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25/01/2025

Le CTMNC étudie le comportement des maçonneries au feu

Dans le cadre de ses travaux de R&D, le CTMNC poursuit ses investigations dans le domaine de l’Ingénierie de Sécurité Incendie (ISI) appliquée à la tenue au feu des maçonneries de briques.

A titre d’illustration de nos récentes avancées, une thèse de doctorat menée en collaboration avec l’INSA Rennes - Institut National des Sciences Appliquées de Rennes https://lnkd.in/e-kuJmr5 a conduit à des résultats intéressants, destinés à alimenter nos modèles paramétriques.

En résumé, les travaux consistent à étudier le comportement des maçonneries de briques à différentes échelles, à des températures allant de 20 °C à 1 000 °C, environ : celle des matières premières argileuses et des tessons qui en sont issus, celle de la brique et son mortier de montage, puis celle du mur.

Différents essais mécaniques originaux ont été développés par le CTMNC, pour tenir compte des spécificités des briques alvéolaires. Les résultats obtenus alimentent les bases de données développées à des fins de modélisation.

Une partie des travaux de thèse de Mahmoud Abou Dalle a fait l’objet d’une récente publication dans le Fire Safety Journal.(https://lnkd.in/eNPvu9Mr).

Source LinkedIn

24/01/2025

Wienerberger renforce son partenariat avec Habitat pour l’humanité

Wienerberger prolonge son partenariat avec Habitat for Humanity International pour loger les personnes dans le besoin

Wienerberger AG, un acteur international de premier plan dans la fourniture de solutions écologiques et innovantes pour l’enveloppe des bâtiments, a récemment renouvelé son partenariat avec l’organisation à but non lucratif Habitat for Humanity International. Cette collaboration vise à offrir des logements abordables, dignes et durables, et ce, dans le cadre d’une initiative plus vaste en faveur de la construction durable.

Depuis 2012, cette association a rendu possible la réalisation de nombreux projets ciblant principalement l’Europe et l’Amérique du Nord. En prolongeant leur engagement pour trois années supplémentaires, jusqu’en 2027, Wienerberger et Habitat for Humanity espèrent continuer à apporter une aide significative aux populations vulnérables.

Au cours des douze dernières années, plus de 6,300 personnes ont bénéficié de ce partenariat, qui a permis la création de plus de 600 unités d’habitation. En plus de la construction de logements, des projets de développement de structures sociales ont également été mis en œuvre, incluant des centres pour les personnes handicapées et la rénovation d’écoles. Les projets à venir se concentreront essentiellement en Hongrie, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Royaume-Uni et États-Unis.

Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger, a déclaré à propos de cette coopération renouvelée : « Le logement est un défi social crucial à l’échelle mondiale. Des foyers sûrs sont indispensables pour garantir de bonnes conditions de vie et ouvrir de nouvelles opportunités. En tant qu’acteur majeur du secteur de la construction, nous avons une responsabilité particulière à cet égard. C’est pourquoi nous soutenons Habitat for Humanity International par des dons de produits et des solutions de construction innovantes et économes en ressources. Nous sommes fiers de poursuivre ce partenariat pendant au moins trois ans supplémentaires afin d’améliorer davantage de vies et de bâtir ensemble des avenirs plus radieux. »

La construction de logements pour les personnes dans le besoin s’inscrit également dans la stratégie ESG (Environnement, Social et Gouvernance) de Wienerberger. Actuellement, l’entreprise s’est fixée pour objectif de construire au moins 200 unités d’habitation par an pour les personnes défavorisées dans ses marchés locaux, en utilisant ses propres solutions, comme les briques et tuiles en terre cuite. De plus, les employés de Wienerberger s’engagent bénévolement dans ces efforts de construction, apportant leur temps et leur savoir-faire.

Points à retenir

Partenariat durable : La collaboration entre Wienerberger et Habitat for Humanity a été prolongée jusqu’en 2027, mettant l’accent sur des projets en Europe et en Amérique du Nord.

Impact significatif : Depuis 2012, plus de 6,300 personnes ont été aidées, avec la création de 600 unités de logement et le développement de structures sociales.

Engagement des employés : Les bénévoles de Wienerberger jouent un rôle actif dans la mise en œuvre des projets, renforçant ainsi le lien communautaire.

Vision ESG : Le groupe se fixe des objectifs ambitieux en matière de logements pour les personnes dans le besoin, intégrant cette initiative dans sa stratégie de durabilité.

Ce partenariat entre Wienerberger et Habitat for Humanity soulève une réflexion sur la responsabilité sociale des entreprises dans la lutte pour offrir de meilleures conditions de vie aux plus démunis. Quelles autres initiatives pourraient être mises en place pour élargir cette approche et toucher encore plus de personnes dans le besoin ?

Source: Les NewsCA  par Nerdy Gamlouse

23/01/2025

Découvrez les lauréats du concours la Tuile terre cuite architendance

Le grand prix la Tuile terre cuite architendance a révélé fin 2024 les lauréats de sa 7ème édition. Le jury a sélectionné sept projets, récompensés pour leur qualité esthétique, technique et environnementale.

Lancé en 2012, le grand prix la Tuile terre cuite architendance est porté par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et le réseau des maisons de l'architecture (RMA). Son objectif est de valoriser "des projets qui revisitent ce matériau vernaculaire utilisé dans l'architecture contemporaine, en couverture ou en façade".

Le concours biannuel a fêté en 2024 sa 7ème édition. La remise des prix à eu lieu en novembre, à l'École nationale d'architecture de Nancy. Sept candidats ont été récompensés à cette occasion. "Le jury a distingué des réalisations qui avec la tuile créent des lieux qui installent une relation de proximité et bienveillante avec le monde", précise la présidente du jury Anne-Sophie Kehr dans un communiqué de presse.

Le prix logement individuel décerné à la Maison de l'Airial

Située dans les landes, cette maison individuelle de 200m² a été réalisée pour loger un jeune couple primo-accédant. Elle comprend quatre chambres, un séjour avec cuisine ouverte et un garage. Son architecture propose une lecture contemporaine des constructions traditionnelles du territoire.

En lui remettant le prix logement individuel, le jury a souhaité saluer l'esthétique du toit réalisé en tuiles, qui présente un "travail subtil sur les points singuliers, par exemple l'écoulement des eaux de pluie", la géométrie de l'ouvrage, l'optimisation des volumes et espaces et enfin l'intégration de la maison dans son environnement. "La tuile est vraiment au service du projet qui valorise la simplicité efficace d'un toit en pente" a commenté un des jurés.

Source Batiactu par Manon Salé

22/01/2025

Wienerberger dévoile l’ISObric, la brique isolante de 20 cm la plus performante du marché

Face aux exigences croissantes de la RE2020, Wienerberger innove avec une solution unique : l’ISObric

Ce n’est pas un scoop, le secteur de la construction est en forte progression ! Davantage d’habitants à loger nécessitent inéluctablement de construire de nouvelles habitations. Néanmoins, faut-il rappeler que le béton est l’un des matériaux les plus polluants de la planète, comme le rappelle cette infographie publiée sur build-green.fr. Nous vous avons déjà parlé de l’entreprise innovante Wienerberger dans cet article, ou bien dans celui-ci. Et, encore une fois, elle s’impose comme un acteur incontournable grâce à l’ISObric, l’une de ses dernières innovations. Cette brique de 20 cm d’épaisseur se distingue par des performances thermiques exceptionnelles et un design pensé pour répondre aux défis posés par la RE2020. Je vous invite à la découvrir.

Une brique compacte aux performances thermiques inégalées

Avec l’ISObric, Wienerberger a relevé un défi ambitieux : intégrer trois rangées d’alvéoles remplies de laine de roche de 40 mm dans une brique de seulement 20 cm d’épaisseur. Le résultat ? Une performance thermique impressionnante, qui, une fois associée à une isolation intérieure de type 10 + 100 Th32, dépasse un coefficient R mur fini de 5 m².K/W. Mais, ce n’est pas tout : grâce à sa faible épaisseur, cette brique permet de libérer de précieux mètres carrés habitables, un avantage indéniable pour les constructions dans lesquelles chaque centimètre compte. L’ISObric ne se contente pas de respecter les exigences réglementaires de la RE2020. Elle les surpasse.

L’ISObric, l’isolant idéal pour répondre à un mauvais DPE

Ah le fameux DPE, ou Diagnostic de Performance Énergétique, depuis le 1ᵉʳ janvier, les logements classés F ou G, ne sont plus éligibles à la location. Pour les propriétaires, obligés à la rénovation thermique, l’ISObric pourrait être une solution. En effet, avec cette brique, une maison individuelle de plain-pied peut gagner 2,4 points de Bbio, et jusqu’à 5 points pour une maison à étage (R+1). Et, le succès de l’ISObric repose également sur sa simplicité d’utilisation. Avec des dimensions standardisées (500 × 200 × 299 mm) et une compatibilité avec les accessoires actuels, cette brique s’intègre facilement dans les projets de maçonnerie existants. Que ce soit pour la rénovation thermique de bâtiments anciens, ou pour de nouveaux projets immobiliers, l’ISObric pourrait rapidement s’imposer comme une solution écologique et économique.

