes préparés de manière particulière à une telle situation. 

Au tournant de l’année 2021/22, nous avons mis en œuvre un projet technique majeur qui nous donne beaucoup de marge de manœuvre dans la situation actuelle. D'une part, cela impliquait le renouvellement d'une partie de notre séchoir, qui était également équipé d'un nouveau système de contrôle. Celle-ci ne se base plus sur les températures mesurées, mais désormais sur l'humidité, ce qui permet de mieux réguler les processus. 

La deuxième mesure concernait la récupération de chaleur afin de pouvoir travailler de manière plus efficace sur le plan énergétique. L'air de combustion, déjà préchauffé à 250 degrés, est maintenant renvoyé dans le four. Cela permet d'économiser des quantités considérables d'énergie et, par conséquent, des coûts. Lors des mesures ultérieures, nous avons constaté que la combinaison des mesures nous permettait de réduire la consommation d'énergie par brique d'environ 10 pour cent. Il s’agit d’une énorme amélioration pour l’industrie de la brique, une véritable étape importante. 

Ces mesures ayant connu un tel succès, elles sont désormais mises en œuvre dans d’autres usines BMI. Dans la situation actuelle, nous bénéficions également du fait que cette nouvelle technologie permet de mieux contrôler le système dans son ensemble. Lorsque le marché s'est effondré de manière significative au deuxième trimestre de l'année dernière, nous avons réagi par le chômage partiel et avons en même temps introduit un nouveau système d'équipes et une nouvelle façon d'exploiter le four. 

Les tuiles avancent actuellement plus lentement dans le four, de sorte que nous ne produisons actuellement qu’aux deux tiers de notre capacité. Quelque chose comme ça est en fait interdit dans l’industrie de la brique. Lorsque vous conduisez plus lentement, la consommation d’énergie par brique augmente – en fait. Grâce à la technologie nouvellement installée, nous avons réussi à trouver un style de conduite qui nous permet de rouler avec la même consommation d'énergie spécifique qu'à pleine puissance. Cela présente l'avantage supplémentaire que nous pouvons employer nos collaborateurs le plus continuellement possible et conduire efficacement malgré des performances réduites et ainsi gagner de l'argent.

Une installation solaire installée sur le toit du hall de transformation fournit désormais de l'électricité pour les besoins propres de l'usine. D’autres zones solaires suivront. Au premier plan, vous pouvez voir un tas d’argile rougeâtre, utilisée comme matière première pour la production de tuiles. 

Comment voyez-vous le développement futur du site de Heisterholz ?

L'entreprise a investi une somme à sept chiffres rien que pour mettre en œuvre les mesures décrites. En outre, un montant similaire a été investi au tournant de l'année 2023/24 pour mettre un four dans l'usine d'accessoires à l'état actuel de la technique. Nous avons également commencé à installer des systèmes photovoltaïques sur les toits, qui produisent de l'électricité pour notre propre consommation dans l'usine. Une installation solaire sur le toit du hall de transformation est déjà en service. D’autres zones solaires suivront. Ces investissements témoignent à eux seuls de l'engagement de l'entreprise envers le site de Heisterholz. 

Même pendant la phase de chômage partiel, aucun collègue ne nous a quitté. Apparemment, la fidélité des employés est également bonne. En incluant la maintenance et la préparation du matériel, l'usine emploie actuellement 100 personnes. 

En janvier et février 2024, nous avons encore pratiqué le chômage partiel et avons ainsi pu éviter des licenciements opérationnels. Cependant, certains employés récemment retraités n'ont pas été immédiatement remplacés. Le reste de l’année, nous conduisons à puissance réduite, comme décrit. Selon l'évolution de la situation, l'usine pourrait être à nouveau fermée à la fin de l'année. Il faut savoir aussi que nous avons commencé l’année 2024 avec des stocks extrêmement élevés sur le terrain. Afin de réduire cette capacité excédentaire, nous produisons actuellement encore moins que ce que le marché nous permet réellement. 

Nous ne nous attendons pas à ce que le marché fasse de grands bonds l’année prochaine

Mais nous supposons actuellement qu’il y aura une augmentation modérée et que nous pourrons à nouveau nous passer du chômage partiel en 2025. D’ailleurs, nous avons déjà enregistré un besoin de stagiaires pour l’année prochaine. Il est également difficile pour notre usine de trouver des travailleurs qualifiés. C'est pourquoi nous préférons former nous-mêmes nos collaborateurs.



03/10/2024

Les ventes de maisons neuves en baisse de plus d'un tiers sur un an

Les constructeurs de maisons individuelles n'entrevoient aucune embellie. Il s'est vendu seulement 49 300 maisons individuelles sur un an à fin juillet, soit 60 % de moins que la moyenne des 15 dernières années.

Réunis à l’occasion de la Convention Nationale du Pôle Habitat FFB ce jeudi 19 septembre, les professionnels de l’aménagement, de la promotion, de la construction de maisons individuelles et de la rénovation de l’existant ont dressé un bilan noir de leur marché. « Les secteurs d’activité que nous fédérons (…) sont malmenés à un degré jamais atteint ! », a déploré Grégory Monod, le président de la fédération. Malgré une légère amélioration sur le front des taux d’intérêt d’emprunt immobilier ces dernières semaines, les ventes continuent de s’effondrer. Il s’est vendu seulement 49 300 maisons individuelles neuves en secteur diffus (hors lotissements) à fin juillet, soit une baisse de plus d’un tiers sur un an. C’est même 60 % de moins que la moyenne annuelle des 15 dernières années, à 126 000 unités.

Tous les indicateurs dans le rouge

Dans le secteur groupé, la chute est tout aussi violente, avec 3 100 unités écoulées à fin juin 2024, soit 72 % de moins que la moyenne de long terme (11 000 unités en moyenne par an). De son côté, le logement collectif est en retrait de 37 % par rapport à sa moyenne de long terme, à 55 000 transactions sur un an à fin juin 2024. À comparer à 87 300 unités vendues en moyenne sur la période 2007-2023. « Il faut remonter aux années 1980 pour retrouver un niveau similaire, alors que la France comptait 18 millions d’habitants de moins quand les séparations, les familles monoparentales, les décohabitations et la mobilité étaient infiniment moindres », s’est désolé Pôle Habitat FFB dans son communiqué.

Source Les Echos Etudes

02/10/2024

Les solutions innovantes d'EDILIANS à BATIMAT 2024

Rencontrez les experts EDILIANS au salon BATIMAT 2024 ! Venez découvrir les solutions en terre cuite, rénovation énergétique et solaire photovoltaïque pour des toitures à haute performance.

À l'occasion du salon BATIMAT 2024, EDILIANS invite les professionnels de la construction et de la rénovation à découvrir ses innovations sur le stand P066 du Hall 1. La mission d'EDILIANS : répondre aux enjeux de la transition énergétique avec des solutions de toiture complètes, performantes et durables. Pour cela, EDILIANS met en avant ses trois grandes offres : les tuiles en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque.

Tuiles terre cuite : Tradition et innovation au service de la durabilité 

Les tuiles en terre cuite incarnent à la fois l’héritage d’un savoir-faire ancestral et l’innovation nécessaire à la construction de demain. Conçues pour offrir une résistance optimale aux intempéries, elles allient esthétisme et durabilité, tout en respectant les exigences environnementales. Venez découvrir comment ces produits intemporels peuvent moderniser votre approche de la toiture tout en augmentant la valeur de vos projets.

Rénovation énergétique : Un enjeu clé pour les professionnels 

Face aux défis climatiques, la rénovation énergétique est devenue un impératif pour garantir des bâtiments à faible consommation d’énergie. EDILIANS s’engage à proposer des solutions globales qui optimisent l’isolation, la ventilation et l’étanchéité. Ses experts seront présents pour discuter de vos projets et vous guider vers des solutions sur-mesure, adaptées à vos chantiers. Ne manquez pas l’opportunité d’explorer ses technologies avancées qui permettront à vos clients de réduire leur consommation énergétique tout en maximisant leur confort.

