Pages

Affichage des articles dont le libellé est Terreal. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Terreal. Afficher tous les articles

17/12/2024

Nouvelles FDES des briques 20 cm Calibric de Terreal à 18,3 kg CO2/m²

La nouvelle Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) des briques de structure de 20 cm posées à joints minces de la gamme Calibric de Terreal, marques de wienerberger, est désormais disponible sur la base INIES. Calculée sur l’Analyse du Cycle de Vie des produits, celle-ci affiche une réduction significative de l’impact carbone de ces briques, passant de 26,6 kg à 18,3 kg CO2 /m². Ces briques bas carbone Calibric viennent ainsi compléter l’offre de la marque Porotherm, permettant à wienerberger de proposer à ses clients l’offre de briques bas carbone la plus large du marché pour répondre aux exigences 2025 des seuils carbone portées par le RE2020.

Valable durant 5 ans, cette nouvelle FDES concerne les briques de structure de 20 cm posées à joints minces Calibric ONE V2, Calibric R+, Calibric Max, principalement proposées dans le sud de la France.

Véritable outil de référence pour l’évaluation de la performance environnementale des bâtiments, la FDES garantit ainsi aux clients de Terreal que ces briques bas carbone répondent parfaitement aux exigences de la RE2020, y compris aux nouveaux seuils d’émissions carbone pour les produits de construction applicables au 1er janvier 2025 en maison individuelle ou en logement collectif.

Pour parvenir à réduire de plus de 25 % l’empreinte carbone de ses briques en terre cuite d’épaisseur 20 cm, Terreal a mis en place un ensemble de mesures principalement axées sur :

• La substitution progressive du gaz naturel par du biogaz, issu de la méthanisation de matières organiques. Cela permet de réduire de -80 % les émissions de CO2, par rapport au gaz naturel.

• Une consommation électrique issue d’énergies renouvelables (parcs éoliens,photovoltaïque, hydraulique…).

La réduction de son empreinte carbone à chaque étape du process industriel. Par exemple, l’énergie résiduelle en sortie de four est réinjectée dans les séchoirs ou dans les fours eux-mêmes afin de permettre une réduction de -20 % de la consommation de gaz.

Toutes ces mesures s’inscrivent dans une feuille de route de décarbonation ambitieuse commune à l’ensemble du groupe wienerberger, qui prévoit de réaliser 25 % d’émissions carbone en moins d’ici 2026, puis -40 % en 2030, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 par rapport à 2020.

wienerberger dispose aujourd’hui de l’offre de briques bas carbone de 20 cm la plus large du marché, avec 10 références : GF R20, GF R20 Th+, R20, NATURbric, HOMEbric, CITIbric, CITEbric de Porotherm, et Calibric ONE V2, Calibric R+, Calibric Max de Terreal.

Source Terreal

28/11/2024

Terreal - vol de fioul sur les chantiers : une plaie pour les entreprises, trois hommes interpellés en Charente

Les gendarmes ont interpellé trois personnes qui avaient volé du GNR sur des chantiers de Terreal. Un phénomène qui ne désemplit pas et contre lequel il est difficile de lutter.

Surveillances, patrouilles, relevés de traces… Il y a quelques jours, les gendarmes de la communauté de brigades de Terres de Haute Charente épaulés par la brigade de recherches de Confolens ont interpellé trois hommes suspectés d’être à l’origine de nombreux vols de carburant sur des chantiers de Terreal, notamment sur une carrière.

Au total, selon l’enquête de gendarmerie, ce sont environ 500 litres de GNR, du gazole non routier, qui ont été dérobés à la société sous traitante de Terreal, la SAS SOTEC. Il s’agit d’une entreprise de travaux publics implantée à Orignolles en Charente-Maritime. Les trois mis en cause ont reconnu les faits. Originaires du secteur, ils seront jugés devant le tribunal correctionnel d’Angoulême en avril 2025. Ces vols duraient depuis avril dernier.

Ce qu’il faudrait ? « Des contrôles »

Il s’agit pour les entrepreneurs « d’une vraie problématique pour les entreprises de TP et de gros œuvres » concède David Léobet, secrétaire général de la CAPEB 16, la chambre artisanale des petites entreprises du bâtiment. « Très souvent, on est obligés de laisser les engins de chantier sur des sites pas gardés ni surveillés, en extérieur. Dans des lieux isolés, en campagne… » De quoi susciter des convoitises.

Ces dernières années, des investissements ont été réalisés pour sécuriser les bouchons des réservoirs. « Mais du coup, il y a encore plus de casse », note David Léobet. « Ces équipements sont fracturés. Ce qu’il faudrait, c’est lutter contre l’utilisation du GNR, du rouge, en faisant des contrôles… Car prendre en flag, c’est très compliqué. »

Pour rappel, il est strictement interdit de mettre du rouge dans un véhicule qui n’est pas un engin de chantier ou agricole. Rouler au GNR est en effet considéré comme une fraude fiscale et cela est puni par une amende. Le GNR est en effet moins cher car moins taxé que le gazole. Il est actuellement à 1,20 euros le litre.

Pour David Léobet, ce phénomène a « toujours existé, mais les vols ont évidemment augmenté ces trois ou quatre dernières années. Cela a un impact économique certain et les entrepreneurs sont obligés de mesurer un certain volume de vols. C’est devenu difficile de lutter contre ce fléau qu’ils sont obligés de le budgétiser. On pousse les entreprises à déposer plainte notamment pour avoir un recueil de statistiques mais aujourd’hui, elles sont désabusées. Si les gendarmes arrêtent une équipe, une deuxième la remplace le lendemain… » Double peine pour les entreprises : ces vols ne sont bien souvent pas remboursés par les assurances. Pour pouvoir bénéficier d’une indemnisation, il faut en effet que le chantier soit clôturé… Ce qui n’est pas toujours le cas.

Source La Charente Libre par Antoine Beneytou







28/10/2024

Castelnaudary. Terreal et le SDIS jouent la carte de la solidarité

Ils sont plus de 2 000 à former la colonne vertébrale du service incendie de l’Aude. Plus de 260 entreprises s’engagent à libérer leur personnel en cas d’événements majeurs. Terrreal vient de rejoindre le dispositif.

L’usine Terreal de Castelnaudary a rejoint, mardi, les 260 sociétés publiques ou privées du département, qui, au travers d’une convention avec le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Aude, s’engage à faciliter la mise à disposition de leurs salariés pompiers volontaires en cas de survenue d’événements majeurs. 

Comme ce fut le cas en 2018, lors des inondations qui ont frappé le département", a expliqué Christian Raynaud, le président du conseil d’administration du SDIS, avant de parapher le document au côté de Thomas Braillon, le directeur de l’usine Terreal. Aujourd’hui, près de 330 pompiers volontaires et 80 agents du conseil départemental peuvent être mobilisés à tout moment dans le département. 

Chez Terreal, sur le site de Castelnaudary, sept salariés sont concernés par cette convention. Ils sont également des atouts précieux pour l’industriel, comme l’a rappelé le responsable de la sécurité, tant pour le risque incendie toujours prégnant chez un industriel travaillant avec des fours à haute température, mais également pour le personnel évoluant sur le site. Il y a quelques semaines, l’un de ses sapeurs-pompiers a d’ailleurs ramené à la vie un salarié ayant fait un arrêt cardiaque. Si la convention porte sur l’effort que consentent les entreprises en libérant leur personnel au profit du SDIS, en retour, le service départemental offre des formations dédiées.

Source La Dépêche du Midi

11/10/2024

Lasbordes. Projet de MAM : une visite chez Terreal

Dans le cadre de la réalisation de la future MAM (Maison d’Assistantes Maternelles), le maître d’ouvrage ATD11, représenté par Caroline Loste, Mathieu Le Ny et Didier Laurent, architectes du bureau Bast, maître d’œuvre de l’opération, en compagnie de M. le maire, ont souhaité faire une visite de l’usine Terreal afin de préparer une esquisse du projet et opter pour un choix de matériaux adaptés. 

