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07/11/2024

La première journée des investisseurs de Wienerberger met en avant une croissance durable

Wienerberger AG a organisé sa première journée des investisseurs le 17 octobre à Sittingbourne, au Royaume-Uni, axée sur la croissance durable dans le secteur de la tuyauterie et de la toiture. L'événement a mis en lumière les innovations stratégiques dans la gestion de l'eau et de l'énergie et a présenté les avancées de l'usine de tuyauterie FloPlast.

L'entreprise souhaite stimuler sa croissance en s'étendant sur des marchés où la demande est en hausse. Cela inclut les secteurs touchés par la transition énergétique et le changement climatique, qui nécessitent des infrastructures résilientes et économes en ressources. La marque Pipelife de Wienerberger propose des solutions pour gérer les ressources en eau rares et atténuer les risques d'inondation.

Le secteur de la toiture présente également des opportunités, car les bâtiments anciens contribuent de manière significative au gaspillage d'énergie. Pour y remédier, Wienerberger a acquis Terreal en 2024, enrichissant ainsi son portefeuille avec des produits solaires et de rénovation de toiture. L'entreprise est ainsi en mesure de répondre à la demande croissante de solutions de toiture économes en énergie.

Le PDG Heimo Scheuch a réaffirmé son engagement en faveur du développement durable, en visant la neutralité climatique d'ici 2050, tout en poursuivant les acquisitions créatrices de valeur pour garantir un avenir durable.

Source Webdisclosure

06/11/2024

UK: Le fonds américain BlackRock a augmenté sa participation dans le fabricant de briques Ibstock à plus de 10 %

BlackRock détient désormais 12 % des parts d'Ibstock

Dans un dossier déposé la semaine dernière, Ibstock a déclaré que la participation de l'entreprise dans le fabricant de briques vieux de 125 ans était désormais d'un peu plus de 12 %.

Cela intervient après que le nouveau gouvernement travailliste a déclaré qu'il souhaitait construire davantage de logements grâce à des mesures telles que des objectifs obligatoires, la construction sur des sites industriels et la refonte du système de planification.

En août, l'entreprise, qui a fermé deux usines de briques dans le cadre d'une restructuration, a déclaré que son bénéfice avant impôts avait chuté de 60 % à 12 millions de livres sterling au cours des six mois précédant juin, sur un chiffre d'affaires en baisse de 20 % à 178 millions de livres sterling.

Dans sa dernière série de résultats annuels, l'entreprise a vu son bénéfice avant impôts chuter de 71 % à 30 millions de livres sterling en 2023, sur un revenu en baisse de 21 % à 406 millions de livres sterling.

Source BuildingCo par Dave Rogers

05/11/2024

Briqueteries du Nord accueille l'équipe de Cerame-Unie

Joyeux anniversaire Cerame-Unie ! 

Né en 1962, et aujourd’hui âgé de 62 ans !

Y a-t-il une meilleure façon de célébrer cela que de visiter une briqueterie , une carrière d’argile et d’en apprendre davantage sur l'économie circulaire et le recyclage croissant des matériaux de construction, et enfin de visiter la ville de Lille avec la merveilleuse équipe de Cerame-Unie ?!!! 

Un grand merci à Gilles BERNARD et Briqueteries du Nord d’avoir accueilli l’équipe de Cerame-Unie aujourd’hui !

Source LinkedIn

Durtal: les salariés de Wienerberger inquiets pour leur avenir

Ce lundi matin, une vingtaine de salariés du site Wienerberger à Durtal ont manifesté leur inquiétude quand à l'avenir de leur usine. Ils regrettent un manque de communication de leur employeur.

Une vingtaine de salariés s'est rassemblé devant les grilles de la briquetterie

L'usine Wiernerberger à Durtal, sera t-elle encore ouverte dans deux ans ? Ce matin, une vingtaine de salariés du site, spécialisé dans la fabrication de briques de structures pour le bâtiment, se sont rassemblés devant les grilles. À l'appel de la CFDT, ils ont apporté leur soutien à leurs collègues du Nord de la France dont la briqueterie du même groupe, installée à Flines-lez-Râches, doit fermer et laisser 35 salariés sur le carreau. Les employés durtalois craignent que leur site soit le prochain à baisser le rideau. 

Une activité partielle jusqu'en 2025

Dans la ZAC Les Portes d'Anjou, il y avait une anomalie ce matin devant les portes de l'usine Wienerberger. Camionnette garée, tables installées et drapeaux orange déployés, les salariés, vêtus de gilets aux couleurs de la CFDT, ont décidé de protester. Eric Lazare, opérateur de fabrication, est inquiet. "On ne sait pas comment on va être mangé". Depuis 2023, l'entreprise autrichienne, leader mondial de la terre cuite, a activé le dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) pour le site de Durtal. En clair, l'usine tourne au ralenti, les salariés sont payés, en partie, par l'Etat. "On est à 60 % de notre activité depuis le début de l'année. Et là, en septembre, on était en arrêt technique pour de l'entretien, mais le four était à l'arrêt", confirme le directeur du site Michael Saby qui comprend et partage l'inquiétude. 

Alors même si le siège du groupe tente de rassurer, les voyants sont à l'orange foncé. "Aujourd'hui, les chiffres qui nous sont présentés, ne sont pas forcément révélateurs sur la situation de l'usine de Durtal. On se dit que si Flines-lez-Râches ferme, qu'est-ce qu'il va advenir de nous en 2026 quand on ne sera plus protégé par l'APLD ?", s'interroge Eric Péglion, délégué CFDT de l'usine et salarié depuis l'installation en 2008. Et ce qui agace le plus les salariés, c'est le discours contradictoire de la direction. "Il y a eu une expertise d'un cabinet au sein du groupe, qui dit que Durtal est en déficit. Et la direction dit en Comité sociale économique que ce n'est pas le cas. Il faudrait peut-être savoir qui ment", affirme Jean-François Conan, secrétaire générale de la CFDT Construction-Bois.

Plusieurs salariés ont même été surpris de découvrir la situation de leur entreprise. "On nous communique souvent que notre usine est dans le top de la production du groupe. Et au final, on se rend qu'on compte qu'on est avant-dernier en termes de coût de revient. Enfaîte, c'est flou, on ne sait pas. Quand on nous a annoncé le rachat de Terreal (ndlr : concurrent de la société), on nous a vendu monts et merveilles que ça allait nous faire avancer, et au final, on recule", ajoute l'un d'eux. 

 Victime de la crise de l'immobilier

Pour le moment, l'entreprise n'a pas communiqué sur l'après APLD. Le syndicat CFDT craint des vagues de licenciements, une fermeture d'usine ou un arrêt d'activité. Un salarié s'interroge sur la suite. "Nous, notre usine, on s'y donne. Puis en fait, du jour au lendemain, on nous dit que ça peut être terminé. Là, ça fait mal. Après, il y a des personnes qui sont seules. Eux vont se retrouver du jour au lendemain arrêtés ou alors des gens à trois ans de la retraite arrêtés. Pour retrouver un boulot derrière, c'est plus compliqué". C'est le cas d'Eric Lazare qui a déjà connu une fermeture d'usine du groupe dans le Nord. "J'avais demandé ma mutation pour finir mes années sereinement, mais là, je vois que ce n'est pas serein du tout. Je veux cotiser normalement pour avoir une retraite normale". "Ils devraient donner des réponses tout de suite. On est grand, on est capable de comprendre les choses", souffle Eric Péglion. 

La CFDT regrette le manque de communication

D'après les salariés, l'usine a souffert de la crise de l'immobilier neuf. "On n'a pas pris les parts de marché qu'on devait prendre", explique le délégué syndical. Michael Seby, directeur du site depuis 5 ans, confirme : "pour notre secteur, c'est moins 50 % dans la construction de l'immobilier neuf. On attend des mesures concrètes de l'Etat pour la relance". Sur place, il a confirmé que le dispositif d'activité partielle allait être réutilisé dans les prochains jours pour protéger les 46 salariés avant d'annoncer une reprise totale de l'activité à partir de février 2025, en attendant de savoir de quoi sera fait l'avenir de l'usine Wienerberger de Durtal. 

Source OxygèneRadio par Alexis Vellayoudom

04/11/2024

Marseille, des artisans transforment la terre crue en briques écologiques

À l’Est de Marseille, quatre artisans passionnés de construction durable ont fondé l’association Raz-de-terre. Ils transforment la terre crue issue de chantiers en briques écologiques destinées aux professionnels du bâtiment.

