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13/10/2024

Ils racontent l'histoire de la fabrication des tuiles et des briques à Mably

Si le mot patrimoine évoque immédiatement les vieilles bâtisses, c’est un autre thème que la Ville de Mably a choisi de mettre à l’honneur en ces Journées européennes du patrimoine : l’histoire de la fabrication des tuiles et des briques, notamment à Mably, et des hommes qui l’ont écrite.

Le 1 juin 1963, les employés de l’usine Cancalon se réunissaient pour le remise des médailles du travail.

C’est une histoire qui débute au XIXe siècle et qui s’arrête en partie en 1986, avec la fermeture de l’usine Cancalon, spécialisée dans la fabrication des tuiles. Une histoire qui perdure néanmoins avec l’exploitation du même gisement d’argile, extrait par l’entreprise Bouyer-Leroux pour la fabrication de briques. Joseph Cariat et Robert Pradeilles, respectivement responsable Entretien et directeur d’exploitation de l’usine Roanne Brique, tous deux aujourd’hui retraités, témoigneront de leur métier et de ses évolutions, samedi 21 et dimanche 22 septembre après-midi, à l’Espace de la Tour, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.

Dans les années 1960, l’usine était prospère. Nous étions après guerre, il fallait tout reconstruire. Nous avons vu arriver des travailleurs italiens, portugais, ou encore polonais, que nous avions formés sur le tas.

Né aux Tuileries, Joseph Cariat avait 14 ans lorsqu’il a intégré l’usine Cancalon. Intéressé plus particulièrement par la mécanique, il a gravi les échelons jusqu’à devenir responsable de l’entretien de l’ensemble des machines à Cancalon, puis à Roanne Brique. « Dans les années 1960, l’usine était prospère. Nous étions après guerre, il fallait tout reconstruire. Nous avons vu arriver des travailleurs italiens, portugais, ou encore polonais, que nous avions formés sur le tas », se souvient le désormais retraité. Joseph Cariat se rappelle aussi des sorties d’usine, lorsque les ouvriers se retrouvaient pour boire un verre ou jouer à la belote. « Au fil des années, j’ai vu aussi peu à peu les liens sociaux se distendre. Aujourd’hui, les ouvriers viennent de plusieurs communes et rentrent directement chez eux après le travail. »

« Peiné de voir l’usine être démolie »

Sollicité régulièrement et durant un long moment après son départ à la retraite, Joseph Cariat peut se vanter d’être « la mémoire du site ». Une usine Cancalon qu’il a évidemment été « peiné de voir démolir ». Mais, par-dessus tout, l’ancien responsable ne pourra oublier « la disparition tragique de deux collègues, tués accidentellement sur le site ».

De son côté, Robert Pradeilles, ancien directeur d’exploitation, a toujours eu le souci d’améliorer les conditions de travail des employés, témoigne-t-il. L’un de ses combats a été d’amener le gaz naturel jusqu’au site, le rendant ainsi « beaucoup plus propre. Nous avons d’ailleurs obtenu la norme ISO 14001 pour nos actions sur l’environnement ». Car, à son arrivée en 1990, le four de la briqueterie était encore alimenté avec du coke de pétrole venu des États-Unis par bateau et acheminé jusqu’à Roanne par péniches sur le canal, et ce depuis le choc pétrolier de 1974.

Les odeurs nauséabondes, l’un de ses combats

Un autre des combats mené par Robert Pradeilles a été « de faire cesser les odeurs nauséabondes qui enveloppaient le site. En effet, la décharge de Roanne jouxtait l’usine et la carrière, et nous vivions dans les odeurs des déchets en décomposition et des boues en provenance de la station d’épuration », raconte-t-il. Entouré de ses équipes, le directeur qu’il était a obtenu le transfert des boues sur une usine de traitement à Vichy et l’utilisation de chaux sur les déchets. « Sans compter les oiseaux qui se ravitaillaient sur la décharge et qui laissaient échapper leurs trouvailles sur nos stocks d’argile ; des déchets que l’on retrouvait dans nos fabrications ! », abonde le retraité. Robert Pradeilles se réjouit aujourd’hui « de savoir que l’usine, entièrement automatisée, perdure dans des locaux neufs, avec un atelier de stockage et de préparation d’argile bien à l’abri ». 