Solaire photovoltaïque : L’avenir de la toiture intelligente 

L’intégration de solutions solaires photovoltaïques à la toiture est l’un des grands axes de l'offre d'EDILIANS. EDILIANS présentera à BATIMAT des systèmes innovants qui transforment la toiture en véritable productrice d’énergie verte. Ses solutions photovoltaïques se fondent harmonieusement dans la structure de la toiture, sans compromis sur l’esthétique. Venez découvrir comment vous pouvez proposer à vos clients des toitures à la fois esthétiques, intelligentes et performantes.

Venez échanger avec Edilans à BATIMAT 

Les experts de la « Team Réno’ » seront présents tout au long du salon pour partager leur expertise. Ils croyent fermement que la rénovation énergétique est une opportunité à saisir pour les professionnels qui souhaitent innover et répondre aux nouvelles exigences du marché.

Ne manquez pas cette occasion de discuter de vos projets et de découvrir des solutions clés en main adaptées à vos besoins.

Source : batirama.com

01/10/2024

Terreal et wienerberger à Batimat 2024 – Ensemble pour partager les clés du futur

En mars dernier, wienerberger officialisait l’acquisition de Terreal et affichait l’ambition du nouvel ensemble : occuper pleinement la place de leader de l’enveloppe du bâtiment sur ses 4 marchés : toiture, solaire, structure et façade. La présence à la prochaine édition de Batimat 2024, qui se tiendra du 30 septembre au 3 octobre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, est une nouvelle étape pour afficher la force des synergies des différentes marques, réunies pour la première fois dans le cadre d’un évènement d’envergure. 

A cette occasion, wienerberger France présentera des gammes de nouveaux produits articulées autour de 3 objectifs : accélérer la décarbonation des bâtiments ; concevoir le toit comme un ensemble multifonctionnel ; proposer une offre globale et inspirante. 

 Accélérer sur la décarbonation 

Engagé en faveur d’un habitat sain et écologique, le leader de la terre cuite présentera différentes innovations produits permettant de réduire l’empreinte carbone des bâtiments, parmi lesquelles : 

  • En avant-première, une nouvelle version inédite d’ISObric®, la brique de structure à isolation intégrée de Porotherm ; 
  • Phaunis®, les plaquettes de parement bas carbone fabriquées à partir d’énergie électrique décarbonée et disponibles dans un large choix de coloris ; 
  • De nouveaux coloris pour les briques de parement nouvelle génération Eco-brick® Terca, éco-conçues, éco-responsables, durables et esthétiques ; 
  • Aux côtés de ces solutions en terre cuite seront présentés les kit solaires Koramic disposant désormais de fichiers de performances PEP ; 
  • Des briques de structures bas carbone avec des FDES affichant de très bons résultats afin d’apporter des réponses pertinentes aux exigences de la RE 2020. 

Du toit protecteur au toit multifonctionnel 

Pour wienerberger, le toit n’est pas uniquement un élément de protection. Il doit aussi être multifonctionnel. La complémentarité des marques permet aujourd’hui de proposer des gammes dans différents secteurs d’activité. Ainsi, les visiteurs retrouveront notamment : 

  • Le programme Demain Tous Solaire associant nouveautés produits et nombreux services pour accompagner les couvreurs à se lancer dans le solaire ; 
  • Actua blanc titane et la tuile plate 301 : deux références de tuiles blanches de la marque Koramic pour un meilleur confort d’été grâce à l’effet albedo ; 
  • Une nouvelle noue métallique nervurée, spécialement conçue pour l’évacuation optimale des eaux de pluies en toiture face à la recrudescence des épisodes de fortes pluies ; 
  • Une gamme d’Accessoires Fonctionnels de Toiture renforcée et témoignant des synergies déjà en place sur le marché français, avec le closoir VentiSur et une nouvelle gamme d’écrans de sous toiture. 

Une offre globale et inspirante 

Pour wienerberger, être au plus proche des prescripteurs et des architectes c’est aussi développer des solutions durables et répondre à toutes les nouvelles tendances esthétiques. A Batimat, le leader du secteur démontrera sa capacité à être à l’écoute des architectes et maîtres d’oeuvre grâce à de nombreuses nouveautés : 

  • Les monolithes : réunissant différents accessoires en terre cuite (appuis de baies, coffres pour volets roulants et brise soleil, linteaux grandes longueurs…) qui s’adaptent à chaque point singulier d’une structure et assurent l’homogénéité du support ; 
  • De nouvelles tuiles à destination de la rénovation de bâtis anciens, avec en avant-première, la Canal Horizon gamme Reflets. Mais aussi quelques nouveautés telles que la tuile Losangée, la tuile Val de Saône, la Plate Origine, le coloris Terre de Pays décliné sur plusieurs modèles de tuiles plates de Montpon, la tuile écaille 18×38 coloris Patiné Antique et Patiné Vieilli ainsi que les inimitables tuiles Aléonard pour la rénovation des monuments historiques ; 
  • Des très nombreux nouveaux coloris pour les plaquettes et briques de façades, les nouvelles tuiles émaillées blanches, etc… 

Source BatiMediaNews

30/09/2024

Nouveau gouvernement : plusieurs syndicats appellent à faire grève le 1er octobre pour abroger la réforme des retraites

Plusieurs organisations syndicales, la CGT, la FSU, Solidaires, et des organisations de jeunesse appellent à faire grève le mardi 1er octobre pour inciter le nouveau gouvernement à revenir sur la réforme très contestée des retraites.

"C'est le match retour contre la réforme des retraites." La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a appelé ce lundi sur franceinfo à faire grève le 1er octobre pour demander l'abrogation de la réforme des retraites à 64 ans. Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a fait savoir dimanche sur France 2 qu'il souhaitait travailler avec les partenaires sociaux pour "améliorer" cette réforme, promulguée en avril 2023, malgré une vive contestation dans la rue. "Nous pouvons obtenir son abrogation, c'est ce que montre la déclaration de Michel Barnier, le rapport de force est de notre côté", a estimé Sophie Binet.

Plusieurs autres organisations syndicales, comme la FSU et Solidaires, et des organisations de jeunesse appellent elles aussi à une journée de grève et de manifestation le 1er octobre. Solidaires appelle à se mobiliser contre la réforme des retraites mais aussi pour "reconstruire des services publics à hauteur des besoins sociaux et pour de véritables augmentations de salaire".

"Il ne peut pas s'agir d'aménagements à la marge"

"Il faut abroger cette réforme et mettre sur la table d'autres propositions de financements, nous en avons pour garantir la pérennité de notre système par répartition", a expliqué Sophie Binet. Elle assure qu'"il ne peut pas s'agir d'aménagements à la marge" car "ce sont les 64 ans et l'allongement de la durée de cotisation qui posent problème". Elle réclame "l'organisation d'une conférence de financement pour que nous puissions faire nos propositions en matière de financement".

La secrétaire générale de la CGT est prête à se mettre autour de la table : "Les choses sont claires. Nous sommes disponibles pour participer à une conférence de financement de notre système de retraite, pour expliquer comment est-ce que nous pouvons financer les 62 ans parce que c'est ça qu'il faut mettre à l'ordre du jour", insiste-t-elle. "Les organisations syndicales ont de très nombreuses propositions que nous n'avons jamais pu présenter puisque jamais le gouvernement n'a voulu organiser de conférences de financement", déplore-t-elle.