La terre crue, utilisée depuis onze millénaires, demeure à ce jour le matériau de construction le plus répandu à travers le monde. Un tiers de l’humanité vit dans un habitat en terre, soit plus de deux milliards de personnes. En France, celle-ci représente environ 15% du bâti, mais elle n’est que très peu intégrée dans les projets d’aménagement contemporains où le béton domine.

L’association Raz-de-Terre s’est donnée pour mission de rendre ses lettres de noblesse à cet élément ancestral, aux nombreux atouts. Léa Bouillot, Vincent Morossini, Romain Kowalczyk et Yannis Moncelon se sont rencontrés lors d’une formation en éco-construction, avant de lancer la première briqueterie artisanale marseillaise en janvier dernier.

Les quatre jeunes artisans, tous en reconversion professionnelle, ont voulu apporter leur pierre à l’édifice pour développer la construction et la rénovation durable en utilisant, comme support, cette « ressource précieuse, aussi abordable qu’accessible. Elle est littéralement partout sous nos pieds », fait valoir Vincent.

Une « recette » différente pour chaque terre

À partir de terre excavée sur les chantiers de terrassement, le collectif produit des briques (ou « adobes »), du mortier et de l’enduit thermique, destinés aux professionnels du bâtiment. « On cherche une terre solide, qui ne se fissure pas et ne s’effrite pas trop sur le long terme », ajoute Léa, qui a quitté son bureau d’architecte d’intérieur pour « mettre les mains dans le concret ».

Après la collecte, place à une série de tests pour élaborer la « recette » la mieux adaptée, car « chaque prélèvement est unique et réagit différemment ». L’équipe y ajoute donc des dosages différents d’eau, de paille hachée et, parfois, de sable.

Ce mélange est ensuite foulé aux pieds sur des bâches ou, pour de plus grandes quantités, remué dans une cuve à l’aide d’un malaxeur, le seul outil électrique utilisé par l’association. Une fois moulées, les briques sèchent pendant trois semaines, à l’aide du soleil et du vent, avant de pouvoir être utilisées en construction.

Une ressource traitée comme un déchet

Les monticules stockés sur le tiers-lieu du Grain de la vallée (11e), où est installée l’association, témoignent par leurs différents tons ocres de la diversité des terres que l’on peut trouver dans la région. « Le bassin aubagnais regorge de veines d’argile, ce qui offre une très bonne cohésion », note Romain.

Cette matière graveleuse est pourtant traitée comme un déchet à éliminer après des travaux. Pour Léa, « c’est un non-sens de voir toute cette terre partir en décharge ».

Les terres extraites du sol et du sous-sol représentent en volume le premier déchet produit en France, avec plus de 100 millions de tonnes déplacées chaque année. Pour s’économiser les frais de déchèterie, « certains terrassiers la revendent en tant que terre végétale ou de remblais ». L’association rachète le surplus directement aux entreprises, qui fixent leur propre prix.

Un savoir-faire artisanal au service de la construction durable

Les membres de Raz-de-terre estiment avoir déjà prélevé et valorisé environ 75 m3 de terre crue autour de Marseille, soit l’équivalent de 150 m2 de briques. Ils sont en capacité de produire 200 briques par jour, disponibles en plusieurs formats : pour murs porteurs, d’isolation, de cloisonnement…

« Pour l’instant, nous travaillons principalement avec des artisans et des architectes locaux intéressés par l’éco-construction », souligne Léa. Le restaurant de cuisine solaire Le Présage (13e), par exemple, a utilisé des adobes pour créer un muret thermique à base de terre excavée sur place.

Raz-de-terre travaille sans machines, à l’exception d’un crible fabriqué par les membres l’association.

Avec des propriétés d’isolation thermique, régulatrice d’humidité et réemployable à l’infini, la terre crue connaît en ce moment un regain d’intérêt pour ses qualités et son empreinte carbone quasi nulle, en-dehors du transport. Ce qui en fait une alternative écologique au béton ou même à la chaux, qui nécessite de broyer puis de chauffer du calcaire.

Cependant, sa mise en œuvre s’avère coûteuse et délicate par manque de main d’œuvre qualifiée. Son imprévisibilité « est un avantage pour nous, mais un inconvénient pour les industriels, remarque Romain. Ils ne peuvent pas normer ce produit et le produire en grandes quantités ». « Les personnes qui l’industrialisent essayent d’y ajouter du ciment, mais on perd alors tout un tas de propriétés intéressantes », renchérit Léa.

Des ateliers pour démocratiser la terre crue

De plus, ce matériau naturel fait encore l’objet de nombreux préjugés tenaces. Il est perçu comme fragile, obsolète ou pas assez fiable par les constructeurs et professionnels du bâtiment, l’un des secteurs les plus polluants mondialement avec près de 40 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre.

C’est pourquoi Raz-de-terre tient avant tout à sensibiliser pour « faire évoluer les mentalités et démocratiser l’usage de la terre crue ». Le collectif d’artisans se déplace dans les écoles d’architecture et de maçonnerie de la région. À travers des ateliers d’initiation mensuels, ils invitent aussi le grand public à découvrir cette ressource en participant à la fabrication de briques ou de mortier.

« Tout le monde redevient un peu un enfant au contact de la terre. On met les mains et les pieds dans la matière, il n’y a rien de dangereux ou de nocif », note Léa. « C’est un peu comme de la pâte à modeler », plaisante Romain.

Samedi 26 octobre de 9h à 17h, le collectif animera un grand chantier participatif, avec lequel l’association espère pouvoir terminer son abri à matériaux à temps pour la saison hivernale. Mais c’est aussi l’occasion pour les curieux de mettre la main (et les pieds) à la pâte. Et de s’informer sur les enjeux de cette ressource d’avenir.

Source Made In Marseille par Olivia Chaber


03/11/2024

wienerberger Durtal: « On a peur de ne jamais redémarrer » : cette briqueterie de l’Anjou est dans une mauvaise passe

Lundi 4 novembre 2024, à 10 h, les salariés de la briqueterie Wienerberger, située à Durtal (Maine-et-Loire), se rassembleront. Dans un contexte économique tendu, ils craignent des licenciements d’ici quelques années.

« On sent qu’on est les suivants sur la liste. » Les 46 salariés de l’usine de briques Wienerberger de Durtal (Maine-et-Loire) ont peur pour leur avenir. Le leader mondial du secteur vient d’annoncer la fermeture d’une de ses briqueteries à Flines-lez-Raches (Nord). Ceux du site de Maine-et-Loire redoutent d’être les prochains. Pour exprimer leur inquiétude et soutenir leurs collègues, ils manifesteront devant l’usine de Durtal ce lundi 4 novembre 2024, à 10 h.

La production à l’arrêt

Le site, inauguré en 2010, tourne actuellement en activité partielle de longue durée. Et ce jusqu’en février 2025. La production au sein de l’entreprise est à l’arrêt et seule la livraison du stock existant se poursuit. Les salariés ont demandé de prolonger ce dispositif jusqu’à fin 2025. « On a peur de ne jamais redémarrer » , alerte Éric Peglion, délégué syndical CFDT construction bois.

La direction et le marché mis en cause

Il pointe du doigt le discours de la direction : « D’un côté, on nous affirme que l’on est le deuxième site le plus rentable et d’un autre, il y a des enquêtes extérieures révélant les mauvais résultats de l’usine. »

Face à cette situation, le directeur de l’usine Wienerberger de Durtal, Michael Saby, se veut apaisant : « On comprend et on partage les inquiétudes mais nous sommes dépendants du marché. Actuellement, il y a une crise sans précédent pour la construction du neuf. » Lundi 4 novembre, le temps sera au dialogue pour tenter de rassurer les salariés quant à l’avenir incertain du site.

Source Ouest-France par Jade Lefieur


Lundi 4 novembre 2024 à 10h, les salariés de Wienerberger à Durtal manifesteront devant leur entreprise, à l’appel de la CFDT.

Lundi 4 novembre 2024 à 10h, les salariés de Wienerberger à Durtal manifesteront devant leur entreprise, à l’appel de la CFDT. L’usine, qui fabrique des briques de structure pour le bâtiment, fait partie du groupe Wienerberger, leader mondial de la terre cuite.