Source Le Pays

08/10/2024

Bouyer Leroux, cet accidenté du travail depuis trois ans se désespère d’obtenir une réponse judiciaire

Le 17 juin 2021, Anthony Bûcheron perdait un bras dans un accident du travail chez Bouyer Leroux, à La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire). Plus de trois ans après, ce père de famille de 43 ans attend toujours un procès qui, s’il ne lui ôterait pas ses douleurs quotidiennes, l’apaiserait un peu.

Depuis un premier témoignage dans « Ouest-France » en mars 2023, Anthony Bûcheron a vu sa santé s’étioler, son œil droit ayant perdu une partie importante de son acuité et son corps nécessitant de régulières séances d’ostéopathie pour corriger de mauvaises postures liées à son handicap.

Plus de trois ans après un accident du travail chez Bouyer Leroux, spécialiste de la brique en terre cuite basé à La Séguinière, près de Cholet, Anthony Bûcheron attend toujours que justice soit faite. Le 20 mars 2023, pour Ouest-France, il témoignait de cette attente déjà interminable, lui, qui, le 17 juin 2021, se voyait happer le bras droit jusqu’à l’épaule par le rouleau d’une machine s’étant, selon lui, remise seule en route de manière inopinée.

Source Ouest-France  par Vincent Danet

16/09/2024

Briqueterie : pourquoi Bouyer Leroux investit dans sa vénérable usine de Gironde sur Dropt ?

Vestige rare d’un passé industriel, l’usine girondine du spécialiste de la brique Bouyer Leroux va faire l’objet d’une profonde transformation. 

Où se mêlent économies d’énergie, inclusion de bio-matériaux et robots ultra fiables. Explications avec Laurent Monjot, directeur du site depuis 2015.

Source Placéco


02/09/2024

Bouyer Leroux lance le projet de sobriété énergétique "GIRAVENIR" de la briqueterie de Gironde sur Dropt

Démarrage du projet de 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 sur le site de Gironde-sur-Dropt (33):

AOÛT 2024 / Bouyer Leroux lance son projet "Giravenir" pour la modernisation des lignes de fabrication de briques en terre cuite.

En passant de 2 lignes de production à 1 seule optimisée, le site girondin :

  • Gagnera en efficacité énergétique : 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗺𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘁𝗼𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗶𝗺𝗶𝗻𝘂𝗲𝗿𝗮 𝗱𝗲 𝟭𝟱 %
  • Améliorera son 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗮𝗿𝗯𝗼𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹'𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗶𝗲 dans son processus de fabrication ; pour atteindre 85 % après travaux.

Gironde-sur-Dropt ; site précurseur en terme de décarbonation avec des solutions bien ancrées :

▪ Foyer bois pour assurer le séchage des briques

▪ Cuisson à la sciure

▪ Intégration de biocombustibles dans les briques (comme des graines de tournesol) 

Mise en service prévue au 1er trimestre 2025

Source LinkedIn


31/07/2024

Bouyer Leroux investit 13,2 millions d'euros dans un nouveau foyer bois pour le séchage de ses briques.

Engagé depuis 2018 dans un programme de décarbonation de ses activités, Bouyer Leroux achève l'un des projets phares de ce plan. Le groupe met en effet en service un nouveau foyer bois sur sa briqueterie de La Séguinière (Maine-et-Loire), où se situe également son siège social. 

Ce site, qui emploie une centaine de personnes, produit annuellement 300.000 tonnes de briques de mur, soit l'équivalent de 18.000 maisons. Il affichait jusqu'alors un taux de décarbonation de 50 % grâce à l'usage de biogaz à hauteur de 10 % et de 40 % de sciure de bois dans le process de cuisson de ses briques. 

Pour compléter cette démarche, l'industriel a ainsi investi 13,2 millions d'euros dans ce nouveau foyer bois d'une puissance thermique de 10 mégawatts dédié au séchage de sa production. Bénéficiant d'une subvention de l'Ademe de 1,83 million d'euros, le projet a nécessité deux ans de travaux pour créer cette installation permettant de décarboner en totalité le processus de séchage des briques sur le site.