Selon elle, "ce n'est pas très compliqué de trouver les quelques milliards nécessaires au financement de notre système de retraite". "Ça passe par exemple par l'élargissement de l'assiette de cotisation pour soumettre à cotisation les primes, l'intéressement et la participation. Ça passe par l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, puisque augmenter les salaires des femmes, ça ferait rentrer beaucoup de cotisations", propose-t-elle.

Source France Bleu par Noémie Lair

29/09/2024

Espagne: La Paloma Cerámicas revendique la brique de parement comme solution aux défis de l'architecture

À l'occasion de son 45e anniversaire, La Paloma Cerámicas organise un débat sur la sécurité des matériaux utilisés dans la construction et la réhabilitation des logements, appelant le secteur de la construction à « réexaminer et contrôler les caractéristiques des matériaux pour garantir la protection des biens et des biens ». personnes."

« Depuis 1979, l'entreprise évolue et développe son activité sans renoncer à son caractère familial. A l’origine, sa production journalière moyenne était de 50 000 briques. Aujourd'hui, l'entreprise produit chaque jour 1 million de briques, ce qui représente en un an 4 millions de mètres carrés de façade et 1 million de mètres carrés de pavés", soulignent-ils.

D'une usine à Pantoja à partenaire exclusif du plus grand fabricant du monde

« Nous n'aurions jamais imaginé qu'une brique puisse voyager », explique Francisco Rodríguez, PDG de La Paloma Cerámicas et deuxième génération à la tête de l'entreprise. « Depuis que mon père a ouvert sa première usine à Pantoja, Tolède, j'ai été témoin de chaque étape qui a façonné un projet familial avec une vocation de croissance. Je suis fier de pouvoir affirmer que nous sommes le cinquième producteur de briques en Europe et le dixième au niveau mondial.

Avec 9 usines réparties entre l'Espagne et le Portugal et plus de 300 employés, l'entreprise est présente sur les cinq continents, plus précisément dans plus de 50 pays vers lesquels elle exporte 35 % de sa production totale. En ce sens, comme l'a souligné Francisco Rodríguez, la dernière acquisition de Cerámica Malpesa (Bailén, Jaén) en 2023 a été une démarche stratégique pour renforcer son leadership et élargir la capacité de production de briques de parement, de briques pressées, de pavés en céramique et de systèmes de construction, étant en mesure d'offrir une gamme de solutions plus complète. Ainsi, à la fin de l'année, le chiffre d'affaires s'élève à 51,2 millions d'euros ; 9% de plus que l’année précédente.

En outre, l'entreprise espagnole a récemment conclu un accord de collaboration avec Wienerberger, le plus grand fabricant mondial, grâce auquel, en plus de devenir son distributeur exclusif pour la péninsule ibérique, elle promeut la brique La Paloma Cerámicas dans tous les pays où le géant autrichien est présent.

La brique comme solution pour l'avenir, la sécurité et la durabilité

L'incendie de Campanar, survenu il y a quelques mois, a ouvert un débat autour de la sécurité des matériaux utilisés dans la construction et notamment dans le revêtement des façades. En ce sens, La Paloma Cerámicas souligne la nécessité de revoir attentivement les propriétés des éléments de construction et d'opter pour des solutions sûres, comme la brique de parement, ignifuge et résistante aux phénomènes météorologiques les plus sévères.

« Malheureusement, le temps remet chaque matériau à sa place et la brique, en plus d'être un matériau résistant et ignifuge, est un exemple clair de durabilité. Il s'appuie sur son âge de plus de 10 000 ans », a déclaré Julio Pascual, directeur général de La Paloma Cerámicas. « La sécurité des personnes, leur tranquillité d'esprit, est notre maxime. C’est pour cette raison que nous sommes l’une des rares entreprises au monde à bénéficier d’un label de qualité et d’une garantie centenaire.

De même, dans le but de continuer à promouvoir l'utilisation de cette icône de l'architecture, La Paloma Cerámicas dispose d'une équipe qualifiée spécialisée dans l'innovation qui explore - et exploite - les possibilités de la brique au niveau créatif et comme système constructif, renforçant ainsi ses qualités. . et en améliorant sa polyvalence pour affronter des projets de plus en plus exigeants et répondre aux besoins d'une société qui donne la priorité à la sécurité des espaces qu'elle habite sans renoncer à l'esthétique et au design.

« Un autre des grands défis auxquels sont confrontés les professionnels du secteur lorsqu'ils envisagent la planification de nouveaux bâtiments et la réhabilitation de ceux déjà construits est la préservation du patrimoine architectural. En ce sens, notamment dans les zones urbaines où la brique prédomine sur les façades, ce matériau constitue une solution sûre et durable qui favorise l'efficacité énergétique sans perturber l'esthétique », a ajouté Julio Pascual.

Parmi les projets les plus emblématiques qui ont des briques de La Paloma Cerámicas sur leur façade figurent l'agrandissement du musée du Prado ou de la gare d'Atocha à Madrid, la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université d'Estrémadure à Badajoz, le campus universitaire Loyola de Séville ou La tour résidentielle Icon à Barranquilla, Colombie.

Source InfoConsturccion

28/09/2024

UK: Michelmersh se dirige vers l’élimination des emballages en plastique

L’entreprise teste des plastiques alternatifs dérivés de la canne à sucre pour l’emballage de ses produits.

Dans le cadre de sa feuille de route vers le développement durable, le fabricant britannique de briques Michelmersh a fait un grand pas vers l’élimination totale du plastique des emballages.

En collaboration avec une entreprise de plastique primée basée à Hereford, au Royaume-Uni, l’entreprise adopte un nouvel emballage innovant en bioplastique composé à 70 % de polymère de canne à sucre. Les 30 % restants sont constitués de plastique recyclé conformément aux critères actuels de la taxe sur le plastique au Royaume-Uni. Contrairement aux combustibles fossiles, la canne à sucre est une ressource renouvelable et est extrêmement efficace pour séquestrer le carbone. La culture absorbe le dioxyde de carbone de l’air ambiant pour la photosynthèse, puis libère l’oxygène et stocke le carbone restant du processus.

Le nouvel emballage est entièrement recyclable et surtout négatif en carbone. La création d'un polymère à partir de la canne à sucre permet d'éviter 2,27 tonnes nettes d'émissions de carbone par tonne de plastique, contrairement à un polymère à base de combustible fossile qui génère 3,1 tonnes nettes d'émissions de carbone par tonne de plastique.

Michelmersh teste déjà le nouvel emballage pour ses produits de marque Hathern Terracotta et Freshfield Lane avant de le déployer sur toutes ses marques.

Source CeramicWorldWeb

27/09/2024

Belgique: Vandersanden ouvre sa première usine de briques de parement "négatives en CO2"


Le fabricant limbourgeois de briques Vandersanden a officiellement mis en service mardi sa première usine de briques Pirrouet à Lanklaar (Limbourg). Cette nouvelle installation, qui représente un investissement de 32,5 millions d'euros, permettra la production annuelle de 20 millions de briques de parement "négatives en CO2".
Selon le fabricant limbourgeois, une tonne de ces briques de parement Pirrouet incorpore "pas moins de 60 kg de CO2 pendant le durcissement, et ce à jamais." Cela est possible, selon Vandersanden, grâce au procédé de la carbonatation qui fait réagir du CO2 avec des matériaux contenant du calcium, créant ainsi des carbonates. Cela permet l'obtention d'une brique dure "semblable à du calcaire".

L'objectif de l'entreprise est d'être totalement neutre en CO2 d'ici à 2050, a rappelé le CEO de Vandersanden, Johan Deburchgrave. Cela se traduit également dans la production des briques: l'énergie nécessaire provient des panneaux solaires et de l'éolienne installés sur le site de l'entreprise, ainsi que de la chaleur résiduelle fournie par la briqueterie voisine de Vandersanden.

