Pages

17/02/2016

Dans le pays de Bray, les anti-carrières maintiennent la pression sur Bouyer-Leroux

Environnement. L’association Non aux carrières en Bray repart à l’assaut des projets de Bouyer-Leroux. Après une réunion publique à Saint-Saire, une autre est prévue à Forges-les-Eaux.
Les opposants aux carrières en pays de Bray n’ont pas dit leur dernier mot. Ils entendent multiplier les interventions publiques dans les prochaines semaines. Après une réunion organisée à Saint-Saire, ils en préparent une autre, le 11 mars à Forges-les-Eaux.
« Nous pouvons encore stopper ce projet, insiste le président de l’association Non aux carrières en Bray, Christophe Marsille. Les terres achetées par la Safer peuvent être redistribuées par la suite aux agriculteurs. Rien n’est définitif mais il ne faut pas attendre que le projet soit déposé, il faut anticiper. Si on commence à les laisser entrer sur le territoire, il sera impossible de les freiner ! »
Depuis les premiers sondages en 2008, la société Bouyer-Leroux poursuit son projet d’implantation d’une usine de briques et de carrières d’argile en pays de Bray. Après plusieurs essais, la Société coopérative et participative (Scop) sait aujourd’hui qu’elle peut entamer la fabrication de ses briques avec le mélange trouvé en terre brayonne.
DES ACQUISITIONS PAR LE BIAIS DE LA SAFER
Quelque 60 ha de terrain ont déjà été acquis par le biais de la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) à La Ferté-Saint-Samson et à Hodeng-Hodenger. Et une trentaine à Sainte-Geneviève-en-Bray.
L’usine, elle, devait être, dans un premier temps, implantée à Roncherolles-en-Bray. Mais en raison de la présence d’une zone humide, Bouyer-Leroux travaille sur une deuxième option à Sommery. « Un processus normal de conduite d’un projet », confiait, il y a quelque temps à Paris-Normandie, Roland Besnard, le P.-D.G. de Bouyer Leroux, qui soulignait également que « le contexte ne justifie pas de se précipiter dans ce dossier... »
Les études d’impact sur la faune et la flore ont été menées mais, pour le moment, aucun document n’a été rendu public. Le projet est en effet encore loin d’entrer dans le cadre d’une enquête publique, avec son processus de consultation des populations et des conseils municipaux, nécessaire pour l’obtention des autorisations de l’État.
Les opposants pointent du doigt « les effets néfastes sur l’économie locale, le tourisme notamment, et la perte des valeurs immobilière » d’un tel projet. « Deux mille six cents habitants sont concernés par le risque de décote immobilière », martèle le président.
L’association met également en avant les risques de nuisances, l’impact sur les paysages brayons, sur la faune et la flore, les poussières, les passages des camions. Et elle insiste sur le risque de création d’une décharge à la place des carrières épuisées. « La Normandie est pauvre en matériaux naturels pouvant servir au remblayage. L’idée de transformer les carrières en décharges n’est pas loin. Ainsi l’industriel gagnerait à l’extraction et au remblaiement », dit le président. Bouyer-Leroux a déjà écarté une telle option pour le pays de Bray, même si la société ne nie pas exploiter une telle décharge dans le Maine et Loire.
Ce projet de carrières et d’usine de briques n’est pas prêt d’épuiser les débats en pays de Bray...
INFOS PRATIQUES
Réunion publique de l’association Non aux carrières en Bray, vendredi 11 mars à 19 h 30 au théâtre municipal de Forges-les-Eaux.
« Nous voulons un débat »
L’association Non aux carrières en Bray, qui compte déjà 150 adhérents et sympathisants, voudrait bien étoffer encore ses rangs. « Pour nous aider, vous pouvez adhérer, signer notre pétition, afficher nos pancartes Non aux Carrières et briqueteries en Bray, parler de ce projet, apporter vos témoignages et interpeller les politiciens. Il ne faut pas baisser les bras, on ira jusqu’à la Cour européenne s’il le faut », insiste Patricia Van Poulle.
Son président, Christophe Marsille, voudrait à présent impliquer les élus locaux dans le dossier. Ces derniers sont plutôt dans l’expectative, même si Michel Lejeune, le conseiller départemental, a déjà dit qu’il voyait plutôt ce projet d’un bon œil. Le maire de Croisy-sur-Andelle, Daniel Buquet, ancien conseiller général du canton d’Argueil, avait facilité le dialogue entre les associations d’opposants, notamment Notre terre à Mésangueville et Anti-carrières en Bray à Sainte-Geneviève-en-Bray, et les dirigeants de Bouyer-Leroux.
« Nous voulons un débat avec les élus, insiste Christophe Marsille, notamment avec le maire de Sommery, afin de confronter nos arguments. » L’appel est lancé...

Source Paris Normandie

16/02/2016

Le pétrole et l’acier pèsent sur Imerys, qui résiste

La chute des cours du pétrole pénalise le spécialiste des minéraux industriels, qui annonce 209 millions de dépréciations d’actifs après le gel de sa production de proppants pour les gaz de schiste et un résultat net divisé par quatre. Pour faire face, Imerys coupe dans les coûts et mise sur l'innovation.
Des coûts resserrés à tous les niveaux, la mise sous cocon des activités liées au secteur des hydrocarbures non-conventionnels et des dépréciations d’actifs importantes… La stratégie d’Imerys en cette période de "vents contraires", comme les a qualifiés son PDG Gilles Michel ce vendredi 12 février à Paris, se veut éminemment rassurante pour les actionnaires. Ces derniers se verront d’ailleurs proposer un dividende en hausse lors de l’assemblée générale du 4 mai malgré un résultat net part du groupe divisé par quatre : 68,4 millions d’euros, contre 271,6 millions en 2014. Un résultat net qui ne rend justice ni au au résultat courant (avant dépréciation), en hausse de 8% à 341,5 millions, ni au chiffre d’affaires, en hausse de 10,8%, ni à la marge opérationnelle (13,2%).
TEMPÊTE SUR LES PÉTROLES DE SCHISTE
L’activité solutions pour l’exploitation pétrolière est celle qui a le plus souffert de la conjoncture. La chute des prix du pétrole a entraîné la mise sous cocon des capacités de production de produits spéciaux d’Imerys (des proppants céramique qui maintiennent ouvertes les failles dans la fracturation hydraulique et permettent au pétrole et au gaz de percoler à travers la roche rendue poreuse) à destination des producteurs de pétrole et gaz de schiste.
Certes, la dépréciation d’actifs (209 millions d’euros, soit la moitié des actifs de la branche proppants et un peu moins de deux tiers des capitaux engagés) est importante en regard du chiffre d’affaires de la branche (inférieur à 1% du chiffre d'affaires groupe). Mais Imerys avait "réalisé un investissement important juste avant la crise", rappelle Gilles Michel. La branche a donc "un chiffre d’affaires faible, mais un potentiel de chiffre d’affaires fort" qui explique le "choix de maintenir un outil industriel sous cocon, en état de marche, et des équipes" pour le maintenir. "Nous ne sortons pas de l’activité. Nous avons pris cette décision sur le strict critère des perspectives de cash-flow, devenues inférieures aux actifs engagés. Mais nous ne remettons pas en cause l’analyse qui nous avait amenés à y entrer", précise Gilles Michel. "Les choses s’inverseront à un moment donné, le prix du pétrole remontera et la production américaine redémarrera. Et même plus tôt que nous n’avons pu le penser, car les producteurs se sont ajustés et ont abaissé leur point mort, de 60 dollars à 45 dollars le baril", affirme le PDG. Gilles Michel veut croire qu’alors, ses proppants céramique, partiellement substitués par du sable dans les puits les moins profonds, à moins forte pression et à plus faible température redeviendront indispensables : "A ce moment-là, nous serons le deuxième producteur américain de produits de spécialité que nous aspirons à être."
D’autres activités du groupe ont souffert en 2015 : les produits à destination de l’industrie papetière, qui pâtit du recul des marchés de l’impression et d’écriture ; ainsi que les toitures terre cuite (tuiles), à un niveau historiquement bas en France.
Mais tous les vents ne sont pas contraires pour Imerys, qui fait 19% de son chiffre d’affaires 2015 sur la construction, en pleine reprise aux Etats-Unis, et 15% sur les minéraux orientés consommateur (alimentation, électronique grand public, cosmétique). Le dynamisme des marchés automobiles américain et européen ont aussi porté le groupe, qui réalise 10% de son CA sur ce secteur.
DES ACQUISITIONS BIEN DIGÉRÉES
Les nombreuses emplettes du groupe en 2015, enfin, ont certes alourdi la dette (1,48 milliard au 31 décembre 2015), mais le ratio dette nette sur Ebitda est contenu à 2. Le rachat de la société grecque S&B a déjà contribué positivement à la marge du groupe, au bout de dix mois. Trois autres acquisitions plus récentes - la division PCC (carbonate de calcium) de Solvay, l’activité kaolin hydraté (pour papier) de BASF aux Etats-Unis et la PME française Matisco (accessoires métalliques pour toitures) - viennent compléter l’offre et seront évaluées en 2016.
ADAPTATION ET INNOVATION
Fidèle à son habitude de ne pas faire de prospective lors de l’annonce de résultats, le spécialiste des minéraux industriels et matériaux de construction a présenté le 12 février le bilan d’une année difficile, tout en insistant sur l’adaptabilité du groupe. Le prix du pétrole est en chute libre ? Gel de la production et maintien des capacités jusqu’au retour à meilleure fortune. L’économie chinoise hoquète ? Le recentrage est immédiat, avec des fermetures d’activités sur les moins rentables et le renforcement de celles à marge positive. La production d’acier baisse pour la première fois depuis 2009 ? Baisse des coûts opérationnels et traque des frais généraux. Les usages évoluent, avec une demande en hausse sur les aciers spéciaux ? Cap sur l’innovation. Gilles Michel rappelle que les engagements de dépenses sur la R&D ont été maintenus, car "il est indispensable de renouveler l’offre dans les segments où nous sommes présents. C’est ainsi qu’on génère du cash-flow qui permet à son tour le renouvellement. Si Apple était resté à l’iPhone 4, il ne serait plus Apple. Donc il a fait l’iPhone 5 et l’iPhone 6."
Source L'Usine Nouvelle par Myrtille Delamarche