Quel est le dernier point fort de l’ISObric ?

Autre point fort : cette brique reste un support d’enduit robuste grâce à ses parois renforcées. Elle procure par ailleurs des solutions efficaces pour les ruptures de ponts thermiques, améliorant ainsi l’enveloppe énergétique globale du bâtiment. Sa conception low-tech ne nécessite pas d’équipements spécifiques, ce qui en fait un produit accessible et pratique, même pour les artisans. Enfin, et c’est quand même le nerf de la guerre, son coût est légèrement supérieur, d’approximativement 1 200 € pour 120 m².

Avec ces briques, le besoin en isolation est réduit, ce ce qui permet de gagner de la surface lors de vos constructions. Crédit photo : Wienerberger France (capture d’écran vidéo YouTube)

Un surcoût rapidement récupéré grâce aux économies d’énergie réalisées. Et vous, seriez-vous prêts à adopter l’ISObric ? Avec des arguments si convaincants, si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel : wienerberger.fr

Source NeoZone par Nathalie Kleczinski

21/01/2025

Crise du logement : les fausses réponses de l’exécutif

À l’occasion de ses vœux pour la nouvelle année, la Confédération nationale du logement (CNL) dénonce les annonces floues du Premier ministre pour résoudre la crise. Elle appelle au contraire à un réinvestissement de l’État dans le logement public et à la création d’une « Sécurité sociale du logement ».

En France, 4 millions de personnes se trouvent dans des situations de mal-logement.

Pour la Confédération nationale du Logement, le compte n’y est pas. Le 15 janvier à l’occasion de ses vœux pour la nouvelle année, son président, Eddie Jacquemart, a exprimé tout le scepticisme que lui inspiraient les déclarations faites la veille par le Premier ministre.

La veille, dans son discours de politique générale, François Bayrou a estimé « nous avons besoin d’une politique de logement repensée et de grande ampleur. Chacun doit avoir accès à un logement abordable ». Misant comme ses prédécesseurs sur le développement du marché pour résoudre le déficit de logement abordable, il a également promis de « lever les contraintes sur le logement ». « Pas un mot sur le logement social, rien sur l’encadrement des loyers, aucune mention de la rénovation énergétique, ni de l’augmentation des Aides personnalisées au logement (APL) », dénonce Eddie Jacquemart.

Entre flous et rejets des déclarations

Le locataire de Matignon a annoncé vouloir « relancer l’investissement locatif et l’accession à la propriété ». Une proposition qui ne séduit pas à la CNL : « Si le but est de pérenniser les dispositifs d’aides fiscales pour le privé, autant investir cet argent public dans le logement social ! »

Ces annonces font écho à celles de sa ministre du Logement, Valérie Létard, qui défend l’élargissement du prêt à taux zéro. Une mesure qui ne convainc pas la CNL : « Il faut que ce prêt soit donné aux logements sociaux. Autrement, ça pousse des familles modestes à s’endetter, et finalement on les retrouve en commission de surendettement. »

« Nous devons combattre l’idée qu’il n’y a pas d’argent », dénonce Eddie Jacquemart de la CNL

L’organisation de locataires exprime aussi des doutes sur des zones d’ombre des annonces, notamment la promesse d’un soutien aux maires bâtisseurs via un « encouragement à l’investissement », privé compris. « Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu’on va intégrer des obligations de construire 25 % de logements sociaux imposés par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains, dans les logements privés ? », s’interroge son président.

Une crise du logement qui dure depuis 10 ans

« Les choses ne vont pas dans le bon sens pour les locataires », constate le président de la CNL. En raison de la pénurie de logements, 2,7 millions de familles attendent un logement social, tandis que 4 millions de personnes se trouvent dans des situations de mal-logement. En 2025, les loyers ont augmenté de 3,26 % dans le privé, soit 10 % depuis 2021. Signe de la difficulté croissante d’une partie des ménages à faire face à leur frais de logement, les impayés de loyers auraient augmenté « de façon significative » depuis trois mois, selon l’association et la présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH).

Chaque année, environ 140 000 personnes sont expulsées de leur logement pour loyers impayés, d’après la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL). En réponse, le Collectif souhaite lancer, à l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale, la « Sécurité sociale du logement » : une caisse de solidarité financée par divers acteurs, offrant une aide temporaire aux locataires ou futurs propriétaires en difficulté, à l’image de l’assurance chômage. « Elle permettrait l’accès aux logements pour tous, tout en sécurisant les propriétaires dans leur mise en location. », explique la CNL.

« L’État doit mettre l’argent sur la table »

Au-delà de cette aide ponctuelle, « l’État doit mettre l’argent sur la table » pour répondre « aux réels besoins du secteur » plaide la CNL. Elle demande notamment un investissement dans une solution « plus pérenne » : la construction de logements sociaux. Notant une baisse sans précédent de cette dernière, l’association demande la suppression de la réduction de loyer de solidarité (RLS).

Instaurée en 2018, cette mesure qui a consisté à compenser par des baisses de loyer des réductions équivalentes du montant des APL versées aux locataires de HLM, elle s’est traduite par une baisse de revenus pour les bailleurs sociaux. Résultats, non seulement ils peinent à construire pour répondre à la demande, mais ils sont en plus incapables d’assurer l’entretien et la qualité de service du parc existant. « La RLS reste en place, mais notre souhait est qu’elle disparaît totalement. Toutes les remontées de terrain signalent un recul majeur de la gestion des HLM », affirme Eddie Jacquemart.

L’association dénonce aussi le désengagement de l’Etat en matière de rénovation énergétique. Près de 500 000 logements classés « G » au diagnostic de performance énergétique (DPE) sont désormais interdits à la location. Une « victoire partielle », selon la CNL, qui dénonce néanmoins « un blocage », en raison des promesses non tenues par l’État. « Les 250 millions d’euros d’aide à la rénovation thermique des HLM promise, rappelle Eddy Jaquemart, n’ont jamais été alloués ».

Source L'Humanité par Nadia Hebbar

20/01/2025

Les îles habitées de l’Ile Saint Denis : prix de la tuile terre cuite ARCHITENDANCE habitat intermediaire prix mention technicité

Implanté dans l’écoquartier fluvial de l’Île-Saint-Denis, cet ensemble de trois bâtiments est conçu initialement pour proposer 41 chambres au sein du village des athlètes des Jeux Olympiques 2024. Le programme est pensé pour une réversibilité, permettant après les jeux une utilisation pérenne de 11 logements intermédiaires en duplex et simplex. 

Un des choix marquants du projet est l’utilisation de la tuile terre cuite en bardage. Sur un bâtiment en ossature bois, ce matériau est apparu particulièrement adapté pour protéger la structure. 

La tuile contribue aussi largement à l’identité visuelle de ce programme, évitant une trop grande uniformité et créant des ambiances de façades contrastées pour souligner le caractère individuel de chaque logement. Le large choix de coloris disponibles pour répondre au cahier des charges de la ZAC, orienté sur une colorimétrie dans les rouges et ocres, la disponibilité de tuiles de rive pour traiter les angles saillants du bardage, une pose sur liteaux maîtrisée et rapide ont aussi convaincu l’équipe projet.

  • ARCHITECTE : Petitdidierprioux Architectes
  • MAÎTRE D’OUVRAGE : Pichet Legendre
  • PHOTOGRAPHE : Sergio Grazia
  • LOCALISATION : île Saint Denis (93)

Créé en 2012 en partenariat avec le Réseau des maisons de l’architecture (Rma), le Grand Prix la Tuile Terre Cuite Architendance met en avant l’audace et la créativité des architectes dans l’utilisation de la tuile terre cuite. Cette édition 2024 récompense des projets récents qui se distinguent par leur créativité architecturale, leurs qualités techniques, leur intégration dans l’environnement. La tuile est au service d’une architecture contemporaine du quotidien, sensible, sobre, située. Sa matérialité apporte du sens et du caractère au lieu autant qu’à l’architecture.

Source Batijournal

19/01/2025

Maisons individuelles : 88 000 projets de construction autorisés en 2023 (-32 %), selon le SDES

88 000 projets de construction de maisons individuelles ont été autorisés en France en 2023, un chiffre en baisse de 32 % par rapport à 2022, selon les données publiées par le SDES le 18 décembre 2024.

D’après le Service des données et études statistiques, le niveau de projets de construction de maisons individuelles autorisés atteint son plus bas niveau depuis plus de 50 ans. Les maisons individuelles représentent un quart des permis délivrés et 37 % de la surface des logements autorisés à la construction en 2023.

« La baisse de construction de logement observée depuis 2022 touche davantage les maisons individuelles. Après un rebond modéré à partir de 2019, la part de permis et de surface de maisons individuelles diminue sensiblement, respectivement de trois et quatre points en 2023, après une baisse de six et sept points en 2022 », indique l’étude.