Source Les Echos par Cédric Menuet

18/07/2024

Avec son foyer bois, l'usine de briques Bouyer Leroux poursuit sa décarbonation

Bouyer Leroux, n°1 sur le marché des briques de mur et de cloison, annonce que la mise en service du foyer bois de la Séguinière (Maine-et-Loire) a eu lieu le 7 juin dernier. Le métier est par essence très énergivore, même si la fabrication de la brique creuse l’est moins que la production de béton, et le matériau plus isolant. Mais le groupe coopératif, basé depuis près de soixante-dix ans à La Séguinière, n’est pas rester les bras croisés.

Il était l’un des plus gros chantiers en cours parmi les sites Bouyer Leroux. Ce projet va permettre de décarboner le site de La Séguinière à hauteur de 85 %.

Points clés :

  • Puissance : 10 MW
  • Investissement : 13,2 millions €
  • Subvention BCIAT ADEME : 1,83 M €
  • Mix énergétique : 15 % gaz, 10 % biogaz, 40 % sciure de bois, 35 % bois éco-mobilier
  • Production : 300 000 T de briques (18 000 maisons)
  • Effectif : 100 personnes

D’une puissance de 10 MW, le foyer bois est alimenté en bois CSR (combustible solide de récupération) via le dispositif éco-mobilier par la société Brangeon implantée localement. 

Source LinkedIn

08/07/2024

Bouyer Leroux : un foyer bois pour sécher les briques

Sur son immense site de production de briques à La Séguinière, Bouyer Leroux a mis en service son foyer bois CSR pour le séchage, afin de décarboner 85% de sa production.

Bouyer Leroux : un foyer bois pour sécher les briques

Après deux ans de chantier, le foyer bois du site Bouyer Leroux de La Séguinière (49) est enfin en service. Son usage vise à décarboner jusqu'à 85% de la considérable production de 300 000 t de briques par an, soit le plus grand volume en France. Alimenté en bois CSR (combustible solide de récupération) via le dispositif éco-mobilier de la société locale Brangeon, le foyer bois dégage une puissance de 10 MW. En brûlant jusqu’à 2,9 tonnes de bois CSR par heure, le foyer alimente les trois séchoirs du site en air chaud.

Avec un mix énergétique de 10 % biogaz et 40 % de sciure de bois pour la cuisson, le site affichait jusque là 50% de décarbonation. En remplaçant le gaz par 35 % de bois éco-mobilier, il espère ainsi passer à 85% (15% de gaz restant) d'ici la fin de l'année. Un investissement de 13,2 millions pour Bouyer Leroux, auxquels s’ajoute 1,83 million d’aides de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. 

Certifiée par Bureau Veritas, l'innovation permettrait même un séchage des briques de meilleure qualité qu’avec les bruleurs de gaz initiaux.

Source Le Moniteur

04/07/2024

Les transferts et réceptions des terres excavées, valorisables" du 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐨 𝐝𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐥𝐨𝐮𝐬𝐞 sur le site de production Bouyer Leroux de Colomiers (31) ont démarré"

Dans la lignée de mettre à disposition des TRANSPORTS DÉCARBONÉS, le chantier du métro de Toulouse permettra d'économiser 250 000 km de trajets polluants / an.

Si la mise en service est prévue pour fin 2028, la phase de creusement et construction a déjà démarré.

En partenariat avec Eiffage, NGE - BTP et BRESSOLLES TRAVAUX PUBLICS SARL, Bouyer Leroux  récupère une partie des terres évacuées pour l'intégrer dans son process de fabrication de produits en terre cuite.

Dans un objectif d'économie circulaire, certaines briques Biobric seront bientôt fabriquées avec la terre du métro !

Projet de la ligne C de Toulouse :

  • 3e ligne de métro sur la métropole
  • 27 km de ligne, qui en fait une des plus longues de France

Source LinkedIn par Emmanuel Cahué

02/07/2024

Le Groupe BOUYER LEROUX a réalisé l’acquisition du Groupe ORTEVOL le 24 juin 2024

Dans le cadre de sa stratégie de développement durable et équilibré, le Groupe BOUYER LEROUX a réalisé l’acquisition du Groupe ORTEVOL auprès d’ORFITE et des cadres dirigeants, Jean-Philippe DUJARRY et Marc FAUGERAS.



