Les négociations entre les salariés de l'usine Pipelife de Déols et leur direction, interrompues le 13 janvier, ont repris jeudi, après la levée de la grève mercredi (NR de jeudi).
Au sortir de douze heures de réunion (de 11 h à 23 h), avec Jean-Louis Varescon, directeur des ressources humaines du groupe Wienerberger, et Gilles Mikolajczak, directeur du site de Déols, Didier Franchault, délégué du personnel s'est félicité d'avoir « obtenu de premières promesses ».
Il faut dire que les représentants syndicaux avaient gardé dans leur manche une carte de poids qu'ils ont jouée jeudi : un courrier de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) de l'Eure (où est basé le siège français de l'entreprise) qui reconnaissait « des dysfonctionnements internes, des mesures d'accompagnement trop légères ou encore des catégories professionnelles mal définies, car pas homogènes sur les trois sites », précise Didier Franchault.
Les premiers accords portent sur les formations : « Plutôt que d'allouer un budget pour chaque formation, on les a mutualisées pour qu'il n'y ait pas de plafond. » Autres objets de consensus : « La mise en place d'un point info conseil à Déols », « la présence de représentants dans les commissions de suivi des reclassements » ou encore « les congés de reclassement, définis à douze mois pour les moins de 50 ans et à quinze mois pour les plus de 50 ans ».
Les représentants syndicaux ont désormais rendez-vous les 4, 5 et 6 février, sur le site d'Aubevoye (Eure), siège de l'entreprise, pour une nouvelle réunion de négociation du plan social. Ce sera l'occasion d'aborder les points cruciaux que constituent les primes supra légales et la question de la mobilité pour les salariés reclassés.
Source La Nouvelle République
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