L'usine de 8.000 mètres carrés dispose actuellement d'une seule presse, mais la demande est tellement forte, selon M. Deburchgrave, que l'entreprise envisage l'extension de l'usine et l'installation d'une seconde presse dès l'année prochaine.

Vandersanden a par ailleurs l'intention d'ouvrir d'autres usines de fabrication de briques Pirrouet dans les années à venir.

26/09/2024

Carrière d’argile Terreal à Sacierges-Saint-Martin : les opposants vont contester l’arrêté préfectoral

Les opposants à la carrière d’argile à ciel ouvert à Sacierges-Saint-Martin ont décidé de contester, devant le tribunal administratif, l’arrêté préfectoral autorisant le projet porté par la société Terreal.

Pas question pour eux de baisser les bras. Les opposants au projet de carrière d’argile à ciel ouvert à Sacierges-Saint-Martin, réunis au sein de l’association La Grosse tuile, ont décidé de contester l’arrêté préfectoral autorisant le dossier présenté par la société Terreal. « Nous allons déposer un recours devant le tribunal administratif car nous estimons que le préfet a manqué de certains éléments pour prendre sa décision. Notamment, les dangers du projet pour nos maisons, sur un plan géologique, n’ont pas été suffisamment abordés », explique Julien Sottiau, président de l’association La Grosse tuile.

Mercredi 18 septembre, l’association a rassemblé une trentaine d’habitants des communes de Saint-Benoît, Sacierges, Roussine, pour une information plus large sur ce projet de carrière « dont certaines personnes n’avaient encore jamais entendu parler. Pourtant, la moitié de celles qui sont venues à notre réunion ont découvert qu’elles allaient être directement impactées par le trajet des poids lourds. »

Campagne de financement participatif

Le projet de carrière d’argile est prévu d’ici 2025. L’entreprise table sur un volume moyen annuel de 67.000 tonnes, à raison de vingt semaines d’extraction par an. L’annonce du projet avait suscité de vives réactions parmi les riverains de la carrière qui ont organisé deux manifestations, les 17 février et 23 mars 2024, où ils avaient pointé l’impact environnemental du projet. Ils s’appuyaient notamment sur l’avis défavorable rendu par le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) qui a relevé des menaces sur plusieurs espèces présentes sur le site : quatre oiseaux, quatorze mammifères, quatre amphibiens et un coléoptère.

Le préfet de l’Indre a néanmoins suivi l’avis favorable du commissaire enquêteur et signé le 27 juin 2024, l’arrêté autorisant l’exploitation de la carrière. L’association a jusqu’au 29 octobre pour déposer son recours devant le tribunal administratif de Limoges. Elle annonce l’ouverture prochaine d’une campagne de financement participatif pour accompagner cette démarche.

Source La Nouvelle République par Martine ROY

25/09/2024

Grande Bretagne: FP McCann étend sa division de tuiles en béton

Après l'ouverture en 2023 de son usine de fabrication de tuiles en béton ultramoderne de 30 millions de livres sterling à Cadeby dans le Leicestershire, FP McCann passe à une deuxième phase de production qui verra l'expansion de sa gamme de tuiles en béton et sa capacité passer à 500 000 tuiles par semaine. Avec d'autres mises à niveau prévues, l'installation entièrement automatisée aura la capacité de produire 60 millions de tuiles par an.

Après être entrée sur le marché l'été dernier avec ses tuiles en béton à bord d'attaque minces et emboîtables de marque « Thin Flat » et « Thin Flat Duo », la société a récemment élargi la gamme de tuiles Thin Flat en ajoutant une couleur rouge rustique. Cette tuile à profil bas d'aspect moderne également disponible en anthracite, gris, terre cuite et marron, présente une finition lisse non texturée et un bord coupé droit. Pour compléter les tuiles plates fines, FP McCann va bientôt mettre en service une ligne de production de tuiles faîtières. La tuile de toit « Round Top » (style vague de mer) passe également en phase de mise en service. La tuile de toit en béton à profil standard est une conception à rouleau souple, la caractéristique classique de la tuile double pantile se prêtant à la fois aux maisons de style traditionnel et moderne. Plus tard cette année, une fois toutes les mises à niveau de la ligne de production terminées, FP McCann lancera deux autres profils de tuile, une tuile romaine double et une tuile à tête carrée.

L'entreprise a installé les derniers équipements de fabrication de tuiles en béton dans la nouvelle usine. Le processus commence par le mélange de sable, de ciment, d'oxyde de fer et d'eau dans des mesures contrôlées dans un malaxeur planétaire pour produire une composition de béton semi-sèche. Le mélange de tuiles semi-sèches est ensuite transporté vers une trémie, où il est extrudé sur des moules en aluminium et coupé aux longueurs de tuile précises. À ce stade, l'intelligence artificielle (IA) joue un rôle dans le processus de fabrication avec un système de caméra qui scanne automatiquement les tuiles pour détecter les défauts et les décolorations. Chaque moule individuel et chaque tuile de qualité contrôlée sont ensuite transférés automatiquement à un rythme de 140 par minute dans un système de séchage rotatif chauffé entre 40 et 50 degrés Celsius. De l'air régulé circule pour contrôler les niveaux d'humidité et de température afin d'obtenir le temps de séchage optimal et la résistance initiale des tuiles.

La deuxième étape du cycle de séchage continu voit les tuiles chargées sur un grand support circulaire qui tourne lentement jusqu'à ce qu'elles atteignent un déchargeur. Ce processus prend entre 6 et 8 heures. Une fois déchargée, chaque tuile passe dans une machine de démoulage automatique qui sépare la tuile de son moule. Le moule est ensuite renvoyé à la première étape du processus.

Les tuiles entièrement séchées passent ensuite dans une cabine de peinture où deux couches de peinture acrylique à base d'eau sont appliquées pour sceller les tuiles. Un système de rayonnage rotatif similaire permet à la peinture de sécher avant que les tuiles ne soient empilées les unes sur les autres pour former un paquet de 38. Les paquets sont finalement relayés sur une ligne de cerclage et de palettisation et placés sur des palettes en bois. Une protection supplémentaire est assurée par un sac de protection extensible et un convoyeur à chaîne transporte ensuite les palettes vers le stockage.

FP McCann propose également une vaste gamme d'accessoires de toiture de qualité, chacun étant conforme aux directives BS5534 et NHBC.

Commentant les nouveaux produits et le développement continu de l'usine de tuiles de toit de Cadeby, Jonathan Pratt, directeur national des tuiles de toit de FP McCann, déclare : « Notre gamme de tuiles de toit élargie et nos capacités de production automatisées accrues nous permettront d'être compétitifs dans tout le Royaume-Uni. Nos tuiles de toit en béton et nos accessoires de tuiles complémentaires sont de la plus haute qualité, tous couverts par une garantie de 15 ans. Cette volonté de devenir un leader du marché dans le secteur s'étend à l'usine moderne elle-même : avec des panneaux solaires alimentant 100 % des besoins énergétiques de l'usine, FP McCann ouvre également la voie à l'objectif du secteur d'atteindre zéro émission nette de carbone. »

Jonathan ajoute : « Un service client rapide et efficace est essentiel à nos objectifs de croissance. Quelle que soit la taille du projet, nous demandons simplement aux clients d'envoyer leurs plans par e-mail à roofing@fpmccann.co.uk et ils recevront un devis dans les 48 heures.

Source SpecificationOnLine

24/09/2024

Allemagne: wienerberger Creaton ferme définitivement son usine de tuiles d'Autenried

Le fabricant de tuiles Creaton a arrêté la production dans son usine d'Autenried, dans le district de Günzburg. Le fabricant basé à Wertingen invoque comme raison la situation difficile dans le secteur de la construction, en particulier dans la construction résidentielle.