Le Groupe ORTEVOL dont le chiffre d’affaires consolidé s’est élevé à 17 millions € en 2023, regroupe 3 sociétés localisées dans l’agglomération toulousaine :

• la société PROFILAGE du SUD-OUEST (PSO) – fabricant de lames, de tabliers assemblés, et de caissons de volets roulants en aluminium,

• les sociétés SODICOB et VERSO fabricants de volets roulants et de portes de garage enroulables.

Créée en 2005 par Jean-Philippe DUJARRY dans une logique d’intégration amont, PSO est le seul profileur indépendant pour lames et coffres de volets roulants en France. Elle emploie une vingtaine de salariés et dispose à LESPINASSE (31) d’un outil industriel de grande qualité comptant cinq lignes de profilage de lames de volets roulants et portes de garage enroulables, ainsi qu’une ligne de profilage de caissons. La culture d’innovation de PSO lui permet d’offrir à ses clients une lame de volet roulant micro-perforée originale, contribuant efficacement au confort de vie (luminosité, design moderne, aération, cousinière, …).

Les sociétés SODICOB et VERSO ont été créées respectivement par Jean-Philippe DUJARRY en 1989 à BRUGUIERES (nord de l’agglomération toulousaine) et par Marc FAUGERAS en 2007 à SAINT-ORENS-DEGAMEVILLE (sud de l’agglomération toulousaine). Elles emploient une quinzaine de salariés et couvrent une zone grand sud-ouest et en particulier l’Occitanie.

Source l'Echo de la baie

13/06/2024

Bouyer Leroux: Un héritage d'humanité et de pérennité

L'histoire de Bouyer Leroux remonte à 1955 mais c'est en 1980 que l'entreprise créée par les familles Bouyer et Leroux se transforme en une SCOP (Société coopérative de production).

Cette décision visionnaire a été un véritable tournant, offrant aux salariés la possibilité de 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 en devenant copropriétaires de l'entreprise.

Cette approche unique de gouvernance, centrée sur l'humain, a permis non seulement de renforcer la cohésion et l'engagement, mais aussi d'assurer la pérennité de l'entreprise et de ses emplois.

𝐄𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐒𝐂𝐎𝐏, 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢𝐞́ 𝐚 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐯𝐨𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐞𝐭 𝐦𝐨𝐭𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭.

✅ DES VALEURS FORTES

L'égalité, la solidarité et la transparence sont au cœur de notre modèle. Nous croyons fermement que le succès de notre entreprise repose sur la contribution et l'engagement de chacun de nos collaborateurs.

✅ UNE RÉSILIENCE RENFORCÉE

En mettant l'humain au centre de notre gouvernance, nous traversons les défis économiques et continuons à innover dans la fabrication de produits en terre cuite sains, durables et économes en énergie.

✅ UN AVENIR COLLECTIF

Le statut de SCOP est bien plus qu'un modèle économique, c'est une philosophie de travail et de vie. Ensemble, nous construisons un avenir solide et durable pour Bouyer Leroux, où chaque salarié peut s'épanouir et contribuer au succès de l'entreprise.

En célébrant notre histoire, nous rendons hommage à la vision audacieuse de nos anciens dirigeants et réaffirmons notre engagement à maintenir ces valeurs humaines qui font de Bouyer Leroux une entreprise unique et résiliente. 

Source LinkedIn


31/05/2024

Bouyer Leroux se classe 53e sur 5 500 entreprise au palmarès des 𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 2024 et 26e sur le critère "Innovation produits & services"

Les Echos et Statista présentent leur classement des entreprises françaises qui portent la transformation dans leur ADN, autour de 3 axes d'évaluation :

✅ Culture de l'innovation

✅ Innovation de produit et service

✅ Innovation de processus & RSE

« Ce classement permet de percevoir l'importance des innovations liées aux problématiques environnementales » Finola Ritaine

Bouyer Leroux a construit son offre autour d'un matériau terre cuite pour des bâtiments sains, durables et économes en énergie.