Reçus par le directeur Alexandre Devaux et son équipe, ils ont pu découvrir toute la gamme des produits fabriqués dans l’usine de Lasbordes (briques et accessoires monolithes). 

À l’issue de la visite, Jean-Pierre Quaglieri a chaleureusement remercié le directeur et tout le personnel pour l’accueil et les précieux conseils prodigués, que les visiteurs ont grandement appréciés.

Source La Dépêche

23/07/2024

Indre : le préfet donne son feu vert à la carrière d’argile à Sacierges-Saint-Martin

Le préfet a signé le 27 juin 2024, l’arrêté autorisant l’exploitation d’une carrière d’argile à ciel ouvert à Sacierges-Saint-Martin. Le dossier était combattu par les riverains, inquiets pour l’environnement et leur qualité de vie.

Il n’y aura pas eu de décision surprise de dernière minute. Le préfet de l’Indre a suivi l’avis favorable du commissaire-enquêteur rendu fin mars 2024. Il a ainsi signé, le 27 juin 2024, l’arrêté autorisant l’exploitation d’une carrière d’argile à ciel ouvert sur les communes de Roussines et de Sacierges-Saint-Martin. Ce projet est porté par la société Terreal, basée à Suresnes (Hauts-de-Seine), et spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite. L’entreprise, qui souhaite s’implanter d’ici 2025, prévoit un tonnage moyen annuel de 67.000 tonnes, à raison de vingt semaines d’extraction par an.

Quatre mois pour engager un recours

L’annonce du projet avait suscité de vives réactions parmi les riverains de la carrière, réunis au sein de l’association baptisée La Grosse tuile. Les détracteurs du projet avaient ainsi organisé deux manifestations, les 17 février et 23 mars 2024, où ils avaient pointé l’impact environnemental du projet. Ils s’appuyaient notamment sur l’avis défavorable rendu par le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) qui a relevé des menaces sur plusieurs espèces présentes sur le site : quatre oiseaux, quatorze mammifères, quatre amphibiens et un coléoptère.

Le préfet a donc considéré que la société apportait des garanties suffisantes face aux craintes exprimées par les opposants en matière de bruit, de pollution et d’impact sur l’environnement. Ces derniers (1) ont quatre mois (à compter de la publication de l’arrêté) pour engager un recours devant le tribunal administratif de Limoges.

(1) Les représentants de l’association n’ont pu être joints.

Source La Nouvelle République par Martine ROY

06/06/2024

Italie: Terreal (ex San Marco laterizi) à Noale arrête sa production et ses ventes pendant une journée pour se consacrer à la sécurité

Dans une école de formation en santé et sécurité. Pendant une journée, chez Terreal à Noale (anciennement San Marco Laterizi et filiale de la multinationale autrichienne Wienerberger), une quarantaine d'employés ne se sont pas essayés aux machines et aux briques, mais ont investi une journée de travail pour apprendre à éviter les accidents et à faire face à d'éventuelles situations d'urgence. situations. Dans un moment historique où les accidents du travail (souvent mortels) se succèdent, l'entreprise autrichienne décide d'attaquer le problème de front, en organisant des cours ad hoc pour les travailleurs. 

Ainsi, au siège de Noale, Strada San Dono, a eu lieu la Journée de la Sécurité, à laquelle ont participé non seulement la direction générale de l'entreprise et les représentants des syndicats Filca Cisl et Fillea Cgil Venezia, mais aussi le responsable de l'Environnement et de la sécurité de Confindustria Veneto. Est, Elena Bonafè, la directrice de l'unité opérationnelle du complexe Spisal de l'Ulss 3 Serenissima, Maria Nicoletta Ballarin et le président de l'Amnil (Association Nationale des Travailleurs Mutilés et Invalides) de Padoue, Bruno Giraldo. Si en Italie il y a en moyenne trois décès sur le lieu de travail par jour, les syndicats ont appelé à plusieurs reprises les entreprises à investir dans la sécurité. Ce qui devient alors fondamental dans la vie quotidienne aussi. La maire sortante de Noale, Patrizia Andreotti, est également arrivée à Strada San Dono. 

Et l'initiative a également reçu les applaudissements du président de la région Vénétie, Luca Zaia, qui a envoyé une lettre à San Marco-Terreal précisément pour diffuser et renforcer la sécurité sur le lieu de travail. En mars de cette année, Wienerberger (ayant son siège social à Vienne), le plus grand fabricant mondial de solutions de briques, a acquis Terreal Italia de Noale, renforçant ainsi sa présence en Italie et portant à sept le nombre d'entreprises contrôlées (outre Noale, il y a Feltre, Gattinara, Valenza Po, Bubano, Castiglion Fiorentino et Terni). Eh bien, à partir de 2021, le groupe autrichien a décidé de consacrer une journée de formation à tous les salariés et avec 2024, Noale a également été ajoutée. 

Une nouveauté pour les travailleurs, qui ont pu assister à des cours théoriques mais surtout pratiques, comme des massages cardiaques, etc. « 50 pour cent de nos investissements – explique le PDG de Wienerberger Italia Robert Lang – sont destinés à la sécurité. Nous savons que le risque zéro est impossible mais nous savons que nous pouvons toujours nous améliorer. Ces dernières années, nous avons résolu 85 pour cent des signalements qui nous étaient adressés par les employés, qui concernaient non seulement les dangers présents dans l'usine mais aussi de petites améliorations à apporter. Nous avons besoin d’attention et de limitation des risques. La journée de sécurité est aussi un message clair, la sécurité est la priorité et c'est pourquoi nous arrêtons la production et les activités commerciales pendant huit heures, impliquant non seulement les travailleurs de la production mais tous les travailleurs de l'entreprise, nous voulons que le message soit clair et la journée de sécurité nous aide dans ce." Il s'agit d'un projet à long terme et Terreal sera également intéressé par cette démarche. «Ils nous ont expliqué quelles interventions faire en cas d'urgence spécifique – observe le directeur du site de Noale Francesco Stangherlin – mais il y a eu aussi un "test sur le terrain". Nous nous sommes arrêtés une journée pour faire de la place pour étudier, qui était également gratuite. 

Ici à Terreal, nous faisons un travail particulier, nous devons toujours être prêts au cas où quelque chose arriverait." Étaient également présentes à la journée de sécurité la secrétaire générale de Filca Cisl Venezia, Andrea Grazioso, et Roberta Gatto, du Secrétariat de Fillea CGIL Venezia. «Il n'est pas courant que tous les employeurs établissent des moments similaires – souligne Grazioso –, y consacrant même une journée entière payée. Mais à Terreal, il y a beaucoup d'attention à la question de la sécurité, car il doit y avoir l'engagement de toutes les parties prenantes : étant donné la manière dont cela a été organisé, nous sommes sûrs que cela donnera des résultats. 

Wienerberger n'est à Noale que depuis quelques mois mais se présente avec une excellente carte de visite." Roberta Gatto considère le Safety Day comme "un changement de rythme important", où le bon chemin est pris. «Voir une entreprise qui investit de l'argent dans la prévention – dit-il – est synonyme du début d'un excellent chemin. En matière de sécurité, nous sommes tous du même côté et nous devons collaborer pour un changement de rythme culturel. Je crois que nous devons commencer par les écoles pour offrir formation et culture, car ceux qui sont étudiants aujourd'hui seront des travailleurs demain et devront comprendre ce que signifie la sécurité : elle n'est pas seulement utile pour nous-mêmes mais aussi pour les autres.

Source CafeTV24


24/05/2024

Terreal : un projet de carrière d'argile ne convainc pas les riverains malgré des promesses de compensation écologique

Un projet de carrière d'extraction d'argile entre Sacierges et Roussines, dans la Brenne, inquiète les riverains, à cause des désagréments engendrés par l'activité. Le maitre d'œuvre du projet, Terreal, joue le jeu de la compensation écologique à grand échelle, à l'image du projet.

