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22/05/2024

Bouyer Leroux acquiert le fabricant de pergolas Si Tech

Le fabricant de briques et tuiles en terre cuite reprend Si Tech, un spécialiste des pergolas bioclimatiques. Le groupe coopératif du Maine-et-Loire entend développer de nouvelles synergies avec ses différentes filiales actives dans le domaine de l'habitat.

Bouyer Leroux étoffe son catalogue avec la reprise de la société Si Tech. Le groupe du Maine-et-Loire acquiert en effet ce fabricant de pergolas bioclimatiques qui emploie 25 personnes à Fréjus, dans le Var.

Fondée en 2016, Si Tech a réalisé en 2023 un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros avec ses produits commercialisés auprès des professionnels sous sa marque Eléance. L'entreprise conçoit ses pergolas en interne et est en mesure sur son site de Fréjus (Var) de produire des structures aux formes spécifiques, avec des portées de poutres pouvant atteindre dix mètres sans poteau intermédiaire.

Spécialiste des matériaux de construction en terre cuite, Bouyer Leroux complète, avec cette acquisition, ses gammes de produits de fermeture pour l'habitat, fortes déjà de coffres de volets roulants, portes de garage, portails et clôtures. Le groupe, constitué en Scop , comptant déjà quinze sites de fabrication de volets roulants et portes de garage entre la France et la Belgique.

Six marques dans le domaine de l'habitat

Engagé ces dernières années dans une politique de diversification par croissance externe, Bouyer Leroux s'appuie en effet sur six marques actives dans le domaine de l'habitat (Flo et Wizeo Fermetures, Cedmat, Soprofen, Groupe Maine, Panaget et Bio'Bric).

L'intégration de Si Tech au sein du groupe permettra ainsi de développer de nouvelles offres, notamment dans l'amélioration de logements existants, de diversifier la clientèle et de développer entre les différentes filiales des synergies marketing, commerciales, industrielles et logistiques. 

Employant un total de 2.000 salariés dans ses différentes activités, Bouyer Leroux revendique un chiffre d'affaires de 540 millions d'euros. Chaque année, il maintient un niveau d'investissement moyen de 20 millions d'euros.

Source Les Echos par Cédric Menuet