Parmi les principaux chiffres de cette étude :

• le coût moyen de construction des maisons est en hausse de 5,6 % en 2023, après une augmentation de 9,2 % en 2022, et s’élève à 221 500 € ;

• le coût par m² de construction des maisons augmente à 1 868 €/m2 en 2023 contre 1 732 €/m2 en 2022 soit une hausse de 7,8 % ;

• le prix d’achat moyen des terrains augmente de 5,5 % à 95 400 €, avec une hausse de 8,8 % du mètre carré de terrain acheté et une baisse de 3 % de la superficie moyenne « de sorte que le terrain continue de représenter près d’un tiers du coût total du projet » ;

• La superficie moyenne des terrains (949 m²) baisse de 3 %, tandis que la surface habitable est stable (119 m²). La moitié des ménages qui font construire ont entre 30 et 50 ans. mais leur part continue de reculer rapidement (-3,4 points) au profit des 50 ans et plus.


Les prix des terrains en hausse dans toutes les régions sauf en Île-de-France

Si l’Île-de-France est la région où le prix moyen des terrains au mètres carré est le plus élevé en France (245 €), il s’agit de la seule région où le prix du terrain a baissé en 2023 (-3,3 %).

« En dix ans, le prix des terrains a augmenté dans toutes les régions, de façon très marquée dans celles du littoral : Provence-Alpes-Côte d’Azur (+63 %), Corse (+62 %) et Pays de la Loire (+52 %). À l’opposé, les Hauts-de-France (+9 %), l’Île-de-France (+14 %) et le Centre-Val de Loire (+19 %) sont les régions dans lesquelles la croissance a été la plus modérée ».

« Les pompes à chaleur représentent plus de la moitié des modes de chauffage des projets de construction depuis 2022 »

« Les pompes à chaleur (PAC), seules ou combinées avec d’autres énergies renouvelables, représentent le principal mode de chauffage des projets de construction depuis 2022. Elles sont sélectionnées dans 58 % des cas en 2023, soit une augmentation d’un point par rapport à l’année précédente ».

Les énergies renouvelables sont ainsi présentes dans 78 % des projets de construction de maisons individuelles en 2023 soit une hausse de 2,5 points par rapport à 2022.

« Compte tenu de la réglementation environnementale RE 2020, qui impose un plafond d’émissions de gaz à effet de serre de 4 kg CO2/m2 par an pour les maisons individuelles, la part des installations de chauffage au gaz est devenue quasi nulle. »

Source ImmoMatin

18/01/2025

Après la brique compressée, la terre crue

L’arrêt de l’usine Cycle Up à Gennevilliers n’a pas sonné le glas de l’utilisation de la terre crue dans la construction climatique, et la terre se présente comme un complément idéal de la construction biosourcée.

En 15 ans, le congrès du Forum Bois Construction a évolué pour suivre les orientations des acteurs de la construction bois, dont il se veut le reflet. La paille est arrivée, puis le chanvre, puis la terre crue sous forme de briques de terre compressées ou d’enduit ou pisé, puis le réemploi et la pierre. Cette évolution est naturelle. Il y a quinze ans, les voyages du CNDB par Bettina Horsch, l’une des rares diplômée de biologie du bâtiment en France, emmenaient le fleuron des constructeurs bois en Suisse visiter des charpentiers près de Lucerne qui avaient pleinement intégré l’apport de la terre crue. D’ailleurs, lors de l’atelier dédié d’avril 2024 à Nancy, l’agence nancéenne Mil-lieux fait remonter à cette époque sa pratique de la terre crue, servie évidemment en France par Cra’terre.

L’enduit terre bute sur le manque d’expérience physique du confort

En France, les règles professionnelles de la paille se sont répandues en privilégiant une voie sèche et en faisant dans un premier temps une parenthèse sur l’apport des enduits en terre. Ce n’est qu’à présent que l’on trouve, pour des projets exceptionnels qui poussent les curseurs le plus loin possible, du la paille enduite sur de grands projets d’ERP, comme pour le pôle territorial de solidarités de Langon. Le développement de la paroi paille enduite hors-site a été porté par les Belges de Paille-Tech, venus à Nancy en 2024 pour présenter leur premier chantier français. Selon Julien Lefrancq, qui ne mise apparemment pas sur des formules de franchise, la maîtrise de ce procédé requiert quelques astuces, mais la principale difficulté rencontrée par Paille-Tech a été le développement commercial.

L’enduit terre in-situ vaut mieux que sa réputation

À moins de parler du marché non négligeable de l’autoconstruction ou de celui de la construction avec auto-entrepreneurs, le marché de l’enduit terre reste balbutiant mais intéresse les acteurs industriels de l’enduit. Au sein de l’écoquartier de Trévoux, au nord de Lyon, l’école censée placer haut la barre carbone de la ZAC a été conçue vers 2022 par M’Cub avec de la paille enduite et suivant une comptabilité non labellisée E4C2 inédite. Malheureusement, pour des raisons de calendrier de travaux, l’enduit a été appliqué au mauvais moment et a fissuré. Il en est ainsi, la paille offre le support idéal pour l’enduit mais elle a besoin d’une hygrométrie adaptée et l’enduit terre a besoin de temps pour sécher.

Par contre, le chantier de Langon par Maître Chanvre montre à quel point l’application de la terre en enduit intérieur s’assimile à de la peinture tellement les buses sont propres.

Terre du site et bois local

L’enduit terre conserve tous ses atouts sur site, et dispose d’un potentiel hors-site illustré par un chantier récent de l’agence Simon et Capucine dans les Hauts-de-France (avec le BE Ingébois), pour le centre technique de Wimille. C’est ce que l’atelier appelle le géobiosourcé hors-site local, puisque la structure est en peuplier lamellé-collé. Le hors-site permet de travailler en temps masqué mais les éléments sont lourds à transporter. Pour la terre crue, le schéma de pensée dominant distinguant entre le hors-site et le sur-site ne convient pas tout à fait puisque se pose de façon récurrente la question de l’emploi de la terre du site. Dans le cas de l’impressionnant projet Hortus par l’agence Herzog et De Meuron à Bâle, avec l’entreprise Blumer-Lehmann, c’est une usine foraine qui a été installé à côté du site pour fabriquer des planchers en bois à hourdis en terre. Il est vrai qu'une formule analogue est désormais proposée sur le marché, mais avec une terre crue adjuvantée de ciment à hauteur de 4 %.

Le pisé préfabriqué offre à la façade une épaisseur qui présente aussi de grands atouts architecturaux, exploités d'emblée par Déchelette Architecture. Croquis © Déchelette Architecture

Adjuvanter ?

Cette question de l’adjuvantation au ciment revient tout le temps dans le débat. À Gennevilliers, Cycle Terre s’était refusé à ces mélanges qui posent la question de l’utilisation future mais permettent d’avancer vers la portance. Cependant, Cycle Terre a disparu après avoir fournit un alibi à la seule construction parisienne des JO de Paris, l’Arena Adidas de la Porte de la Chapelle, parangon de la construction en béton "bas carbone".

À la médiathèque Baldwin du 19e arrondissement, l’architecte Philippe Madec a fait interrompre le chantier quand il a appris que du ciment avait été mélangé à la terre crue. Ce qui se justifie pleinement quand on sait que le chantre de la frugalité heureuse et créative a le courage de marquer tous ses recours au béton sur le plan architectural, au lieu de les masquer.

La terre crue source de richesse architecturale

Une zone de mixité va se créer avec des projets où l’apport d’un minimum de ciment permettra aux éléments en terre crue d’atteindre une portance nécessaire pour interagir avec la structure bois sur une certaine hauteur, notamment en constituant un noyau demandé pour l’évacuation des utilisateurs. Ce n’est pas pire que la mixité bois-béton "bas carbone" de plus en plus courante.

La terre crue au Grand Palais

Le Forum se concentre, notamment à Paris, sur des réalisations fortement biosourcées mais ses éditions précédentes ont fait largement la part de l’évolution vers la mixité pour les planchers ou les structures. Aussi, l’atelier dédié au Grand Palais à la terre crue explorera d’autres pistes servies par des réalisations architecturales actuelles de premier plan. D’une part, le recours à la façade en pisé préfabriqué expérimenté avec succès par Déchelette Architecture pour une maison d’artiste Passage Nollez dans le 18e, puis déployée de main de maître pour une façade à Boulogne-Billancourt d’une grande pureté. D’autre part, le travail de 360° Architecture au Nord de Toulouse, à Aucamville, pour concevoir le groupe scolaire Rosa Bonheur avec des briques extrudées non stabilisées pour l’inertie, associée à des plafonds voûtés pour la ventilation naturelle. Doté d’une démarche BDM niveau or, le projet d’Aucamville s’est déjà fait remarquer, tout comme le travail de Déchelette.

L’inertie répartie et ses limites

L’atelier "terre crue" du Forum n’en regroupe pas moins, grâce au travail exemplaire de quatre agences, quatre applications alternatives de la terre crue qui feront un peu oublier la brique compressée : le pisé préfabriqué, la brique extrudée non stabilisée, l’enduit in situ et l’enduit sur paille hors-site.