Une '' grosse tuile sur la tête'', c'est comme ça que les riverains des hameaux brennous de Joux et de la Croix de la barre voient le projet de carrière d'argile entre Sacierges-Saint-Martin et Roussine le long de la D10 dans l'Indre.

Ce projet ambitieux a achevé sa phase d'enquête publique. S'il obtient l'autorisation du préfet, l'entreprise Terreal va extraire quelques neuf millions de tonnes d'argile issues des terres humides du bocage, le tout sur une surface de 50 ha. L'argile sera ensuite mis à sécher avant d'être transformé dans l'usine de Roumazière en Charente, pour en faire des tuiles. L'entreprise a été rachetée en février 2024 par un mastodonte, l'Autrichien Wienerberger  n°1 mondial du secteur de la terre cuite.

Les maisons des riverains vaudront-elles moins chers?

Les riverains se sont organisés dans une association nommée "la grosse tuile", ils craignent deux catégories de désagréments. D'abord l'impact écologique du projet, lequel a fait l'objet d'une étude rigoureuse de la part de Terreal qui s'engage sur d'ambitieuses compensations écologiques pour les trois décennies d'exploitation prévues. La seconde série d'inquiétudes a trait à la possible ou probable perte de valeur du foncier.

Aline Ponchard fait partie des opposants, elle s'est installée il y a trois ans avant de découvrir que le projet de carrière était en cours. Une grosse tuile pour elle. "On achète une maison, mais on achète aussi un environnement. Si on sait que l'environnement va complètement être chamboulé pour 30 ans, c'est pas rien. Même si on va vendre, on perdra de l'argent. Pour moi, c'est un vice caché. J'ai pas envie pendant 30 ans, subir le bruit, la vue sur les camions, les trous, fermer les fenêtres en été parce que la poussière va s'infiltrer partout."

L'avenir de cette riveraine, comme celui d'autres habitants se retrouve profondément chamboulé par ce projet. Même constat pour Fabrice Axisa, habitant de Joux, "On va se retrouver avec des buttes de terre devant chez nous, de l'ordre de sept mètres de haut. On va avoir des problèmes de bruits importants. On a acheté nos maisons récemment, à pleine valeur, un projet comme celui ci va forcément avoir un impact sur la valeur de nos maisons.''

L'étude d'impact, les élus, et l'entreprise Terreal s'accordent pour estimer à une douzaine le nombre de trajets journaliers de camions pour desservir la carrière. Terreal n'est pas hostile à une répartition du trafic entre les trajets à vide et ceux qui sont en charge, afin de réduire les nuisances. Les riverains en colère eux, s'inquiètent de voir déserter le tourisme vert en quête de nature. Les touristes de passage en Brenne y réfléchiraient alors à deux fois avant de s'arrêter dans cette partie verdoyante de la Brenne. Fabrice Axisa confie par exemple avoir renoncé à un projet de gîte.

Un projet voté par la commune et la Communauté de communes

Ce projet s'étend à 40% sur le territoire de la commune de Roussines et le reste sur celui de Sacierges-Saint-Martin. Le maire de cette commune, Thierry Bernard, dit comprendre le désarroi des riverains, mais il rappelle que ce problème est d'ordre privé, invitant les habitants à se tourner vers les vendeurs des différentes maisons. Selon lui, l'information est disponible à la mairie depuis longtemps, et son conseil municipal comme celui de la Communauté de communes (Marché Occitane Val d'Anglin) a voté en faveur du projet. Sur ce point par contre les riverains de la Grosse Tuile contestent le vote de l'un des élus qui serait partie prenante dans ce projet. Réponse du maire : un seul vote n'aurait rien changé à l'issue du scrutin.

Du côté de l'entreprise Terreal, on fait savoir que le chantier va se décaler dans le temps pour avoir moins d'impact sur les riverains. Jean-Denis Gariel est responsable du développement des ressources carrières pour le groupe, il a l'habitude de ce type de chantier et selon lui la valeur des biens immobiliers ne sera pas amoindrie. "Avec toutes les mesures d'éloignement, de réduction, avec notamment la mise en place de masques paysagers, de masques de bruit, de réduction des émissions de poussières par des mesures d'arrosage par exemple, on fait en sorte qu'il n'y ait pas d'impact dans l'environnement local". Pour étayer ses propos Terreal prend en exemple les chantier précédents : "on le vérifie, si vous voulez, sur l'intégralité des carrières du groupe (...) Et on a pas d'inquiétude que dans le cadre du projet qui nous occupe, ce soit la même chose. C'est tout à fait compréhensible qu'il faille faire part de nos expériences sur d'autres sites pour convaincre."

C'est donc un travail d'information qui est mis en avant par l'entreprise, qui promet de communiquer auprès des riverains longtemps après la mise en service de la carrière et en faisant visiter les installations pour voir s'il est nécessaire de faire évoluer certaines pratiques dans la mesure du possible. Sur ce point Terreal laisse la porte ouverte en s'engageant à rétribuer des huissiers de justice qui viendraient constater les dégâts, mais aussi à assurer un suivi des désagréments vécus par les proches riverains. Ces derniers préfèrent appeler de leur vœux des compensations. L'enjeu de ce chantier réside aussi dans une autre démarche de compensation. Terreal fait savoir que le groupe s'engage à restituer les lieux aux agriculteurs et réhabiliter la biodiversité.

Quel impact sur l'environnement ?

Les riverains nourrissent toujours des inquiétudes sur les possibles impacts irréversibles sur la biodiversité. Terreal s'en défend. Jean-Denis Gariel responsable du développement des ressources carrières pour le groupe explique que son groupe va compenser au-delà de ce qui est requis par la loi, appuyant sa démarche sur le principe dit ERC, "Éviter, Réduire et Compenser". "On compense avec ce qu'on appelle des compensations environnementales quand on les réalise en amont de l'ouverture, et on réalise des aménagements paysagers périphériques. À la fin, on restitue l'intégralité de la surface au monde agricole, sauf quelques étangs qui auront été créés avec des zones humides sur leurs pourtours et quelques marches. Donc, in fine, toute notre démarche  '' éviter, réduire, compenser'' vise à ce que, au bout des 30 années, on ait une biodiversité supérieure à ce qu'elle était au début du projet."

Pour convaincre sur le point précis de l'impact environnemental, Terreal va provisionner "des garanties bancaires chiffrées, en gros une somme importantes bloquées sur 30 ans le temps de l'exploitation du site et versées qui sera versées en cas de non respect des engagements environnementaux".

Fabrice Axisa reste malgré tout hostile au projet, "les gens cherchent ici à avoir la beauté des paysages, mais aussi un peu le calme. Un projet de cette ampleur et autant de nuisances, s'il avait en fait donné de l'emploi local, aurait été mieux accepté. Donc il va y avoir beaucoup de méfaits en terme de paysage, en terme de tranquillité, en terme de camions et au niveau des bienfaits, il y aura très peu de choses par rapport à la quantité d'argile qui va être exploitée. C'est vraiment peanuts le retombées qu'on va avoir". Les riverains en appellent donc au préfet, dont le feu vert doit être donné ou non d'ici deux mois, mais aussi à Terreal, pour obtenir d'avantages de compensations. Parmi ces riverains une importante communauté anglo-saxonne installée dans ce secteur, hostile au projet, et qui a activement œuvré en sa défaveur au moment de l'étude d'impact.

Source France Bleu par Alexandre Mottot

21/05/2024

Transition énergétique : Terreal investit sans relâche en Charente et en Dordogne

Le tuilier poursuit la modernisation de ses usines de Roumazières (16) et de Montpon-Ménestérol (24), où 13 millions d’euros sont mobilisés. L’opération répond au nom de code Titan.

