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15/05/2024

Bouyer Leroux investit pour le développement de l'offre Préfa'bric

  

𝐈𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐝'𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬

L'investissement permet de multiplier par 5 la capacité de production porté à 50 000 M² de mur préfabriqué en terre cuite par an.

Le concept de construction en briques hors site a été lancé par Bouyer Leroux  en 2017 sous la marque Préfa'bric.

Avec plus de 15 000 m² déjà livrés, une transformation de l'usine de St Marcellin-en-Forez (42) pour augmenter sa capacité de production a été réalisée, afin d'accompagner la croissance des ventes de cette solution innovante. 

En présence de Roland Besnard, PDG du groupe Bouyer Leroux, de Pierre Alexandre Cheminel, DGA de la SCOP Bouyer Leroux et Eric Lardon, maire et vice-président de Loire Forez Agglomération & également vice-président du département de Loire, la nouvelle implantation du site de production a été présentée, suivie d'une démonstration et d'un moment convivial avec l'ensemble des salariés.

En quelques mots :

  • L'usine de Saint Marcellin-en-Forez c'est 7 500 m² au sol
  • 1re usine d'assemblage de briques terre cuite en France 🇫🇷
  • La production annuelle est multipliée par 5 et permettra de dépasser 50000 m²
  • Sous ATex, la solution bénéficie également d'une FDES individuelle

Préfa'bric répond aux besoins de #qualité de mise en œuvre et de #rapidité d'exécution.

  • Une équipe à vos côtés : Julien JOUAUX & stephane yvars
  • Bouyer Leorux remercie tous les collaborateurs du site de fabrication de St Marcellin-en-Forez et ses partenaires dont Rimatem GmbH et CAMPUS HORS SITE


06/05/2024

Préfa’bric : l’alternative mur 2D briques par Bouyer Leroux

Commercialisé en 2021, conçu initialement pour le secteur non résidentiel avant de s’étendre au logement, Préfa’bric, de Bouyer Leroux, est le premier système de construction hors-site en brique entièrement mis au point et fabriqué en France. Retour sur sa genèse.

L’idée novatrice qui préside à la création de Préfa’bric remonte à 2016. Elle est motivée par le désir de proposer des solutions constructives techniques plus respectueuses de l’environnement et de se conformer aux réglementations environnementales actuelles et futures. C’est donc avec cette envie que Bouyer Leroux a foncé dans la construction préfabriquée 2D en brique. Stéphane Yvare, ingénieur bâtiment et chef de projet des activités Préfa’bric chez Bouyer Leroux, résume les atouts du produit : « Son intérêt réside dans la proposition de solutions préfabriquées conçues et fabriquées en France, assemblées en atelier, utilisant des briques isolantes et porteuses. Ceci s’applique notamment sur des marchés où il est difficile de trouver des maçons traditionnels ou qui exigent une construction rapide, avec moins de perturbations, une empreinte carbone réduite, ainsi qu’une réduction du nombre de poseurs nécessaires. »

Premières applications

Après la phase de prototypage, les premiers essais mécaniques et les chantiers de démonstration, Préfa’bric a été commercialisé début 2021, d’abord pour des programmes non résidentiels tels que les établissements scolaires et les bâtiments agricoles, puis dans les logements collectifs à partir d’avril 2022, à la suite de l’obtention d’une ATEx 3013_V1. En 2023, l’activité a décollé, avec 15 000 m² de murs Préfa’bric installés. Avec un poids de 149kg par m², le système se compose de murs constitués de petits éléments aux formats allant jusqu’à 3mètres de hauteur et 4mètres de long. Directement livrés sur le site, ces éléments sont mis en place à l’aide d’un système de levage intégré, escamotable et invisible.

Les briques intègrent des réservations permettant l’injection de béton si le programme exige des raidisseurs ou des renforts. Affichant une épaisseur standard de 20cm, le mur présente une résistance thermique de R= 1.14, équivalant à environ 4cm d’isolant. Stéphane Yvare précise : « Il s’agit de maîtriser le rapport entre le prix, les performances thermiques et l’épaisseur, dans une optique de contrôle des coûts, tout en limitant la quantité d’isolant à ajouter ultérieurement pour respecter la réglementation environnementale (RE2020, ndlr). » En plus de ses performances thermiques, le fabricant agit sur l’aspect carbone en réduisant les émissions lors de la cuisson. Engagé depuis une quinzaine d’années dans une démarche de remplacement du gaz de ville par du biocombustible et de la biomasse dans ses usines, le groupe vise une décarbonation de 75 % d’ici 2025 pour la seule étape de la cuisson sur le site de production Préfa’bric à Mably (42). Actuellement, l’empreinte carbone du système Préfa’bric est de 27kg de CO2 par m² et devrait diminuer encore avec les mesures de décarbonation mises en place sur le site.