15/02/2016

La brique terre cuite plébiscitée par les bureaux d'études

RT 2012 et brique terre cuite vont de pair, indiquent les bureaux d'études, interrogés dans la dernière enquête BatiEtudes. Globalement, ce marché se porte bien et est amené encore à se développer.
La Fédération des tuiles et briques (FFTB) peut se réjouir des derniers chiffres de l'enquête BatiEtudes, réalisée auprès de quelque 300 bureaux d'études (BET).
Ces derniers confirment en effet les atouts du matériau dans la construction durable. La brique terre cuite faciliterait ainsi le respect de la RT 2012 (90%, +7 points//2014), tandis que 95% des BET interrogés estiment que les accessoires terre cuite (planelles, coffres de volet roulant...) sont également des atouts intéressants pour être conforme à la réglementation thermique en vigueur. Une donnée stable par rapport à 2014, note l'étude.
En termes d'utilisation, les BET sont unanimes : 86% pensent que la brique est un produit simple à utiliser. Au final, près de la moitié des BET (44%) prévoient que la brique est amenée à se développer (+4 points par rapport à 2014).
"Une maison sur deux et près d'un logement sur quatre sont réalisés en briques", a rappelé Hervé Pétard, secrétaire général de la FFTB. Qui conclut : "Ces chiffres illustrent les efforts faits par la filière dans son ensemble pour proposer des produits adaptés aux exigences de la construction durable".

Source Batiactu

14/02/2016

Un député européen en visite à l'usine Terreal du Segala

Il pointe une circonscription vaste et l'engagement électoral d'essayer de se rendre dans un département par mois. Franck Proust, député européen, était en visite chez Terreal.

Pourquoi Terreal ? «Parce que vous avez un projet environnemental dans lequel l'Europe a apporté 30 % de subventions et j'étais heureux d'entendre dire que sans l'Europe ce projet n'aurait peut-être pas vu le jour».
Il en convient, «c'est vrai que parfois l'Europe est un peu contraignante au niveau des normes, parfois même la France a tendance à durcir ces normes européennes, engendrant quelque part un peu de concurrence déloyale mais les entreprises françaises et celles européennes font partie des bons élèves et on voit que quel que soit le secteur, elles investissent et continuent à investir dans une politique environnementale surtout quand on voit les enjeux de la COP 21 qui s'est tenue à Paris».
L'économie, c'est justement la raison de la venue du parlementaire qui en vient «au combat économique» qu'il va mener, en 2016 et qui concerne, «la reconnaissance ou pas du statut de marché économique de la Chine qui aurait un impact néfaste sur un certain nombre de secteurs des métiers de l'acier, des tuiles, des céramistes, du bois de la verrerie», explique-t-il pointant plus de 3 millions d'emplois en jeu sur le territoire européen et près de 300 000 en France.
Source La Dépêche du Midi

13/02/2016

UK: Ibstock brick maker building up healthy sales

The UK's largest and oldest brick manufacturer recorded a healthy rise in sales in the year it floated on the London Stock Exchange.
County brick maker Ibstock, valued at £770.5 million in its October listing, said group revenue for the 12 months to the end of December rose 9 per cent, with sales up 7 per cent in the second half compared to the same time last year.
In a statement, the company predicted its full-year earnings would be "in line with expectations".
The sale of clay bricks and tiles increased by 13 per cent, compared to the previous year, although concrete products proved less popular with 2015 sales down 1.5 per cent on the previous year.
The company said increased revenue from new-build housing-related products, such as roof tiles, was outweighed by lower sales of fencing-related products and rail products, where projects have been delayed.
Ibstock said its US business continued to enjoy strong growth with 2015 sales up 8 per cent after adjusting for exchange rate differences. This was the result of rising volumes and higher average prices.
Last year, the company started work on an additional clay brick factory in Leicestershire, which will expand Ibstock's UK clay brick capacity by around 13 per cent.
It also installed a new concrete tile line at its Leighton Buzzard facility, which will broaden the group's concrete tile product range.
Ibstock chief executive Wayne Sheppard said: "It was another year of progress for Ibstock with further growth in revenue in both the UK and US.
"Underlying UK brick demand continues to exceed domestic manufacturing capacity and we are working to address this, with a new factory in Leicestershire.
"Against a positive demand backdrop, especially in new build housing and a supportive UK Government, the board expects another year of growth in 2016."
The company has the capacity to make 780 billion bricks a year.
This will increase by 100 million by the end of 2017 – enough to build 15,000 detached homes and garages – when the company's new £50 million factory just outside Ibstock goes into production. The move will create 50 jobs.
At present, it employs 350 people in Leicestershire.
Source Leicester Mercury par Lauren Mills

12/02/2016

TERREAL participe aux vœux de Maisons Paysannes de France

Le 16 janvier dernier, Mohamed Jabbour, Délégué commercial TERREAL de la région Île-de-France, a participé aux vœux organisés par la délégation départementale des Yvelines de l’association Maisons Paysannes de France, qui œuvre pour la sauvegarde du patrimoine rural bâti et paysager.

A cette occasion, Mohamed Jabbour a pu présenter les tuiles plates traditionnelles fabriquées dans les Yvelines (comme la tuile Éminence en photo ci-dessous), en Île-de-France et répondre aux questions des participants.
TERREAL confirme son engagement dans la préservation du patrimoine français en renouvelant son soutien pour l’association Maisons Paysannes de France. TERREAL organise également le Concours Terroirs qui valorise le travail des professionnels de la couverture et met en avant leur savoir-faire dans le domaine de la rénovation du patrimoine. Maisons Paysannes de France est à ce titre membre du jury.

Source Terreal

11/02/2016

Communiqué de CERIC TECHNOLOGIES

Mesdames, Messieurs,
Nous sommes au regret de vous informer que la société CERIC Technologies a été placée en liquidation judiciaire, par jugement du Tribunal de Commerce de Paris en date du 11/02/2016. Le Tribunal de Commerce a nommé Maître Stéphane Gorrias - SCP BTSG - 15, rue de l’Hôtel de Ville - 92000 Neuilly comme Liquidateur.
Nous souhaitons adresser à tous les salariés, agents et partenaires un grand remerciement.
Vous tous avez su porter haut les couleurs de CERIC. Vous avez développé une reconnaissance de la marque et une confiance des clients. Vous avez fait preuve d’une énergie et d’un professionnalisme exemplaires.
Vos compétences vous permettront de porter vers d’autres horizons la passion qui animait les équipes CERIC.
Nos remerciements s’adressent également à tous nos clients : merci pour la confiance que vous avez eue en nous, en notre équipe, en notre nom.
L’ensemble de l’équipe CERIC vous remercie du fond du cœur pour votre soutien.
Avec nos très sincères salutations,
Le Comité de Direction.