Suite à l’annonce de la fermeture d’une autre briqueterie du groupe, à Flines-lez-Râches (Nord), les salariés de Durtal souhaitent exprimer leur soutien aux 35 collègues qui vont perdre leur emploi. Ils se demandent aussi s’ils seront les suivants.

L’usine de Durtal a sollicité de la part de l’État le dispositif d’activité partielle de longue durée jusqu’à fin 2025. Concrètement, l’activité des salariés est réduite et ceux-ci s’inquiètent pour leur avenir.

« Le désarroi des 52 salariés est d’autant plus grand que l’expertise sur la situation économique de l’entreprise, demandée par le Comité social et économique, ne correspond pas au discours rassurant de l’employeur quant à la pérennité du site. », s’insurge la CFDT

Le syndicat CFDT Construction-Bois et la CFDT du Maine-et-Loire se tiennent aux côtés des travailleurs de Wienerberger. Une délégation sera présente lundi matin sur place.

Source MyAngers

180 plans sociaux et 6,1 % de déficits publics : comment Sophie Binet étrille le bilan d’Emmanuel Macron

Forte d’une carte de France des 100 000 emplois menacés dans l’industrie en arrière-plan, Sophie Binet a donné le ton de sa conférence de presse de rentrée, ce vendredi 18 octobre. « La CGT recensait 140 plans de liquidation de l’emploi en mai dernier. Nous en dénombrant désormais 180, malgré des victoires à Metex ou Durlex », tance la secrétaire générale de la centrale de Montreuil.

À l’image du combat des MA France depuis 6 mois, la cégétiste prévient « de la fin de la filière automobile en France, si on laisse faire les donneurs d’ordre. » Pour Sophie Binet, la transition à l’œuvre de la thermique vers l’électrique ne justifie pas cette saignée de l’emploi : « Renault vient d’arrêter la production de la Zoe à Flins pour délocaliser la production en Roumanie. La politique de maximisation des marges, par les actionnaires, mène la filière automobile dans l’impasse. »

Avec un impact concret sur d’autres secteurs d’activité, comme le verre et céramique, « ou 50 % de la capacité de production est à l’arrêt, avec à la clef du chômage partiel. » Cette séquence sociale éprouvante laisse des séquelles concrètes chez les salariés. Ainsi, chez Milee, où 10 000 emplois du spécialiste de la livraison de prospectus publicitaire placé en liquidation judiciaire sont en jeu, « une salariée s’est vu retirer la garde de ses enfants, faute de revenu. »

Échec total de la politique de l’offre

Sophie Binet impute cette véritable saignée de l’emploi à l’actuel locataire de l’Élysée. La secrétaire générale pointe « l’échec total de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron, soi-disant justifiée par des réussites industrielles », dont l’objectif d’attirer des investisseurs étrangers s’est transformé en grand coup de communication, avec l’organisation des événements Choose France.

« C’est une réussite, la France est attractive pour les investissements étrangers : on le voit avec Sanofi qui vend Doliprane à des fonds d’investissement. Ces derniers viennent en France pour acquérir les brevets puis s’en vont », ironise la cégétiste. Faute d’une politique industrielle cohérente, la numéro une de la centrale de Montreuil appelle à un moratoire sur les licenciements, « comme on a su le faire durant le covid », en ayant recours à l’Activité partielle de longue durée (APLD).

Binet plaide pour de nouvelle recette, en taxant le capital

Sur le plan budgétaire, alors que la bataille s’engage dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi 21 octobre, Sophie Binet a pointé le second revers de la médaille de la politique de l’offre menée par les macronistes, gavée d’aides publiques sans condition en faveur des entreprises : un déficit de 6,1 % des finances publiques.

Alors que 40 milliards d’euros d’économie sont prévus dans les dépenses de l’Etat, des collectivités et de la protection sociale, la secrétaire générale de la CGT déplore « que le monde du travail soit l’éternel perdant, après avoir subi une violente réforme des retraites. » Dans son viseur notamment : les 5 milliards d’économies prévues sur le dos des collectivités « pourtant premiers investisseurs dans les territoires » et les 4 000 suppressions de postes chez les professeurs de l’Éducation nationale.

Mais aussi la suppression annoncée de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa), une prime versée aux fonctionnaires pour limiter leurs pertes de rémunération liées à l’inflation. « On demande au monde du travail de passer à la caisse, mais nous ne sommes pas responsable des 1000 milliards de dette nouvelle depuis 2017 », tance la cégétiste, qui rappelle que depuis le Covid, « 5000 lits par an ont été fermé.»

Pointant les risques récessifs d’un tel budget, « la CGT appelle les parlementaires à refuser les reculs et à se tourner vers le chemin des recettes fiscales, en taxant notamment les dividendes et les rachats d’action de façon non cosmétique », propose Sophie Binet, qui revendique par ailleurs de « couper dans les aides versées aux entreprises qui ont démontré leurs inefficacités, comme le crédit impôt recherche. »

Budget 2025 : la gauche poursuit la bataille de l’impôt

Dans ce contexte difficile, la leader de la CGT s’est félicitée d’avoir arraché au patronat une revalorisation de 1,6 % des retraites complémentaires de l’Agirc Arcco, alors que le gouvernement prévoit de repousser de six mois la revalorisation des pensions du régime général. « C’est cependant en dessous de l’inflation (1,8 %), les retraites souffriront d’une baisse accentuée avec celle du régime générale », nuance-t-elle, alors que la revalorisation de ces dernières seront repoussées au 1er juillet.

Sur ce volet du paritarisme, deux négociations couplées attendent les organisations patronales et syndicales, dès mardi : l’assurance chômage et l’emploi des séniors. Avec un calendrier très court : les discussions doivent prendre fin le 14 novembre, alors que la ministre du travail Astrid Panosyan-Bouvet table sur 400 millions d’euros d’économie sur l’assurance-chômage. « Nous ne pouvons accepter de nouvelles économies sur le dos des chômeurs dans ce contexte de liquidation de l’emploi », prévient Denis Gravouil, secrétaire confédéral.

L’objectif d’abroger la réforme des retraites

Enfin, Sophie Binet a rappelé que l’abrogation de la réforme des retraites demeurait un « objectif majeur », alors que sa centrale multiplie les échanges avec les groupes du Nouveau front populaire au Parlement. Deux fenêtres de tir sont visées : les niches parlementaires à l’Assemblée et au Sénat, ainsi qu’un amendement au projet de loi de Finance de la sécurité social (PLFSS).

Concernant cette seconde option, des amendements pourraient être retoqués d’emblée, selon leurs rédactions, au titre de l’article 40 de la Constitution interdisant de nouvelles dépenses. « Le pouvoir s’est désormais déplacé au Parlement et la présidente de l’assemblée, Yaël Braun-Pivet doit laisser aux députés la liberté de vote », insiste la secrétaire générale de la CGT.

À ce propos, les numéros un syndicaux seront auditionnés ce lundi 21 octobre en commission des finances, à l’assemblée. Un rendez-vous que Sophie Binet présente comme étant « la conférence de finance sur les retraites qu’Emmanuel Macron a toujours refusé de convoquer. »

Source l'Humanité par Naïm Sakhi

02/11/2024

Certificats de Qualification Professionnelle des tuiles et briques

Les Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) sont des formations 100% métiers certifiantes des tuiles et briques. Elles alternent cours théoriques et mise en pratique en entreprise. 

4 Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) ont été créés depuis 2005 par la CPNEFP (commission paritaire nationale emploi et formation professionnelle) des tuiles et briques : 

-         Conducteur –trice de la préparation des terres des tuiles et briques 

-         Conducteur –trice d’installations automatisées des tuiles et briques 

-          Chef-fe d’équipe de fabrication des tuiles et briques 

-         Technicien-ne de maintenance industrielle des tuiles et briques 

Ces CQP ont permis de former et certifier près de 300 collaborateurs depuis 2005. Le dispositif a été complètement rénové en 2023 avec le soutien de l’OPCO 2i l’opérateur de compétences et formation de la branche et l'expetrtise du CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction. 

Bravo à tous les Cqpistes pour leur motivation et leur engagement !

... et n'oubliez pas "Le CQP, c'est fait pour toi !"

Source LinkedIn

01/11/2024

Saviez-vous que le CTMNC joue un rôle clé dans la valorisation des tuiles et briques de terre cuite ?

