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16/04/2024

Poussière, nuisances sonores… : dans l’Eure, le projet de carrière à Cahaignes reste contesté

À Cahaignes (Eure), le préfet a accordé son autorisation pour l’exploitation d’une carrière d’argile au cœur de ce petit coin de nature, malgré l’opposition du conseil municipal de Vexin-sur-Epte et d’une large majorité des habitants. Réunis au sein d’une association, les opposants au projet réfléchissent aux suites à donner à leur combat.

Depuis près de deux ans, les opposants au projet de carrière d'argile à Cahaignes se mobilisent. Et malgré l'autorisation d'exploitation accordée par la préfecture, ils réfléchissent aux suites à donner à leur contestation.

Du côté de Cahaignes, petit village intégré au sein de la commune de Vexin-sur-Epte (Eure), le débat autour de la création d’une carrière d’argile pour le compte de la société Terréal est-il arrivé à son terme ? Du côté de la préfecture, la décision d’autoriser son exploitation a été rendue à la mi-mars. Une déception pour les membres de l’association Vexin Nature Qualité de vie, créée en 2022 pour fédérer les opposants au projet. « Nous avions été reçus en préfecture quelque temps auparavant. Et nous savions que la tendance ne nous était pas favorable », regrette Alain Riou, l’un des fers de lance de la contestation qui a décidé de passer la main lors de la prochaine assemblée générale qui doit se dérouler courant avril.

Jérôme Richard, le maire adjoint en charge de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, n’est pas véritablement surpris lui non plus. « Nous savions que les deux avis défavorables rendus par notre conseil municipal étaient uniquement consultatifs. Mais pour nous il était important d’une part de nous faire l’écho du ressenti des habitants. Et de l’autre de faire pression pour que, si cette carrière devait un jour exister, son exploitation soit la moins impactante possible », assume l’élu qui n’a jamais caché ses réserves sur un projet qui selon lui « n’a aucun intérêt pour la commune, mais seulement pour Terréal ».

En ce sens, la municipalité et les opposants à la carrière ont été en partie entendus depuis la première enquête publique qui avait mis le feu au poudre au printemps 2022. Alors que les limites d’exploitation devaient se situer à moins de 70 m des premières habitations, elles ont été reculées à 330 m. Une trame verte est prévue sur la bande de terre qui sépare les deux zones sur une surface de 4 ha et une nouvelle voie d’accès doit être aménagée par Terréal pour éviter aux camions de traverser le village. Par ailleurs, la durée d’exploitation a elle été divisée par deux, passant de 30 à 15 ans. « Si ce projet avait été présenté sous cette forme-là au départ, il aurait peut-être été accepté plus facilement », regrette l’adjoint, préférant regarder le verre à moitié plein.

Un recours dans les semaines à venir ?

Une vision que ne partage pas forcément Alain Riou qui voit lui plutôt le verre à moitié vide et les conséquences pour ce petit coin de nature préservé auquel il est attaché : « Pour faire la nouvelle route, il va valoir prendre trois hectares de terrain. Et les nuisances sonores, la poussière, tout cela va exister même si la carrière est plus éloignée des premières maisons ». Quant à l’interdiction pour Terréal de demander une extension géographique du périmètre d’extraction prévue dans l’arrêté préfectoral, Alain Riou se montre sceptique. « Dans quinze ans, qui nous dit que la position actuelle des services de la préfecture n’aura pas évolué… »

Cette analyse de la situation pousse d’ailleurs les membres de Vexin Nature Qualité de vie à se réserver le doit de déposer un recours dans les semaines à venir. Quant à la municipalité, elle a décidé de faire évoluer son plan local d’urbanisme « pour sanctuariser les terres autour de la carrière et acter sa non-extension », selon Jérôme Richard qui rappelle au passage qu’à l’origine l’ouverture du site aurait dû avoir lieu en mars de cette année. Et pour l’heure, il assure n’avoir aucune idée du calendrier des futurs travaux.

Source Le Parisien par Laurent Derouet 

01/04/2024

Une carrière d'argile autorisée dans l'Eure, malgré l'opposition des habitants

Le préfet de l’Eure a signé l’autorisation d’exploiter la carrière d’argile par la société Terreal dans le village de Cahaignes, rattaché à la commune nouvelle de Vexin-sur-Epte, mardi 19 mars 2024.