Makeram : une des briqueteries les plus modernes de Russie

L’entreprise catalane Equipceramic S.A. a récemment participé à la construction de la nouvelle briqueterie pour le compte de Stroyservice à Mamadish, Tatarstán (Russie). Cette nouvelle unité de production, qui porte le nom Makeram, a une capacité de production de 60 millions NF de briques de parement et de blocs à isolement thermique et peut produire jusqu’à 17 types différents de produits. Le 6 août dernier, s’est déroulée l’inauguration de l’usine à laquelle ont assisté, parmi d’autres personnalités, les autorités de cette région tatare.
On peut considérer que cette usine est la plus moderne de Russie, en raison notamment du système d’automatisation et de robotisation installé par Equipceramic dans la partie fabrication. Ce système a été conçu pour assurer le meilleur traitement possible des produits visant à obtenir un produit de haute qualité ainsi que la flexibilité requise pour passer d’un format de produit à un autre de manière rapide et simple.
Coupe, chargement et déchargement
La zone de coupe a été équipée d’un nouveau coupeur, mis au point par Equipceramic, doté d’un dispositif de chanfreinage sur trois faces, pourvu de chanfreineurs rotatifs et d’un double cadre porte-fils. Ce cadre permet de réaliser des économies car un cadre porte-fils de réserve vient remplacer le cadre principal lors de la rupture d’un fil, permettant ainsi de maintenir la production tandis que le fil endommagé est remplacé.
Les pièces déjà coupées à la taille souhaitée sont chargées sur les étages des chariots qui sont amenés moyennant des transbordeurs à l’entrée du séchoir.
En sortie du séchoir, les chariots chargés avec du matériel sec sont ramassés par un autre transbordeur qui les dirige vers la voie de chargement-déchargement pour leur déchargement.
Le matériel sec est déposé sur des tables de réserve et par la suite sur des tables de programmation afin de confectionner les couches de matériel à charger sur les wagons à l’aide de pinces.
Processus de séchage
Le séchage est réalisé dans un séchoir continu équipé de ventilateurs de brassage sous forme de cône de dernière génération qui distribuent de l’air dans le sens vertical afin d’obtenir un séchage uniforme sur tous les étages des chariots. Ces ventilateurs de brassage sont positionnés à des distances variables dans le but d’obtenir une meilleure ventilation, réunissant les conditions thermodynamiques nécessaires pour un séchage de qualité : vitesse de l’air élevée et uniforme sur toute la charge et direction de l’air parallèle à la surface la plus large des unités à sécher.
L’air chaud de séchage provient du circuit de récupération du four et des générateurs auxiliaires additionnels. L’air est distribué au travers de gaines qui parcourent toute la longueur du tunnel de séchage. Le débit d’air peut être régulé automatiquement dans chaque section.
Le séchoir est doté d’un équipement électronique pour le contrôle : du débit d’entrée d’air chaud et de la température, du débit d’entrée-sortie d’air dans chaque zone de distribution et de la température et de l’humidité.
Processus de cuisson
La cuisson est réalisée dans un four tunnel “FT” dont les supports sont des wagons. Les wagons, une fois chargés, sont introduits dans un préfour, précédant le four, de manière à ce que les briques soient dans les meilleures conditions pour la cuisson.
À l’intérieur du four, le matériel est chauffé par convection et son déplacement est inverse à celui des gaz provenant de la combustion, afin de garantir une cuisson homogène sur toute la charge. Dans ce même but, a été installé un ventilateur de brassage qui évite la stratification des gaz, assurant ainsi une cuisson homogène.
Le four est pourvu d’équipements de contrôle et de régulation permettant de maximiser la courbe de cuisson pour chaque type de produit et de maintenir une surveillance étroite sur tout le processus.
Dépilage et paquetisation
Les robots jouent le rôle principal dans la ligne de dépilage et de paquetisation. Les wagons, chargés de matériel cuit, sont dépilés à l’aide de robots qui déposent les pièces sur les tables de programmation afin de confectionner les couches des paquets à placer sur les palettes. L’emploi de robots permet la confection de plusieurs formats de paquets indépendamment de la disposition de la charge sur les wagons.
La ligne de paquetisation est équipée d’un système qui effectue le dosage des palettes en bois, de manière entièrement automatisée, vers une bande transporteuse pour les acheminer à la zone de robots où les paquets d’expédition sont formés.
Cette ligne est complétée d’une station de mise sous plastique de paquets automatique avec film rétractable, comprenant une banderoleuse de film pourvue de débobineur et coupeur-soudeur de film. Lorsque le paquet est mis sous film, il passe à un cadre de rétraction pourvu de brûleurs à gaz pour rétrécir le film, en assurant ainsi un emballage parfait qui peut aussi être utilisé à des fins publicitaires. La ligne peut permettre l’installation, le cas échéant, des équipements nécessaires pour le cerclage vertical et horizontal des paquets.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

10/02/2016

BOUYER LEROUX- carrière de SOMMERY: Colette Bertrand répond aux anti-carrières

C'est dans une ambiance tendue que s'est déroulée la cérémonie des vœux à la population, vendredi 23 janvier en mairie.

Lors de ses vœux à la population, le maire Colette Bertrand s’est adressée, les yeux dans les yeux, aux représentants de l’association Non aux Carrières et Briqueteries en Bray, suite au tract qu’ils ont récemment distribué dans le village. Deux pages expliquant les dangers de l’éventuelle création à Sommery d’une carrière par la société Bouyer-Leroux, mais prenant à partie trois membres du conseil municipal.
« Pas plus aujourd’hui, qu’hier ou avant-hier il n’y a de contact entre cette entreprise et le conseil pour nous remettre un dossier, il en est de même à la sous-préfecture [...]. On peut contester, avoir une autre opinion mais énoncer à longueur de temps les mêmes choses [...] ne fait pas grandir votre association. Pourquoi diviser la commune ? Pour mieux régner ? », lance Colette Bertrand.
Les anti-carrières n’ont pas le temps de répondre et estiment que « ce n’est pas cela la démocratie ». Malgré la tension palpable, Colette Bertrand se dit prête à discuter plus tard, à condition que ce soit « sans haine » et pas « un épisode de déchirement ».
Source Le Réveil de Neuchatel par Raphael Tual

09/02/2016

Black is beautiful … dans la tuile aussi

Alors que le bâtiment en général et la maison individuelle en particulier ne sont pas sortis des turbulences que traverse le marché du bâtiment, les acteurs industriels ne baissent pas les bras pour autant. C’est le cas dans le domaine de la tuile, où malgré la crise, les fabricants redoublent d’efforts pour faire vivre un produit multiséculaire. Monier, un des trois acteurs principaux du marché, a organisé en 2015 un concours où il met en avant les réalisations de ses partenaires.
Sur le salon Batimat, lors du Mondial du Bâtiment 2015, on pouvait voir sur les – rares – stands des tuiliers présents que le monde de la toiture en pente évolue. Sur celui d’Imerys, une très large place était faite à la tuile utilisée en bardage. S’inscrivant dans les tendances des RT 2012 et bientôt 2020, la tuile prend elle aussi le tournant de l’ITE.
Monier, de son coté, a fait le choix de proposer à tous les couvreurs qui utilisent ses produits de tenter l’aventure du « toit noir » au delà des zones traditionnelles où l’ardoise est la marque des toits. Le fabricant de tuile a lancé en 2015 un concours « Black Tendance » où pouvaient concourir couvreurs, constructeurs de maisons individuelles, architectes … La seule condition était d’utiliser pour la réalisation du chantier, des tuiles de couleur noire issues des gammes terre cuite et Mineral (béton) de la gamme Monier.

Un jury composé de membres de la société Monier mais aussi d’un couvreur, d’un architecte et d’un journaliste a récompensé 9 réalisations parmi la centaine qui leur avaient été présentées. Le palmarès distingue des maisons aux tendances plutôt contemporaines, couleur noire oblige, qui marient à la fois les matériaux (brique, bois etc.) et les volumes. Si certains en doutent encore, ce concours apporte la preuve que tous les matériaux et toutes les solutions peuvent s’intégrer harmonieusement dans des réalisations architecturales tout à fait modernes.
Le gagnant du concours, l’entreprise E.C.C. de Construction, a réalisé une maison contemporaine en L, avec trois niveaux de couverture, à deux et trois pentes, et n’a pas hésité à traiter les rives en acier laqué noir. Posé sur l’enduit blanc et le bois des murs, l’ensemble est tout à fait convaincant de ce qu’un toit de tuiles noires – Tuile Innotech aspect plat Grand Moule de la gamme Mineral - peut amener à une maison. Et c’est sans doute ce qui a séduit le Jury.
Il faut aussi distinguer, de notre point de vue, trois autres réalisations, Vision Bois Construction, David Martin et Sarl LEPEZ, qui ont marié avec beaucoup d’opportunisme, tuiles noires terre cuite ou béton (respectivement Signy, Grand Moule aspect plat et Fontenelle, Petit Moule aspect plat et Innotech, Grand Moule aspect plat) posées sur des murs de briques grises ou ocre et de bardage en bois. L’une d’elles couplait même toit en pente et toiture terrasse avec une très grande surface vitrée pour un résultat tout à fait convaincant.
Mais les cinq autres réalisations récompensées mériteraient elle aussi d’être mises en avant, grâce à la réussite esthétique que constitue leur toit noir. C’est d’ailleurs cette mise en avant dans les différents supports de communication de la marque Monier qui constitue la première récompense des neuf lauréats.

La tendance que marque ce concours et les maisons primées montre que les solutions constructives qui s’offrent aux acteurs de la filière permettent de mêler matériaux traditionnels et solutions contemporaines dans un patchwork tout à fait convaincant. Suggérons donc à Monier ou à ses concurrents que la prochaine étape soit un concours « Black Tendance » … avec de la tuile en bardage.