Grâce à son offre de services, le CTMNC accompagne des projets innovants pour le réemploi, la réutilisation et le recyclage de ces matériaux. En offrant une « seconde vie » aux tuiles et briques de terre cuite, nous avons l'opportunité d'allier innovation, durabilité et respect du patrimoine.

Pourquoi est-ce important ?

Cette initiative contribue non seulement à la réduction des déchets et de l'empreinte carbone, mais elle permet également de préserver l'esthétique et le caractère patrimonial de ces matériaux. Ensemble, nous pouvons transformer nos pratiques et contribuer à un avenir plus durable.

Cette seconde vie des produits de Terre Cuite participe aux objectifs environnementaux comme la réduction des déchets, la réduction de l'empreinte carbone et l'économie des ressources tout en permettant de mettre en valeur l'esthétique et l'aspect patrimonial des tuiles et des briques de Terre Cuite.

Contactez le CTMNC  dans cette démarche pour faire la différence !

Source LinkedIn

31/10/2024

République Tchèque: Le robot de maçonnerie WLTR participera à la réalisation du hall de service des chemins de fer à Cheb.

Le robot de maçonnerie WLTR de Wienerberger participe à la construction de projets d'infrastructures publiques. Le ministre des Transports Martin Kupka a été convaincu des avantages de la solution innovante du robot de maçon lors d'une visite personnelle au centre Wienerberger eXperience à Jirčany près de Prague, avant même le déploiement en octobre de deux robots de maçon sur le chantier dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau hall de réparation dans le quartier de la gare de Cheb.

« Le déploiement de robots de maçonnerie accélère la construction, mais augmente également la précision et l'efficacité de la mise en œuvre de projets complexes. Il est formidable de voir que cette technologie avancée sera également utilisée dans la construction du hall de service des chemins de fer tchèques, qui contribuera à assurer un entretien de haute qualité du transport ferroviaire et soutiendra le développement de notre infrastructure de transport", a déclaré le ministre des Transports. Martin Kupka.

"Nous prouvons qu'un projet innovant de maçonnerie automatique peut contribuer à accélérer considérablement les marchés publics essentiels à l'économie de l'État. Même dans le secteur de la construction de transports, il existe toujours une pénurie de travailleurs qualifiés et de personnel technique, que les robots de maçon Wienerberger pourraient contribuer à résoudre dans le cadre de contrats d'infrastructure. Je considère qu'il est important de se concentrer sur le rythme de mise en œuvre des innovations et des nouvelles technologies dans la construction des transports et de faire avancer la mise en œuvre de projets importants afin d'accélérer leur utilisation sociale ultérieure », déclare Kamil Jeřábek, PDG de Wienerberger.

À partir d'octobre, les robots de maçonnerie WLTR participeront à la construction d'un nouveau hall traversant à trois voies pour la maintenance des trains des chemins de fer tchèques à Cheb. Le hall de service permettra une manipulation plus facile des véhicules sans avoir besoin de démonter les ensembles complets, ce qui réduira considérablement le temps nécessaire aux réparations. Sa construction devrait être achevée en juillet 2026.

"Nos robots font déjà partie intégrante du secteur de la construction en République tchèque. Cette année, nous travaillons avec cinq robots sur le marché, qui ont contribué à la réalisation de sept bâtiments. Nous devenons également partie intégrante des marchés publics et nous pourrons ajouter à notre portefeuille le deuxième projet relevant du ministère des Transports", déclare Jaromír Sadloň, directeur de GreenBuild, une filiale de Wienerberger, qui sponsorise la fourniture de robots sur le marché tchèque.

Le premier projet PPP en République tchèque – la construction de l'autoroute D4 – faisait partie des constructions pilotes du robot de maçonnerie pour les contrats d'infrastructure publique. Le robot maçonneur WLTR a été utilisé à Lety u Písek pour la construction d'un bâtiment destiné à l'administration et à l'entretien de l'autoroute, où il a participé à la réalisation du périmètre et des murs porteurs internes.

Source KomoraPlus par Vera Binderova


30/10/2024

A Lyon, Edilians sublime l’historique toiture du lycée Saint-Just

Issu de la transformation de l’ancien Grand Séminaire, construit sur le site antique de la colline de Fourvière sous la direction du célèbre architecte lyonnais Tony Desjardins à partir de 1855, le lycée Saint-Just possède une longue histoire. Raison pour laquelle, la rénovation de sa toiture exigeait par les Architectes des Bâtiments de France une reproduction à l’identique de ses tuiles plates datant d’un demi-siècle. Attaché à respecter fidèlement les spécificités territoriales des toits de France et à en protéger son patrimoine culturel historique, EDILIANS, avec ses tuiles terre cuite PLATE 16×38 Doyet et son écran souple de sous-toiture AERO 2 DBA, a tout naturellement été retenu par le cabinet d’architecture Archipat pour ce projet de restauration des 2 400 m2 de couverture du lycée Saint-Just.

Réalisé en site occupé par 1 200 élèves, l’accessibilité des charpentes situées jusqu’à 30 mètres de hauteur constituait l’autre défi majeur de ce chantier de réfection de la toiture du lycée Saint-Just. « 2 400 m2, cela représente 100 000 tuiles soit 258 palettes dont le poids était bien trop important pour les lever et les déplacer aussi haut par des grues légères, sans oublier le risque de surcharge des échafaudages » indique Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription d’EDILIANS. A la demande des entreprises de couverture en co-traitance Beaufils et Vaganay, pilotées par l’entreprise Le Ny, toutes qualifiées Qualibat Monuments Historiques, EDILIANS a su là encore être à l’écoute de ses clients et s’adapter en concevant des demies palettes de tuiles. Ainsi, durant 12 mois, 12 à 15 artisans ont mis en œuvre en toute sécurité et dans les règles de l’art, l’écran souple de sous-toiture AERO 2 DBA à l’étanchéité à l’air renforcé recouvert par les 2 400 m2 de tuiles PLATE 16×38 Doyet ainsi que 100 m2 d’éléments en zinc naturel au niveau des points singuliers (habillage de lucarne, membrons, raccords).

Source Atrium Patrimoine

29/10/2024

Nouveau Software pour l'industrie: CLEIA OS

Après 2 années de conception, le logiciel de CLEIA voit le jour :

  • Il connaît tout de votre industrie.
  • Il transmet toutes les données au bon moment et aux bonnes personnes.
  • Il est conçu pour être 100% personnalisable.
  • Il est flexible : il s’adapte à vos évolutions et vos besoins.

Plus que de la supervision : c’est de l’hypervision que CLEIA OS propose. 

Une fois que vous l’aurez rencontré, il deviendra votre meilleur allié aussi bien en gestion du temps, des coûts, des énergies… et de bien d’autres postes clés ! 



Source Cleia

28/10/2024

Castelnaudary. Terreal et le SDIS jouent la carte de la solidarité

Ils sont plus de 2 000 à former la colonne vertébrale du service incendie de l’Aude. Plus de 260 entreprises s’engagent à libérer leur personnel en cas d’événements majeurs. Terrreal vient de rejoindre le dispositif.

L’usine Terreal de Castelnaudary a rejoint, mardi, les 260 sociétés publiques ou privées du département, qui, au travers d’une convention avec le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Aude, s’engage à faciliter la mise à disposition de leurs salariés pompiers volontaires en cas de survenue d’événements majeurs. 

Comme ce fut le cas en 2018, lors des inondations qui ont frappé le département", a expliqué Christian Raynaud, le président du conseil d’administration du SDIS, avant de parapher le document au côté de Thomas Braillon, le directeur de l’usine Terreal. Aujourd’hui, près de 330 pompiers volontaires et 80 agents du conseil départemental peuvent être mobilisés à tout moment dans le département. 

Chez Terreal, sur le site de Castelnaudary, sept salariés sont concernés par cette convention. Ils sont également des atouts précieux pour l’industriel, comme l’a rappelé le responsable de la sécurité, tant pour le risque incendie toujours prégnant chez un industriel travaillant avec des fours à haute température, mais également pour le personnel évoluant sur le site. Il y a quelques semaines, l’un de ses sapeurs-pompiers a d’ailleurs ramené à la vie un salarié ayant fait un arrêt cardiaque. Si la convention porte sur l’effort que consentent les entreprises en libérant leur personnel au profit du SDIS, en retour, le service départemental offre des formations dédiées.