Simon Babre, préfet de l’Eure, a signé l’autorisation d’exploiter une carrière d’argile à ciel ouvert par la société Terreal à Cahaignes, village rattaché à la commune nouvelle de Vexin-sur-Epte dans l'Eure, ce mardi 19 mars 2024.

Bruit, poussières, glissements de terrain...

"Cette carrière alimentera en argile l’unité de fabrication de tuiles plates de la société Terreal aux Mureaux dans les Yvelines, dernière tuilerie en exploitation en Ile-de-France, et pour partie l’unité de Bavent dans le Calvados", indique la préfecture dans un communiqué.

Ce projet avait suscité une levée de boucliers au sein village de Cahaignes. Plusieurs habitants, rassemblés dans une association Vexin nature qualité de vie, craignent des nuisances sonores, des poussières, des glissements de terrain mais aussi des défilés de camions.

Des contreparties signées par le préfet

Le préfet assure, de son côté, que "le projet a considérablement évolué par rapport à la demande d’origine afin de répondre aux observations et arguments exprimés pendant la phase de consultation" :

  • la durée d’exploitation de 30 ans a été réduite à 15 ans ;
  • la distance entre la première maison et les limites d’exploitation de la carrière a été étendue de 65 m à 330 m ;

l’arrêté préfectoral énonce comme condition à sa signature l’engagement de la société Terreal

  • à ne pas demander d’extension géographique du périmètre d’extraction dans la zone comprise
  • entre le village et la carrière ;
  • entre les premières habitations et les limites de la carrière sera créée une trame verte, avec mise
  • en place d’ensembles boisés plantés en chênes truffiers sur une surface de quatre hectares. Cette trame verte sera complétée par la création de corridors écologiques reliant des boisements existants au nord et au sud ;
  • Terreal aménagera une nouvelle voie d’accès pour les camions desservant la carrière qui ne traverseront donc pas le village de Cahaignes ;
  • une commission de suivi de site est créée. Présidée par le sous-préfet des Andelys, elle réunit les services de l’État, les collectivités concernées, les associations de protection de l’environnement et la société Terreal. Elle se réunira au moins une fois par an afin de suivre l’exploitation et la mise en œuvre des dispositions contenues dans la demande d’autorisation et l’arrêté préfectoral.

Dans un communiqué, Vexin Nature Qualité de Vie "prend acte de cette décision qu’elle regrette profondément, notamment parce qu’elle n’a pas été précédée par les contre-expertises sur les dossiers hydrologie et faune flore, qui s’imposaient et que l’association n’a cessé de réclamer depuis la dernière enquête publique".

L'association annonce qu'elle va se rapprocher du Cabinet Huglo-Lepage qui la représente "afin d’envisager un éventuel recours et bien sûr consulter ses membres et la population du village avant toute action".

Déjà implanté près de Caen, à Bavent

Pour rappel, le groupe Terreal, présent dans le monde entier, est notamment spécialisé dans la fabrication de briques et de tuiles. En Normandie, à Bavent (au nord de Caen), le groupe exploite une usine qui produit 70 000 tonnes de tuiles par an.

Des tuiles, qui, après un ralentissement de la production pendant la crise sanitaire du Covid, sont aujourd'hui très demandées sur le marché des matériaux de construction.

Terreal, en prévision de l'épuisement de ses actuelles carrières d'argile (comme aux Mureaux dans les Yvelines) a  prospecté d'autres gisements possibles, présentant, comme à Cahaignes, "une terre idéale" pour la fabrication de tuiles, selon l'entreprise.

Source France 3 par Manon Loubet

11/03/2024

Terreal - Projet de carrière dans l'Eure : la décision du préfet se fait attendre

Le commissaire-enquêteur a prononcé un avis favorable sur le projet alternatif de Terreal, à Cahaignes dans l'Eure. La balle est désormais dans le camp de la préfecture de l'Eure.

L'enquête publique complémentaire portant sur le projet de Terreal s'est déroulée en janvier.

La décision finale se fait attendre. Du 9 au 23 janvier, les habitants de Vexin-sur-Epte, dans l’Eure, ont pu exprimer leur avis à la suite de l’enquête publique complémentaire mise en place dans le cadre du projet alternatif d’exploitation d’une carrière d’argile à Cahaignes, mené par la société Terreal.