Six millions trois cent mille euros le coup de ciseau ! Au printemps dernier, Alain Rousset, le président du Conseil régional d’Aquitaine, et Olivier Butel, le directeur industriel du groupe Terreal, tranchaient un beau ruban inaugural : celui d’une des quatre lignes de production de la plus grande tuilerie de France, désormais moins énergivore.

Cela se passait à Roumazières, sur les terres argileuses de Charente limousine, où l’entreprise emploie 350 salariés et fabrique 227 000 tonnes de tuiles les bonnes années. Les quatre fours, chauffés à 1 000 °C, consomment beaucoup de gaz : plus de 200 gigawatt-heures (GWh), soit l’équivalent de la consommation domestique annuelle d’une ville comme Mont-de-Marsan.

"Terreal réfléchit à la substitution progressive de la consommation d’énergie fossile de ses fours par des sources d’énergies renouvelables (électricité, solaire thermique, biomasse, etc.)." 

Face à l’urgence climatique, cela n’était plus tenable. En 2020, Terreal s’engageait à réduire de 10,5 % minimum ses émissions de gaz à effet de serre en cinq ans. Dans notre région (où l’entreprise est aussi présente à Chasseneuil-sur-Bonnieure en Charente et à Montpon-Ménésterol en Dordogne), cela correspond à 4 500 tonnes de CO2 à ne plus rejeter chaque année. Le projet, ambitieux, répondait au nom de code Titan. En pleine crise Covid, il a fallu bien des efforts pour le mettre en œuvre. Les délais ont été tenus. A Roumazières, l’industriel a privilégié un four à cuisson lente, trois fois moins gourmand en énergie fossile. Pour cela, la ligne dédiée à l’élaboration des tuiles lisses et colorées de la gamme Zen a été équipée de 23 nouveaux robots. L’opération fut épaulée par la Région, qui allouait une subvention de 1,33 million d’euros (M€) dans le cadre d’un « contrat partenarial d’efficacité énergétique ».

Chez Terreal à Roumazières (Charente), la ligne dédiée à l’élaboration des tuiles lisses et colorées de la gamme Zen a été équipée de 23 nouveaux robots." 

 Cet échangeur thermique à l’usine Terreal de Roumazières (Charente) doit être mis en service dans le courant du mois de mai 2024. Il captera la chaleur des fumées à 120 °C pour alimenter les tunnels de séchage des tuiles à 80 °C.

La ligne dévolue aux accessoires en terre cuite (faîtières, rives, etc.) va faire l’objet de toutes les attentions. L’idée ? « Affiner les détails du process – on compte près de 200 paramètres – et les adapter au plan de charge grâce à l’intelligence artificielle. Cela peut sembler anodin, mais un bon réglage, c’est 10 à 15 points d’efficacité énergétique ! Ici, on peut gagner 120 tonnes de CO2 », assure Bernard Peuch.

Source Sud Ouest par Olivier Sarazin


13/05/2024

Accident du travail : les usines Terreal du Lauragais stoppent la production pour parler sécurité

Pendant toute une journée, les usines Terreal ont stoppé leur production pour organiser des ateliers sur la sécurité avec leurs salariés. Reportage à Castelnaudary.

Les salariés de Terreal ont assisté à des ateliers dédiés à la sécurité.

Tout un symbole pour cette société spécialisée dans la terre cuite. Pendant toute la journée du mercredi 24 avril 2024, pas une tuile n’est sortie des machines des usines du Pôle Tuile Sud de Terreal, composées des sites de Castelnaudary (100 salariés en comptant ceux du centre de recherche et de développement), Labastide-d’Anjou (au Ségala, avec 140 salariés) et Saint-Martin-Lalande (60 salariés).

En fait, l’ensemble des sites de l’entreprise étaient à l’arrêt en France. La raison ? L’organisation d’ateliers pour ses employés à l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.

Frédéric Auban et Olivier Butel expliquent le jeu sur la notions de risques aux salariés de l'entreprise.

Un symbole fort pour l’entreprise

Un événement annuel chez Terreal (mais le premier du genre depuis le rachat de Terreal par le groupe wienerberger en mars 2024, voire encadré) qui coûte donc de l’argent à l’entreprise.

Olivier Butel, directeur des opérations pour Terreal-wienerberger France, confirme. Le symbole est d’autant plus impactant : « Nous sommes deux entreprises qui donnent de l’importance à la sécurité. On a voulu cette première journée commune autour de cette thématique qui est la première des priorités. La question n’est pas combien ça coûte. Pour nous, c’est un véritable investissement… La sécurité doit passer avant tout le reste. »

Six accidents en 2023

En 2023, 38 accidents ont été recensés chez Terreal France. Six, dont cinq avec arrêts de travail, concernent les trois sites du Pôle Tuiles Sud : deux à Castelnaudary et quatre à Labastide-d’Anjou. Soit une baisse de 33 % par rapport à 2022.

Une bonne année, se félicite Olivier Butel. Même si c’est toujours trop, précise quant à lui Frédéric Auban, très récemment promu directeur de production tuiles-mécaniques pour Terreal-wienerberger : « Notre objectif est de baisser ce chiffre à deux accidents par an, mais l’idéal serait d’atteindre zéro bien sûr », indique celui qui était encore, jusqu’au 18 avril, le directeur du Pôle Tuiles Sud. 

Une sensibilisation aux gestes qui sauvent a été proposé par un animateur de l'entreprise.

Des accidents moins graves

La gravité des accidents est aussi à la baisse, se réjouissent les deux directeurs : « On est sur des accidents plutôt mineurs… Ce sont généralement des blessures aux mains, des douleurs aux bras, des chutes sans gravité… » L’accident typique ? « On se baisse pour évacuer un produit. On se cogne ou on se fait mal au dos », répond Frédéric Auban. « Historiquement, on avait bien plus grave », ajoute-t-il. 

Dernier exemple en date : un ouvrier s’était fait partiellement écraser les deux mains dans une presse en 2020. « Il travaille toujours chez nous », précise l’ancien directeur du Pôle Tuiles Sud.

« Il faut rester humble »

2024 part sur les mêmes bases que 2023 au Pôle Tuiles Sud. Un accident a eu lieu sur le site de Labastide-d’Anjou en janvier. Un autre a été signalé à Saint-Martin-Lalande en avril.

« Certes, on est sur une amélioration, mais il faut rester humble et ne rien lâcher, revendique Frédéric Auban. On a des axes d’amélioration comme la juste perception des risques et le fait de mieux réfléchir avant d’agir. Il n’y a rien qui justifie de se presser. La sécurité est notre priorité absolue. »

wienerberger rachète Terreal

Grâce à cette acquisition, le groupe autrichien wienerberger, leader mondial de la terre cuite, a multiplié par trois sa présence en France. « On est dans une phase de découverte », explique Olivier Butel. « Pour le moment, ça n’a pas changé grand-chose. Nous sommes deux sociétés du même domaine, avec le même process et des zones géographiques très complémentaires… C’est une intégration assez facile. » 

D’ailleurs, l’acquisition n’a que peu ou pas d’incidence directe sur les effectifs, assure le directeur des opérations pour Terreal-wienerberger France : « Au global, c’est un rachat très positif qui ouvre des opportunités en matière d’évolution pour les salariés. »

Des ateliers pendant toute une journée

Pour mieux travailler sur ces différentes thématiques, plusieurs ateliers ont été organisés sur les bonnes pratiques à adopter, sur les trois sites du Pôles Tuiles Sud, mais également à Saint-Papoul et Lasbordes.

À Castelnaudary, un ostéopathe est venu sur place pour parler des bons gestes à adopter. Un animateur interne a sensibilisé les employés aux gestes de premiers secours à l’aide de plusieurs mannequins.

Une intervenante extérieure a aussi proposé une animation ludique autour de la notion de risque.

Enfin, un atelier dédié aux neurosciences a démontré que le cerveau peut parfois dysfonctionner. « On peut parfois prendre des risques sans s’en rendre compte », analyse Olivier Butel.