C'est fini pour l'usine de tuiles d'Autenried: Creaton arrête sa production

Il ne se passe pratiquement rien dans la construction de maisons unifamiliales. Creaton a désormais arrêté la production de tuiles à l'usine d'Autenried. 

La crise de la construction de logements continue de s'étendre. Le producteur de tuiles Creaton, qui faisait partie du groupe Wienerberger depuis le début de l'année, a fermé une autre usine. L'usine d'Autenried, en Bavière, où se trouve le centre de compétences pour le photovoltaïque, n'est actuellement plus en production. Le site mère de l'entreprise a été définitivement fermé, a déclaré une porte-parole. La raison en est le faible achat des produits qui y étaient fabriqués jusqu'à présent : la tuile à grande surface « Magnum » et la tuile à emboîtement « Regius ». L'usine ne sera pas vendue. Les salariés concernés doivent se voir proposer des emplois dans les usines bavaroises de Wertingen et Roggden. Toutes les autres usines de Creaton sont actuellement en activité, mais pas à pleine capacité, a indiqué la porte-parole.

L’année dernière, l’industrie productrice de tuiles et briques a commencé à réduire sa production de moitié à long terme. Creaton a temporairement fermé toutes ses usines à l'été 2023. 

Chez Wienerberger, la production a également été temporairement suspendue dans huit des dix-sept usines en Allemagne en 2023. Le groupe s'attendait à une reprise plus rapide des marchés de la construction résidentielle en 2024, mais cela ne s'est pas concrétisé, selon le rapport semestriel actuel. La demande de maisons individuelles, en particulier, n'a pas répondu aux attentes.

Source B-I Medien

23/09/2024

Au ministère du Logement, Guillaume Kasbarian prend la porte et Valérie Létard emménage

Chute de la construction, logements sociaux, Airbnb… De nombreux dossiers chauds attendent la centriste dans le gouvernement Barnier. L’ancienne vice-présidente du Sénat devra faire preuve d’imagination pour résoudre une crise sévère aux conséquences dramatiques.

Son bail aura été vite résilié. Nommé en février dernier, Guillaume Kasbarian quitte déjà le ministère de Logement. Il est remplacé par la centriste Valérie Létard, nommée ce samedi 21 septembre dans le nouveau gouvernement de Michel Barnier responsable d’un portefeuille regroupant le Logement et la Rénovation urbaine. L’ancienne vice-présidente du Sénat (2017-2023), qui fut secrétaire d’Etat sous Nicolas Sarkozy, avait été élue députée lors des dernières législatives de juillet. La native du Nord, proche de Jean-Louis Borloo, s’était impliquée sur le dossier du Zéro artificialisation nette (ZAN) alors qu’elle était sénatrice.

Personne ne sait si la nouvelle ministre du Logement aura le temps d’assister au congrès annuel des HLM, qui s’ouvre mardi à Montpellier. Mais une chose est sûre : des promoteurs aux bailleurs sociaux en passant par les courtiers, les banquiers et les notaires, sans oublier la filière du BTP, toute la galaxie du logement attend la successeure de Guillaume Kasbarian de pied ferme. «Quand le bâtiment va, tout va», dit le proverbe. Or depuis quatre ans, rien ne va plus. La filière avait déjà connu un coup de mou en 2020, avec la crise sanitaire Covid et la montée du «Nimby» («Not in my backyard»), acronyme qui désigne cette fichue tendance des habitants à ne pas vouloir de nouveaux voisins.

Mais la guerre en Ukraine a précipité la filière dans le mur : l’inflation a non seulement augmenté les coûts de construction mais obligé la Banque centrale européenne à augmenter ses taux, ce qui a renchéri le coût des crédits. En 2023, les mises en chantier de logements ont chuté de 22 % par rapport à 2022, et les permis de construire de près de 24 %, selon les données provisoires du ministère de la Transition écologique.

Au-delà de la crise d’un secteur économique vital, ce sont ses conséquences sociales que le gouvernement Barnier devra affronter. En janvier 2023, Olivier Klein, le Premier ministre du Logement du deuxième quinquennat, avait parlé de la «bombe sociale à retardement» du logement. Près de deux ans plus tard, il ne fait pas de doute qu’elle a éclaté, en particulier dans les métropoles où les prix de l’immobilier sont au plus haut. Etudiants qui renoncent à leurs études faute de pouvoir se loger, couples séparés obligés de continuer à cohabiter ou qui renoncent à faire des enfants car ils n’ont pas les moyens de déménager, entreprises qui n’arrivent pas à recruter, etc : et pourtant le président Emmanuel Macron semble étrangement indifférent, ne voyant dans le logement qu’une «rente» à dégonfler ou des dépenses excessives, qu’il convient de raboter.

L’ex-Premier ministre Gabriel Attal a bien promis un «choc d’offre» en janvier 2023 pour relancer la construction. Un peu tard. Et le projet de loi présenté par Guillaume Kasbarian au printemps, qui visait à assouplir la loi SRU en réduisant le nombre de logements sociaux à construire par commune au profit de la catégorie moins sociale des «logements intermédiaires», a été stoppé net dans son élan par la dissolution.

Si ce projet d’inspiration libérale était remis sur le métier, on peut parier que les bailleurs sociaux remonteraient illico au créneau. Ce n’est pas le moment d’affaiblir l’obligation à construire des logements sociaux, alors que le nombre de ménages en attente d’un HLM a battu un nouveau record au premier semestre 2024 : ils sont désormais 2,7 millions, 100 000 de plus qu’en 2023. Or seuls 82 200 logements sociaux ont été agréés l’an passé, contre 124 200 en 2016.

L’écologie et le BTP ne font pas bon ménage

Pour ne rien arranger, les locations de type Airbnb, bien plus lucratives que des locations à l’année, continuent de proliférer dans les territoires les plus attractifs, asséchant le marché locatif au détriment des travailleurs essentiels, contraints de crécher loin des centres-villes voire de dormir dans leur voiture. La situation devenait si critique que le gouvernement a fini par céder à la pression des élus locaux, et le Parlement a adopté en mai une loi qui réduit fortement l’avantage fiscal dont bénéficiaient les propriétaires de meublés de tourisme.

L’écologie et le BTP ne font pas bon ménage : la loi Climat et résilience est accusée d’aggraver la pénurie, que ce soit en imposant de ralentir l’urbanisation pour viser le Zéro artificialisation nette (ZAN) ou en obligeant les proprios à retirer du marché les passoires thermiques - souvent de petits logements qui seraient bien utiles aux étudiants. Comment construire moins et loger toujours plus de Français ? Tous les ministres se sont heurtés à cette équation insoluble.

Cette crise multiforme du logement tombe d’autant plus mal que la Fondation abbé Pierre, qui est la voix des mal-logés en France, risque de ressortir durablement affaiblie du scandale provoqué par la révélation des agressions sexuelles commises par le célèbre curé. La fondation, qui avait alerté contre les effets délétères de la loi anti-squat portée par Guillaume Kasbarian, devrait d’ailleurs changer de nom. Cela fait partie des dossiers qui attendent le nouveau locataire du Logement, à la croisée du social et du sociétal.

Mais il y a des motifs d’espérer : dans la foulée de la décision de la BCE d’abaisser son taux directeur à 3,5 %, les taux d’intérêt devraient amorcer une décrue, et donc resolvabiliser les acheteurs et dégripper le marché. Autre bonne nouvelle, les prix dans l’ancien ont aussi amorcé un repli l’an passé, de l’ordre de 4 % selon l’Insee.

Source Libération

22/09/2024

PaXoS dévoile une tuile solaire en terre cuite conçue pour les bâtiments anciens et historiques

Le fabricant allemand PaXoS propose des tuiles solaires pensée pour les bâtiments historiques. Les Solar Beaver Tail Tiles sont disponibles en noir et en terre cuite.