Début février, les conclusions sont tombées : un avis favorable a été émis et a confirmé ainsi celui qu’avait donné le premier commissaire-enquêteur lors de l’enquête publique de 2022. Néanmoins, un certain nombre de critiques soulevées par l’association Vexin Nature qualité de Vie, principale opposante au projet de carrière, ont été prises en compte.

« Nous prenons acte de cette décision »

Parmi celles-ci : l’augmentation des nuisances sonores au niveau du village ou encore l’impact du projet sur le paysage. Une petite victoire pour les opposants.

Nous prenons acte de cette décision. Le commissaire-enquêteur aurait pu considérer également que d’autres réserves n’avaient pas été levées comme l’optimisation du recul du front d’exploitation (qui se trouvera à 330 m des habitations) ou que la matérialisation du parcours des camions à travers champs, qui nécessite l’artificialisation de presque trois hectares de terres agricoles cultivées, n’était pas très intelligente.

Le commissaire-enquêteur a déploré également que Terreal n’a pas cherché de solutions alternatives à Cahaignes, alors que l’entreprise avait déjà conclu un contrat de fortage sur ce site en 2014 et que « l’épuisement de la carrière du Chapet était inéluctable. »

« Des leviers juridiques existent »

Malgré tout, un autre point important soulevé par le commissaire-enquêteur a fait tiquer l’association : l’absence de risque de dépréciation des maisons. « Selon lui, il y aura peut-être moins d’acheteurs… Mais en général, quand il y en a moins, les prix baissent. C’est un défi aux lois de l’économie », regrette Alain Riou.

Autre fait encourageant pour les opposants au projet  : dans ses conclusions, le commissaire-enquêteur, inquiet d’une probable extension de l’exploitation au bout de quinze ans, a proposé des solutions pour faire en sorte que cette menace soit totalement levée.

Des leviers juridiques existent. Par exemple, la municipalité de Vexin-sur-Epte pourrait mettre à profit le temps qui lui serait donné pour renforcer son Plan local d’urbanisme (PLU).

Avant d’insister : « En tout cas, nous savons que nous pouvons compter non seulement sur les élus de Vexin-sur-Epte (qui a émis un avis défavorable, à l’unanimité, au projet alternatif présenté) mais aussi sur d’autres du territoire (parmi eux, Frédéric Duché, maire des Andelys et président de Seine Normandie Agglomération, ou encore François Ouzilleau, maire de Vernon, qui a exprimé une nouvelle fois son opposition au projet, Ndlr). Ils peuvent être écoutés et entendus. » 

Extension : vers un renoncement ?

Une autre bonne nouvelle est arrivée aux oreilles des opposants. Si ce projet venait à être autorisé par le préfet, Terreal a annoncé vouloir renoncer au prolongement de l’exploitation de la carrière au bout de quinze ans… Mais du côté de l’association, on préfère rester sur ses gardes.

Nous ne savons pas quoi en penser, d’autant que l’entreprise est en train d’être rachetée par une société autrichienne. Au bout des quinze ans d’exploitation, Terreal pourrait être revendue entretemps et le préfet aura changé aussi… Nous avons quand même peur qu’il soit toujours possible pour Terreal d’effectuer une demande totalement vierge d’autorisation pour un projet similaire

Une situation qui pourrait intervenir seulement si le projet alternatif venait à être autorisé. « On espère qu’il va aller dans notre sens », conclut Alain Riou. La balle est désormais dans le camp du préfet de l’Eure.

Source Actu par Maxime Laffiac

07/03/2024

Tuiles en terre cuite : Terreal lance « La Losangée »

Le fabricant de tuiles en terre cuite Terreal complète sa gamme rénovation, en lançant sa nouvelle tuile « Losangée », notamment destinée aux bâtiments historiques.

Après avoir dévoilé sa nouvelle noue nervurée auto-porteuse pour toiture, Terreal présente sa tuile en terre cuite « La Losangée », destinée à la rénovation des bâtiments anciens.

Un style adapté à toutes les régions françaises

Le fabricant souligne que cette tuile rappelle notamment le style des anciennes tuiles à emboitement de la fin du 19ème siècle, mais aussi la toiture des maisons de style colonial.

« Nous allons encore plus loin pour la rénovation des bâtiments historiques avec la Losangée qui est la tuile de rénovation par excellence. Elle fait partie des premières tuiles pressées qui ont vu le jour en Île-de-France et dans l'ouest de la France, notamment en Nouvelle-Aquitaine, avant de s’étendre sur l’ensemble du pays », explique Émilie Benjamin, cheffe de marché couverture tuiles et isolation chez Terreal.