L’actualité architecturale nous livre ici un magnifique rebondissement face à une réalité économique difficile. L’arrêt de la filière de la brique de terre compressée industrielle et sans ciment est un scandale. Mais il faut se remémorer les conclusions d’Enertech lors de la construction de leurs bureaux E4C2 dans la Drôme : l’inertie apportée par la terre crue est notoirement moins importante que celle du béton. Malgré l’automatisation, l’écart de productivité et de prix entre la BTC et les autres produits maçonnés semble rédhibitoire, mais l’expérience de Cycle Terre est aussi un jalon à partir duquel une meilleure approche du marché peut se profiler.

Source : batirama.com par Jonas Tophoven 

 

17/01/2025

Combien de tonnes de CO2 pourrait-on stocker en changeant de matériaux de construction ?

Agrégats mélangés au béton, ingrédients biosourcés dans les briques… Le remplacement intégral des matériaux de construction conventionnels par des alternatives dans les nouvelles infrastructures pourrait permettre de stocker jusqu'à 16,6 milliards de tonnes de CO2 par an, a calculé une équipe de chercheurs américains. Mais est-ce faisable ?

Ils "poussent" sur la planète comme des champignons, et ils sont (normalement) faits pour durer : il s'agit bien sûr des bâtiments. Les matériaux de construction tels que le béton, la brique, l'asphalte, le plastique et le bois pourraient-ils alors constituer un réservoir de carbone à long terme ?

À l'instar de Neolitik, une société normande qui recycle le plastique usé pour remplacer le béton, des entreprises s'attellent déjà à développer des alternatives innovantes dans ce secteur.

Une équipe de chercheurs de l'université de Californie à Davis et d'autres instituts américains a donc voulu calculer le potentiel global de stockage que permettrait la mise en place de divers changements, tels que l'intégration d'un mélange d'agrégats carbonés dans le béton, ou encore l'utilisation de matériaux biosourcés (café, copeaux de bois…) au sein des briques.

16,6 milliards de tonnes de CO2

D'après leur étude publiée le 9 janvier dans la revue Science, le remplacement intégral des matériaux de construction conventionnels par ces alternatives pourrait permettre de stocker jusqu'à 16,6 milliards de tonnes de CO2 chaque année, soit l'équivalent d'environ 50 % des émissions annuelles d'origine anthropique (humaine) en 2021.

Le potentiel de stockage de carbone associé à ces changements serait davantage sensible à la quantité de matériau utilisé qu'à la quantité de carbone stockée par unité de masse, notent les auteurs. Les agrégats intégrés dans une tonne de ciment, par exemple, stockent relativement peu de carbone ; toutefois, le ciment étant utilisé partout, leur potentiel s'avère en fait immense.

Mais les constructeurs seraient-ils prêts, en pratique, à utiliser de nouveaux matériaux ? L'étude publiée dans Science évoque une possible "réticence" liée à la crainte de voir leur responsabilité engagée en cas de "défaillance" de ces alternatives.

"Il est clair que des étapes importantes doivent être franchies en ce qui concerne la certification et les questions de sécurité", confirme Peter Newman, professeur spécialiste des questions de durabilité à l'université de Curtin, interrogé par le Centre australien des médias scientifiques. "L'idée de commencer par les matériaux n'ayant pas besoin de supporter du poids (…) est une approche sensée", estime-t-il.

Un stockage limité dans le temps ?

L'étude pointe également la difficulté à trouver suffisamment de roches capables d'absorber le carbone pour les utiliser dans les nouveaux matériaux de construction, ainsi qu'à établir pour celles-ci des chaînes d'approvisionnement "rigoureusement contrôlées".

Ainsi, le potentiel le plus important "provient de loin d'un nouveau type de béton qui comprend un agrégat spécial capturant le CO2, comme la dunite (une roche du groupe des péridotites, d'origine magmatique, NDLR), dont la Nouvelle-Zélande possède d'abondants gisements naturels", illustre le Pr David Dempsey, géoscientifique à l'université de Canterbury en Nouvelle-Zélande.

Pour ce chercheur, il faudrait par ailleurs "réfléchir attentivement" à la durée de stockage du carbone, c'est-à-dire à ce qu'il advient "une fois le bâtiment démoli". En effet, si la décharge recevant les déchets de démolition relâche ensuite du CO2, alors, cela signifie que ce type de stockage est finalement "limité" dans le temps, prévient-il.

Source Géo par Nastasia Michaels

16/01/2025

Une entreprise américaine promet des tuiles photovoltaïques qui ressemblent à des tuiles

Le fournisseur californien Jackery présente des briques modelées courbées en terre cuite et en noir au CES de Las Vegas

Selon le fabricant, les tuiles devraient atteindre un rendement de plus de 25 pour cent.

Il est désormais reconnu que les systèmes photovoltaïques sont utiles sur la voie de la transition énergétique. Une fois les contre-arguments épuisés au barreau, il reste l'objection selon laquelle ils offenseraient la sensibilité esthétique des constructeurs de maisons locaux. Certains fabricants souhaitent au contraire remédier au problème et ne pas couvrir les toits avec des panneaux de grande surface, mais plutôt couvrir les maisons avec des tuiles photovoltaïques. Néanmoins, pour des raisons esthétiques, il faut encore un certain temps pour s'y habituer et ils restent clairement à distance de l'aspect du toit en terre cuite classique.

Cela devrait bientôt changer – si l’on en croit le fabricant californien Jackery. Dans le cadre du Consumer Electronics Show (CES) qui se tient aujourd'hui à Las Vegas, Jackery présente le modèle de tuile solaire XBC. Courbé et donc visuellement comparable aux douilles S ou Sigma – chez Jackery, nous appelons cela la « Smile Curve ». Le fournisseur promet également dans un communiqué de presse une efficacité élevée de plus de 25 pour cent. Les valeurs des cellules solaires en silicium cristallin de 0,13 millimètre d'épaisseur devraient donc être comparables à l'effet des systèmes photovoltaïques classiques au silicium. Jusqu'à 170 watts d'énergie devraient être possibles par mètre carré (5,88 mètres carrés par kilowatt crête).

La tuile de couleur terre cuite contient des cellules solaires en silicium cristallin de 0,13 millimètre d'épaisseur.

Le lancement en Europe est toujours envisagé

Les tuiles sont disponibles dans les couleurs noir obsidienne et terre cuite. De plus, ils seraient compatibles avec « 90 % des systèmes de fixation ». Ce que Jackery ne peut cependant pas encore promettre – et cela risque de donner lieu à des discussions en cours sur l’esthétique du photovoltaïque – c’est quand les tuiles arriveront sur le marché européen. Si c’est le cas, ils ne viennent certainement pas de Californie, mais de Chine, où ils sont produits dans les propres usines de l’entreprise. Il n'y a pas non plus d'informations sur le prix sur demande.

Si vous ne souhaitez plus attendre, vous pouvez trouver des offres de Solteq, Autarq ou Prefa dans les pays germanophones. Le toit solaire de Tesla est actuellement réservé aux toits domestiques. (miwi, 9 janvier 2025)

Source DerStandard

15/01/2025

Rairies Montrieux : la terre cuite au service de l’architecture

À Melbourne, le projet Tan Tat illustre le rôle central de la terre cuite comme matériau d’exception, combinant savoir-faire artisanal et innovation. Conçu par le cabinet d’architecture SJB pour le promoteur Kapitol Group, ce projet de 55 logements locatifs, avec espaces commerciaux et bureaux, sublime la façade patrimoniale d’un bâtiment existant tout en intégrant une extension contemporaine. La clé de cette transformation réside dans une façade en terre cuite émaillée, conçue sur mesure par Rairies Montrieux.

Une façade d’exception signée Rairies Montrieux

Au cœur de ce projet emblématique, la façade en terre cuite de couleur jade témoigne du savoir-faire artisanal de Rairies Montrieux, spécialiste reconnu dans la fabrication de briques et carreaux de terre cuite. Réalisée à la main, cette façade émaillée allie une esthétique contemporaine à des propriétés techniques avancées, répondant aux exigences des architectes et des normes locales.

La teinte jade, créée spécifiquement pour le projet, a été le fruit d’un processus minutieux de recherche et développement au sein des ateliers Rairies Montrieux. « Nous avons expérimenté plus de dix nuances avant d’atteindre la couleur parfaite, à la fois profonde et vibrante, qui capture l’essence du projet », explique Tracy Xia, architecte associée chez SJB. L’émaillage manuel confère à chaque pièce une finition unique, faisant de la façade un élément distinctif et intemporel.

Tradition et modernité en dialogue

Le projet Tan Tat s’appuie sur une juxtaposition harmonieuse entre l’ancien et le moderne. Les briques rouges de la façade historique cohabitent avec les éléments vert jade, créant un contraste visuel audacieux. Ce choix rend hommage à l’histoire du client, ancien joaillier, tout en intégrant des références subtiles à la culture chinoise.

Les détails en bronze des balustrades renforcent cette approche artisanale, transformant la façade en une véritable œuvre d’art urbaine. « La terre cuite apporte une dimension tactile et visuelle unique, établissant un dialogue entre passé et présent », souligne un porte-parole de Rairies Montrieux.