Leader français sur le marché de la brique de mur et brique de cloison, Bouyer Leroux conquiert également le marché via son agilité : capacité d'investissements en faveur de l'environnement.

Les recherches de procédés novateurs permettent, à terme, d'accompagner ses clients dans la réponse à leurs problématiques actuelles et futures RE2020  Seuils Carbone 

Source Les Echos


22/05/2024

Bouyer Leroux acquiert le fabricant de pergolas Si Tech

Le fabricant de briques et tuiles en terre cuite reprend Si Tech, un spécialiste des pergolas bioclimatiques. Le groupe coopératif du Maine-et-Loire entend développer de nouvelles synergies avec ses différentes filiales actives dans le domaine de l'habitat.

Bouyer Leroux étoffe son catalogue avec la reprise de la société Si Tech. Le groupe du Maine-et-Loire acquiert en effet ce fabricant de pergolas bioclimatiques qui emploie 25 personnes à Fréjus, dans le Var.

Fondée en 2016, Si Tech a réalisé en 2023 un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros avec ses produits commercialisés auprès des professionnels sous sa marque Eléance. L'entreprise conçoit ses pergolas en interne et est en mesure sur son site de Fréjus (Var) de produire des structures aux formes spécifiques, avec des portées de poutres pouvant atteindre dix mètres sans poteau intermédiaire.

Spécialiste des matériaux de construction en terre cuite, Bouyer Leroux complète, avec cette acquisition, ses gammes de produits de fermeture pour l'habitat, fortes déjà de coffres de volets roulants, portes de garage, portails et clôtures. Le groupe, constitué en Scop , comptant déjà quinze sites de fabrication de volets roulants et portes de garage entre la France et la Belgique.

Six marques dans le domaine de l'habitat

Engagé ces dernières années dans une politique de diversification par croissance externe, Bouyer Leroux s'appuie en effet sur six marques actives dans le domaine de l'habitat (Flo et Wizeo Fermetures, Cedmat, Soprofen, Groupe Maine, Panaget et Bio'Bric).

L'intégration de Si Tech au sein du groupe permettra ainsi de développer de nouvelles offres, notamment dans l'amélioration de logements existants, de diversifier la clientèle et de développer entre les différentes filiales des synergies marketing, commerciales, industrielles et logistiques. 

Employant un total de 2.000 salariés dans ses différentes activités, Bouyer Leroux revendique un chiffre d'affaires de 540 millions d'euros. Chaque année, il maintient un niveau d'investissement moyen de 20 millions d'euros.

Source Les Echos par Cédric Menuet


15/05/2024

Bouyer Leroux investit pour le développement de l'offre Préfa'bric

  

𝐈𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐝'𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬

L'investissement permet de multiplier par 5 la capacité de production porté à 50 000 M² de mur préfabriqué en terre cuite par an.

Le concept de construction en briques hors site a été lancé par Bouyer Leroux  en 2017 sous la marque Préfa'bric.

Avec plus de 15 000 m² déjà livrés, une transformation de l'usine de St Marcellin-en-Forez (42) pour augmenter sa capacité de production a été réalisée, afin d'accompagner la croissance des ventes de cette solution innovante. 

En présence de Roland Besnard, PDG du groupe Bouyer Leroux, de Pierre Alexandre Cheminel, DGA de la SCOP Bouyer Leroux et Eric Lardon, maire et vice-président de Loire Forez Agglomération & également vice-président du département de Loire, la nouvelle implantation du site de production a été présentée, suivie d'une démonstration et d'un moment convivial avec l'ensemble des salariés.

En quelques mots :

  • L'usine de Saint Marcellin-en-Forez c'est 7 500 m² au sol
  • 1re usine d'assemblage de briques terre cuite en France 🇫🇷
  • La production annuelle est multipliée par 5 et permettra de dépasser 50000 m²
  • Sous ATex, la solution bénéficie également d'une FDES individuelle

Préfa'bric répond aux besoins de #qualité de mise en œuvre et de #rapidité d'exécution.