Disponible en coloris « rouge » et « vieilli », « La Losangée » a d’ores et déjà été mise en œuvre à Lyon, dans le cadre de la rénovation d’un immeuble de logements construit en 1800. La tuile losangée a ainsi été posée sur 372 m2 de toiture.

La nouvelle tuile mise en oeuvre pour la rénovation d'un immeuble de logements à Lyon. 

Côté technique, son double emboitement garantit une bonne étanchéité, mais aussi une pose économique puisqu’elle nécessite 12 à 14 tuiles par m2.

Source BatiWeb par Claire Lemonnier


26/02/2024

Terreal : la carrière d’argile, une « grosse tuile » dans le jardin des habitants de Sacierges-Saint-Martin

Une quarantaine d’habitants de Sacierges-Saint-Martin et des communes environnantes ont manifesté contre un projet de carrière d’argile, le samedi 17 février 2024. Le dossier impacterait cinquante hectares de terres agricoles.

Hormis le bêlement lointain de quelques moutons et le piaillement des oiseaux, pas un bruit ne vient perturber la douce quiétude de la campagne environnante. « Et on voudrait nous enlever ce calme ? Mais cette tranquillité et cette biodiversité, c’est justement ce qu’on est venus chercher ici », tempête Chantal Houssin, qui vient depuis soixante-dix ans passer ses vacances au cœur du village de Chéniers, à Sacierges-Saint-Martin.

Comme la cinquantaine de membres que compte l’association la Grosse tuile, créée fin 2022, elle ne décolère pas face au projet « épouvantable » de la société Terreal, qui souhaite ouvrir d’ici 2025 une carrière d’argile au lieu-dit Le-Joux, non loin de chez elle. Samedi 17 février, une quarantaine de riverains ont donné de la voix dans les rues du village pour crier leur opposition à ce dossier dont l’enquête publique doit s’achever ce mercredi 21 février.

Outre l’impact environnemental, les manifestants redoutent de voir le prix de leurs maisons dévaluer.

« On va massacrer le pays aux mille étangs »

« Ce projet se fera au détriment de treize mares et de plusieurs hectares de bois. Ça n’a rien d’anodin. On parle d’une carrière d’argile à ciel ouvert qui va marquer durablement nos sols puisqu’elle s’étendrait sur cinquante hectares avec chaque jour vingt à trente camions qui vont passer au pied de nos habitations, traverser Saint-Benoît-du-Sault (classé parmi les plus beaux villages de France) et circuler au milieu du parc naturel régional pour rejoindre la Charente, 130 kilomètres plus loin ! C’est irresponsable », tonnent Thierry et François Houssin.

Dans les rangs des manifestants, cinq propriétaires récemment installés disent se sentir « dupés ». « Ce projet, personne ne m’en a parlé avant que je n’achète ma maison, fin 2021. J’ai choisi de venir ici pour le cadre, la proximité du parc de la Brenne. On ne m’a pas laissé le choix d’accepter ou non de m’installer près d’une carrière. Maintenant, je suis prisonnière sur les trente prochaines années, se désole Aline Ponchard, qui redoute aussi un impact du projet sur la valeur immobilière de son bien. Qui va vouloir racheter nos maisons avec de telles nuisances ? »

Partis de la Croix-de-la-Barre, proche du site de la future carrière, les manifestants se sont rendus en cortège vers le village de Chéniers.

Une crainte que partage également Amélie Sottiau, elle aussi propriétaire depuis 2021. Venue du nord de la France à la recherche « d’un cadre vert, sans pollution » pour y élever ses enfants, elle enrage d’avoir découvert le projet après coup. « J’ignorais que la société Terreal avait commencé à acheter des terrains depuis au moins 2016 et que les communes avaient eu vent du projet de carrière depuis 2018. Personne ne nous a rien dit. J’ai tout découvert par hasard, un matin de septembre 2021, en tombant nez à nez avec un professionnel qui venait faire des relevés pour étudier les nuisances sonores. Je suis restée abasourdie. »