Un matériau durable pour une architecture pérenne

L’engagement de Rairies Montrieux ne se limite pas à l’esthétique. La durabilité intrinsèque de la terre cuite, son faible besoin d’entretien et sa capacité à résister aux conditions climatiques extrêmes en font un choix privilégié pour des projets exigeants. Pour le Tan Tat, les briques émaillées assurent non seulement une longévité remarquable, mais répondent également aux objectifs environnementaux du projet.

Une mise en œuvre innovante grâce à la préfabrication

Face aux défis techniques d’installation, Rairies Montrieux a collaboré avec Macquarie Precast pour intégrer les éléments de terre cuite dans des panneaux préfabriqués. Cette méthode a permis une pose rapide, une optimisation des coûts et un respect des normes locales strictes. « Grâce à la modularité et à la qualité de nos produits, nous avons pu allier efficacité et excellence architecturale », précise l’équipe de Rairies Montrieux.

Pour en savoir plus : https://www.rairies.com/

Source ArchiCREE

14/01/2025

Isolation écoresponsable : EDILIANS et PEG s’associent pour un avenir durable du bâtiment

EDILIANS, acteur reconnu dans les solutions de toiture, s’engage pleinement dans la transition écologique en annonçant un partenariat stratégique avec PEG, expert français de l’isolation durable. Dès le 1er janvier 2025, EDILIANS devient le distributeur exclusif en France de la gamme d’isolants recyclés et recyclables EcoPeg, confirmant son rôle de leader dans le domaine de l’éco-construction.

L’isolation durable : une réponse aux enjeux environnementaux

Face à l’impact environnemental important du secteur de la construction, les solutions d’isolation écologique, comme celles proposées par PEG, se démarquent. Ces matériaux innovants répondent aux exigences de performance énergétique tout en préservant les ressources naturelles. EcoPeg, fabriqué à partir de bouteilles plastiques post-consommation, illustre cette démarche en combinant recyclabilité, durabilité et efficacité thermique.

Les forces du partenariat EDILIANS-PEG

Ce partenariat repose sur des valeurs partagées : ancrage local, innovation et durabilité. Tandis qu’EDILIANS renforce son offre en solutions pour l’éco-habitat, PEG, pionnier dans la valorisation des déchets, continue de produire localement en Normandie. Ensemble, ils proposent aux artisans et distributeurs une alternative écologique conforme aux objectifs de transition énergétique.

EcoPeg : une isolation thermique et acoustique performante et écologique

→ Origine responsable : Fabriqué en France, EcoPeg valorise des bouteilles en plastique PET recyclées, réduisant ainsi la dépendance aux ressources pétrolières.

→ Caractéristiques techniques : 

  • Disponible en rouleaux (L 5400 x l 1200 mm) et panneaux (L 1200 x l 600 mm) avec des épaisseurs allant de 45 à 120 mm.
  •  Deux versions : ECO®PEG 39+ (lambda 39) et ECO®PEG 35 (lambda 35).
  • Certifié ACERMI et CSTB, respectant les normes de performance thermique et acoustique.      

→ Propriétés exceptionnelles : 

  • Résistance à l’humidité : Hydrophobe, il conserve ses performances même en cas de dégâts des eaux.
  • Durabilité : Une durée de vie pouvant atteindre 50 ans, avec une excellente tenue mécanique évitant le tassement.
  • Sécurité sanitaire : Non toxique, non irritant et certifié OEKO-Tex et A+.
  • Facilité de pose : Léger, simple à découper et manipulable sans dégagement de poussière.    

Une vision commune pour l’éco-construction

Ce partenariat stratégique reflète la volonté commune d’EDILIANS et PEG de contribuer à la transition énergétique et au développement d’une économie circulaire. Grâce à EcoPeg, les deux entreprises offrent aux professionnels et particuliers des solutions durables, performantes et respectueuses de l’environnement.

Olivier Delattre, Président d’EDILIANS Tech, déclare : « Ce partenariat avec PEG est une opportunité unique de proposer des solutions d’isolation innovantes, en phase avec les attentes des professionnels et des particuliers. » Manon Comalada, Directrice Générale de PEG, ajoute : « Grâce à la notoriété d’EDILIANS, ce partenariat propulsera EcoPeg comme une référence de l’isolation durable. »

Pourquoi choisir EcoPeg ?

En investissant dans des matériaux comme EcoPeg, vous participez activement à la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments, tout en bénéficiant d’une isolation thermique et acoustique hautement performante. Faites confiance à EDILIANS et PEG pour construire un futur plus respectueux de l’environnement.

Source BatiWeb


 



13/01/2025

Marcel Rivereau, le fondateur de la briqueterie de La Boissière-du-Doré, s’en est allé

Le fondateur de la briqueterie Rivereau (aujourd’hui Bouyer-Leroux), âgé de 96 ans, s’est éteint le 29 décembre 2024. Sa disparition a suscité une certaine émotion dans la commune de La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique).

Marcel Rivereau, né dans une famille de paysans tuiliers et devenu le patron d’une briqueterie aura marqué l’histoire de la commune.

Les Rivereau ont toujours façonné l’argile

L’homme était connu et apprécié et il aura marqué l’histoire de la commune de La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique). 

L’ancien aubergiste, Jean-Camille Emeriau, a perdu un ami :  Il vivait toujours chez lui et depuis quelques années nous avions rendez-vous chaque semaine. Je le sortais en voiture pour sillonner le pays de son enfance et cela lui faisait plaisir, lui l’homme façonné d’argile et d’eau . Car le chef d’entreprise était d’abord un enfant du pays. Marcel Rivereau est né, en 1928, dans une famille de paysans tuiliers aux Petites-Bourgères hameau de Saint-Christophe-la-Couperie (Maine-et-Loire).

Source Ouest France

Bouyer Leroux, coopérative depuis 1980

Le PDG Roland Besnard raconte l'histoire de l'entreprise, devenue société coopérative (Scop) en 1980. « La société Bouyer Leroux a été créée en 1875 à La Séguinière. Les ascendants de la famille étaient propriétaires de terres où il y avait de l'argile et du bois. Avec ça, ils se sont mis à produire des briques et des tuiles. L'entreprise s'est beaucoup développée en 1955, avec les besoins de la reconstruction d'après-guerre. Elle est devenue Scop en 1980. Chez les Bouyer comme chez les Leroux, personne n'avait la volonté ni les moyens de racheter l'entreprise. Georges Leroux, le président de l'époque, qui avait une vraie fibre humaniste, a souhaité vendre l'entreprise aux salariés sous la forme d'une Scop. »

Deux idées derrière cette volonté : « Assurer la pérennité et l'indépendance de l'entreprise et récompenser les salariés pour leur travail accompli ». Pari gagné : « Depuis, on n'a cessé de progresser. En 1984, avec 50 salariés, nous avons racheté les Produits rouges de Vendée qui étaient au bord du dépôt de bilan et qui comptent 100 salariés aujourd'hui ».

Fort de 250 salariés, Bouyer Leroux envisage, aujourd'hui, d'intégrer dans la Scop les sept sites de production que la holding a rachetés en 2013, dont fait partie le site de La Boissière-du-Doré.

Source Ouest France

12/01/2025

Bongioanni clôture l’année 2024 avec un contrat prometteur avec un nouveau client du Kurdistan irakien

L’entreprise basée à Fossano, leader dans le secteur de la terre cuite, a récemment fourni plusieurs moules à un producteur du Kurdistan irakien.

Bongioanni a étudié une nouvelle géométrie pour le bloc porteur de 400 x 200 x 200 mm, ce qui a permis d’augmenter la production quotidienne et de donner au produit fini des caractéristiques mécaniques exceptionnelles.

Les filières de la famille Gamma Eco ont des cadres et des noyaux fabriqués en carbure de dernière génération, le carbure® quantique, garantissant une durée de vie près de 23% plus longue que celle des carbures actuellement disponibles sur le marché.

Cette solution, qui maintient le poids des briques constant pendant longtemps, représente un gain économique essentiel pour le four, économisant de l’argile et du carburant.

Bongioanni confirme une fois de plus sa position de leader dans le domaine de la recherche, des études, des solutions et des produits de haute qualité.

Source LinkedIn

11/01/2025

Nouveau Directeur Général pour le Groupe SACMI

Andrea Grandi a pris ses fonctions de Directeur Général du Groupe SACMI à compter du 1er janvier. Ingénieur en électronique de 49 ans, Filippo Grandi a commencé sa carrière chez SACMI en 2001 et possède près de 25 ans d’expérience au sein du Groupe. Au cours de cette période, il a occupé des postes à responsabilités croissantes, se distinguant par ses compétences techniques et managériales dans les domaines de la mécatronique et de l’automatisation industrielle.

Andrea Grandi succède à Mauro Fenzi, qui a terminé son mandat le 31 décembre 2024. Le président Paolo Mongardi a souligné que le choix de Grandi a été fait pour renforcer les compétences internes et consolider le leadership technologique du groupe, en assurant la continuité de la vision stratégique et opérationnelle de l’entreprise.

SACMI  remercie Mauro Fenzi pour son dévouement et les résultats obtenus au cours de son mandat et souhaite à Andrea Grandi la meilleure des chances pour son nouveau défi professionnel.