Source La Dépêche du Midi

27/10/2024

Innovation en tuiles terre cuite : -33% de consommation de gaz, 1500 tonnes de CO2 évitées sur le site de Saint-Germer-de-Fly

Edilians Group réduit de 33% la consommation de gaz et évite 1500 tonnes de CO2 sur son site de production de tuiles terre cuite à Saint-Germer-de-Fly, grâce à une innovation technologique majeure.

Edilians Group, leader de la toiture en terre cuite et expert en solaire photovoltaïque et rénovation énergétique, réalise une avancée majeure pour une industrie durable et décarbonée avec une réduction de 33% de la consommation de gaz et l'évitement de 1500 tonnes d'émissions de CO2 sur son site de Saint-Germer-de-Fly.

Une avancée technologique au service de la décarbonation industrielle

Depuis plus de 40 ans, le site de Saint-Germer-de-Fly produit les tuiles en terre cuite "Huguenot", caractéristiques des toitures du centre, nord et est de la France. Dans le cadre de son plan de décarbonation lancé en 2021, Edilians Group a entrepris un plan d'investissements majeur pour réduire ses émissions de CO2 de 30% d'ici 2030.

Un partenariat innovant avec Ceritherm

En 2023, Edilians Group a acquis Ceritherm, expert en fours industriels et équipements thermiques, pour renforcer sa capacité d'innovation dans la décarbonation. Grâce à cette collaboration, un investissement de 10 millions d'euros a été réalisé pour optimiser la ligne de production de Saint-Germer-de-Fly, intégrant trois brevets technologiques majeurs.

Un plan d’actions ambitieux en 4 piliers pour la réduction des émissions de CO2

  • Optimisation des procédés de fabrication : Réduction des consommations énergétiques par le pilotage des fours et la récupération de chaleur.
  • Amélioration des équipements industriels : Utilisation de solutions techniques éprouvées, comme la récupération de la chaleur des épurateurs.
  • Innovation technologique : Utilisation du savoir-faire de Ceritherm pour imaginer de nouvelles solutions techniques.
  • Recherche d'énergies décarbonées : Utilisation de sources comme le biogaz, le biométhane, la biomasse et l'hydrogène pour remplacer le gaz naturel.

Un investissement de 100 millions d'euros pour une tuile bas carbone

Edilians Group investit près de 100 millions d'euros sur 10 ans pour réussir ce challenge majeur et développer une tuile bas carbone. Ce plan, financé en partie par le plan France 2030 et l'ADEME, a déjà permis une réduction de 1500 tonnes de CO2 par an sur le site de Saint-Germer-de-Fly.

Vers une industrie durable et décarbonée

Edilians Group continue d'innover pour atteindre ses objectifs de décarbonation et inspirer l'ensemble de la filière industrielle vers un modèle plus respectueux de l'environnement.

Source Batiweb


 



26/10/2024

Rairies Montrieux sera présente à la Grande Exposition du Fabriqué en France

Les 26 et 27 octobre 2024, au Palais de l'Elysée, se déroule la 4e édition de la Grande Exposition du Fabriqué en France. Deux entreprises du Maine-et-Loire y seront.

Le plaquettes de Rairies Montrieux seront au Palais de l'Elysée

Les plaquettes de Rairies Montrieux seront au Palais de l’Elysée. Les 26 et 27 octobre 2024, au Palais de l’Elysée, se déroule la 4e édition de la Grande Exposition du Fabriqué en France. Deux entreprises du Maine-et-Loire y seront. 

Le Palais de l’Elysée accueillera, les 26 et 27 octobre 2024, la quatrième édition de la Grande Exposition du Fabriqué en France. Deux entreprises du Maine-et-Loire y seront.

Initié par le président de la République en janvier 2020, ce rendez-vous annuel met à l’honneur les entreprises, les artisans, les producteurs et les industriels qui s’engagent pleinement dans la fabrication française.

Au total, 122 produits fabriqués en France et issus de tous les départements et territoires de métropole et d’Outre-mer feront ainsi leur entrée au Palais de l’Elysée, dans les jardins, les salons et la cour d’honneur.

La terre cuite des Rairies

Parmi eux, les plaquettes et carreaux de parement en terre cuite des Rairies (Maine-et-Loire). Depuis plus d’un siècle, l’entreprise Rairies Montrieux fabrique des terres cuites et des briquettes.

Au total, cinq générations se sont succédé à la tête de cette affaire qui transforme plus de 12 000 tonnes de terre. Reconnue pour sa qualité et sa palette de 4 000 couleurs différentes, l’entreprise Rairies Montrieux façonnent les fameux carreaux, céramiques et briques à partir de l’argile crue, extraite sur place dans les carrières à ciel ouvert de l’Anjou.

« On a été sélectionné sur dossier. C’est notre deuxième tentative. Je pense que cette année, le fait d’avoir nos produits apposés sur la façade des athlètes lors des derniers J.O nous a aidés, reconnaît Mégane Barret, responsable marketing et communication chez Rairies Montrieux. C’est une récompense et une grande fierté pour l’ensemble des salariés. Cet évènement va nous permettre de promouvoir nos produits autrement. Exceptionnellement, on a conçu une sculpture de 50 cm de haut, où l’on retrouve des plaquettes empilées façon escalier. »

Source Actu par Par Erwan Gendry

Allemagne: la briqueterie Janinhoff mise sur l'hydrogène et recevra 60 millions d'euros d'aides du gouvernement fédéral

Münster : la briqueterie Janinhoff passe à l’hydrogène vert

"L'avenir appartient aux courageux. La briqueterie Janinhoff à Amelsbüren ose faire quelque chose que personne n'a osé faire auparavant : produire des briques avec de l'hydrogène vert. Le ministère de l'Économie de Robert Habeck apporte son aide." 

Janinhoff pionnier en Europe

Hubertus Foyer de la briqueterie Janinhoff à Amelsbüren, en hauteur sur le four tunnel de 140 mètres de long, à droite les ébauches de briques avant la cuisson.

Lorsque Ute Janinhoff-Foyer et Hubertus Foyer ont récemment appris que leur briqueterie Janinhoff recevait un financement de 60,2 millions d'euros du ministère fédéral de l'Économie, ils étaient très heureux. "Mais nous n'avons pas fait la fête", explique Ute Janinhoff-Foyer.

Source WestfälicheNachrichten par Klaus Baumeister

25/10/2024

L'Allemagne accorde plus d'un milliard d'euros de subventions à cinq projets de décarbonisation industrielle basés sur l'hydrogène

Les nouveaux contrats de protection du climat contribueront à réduire les émissions dans la production de verre, de plomb, de briques, de ruban adhésif et d'acier forgé

Le gouvernement allemand a accordé plus d'un milliard d'euros de subventions à cinq entreprises industrielles qui utiliseront l'hydrogène pour réduire les émissions dans leurs processus de production, a appris Hydrogen Insight.

Les « contrats de protection du climat » contribueront à combler l'écart de coût entre l'utilisation d'hydrogène propre et de combustibles fossiles, ainsi qu'à protéger les entreprises contre les futures hausses de prix.

Selon les informations fournies à Hydrogen Insight par le ministère fédéral des Affaires économiques et de l'Action pour le climat (BMWK), les cinq projets  recevront un financement combiné de 1 076,9 millions d'euros (1 168,2 millions de dollars).

Source Hydrogen Insight par Leigh Collins


Bongioanni lance une presse hydraulique d'un nouveau concept

La nouvelle presse IP92 a été développée en étroite collaboration avec Bosch Rexroth et SEW.

Quarante-cinq ans se sont écoulés depuis que Bongioanni Macchine a dévoilé sa première presse hydraulique – l'IP4S – au salon Ceramitec de Munich, transformant ainsi l'industrie de la brique et de la tuile. Depuis ce lancement historique en 1979, l'entreprise n'a cessé de poursuivre les progrès technologiques dans le domaine des presses hydrauliques, en tirant parti de son expérience et en formant des partenariats stratégiques avec les principaux fabricants du secteur. Cet engagement continu en faveur de l'innovation a culminé avec le lancement de la presse IP92 de neuvième génération en mai 2024, une fois de plus au salon Ceramitec.