Source Batiweb

08/02/2016

TERREAL- CHAGNY: Des crapauds à l’abri des tuiles

Nathalie Gauthier (animatrice HSE*) et Régis Poussardin (coordinateur HSE) n’imaginaient pas que leur activité liée à la fabrication de tuiles en terre cuite pour Terreal allait les mener vers un tout autre domaine : les sonneurs à ventre jaunes et autres batraciens.
Nouvelle carrière
En 2008, Terreal décide d’ouvrir une carrière d’argile supplémentaire pour s’approvisionner en matière première. Mais l’ouverture est conditionnée à la mise en place d’une compensation favorisant la biodiversité. En 2009, Terreal défriche donc une parcelle forestière et y creuse quatre mares. L’objectif de ces trous d’eau : devenir un terrain d’habitat et d’observation propice aux amphibiens.
Une faune prolifique
Depuis 2012, en étroite collaboration avec la Société d’histoire naturelle d’Autun et la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), Nathalie Gauthier et Régis Poussardin veillent donc, à raison d’une demi-journée par trimestre, sur l’état des mares : niveau d’eau, photographies des mares et de leurs habitants, limitation des massettes (roseaux) ou des ligneux (trembles et bouleaux).
« Au départ, ça a fait rire nos collègues de travail. Certains surnomment Nathalie “la grenouille” car c’est surtout elle qui gère le dossier », précise Régis Poussardin.
« C’est très valorisant. On a le sentiment d’être utile à l’environnement, et cette activité de surveillance des mares est très agréable. J’ai appris à être beaucoup plus observatrice, à détecter les facteurs de risque pour les batraciens, à mieux connaître ces animaux », explique cette dernière. Les quatre mares accueillent aujourd’hui une faune riche et variée.
« Il y a les sonneurs à ventre jaune, mais aussi les rainettes vertes, les grenouilles agiles, les crapauds calamites, les tritons palmés, les tritons alpestres ou les grenouilles rousses. Les mares sont devenues des lieux de reproduction. On peut aussi y observer d’autres espèces notables, comme les libellules et les insectes aquatiques, et l’été, de nombreuses cigognes », s’émerveille encore Nathalie.
Bientôt des chauves-souris ?
D’autant que le chapitre biodiversité qu’a débuté Terreal n’en est peut-être qu’à son commencement : « Terreal est en train de réfléchir à l’extension de la carrière d’argile. Il est envisagé d’ouvrir dans les prochaines années une autre carrière et d’après nos informations, le site concerné pourrait être l’habitat naturel de chauves-souris », anticipe Régis Poussardin.
Peut-être donc de nouvelles missions en perspective pour le duo de la patrouille des sonneurs à ventre jaune.
* HSE : hygiène sécurité environnement
Source Le Journal de Saône et Loire par Jean-Marc Mazué

07/02/2016

Tuilerie-briqueterie de Sainte-Agathe: La ferme photovoltaïque verra le jour en 2017

Initialement prévu pour 2015 puis 2016, le projet a pris du retard, du fait de l’attente de l’appel d’offres de l’État. Mais depuis décembre, ça y est : le projet de ferme solaire de Sainte-Agathe a été retenu. Le début des travaux est prévu pour fin 2016/début 2017, pour un lancement en juillet 2017.

Des milliers de panneaux solaires vont être installés par la société Luxel, comme ici à la ferme solaire de Saint-Cyprien, « grande sœur » de celle de Sainte-Agathe.
La nouvelle est tombée en décembre dernier lors de la COP21, conférence sur les changements climatiques. La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, a désigné les lauréats de l’appel d’offres pour des installations solaires de grande puissance*. Et le projet de ferme photovoltaïque en bordure de la RN89, à Sainte-Agathe-la-Bouteresse, mené par la société Luxel, en fait partie. Une nouvelle étape primordiale après l’enquête publique tenue du 1er décembre 2014 au 5 janvier 2015 et le permis de construire obtenu en juin dernier. L’aventure continue donc pour l’entreprise qui prévoit d’investir près de 8 millions d’euros sur ce site de dix hectares qui accueillait autrefois une décharge à ciel ouvert et une ancienne fabrique de tuiles et de briques, devenue friche industrielle en 2001.
30 000 modules installés pour 8 mégawatts de puissance
« La construction devrait débuter fin 2016/début 2017. On finalise actuellement quelques études techniques. Puis nous lancerons les consultations et enfin les commandes », annonce Jean-Baptiste Boinet, directeur étude et développement de l’entreprise montpelliéraine Luxel. La mise en service est prévue pour juillet 2017, après trois à six mois de travaux pour nettoyer, niveler, mettre en place des structures de tables et construire des locaux techniques.
Ce sont quelque 30 000 modules (d’1,7 m² en moyenne) qui vont ainsi être installés sur quatre hectares, pour huit mégawatts crête de puissance. « Cela équivaut à une production électrique de plus de 6 500 personnes. L’électricité produite sur place sera réinjectée directement sur le réseau de distribution locale », indique Jean-Baptiste Boinet, dont l’entreprise versera un loyer annuel à Sainte-Agathe de 15 000 euros pendant vingt-cinq ans.
* Ces projets sont en effet déposés dans le cadre d’appels d’offres commandés par la Commission de régulation de l’énergie, au nom de l’État.
Source le Progrès par BLANDINE BAUDIER

06/02/2016

ROUMAZIÈRES: "QUAND ON HABITAIT ICI, ON ÉTAIT FORCÉMENT TUILIER"

Guy Raynaud (à droite) est "le dernier des ouvriers des tuileries de Roumazières à avoir travaillé à l’ancienne". 

Guy Raynaud a fait toute sa carrière aux Grandes tuileries de Roumazières. Dans le cadre du salon "Délivre tes livres" de Genouillac, il reviendra sur ses conditions de travail.
Il présentera Roumazières: "Quand on habitait ici, on était forcément tuilier"
Il la reconnaît d’un seul coup d’oeil. "ça, c’est la losangée. Mais écoutez…" D’une main, Guy Raynaud, 84 ans, tape sur la tuile qu’il tient devant lui. "Elle est fêlée." "Celle-là, je l’aurais gardée, dit-il à propos d’une autre. Mais en deuxième choix parce qu’elle est un peu brûlée et qu’elle n’est pas droite. À l’époque, on ne maîtrisait pas tout comme aujourd’hui."Guy Raynaud a fait toute sa carrière aux Grandes tuileries de Roumazières. Il y est entré en 1946… pour prendre sa retraite quarante ans plus tard. "C’est le dernier des ouvriers des tuileries de Roumazières à avoir travaillé à l’ancienne, avec les fours à charbon", indique son ami, Guy Marsaud,...
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

05/02/2016

HPML a conseillé CLEIA dans le cadre de l’entrée à son capital de CERATEC.

HPML a conseillé les associés de la société CLEIA - spécialisée dans les solutions d'ingénierie, qui conçoit, développe, fabrique et installe, des unités de production industrielles clé en main et des services associés en particulier pour briqueteries et tuileries en France et à l’international - dans le cadre de l'entrée à son capital de l’industriel belge CERATEC, son concurrent.
CERATEC et CLEIA restent indépendantes, tout en souhaitant ensemble participer activement à la consolidation des équipementiers du secteur de la terre cuite afin d'obtenir des synergies significatives entre eux et mener des politiques d’investissements et de R&D, ainsi que des politiques commerciales volontaristes et coordonnées.
Intervenants sur le dossier :
Conseils Vendeurs : HPML – Velin VALEV, associé & Aurélie KACZMAREK
Conseils Acquéreur : DLA PIPER Brussels – Johan MOUREAUX & Stéphane ROBYNS DE SCHNEIDAUER
Source: LE MONDE DU DROIT

04/02/2016

BOUYER LEROUX - Pays de la Loire: Des salariés profitent du réseau d'entreprises

Le sous-préfet, Christian Michalak, a signé la charte officialisant le réseau transcompétence qui compte à présent une vingtaine d'entreprises. Le sous-préfet, Christian Michalak, a signé la charte officialisant le réseau transcompétence qui compte à présent une vingtaine d'entreprises. |
Près d'une vingtaine d'entreprises ont, à ce jour, accepté de former un réseau. Il facilite la mobilité, même temporaire, de salariés d'une société du Choletais à une autre.
L'initiative
Il y a eu une première expérience, réussie, de déplacement de personnel vers une autre entreprise. Une femme de 50 ans, salariée dans l'aviculture, aimerait être conductrice de car. « Grâce à notre réseau, cette personne va pouvoir faire un essai dans une entreprise partenaire, explique Catherine Arnoux-Duranthon, chef de projet. Nous sommes là pour écouter les salariés, favoriser les actions qui leur permettent d'asseoir leur projet. » D'autres initiatives sont en cours.
Dès 2014, sensibilisées à la question de la mobilité en interne, mais aussi à l'extérieur de leurs murs, ces entreprises se sont retrouvées pour travailler ensemble. La plus petite d'entre elles compte 21 salariés, la plus grosse plus de 2 000.
Expérience positive
L'idée ? Créer un réseau transcompétence au niveau des ressources humaines. Il permettrait de sécuriser l'emploi à l'échelle d'un territoire, de réaliser des économies, d'anticiper les besoins et les évolutions, mais aussi d'attirer les compétences, , etc. Ainsi est né le réseau transcompétence. Ce concept innovant a été initié par Opcalia Pays de La Loire, organisme porteur de projets. Il regroupe une vingtaine d'entreprises.
« Je suis en contrat à durée déterminée (CDD) depuis près de 3 ans dans une briqueterie, chez Bouyer Leroux à La Séguinière », raconte Pierre-Edouard Conte. Fin 2015, son entreprise connaît une baisse d'activité. Le réseau lui a proposé d'aller travailler quelque temps chez Batistyl à Maulévrier. « J'y suis resté cinq semaines. Le travail était complètement différent, mais j'avais déjà eu une formation en menuiserie, alors ça s'est bien passé. »
Cette expérience, estime-t-il, a été positive en tout point. « À titre personnel, je me suis prouvé que j'étais capable de m'adapter au changement. Professionnellement, ce travail m'a permis de refaire une bonne remise à niveau, d'apprendre de nouvelles choses. »
Depuis, Pierre-Edouard Conte a repris mon poste à la briqueterie. « J'ai des chances d'obtenir un CDI (contrat à durée indéterminée) à la fin de mon contrat, en juillet. Cette expérience m'a rassuré, si ça n'aboutit pas, je sais que je suis capable de faire autre chose. »