Source LinkedIn

10/01/2025

Logement : les constructeurs de maisons individuelles à la recherche d'un nouveau souffle

Confrontés à une crise sans précédent, ces professionnels multiplient les initiatives pour sortir la tête de l'eau : partenariats avec les collectivités, décarbonation, diversification…

Depuis trois ans, les constructeurs de maisons individuelles (CMistes) encaissent coup sur coup. Les taux immobiliers ont ainsi quadruplé entre novembre 2021 et novembre 2023, et les banques ont serré la vis sur les conditions d'octroi des crédits. Le pôle Habitat "FFB" pointe de son côté que « l'nflation sur les matériaux et l'entrée en vigueur de la RE 2020 ont fait bondir les prix de 30 % ». Sans compter la lutte contre l'artificialisation des sols qui raréfie l'offre de terrains. Enfin, en avril 2024, la maison neuve est exclue du PTZ, la principale aide à l'accession à la propriété. La crise est historique (lire ci-dessous), mais les constructeurs font face et trouvent des solutions.

La priorité : redonner du pouvoir d'achat aux primo-accédants, leur cœur de cible historique. De nombreux CMistes signent des accords avec des banques, pour proposer des prêts bonifiés aux taux deux à trois fois inférieurs à ceux des crédits bancaires classiques. Certains vont plus loin, comme la Compagnie immobilière de Nouvelle-Aquitaine (600 maisons vendues en 2023). « Nous avons lancé notre PTZ et créé une activité de courtage en crédit », confie Philippe Petiot, son président.

Les constructeurs offrent également des maisons plus petites donc moins chères. Chez Hexaom, elles se vendent 100 000 euros, hors terrain, pour 50 m². « Elles sont faites pour être agrandies lorsque les finances de leurs propriétaires le permettront », explique Loïc Vandromme, directeur général du numéro un français (3 369 ventes en 2023). Correspondant aussi aux besoins des familles monoparentales et des seniors, ces logements relèvent d'une conception optimisée avec des plans standardisés et une production en série.

Coup de pouce de la commune. 

Autre piste : les partenariats avec les élus. Au Croisic (Loire-Atlantique), Maisons du Val (30 ventes en 2023) a travaillé avec la Ville pour développer une offre abordable. « Nous avons réduit nos coûts, et la mairie a divisé le prix de ses lots par deux, de quoi proposer des opérations terrain plus maison à 260 000 euros, l'ancien modèle tournant à 400 000 euros moyens sur la commune », détaille François Duval, président. Pour lui, « la coopération entre les constructeurs et les collectivités est une condition essentielle pour créer des logements durables et financièrement accessibles ».

Les aménageurs apportent eux aussi leur pierre à l'édifice. A l'instar de Conceptions Urbaines (24 terrains vendus en 2023), qui signe « Les Terrasses de l'Allier » à Pérignat-sur-Allier (Puy-de-Dôme). Cette réalisation de 12 logements sociaux et 57 lots à bâtir réduit son empreinte carbone de 60 % par rapport à une ZAC classique grâce aux circuits courts ou encore au réemploi des matériaux du chantier. Le prix des parcelles de 350 m² commence à 62 000 euros. « Nous prouvons que maison et développement durable sont compatibles. Les élus sont ouverts à ces opérations qui logent les familles et offrent des débouchés aux bâtisseurs », note Cyrille Revel, président de l'entreprise.

Par ailleurs, les CMistes anticipent les prochaines étapes de la RE 2020, qui vont imposer de nouveaux seuils d'émissions carbone en insistant sur les solutions biosourcées. Trecobat (1 000 ventes en 2023) commercialise depuis deux ans des villas en bois conformes au seuil 2031. Elles comptent d'ores et déjà pour 40 % de ses ventes. Et le groupe breton développe « Nature », une maison bois qui cumule les bons points : « Fondations sur pieux vissés, fabrication hors site, formes compactes pour davantage de sobriété foncière et un prix tournant autour de 2 300 euros/m² », liste Régis Croguennoc, directeur technique de Trecobat. Ce produit devrait représenter 25 % des ventes du groupe en 2030 et 100 % en 2050, date à laquelle il vise la neutralité carbone.

Enfin, l'époque de la mono-activité semble révolue. « Nous avons lancé Mas Provence Solutions, une structure qui intervient sur toutes sortes de projets : construction neuve, rénovation, extension, petit tertiaire », illustre Johann Franchi, directeur général du groupe Mas Provence, dont la politique de diversification est loin d'être un cas isolé.

Preuve que certaines réalisations sont dignes d'intérêt, le Pôle Habitat FFB a récompensé - parmi les 18 lauréats - les solutions de Trecobat, Demeures Corses, Conceptions Urbaines, Polato et Maisons du Val dans le cadre du 22e Challenge de l'Habitat innovant, dont le palmarès 2025 a été dévoilé en novembre dernier.

Les consstructeurs de maisons individuelles devraient enregistrer autour de 50 000 ventes en 2024 contre 126 000 par an en moyenne annuelle sur 2007-2023, dès le pôle Habitat FFB. Une crise historique qui ébranle la profession : 1 200 constructeurs ont fait faillite sur un an à fin août 2024 pour une moyenne annuelle de longue période de 870 défaillances, calcule le pôle Habitat FFB.

Les constructeurs et les promoteurs ont perdu 18 000 emplois sur les dix-huit derniers mois.

Source Le Moniteur par Pierre Chevillard


09/01/2025

Panneaux solaires : quelle réglementation à respecter

Entre la hausse des factures d’électricité et la baisse du prix des panneaux solaires, de plus en plus de personnes en France équipent leur logement en photovoltaïque. Des démarches légales sont nécessaires auprès de la mairie mais aussi d’Enedis.

Il existe encore des aides pour financer en partie l’installation de panneaux photovoltaïques.

La France compte désormais plus de 1 million de producteurs d’électricité, parmi lesquels de très nombreux particuliers. C’est désormais l’énergie solaire qui se taille la part du lion. Selon Enedis, il y a cinq ans, 50 000 producteurs d’électricité étaient raccordés par an, très majoritairement dans l’éolien. En 2024, ce chiffre s’élève à 250 000, aux trois quarts dans le photovoltaïque.

Deux facteurs expliquent cet engouement : la hausse du prix de l’électricité coïncide avec une baisse du prix des panneaux solaires et une simplification d’utilisation. Des magasins de bricolage vendent désormais de petits panneaux solaires qui peuvent même s’installer sur un balcon.

Ce développement du photovoltaïque domestique devrait encore continuer dans les prochaines années. La France a en effet une importante marge de progression : seuls 5 % des logements ont un toit équipé de panneaux solaires, contre 30 % aux Pays-Bas. L’ensoleillement n’y est pourtant pas le même.

1 Pour les panneaux sur le toit, pensez à la déclaration préalable (DP)

Vous souhaitez à votre tour franchir le pas et équiper votre maison de panneaux photovoltaïques ? Les démarches dépendent de là où est située l’installation, au sol ou sur le toit. Au sol, les formalités varient en fonction de la taille de l’installation et aussi de sa production d’électricité : seules les installations les moins puissantes, en dessous de 3 kilowatts de puissance et de 1,80 m de hauteur, sont dispensées de toutes formalités (art. R*421-2 du Code de l’urbanisme).

Sur le toit, en revanche, une DP est obligatoire auprès de la mairie de votre domicile, car cette installation modifie l’aspect extérieur de votre bâtiment (art. R*421-17 du Code de l’urbanisme). Cette DP peut se faire sur Internet ou via un formulaire papier.

À Paris, cette DP se fait uniquement par voie dématérialisée auprès du bureau d’accueil et service de l’usager. Si vous êtes situé dans une zone patrimoniale remarquable, aux abords d’un monument historique, les règles sont différentes : une DP est nécessaire même pour les panneaux dont la puissance de crête est inférieure à 3 kilowatts (3 kWc) ; au-delà il faut un permis de construire.

2 Des aides existent

Il existe encore des aides pour financer en partie l’installation de panneaux photovoltaïques. Une TVA réduite à 10 % est appliquée pour les plus petites installations (inférieure ou égale à 3 kWc). En outre, dans le cas d’une installation photovoltaïque destinée à l’autoconsommation en dessous de 100 kWc, une prime à l’investissement peut être sollicitée.

Les conditions pour en bénéficier sont détaillées sur le site www.photovoltaique.info.fr. Si vous ne consommez pas toute l’énergie produite, elle est injectée dans le circuit électrique et vous bénéficiez d’un prix d’achat garanti dont l’évolution est fixée par décret.

3 Le raccordement est obligatoire à Enedis, pas la vente d’électricité

À part si vous habitez dans une zone isolée (dite off-grid) et donc non couverte par le réseau électrique, vous êtes obligé de raccorder votre installation à Enedis, le gestionnaire du réseau électrique public et d’avoir un contrat avec. Vous n’êtes en revanche pas obligé de lui vendre une partie de votre consommation électrique. En effet, vous avez tout à fait le droit de pratiquer l’autoconsommation totale.