Une journée très bien reçue par les employés, assurent les deux directeurs. En espérant qu’elle donne des résultats.

Source Actu par Florian Moutafian

07/05/2024

TERREAL: avis favorable du commissaire enquêteur pour la carrière d’argile à Sacierges-Saint-Martin

Le commissaire-enquêteur a rendu un avis favorable au projet de carrière d’argile à Sacierges-Saint-Martin, porté par la société Terreal. Un dossier qui mécontente les riverains inquiets pour les conséquences sur l’environnement et leur qualité de vie.

L’enquête publique concernant le dossier de création d’une carrière d’argile à Sacierges-Saint-Martin s’est achevée le 21 février 2024. Le commissaire enquêteur a reçu les observations de 37 personnes (34 sur registre) et de 8 associations ainsi que deux pétitions totalisant 332 signatures et 71 mails. « Tous les avis exprimés sont défavorables au projet, sauf un », note-t-il dans son rapport rendu le 20 mars 2024 où il donne un « avis favorable » au dossier présenté par la société Terreal.

Cette entreprise basée à Suresnes (Hauts-de-Seine) est spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite. Elle souhaite implanter, d’ici 2025, une carrière d’argile à ciel ouvert d’une surface de 50 hectares, au lieu-dit « Le Joux », sur le territoire de Roussines et Sacierges. Le projet prévoit un tonnage moyen annuel de 67.000 tonnes, à raison de vingt semaines d’extraction par an.

« On ne peut pas mettre en œuvre un tel projet sans quelques dégâts collatéraux »

Lors des deux manifestations organisées les 17 février et 23 mars 2024, les détracteurs du projet - réunis au sein de l’association La Grosse tuile - avaient pointé l’impact environnemental du projet. S’appuyant notamment sur l’avis défavorable rendu par le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) qui a relevé des menaces sur plusieurs espèces présentes sur le site : quatre oiseaux, quatorze mammifères, quatre amphibiens et un coléoptère. Dans ses conclusions, le commissaire enquêteur a estimé que le dossier laissait au contraire « apparaître une réelle prise en compte de l’environnement et de la biodiversité » par le porteur. « Je trouve l’avis du CNPN sévère, voire excessif, car il me paraît évident qu’on ne peut pas mettre en œuvre un tel projet sans quelques dégâts collatéraux », a-t-il argumenté.

La balle dans le camp du préfet

Concernant les nombreux avis négatifs exprimés, le commissaire considère que « seules cinq résidences sont concernées par les nuisances. Les autres requérants se sont exprimés par solidarité ou pour la défense de l’environnement ». Il a également étudié les craintes exprimées par les riverains, relatives aux poussières et au bruit des activités d’extraction ainsi qu’au passage des « seize camions par jour qui entreront et sortiront de la carrière ». Il considère que « le porteur de projet s’est montré à l’écoute des nombreuses observations et a su argumenter ses propositions pour limiter les impacts dans tous les domaines ».

L’avis du commissaire enquêteur est une première étape. La décision finale appartient au préfet de l’Indre qui dispose d’un délai de deux mois (1) - à compter de la date du rapport - pour statuer.

(1) Délai porté à trois mois si le dossier doit passer devant la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDNPS).

Source La Nouvelle République


04/05/2024

Terreal optimise le traitement de l'eau de sa carrière avec la technologie GEOFLOC® de CTP Environnement, instrumenté par IFM Electronic

Face à la nécessité de respecter les normes environnementales strictes concernant les rejets d’eau dans le milieu naturel, TERREAL, entreprise spécialisée dans la production de tuiles et d’accessoires en terre-cuite, a choisi de collaborer avec CTP environnement pour améliorer le traitement de l’eau sur le site d’extraction d’argile de la Croix-aux-Loups à Abzac (Charente). Cette initiative a pour but d’assurer une eau de rejet claire et conforme aux seuils de matières en suspension exigés.

CTP environnement, reconnu depuis 1926 pour son expertise dans le traitement des effluents industriels, a mis en œuvre sa solution GEOFLOC® sur le site. Cette unité mobile de conditionnement chimique des effluents vise à préparer l’eau pour qu’elle puisse être rejetée sans risque pour l’environnement. La technologie repose sur une instrumentation avancée incluant la mesure de pression, la mesure de niveau et une communication avec l’automate de gestion via Io-link, permettant une gestion optimisée et automatisée du processus. 

Le GEOFLOC® est installé dans un container 40 pieds, facilitant ainsi son déploiement et son intégration dans les infrastructures existantes de TERREAL. Ce choix de conception montre l’importance de solutions flexibles et compactes pour le secteur industriel, permettant une mise en œuvre rapide et efficace des processus de traitement de l’eau. Les capteurs capacitifs et de pression, fournis par ifm electronic, jouent un rôle crucial dans le contrôle et la sécurisation du processus, en permettant un suivi précis des niveaux d’eau et des pressions à différentes étapes du traitement. L’utilisation de la technologie Io-link facilite la centralisation des données et optimise la gestion des entrées dans l’automate, illustrant l’importance de l’intégration des technologies de communication dans les systèmes de traitement des eaux. 

Cette collaboration entre TERREAL, CTP environnement et ifm electronic met en lumière l’importance des partenariats technologiques dans l’atteinte des objectifs environnementaux et opérationnels. Le succès de l’implémentation du GEOFLOC® à la carrière d’Abzac ouvre la voie à une possible extension de cette technologie à d’autres sites, soulignant l’engagement des entreprises impliquées en faveur d’une gestion durable et responsable des ressources en eau.

Source Revue EIN

16/04/2024

Poussière, nuisances sonores… : dans l’Eure, le projet de carrière à Cahaignes reste contesté

À Cahaignes (Eure), le préfet a accordé son autorisation pour l’exploitation d’une carrière d’argile au cœur de ce petit coin de nature, malgré l’opposition du conseil municipal de Vexin-sur-Epte et d’une large majorité des habitants. Réunis au sein d’une association, les opposants au projet réfléchissent aux suites à donner à leur combat.

Depuis près de deux ans, les opposants au projet de carrière d'argile à Cahaignes se mobilisent. Et malgré l'autorisation d'exploitation accordée par la préfecture, ils réfléchissent aux suites à donner à leur contestation.

Du côté de Cahaignes, petit village intégré au sein de la commune de Vexin-sur-Epte (Eure), le débat autour de la création d’une carrière d’argile pour le compte de la société Terréal est-il arrivé à son terme ? Du côté de la préfecture, la décision d’autoriser son exploitation a été rendue à la mi-mars. Une déception pour les membres de l’association Vexin Nature Qualité de vie, créée en 2022 pour fédérer les opposants au projet. « Nous avions été reçus en préfecture quelque temps auparavant. Et nous savions que la tendance ne nous était pas favorable », regrette Alain Riou, l’un des fers de lance de la contestation qui a décidé de passer la main lors de la prochaine assemblée générale qui doit se dérouler courant avril.

Jérôme Richard, le maire adjoint en charge de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, n’est pas véritablement surpris lui non plus. « Nous savions que les deux avis défavorables rendus par notre conseil municipal étaient uniquement consultatifs. Mais pour nous il était important d’une part de nous faire l’écho du ressenti des habitants. Et de l’autre de faire pression pour que, si cette carrière devait un jour exister, son exploitation soit la moins impactante possible », assume l’élu qui n’a jamais caché ses réserves sur un projet qui selon lui « n’a aucun intérêt pour la commune, mais seulement pour Terréal ».

En ce sens, la municipalité et les opposants à la carrière ont été en partie entendus depuis la première enquête publique qui avait mis le feu au poudre au printemps 2022. Alors que les limites d’exploitation devaient se situer à moins de 70 m des premières habitations, elles ont été reculées à 330 m. Une trame verte est prévue sur la bande de terre qui sépare les deux zones sur une surface de 4 ha et une nouvelle voie d’accès doit être aménagée par Terréal pour éviter aux camions de traverser le village. Par ailleurs, la durée d’exploitation a elle été divisée par deux, passant de 30 à 15 ans. « Si ce projet avait été présenté sous cette forme-là au départ, il aurait peut-être été accepté plus facilement », regrette l’adjoint, préférant regarder le verre à moitié plein.