Source Ouest France

03/02/2016

WIENERBERGER- Gaillon/Aubevoye : Licenciements, grève et inquiétude sur l'avenir de Pipelife

En 2011, la cession de l'usine Alphacan de Gaillon à son concurrent et voisin Pipelife laissait présager des lendemains douloureux pour certains emplois en doublon. Cinq ans plus tard, l'incertitude demeure.
Le regroupement s’était déjà traduit l’an dernier par la suppression de sept emplois du service comptabilité. À nouveau, en ce début d’année, la direction de Pipelife a convoqué un comité d’entreprise extraordinaire au cours duquel elle a annoncé la fermeture du site de Déols-Châteauroux dans l’Indre. Ce dernier assure l’emploi de 52 salariés, autres licenciements programmés, ceux de 12 personnes du site de Gaillon/Aubevoye qui emploie 138 salariés. Les postes concernés seraient cinq employés de maintenance, des personnels liés à l’informatique, la sécurité et des commerciaux assurant les suivis auprès de clients.
La réaction n’a pas tardé, mardi 19 janvier dès 5 heures du matin, le personnel s’est mis en grève, mouvement suivi à 90 % notamment par le personnel administratif. Un conflit qui affecte la livraison des productions.
« Nous allons récupérer six machines de l’usine de Déols » dénoncent les responsables syndicaux FO. « Plus de machines, moins de personnel de maintenance. Depuis plus de deux ans, on n’arrête pas d’interpeller la direction sur le fait qu’on est en sous-effectif au niveau maintenance de l’usine. On fait appel à de la sous-traitance. Aujourd’hui, on nous annonce les suppressions de cinq emplois de maintenance, on se demande comment , nous allons pouvoir gérer notre travail. De plus, ce problème déjà actuel de sous-effectif nous empêche de mettre en place une politique de maintenance préventive pour éviter les pannes ».
L’avenir incertain de Gaillon-Aubevoye
Les délégués soulignent une autre incohérence de la direction générale, dénonçant le manque de politique industrielle de Pipelife.
« Le manque d’investissements empêche de satisfaire les besoins en matière de production de P.E. Alors que le bassin est de 55 000 tonnes de tubes, nous en produisons 5 500 tonnes. Nos lignes de production nous obligeant à refuser des commandes. Plutôt que de dépenser 4 millions dans un plan de sauvegarde de l’emploi, il serait judicieux d’investir en matériel de production pour conserver l’emploi. À ces questions posées à la direction, on n’obtient pas de réponses ».
Autre sujet d’inquiétude : que le travail des futurs licenciés soit dispatché sur le personnel restant. « C’est un challenge, nous dit la direction ».
Les syndicalistes FO, demandent au groupe de donner les moyens à ceux qu’on veut licencier, afin de leur permettre de retrouver un emploi ou de favoriser leur mutation. « L’avenir du site nous inquiète, on ne sent pas le désir de voir pérenniser Gaillon-Aubevoye ».
Direction silencieuse
Mercredi, le travail au sein de l’entreprise avait repris. Une réunion était prévue ce jeudi à Châteauroux avec la direction générale. Interrogé par nos soins, le directeur du site de Gaillon-Aubevoye, Franck Wetischek nous a conseillé de prendre contact avec Murielle Lavi, directrice des ressources humaines, chargée de la communication. Cette dernière, contactée à plusieurs reprises, n’a pas répondu à nos sollicitations.
Pipelife en France
Pipelife-France appartient au groupe autrichien Wienerberger, leader mondial de la brique terre cuite et premier tuilier européen qui existe depuis 1819. Présent dans 30 pays, ses 204 usines emploient plus de 14 800 salariés.
Le groupe est sorti l’an dernier d’un programme quinquennal de restructuration qui s’est traduit par la fermeture de 75 usines. Les responsables syndicaux évoquent un bénéfice l’an dernier de 375 millions d’euros.

Source L'Impartial

02/02/2016

SUISSE: La tuile écolo qui fabrique de l’énergie en catimini

Intérieur-extérieurLa start-up suisse Panotron produit une tuile photovoltaïque. Performante, discrète, mais pas donnée.
Roberto Ricciuti, conseiller technique pour Panotron, et Nicolas Schlaeppi, qui a posé les tuiles sur le toit du siège de Cosvegaz, à Cossonay.
Le phénomène s’amplifie d’année en année. Politique énergétique oblige, les toitures des maisons, des immeubles et des fermes se coiffent les unes après les autres de panneaux solaires photovoltaïques. L’objectif? Produire du courant vert «maison» – économies substantielles à la clé. Seule ombre au tableau: ces plaques rectangulaires imposantes et massives confèrent une allure disgracieuse aux bâtisses, en particulier aux édifices anciens.
Pour remédier à ce point noir esthétique, la start-up Panotron, filiale de l’entreprise alémanique Gasser Ceramics, basée à Rapperswil, a conçu une tuile solaire photovoltaïque. Une invention exclusivement suisse. Epousant parfaitement les contours des toits, la discrète tuile a séduit la direction de l’entreprise Cosvegaz, filiale de Holdigaz, à Cossonay. Les deux pans de la toiture de ce distributeur de gaz naturel en ont été recouverts. Le résultat? Imperceptible à l’œil nu. Le ferblantier-couvreur Nicolas Schlaeppi, directeur de l’entreprise éponyme, artisan de ce travail minutieux, raconte: «Lorsque les personnes à qui j’en ai parlé sont venues le voir, elles m’ont dit: «Elles sont où, tes fameuses tuiles?»
Commercialisé depuis quatre ans, ce produit séduit tant les entreprises que les particuliers. A l’heure actuelle, une centaine de toitures en Suisse ont déjà revêtu ces coiffes écologiques. Le principe commence même à séduire les collectivités publiques: la Ville de Rolle a sauté le pas l’été dernier pour deux pans du toit de sa Cure. «Cette démarche s’inscrit dans le concept énergétique de la Commune, explique Josephine Byrne Garelli, municipale des Bâtiments. Ce système permet de couvrir la plupart des charges électriques du bâtiment.»
Cellules réduites
Imbriquées dans la toiture, les plaques photovoltaïques estampillées Panotron présentent-elles réellement la même efficacité qu’un panneau solaire «traditionnel»? «Le principe est exactement le même, affirme Roberto Ricciuti, conseiller technique et responsable des ventes pour la société spécialisée dans la tuilerie et la briqueterie. Nous avons simplement réduit les cellules afin qu’elles soient intégrées à la tuile en terre cuite, matériau que nous maîtrisons.»
Alors que le prototype a fait ses preuves, le produit est amené à se décliner sous d’autres formes. «Pour l’heure, les tuiles ont un format unique, mais cela va se développer», assure Roberto Ricciuti. Les ingénieurs travaillent également sur la teinte des plaques. «Leur couleur est bleu foncé pour des raisons techniques. En résumé, cela permet de garantir une meilleure rentabilité en termes de production. Mais notre but est d’élargir notre offre pour que les plaques correspondent le plus possible à la teinte de chaque toiture.» Au plan technique, la tuile ne permet, pour l’heure, de ne créer que de l’électricité. Mais, à plus long terme, la société ambitionne de concevoir un produit hybride, capable de produire également de l’eau chaude sanitaire.
Discrète et performante, la tuile Panotron offre d’autres avantages. «Elle garantit plus d’étanchéité que les panneaux solaires traditionnels, observe Nicolas Schlaeppi. En outre, les plaques sont faciles à démonter; il n’est pas nécessaire d’effectuer de travaux sur la couverture.»
Deux fois plus chère
Forte de toutes ces qualités, la tuile solaire Panotron n’éclipsera pas le panneau photovoltaïque pour autant. Car elle présente elle aussi son lot d’inconvénients, à commencer par son prix. A 350 francs le mètre carré environ (pour la fourniture et la pose), le produit coûte deux fois plus cher qu’un panneau «standard».
Pour l’heure, les cellules sont fabriquées en Chine – sur mandat de Panotron. A terme, la société entend créer une seconde variante «Swiss made». Encore plus onéreux, ce produit s’adressera aux clients les plus soucieux du développement durable.
Outre l’aspect financier, la tuile alémanique pâtit d’un inconvénient technique: de par leur imbrication dans une tuile de terre cuite, les cellules ne recouvrent pas l’entier de la toiture. La surface de couverture est dès lors de 30% plus faible. «Le système est fait pour suivre au mieux les contours et les particularités d’une toiture mais n’offre pas la possibilité d’en couvrir l’ensemble, confirme Steeves Bacher, sous-directeur d’Agena, société spécialisée dans l’énergie solaire à Moudon – également filiale de Holdigaz. Ces plaques ne sont donc pas rentables sur une grande ferme dont le toit est parfaitement rectangulaire.» (TDG)