Collaborations avec Bosch Rexroth et SEW

Développé en étroite collaboration avec Bosch Rexroth et SEW, le nouveau modèle dispose d'une force de pressage de 900 kN et d'une capacité de production de 600 pièces/minute. La machine est conçue pour garantir non seulement une efficacité élevée, mais aussi une consommation d'énergie réduite. L'incorporation d'une pompe hydraulique à cylindrée variable Rexroth de 22 kW réduit considérablement la quantité d'huile nécessaire au fonctionnement, améliorant ainsi les normes de durabilité et réduisant les coûts d'exploitation. L'utilisation de calculs par éléments finis (FEM) a encore amélioré la robustesse et la longévité de la machine.

La conception intègre des moteurs brushless SEW aussi bien pour le mouvement de la table de 1500 mm de diamètre que pour le système de chargement et de déchargement, garantissant un positionnement précis et fiable des pièces. La presse est également équipée d'un système de sécurité anti-chute pour le chargeur, l'ébavureur et le compresseur, améliorant ainsi la sécurité pendant le fonctionnement.

La configuration de la nouvelle presse permet un haut degré de flexibilité opérationnelle, avec la possibilité de régler le pressage à simple ou double course et une hauteur de bloc de moules de 350 mm. La course hydraulique peut varier jusqu'à 400 mm en fonction du type de moule utilisé, qu'il s'agisse de caoutchouc, de plâtre ou de métal. Cela garantit une excellente adaptabilité aux différents types de production, tout en préservant la qualité et l'intégrité des pièces finies.

Plus qu'une simple presse

La presse Hydromatic IP92 est un système automatisé moderne, compact et entièrement intégré, idéal pour une installation dans des lignes de production robotisées. Cela en fait une solution très flexible qui établit de nouvelles normes dans le secteur des presses hydrauliques et est idéale pour les entreprises qui cherchent à maximiser l'efficacité et à minimiser les temps d'arrêt.

Investir dans l'innovation

Pour stimuler l'innovation technologique et augmenter l'efficacité opérationnelle, il est essentiel d'adopter les équipements les plus avancés. Conformément à cette stratégie, Bongioanni Macchine a installé un nouveau centre d'usinage vertical 5 axes Mazak Integrex E1600V/10 dans son usine de Fossano dans le cadre du plan d'investissement Industrie 4.0 en cours lancé en 2022.

Reconnu pour sa précision et sa fiabilité, le centre d'usinage Mazak a été choisi pour ses caractéristiques innovantes, notamment une connectivité avancée, une analyse des données en temps réel et la capacité de communiquer avec d'autres machines et systèmes au sein de l'usine. Cela permet à Bongioanni de surveiller en permanence les performances, d'identifier rapidement les problèmes et d'optimiser la production. La compatibilité avec l'industrie 4.0 apporte de nombreux avantages opérationnels. La capacité de collecter et d'analyser les données en temps réel permet une maintenance prédictive, réduisant les temps d'arrêt et améliorant la durée de vie des outils. De plus, l'automatisation avancée et l'intégration avec les systèmes de gestion de l'entreprise permettent une plus grande flexibilité et une personnalisation de la production, ce qui permet de répondre rapidement aux besoins des clients et aux tendances du marché.

Avec cette nouvelle installation, Bongioanni est en mesure de proposer des produits de meilleure qualité avec des délais de livraison plus courts, réaffirmant ainsi son engagement à rester à la pointe du secteur.

L'investissement a été réalisé grâce à des fonds fournis par Invitalia dans le cadre du programme Investissements durables 4.0 promu par le ministère italien du Développement économique.

Source CeramicWorldWeb

24/10/2024

L'OIT adopte des conclusions pour promouvoir le travail décent et une transition juste dans l'industrie des matériaux de construction

Les gouvernements, les employeurs et les travailleurs s'accordent sur un ensemble de mesures concrètes qui remodèleront l'avenir de l'industrie tout en équilibrant la croissance économique avec la durabilité environnementale et la justice sociale.

Des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs se sont réunis à Genève pour discuter des défis et des opportunités dans l'industrie des matériaux de construction, y compris le ciment, et sont parvenus à une série de conclusions et de recommandations. 

Première en son genre, cette réunion a été organisée par l'Organisation Internationale du Travail (OIT). Elle a réuni un groupe d'experts de haut niveau du Programme des Nations unies pour l'environnement, de l'Organisation de coopération et de développement économiques et de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel.

« L'industrie des matériaux de construction est une pierre angulaire de l'économie mondiale et se trouve aujourd'hui à un carrefour critique, confrontée à des changements technologiques rapides et à son importante empreinte carbone. Ces conclusions et recommandations aideront grandement l'industrie à répondre aux exigences d'une économie à faible émission de carbone et d'un travail décent, tout en continuant à répondre aux besoins croissants en matière de logement et d'infrastructures », a déclaré Frank Hagemann, Directeur du Département des politiques sectorielles de l'OIT et Secrétaire général de la réunion.

Les mandants de l'OIT ont appelé à soutenir la promotion d'un environnement favorable aux entreprises durables, en particulier les micro, petites et moyennes entreprises, afin de s'assurer qu'elles sont équipées pour participer à la transition de l'industrie vers une économie à faible émission de carbone. Ils ont souligné la nécessité d'assurer une classification correcte des relations de travail dans l'industrie, de surveiller les maladies professionnelles causées par les nouveaux matériaux de construction et de renforcer les systèmes d'inspection du travail. 

La réunion a souligné que l'égalité des chances et de traitement entre les femmes et les hommes était essentielle pour l'avenir du secteur. L'amélioration de la collecte de données et la réalisation d'évaluations de la main-d'œuvre spécifiques à l'industrie ont été reconnues comme des éléments clés pour l'élaboration de politiques éclairées.

Les délégués ont convenu que, pour soutenir une transition juste, l'investissement dans le développement des compétences et l'apprentissage tout au long de la vie devait être primordial, afin de permettre aux travailleurs et aux entreprises de s'adapter à l'évolution des exigences du secteur tout en stimulant l'innovation, la productivité et la durabilité. Les systèmes de protection sociale sont également essentiels pour renforcer la résilience de tous les travailleurs et de toutes les entreprises et faciliter une transition juste.

Les conclusions de la réunion donnent des directives sur la mise en œuvre des salaires de subsistance dans l'industrie et soulignent l'importance de promouvoir la Déclaration de Principes Tripartite de l'OIT sur les Entreprises Multinationales et la Politique Sociale. Elles soulignent également la nécessité de veiller à ce que les marchés publics favorisent le respect des droits du travail, le dialogue social et la protection des travailleurs dans le secteur. Le rôle essentiel du dialogue social et des principes et droits fondamentaux au travail est au cœur de ces recommandations. 

Le président de la réunion, Toni Moore, a déclaré : « Je félicite les mandants tripartites pour leurs précieuses contributions et leur travail acharné. Malgré certains moments difficiles, le dialogue social a prévalu, ce qui nous a permis de dégager un consensus sur les principales priorités du secteur. »

Source OIT

 

23/10/2024

Allemagne: Feldhaus Klinker à Bad Laer veut produire des briques avec de l'énergie verte

« En tant qu'entreprise à forte intensité énergétique, nous sommes très préoccupés par l'approvisionnement en énergie et l'évolution des coûts depuis la crise énergétique. C’est pourquoi nous avons équipé toutes nos surfaces de toiture de modules photovoltaïques pour produire de l’énergie verte sur place. L’utilisation de l’énergie éolienne est également une option. Nous pourrions utiliser cette énergie pour produire de l’hydrogène vert et le mélanger avec du gaz naturel pour faire fonctionner nos fours. » Ce que décrit Alexander Schröder, directeur des opérations chez Feldhaus Klinker, n’est plus une vision pour la briqueterie de Bad Laer. Il y a quelques années, la briqueterie de Bad Laer a inauguré la « transition énergétique » et ouvert la voie à une production de briques sans dioxyde de carbone.

"Plus de durabilité n'est pas possible", a déclaré le responsable des opérations lors de la visite de Peter Vahrenkamp, ​​​​directeur général de l'agence de développement économique du territoire WIGOS Osnabrücker, et d'Andrea Frosch du WIGOS-unternehmensService. La durabilité a également été au centre du développement d'un système de fixation des sangles d'angle chez le leader mondial de la production de sangles, que WIGOS a soutenu à titre consultatif. De plus, l’entreprise a fait appel au service de conseil solaire WIGOS il y a deux ans.