Source HORS SITE par Stephane Miget et Lucien Brenet

06/02/2024

Bouyer Leroux décarbone la fabrication de briques

Le groupe coopératif du Choletais (2000 salariés) investit 76 millions d’euros dans ses sites de production.

«Nous demeurons “long-termistes” et indépendants malgré une conjoncture sévère pour le bâtiment.» C’est ainsi que Roland Besnard, PDG, résume l’état d’esprit de Bouyer Leroux, numéro un français de la fabrication de briques en argile. 

Le métier est par essence très énergivore, même si la fabrication de la brique creuse l’est moins que la production de béton, et le matériau plus isolant. Mais le groupe coopératif, basé depuis près de soixante-dix ans à La Séguinière (Maine-et-Loire), n’entend pas rester les bras croisés. 

Il a annoncé un plan d’investissement de 76 millions d’euros pour «décarboner ses sept sites de production à hauteur de 90 %» d’ici à 2027. «Ce plan va aussi nous permettre d’améliorer notre productivité et notre attractivité et de prendre une longueur d’avance sur nos concurrents», explique Roland Besnard, 63 ans.

2023 a été une année record avec 540 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2024, Bouyer Leroux prévoit un recul de 10 % de son activité, causé par la chute du marché de l'immobilier.

Source Le Figaro par Thibault Dumas


05/12/2023

Bouyer Leroux : Naturellement bas carbone

Une stratégie de décarbonation à la hauteur des enjeux bas carbone du marché de la construction.

Attaché à ses valeurs et ses origines coopératives (profil d’industriel long termiste, transparence, client placé au coeur de la stratégie, qualité et innovation, droits et devoirs, respect, partage), le groupe s’est développé à 50 % par croissance organique et 50 % par croissance externe.

Ces dernières années, le rythme soutenu d’acquisitions et de développement d’activités nouvelles a notamment répondu à l’objectif stratégique de développement durable et équilibré du Groupe (solutions permettant de construire et rénover un habitat éco-performant, diversification neuf/rénovation, collectif/maison individuelle, structure et équipement intérieur ou extérieur des logements).

Il y a 10 ans, Bouyer Leroux réalisait 80 % de son chiffre d’affaires dans la construction de logements neufs.

Au terme de l’exercice clos le 30 septembre 2023, la part de la rénovation dans le chiffre d’affaires total du Groupe est égale à celle de la construction neuve.

Plus de détail dans le communiqué.

Source Batiweb

20/11/2023

Bouyer Leroux continue à investir dans l’effacement de son empreinte carbone

76 millions d’euros. C’est le montant que le groupe de BTP Bouyer Leroux (solutions éco-performantes pour l’habitat), dans le Maine-et-Loire, va injecter dans son outil de production à horizon 2027. D’ici là, la trajectoire est claire : atteindre 90% d’énergie décarbonée sur ses 7 sites de production dédiés à la fabrication de briques en terre cuite.

La Scop vise un objectif : 90% d'énergie décarbonée à horizon 2027 sur ses sept sites de production.

40 ans se sont écoulés depuis que le Groupe Bouyer Leroux (La Séguinière) a lancé sa démarche de transition énergétique initiée, en 1983, avec l'investissement du premier foyer bois à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée). Depuis, quelques grandes dates ont marqué sa politique en faveur de l'environnement. Retenons, par exemple, 2010 avec l'alimentation en biogaz de l'usine de La Séguinière (Maine-et-Loire) et 2018 avec la présentation de sa stratégie énergétique.

Aujourd'hui, l'industriel s'inscrit dans la continuité avec plusieurs objectifs : gérer de manière responsable la ressource, l'argile, maîtriser ses consommations et favoriser le recours aux énergies décarbonées, produire de l'électricité verte pour couvrir les consommations électriques de ses sites ou encore proposer des solutions constructives performantes qui contribuent à limiter les émissions de gaz à effet de serre conformément aux exigences carbone de la RE2020 et aux abaissements des seuils de l'IC construction en 2025 (-17%), 2028 (-10% complémentaire) et 2031 (-13% en plus).

Pour y parvenir, la Scop Bouyer Leroux, qui s'affiche comme le leader français des briques de mur et briques de cloison en terre cuite à travers sa marque bio'bric (550 salaries), a engagé un plan d'investissement de plus de 76 millions d'euros à l'horizon 2027. « Initialement, ce plan était étalé jusqu'à 2025 mais la crise sanitaire a décalé le calendrier de deux ans. Et l'inflation a fait grimper l'enveloppe de 16 millions d'euros », précise Pierre-Alexandre Cheminel, le directeur général adjoint.