Source La Tribune de Genève 

01/02/2016

TERREAL et l’ENSAL : une collaboration innovante

Philippe Malé, Responsable du pôle Produits au Centre de Recherche et Développement de TERREAL et Eric Risser, Directeur marketing France de TERREAL, en collaboration avec Paul Vincent, architecte ex associé à l’agence Renzo Piano Building Workshop, ont proposé à l’ENSAL (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon) de créer un MASTER.
L’idée ? Créer une collaboration entre une école d’architecture, un architecte de renom et un industriel pour faire de « l’innovation vertueuse ». Pour cela, Paul Vincent a co-développé un MASTER « Innover pour une architecture vertueuse » avec deux autres enseignants de l’école : Estelle Morlé et Emmanuel Ritz.
Le 18 septembre 2015, tous les étudiants du MASTER ont commencé par assister à une conférence sur l’innovation à Amiens avant de découvrir le chantier de la Citadelle.
Deux groupes de quatre étudiants en 4ème année* ont travaillé sur deux sujets : un « mur » et un « toit ». AIA INGENIERIE et TERREAL ont assuré un accompagnement technique pour ces projets. Les élèves travaillant sur le projet « mur » ont visité les usines TERREAL de Lasbordes et Revel tandis que ceux du projet « toit » parcouraient la tuilerie TERREAL de Chagny.
Durant ce MASTER, nos équipes marketing et techniques ont apporté une assistance technique pour aider les étudiants à l’élaboration de concepts et prototypes. Ces derniers sont actuellement installés au CRED. Ces projets ont par ailleurs permis de déposer deux brevets, démontrant la réussite de ce partenariat :

  • 1 brevet « Mur » en copropriété TERREAL / ENSAL / AIA
  • 1 brevet « Toit végétalisé » en copropriété TERREAL / ENSAL

Chez TERREAL, la responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise est fondamentale. C’est pourquoi TERREAL a choisi de s’engager dans plusieurs programmes d’enseignement, de formation et d’apprentissage et souhaite poursuivre cette collaboration.
* Frédérique LEZAIS, Leticia POSE, Fabio CEVRERO, Yannis NEUBURGER, Henrik ALMQUIST, Victor DIDIER, Diégo GUERRY et Chi ZHANG

Source Terreal

CERIC: Quarante personnes risquent de perdre leur emploi à Soissons

L’entreprise spécialisée dans la briqueterie est en redressement judiciaire depuis décembre 2015. Vendredi, cette société reconnue internationalement pourrait fermer.
A Soissons, Ceric technologies fait partie du paysage depuis plus d’un siècle. Placée en redressement judiciaire le 10 décembre dernier, cette société reconnue à l’international pour son savoir-faire pourrait ne pas survivre à cette semaine. Une petite quarantaine de personnes y sont employées à Soissons, autant à son siège de Paris et trois à Villeneuve-d’Ascq.
Le sort de Ceric technologies sera scellé ce vendredi 5 février à Paris, au tribunal de commerce. Sur les quatre repreneurs qui se sont manifestés au départ, deux se sont désistés
Source L'Union par Ludivine Bleuzé-Martin

31/01/2016

Matériaux de construction : 2015, une année « noire » record

La baisse globale de l’activité matériaux de construction en 2015 a atteint 6,7%, selon l’Unicem, la fédération du secteur. Un niveau record, à la fois pour les granulats et le béton prêt à l’emploi. Les professionnels tablent malgré tout sur une inversion de la tendance en 2016 avec la reprise progressive de la construction résidentielle.

Les producteurs français de matériaux de construction n’ont sûrement eu aucun mal à faire table rase de 2015. Selon l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), qui tenait le 21 janvier son point de conjoncture, l’année dernière fut la pire depuis trente ans pour la filière. Les niveaux de production de granulats ont en effet atteint en 2015 ceux de… 1986. La production de ce matériau a baissé de 8% sur un an avec 323 millions de tonnes. Côté béton prêt à l’emploi (BPE), le recul est de 6% avec 35 millions de mètres cube, un niveau qui rejoint celui de 2003. Selon les estimations de la fédération professionnelle, le repli global est donc de 6,7% pour 2015.
Arrivé en juin à la tête de l’Unicem, Michel André, par ailleurs président de Cemex France, a malgré tout tenu à jouer la carte de l’optimisme. Le dernier trimestre de l’année a montré une inflexion inespérée avec une hausse de la production et des livraisons de granulats et de BPE depuis septembre. « Nous espérons nous stabiliser en 2016 », a-t-il lâché, misant sur la bouffée d’air que vont procurer à la filière les soubresauts de la construction résidentielle. « Le PTZ élargi et le dispositif Pinel sont des signaux positifs pour les particuliers et les investisseurs, ils vont nous aider à repartir », analyse-t-il.
Mais l’agonie des TP – qui va perdurer cette année – oblige la fédération à rester prudente sur ses perspectives. Pour 2016, elle table sur une baisse de 1% pour les granulats mais sur une légère hausse de 1% pour le BPE. L’un des leviers essentiels, selon l’Unicem, reste la commande publique. « Elle représente environ 60% de l’activité matériaux de construction », rappelle Michel André, sa paralysie ne laissant « pas beaucoup d’espoir à la filière » pour les années à venir. Pour lui, il est nécessaire de « trouver un équilibre entre une maîtrise de la dépense publique et les investissements pour les générations futures. Sans cela, la France ne sera plus un pays compétitif et attractif ».
Source LE MONITEUR.FR par Elodie Vallerey

30/01/2016

Une ancienne tuilerie sauvée de l'abandon par des passionnés à Saint-Amand-en-Puisaye

Jacques Lacheny dans le four tuilier en cours de restauration. - Photo Nicole Czajkowska
Depuis dix ans, des passionnés travaillent à la restauration de l’ancienne tuilerie du hameau de la Chapelle. Les derniers travaux permettent d’admirer la splendeur du lieu. Il y a dix ans, l'ancien potier, Jacques Lacheny et ses amis Daniel Delautre, Jean-Marie Foubert, tous passionnés, profondément attachés au patrimoine, et aux lieux d'activité artisanale, ont décidé d'acquérir l'ancienne tuilerie située au hameau de la Chapelle.
Les partenaires amis ont fondé l'association Écomusée de la Tuilerie de la Chapelle, pour sauvegarder le site et entreprendre la restauration des principaux éléments du bâtiment, en l'occurrence le four et la loge tuilière.
L'occasion aussi « d'identifier ce lieu situé sur le chemin Carriès, à mi-parcours entre Saint-Amand-en-Puisaye et Arquian », rappelle le président Jacques Lacheny.
Laissé aux affres du temps plusieurs décennies durant, le bâtiment abandonné était fortement dégradé, envahi par une végétation dense, de ronces et broussailles. « L'activité a cessé en 1914. Après la guerre, c'est devenu une exploitation agricole », précise Jacques Lacheny.
L'ampleur du chantier titanesque n'a pas découragé les amis associés. Ils ont retroussé les manches, portés par la volonté de faire revivre ce lieu emblématique, lié à l'histoire locale. Une décennie plus tard, le site méconnaissable révèle un tout autre cachet. Les travaux de défrichage ont permis de mettre au jour l'authenticité caractéristique, notamment l'emplacement du four destiné à cuire la production.
La touche finale : une cuisson dans le four tuilier
Les tuiles, briques, et carreaux fabriqués sous la loge avec la terre extraite d'une carrière toute proche. Autant d'éléments utilisés dans la construction locale, comme les petites tuiles de Bourgogne, qui recouvraient, à l'époque, la plupart des habitations de Puisaye.
« Ce four tuilier enterré comporte trois couloirs pour le tirage d'air. Il est bien différent des fours traditionnellement utilisés par les potiers. Deux autres fours semblables sont répertoriés dans la région, l'un à Saint-Verain, l'autre à Treigny », indique Jacques Lacheny. « Le four tuilier, ainsi que la loge, sont des éléments caractéristiques de la richesse patrimoniale locale, qu'il faut sauvegarder ».
Au cours de l'été, les associés ont entrepris la restauration des charpentes de la loge. « Conserver le cachet originel d'une charpente traditionnelle en chêne a nécessité le savoir-faire et les compétences d'intervenants professionnels. Pour ces travaux, nous avons bénéficié du soutien de la Camosine, par le biais d'une subvention de 1.000 € », note le président.
Il reste encore beaucoup à faire pour finaliser un souhait qui lui tient à c'ur : « une cuisson dans le four tuilier ».
Source le JDC par Nicole Czajkowska