Système photovoltaïque d'une puissance de 10,2 mégawatts

"Il est impressionnant de voir avec quelle constance l'entreprise Feldhaus promeut la durabilité dans divers domaines et utilise son savoir-faire en matière d'innovation pour ce processus", a déclaré Peter Vahrenkamp, ​​​​qui a non seulement pris connaissance des projets sur place, mais a également pu s'étonner des premiers résultats. aux mesures. Un système photovoltaïque sera installé sur la toiture d'environ huit hectares de l'entreprise. Une fois les travaux terminés, la production sera d'environ 10,2 mégawatts/crête.

L'entreprise familiale est également pionnière dans la production et l'utilisation de l'hydrogène : Grâce à la station de transfert de gaz aménagée sur le site de l'usine, Feldhaus est techniquement en mesure de mélanger l'hydrogène dans le rapport de mélange souhaité avec le gaz naturel nécessaire à la production. processus de combustion du clinker. « Nous poursuivons constamment sur cette voie. Nous sommes l'une des plus anciennes entreprises de Basse-Saxe et représentons des entreprises de taille moyenne. Comment pouvons-nous travailler en toute confiance si le facteur énergétique n'est pas stable ?", a déclaré Alexander Schröder. «Nous devons devenir indépendants des combustibles fossiles afin de pouvoir produire à long terme de manière sûre et neutre pour le climat. Chaque année, la briqueterie du site consomme environ 85 millions de kilowattheures de gaz et 8,5 millions de kilowattheures d'électricité.» en exploitant trois fours.

Clients dans plus de 40 pays

Feldhaus peut envisager l'avenir avec confiance non seulement grâce aux mesures visant à produire des briques de clinker neutres pour le climat : depuis les années 1980, l'entreprise produit des plaquettes de parement avec près de 160 employés, ce qui est aujourd'hui, selon le directeur de l'usine, plus pertinent. que jamais : « À l’époque, Feldhaus faisait un travail de pionnier. Au début, nous avons été ridiculisés par d'autres fabricants qui estimaient que les plaquettes de parement n'étaient pas de véritables briques de clinker. » Ce succès a donné raison à Feldhaus : la part des exportations de plaquettes de parement est, selon le directeur de l'exploitation, de plus de 60 pour cent. Les livraisons sont effectuées dans plus de 40 pays, auxquels s'ajoute un pays chaque année.

«Je suis convaincu que les plaquettes de parement sont le matériau de construction du futur», a déclaré Schröder. L'avantage des plaquettes d'une épaisseur comprise entre 9 et 35 millimètres comme revêtement de façade est, d'une part, la moindre consommation de matériaux et d'énergie par rapport aux briques de clinker classiques, et d'autre part, les bandes créent de l'espace grâce à l'épaisseur des murs est plus faible : « C'est pourquoi les bandes conviennent également aux bâtiments des métropoles, car davantage de mètres carrés sont louables. Pour une maison de 150 mètres carrés, toute la façade repose sur trois palettes Euro. Les briques de clinker, en revanche, sont livrées avec un train de camions complet. Grâce à ces avantages, les plaquettes de parement sont bien adaptées à la construction en série.

La pandémie a entraîné de nouveaux défis, tels que des goulots d'étranglement dans la livraison des matériaux d'emballage tels que les cartons dans lesquels les sangles et les sangles d'angle sont emballées. Afin d'économiser à l'avenir les matières premières sous forme de matériaux d'emballage, le nouveau système d'emballage de feuillards coudés, dont la mise en service est prévue à l'automne 2024, regroupe les feuillards à l'aide d'une bande indépendante du format - un pas de plus vers plus de climat. -emballage neutre. "La crise de la construction va arriver", en est sûr Alexander Schröder. "Il est d'autant plus important de très bien se positionner maintenant."

Source Landkreis Osnabrïck

22/10/2024

À Villeurbanne, une façade brique au design sophistiqué

Le groupe scolaire d'envergure - de 116 m de long et 60 m de large - inscrit dans le nouveau quartier Villeurbanne la Soie situé à l'est du centre-ville de Lyon, est entouré d'une double peau en terre cuite sophistiquée.

La façade double peau en terre cuite de cet équipement scolaire présente un design sophistiqué, qui se décline en murs manteaux et en claustras, suivant un module carré de 27,50 cm de côté.

Le groupe scolaire Simone-Veil est implanté au cœur de Villeurbanne (69) et de la ZAC Carré de Soie, où subsistent des îlots d'habitat ancien au sud, tandis qu'un nouveau quartier de logements a été créé au nord. Conçu par l'agence Rougerie+Tangram et Amélia Tavella Architectes, cet équipement de 4 945 m² et de cinq niveaux - de 116 m de long, 60 m de large et 20 m de haut - a été livré en septembre 2023. Accueillant 750 élèves, il regroupe une école élémentaire de 15 classes et une maternelle de 10 classes ainsi qu'un restaurant scolaire et une crèche de 42 berceaux. L'ouvrage repose sur un sous-sol partiel qui abrite divers locaux techniques communs (CTA, chaufferie… ). Au RdC et au centre de la façade nord, s'insère un parvis qui donne accès au hall d'accueil de la maternelle (ouest) et à celui de la crèche (est). Dans l'angle nord-ouest, le hall de l'élémentaire regroupe plusieurs espaces, comme le bureau de la direction, les locaux périscolaires et médicaux, la salle des maîtres…

Source Cahiers Techniques du Bâtiment par Carol Maillard 


21/10/2024

Wienerberger étend sa présence en République tchèque avec l'acquisition de Betonarna Lesonice

Wienerberger, leader mondial des solutions de construction durables, a annoncé l'acquisition du fabricant tchèque de pavés en béton Betonarna Lesonice s.r.o. Cette opération vise à renforcer la position de l'entreprise dans le secteur de la construction et des infrastructures et à répondre à la demande croissante de pavés en béton et de solutions d'isolation acoustique haute performance en République tchèque.

L'acquisition devrait améliorer les capacités de production de Wienerberger en matière de pavés en béton et introduire des produits innovants d'isolation acoustique pour les immeubles collectifs. Cette expansion stratégique devrait contribuer à hauteur d'environ 10 millions $ au chiffre d'affaires de Wienerberger à moyen terme et soutient l'engagement de l'entreprise en faveur de la création de valeur locale et des avantages écologiques grâce à la réduction des distances de transport.

Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger, a souligné l'importance du marché d'Europe de l'Est et le rôle de cette acquisition pour répondre à la demande locale. "L'acquisition de Betonarna Lesonice nous place dans une excellente position pour répondre à la demande de solutions de pavage en béton dans les infrastructures et la construction résidentielle en République tchèque", a déclaré Scheuch. Il a également souligné l'alignement de cette démarche avec les objectifs de durabilité de Wienerberger et sa stratégie de croissance créatrice de valeur.

La présence de Wienerberger en République tchèque, auparavant établie avec une usine de production près de Prague, sera désormais renforcée par l'installation de Betonarna Lesonice située dans le sud du pays. La proximité de l'usine avec les grandes villes où la demande de logements est en hausse en fait un ajout stratégique, renforçant la capacité de Wienerberger à servir efficacement ses clients.

En 2019, Betonarna Lesonice a fait l'objet de modernisations pour intégrer une technologie de production de pointe, qui complète les opérations existantes de Wienerberger et soutient la création de valeur locale. L'acquisition augmente notamment la capacité de production de l'entreprise dans le secteur en plein essor de la construction et des infrastructures en République tchèque.

Les termes de la transaction, qui a été conclue avec succès, restent confidentiels entre les parties concernées. Wienerberger continue de se concentrer sur la fourniture de solutions de vie écoénergétiques et respectueuses du climat, avec une main-d'œuvre de plus de 20.000 employés et une présence mondiale importante. L'entreprise est reconnue comme le plus grand producteur mondial de briques, le leader du marché européen des tuiles en terre cuite et un acteur important dans le domaine des pavés en béton en Europe de l'Est.

Source Investing





20/10/2024

Visite guidée de l'entreprise Rairies Montrieux du 24/10/2024 au 25/10/2024

De nombreuses entreprises des Pays de la Loire vous ouvrent leurs portes chaque année à la Toussaint pour les Journées Régionales de la Visite d'Entreprise. Parmi elles, des entreprises du Maine-et-Loire, dont l'entreprise RAIRIES MONTRIEUX vous accueille pour une visite guidée afin de découvrir son savoir-faire.