  • Une équipe à vos côtés : Julien JOUAUX & stephane yvars
  • Bouyer Leorux remercie tous les collaborateurs du site de fabrication de St Marcellin-en-Forez et ses partenaires dont Rimatem GmbH et CAMPUS HORS SITE


06/05/2024

Préfa’bric : l’alternative mur 2D briques par Bouyer Leroux

Commercialisé en 2021, conçu initialement pour le secteur non résidentiel avant de s’étendre au logement, Préfa’bric, de Bouyer Leroux, est le premier système de construction hors-site en brique entièrement mis au point et fabriqué en France. Retour sur sa genèse.

L’idée novatrice qui préside à la création de Préfa’bric remonte à 2016. Elle est motivée par le désir de proposer des solutions constructives techniques plus respectueuses de l’environnement et de se conformer aux réglementations environnementales actuelles et futures. C’est donc avec cette envie que Bouyer Leroux a foncé dans la construction préfabriquée 2D en brique. Stéphane Yvare, ingénieur bâtiment et chef de projet des activités Préfa’bric chez Bouyer Leroux, résume les atouts du produit : « Son intérêt réside dans la proposition de solutions préfabriquées conçues et fabriquées en France, assemblées en atelier, utilisant des briques isolantes et porteuses. Ceci s’applique notamment sur des marchés où il est difficile de trouver des maçons traditionnels ou qui exigent une construction rapide, avec moins de perturbations, une empreinte carbone réduite, ainsi qu’une réduction du nombre de poseurs nécessaires. »

Premières applications

Après la phase de prototypage, les premiers essais mécaniques et les chantiers de démonstration, Préfa’bric a été commercialisé début 2021, d’abord pour des programmes non résidentiels tels que les établissements scolaires et les bâtiments agricoles, puis dans les logements collectifs à partir d’avril 2022, à la suite de l’obtention d’une ATEx 3013_V1. En 2023, l’activité a décollé, avec 15 000 m² de murs Préfa’bric installés. Avec un poids de 149kg par m², le système se compose de murs constitués de petits éléments aux formats allant jusqu’à 3mètres de hauteur et 4mètres de long. Directement livrés sur le site, ces éléments sont mis en place à l’aide d’un système de levage intégré, escamotable et invisible.

Les briques intègrent des réservations permettant l’injection de béton si le programme exige des raidisseurs ou des renforts. Affichant une épaisseur standard de 20cm, le mur présente une résistance thermique de R= 1.14, équivalant à environ 4cm d’isolant. Stéphane Yvare précise : « Il s’agit de maîtriser le rapport entre le prix, les performances thermiques et l’épaisseur, dans une optique de contrôle des coûts, tout en limitant la quantité d’isolant à ajouter ultérieurement pour respecter la réglementation environnementale (RE2020, ndlr). » En plus de ses performances thermiques, le fabricant agit sur l’aspect carbone en réduisant les émissions lors de la cuisson. Engagé depuis une quinzaine d’années dans une démarche de remplacement du gaz de ville par du biocombustible et de la biomasse dans ses usines, le groupe vise une décarbonation de 75 % d’ici 2025 pour la seule étape de la cuisson sur le site de production Préfa’bric à Mably (42). Actuellement, l’empreinte carbone du système Préfa’bric est de 27kg de CO2 par m² et devrait diminuer encore avec les mesures de décarbonation mises en place sur le site.

Source HORS SITE par Stephane Miget et Lucien Brenet

06/02/2024

Bouyer Leroux décarbone la fabrication de briques

Le groupe coopératif du Choletais (2000 salariés) investit 76 millions d’euros dans ses sites de production.

«Nous demeurons “long-termistes” et indépendants malgré une conjoncture sévère pour le bâtiment.» C’est ainsi que Roland Besnard, PDG, résume l’état d’esprit de Bouyer Leroux, numéro un français de la fabrication de briques en argile. 

Le métier est par essence très énergivore, même si la fabrication de la brique creuse l’est moins que la production de béton, et le matériau plus isolant. Mais le groupe coopératif, basé depuis près de soixante-dix ans à La Séguinière (Maine-et-Loire), n’entend pas rester les bras croisés. 