Un recours dans les semaines à venir ?

Une vision que ne partage pas forcément Alain Riou qui voit lui plutôt le verre à moitié vide et les conséquences pour ce petit coin de nature préservé auquel il est attaché : « Pour faire la nouvelle route, il va valoir prendre trois hectares de terrain. Et les nuisances sonores, la poussière, tout cela va exister même si la carrière est plus éloignée des premières maisons ». Quant à l’interdiction pour Terréal de demander une extension géographique du périmètre d’extraction prévue dans l’arrêté préfectoral, Alain Riou se montre sceptique. « Dans quinze ans, qui nous dit que la position actuelle des services de la préfecture n’aura pas évolué… »

Cette analyse de la situation pousse d’ailleurs les membres de Vexin Nature Qualité de vie à se réserver le doit de déposer un recours dans les semaines à venir. Quant à la municipalité, elle a décidé de faire évoluer son plan local d’urbanisme « pour sanctuariser les terres autour de la carrière et acter sa non-extension », selon Jérôme Richard qui rappelle au passage qu’à l’origine l’ouverture du site aurait dû avoir lieu en mars de cette année. Et pour l’heure, il assure n’avoir aucune idée du calendrier des futurs travaux.

Source Le Parisien par Laurent Derouet 

01/04/2024

Une carrière d'argile autorisée dans l'Eure, malgré l'opposition des habitants

Le préfet de l’Eure a signé l’autorisation d’exploiter la carrière d’argile par la société Terreal dans le village de Cahaignes, rattaché à la commune nouvelle de Vexin-sur-Epte, mardi 19 mars 2024.

Simon Babre, préfet de l’Eure, a signé l’autorisation d’exploiter une carrière d’argile à ciel ouvert par la société Terreal à Cahaignes, village rattaché à la commune nouvelle de Vexin-sur-Epte dans l'Eure, ce mardi 19 mars 2024.

Bruit, poussières, glissements de terrain...

"Cette carrière alimentera en argile l’unité de fabrication de tuiles plates de la société Terreal aux Mureaux dans les Yvelines, dernière tuilerie en exploitation en Ile-de-France, et pour partie l’unité de Bavent dans le Calvados", indique la préfecture dans un communiqué.

Ce projet avait suscité une levée de boucliers au sein village de Cahaignes. Plusieurs habitants, rassemblés dans une association Vexin nature qualité de vie, craignent des nuisances sonores, des poussières, des glissements de terrain mais aussi des défilés de camions.

Des contreparties signées par le préfet

Le préfet assure, de son côté, que "le projet a considérablement évolué par rapport à la demande d’origine afin de répondre aux observations et arguments exprimés pendant la phase de consultation" :

  • la durée d’exploitation de 30 ans a été réduite à 15 ans ;
  • la distance entre la première maison et les limites d’exploitation de la carrière a été étendue de 65 m à 330 m ;

l’arrêté préfectoral énonce comme condition à sa signature l’engagement de la société Terreal

  • à ne pas demander d’extension géographique du périmètre d’extraction dans la zone comprise
  • entre le village et la carrière ;
  • entre les premières habitations et les limites de la carrière sera créée une trame verte, avec mise
  • en place d’ensembles boisés plantés en chênes truffiers sur une surface de quatre hectares. Cette trame verte sera complétée par la création de corridors écologiques reliant des boisements existants au nord et au sud ;
  • Terreal aménagera une nouvelle voie d’accès pour les camions desservant la carrière qui ne traverseront donc pas le village de Cahaignes ;
  • une commission de suivi de site est créée. Présidée par le sous-préfet des Andelys, elle réunit les services de l’État, les collectivités concernées, les associations de protection de l’environnement et la société Terreal. Elle se réunira au moins une fois par an afin de suivre l’exploitation et la mise en œuvre des dispositions contenues dans la demande d’autorisation et l’arrêté préfectoral.

Dans un communiqué, Vexin Nature Qualité de Vie "prend acte de cette décision qu’elle regrette profondément, notamment parce qu’elle n’a pas été précédée par les contre-expertises sur les dossiers hydrologie et faune flore, qui s’imposaient et que l’association n’a cessé de réclamer depuis la dernière enquête publique".

L'association annonce qu'elle va se rapprocher du Cabinet Huglo-Lepage qui la représente "afin d’envisager un éventuel recours et bien sûr consulter ses membres et la population du village avant toute action".

Déjà implanté près de Caen, à Bavent

Pour rappel, le groupe Terreal, présent dans le monde entier, est notamment spécialisé dans la fabrication de briques et de tuiles. En Normandie, à Bavent (au nord de Caen), le groupe exploite une usine qui produit 70 000 tonnes de tuiles par an.

Des tuiles, qui, après un ralentissement de la production pendant la crise sanitaire du Covid, sont aujourd'hui très demandées sur le marché des matériaux de construction.

Terreal, en prévision de l'épuisement de ses actuelles carrières d'argile (comme aux Mureaux dans les Yvelines) a  prospecté d'autres gisements possibles, présentant, comme à Cahaignes, "une terre idéale" pour la fabrication de tuiles, selon l'entreprise.

Source France 3 par Manon Loubet

11/03/2024

Terreal - Projet de carrière dans l'Eure : la décision du préfet se fait attendre

Le commissaire-enquêteur a prononcé un avis favorable sur le projet alternatif de Terreal, à Cahaignes dans l'Eure. La balle est désormais dans le camp de la préfecture de l'Eure.

L'enquête publique complémentaire portant sur le projet de Terreal s'est déroulée en janvier.

La décision finale se fait attendre. Du 9 au 23 janvier, les habitants de Vexin-sur-Epte, dans l’Eure, ont pu exprimer leur avis à la suite de l’enquête publique complémentaire mise en place dans le cadre du projet alternatif d’exploitation d’une carrière d’argile à Cahaignes, mené par la société Terreal.

Début février, les conclusions sont tombées : un avis favorable a été émis et a confirmé ainsi celui qu’avait donné le premier commissaire-enquêteur lors de l’enquête publique de 2022. Néanmoins, un certain nombre de critiques soulevées par l’association Vexin Nature qualité de Vie, principale opposante au projet de carrière, ont été prises en compte.

« Nous prenons acte de cette décision »

Parmi celles-ci : l’augmentation des nuisances sonores au niveau du village ou encore l’impact du projet sur le paysage. Une petite victoire pour les opposants.

Nous prenons acte de cette décision. Le commissaire-enquêteur aurait pu considérer également que d’autres réserves n’avaient pas été levées comme l’optimisation du recul du front d’exploitation (qui se trouvera à 330 m des habitations) ou que la matérialisation du parcours des camions à travers champs, qui nécessite l’artificialisation de presque trois hectares de terres agricoles cultivées, n’était pas très intelligente.

Le commissaire-enquêteur a déploré également que Terreal n’a pas cherché de solutions alternatives à Cahaignes, alors que l’entreprise avait déjà conclu un contrat de fortage sur ce site en 2014 et que « l’épuisement de la carrière du Chapet était inéluctable. »

« Des leviers juridiques existent »

Malgré tout, un autre point important soulevé par le commissaire-enquêteur a fait tiquer l’association : l’absence de risque de dépréciation des maisons. « Selon lui, il y aura peut-être moins d’acheteurs… Mais en général, quand il y en a moins, les prix baissent. C’est un défi aux lois de l’économie », regrette Alain Riou.

Autre fait encourageant pour les opposants au projet  : dans ses conclusions, le commissaire-enquêteur, inquiet d’une probable extension de l’exploitation au bout de quinze ans, a proposé des solutions pour faire en sorte que cette menace soit totalement levée.