Les tuiles solaires PaXos ont une faible réflectivité ce qui permet de régler des soucis esthétiques sur des bâtiments anciens. Les tuiles solaires PaXos ont une faible réflectivité ce qui permet de régler des soucis esthétiques sur des bâtiments anciens. Crédit photo : PaXos Solar

Le photovoltaïque intégré au bâtiment (BIPV) est un concept qui tend à devenir de plus en plus populaire alors que le monde ambitionne d’atteindre la neutralité carbone d’ici environ deux décennies. L’idée consiste à intégrer des panneaux solaires dans la structure ou la toiture d’une maison afin d’économiser sur les matériaux de construction tout en ayant une source d’énergie verte. En Europe, le fabricant allemand PaXos est l’une des références en la matière. Lors du salon Intersolar 2022, il a levé le voile sur les Solar Beaver Tail Tiles. Il s’agit de tuiles en forme de queue de castor équipées de cellules solaires.

Développée en collaboration avec un institut de renom

Avec cette solution prometteuse, PaXos veut résoudre le problème d’incompatibilité des modules solaires conventionnels avec certains types de bâtiments tels que les édifices historiques et les maisons anciennes. Force est effectivement de constater que les aspects esthétiques figurent parmi les raisons qui empêchent l’adoption de l’énergie solaire. Dans de nombreux pays européens, la demande en matière de BIPV augmente à un rythme effréné, favorisant ainsi l’exploitation de cette forme d’énergie qui est à la fois propre et renouvelable. Les Solar Beaver Tail Tiles ont été développées en partenariat avec l’institut Fraunhofer pour les systèmes énergétiques solaires (ISE).

Une résistance mécanique élevée

Cette collaboration a permis à PaXos de réduire la réflectivité des tuiles. Fait intéressant, les modules en forme de queue de castor peuvent être retirés et remplacés, en fonction des besoins. Ils bénéficient d’un système de montage qui assure une installation rapide et facile. Par ailleurs, le fabricant affirme avoir mis l’accent sur l’aspect mécanique. Résultat, les Solar Beaver Tail Tiles promettent une grande résistance à la grêle et à l’aspiration des tempêtes. Il faut savoir que les tuiles intégrées au bâtiment ne permettent pas seulement de produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire. Elles génèrent également de la chaleur qui peut être utilisée sur les pompes à chaleur.

Autant dire que ces modules photovoltaïques de toiture du fabricant allemand constituent une option pour diminuer la consommation énergétique des pompes à chaleur. Il s’agit ainsi de solutions idéales pour les consommateurs en quête de technologies pour réduire leur facture énergétique, mais aussi leur empreinte carbone. PaXos promet en outre une efficacité inégalée ainsi qu’une durée de vie prolongée. Les Solar Beaver Tail Tiles se déclinent en trois versions avec une puissance allant de 11,8 W à 14,8 W. Chaque module mesure 230 × 480 × 14 mm, ce qui signifie que pour couvrir une surface de toit de 1 m², il faut 11 tuiles. Concernant la masse surfacique, elle est de 27 kg/m². Plus d’infos : paxos.solar. Avez-vous rencontré des difficultés pour une installation photovoltaïque, car vous habitez à proximité d’un bâtiment historique ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Source NeoZone par Marc Odilon   


21/09/2024

Flines-lez-Râches : la briqueterie wienerberger cesse sa production, trente-quatre emplois supprimés

La nouvelle est tombée comme un couperet avant les grandes vacances. 

Le groupe Wienerberger, propriétaire de l’ancienne briqueterie Bar depuis 2007, a décidé de mettre un terme à la production de l’usine en raison de « difficultés économiques et industrielles ». 

Un plan social a été lancé. 

Trente-quatre emplois supprimés.

Source La Voix du Nord


20/09/2024

Edilians cherche énergie propre désespérément

Le spécialiste de la tuile en terre cuite vient de moderniser son site industriel de Saint-Germer-de-Fly afin de réduire l'impact carbone de ses installations.

Mais le passage à l'électrique de ses fours demeure pour l'heure contrarié par les spécificités propres à la cuisson de la matière première qu'est l'argile.

Le site industriel d'Edilians à Saint-Germer de-Fly dans l'Oise a bénéficié d'un investissement de 10 millions d'euros pour optimiser les procédés de cuisson des tuiles en terre cuite. 

Source Baitactu par Steve Carpentier


Sur son site de production de Saint-Germer-de-Fly, EDILIANS Group signe une avancée technologique majeure pour une industrie durable et décarbonée

 EDILIANS GROUP est aujourd’hui un acteur de référence reconnu autant pour son expertise sur les toitures en terre cuite que le solaire photovoltaïque et la rénovation énergétique. Comptant 14 sites de production en France, 2 en Espagne et 1 au Portugal, celui de Saint- Germer-de-Fly dans l’Oise figure parmi les plus importants. Il produit depuis plus de 40 ans les tuiles terre cuite à l’appellation terroir Huguenot, caractéristiques des toitures des régions du centre, du nord et de l’est de la France.

Dans le cadre de son plan de décarbonation lancé en 2021 visant à diminuer de 30 % ses émissions directes de C02 de tuiles d’ici 2030 en France sur l’ensemble de ses activités industrielles, EDILIANS GROUP a entrepris un plan d’investissements majeur de près de 100 millions d’euros. Après 15 ans de R&D, c’est dans l’usine de Saint-Germer-de-Fly qu’ont été mises en œuvre les innovations technologiques brevetées du fabricant de fours industriels français CERITHERM qui a intégré EDILIANS GROUP en 2023. Associés au savoir-faire des équipes d’EDILIANS et grâce à un investissement de près de 10 millions d’euros, ces brevets ont été industrialisés, mis en œuvre et démontrent aujourd’hui toute leur efficacité.

Une décarbonation accélérée grâce à l’union de deux savoir-faire

En 2023, EDILIANS GROUP a acquis l’entreprise Ceritherm, fabricant de fours industriels français et expert en équipements thermiques innovants brevetés depuis plus de 15 ans, basé en Haute Vienne. Avec d’ambitieux programmes de recherche et développement, cette société d’ingénierie française d’une vingtaine de personnes est venue renforcer le savoir-faire technique et la capacité d’innovation d’EDILIANS GROUP en matière de décarbonation de son outil industriel.

« Nos échanges avec les sociétés d’ingénierie pour explorer des solutions nouvelles, avec des potentiels de réduction de l’ordre de 30% des émissions de CO2, nous ont convaincus que la société CERITHERM avait développé les concepts les plus aboutis » déclare Pascal Casanova, Président Exécutif d’EDILIANS GROUP.

En renfort de ses équipes techniques et de son savoir-faire accumulé depuis près de deux siècles, EDILIANS GROUP a décidé de mettre en œuvre en 2024 une innovation majeure dans l’une de ses principales usines françaises, celle de Saint-Germer-de-Fly, afin d’en valider le potentiel à l’échelle industrielle avant de la déployer à travers le groupe.