Il a annoncé un plan d’investissement de 76 millions d’euros pour «décarboner ses sept sites de production à hauteur de 90 %» d’ici à 2027. «Ce plan va aussi nous permettre d’améliorer notre productivité et notre attractivité et de prendre une longueur d’avance sur nos concurrents», explique Roland Besnard, 63 ans.

2023 a été une année record avec 540 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2024, Bouyer Leroux prévoit un recul de 10 % de son activité, causé par la chute du marché de l'immobilier.

Source Le Figaro par Thibault Dumas


05/12/2023

Bouyer Leroux : Naturellement bas carbone

Une stratégie de décarbonation à la hauteur des enjeux bas carbone du marché de la construction.

Attaché à ses valeurs et ses origines coopératives (profil d’industriel long termiste, transparence, client placé au coeur de la stratégie, qualité et innovation, droits et devoirs, respect, partage), le groupe s’est développé à 50 % par croissance organique et 50 % par croissance externe.

Ces dernières années, le rythme soutenu d’acquisitions et de développement d’activités nouvelles a notamment répondu à l’objectif stratégique de développement durable et équilibré du Groupe (solutions permettant de construire et rénover un habitat éco-performant, diversification neuf/rénovation, collectif/maison individuelle, structure et équipement intérieur ou extérieur des logements).

Il y a 10 ans, Bouyer Leroux réalisait 80 % de son chiffre d’affaires dans la construction de logements neufs.

Au terme de l’exercice clos le 30 septembre 2023, la part de la rénovation dans le chiffre d’affaires total du Groupe est égale à celle de la construction neuve.

Plus de détail dans le communiqué.

Source Batiweb

20/11/2023

Bouyer Leroux continue à investir dans l’effacement de son empreinte carbone

76 millions d’euros. C’est le montant que le groupe de BTP Bouyer Leroux (solutions éco-performantes pour l’habitat), dans le Maine-et-Loire, va injecter dans son outil de production à horizon 2027. D’ici là, la trajectoire est claire : atteindre 90% d’énergie décarbonée sur ses 7 sites de production dédiés à la fabrication de briques en terre cuite.

La Scop vise un objectif : 90% d'énergie décarbonée à horizon 2027 sur ses sept sites de production.

40 ans se sont écoulés depuis que le Groupe Bouyer Leroux (La Séguinière) a lancé sa démarche de transition énergétique initiée, en 1983, avec l'investissement du premier foyer bois à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée). Depuis, quelques grandes dates ont marqué sa politique en faveur de l'environnement. Retenons, par exemple, 2010 avec l'alimentation en biogaz de l'usine de La Séguinière (Maine-et-Loire) et 2018 avec la présentation de sa stratégie énergétique.

Aujourd'hui, l'industriel s'inscrit dans la continuité avec plusieurs objectifs : gérer de manière responsable la ressource, l'argile, maîtriser ses consommations et favoriser le recours aux énergies décarbonées, produire de l'électricité verte pour couvrir les consommations électriques de ses sites ou encore proposer des solutions constructives performantes qui contribuent à limiter les émissions de gaz à effet de serre conformément aux exigences carbone de la RE2020 et aux abaissements des seuils de l'IC construction en 2025 (-17%), 2028 (-10% complémentaire) et 2031 (-13% en plus).

Pour y parvenir, la Scop Bouyer Leroux, qui s'affiche comme le leader français des briques de mur et briques de cloison en terre cuite à travers sa marque bio'bric (550 salaries), a engagé un plan d'investissement de plus de 76 millions d'euros à l'horizon 2027. « Initialement, ce plan était étalé jusqu'à 2025 mais la crise sanitaire a décalé le calendrier de deux ans. Et l'inflation a fait grimper l'enveloppe de 16 millions d'euros », précise Pierre-Alexandre Cheminel, le directeur général adjoint.

Objectif : 90% d'énergie décarbonée

Dans le cadre de cette stratégie, la Scop vise un objectif : 90% d'énergie décarbonée à horizon 2027 sur ses sept sites de production dédiés aux solutions constructives en terre cuite. À fin 2022, 5 de ses usines -La Séguinière, Mably (Loire), Colomiers (Haute-Garonne), Gironde-sur-Dropt (Gironde), Saint-Martin-des-Fontaines- affichaient un taux moyen de décarbonation de 45%.