Pour cela, il est toutefois nécessaire de changer ses habitudes et de plutôt utiliser les appareils gourmands en énergie quand le soleil brille, mais aussi de s’équiper de batterie pour emmagasiner l’énergie produite pendant les heures ensoleillées et l’utiliser après.

Vous devez alors remplir auprès d’Enedis une convention d’autoconsommation et en théorie brider l’installation pour qu’aucun électron ne parte sur le réseau, même en cas de coupure de courant ou de la consommation. Le plus souvent, toute l’électricité produite n’est pas autoconsommée, mais le surplus est vendu. Il est donc nécessaire de signer un contrat d’accès et d’exploitation.

Source L'Humanité par Mélanie Mermoz

08/01/2025

Wienerberger sous pression : bénéfice en baisse de 85 pour cent

Wienerberger est confronté à d'énormes problèmes : une baisse des bénéfices de 85 %, des coûts d'arrêt se chiffrant en millions et une faible demande pèsent sur l'entreprise de matériaux de construction. Le rachat record de Terreal peut-il changer la donne ?

Le groupe de matériaux de construction Wienerberger, coté en bourse, souffre de la conjoncture économique actuelle et des conditions météorologiques extrêmes.

Wienerberger est aux prises avec des conditions de marché difficiles et des catastrophes naturelles

Le groupe de matériaux de construction classé Wienerberger est confronté à des défis majeurs face à un environnement économique difficile et à des phénomènes météorologiques extrêmes croissants. Le bénéfice net du plus grand fabricant de briques au monde a chuté de 85 % au cours des trois premiers trimestres de l'année, passant de 312,5 millions d'euros à seulement 46,1 millions d'euros. Le chiffre d'affaires, en revanche, est resté largement stable à 3,4 milliards d'euros (année précédente : 3,3 milliards d'euros).

Les défis du marché de la construction et de la rénovation de logements

"La reprise attendue pour 2024 sur les marchés de la construction résidentielle neuve ne s'est pas produite", a expliqué Wienerberger. La raison en est le retard dans la réduction des taux d'intérêt et l'efficacité limitée des mesures gouvernementales sur des marchés importants comme l'Autriche, l'Allemagne, la France et l'Amérique du Nord. En outre, l'incertitude politique, par exemple avant les élections américaines, ainsi que les inondations catastrophiques ont pesé sur la demande au troisième trimestre.

Toutefois, la demande en Europe de l'Est ainsi qu'en Grande-Bretagne et en Irlande a eu un effet positif, qui a partiellement compensé la faiblesse des marchés d'Europe occidentale - notamment en France et en Allemagne - et aux États-Unis. Selon l'entreprise, les secteurs d'activité des infrastructures et de la rénovation ont continué à se développer de manière solide.

Réalisation de la plus grande acquisition de l'histoire de l'entreprise

Malgré des conditions difficiles, Wienerberger a franchi une étape importante : l'acquisition du fournisseur français de toiture et d'énergie solaire Terreal pour 600 millions d'euros. "Nous sommes en mesure d'assimiler la plus grande acquisition jamais réalisée par Wienerberger", a souligné le PDG Heimo Scheuch.

Avec environ 3 000 salariés et 28 implantations, Terreal générera un chiffre d'affaires annuel supplémentaire d'environ 725 millions d'euros. À ce jour, la société a contribué à hauteur de 56 millions d'euros à l'EBITDA opérationnel de Wienerberger entre mars et septembre. Pour 2025, le groupe attend une contribution de plus de 100 millions d'euros.

Prévisions annuelles révisées

La faible demande a entraîné une mauvaise utilisation de nombreuses installations en 2024, ce qui a entraîné des coûts d'arrêt de 80 millions d'euros rien que pendant les mois d'été. Wienerberger a réagi en prenant d'importantes mesures de réduction des coûts. « Nous avons intensifié nos mesures en matière de coûts et d'efficacité », a expliqué Scheuch. Cela a permis d'économiser jusqu'à présent 51 millions d'euros sur l'ensemble de l'année, dont 22 millions d'euros au troisième trimestre. Pour l'ensemble de l'année, l'entreprise s'attend à des économies de 60 millions d'euros, complétées par 40 millions d'euros provenant du « programme d'auto-assistance ».

Compte tenu des défis persistants dans la construction de logements, Wienerberger a révisé ses prévisions annuelles. L'EBITDA opérationnel devrait désormais se situer entre 750 et 770 millions d'euros, soit une réduction significative par rapport aux 800 à 820 millions d'euros initiaux. L'année précédente, cette valeur s'élevait à 810,8 millions d'euros.

Malgré un environnement difficile, le directeur financier Gerhard Hanke voit un potentiel de reprise au cours de l'année à venir : "Le volume est le facteur le plus important - nos usines tournent actuellement en veilleuse." La baisse des taux d’intérêt et les programmes de relance gouvernementaux pourraient apporter un revirement en 2025.

Source IndustrieMagazin

07/01/2025

La terre cuite à l’ancienne de la Tuilerie de Bridoré

Des tuiles en terre cuite : le précieux savoir-faire de la tuilerie redonne son caractère aux toitures historiques et aux bâtiments patrimoniaux.

À Bridoré, Hubert de Lacotte et son équipe conçoivent dans les règles d’un art ancestral des tuiles en terre cuite qui redonnent vie aux toits des abbayes, cathédrales et autres monuments du patrimoine français.

« C’est en cherchant comment restaurer la toiture de ma maison en Touraine que m’est venue l’idée de me lancer sur le marché de la terre cuite », se souvient Hubert de Lacotte qui conforte son idée auprès d’artisans lors du Salon du patrimoine.

Sa carrière au sein de groupes industriels prend un virage à 180° lorsqu’il fonde en 2007 la tuilerie à Bridoré. « Je me suis formé auprès de deux anciens tuiliers, dont l’un est mon associé, qui m’ont transmis leur savoir-faire. Et j’ai fait le tour de France pour trouver les machines anciennes. »

Hubert de Lacotte s’appuie aussi sur les travaux du Centre technique de matériaux naturels de construction de Clamart afin de respecter les étapes délicates de fabrication. « Le travail de mélange de la pâte à base d’argile et de sable – dégraissant naturel –, de séchage, puis la cuisson doivent être rigoureux pour garantir la solidité et obtenir les différentes couleurs qui donnent le caractère aux toitures. »

À l’issue d’un cycle de 35 heures qui respecte pour chaque cuisson les taux d’humidité et d’oxygène, 10.000 à 12.000 tuiles sortent par semaine. Et c’est à l’aide de clés à bois que le galbe des tuiles assure la ventilation naturelle des toitures pour des décennies. « Elle n’a jamais exactement la même taille pour donner des pureaux décrochés ce qui évite les lignes horizontales ; la toiture vit, ondule. »

La cathédrale de Bayonne couverte de 67.000 tuiles sur mesure

Alternative esthétique aux tuiles de récupération, ces tuiles 100 % naturelles recouvrent la cathédrale de Bayonne (67.000 sur 1.000 m2), comme l’église de La Celle-Guenand, bientôt la porte de Déols…

Labellisée entreprise du patrimoine vivant (EPV), la tuilerie de Bridoré appartient au groupement des entreprises de restauration (GMH). « Cela nous permet de travailler en relation directe avec les architectes des monuments historiques, des bâtiments de France, la fondation du patrimoine. Et nous sommes chaque année au Salon du patrimoine. »

Retenu par la Mission du patrimoine de Stéphane Bern pour la restauration d’un ancien château (Toulongeon en Saône-et-Loire), le fondateur reste modeste et prudent. « J’aimerais investir dans un second four et agrandir le bâtiment actuel mais au vu de la conjoncture, je ne suis pas encore prêt », conclut le passionné.

  • Tuilerie de Bridoré, Les Boires 37600 Bridoré ; tuileriedebridore.fr
  • Dirigeant : Hubert de Lacotte
  • Effectif : trois salariés
  • CA : 590.000 €

06/01/2025

La cellule annonce la couleur

Résistants et recyclables, ces produits assurent l'étanchéité de la toiture et la production d'énergie renouvelable. Leur variété permet aux systèmes photovoltaïques de se fondre dans le décor.

Dédiées à la rénovation de toiture et à la construction neuve, les tuiles solaires sont présentes sur le marché depuis une quinzaine d'années. Elles répondent aux enjeux européens de décarbonation à l'horizon 2050 et permettent désormais l'intégration de production d'énergie solaire sur des bâtiments à forte valeur en termes d'esthétisme et/ou soumis aux exigences des Architectes des bâtiments de France (ABF). 

Les recherches dans le domaine ont permis d'améliorer les performances des cellules photovoltaïques et d'offrir un panel plus large de formes de tuiles et de couleurs. Matériaux de couverture, elles sont soumises aux mêmes exigences en termes de durabilité, de performances mécaniques et de résistance aux agressions extérieures. Leur mise en œuvre est identique à la pose traditionnelle de tuiles, tout comme le fonctionnement et les raccordements électriques des panneaux PV. 

Les tuiles sont reliées entre elles au moyen de connecteurs et forment un système en série générant un courant électrique continu.

