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10/11/2024

Permis de construire et mises en chantier de nouveaux logements : on touche le fond ?

Selon les données publiées par le ministère de la Transition écologique, les permis de construire et les mises en chantier de nouveaux logements ont à nouveau reculé en septembre et touché un nouveau plus bas.

Selon les données provisoires publiées mardi par le ministère de la Transition écologique, les permis de construire et les mises en chantier de nouveaux logements ont à nouveau reculé en septembre et ont touché un nouveau plus bas en pleine crise de l'immobilier neuf.

En septembre, la dégringolade reprend

En septembre, le nombre de permis de construire délivrés pour des logements a baissé de 2,1 % par rapport à août, pour s'établir à seulement 26 000, ce qui porte le nombre de permis accordés entre octobre 2023 et septembre 2024 à 337 100. Ce chiffre est en baisse de 9,4 % par rapport aux douze mois précédents et est au plus bas depuis au moins 2015.

Quant aux démarrages de chantiers de logements, ils se situent à leur plus faible niveau depuis 2000, à 18 900 en septembre, en repli de 9,8 % sur un mois. Le ministère prévient que les chiffres sur les mises en chantier sont susceptibles d'être révisées.

Les permis de construire accordés pour des maisons individuelles ont rebondi de 3,1 % en septembre sur un mois, à 9 800 autorisations en septembre, tandis que ceux délivrés pour des logements collectifs ont reculé de 5 % en septembre.

Il existe, comme toujours, des disparité géographiques. Ainsi, la Bretagne est la seule région à connaître une légère hausse des permis accordés entre octobre 2023 et septembre 2024 pour des logements (+ 1,5 % par rapport aux douze mois précédents), quand les autorisations de logements s'écroulent de 19 % en Guadeloupe et en Martinique sur ces mêmes périodes et séffondrent littéralement en Guyane, où la chute est de 63 % ... !

Crise de la construction : touche t-on enfin le fond (avant la remontée) ?

La construction neuve est toujours prise dans une grave crise multisectorielle :

– tout d'abord, les coûts de construction ont sensiblement augmenté du fait de matériaux plus chers et de normes environnementales plus strictes ;

– Ensuite, les acquéreurs ont pâti de la remontée des taux d'emprunt comme de la réduction de dispositifs publics de soutien à l'immobilier neuf.

Entre juin 2023 et juin 2024, ce sont 30 500 emplois qui ont été supprimés, selon la FFB (Fédération Française du Bâtiment). Pour tenter d'apporter un peu d'air au secteur, les parlementaires examinent la généralisation du PTZ sur tout le territoire, pour les logements neufs et anciens, qu'ils soient collectifs ou individuels.

Source : batirama.com par aure Pophillat


16/10/2024

Ma Prime Rénov' : vers une possible diminution de l’aide énergétique en 2025 ?

  •   La loi de finances 2025 pourrait réduire MaPrimeRénov' pour réaliser des économies, après les efforts pour soutenir la population durant l'inflation.
  •  MaPrimeRénov' pourrait connaître une diminution dès janvier 2025 en raison du déficit public atteignant 6,2% du PIB.
  •  Lancez vos travaux de rénovation énergétique dès maintenant pour bénéficier des aides actuelles avant la réduction potentielle.

La loi de finances pour l’exercice 2025 n’a pas encore été votée, mais ces derniers temps, l’État a clairement affiché sa volonté de réaliser des économies l’année prochaine. Après les gros efforts produits pour soutenir la population durant la période inflationniste, il serait logique que le gouvernement décide de souffler un peu. Cette ambition de faire des économies se traduit par la diminution du montant de certaines aides parmi lesquelles MaPrimeRénov’ qui se trouve en première ligne. Comment cette aide pourrait être impactée ? Voici quelques éléments de réponse.

Quel avenir pour MaPrimeRénov’ ?

En France, on compte encore de nombreux logements qui peuvent être considérés comme des passoires énergétiques. L’État avait décidé d’inciter la population à effectuer des travaux de rénovation énergétique en l’aidant financièrement. Cette volonté étatique n’a pas changé, mais le gouvernement fait face à un énorme problème financier. Selon La Dépêche, le déficit public pourrait atteindre 6,2% du PIB et de ce fait, l’État ne serait pas en mesure de supporter les frais de rénovation énergétique à la même hauteur qu’avant. MaPrimeRénov’ ne sera pas annulée, mais l’aide énergique risque de connaître un gros rabais.