Des leviers juridiques existent. Par exemple, la municipalité de Vexin-sur-Epte pourrait mettre à profit le temps qui lui serait donné pour renforcer son Plan local d’urbanisme (PLU).

Avant d’insister : « En tout cas, nous savons que nous pouvons compter non seulement sur les élus de Vexin-sur-Epte (qui a émis un avis défavorable, à l’unanimité, au projet alternatif présenté) mais aussi sur d’autres du territoire (parmi eux, Frédéric Duché, maire des Andelys et président de Seine Normandie Agglomération, ou encore François Ouzilleau, maire de Vernon, qui a exprimé une nouvelle fois son opposition au projet, Ndlr). Ils peuvent être écoutés et entendus. » 

Extension : vers un renoncement ?

Une autre bonne nouvelle est arrivée aux oreilles des opposants. Si ce projet venait à être autorisé par le préfet, Terreal a annoncé vouloir renoncer au prolongement de l’exploitation de la carrière au bout de quinze ans… Mais du côté de l’association, on préfère rester sur ses gardes.

Nous ne savons pas quoi en penser, d’autant que l’entreprise est en train d’être rachetée par une société autrichienne. Au bout des quinze ans d’exploitation, Terreal pourrait être revendue entretemps et le préfet aura changé aussi… Nous avons quand même peur qu’il soit toujours possible pour Terreal d’effectuer une demande totalement vierge d’autorisation pour un projet similaire

Une situation qui pourrait intervenir seulement si le projet alternatif venait à être autorisé. « On espère qu’il va aller dans notre sens », conclut Alain Riou. La balle est désormais dans le camp du préfet de l’Eure.

Source Actu par Maxime Laffiac

07/03/2024

Tuiles en terre cuite : Terreal lance « La Losangée »

Le fabricant de tuiles en terre cuite Terreal complète sa gamme rénovation, en lançant sa nouvelle tuile « Losangée », notamment destinée aux bâtiments historiques.

Après avoir dévoilé sa nouvelle noue nervurée auto-porteuse pour toiture, Terreal présente sa tuile en terre cuite « La Losangée », destinée à la rénovation des bâtiments anciens.

Un style adapté à toutes les régions françaises

Le fabricant souligne que cette tuile rappelle notamment le style des anciennes tuiles à emboitement de la fin du 19ème siècle, mais aussi la toiture des maisons de style colonial.

« Nous allons encore plus loin pour la rénovation des bâtiments historiques avec la Losangée qui est la tuile de rénovation par excellence. Elle fait partie des premières tuiles pressées qui ont vu le jour en Île-de-France et dans l'ouest de la France, notamment en Nouvelle-Aquitaine, avant de s’étendre sur l’ensemble du pays », explique Émilie Benjamin, cheffe de marché couverture tuiles et isolation chez Terreal.

Disponible en coloris « rouge » et « vieilli », « La Losangée » a d’ores et déjà été mise en œuvre à Lyon, dans le cadre de la rénovation d’un immeuble de logements construit en 1800. La tuile losangée a ainsi été posée sur 372 m2 de toiture.

La nouvelle tuile mise en oeuvre pour la rénovation d'un immeuble de logements à Lyon. 

Côté technique, son double emboitement garantit une bonne étanchéité, mais aussi une pose économique puisqu’elle nécessite 12 à 14 tuiles par m2.

Source BatiWeb par Claire Lemonnier


26/02/2024

Terreal : la carrière d’argile, une « grosse tuile » dans le jardin des habitants de Sacierges-Saint-Martin

Une quarantaine d’habitants de Sacierges-Saint-Martin et des communes environnantes ont manifesté contre un projet de carrière d’argile, le samedi 17 février 2024. Le dossier impacterait cinquante hectares de terres agricoles.

Hormis le bêlement lointain de quelques moutons et le piaillement des oiseaux, pas un bruit ne vient perturber la douce quiétude de la campagne environnante. « Et on voudrait nous enlever ce calme ? Mais cette tranquillité et cette biodiversité, c’est justement ce qu’on est venus chercher ici », tempête Chantal Houssin, qui vient depuis soixante-dix ans passer ses vacances au cœur du village de Chéniers, à Sacierges-Saint-Martin.

Comme la cinquantaine de membres que compte l’association la Grosse tuile, créée fin 2022, elle ne décolère pas face au projet « épouvantable » de la société Terreal, qui souhaite ouvrir d’ici 2025 une carrière d’argile au lieu-dit Le-Joux, non loin de chez elle. Samedi 17 février, une quarantaine de riverains ont donné de la voix dans les rues du village pour crier leur opposition à ce dossier dont l’enquête publique doit s’achever ce mercredi 21 février.

Outre l’impact environnemental, les manifestants redoutent de voir le prix de leurs maisons dévaluer.

« On va massacrer le pays aux mille étangs »

« Ce projet se fera au détriment de treize mares et de plusieurs hectares de bois. Ça n’a rien d’anodin. On parle d’une carrière d’argile à ciel ouvert qui va marquer durablement nos sols puisqu’elle s’étendrait sur cinquante hectares avec chaque jour vingt à trente camions qui vont passer au pied de nos habitations, traverser Saint-Benoît-du-Sault (classé parmi les plus beaux villages de France) et circuler au milieu du parc naturel régional pour rejoindre la Charente, 130 kilomètres plus loin ! C’est irresponsable », tonnent Thierry et François Houssin.

Dans les rangs des manifestants, cinq propriétaires récemment installés disent se sentir « dupés ». « Ce projet, personne ne m’en a parlé avant que je n’achète ma maison, fin 2021. J’ai choisi de venir ici pour le cadre, la proximité du parc de la Brenne. On ne m’a pas laissé le choix d’accepter ou non de m’installer près d’une carrière. Maintenant, je suis prisonnière sur les trente prochaines années, se désole Aline Ponchard, qui redoute aussi un impact du projet sur la valeur immobilière de son bien. Qui va vouloir racheter nos maisons avec de telles nuisances ? »

Partis de la Croix-de-la-Barre, proche du site de la future carrière, les manifestants se sont rendus en cortège vers le village de Chéniers.

Une crainte que partage également Amélie Sottiau, elle aussi propriétaire depuis 2021. Venue du nord de la France à la recherche « d’un cadre vert, sans pollution » pour y élever ses enfants, elle enrage d’avoir découvert le projet après coup. « J’ignorais que la société Terreal avait commencé à acheter des terrains depuis au moins 2016 et que les communes avaient eu vent du projet de carrière depuis 2018. Personne ne nous a rien dit. J’ai tout découvert par hasard, un matin de septembre 2021, en tombant nez à nez avec un professionnel qui venait faire des relevés pour étudier les nuisances sonores. Je suis restée abasourdie. »

Pour leur première manifestation, les opposants au projet se sont symboliquement rassemblés à la Croix-de-la-Barre, proche du site de la future carrière, pour se rendre ensuite en cortège vers le village de Chéniers. Leur défilé s’est arrêté devant la rue menant au domicile du maire de Sacierges. Prochainement, ils ont prévu d’aller en mairie pour remettre les signatures à la pétition qu’ils ont lancée en ligne. « L’objectif était au moins de se faire entendre avant la fin de l’enquête publique, explique Johanna Mélinand. On espère à présent que le préfet ne validera pas le dossier. Ce serait tellement incohérent avec toutes les campagnes de publicité autour de la beauté de notre cadre de vie. Comment peut-on vanter jusqu’à Paris le pays aux mille étangs et autoriser un projet qui va massacrer nos paysages ? »

Pétition en ligne sur change.org, sous le nom « Refusez le projet de création d’une carrière d’extraction d’argile à ciel ouvert Dépt 36 »

« Un projet sérieux » défend le maire de Sacierges-Saint-Martin

Le projet déposé par la société Terreal (spécialiste des matériaux de construction en terre cuite basée à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine) prévoit l’implantation d’une carrière d’argile sur une surface de 50 hectares (situés à Roussines et Sacierges), pour une durée de trente ans. L’extraction est destinée à l’usine de Roumazières-Loubert (en Charente) qui fabrique des tuiles en terre cuite et dont les réserves d’argile s’épuisent. Il est prévu d’extraire près de 67.000 tonnes d’argile en moyenne (90.000 tonnes maximum) par an, à une profondeur de 4 à 15 mètres. Terreal prévoit une moyenne de 11 allers-retours de camions par jour (soit 22 passages). « L’extraction se déroulerait de juin à septembre et les poids lourds circuleraient de septembre à juin. On serait donc impactés toute l’année », estiment les opposants.