Un plan d’actions de décarbonation ambitieux

Aujourd’hui, près de 90 % des émissions de CO2 d’EDILIANS sont issues des opérations de séchage et de cuisson de l’argile lors de la fabrication des tuiles terre cuite. Pour atteindre son objectif, EDILIANS GROUP a déployé un plan d’actions de décarbonation reposant sur 4 piliers :

-  le premier se concentre sur l’optimisation des procédés de fabrication et leur efficience énergétique sur ses sites industriels. Cela passe à la fois par le pilotage des fours et des séchoirs, grâce à ses ingénieurs céramistes, par l’analyse de ses consommations et enfin par l’ajustement et l’amélioration continue de ses procédés de production,

-  le deuxième vise à améliorer et adapter son outil industriel avec la mise en œuvre de solutions techniques éprouvées, pour faire baisser ses consommations énergétiques sur l’ensemble de ses usines grâce, par exemple, à la récupération de la chaleur fatale des épurateurs, la valorisation de la chaleur récupérée du four pour sécher les tuiles et l’amélioration des mélanges argileux,

-  le troisième concerne l’innovation, grâce au savoir-faire de la société d’ingénierie Ceritherm, mais aussi d’autres partenaires d’EDILIANS GROUP , pour imaginer et mettre en œuvre de nouvelles solutions techniques. Ces actions sont nécessaires pour atteindre ses objectifs de décarbonation tout en garantissant une qualité et des propriétés inchangées pour ses tuiles,

- le quatrième porte sur la recherche de nouvelles énergies décarbonées telles que l’électricité, le biogaz, le biométhane, la biomasse ou l’hydrogène qui permettront de remplacer le gaz naturel jusqu’ici utilisé pour la cuisson des tuiles.

Pierre angulaire de son engagement, ce plan d’actions reposant notamment sur l’innovation et la rupture technologique doit permettre à EDILIANS GROUP d’obtenir des résultats significatifs et ainsi d’accélérer la décarbonation de ses 17 sites de production. « A terme, ce sont environ 100 millions d’euros sur 10 ans qui sont investis sur l’ensemble de nos usines pour réussir ce challenge majeur et développer une tuile bas carbone » explique Maxime Coutouly, Directeur Général EDILIANS France.

Une avancée majeure sur le site de Saint-Germer-de-Fly profitable à l’ensemble de la filière

Reposant sur les 15 années de Recherche & Développement des ingénieurs de Ceritherm et sur le savoir-faire des équipes industrielles d’EDILIANS GROUP, l’équipe projet a travaillé 2 ans sur l’optimisation d’une ligne de production de Saint-Germer-de-Fly. Trois mois de travaux ont été nécessaires pour installer de nouveaux équipements visant à réduire l’impact carbone de la ligne de production en combinant judicieusement la gestion de la chaleur dans le four et la masse des équipements qui le traversent.

Ces avancées technologiques reposent sur trois brevets ayant nécessité un investissement de près de 10 M€, en partie financées dans le cadre du plan France 2030 opéré par l’ADEME à hauteur de 3,3 M€ pour EDILIANS et de 0,34 M€ pour CERITHERM.

Après plusieurs mois d’utilisation, EDILIANS GROUP constate une réduction des consommations de gaz sur son four de 33%, soit 1500 tonnes de CO2 non émises par an.

« Nous sommes très fiers que la mise en commun du savoir-faire industriel d’EDILIANS et de l’expertise de Ceritherm permette une innovation technologique majeure dans le monde de la terre cuite pour contribuer à atteindre nos objectifs vers une industrie durable et décarbonée », déclare Maxime Coutouly.

« Nous sommes heureux d’avoir pu prouver à l’échelle industrielle que nos innovations technologiques donnent des résultats au-delà des attentes pour réduire l’empreinte carbone de production », complète Giovanni Zamparo, Directeur Général de Ceritherm.

« En tant qu’acteur majeur des transitions énergétiques et environnementales et grâce à cette avancée technologique, nous souhaitons inspirer un nouveau modèle pour l’ensemble de notre industrie », conclut Pascal Casanova.

Source André Sudrie

19/09/2024

Crise du logement neuf : " Nous craignons une année 2025 très compliquée" affirme le patron de l’immobilier toulousain

Trois questions à Mickaël Merz, président de l’Observer de l’immobilier toulousain

La production de logements neufs continue de dégringoler, le marché a-t-il atteint son point bas en 2024 ?

Malheureusement non. Actuellement nous sous-produisons par rapport aux besoins en logements neufs de l’aire urbaine toulousaine. Je rappelle que l’objectif est de produire 7 500 logements par an ; or nous sommes tombés à un peu moins de 1 500 depuis le début de l’année ! La production est donc famélique et les ventes très basses, 1 174 ce 1e semestre. Elles ont dégringolé de 60 % depuis deux ans. C’est du jamais vu. Actuellement l’ensemble de la profession fait le dos rond. Nous produisons moins car nous ne vendons pas et même si le marché repartait demain, nous ne serions pas.

La fin du dispositif fiscal Pinel annoncée pour la fin de l'année, crée-t-elle des opportunités pour les investisseurs?

En effet nous avons constaté un petit effet d'aubaine parmi les investisseurs mais cet engouement ne profite pas à l'aire urbaine. À Toulouse les ventes à investisseurs ont progressé de 22% par rapport à l'année dernière et elles représentent 56% des ventes réalisées ce semestre. Grâce à cela, le nombre de ventes a progressé de 8% intra muros ce semestre, mais nous sommes bien loin d'une reprise car elles avaient été divisées par deux l'année dernière.

Du côté des acheteurs, la stabilité des taux d'emprunt facilite-t-elle les achats?

Pas encore mais nous espérons que cela sera le cas dans les semaines et mois à venir. Au premier semestre 2024, au contraire les désistements d'acheteurs ont encore augmenté pour atteindre 29%, contre 25% en 2023 et 19% en 2022. La raison est toujours la même: les refus de financement.

 Source La Dépêche par Béatrice Girard

18/09/2024

Biostructure mise sur les panneaux de construction en béton et chanvre

Portée par plusieurs acteurs du bâtiment, l'entreprise lance à Châtel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme, la construction d'une usine pour produire plus de 50.000 panneaux de chanvre à ossature bois.

Le projet repose sur l'utilisation de ressources locales pour fournir un marché de proximité. (Biostructure)

Face à l'engouement pour les matériaux de construction écologiques , Biostructure tente sa chance sur le marché des panneaux préfabriqués en bois et chanvre. Créée par les dirigeants des holdings Phèdre Investissement (installé à Nargis, dans le Loiret) et Groupe Ré (basé à Saint-Beauzire, dans le Puy-de-Dôme), qui regroupent huit entreprises du bâtiment réalisant 28 millions d'euros de chiffre d'affaires, la société lance la construction d'une usine de 3.500 mètres carrés à Châtel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme.

Un investissement de 6,2 millions d'euros pour un outil de production paramétré pour produire 50.000 panneaux par an. « Nous avons des réserves foncières et nous pourrons monter à 100.000 panneaux », précise Eric Perrot, directeur du développement de Biostructure. Dans un premier temps, l'entreprise devrait employer une dizaine de personnes avant de monter à une cinquantaine à horizon 2030, date à laquelle elle table sur un chiffre d'affaires de quelque 14 millions d'euros.

Source Les Echos par Françoise Sigot


17/09/2024

Espagne: Beralmar signe un contrat important en Inde

BERALMAR TECNOLOGIC S.A., par l’intermédiaire de sa filiale BERALMAR INDIA PVT, a obtenu une commande importante pour l’installation d’un séchoir à chambres dédié à la production de tuiles en terre cuite au Kerala, en Inde.

Ce nouveau projet met en évidence la capacité de l'entreprise à intégrer l’ingénierie européenne de pointe de BERALMAR avec l’efficacité de la fabrication locale en Inde. 

Cette combinaison lui permet de développer des solutions hautement compétitives et adaptées aux besoins spécifiques du marché indien, garantissant à la fois le succès et la satisfaction de ses clients.

Source LinkeIn

16/09/2024

Briqueterie : pourquoi Bouyer Leroux investit dans sa vénérable usine de Gironde sur Dropt ?

Vestige rare d’un passé industriel, l’usine girondine du spécialiste de la brique Bouyer Leroux va faire l’objet d’une profonde transformation. 

Où se mêlent économies d’énergie, inclusion de bio-matériaux et robots ultra fiables. Explications avec Laurent Monjot, directeur du site depuis 2015.