Un premier chantier va concerner La Séguinière qui est le plus grand site de production de briques en France (100 personnes). Il fournit chaque année 300.000 tonnes de briques, soit l'équivalent de 18.000 maisons. Pour chauffer ses fours, Bouyer Leroux utilise du gaz (50%), du biogaz (10%) et des bio-combustibles, comme de la sciure de bois (40%). Le foyer bois d'une puissance de 10MW, en cours de construction, sera mis en service au cours du premier trimestre 2024. Cet investissement, chiffré à 13,2 millions d'euros (dont 1,83 million d'euros subventionné par l'Ademe), permettra au site de passer de 50% à plus de 85% d'énergie décarbonée (15% gaz - 10% biogaz - 40% sciure de bois et 35% bois éco-mobilier) d'ici à 2024.

Bouyer Leroux souhaite s'appuyer sur ce site pour intégrer dans ses briques des bio-combustibles à horizon 2026, moyennant 5 millions d'euros d'investissement. « L'intégration de biocombustibles au mélange d'argile permet de cuire les briques en avant feu du four. Les biocombustibles s'auto-enflamment au contact de l'air chaud, libérant de l'énergie de cuisson, et rendant la brique plus légère et isolante », explique le groupe.

Sur le site de Gironde-sur-Dropt (52 personnes), qui fournit 150.000 tonnes de briques (soit l'équivalent de 9.000 maisons), la modernisation de la ligne de production va elle aussi permettre de gagner en efficacité énergétique. Les travaux (13 millions d'euros) commenceront en août 2024 pour une mise en service « au 1er trimestre 2025 », indique Pierre-Alexandre Cheminel. La consommation énergétique totale du site diminuera alors de 15% et sera décarbonée à hauteur de 85% après travaux.

Au final, ces deux projets permettront d'augmenter de 12% la part d'énergie décarbonée utilisée pour la production des briques bio'Bric en France.

Produire de l'électricité verte

La Scop prévoit aussi de construire une usine à biomasse sur le site de Mably pour une mise en service prévue en 2025. Le budget est estimé à 9,2 millions d'euros. Ici, l'objectif de décarbonation est de 75%. Le projet consiste à installer une usine de préparation de biomasse, issue d'un sourcing local, avec broyage et séchage, et à équiper le four de brûleurs adaptés pour son utilisation pour la cuisson des briques.

Concernant le site vendéen de Saint-Martin-des- Fontaines, qui utilise déjà de la sciure de bois, la Scop Bouyer Leroux mène actuellement un projet de recherche et développement pour l'utilisation du gaz de synthèse qui est, selon le groupe, une technologie intéressante à explorer pour décarboner son process. Des études seraient en cours.

Autre projet à l'étude : l'installation de panneaux photovoltaïques sur des ombrières au sol sur les parcs ou sur d'anciens gisements d'argile. Pour l'heure, les trois projets les plus avancés (les permis de construire sont lancés) concernent les sites de La Boissière du Doré (Loire-Atlantique) et Mably qui tournent en flux continu sept jours sur sept et 24 heures sur 24, et celui de Saint-Marcellin-en-Forez (42), pour une puissance respective de 6,9 MWc, 4,6 MWc et 5,3 MWc. « La production sera supérieure à notre consommation. Une partie de l'énergie produite permettra de couvrir une partie de nos besoins électriques à horizon 2027. Le reste sera injecté dans le réseau », conclut Pierre-Alexandre Cheminel.

Domicilié à la Séguignière (Maine-et-Loire), le groupe Bouyer Leroux compte, aujourd'hui, 2.000 collaborateurs dont 875 en Pays de la Loire. Il dispose de 30 sites industriels (28 en France et 2 en Belgique) et réalise un chiffre d'affaires de 540 millions d'euros (x 7 en 10 ans), clos fin septembre 2023. Son ambition est de porter la part de la rénovation à 60% de son chiffre d'affaires qui devrait atteindre 750 millions d'euros d'ici à 2030.

Source La Tribune.fr par Florence Falvy