29/01/2016

ALGERIE-Tizi Ouzou : Le wali s'engage à développer l'investissement

Le wali de Tizi Ouzou, Brahim Merad, s'est dit prêt à tout faire pour que cette région qui recèle d'importantes potentialités humaines connaisse son essor.
Ainsi, il a assuré que la quasi-totalité des zones industrielles de la wilaya seront dotées de tous les moyens nécessaires pour permettre aux investisseurs de travailler dans un climat favorable. Dans le même contexte, il s'est engagé à multiplier les efforts pour augmenter le nombre de petites et moyennes entreprises (PME-PMI) qui n'est actuellement que de 6,5 entreprises pour 1000 habitants.
Ce qui est au-dessous de la norme internationale de la création des PME qui est estimée de 16 entreprises pour 1000 habitants. Accompagné du nouveau président de l'Assemblée populaire de wilaya nouvellement élu, Mohamed Klalèche, du directeur local de l'Industrie, M. Belbaki, le wali a effectué, mercredi et jeudi, une visite d'inspection dans la commune de Tizi Ouzou.
Le développement économique et industriel de la capitale du Djurdjura était à l'ordre du jour. En se rendant au niveau de la zone industrielle de Tala Athmane, située à une quinzaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de wilaya, le chef de l'exécutif s'est montré déçu devant les conditions dans lesquelles exercent les promoteurs qui ont investi dans cette zone. Le manque de la fibre optique et les voies d'accès pour se rendre dans cette zone sont les lacunes qui ont été exposées avec insistance par les investisseurs rencontrés sur place. «Nous devrions encourager ces investisseurs pionniers de la création des richesses et ce, en créant une zone industrielle avec des conditions adéquates afin de leur permettre de travailler sereinement», dira le wali qui s'est engagé à assainir cette zone pour qu'elle ne soit plus transformée en lieu de débauche à ciel ouvert, comme c'est le cas actuellement.
D'après lui, cette situation chaotique est imposée par des acquéreurs de lots de terrain durant les années 1980 pour des motifs d'investissement dans cette zone. Malheureusement, ces personnes sont en train de squatter ces lots de terrain à d'autres fins. Ceci dit, le contrat moral signé avec ces acquéreurs a été «défaillant».
Le wali visiblement déçu, a affiché sa détermination afin de procéder à la récupération de ces lots de terrain. «Il est temps de faire un diagnostic et agir pour identifier les véritables créateurs de richesses. Nous voulons qu'il y ait de la richesse dans notre wilaya et nous n'allons jamais accepter cette pratique de chantage exercée par ces acquéreurs qui ont abandonné leur foncier ou ceux qui les ont transformé en lieux de débauche», a-t-il insisté.
Notons que le wali s'est rendu par cette même occasion au niveau du complexe industriel de détergeant, OSMOS, mis en service en novembre 2014 au niveau de cette zone industrielle de Tala Athmane. Il a aussi visité l'unité de briqueterie Iratni dont la production est estimée à 400 tonnes de briques par jour et l'unité Tizi Plast.
Lors de son intervention, le président de la Chambre locale du commerce et de l'investissement, Ameziane Medjkouh, a affirmé que le taux d'investissement dans la wilaya de Tizi Ouzou est inférieur à la norme universelle. Une estimation due à l'absence d'un climat favorable. Il a sollicité le wali pour accompagner les investisseurs de la région. «Il faut encourager les jeunes entrepreneurs à investir en leur facilitant les procédures, a-t-il préconisé.
Source Le Temps.DZ par Z. C. Hamri

28/01/2016

Brik'Expert : Paille-tech : modules pré fabriqués en paille

Le grand méchant loup aura beau souffler sur ces maisons construites en paille, celles-ci ne s'envoleront pas !

Et pour cause, elles ont été construites avec des panneaux préfabriqués en ballots de paille enduits d'argile.

Un produit innovant qui n'utilise que des matériaux recyclables, sains et naturels.

Source RTBF.be

27/01/2016

Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB): Un don pour le logement très social

La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) participe à plusieurs opérations de construction/réhabilitation de logements aux loyers très modestes :
5 logements ( du T1 au T3) à Lardy, dans l’Essonne, ont été inaugurés le 28 septembre en présence des personnalités de la région, de la Fondation Abbé Pierre qui a financé une partie des travaux à travers son programme « Toits d’abord », de l’association « Solidarités Nouvelles pour le Logement Essonne », porteuse du projet et de la FFTB.
Egalement dans l’Essonne, en cours sur l’année 2016, la réhabilitation d’un bâtiment à Auvers-Saint-Georges, afin de créer 7 logements pour des personnes en difficulté.
Enfin, une troisième opération de construction à Lodèves, dans l’Hérault, permettra l’ouverture d’une nouvelle Pension de famille avec l’association ADAGES (Association de Développement d’Animation et de Gestion d’Etablissements Spécialisés). L’inauguration est prévue au deuxième semestre 2016.
Source : Fondation Abbé Pierre

26/01/2016

Chez Aléonard, la famille Saint-Vincent s’agrandit

Digne héritière du savoir-faire séculaire et de l’expertise reconnue d’Aléonard, tuilerie emblématique du groupe Wienerberger, la gamme Saint-Vincent se pare de nouveautés : une forme écaille en plus du format rectangulaire, un format 16 x 24 complétant le classique 16 x 27 et deux nouveaux coloris “Ambre clair” et “Ambre foncé” renforcent la palette chromatique.

La gamme des tuiles Saint-Vincent intègre toute l’expertise Aléonard pour s’adapter parfaitement aux diverses identités régionales. Plébiscitée depuis son lancement par les professionnels de la couverture (prescripteurs comme artisans couvreurs), la tuile Saint-Vincent s’impose comme la référence en tuile plate authentique avec un excellent rapport qualité prix.
La gamme Saint-Vincent se décline donc désormais en coupe rectangulaire, en format 16 x 27 dans les coloris Rouge obscur, Rouge poivré, Rouge ardent, Ambre clair et Ambre foncé ; en format 16 x 24 dans le coloris Rouge obscur ; en coupe écaille, en format 16 x 27 dans les coloris Rouge poivré et Rouge ardent.

Son grain de peau rustique et suranné, son nez de tuile irrégulier et déstructuré subliment les toitures. Le caractère naturel des tuiles Aléonard induisant des teintes nuancées, le panachage des tuiles a été pensé dès la fabrication, pour une pose simplifiée. Conditionnée en mini-paquets facilitant sa mise en place sur la charpente, la tuile Saint-Vincent est dotée de deux tenons pour une pose encore plus facile et deux trous assurant une fixation rapide ; des atouts pour les professionnels couvreurs toujours à la recherche de compétitivité sur leurs chantiers.
Enfin, comme toujours chez Aléonard, l’industriel accompagne les tuiles Saint-Vincent d’une gamme complète d’accessoires pour des finitions irréprochables jusque dans les moindres détails : Faîtière demi-ronde, Faîtière angulaire, Faitière-arêtier demi-ronde à emboîtement (+ fronton et about d’arêtier), Arêtier “tige de botte” (+ about), Cornier (+ about), Rive gauche et droite, Chatière type “passe-barre”, Tuile à douille + Lanterne, Doublis, Tuile et demie, Demi-tuile.
Fondé à Vienne en 1819, Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. La terre cuite, matériau sain, économique et écologique, répond idéalement aux projets de constructions à haute performance énergétique. Matériaux écoresponsables, les briques et tuiles terre cuite ont une durée de vie minimum de 100 ans. Présent dans 30 pays, Wienerberger emploie plus de 14.800 personnes à travers 204 usines dans le monde. En France, 830 salariés travaillent dans les 10 usines de tuiles et briques détenues par le groupe. Le chiffre d’affaires en 2014 atteint 178 millions d’euros avec 4 marques reconnues : Argeton - Solutions façade, KORAMIC - Solutions toiture et façade, POROTHERM - Solutions mur et TERCA - Solutions façade.

Source Schilling communication

WIENERBERGER Pipelife : dialogue renoué, premiers accords

Après douze heures de réunion, les représentants des salariés ont obtenu « de premières promesses. »

Les négociations entre les salariés de l'usine Pipelife de Déols et leur direction, interrompues le 13 janvier, ont repris jeudi, après la levée de la grève mercredi (NR de jeudi).
Au sortir de douze heures de réunion (de 11 h à 23 h), avec Jean-Louis Varescon, directeur des ressources humaines du groupe Wienerberger, et Gilles Mikolajczak, directeur du site de Déols, Didier Franchault, délégué du personnel s'est félicité d'avoir « obtenu de premières promesses ».
Il faut dire que les représentants syndicaux avaient gardé dans leur manche une carte de poids qu'ils ont jouée jeudi : un courrier de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) de l'Eure (où est basé le siège français de l'entreprise) qui reconnaissait « des dysfonctionnements internes, des mesures d'accompagnement trop légères ou encore des catégories professionnelles mal définies, car pas homogènes sur les trois sites », précise Didier Franchault.
Les premiers accords portent sur les formations : « Plutôt que d'allouer un budget pour chaque formation, on les a mutualisées pour qu'il n'y ait pas de plafond. » Autres objets de consensus : « La mise en place d'un point info conseil à Déols », « la présence de représentants dans les commissions de suivi des reclassements » ou encore « les congés de reclassement, définis à douze mois pour les moins de 50 ans et à quinze mois pour les plus de 50 ans ».
Les représentants syndicaux ont désormais rendez-vous les 4, 5 et 6 février, sur le site d'Aubevoye (Eure), siège de l'entreprise, pour une nouvelle réunion de négociation du plan social. Ce sera l'occasion d'aborder les points cruciaux que constituent les primes supra légales et la question de la mobilité pour les salariés reclassés.