L’enquête publique s’achève mercredi 21 février. Le dossier sera ensuite entre les mains du préfet de l’Indre. Contacté, le maire de Sacierges, dont le conseil a voté à l’unanimité en faveur du projet, se veut rassurant. « Terreal a respecté les préconisations du Parc naturel régional. Ils vont remettre la zone en état au fur et à mesure, reconstituer les zones humides et refaire des plantations. C’est un projet sérieux et la gêne occasionnée sera très limitée, assure Thierry Bernard. Le milieu de la construction a besoin de tuiles. C’est toujours mieux d’en produire sur le territoire plutôt que d’aller en chercher en Chine », argumente l’élu qui se défend d’avoir voulu cacher quoi que ce soit aux administrés. « Terreal a porté ce projet, nous n’y avons pas été associés ni consultés avant de devoir nous prononcer officiellement lors de notre séance de conseil, lundi 12 février. »

Source La Nouvelle République



15/02/2024

Terreal: les apprentis visitent la tuilerie des Mureaux

Dans le cadre de leur journée d’intégration, sept apprentis ont été accueillis à la tuilerie des Mureaux pour une immersion totale.

L'objectif ? Transmettre aux étudiants les connaissances issues de nombreuses expériences professionnelles et leur faire découvrir le process de fabrication.

Au programme de cette journée :

👉 Présentation de différents métiers & parcours : prescripteur couverture IDF, référent technique national couverture, responsable production et maintenance, responsable Service ADV Export

👉 Visite de l'usine par le Responsable de production Adjoint

👉 Déjeuner avec l'ensemble des participants de la journée

👉 Animation quizz

Source Terreal

01/02/2024

Terreal lance une noue nervurée auto-porteuse pour l’étanchéité des toitures

Le fabricant a mis au point une noue nervurée qui se caractérise par son évacuation optimale des eaux de pluie et par sa rapidité de pose.

Noue nervurée auto-porteuse de Terreal

Jouant un rôle crucial dans l’évacuation des eaux pluviales sur les toitures à pans multiples et formant des angles rentrants, la noue contribue à prévenir les fuites et à protéger le bâti. Le nouveau modèle de noue mis au point par Terreal dispose d’une nervure centrale pour un drainage plus efficace et de quatre ressauts pour prévenir les remontées d’eau et les infiltrations.

Rapidité de pose

Autoportante et pré-percée en usine, elle se fixe rapidement par vissage ou clouage directement sur les liteaux, offrant gain de temps et confort de pose pour les artisans. Proposée en 2 m de longueur (50 cm de largeur), 100 % métallique, elle est déclinée en quatre coloris répondant aux spécificités régionales (acier laqué beige ou rouge, acier galvanisé et zinc naturel). Elle est produite en France, sur le site d’Achard à Genay (Rhône).

Source Le Moniteur par Maya Pic

07/01/2024

Carrière Terreal de Colomiers labélisée : Cap environnement

Dans le cadre de la stratégie RSE 2030, un des engagements de Terreal est d'assurer que toutes les carrières du Groupe certifient de la bonne gestion de la biodiversité.

Après la carrière de Saint-Papoul en 2022, la carrière de Colomiers est la deuxième à obtenir la certification Cap Environnement avec le niveau "Exemplarité". Une première dans le Groupe avec un score de 81,1%, établissant ainsi le meilleur niveau de référentiel.

Sur ce site, les points forts qui ont fait la différence sont :

👉 le management environnemental,

👉 l’économie du gisement et d’eau,

👉 la concertation avec les riverains.

Le référentiel Cap Environnement est une démarche de progrès volontaire proposée par l'UNICEM - Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction. Développé en 2004, il vise l’amélioration continue des pratiques sur l’ensemble des enjeux environnementaux : eau, air, bruit, vibrations, déchets, biodiversité et paysage, … ainsi que sur le dialogue avec les parties prenantes.

Source Terreal

08/09/2022

Krasimir Yordanov, Terreal : "L'essentiel du photovoltaïque résidentiel vient de la rénovation"

Responsable du marché solaire chez Terreal, Krasimir Yordanov fait le point sur ce marché en France, deux ans après le lancement par Terreal du programme Demain tous solaire.

Comment se porte le marché du photovoltaïque résidentiel, que cible votre programme Demain tous solaire ?

Stable jusqu'en septembre 2020, le marché du photovoltaïque en résidentiel a connu une forte évolution depuis. L'état des demandes de raccordement publié par la Commission de régulation de l'énergie en atteste : les volumes doublent chaque année, avec un niveau à 164 MW au premier semestre 2022 par rapport au premier semestre 2021.

L'autoconsommation, qui porte le marché, est-elle concernée par ces demandes de raccordement ou échappe-t-elle aux statistiques ?

Elle l'est quand il y a revente du surplus, ce qui est souvent le cas de rénovation. Dans le neuf, en revanche, la puissance installée est souvent beaucoup plus petite, couplée en RT 2012 avec une chaudière gaz et depuis la RE 2020 avec une PAC air-air. Il n'y a alors souvent pas de raccordement au réseau, mais ces installations ne concernent que 10 % des maisons neuves. L'essentiel est porté par la rénovation, avec une puissance moyenne de 5 kW.

A quoi est due cette bonne santé du marché ?

Il y a bien sûr un bénéfice rationnel pour le particulier. Jusqu'en 2020, voire début 2021, le photovoltaïque avait connu une baisse continue et forte des prix à l'installation. Les pénuries et le contexte inflationniste ont conduit à une légère hausse de prix, mais qui n'affecte pas significativement le retour sur investissement. De plus, les prix de l'électricité du réseau augmentent, et tout le monde anticipe de nouvelles hausses cet hiver. Tout cela rend l'autoconsommation encore plus rentable, d'autant que la prime a été rehaussée de 10 % cet été, après une première hausse de 2 % au deuxième trimestre.

A ce raisonnement économique, s'ajoute un bénéfice émotionnel. 91 % des Français ont une bonne image du photovoltaïque, contre 65 % pour les éoliennes et 55 % pour le nucléaire, selon une étude de Harris pour l'Institut Choiseul parue en janvier 2022. Et 81 % des Français sont favorables à une installation photovoltaïque sur leur toit !

L'essor de la voiture électrique porte-t-il aussi le marché ?

L'impact de l'électromobilité commence en effet à se voir. Dès qu'un client possède une voiture électrique, il se pose la question de produire son électricité. D'autant que le véhicule électrique joue le rôle d'une batterie, stockant l'électricité quand elle est produite.

Hors véhicule, le stockage fait-il partie de vos solutions ?

Oui, nous avons une offre de stockage, en partenariat avec un fabricant français utilisant des batteries recyclées. Mais pour l'heure, une batterie double le coût d'une installation.

Comment le programme Demain tous solaire a-t-il été accueilli par le marché ?

Le programme a permis d'équiper plus de 500 maisons, et 1 800 utilisateurs professionnels se servent de l'application. Les couvreurs, mais aussi les constructeurs de maisons individuelles sont impliqués dans cette transition. Notre programme les accompagne avec beaucoup de services, pour porter cette transformation.

Source Le Moniteur par Pierre Pichère |