Pour leur première manifestation, les opposants au projet se sont symboliquement rassemblés à la Croix-de-la-Barre, proche du site de la future carrière, pour se rendre ensuite en cortège vers le village de Chéniers. Leur défilé s’est arrêté devant la rue menant au domicile du maire de Sacierges. Prochainement, ils ont prévu d’aller en mairie pour remettre les signatures à la pétition qu’ils ont lancée en ligne. « L’objectif était au moins de se faire entendre avant la fin de l’enquête publique, explique Johanna Mélinand. On espère à présent que le préfet ne validera pas le dossier. Ce serait tellement incohérent avec toutes les campagnes de publicité autour de la beauté de notre cadre de vie. Comment peut-on vanter jusqu’à Paris le pays aux mille étangs et autoriser un projet qui va massacrer nos paysages ? »

Pétition en ligne sur change.org, sous le nom « Refusez le projet de création d’une carrière d’extraction d’argile à ciel ouvert Dépt 36 »

« Un projet sérieux » défend le maire de Sacierges-Saint-Martin

Le projet déposé par la société Terreal (spécialiste des matériaux de construction en terre cuite basée à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine) prévoit l’implantation d’une carrière d’argile sur une surface de 50 hectares (situés à Roussines et Sacierges), pour une durée de trente ans. L’extraction est destinée à l’usine de Roumazières-Loubert (en Charente) qui fabrique des tuiles en terre cuite et dont les réserves d’argile s’épuisent. Il est prévu d’extraire près de 67.000 tonnes d’argile en moyenne (90.000 tonnes maximum) par an, à une profondeur de 4 à 15 mètres. Terreal prévoit une moyenne de 11 allers-retours de camions par jour (soit 22 passages). « L’extraction se déroulerait de juin à septembre et les poids lourds circuleraient de septembre à juin. On serait donc impactés toute l’année », estiment les opposants.

L’enquête publique s’achève mercredi 21 février. Le dossier sera ensuite entre les mains du préfet de l’Indre. Contacté, le maire de Sacierges, dont le conseil a voté à l’unanimité en faveur du projet, se veut rassurant. « Terreal a respecté les préconisations du Parc naturel régional. Ils vont remettre la zone en état au fur et à mesure, reconstituer les zones humides et refaire des plantations. C’est un projet sérieux et la gêne occasionnée sera très limitée, assure Thierry Bernard. Le milieu de la construction a besoin de tuiles. C’est toujours mieux d’en produire sur le territoire plutôt que d’aller en chercher en Chine », argumente l’élu qui se défend d’avoir voulu cacher quoi que ce soit aux administrés. « Terreal a porté ce projet, nous n’y avons pas été associés ni consultés avant de devoir nous prononcer officiellement lors de notre séance de conseil, lundi 12 février. »

Source La Nouvelle République



15/02/2024

Terreal: les apprentis visitent la tuilerie des Mureaux

Dans le cadre de leur journée d’intégration, sept apprentis ont été accueillis à la tuilerie des Mureaux pour une immersion totale.

L'objectif ? Transmettre aux étudiants les connaissances issues de nombreuses expériences professionnelles et leur faire découvrir le process de fabrication.

Au programme de cette journée :

👉 Présentation de différents métiers & parcours : prescripteur couverture IDF, référent technique national couverture, responsable production et maintenance, responsable Service ADV Export

👉 Visite de l'usine par le Responsable de production Adjoint

👉 Déjeuner avec l'ensemble des participants de la journée

👉 Animation quizz

Source Terreal

01/02/2024

Terreal lance une noue nervurée auto-porteuse pour l’étanchéité des toitures

Le fabricant a mis au point une noue nervurée qui se caractérise par son évacuation optimale des eaux de pluie et par sa rapidité de pose.

Noue nervurée auto-porteuse de Terreal

Jouant un rôle crucial dans l’évacuation des eaux pluviales sur les toitures à pans multiples et formant des angles rentrants, la noue contribue à prévenir les fuites et à protéger le bâti. Le nouveau modèle de noue mis au point par Terreal dispose d’une nervure centrale pour un drainage plus efficace et de quatre ressauts pour prévenir les remontées d’eau et les infiltrations.

Rapidité de pose

Autoportante et pré-percée en usine, elle se fixe rapidement par vissage ou clouage directement sur les liteaux, offrant gain de temps et confort de pose pour les artisans. Proposée en 2 m de longueur (50 cm de largeur), 100 % métallique, elle est déclinée en quatre coloris répondant aux spécificités régionales (acier laqué beige ou rouge, acier galvanisé et zinc naturel). Elle est produite en France, sur le site d’Achard à Genay (Rhône).