Source La Nouvelle République

25/01/2016

TERREAL ROUMAZIERES: LA CGT DÉNONCE "SANCTIONS ET RÉPRESSION"

Un rassemblement était organisé, vendredi midi, devant l’usine de Roumazières à l’initiative d’un délégué syndical qui conteste sa mise à pied.
Alors que Laurent Musy, le P-DG de Terreal, était en visite sur le site de Roumazières-Loubert,vendredi, pour la cérémonie des voeux au personnel, le syndicat CGT a organisé un rassemblement devant l’usine, à 11 heures. Objectif: dénoncer "la répression" subie par les délégués CGT au sein de la tuilerie.
Dernière sanction en date, celle de Laurent Délias, le délégué central. Le 22 novembre dernier, il répond au mail d’un de ses collègues. Une réponse qu’il conclut par une phrase: "Les fesses ouvertes resteront toujours les fesses ouvertes." Une phrase, déclarée dans un cadre privé, qui vise le syndicat FO, dit-il. Problème: la responsable des ressources humaines reçoit le mail en copie. "Au lieu de faire “répondre”, j’ai fait “répondre à tous”", regrette Laurent Délias.
Le mail est transféré à la direction, qui estime que la phrase en question s’adresse à elle. "Des propos jugés inadmissibles, irrespectueux. On ne peut pas accepter ça", affirme le directeur du site, Bruno Hocdé. Résultat: une mise à pied de trois jours pour Laurent Délias, qui a décidé de contester la sanction. Il a saisi les prud’hommes pour harcèlement moral et pour discrimination salariale et syndicale.
"Je suis le quatrième de la CGT à être sanctionné depuis que ce directeur est là", indique-t-il, avec l’amère impression qu’il s’agit "de vengeance anti-CGT". "Un collègue CFDT d’un autre site a traité une cadre de “trou du cul” et il n’a eu qu’une mise à pied d’un jour."
"Pas de discrimination"
Selon Laurent Délias, "le directeur n’apprécie pas nos actions syndicales". Il cite "la bataille pour faire reconnaître le suicide d’un collègue comme accident du travail", en 2014. "On a aussi bataillé, l’an dernier, pour une collègue qui avait été agressée sexuellement au sein de l’usine. L’accident du travail a été reconnu." Sans oublier la saisine des prud’hommes, en novembre, pour obtenir une prime d’habillage. "La CGT n’est pas majoritaire dans l’entreprise. Mais on est les seuls à monter au créneau", poursuit le délégué central.
Vendredi, autour de lui, des responsables du syndicat, mais aussi des membres du Parti communiste. Une quarantaine de personnes qui sont venues dénoncer "des abus". "Quand on voit ce qui se passe ailleurs, à Air France, Goodyear…"
Une répression dont se défend Bruno Hocdé. "Nous sommes ouverts au dialogue, assure-t-il. Mais il y a des syndicats qui ne cherchent pas à venir discuter." La CGT en est, selon lui. "Il n’y a pas chez nous, de discrimination entre les syndicats", poursuit-t-il, précisant que "des élus FO ont peut-être été sanctionnés. Ce sont des gens qui font des écarts qui sont sanctionnés."
Source la Charene Libre par Julie PASQUIER, photo Renaud Joubert

24/01/2016

Madagascar: L’utilisation des briques cuites encouragées par l’État

Les Malgaches connaissent bien, et depuis fort longtemps, l’utilisation de la terre comme matériau de construction. C’est à l’Anglais Cameron qu’on doit, dès 1829, l’utilisation de briques d’argile séchées au soleil. Elle est assemblée par un mortier traité superficiellement par fouettage d’herbes ou badigeonnage de lait de chaux.
L’élaboration de la pâte d’argile servant à la fabrication des briques, reste la même que celle de la terre à bâtir. Les premières constructions de briques crues comportent des pièces de bois pour les éléments horizontaux (linteaux, planchers) et pour les piliers de véranda. La brique crue se combinera très vite à la brique cuite dès son apparition, mais elle reste cependant un matériau de base très économique.
Bien que ce procédé donne de bons résultats sur la qualité de la cuisson, il est abandonné au profit de la technique hollandaise qui, si elle donne des qualités de cuisson très irrégulière, permet un rendement très supérieur. « Il reste aujourd’hui quelques rares exemplaires du four à la française, implantés près de riches résidents dans les environs de Tananarive. Il est aussi à noter que la technique de cuisson des briques entraînera la fabrication de tuiles du type écaille, tuiles qui remplaceront jusqu’à l’arrivée de la tôle ondulée, ces couvertures de chaume et les rares couvertures de bois réservées aux palais et riches demeures » (Jean-Pierre Testa, École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, 1971). La technique hollandaise qui doit se généraliser vers la fin du XIXe siècle, remplaçant définitivement la technique introduite par Jean Laborde, reste très largement utilisée de nos jours. « On peut toujours voir en saison sèche dans les rizières, d’importants troncs de pyramides laissant échapper des filets de fumée qui en indiquent le fonctionnement.» Ces fours sont constitués par les mêmes briques crues destinées à la cuisson. La base de la pyramide comporte un certain nombre de foyers qui sont remplis de bois. Les briquetiers continuent ensuite la construction avec les briques crues préalablement séchées au soleil. Elles sont disposées de manière à ce que la flamme soit divisée et répartie au maximum, dans le corps de la pyramide. La partie supérieure est recouverte de terre et les parois enduites de terre.
Cette fabrication reste l’apanage d’un artisanat encore très actif. La qualité des produits est en régression à cause de l’important marché actuel, certains constructeurs soucieux d’une certaine régularité géométrique des briques, fournissent les moules métalliques. La dimension est généralement de 10x10x21cm. À l’époque, l’Administration encourage, pour les marchés publics dans les opérations d’habitation, l’emploi de ce matériau typiquement local.
L’utilisation de la brique cuite, dès son apparition au XIXe siècle, va se généraliser, combinée à la brique crue. Employée seule ou avec la pierre, elle va être l’élément essentiel qui donnera à l’habitation son caractère original. « Employée de façon audacieuse, elle rentrera dans la composition de tous les éléments de l’habitation, voûtes, piliers, cheminées, porches. »
La pierre, par tradition réservée à l’érection des tombeaux, des fortifications, murs ou portes à disque, sera utilisée pour la première fois, de façon artistique par Jean Laborde, pour la construction du mausolée du Premier ministre Rainiharo en 1835. L’interdiction de bâtir une habitation en pierre dans le Rova pour les castes nobles, retardera son emploi. Les premiers missionnaires en feront des temples et églises.
Ce n’est qu’en 1869 que Ranavalona II se convertissant au christianisme, abolit la vieille loi instaurée par Andrianampoinimerina et fait revêtir de pierre, par Cameron, le Palais de bois de Manjakamiadana, construit en 1840 par Jean Laborde. La pierre acquiert alors son titre de noblesse et devient le matériau de choix utilisé pour les nombreux piliers à chapiteau lotuforme soutenant les vérandas des riches demeures bourgeoises. Tout un art va naître, composé de divers apports, indiens, grecs, selon le modèle et l’utilisateur. Avec l’avènement de Ranavalona II, une très importante décision royale libèrera la ville de son obligation qui date d’Andrianampoini­merina de construire des maisons uniquement en bois. La reine, en même temps qu’elle devient chrétienne, décide de faire construire un temple dans l’enceinte du Rova, mais pour cela, il lui faut lever l’interdit sur l’habitat. « La pierre et la brique transforment de façon radicale, l’aspect de la ville en quelques décennies. » L’habitat traditionnel disparaît rapidement à leur profit. Cameron qui, déjà depuis longtemps, construit à Antana­narivo, va à son retour d’Afrique du Sud, édifier des maisons d’un style qui demeure employé jusqu’à la moitié du XXe siècle. Selon qu’elle est construite par un riche ou moins riche, elle va comprendre plus ou moins de pièces, mais la distribution restera la même.
Pool, lui, créera un style plus spécialement réservé pour les maisons des dignitaires et des gens riches. La pierre et la brique sont employées de façon plus judicieuse, la sculpture plus abondante forme de véritables guirlandes de pierre, la cheminée en croupe de toiture permet d’identifier les maisons initiées par cet architecte. En tout cas, Antananarivo devient une ville moderne.
Source L'Express Madagascar par Pela Ravalitera