Fabricant de carreaux de terre cuite et de solutions de façades créatives en terre cuite, l'entreprise commercialise une gamme complète de plaquettes et briques en terre cuite, pour des créations architecturales ou pour l’habitat particulier : des bordures de jardin, des claustras, du pavage et des carreaux de terre cuite pour intérieur et terrasse.

Venez découvrir l’histoire de la société suivie d’un circuit guidé dans les ateliers pour explorer les étapes de fabrication d’un produit. Rencontre avec un expert ou plusieurs professionnels de l’entreprise, focus sur les métiers clés, démonstration d’un savoir-faire.

Informations complémentaires :

  • Sur réservation, jeudi 24 et vendredi 25 octobre 2024 : 10h.
  • Durée : 1h30
  • Tarif : Gratuit
  • Capacité : 15 personnes maximum/visite.
  • Âge minimum requis : 8 ans
  • Restrictions d’accès : inaccessible aux personnes à mobilité réduite, animaux non admis.
  • Conseils vestimentaires : mettre des chaussures confortables.
  • Où : 1 rue des Fourneaux 49430 Les Rairies
  • Dates et horaires : 
    • Jeudi 24 Octobre 2024 de 10h à 11h30 
    • Vendredi 25 Octobre 2024 de 10h à 11h30

19/10/2024

Le groupe Vicat et le groupe Koramic annoncent un rapprochement stratégique

Le groupe Vicat, groupe cimentier français, annonce avec le groupe belge Koramic le rapprochement stratégique de leurs filiales aux activités complémentaires. Ce projet prévoit l’intégration des activités chimie de la construction VPI de Vicat et Cermix de Koramic sous l’égide du groupe Vicat et sous réserve de l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence.

Fondés sur des valeurs familiales et un savoir-faire historique, les groupes Vicat et Koramic visent, à travers le rapprochement de leurs filiales françaises, à créer un leader sur le marché des produits de mise en œuvre du carrelage et de la maçonnerie, avec près de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce rapprochement crée un groupe de 7 sites industriels en France pour une capacité de production de 800 000 tonnes sous deux marques fortes sur leurs marchés. Il mutualise des expertises et crée des synergies de services et de recherche pour répondre aux besoins des clients et aux enjeux de décarbonation. "Ce rapprochement s’inscrit dans notre stratégie de croissance et illustre notre ambition de répondre aux besoins de nos clients avec des solutions toujours plus performantes. L’alliance des savoir-faire et de l’engagement des équipes ainsi que les expertises complémentaires de VPI et Cermix nous permettront de nous positionner comme un acteur majeur sur le marché, avec une capacité de production accrue et d’innovation renforcée sur les enjeux de décarbonation”, souligne Guy Sidos, Président-directeur général du groupe Vicat

“Je suis très heureux de pouvoir contribuer à la création d’un groupe leader en France dans le domaine de la chimie pour la construction. En sa qualité d’actionnaire avec une vision à long terme, Koramic aura à cœur de soutenir le développement de Cermix au sein du nouvel ensemble. Le fait que le rapprochement entre deux sociétés complémentaires n’ait pas de retombées négatives sur l’emploi m’a aussi conforté dans ma décision de soutenir cette opération”, ajoute Christian Dumolin, Président du Groupe Koramic. Conformément aux réglementations en vigueur, la consultation des instances représentatives du personnel (IRP) a été mise en œuvre.  Ce rapprochement est soumis à l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence.  

Source ConstructionCayola


18/10/2024

Production automatisée et nouvelles technologies de Marcheluzzo pour l'Europe de l'Est

Marcheluzzo a signé un important contrat pour la modernisation d'une partie d'une ligne de production dédiée aux briques en terre cuite pleines et allégées.

En 2022, Marcheluzzo a signé un contrat avec un important producteur de briques d'Europe de l'Est pour la modernisation d'une partie d'une ligne de production dédiée aux briques en terre cuite pleines et allégées au format 250x120x65/88 mm. Le projet a nécessité une grande coopération entre les équipes techniques des deux entreprises pour surmonter les difficultés liées à l'installation d'une technologie moderne dans une usine à commande manuelle et non automatisée.

Marcheluzzo a été chargé de moderniser la section de l'usine depuis le post-séchage jusqu'au déchargement et au conditionnement des briques cuites sur palettes, tandis que l'extrudeuse, le coupeur (d'une capacité d'environ 3 500 briques/heure), le système de pose semi-manuel et le séchoir à tunnel semi-continu sont restés inchangés.

Le projet de rénovation de la ligne

La première étape du projet a porté sur le déchargement des briques séchées des wagons du séchoir. Pour cette étape, un robot Fanuc modèle 410i-700 kg a été introduit pour prélever simultanément deux couches de briques et les transporter jusqu'au four. Cette étape s'est avérée assez difficile pour les ingénieurs de Marcheluzzo car l'opération de positionnement manuel des briques a entraîné de fréquentes imprécisions et incohérences dans la géométrie de chargement.

La préparation des couches est effectuée par un système de manutention à courroie crantée et des bandes transporteuses de taille appropriée, permettant de dévier une partie des briques vers une zone de coloration de surface dédiée.

Les couches sont ensuite chargées sur le wagon du four par un deuxième robot ayant les mêmes caractéristiques que le premier, ce qui permet à une seule ligne de robots de former efficacement la charge du wagon du four à l'aide d'une pince spéciale.

Automatisation du four

Le four tunnel fourni par Marcheluzzo est dimensionné pour garantir un processus de cuisson optimisé et optimisé. Il est équipé de manière à obtenir le gradient de température ascendant/descendant requis en fonction des caractéristiques de la matière première, de la forme des paquets de briques et de la vitesse du cycle. Cela permet d'assurer les performances requises en termes de qualité et une production d'environ 6 300 briques/heure.

Pour assurer un préchauffage uniforme de la matière, quatre unités de préchauffage et de recyclage à haute pression ont été installées entre les zones 200°C et 400°C. La pression de l'air entrant aux différents points d'admission assure un échange thermique efficace grâce à l'augmentation soudaine du volume d'air, ce qui se traduit par une excellente uniformité de température sur toute la largeur du four.

Compte tenu du type de produit à cuire, il était également essentiel d'assurer un préchauffage efficace avant d'entrer dans la zone de cuisson. À cet effet, huit brûleurs latéraux à grande vitesse ont été installés pour fournir de la chaleur supplémentaire et créer des turbulences dans la phase de pré-cuisson, préparant ainsi le produit à résister aux températures plus élevées sans subir de choc thermique.

La zone de cuisson elle-même est composée de 8 unités au plafond, chacune dotée de 11 points de cuisson indépendants. Un ventilateur d'air avec un débit et une pression de fonctionnement adaptés à chaque unité assure la poussée correcte du gaz vers le bas, garantissant une bonne uniformité de température sur toute la largeur du four.

Le four maintient un équilibre optimal entre les volumes de gaz et d'air pour assurer une cuisson et un contrôle de la flamme corrects, ce qui permet d'éviter le risque de rétrécissement anormal du produit pendant le processus de cuisson.

Après la phase de cuisson, le four est doté d'une zone de refroidissement divisée en deux sections distinctes. Dans la première section, les produits sont refroidis rapidement au moyen d'unités spécialement conçues pour minimiser le risque de choc thermique. Dans la deuxième section, les produits sont laissés refroidir naturellement jusqu'à une certaine température, après quoi ils subissent une nouvelle phase de refroidissement contrôlé à basse température.

Une fois cuites, les briques sont transportées vers une zone où elles sont déchargées par un robot à l'aide d'une pince dédiée. Un système de courroies dentées et de bandes transporteuses forme ensuite les couches du paquet prêt à être expédié.

Conclusions

Tout au long du projet, Marcheluzzo a maintenu une approche respectueuse des conditions de production existantes. Comme toujours, elle a démontré son expertise unique dans la rénovation des lignes de production et sa capacité à moderniser et revitaliser des installations obsolètes qui n'étaient plus adaptées à leur fonction.

L'intégration de solutions automatisées a permis à l'entreprise russe d'abandonner le fonctionnement manuel au profit d'une approche de fabrication plus flexible et plus efficace.

Source CeramicWorldWeb