Source Le Moniteur par Maya Pic

07/01/2024

Carrière Terreal de Colomiers labélisée : Cap environnement

Dans le cadre de la stratégie RSE 2030, un des engagements de Terreal est d'assurer que toutes les carrières du Groupe certifient de la bonne gestion de la biodiversité.

Après la carrière de Saint-Papoul en 2022, la carrière de Colomiers est la deuxième à obtenir la certification Cap Environnement avec le niveau "Exemplarité". Une première dans le Groupe avec un score de 81,1%, établissant ainsi le meilleur niveau de référentiel.

Sur ce site, les points forts qui ont fait la différence sont :

👉 le management environnemental,

👉 l’économie du gisement et d’eau,

👉 la concertation avec les riverains.

Le référentiel Cap Environnement est une démarche de progrès volontaire proposée par l'UNICEM - Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction. Développé en 2004, il vise l’amélioration continue des pratiques sur l’ensemble des enjeux environnementaux : eau, air, bruit, vibrations, déchets, biodiversité et paysage, … ainsi que sur le dialogue avec les parties prenantes.

Source Terreal

08/09/2022

Krasimir Yordanov, Terreal : "L'essentiel du photovoltaïque résidentiel vient de la rénovation"

Responsable du marché solaire chez Terreal, Krasimir Yordanov fait le point sur ce marché en France, deux ans après le lancement par Terreal du programme Demain tous solaire.

Comment se porte le marché du photovoltaïque résidentiel, que cible votre programme Demain tous solaire ?

Stable jusqu'en septembre 2020, le marché du photovoltaïque en résidentiel a connu une forte évolution depuis. L'état des demandes de raccordement publié par la Commission de régulation de l'énergie en atteste : les volumes doublent chaque année, avec un niveau à 164 MW au premier semestre 2022 par rapport au premier semestre 2021.

L'autoconsommation, qui porte le marché, est-elle concernée par ces demandes de raccordement ou échappe-t-elle aux statistiques ?

Elle l'est quand il y a revente du surplus, ce qui est souvent le cas de rénovation. Dans le neuf, en revanche, la puissance installée est souvent beaucoup plus petite, couplée en RT 2012 avec une chaudière gaz et depuis la RE 2020 avec une PAC air-air. Il n'y a alors souvent pas de raccordement au réseau, mais ces installations ne concernent que 10 % des maisons neuves. L'essentiel est porté par la rénovation, avec une puissance moyenne de 5 kW.

A quoi est due cette bonne santé du marché ?

Il y a bien sûr un bénéfice rationnel pour le particulier. Jusqu'en 2020, voire début 2021, le photovoltaïque avait connu une baisse continue et forte des prix à l'installation. Les pénuries et le contexte inflationniste ont conduit à une légère hausse de prix, mais qui n'affecte pas significativement le retour sur investissement. De plus, les prix de l'électricité du réseau augmentent, et tout le monde anticipe de nouvelles hausses cet hiver. Tout cela rend l'autoconsommation encore plus rentable, d'autant que la prime a été rehaussée de 10 % cet été, après une première hausse de 2 % au deuxième trimestre.

A ce raisonnement économique, s'ajoute un bénéfice émotionnel. 91 % des Français ont une bonne image du photovoltaïque, contre 65 % pour les éoliennes et 55 % pour le nucléaire, selon une étude de Harris pour l'Institut Choiseul parue en janvier 2022. Et 81 % des Français sont favorables à une installation photovoltaïque sur leur toit !

L'essor de la voiture électrique porte-t-il aussi le marché ?

L'impact de l'électromobilité commence en effet à se voir. Dès qu'un client possède une voiture électrique, il se pose la question de produire son électricité. D'autant que le véhicule électrique joue le rôle d'une batterie, stockant l'électricité quand elle est produite.

Hors véhicule, le stockage fait-il partie de vos solutions ?

Oui, nous avons une offre de stockage, en partenariat avec un fabricant français utilisant des batteries recyclées. Mais pour l'heure, une batterie double le coût d'une installation.

Comment le programme Demain tous solaire a-t-il été accueilli par le marché ?

Le programme a permis d'équiper plus de 500 maisons, et 1 800 utilisateurs professionnels se servent de l'application. Les couvreurs, mais aussi les constructeurs de maisons individuelles sont impliqués dans cette transition. Notre programme les accompagne avec beaucoup de services, pour porter cette transformation.

Source Le Moniteur par Pierre Pichère |