Le flou sur l’aide énergétique

Bien que l’information ne soit pas encore officielle, tout porte à croire qu’on se dirige vers une diminution du montant de l’aide énergétique. Le contexte politique actuel apporte des éléments probants. En effet, à l’heure actuelle aucun gouvernement n’a été nommé, le budget alloué à l’aide énergétique est encore inconnu parce que l’Assemblée Nationale n’est toujours pas reconstituée. De plus, certaines aides telles que MaPrimeRénov’ avaient déjà été revues à la baisse entre 2022 et 2023. Tous ces éléments témoignent du fait qu’il est urgent de lancer des travaux de rénovation maintenant avant que les conditions ne changent.

L’urgence de lancer ses travaux de rénovation

Avec les possibles changements que va connaître MaPrimeRénov dans les prochains mois, on ne peut que conseiller aux propriétaires de logement de lancer leurs travaux de rénovation le plus tôt possible. De cette façon, ils pourront bénéficier des montants actuels et ne pas être sous le coup de la réduction du montant de l’aide étatique. Malgré l’urgence, il faut rester sur ses gardes pour éviter toute arnaque à la rénovation énergétique.

Source PleineVie

03/10/2024

Les ventes de maisons neuves en baisse de plus d'un tiers sur un an

Les constructeurs de maisons individuelles n'entrevoient aucune embellie. Il s'est vendu seulement 49 300 maisons individuelles sur un an à fin juillet, soit 60 % de moins que la moyenne des 15 dernières années.

Réunis à l’occasion de la Convention Nationale du Pôle Habitat FFB ce jeudi 19 septembre, les professionnels de l’aménagement, de la promotion, de la construction de maisons individuelles et de la rénovation de l’existant ont dressé un bilan noir de leur marché. « Les secteurs d’activité que nous fédérons (…) sont malmenés à un degré jamais atteint ! », a déploré Grégory Monod, le président de la fédération. Malgré une légère amélioration sur le front des taux d’intérêt d’emprunt immobilier ces dernières semaines, les ventes continuent de s’effondrer. Il s’est vendu seulement 49 300 maisons individuelles neuves en secteur diffus (hors lotissements) à fin juillet, soit une baisse de plus d’un tiers sur un an. C’est même 60 % de moins que la moyenne annuelle des 15 dernières années, à 126 000 unités.

Tous les indicateurs dans le rouge

Dans le secteur groupé, la chute est tout aussi violente, avec 3 100 unités écoulées à fin juin 2024, soit 72 % de moins que la moyenne de long terme (11 000 unités en moyenne par an). De son côté, le logement collectif est en retrait de 37 % par rapport à sa moyenne de long terme, à 55 000 transactions sur un an à fin juin 2024. À comparer à 87 300 unités vendues en moyenne sur la période 2007-2023. « Il faut remonter aux années 1980 pour retrouver un niveau similaire, alors que la France comptait 18 millions d’habitants de moins quand les séparations, les familles monoparentales, les décohabitations et la mobilité étaient infiniment moindres », s’est désolé Pôle Habitat FFB dans son communiqué.

Source Les Echos Etudes

27/04/2024

Construction Outre Mer : il sera bientôt possible d'importer des matériaux non européens

Le Parlement européen a adopté en première lecture le projet de règlement révisé relatif aux produits de construction. Les autorités françaises ont obtenu l’insertion dans ce texte d’une dérogation pour les territoires ultramarins. Ainsi, il permettra à la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, La Réunion et Saint-Martin, de mettre en œuvre une solution alternative au marquage «CE», pour faciliter l’importation de produits de construction issus des pays de leur environnement géographique.

Annoncée en juillet dernier lors du comité interministériel des outre-mer (CIOM), cette adaptation du droit de l’Union européenne aux spécificités ultramarines, du fait notamment de l’éloignement avec l’hexagone, était fortement attendue par les acteurs ultramarins, et en particulier le monde économique et de la construction.

Cette dérogation permettra notamment aux acteurs de faire face à l’augmentation des prix du fret et de l’approvisionnement en matériaux de construction, grâce à un régime d’exception. Ce dernier sera élaboré au cours de l’année 2024 et permettra aux territoires d’importer des produits de construction de pays tiers de leur zone géographique et donc de disposer de produits notamment adaptés aux caractéristiques locales, compétitifs et plus rapides à acheminer.

«Une évolution pragmatique et de bon sens des normes européennes, qui prennent en compte les spécificités ultramarines. Cette mesure contribuera positivement au développement économique de nos territoires et à leur intégration régionale», a commenté Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-mer.

Source Soualigapost