Source Cahiers Techniques du Bâtiment


05/01/2025

L’Algérie va transformer la vase des barrages hydrauliques en briques de construction durables

En Algérie, une équipe de recherche a développé un procédé permettant de produire des matériaux de construction écologiques à partir des boues provenant des barrages hydrauliques et hydroélectriques.

Les barrages hydrauliques sont essentiels pour la production à grande échelle d’électricité à partir des cours d’eau. Ils permettent également de lutter contre la sécheresse qui devient malheureusement de plus en plus grave à l’échelle mondiale en raison du changement climatique. L’envasement de ces installations reste cependant un problème majeur en diminuant leur capacité de production et en accélérant leur vieillissement. D’autre part, les travaux de dragage des sédiments coûtent cher. Et lorsque la boue est remontée à la surface, elle est souvent rejetée dans la nature, polluant à la fois l’air et le sol, sans parler de son impact négatif sur le paysage.

Une innovation algérienne

Face à ce constat, des scientifiques de l’université d’Aïn Témouchent, en Algérie, ont collaboré avec Holcim Lafarge Algérie. Ensemble, les deux parties sont parvenues à développer une approche écologique qui résout le problème de l’envasement des ouvrages hydrauliques. Leur technique permet d’assurer le bon fonctionnement de ces infrastructures vitales tout en préservant l’environnement. D’ailleurs, elle est censée favoriser l’économie verte. Concrètement, l’équipe affirme avoir établi une percée importante menant vers la production de matériaux de construction écologiques à partir de la boue des barrages. Le concept permet ainsi de valoriser ces déchets issus du drainage des barrages hydrauliques.

Plusieurs dizaines de barrages opérationnels

Selon l’équipe, la vase récupérée peut être utilisée pour fabriquer des briques géopolymères, du béton et du ciment bas carbone. Autant dire qu’en mettant en œuvre ce genre d’opération, les chercheurs espèrent également réduire l’utilisation, voire s’affranchir des matériaux de construction traditionnels à forte empreinte carbone. Il faut savoir que l’Algérie compte actuellement près de 80 barrages en service. Ceux-ci sont capables de stocker au total environ 9 milliards de mètres cubes d’eau. En raison de l’effet du changement climatique sur la région et de l’augmentation du nombre d’habitants, le pays envisage de porter le nombre de barrages opérationnels à 139 au cours de la prochaine décennie.

Réduire l’empreinte carbone du secteur de la construction

Actuellement, l’envasement des infrastructures hydrauliques en service occasionne une perte d’environ 1 milliard de mètres cubes d’eau. Avec cette solution innovante développée localement, l’Algérie espère favoriser la construction durable et la bonne gestion des ressources hydriques. Le recyclage des boues provenant des barrages à des fins de construction constitue effectivement une approche révolutionnaire qui pourrait inspirer d’autres pays. Rappelons que le secteur du BTP représente près de 23 % de la pollution atmosphérique mondiale.

Une opération de dragage.

Les boues issues du dragage des barrages hydrauliques Algériens pourraient être utilisées pour concevoir des matériaux de construction. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

À l’heure où l’on parle de plus en plus de décarbonisation, les initiatives comme celle de l’université d’Aïn Témouchent et de Holcim Lafarge Algérie sont essentielles. Que pensez-vous de cette solution qui utiliserait les boues pour fabriquer des matériaux de construction écologiques ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Source NéoZone par Marc Odilon 

04/01/2025

Autriche: Le plus grand four à briques électrique au monde permet d'économiser des tonnes de CO2

Chez Wienerberger, en Haute-Autriche, les briques sont cuites pour la première fois dans un four électrique. Passer du gaz n’a pas été facile.

En juillet 2023, la dernière brique alimentée au gaz est sortie de l'usine Wienerberger d'Uttendorf, en Haute-Autriche, non pas parce que l'usine a été fermée par la suite, mais parce qu'elle était électrifiée à 100 pour cent.

Au lieu du four à gaz dans lequel les briques étaient auparavant cuites, l'usine dispose désormais d'un four électrique de 80 mètres de long, le plus grand du genre au monde. Il est actuellement en phase d'essai et devrait produire en 2025. 270 tonnes de briques par jour en exploitation régulière, soit environ 100 000 tonnes par an. Selon Wienerberger, cela correspond à environ 2 600 maisons individuelles ou 3 000 logements.

Optimiser l’ensemble du processus

Si l'on veut rendre une briqueterie neutre en CO2, il ne suffit pas d'équiper simplement le four à gaz d'éléments chauffants électriques, explique Andreas Kugi, directeur scientifique de l'Institut autrichien de technologie (AIT), qui a participé aux études. "Il faut aller bien au-delà et optimiser l'ensemble du processus - en commençant par un mélange d'argile neutre en CO2 et en terminant par les pompes à chaleur utilisées pour le séchage."

Empreinte carbone de l'industrie de la brique

Selon une étude de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, la production mondiale de briques est responsable de 1,1 milliard de tonnes de CO2 par an, ce qui correspond à environ un demi-kilogramme de CO2 par kilogramme de brique produite. Cela signifie que les émissions de cette industrie sont nettement supérieures à celles du trafic aérien mondial (0,7 milliard de tonnes en 2022).

Lorsqu'elle est brûlée, une tuile en terre cuite émet elle-même du CO2 en raison de réactions chimiques dues à la teneur en chaux de l'argile. Moins l’argile contient de calcaire, mieux c’est. La cellulose et parfois le charbon sont également mélangés à l'argile, qui brûlent dans le four et rendent la brique poreuse. Cela signifie qu’il peut mieux isoler un bâtiment, mais les émissions de CO2 augmentent. Wienerberger utilise à la place de la sciure de bois neutre en CO2.

Cependant, la majorité des émissions se produisent lors du séchage et de la cuisson. 90 pour cent des émissions de CO2 peuvent être évitées sur le site d'Uttendorf grâce à l'électrification. En chiffres, cela représente 7 340 tonnes par an. Cela correspond à peu près aux émissions de CO2 de plus de 7 000 personnes voyageant entre Vienne et New York et retour.

Le four électrique est plus efficace

Par rapport au four à gaz, le nouveau four électrique permet non seulement d'économiser du CO2, mais également 30 % d'énergie. Avec un four à gaz, un mélange gaz-air doit être introduit dans le four pour que la combustion puisse avoir lieu. Cela crée une surpression dans le four, qui doit être évacuée. Une chaleur précieuse est perdue au cours du processus. Ce n'est plus nécessaire avec un four électrique ; la chaleur peut être mieux conservée dans le four. Le nouveau four est également mieux isolé.

Production de briques à faible teneur en CO2

La chaleur perdue du four est également utilisée pour les pompes à chaleur des systèmes de séchage. Les briques d'argile humides doivent être séchées avant la cuisson. «Cela nécessite une quantité d'énergie similaire à celle de la combustion», explique Tilman Barz, chef de projet AIT. Le séchage a lieu à des températures de 80 à 90 degrés Celsius et les briques sont cuites pendant environ 20 heures à près de 1 000 degrés.

"La consommation totale d'énergie de l'usine a été réduite de 17 millions de kilowattheures par an à 11 à 12 millions de kilowattheures par an", a déclaré Barz. Les économies réalisées correspondent à elles seules à la consommation annuelle d’électricité d’environ 1 600 foyers autrichiens.

Cependant, afin d'acheminer l'électricité nécessaire au four et aux pompes à chaleur jusqu'à l'usine, une ligne distincte a dû être posée jusqu'à l'usine. «La sous-station la plus proche se trouve à Mattighofen, à 6 kilomètres», explique Barz. La conduite d'alimentation et les infrastructures supplémentaires sur le site coûtent à elles seules 5 millions d'euros. Avec un investissement total de 30 millions d’euros, ce n’est pas une petite proportion.

Cependant, 5 à 10 pour cent de l’énergie provient du système photovoltaïque installé sur le toit de l’usine. "Ce n'est pas une petite valeur", déclare Barz. Le reste provient d’énergies 100 % renouvelables. Et bien que l’électricité soit plus chère que le gaz, grâce aux économies d’énergie, les briques ne deviennent pas plus chères.

Transférer les expériences vers d’autres secteurs

L'usine d'Uttendorf produit uniquement des briques dites creuses. L'objectif est d'électrifier d'autres sites - Wienerberger exploite plus de 200 usines dans le monde - et également de produire des murs de parement et des tuiles. Cependant, il faut d’abord déterminer à quoi devrait ressembler le four électrique parfait pour ce type de briques. « C'est assez complexe : il y a 40 zones avec des températures différentes dans le four tunnel. Avec d'autres briques, le temps passé dans le four change, l'empilage, les espaces entre les briques entre lesquelles l'air circule - tout cela doit être pris en compte », explique Barz.

Toutefois, les résultats peuvent également être utilisés dans d’autres industries où les matériaux doivent être brûlés ou séchés. Il existe également des procédés de séchage dans l'industrie du papier ou dans la production de batteries qui pourraient bénéficier de l'expérience d'AIT dans ce domaine, explique Kugi.

Source FutureZone par Marcel Strobl