Source Placéco


15/09/2024

Allemagne: quelles alternatives à la cuisson au gaz naturel des matériaux de construction en terre cuite?

 À propos de la production de chaleur sans gaz naturel et sans matériaux de construction non cuits - réunion de printemps du conseil consultatif de l'association de recherche de l'industrie de la brique et de la tuile e. V. 2024

Le 15 mai 2024, le conseil consultatif de l'association de recherche de l'industrie de la brique et de la tuile (FGZ) s'est réuni pour sa réunion de printemps. Le lieu était l'hôtel am Steinplatz à Berlin-Charlottenburg. Les principaux sujets à l'ordre du jour étaient l'approvisionnement en chaleur sans gaz naturel et en briques d'argile.

Barbara Fischer, directrice générale de l'association des gestionnaires de réseaux de transport de gaz, a évoqué l'état actuel du réseau central allemand d'hydrogène. 9 700 kilomètres de canalisations sont prévus. 60 % doivent être créés par la conversion de canalisations de gaz naturel existantes et 40 % par de nouvelles constructions. La planification du réseau central ne prévoit pas d'approvisionnement par zone ; les sous-réseaux devraient être fournis par des institutions locales. Les principaux clients étant les producteurs d'acier, le réseau central ne transportera que de l'hydrogène sans mélange. L'industrie de la brique ne fait pas partie de la planification du réseau central, car elle est prévue dans une perspective électrique. Une solution spéciale pour la participation au réseau central n'est toutefois pas exclue.

Hybit, un projet de production d'hydrogène vert pour la production d'acier à Brême, était au centre de la deuxième présentation. Frerk Lüschen, Key Account Manager Hydrogen Marketing de Bremer Wasserstoff GmbH, une joint-venture entre Stadtwerke Bremen et le groupe énergétique du nord-ouest de l'Allemagne EWE AG, a présenté le projet. Une installation d'électrolyse de dix mégawatts doit être construite sur le site de la centrale électrique de Mittelsbüren à Brême pour produire de l'hydrogène et alimenter la production d'acier d'ArcelorMittal Bremen. La construction et l'exploitation de l'électrolyseur posent des défis. Non seulement les critères d'approvisionnement en électricité pour l'hydrogène vert doivent être respectés. De l'eau ultra pure est également nécessaire pour l'électrolyse. Les projets d'hydrogène d'EWE comprennent également des tests sur le stockage d'hydrogène dans des cavernes.

Richard Lemke, directeur général d'August Lücking GmbH & Ck. KG, a rendu compte de la production et de l'utilisation du gaz de bois dans la briqueterie comme alternative neutre en CO2 et économiquement comparable au gaz naturel. (Vous trouverez plus d'informations à ce sujet, notamment sur son fonctionnement et sa rentabilité, dans le rapport du prochain ZI 5/24).

Le quatrième thème du programme était celui des matériaux de construction en terre cuite. Dr Anne Tretau, de l'Institut de recherche et d'essai des matériaux de Weimar (MFPA), a expliqué l'état actuel et les défis. Les méthodes de construction en terre cuite ont une longue et fructueuse tradition, par exemple au Yémen, il existe des maisons en terre cuite à plusieurs étages. Après un aperçu des normes pertinentes, elle a abordé en détail la norme DIN 18945. Elle a présenté les types de briques en terre cuite répertoriés dans cette norme - briques en terre cuite moulées, moulées-pressées et extrudées - ainsi que les matières premières, les classes d'application et les exigences relatives à la proportion de trous et d'âmes, la densité de la brique et la résistance à la compression, la résistance à l'humidité et au gel. Elle a également abordé le mortier de maçonnerie en terre cuite selon la norme DIN 18946 et les règles d'application selon la norme DIN 18940, en particulier la protection contre les intempéries.

La présentation a été suivie d'une discussion animée. Le président de la FGZ, Rainer Berentelg, a fait part de ses propres expériences dans la production de briques en terre cuite. Le problème de l'argile en tant que matériau de construction réside uniquement dans l'application. Richard Lemke a appuyé cette position et a appelé l'industrie de la brique à utiliser son propre savoir-faire existant dans la manipulation de l'argile pour développer des matériaux de construction appropriés. La construction en terre cuite ne doit pas être laissée aux producteurs de matériaux de construction concurrents.

Quatre projets en cours ont été présentés sous le point de l'ordre du jour suivant « comités d'accompagnement de projets ».

Dr Ralf Wagner, MFPA, a présenté le projet « Cuisson assistée par micro-ondes de produits de maçonnerie (01IF23193N), qui a débuté le 1er mars 2024. Le projet a trois objectifs : (1) développer un procédé de cuisson assistée par micro-ondes de produits de brique ; (2) répondre à la question de savoir comment un profil de température équilibré peut être obtenu dans la plage de températures de cuisson (850 °C à 1100 °C) ; (3) développer des concepts de mise en œuvre possibles et une future technologie de four pour l'industrie de la brique et de la tuile. Les lots de travail prévus comprennent des dispositifs de mesure améliorés pour déterminer les propriétés des matériaux en fonction de la température jusqu'à 1200 °C. Pour une cuisson réussie avec des micro-ondes, les gradients de température et l'emballement thermique doivent être contrôlés.

Le Dr Wagner a également présenté le projet « Conception de surfaces de briques fonctionnelles pour influencer le microclimat urbain et les besoins énergétiques des bâtiments (22226 BG) » (voir ZI 4/23, p. 38f.). Le lot de travail 4 « Augmentation de la réflexion IR grâce à des structures définies » est actuellement terminé. Il a été démontré que les structures définies ont une influence sur la réflexion de la lumière infrarouge. Cependant, cet effet n'est que faible sous une forme bidimensionnelle. Pour le dernier lot de travail « Étude métrologique des effets des surfaces modifiées sur les propriétés physiques des produits de tuiles », Wagner a demandé et obtenu le soutien du comité de soutien du projet. Cela impliquait la livraison de tuiles pour les mesures correspondantes dans le démonstrateur.

Le troisième projet présenté, « Automated hyperspectral imaging and image analysis for sorting (22068 BG) », a duré jusqu'au 31 mai 2024 et a été présenté par Jurij Walz au nom du Dr Elske Linß (MFPA) (voir ZI 4/2023, p. 39). Walz a ensuite présenté les grandes lignes d'un projet de suivi : « Optimisation du tri optique des briques et estimation de l'activité pouzzolanique des gravats de maçonnerie pour améliorer le processus de recyclage à l'aide de paramètres multispectraux et d'analyse d'images ». Le projet est prévu pour durer 24 mois. L'objectif est de mieux comprendre et d'optimiser le processus de tri. L'objectif de développement est un système modulaire de tri et de test hyperspectral pour la différenciation fiable des types de briques et l'estimation de l'activité pouzzolanique.

Dr Anne Tretau a présenté le dernier projet, qui a débuté le 1er mai 2024 : « Influence du contrôle des processus sur la demande énergétique des sécheurs à micro-ondes (01IF23309N) ». L’objectif est d’acquérir une compréhension plus approfondie des interactions complexes qui contrôlent les processus entre les processus électrodynamiques (apport d’énergie) et thermodynamiques (transport de chaleur et d’eau) ainsi que les propriétés mécaniques (résistance en fonction de la température et de l’humidité). Ces interactions posent à la direction du processus le défi de sécher de manière à préserver le produit tout en exploitant au maximum la production d’énergie. Tretau a décrit les lots de travail. Elle a conclu en soulignant que l’électrification nécessiterait une réorganisation complète de l’agencement des machines de l’usine et a évoqué les défis économiques et techniques.

La réunion d’automne du conseil consultatif de la FGZ aura lieu le 13.11.2024 à Berlin.