Objectif : 90% d'énergie décarbonée

Dans le cadre de cette stratégie, la Scop vise un objectif : 90% d'énergie décarbonée à horizon 2027 sur ses sept sites de production dédiés aux solutions constructives en terre cuite. À fin 2022, 5 de ses usines -La Séguinière, Mably (Loire), Colomiers (Haute-Garonne), Gironde-sur-Dropt (Gironde), Saint-Martin-des-Fontaines- affichaient un taux moyen de décarbonation de 45%.

Un premier chantier va concerner La Séguinière qui est le plus grand site de production de briques en France (100 personnes). Il fournit chaque année 300.000 tonnes de briques, soit l'équivalent de 18.000 maisons. Pour chauffer ses fours, Bouyer Leroux utilise du gaz (50%), du biogaz (10%) et des bio-combustibles, comme de la sciure de bois (40%). Le foyer bois d'une puissance de 10MW, en cours de construction, sera mis en service au cours du premier trimestre 2024. Cet investissement, chiffré à 13,2 millions d'euros (dont 1,83 million d'euros subventionné par l'Ademe), permettra au site de passer de 50% à plus de 85% d'énergie décarbonée (15% gaz - 10% biogaz - 40% sciure de bois et 35% bois éco-mobilier) d'ici à 2024.

Bouyer Leroux souhaite s'appuyer sur ce site pour intégrer dans ses briques des bio-combustibles à horizon 2026, moyennant 5 millions d'euros d'investissement. « L'intégration de biocombustibles au mélange d'argile permet de cuire les briques en avant feu du four. Les biocombustibles s'auto-enflamment au contact de l'air chaud, libérant de l'énergie de cuisson, et rendant la brique plus légère et isolante », explique le groupe.

Sur le site de Gironde-sur-Dropt (52 personnes), qui fournit 150.000 tonnes de briques (soit l'équivalent de 9.000 maisons), la modernisation de la ligne de production va elle aussi permettre de gagner en efficacité énergétique. Les travaux (13 millions d'euros) commenceront en août 2024 pour une mise en service « au 1er trimestre 2025 », indique Pierre-Alexandre Cheminel. La consommation énergétique totale du site diminuera alors de 15% et sera décarbonée à hauteur de 85% après travaux.

Au final, ces deux projets permettront d'augmenter de 12% la part d'énergie décarbonée utilisée pour la production des briques bio'Bric en France.

Produire de l'électricité verte

La Scop prévoit aussi de construire une usine à biomasse sur le site de Mably pour une mise en service prévue en 2025. Le budget est estimé à 9,2 millions d'euros. Ici, l'objectif de décarbonation est de 75%. Le projet consiste à installer une usine de préparation de biomasse, issue d'un sourcing local, avec broyage et séchage, et à équiper le four de brûleurs adaptés pour son utilisation pour la cuisson des briques.

Concernant le site vendéen de Saint-Martin-des- Fontaines, qui utilise déjà de la sciure de bois, la Scop Bouyer Leroux mène actuellement un projet de recherche et développement pour l'utilisation du gaz de synthèse qui est, selon le groupe, une technologie intéressante à explorer pour décarboner son process. Des études seraient en cours.

Autre projet à l'étude : l'installation de panneaux photovoltaïques sur des ombrières au sol sur les parcs ou sur d'anciens gisements d'argile. Pour l'heure, les trois projets les plus avancés (les permis de construire sont lancés) concernent les sites de La Boissière du Doré (Loire-Atlantique) et Mably qui tournent en flux continu sept jours sur sept et 24 heures sur 24, et celui de Saint-Marcellin-en-Forez (42), pour une puissance respective de 6,9 MWc, 4,6 MWc et 5,3 MWc. « La production sera supérieure à notre consommation. Une partie de l'énergie produite permettra de couvrir une partie de nos besoins électriques à horizon 2027. Le reste sera injecté dans le réseau », conclut Pierre-Alexandre Cheminel.

Domicilié à la Séguignière (Maine-et-Loire), le groupe Bouyer Leroux compte, aujourd'hui, 2.000 collaborateurs dont 875 en Pays de la Loire. Il dispose de 30 sites industriels (28 en France et 2 en Belgique) et réalise un chiffre d'affaires de 540 millions d'euros (x 7 en 10 ans), clos fin septembre 2023. Son ambition est de porter la part de la rénovation à 60% de son chiffre d'affaires qui devrait atteindre 750 millions d'euros d'ici à 2030.

Source La Tribune.fr par Florence Falvy