Le sous-préfet, Christian Michalak, a signé la charte officialisant le réseau transcompétence qui compte à présent une vingtaine d'entreprises. Le sous-préfet, Christian Michalak, a signé la charte officialisant le réseau transcompétence qui compte à présent une vingtaine d'entreprises. |
Source Ouest France
Près d'une vingtaine d'entreprises ont, à ce jour, accepté de former un réseau. Il facilite la mobilité, même temporaire, de salariés d'une société du Choletais à une autre.
L'initiative
Il y a eu une première expérience, réussie, de déplacement de personnel vers une autre entreprise. Une femme de 50 ans, salariée dans l'aviculture, aimerait être conductrice de car. « Grâce à notre réseau, cette personne va pouvoir faire un essai dans une entreprise partenaire, explique Catherine Arnoux-Duranthon, chef de projet. Nous sommes là pour écouter les salariés, favoriser les actions qui leur permettent d'asseoir leur projet. » D'autres initiatives sont en cours.
Dès 2014, sensibilisées à la question de la mobilité en interne, mais aussi à l'extérieur de leurs murs, ces entreprises se sont retrouvées pour travailler ensemble. La plus petite d'entre elles compte 21 salariés, la plus grosse plus de 2 000.
Expérience positive
L'idée ? Créer un réseau transcompétence au niveau des ressources humaines. Il permettrait de sécuriser l'emploi à l'échelle d'un territoire, de réaliser des économies, d'anticiper les besoins et les évolutions, mais aussi d'attirer les compétences, , etc. Ainsi est né le réseau transcompétence. Ce concept innovant a été initié par Opcalia Pays de La Loire, organisme porteur de projets. Il regroupe une vingtaine d'entreprises.
« Je suis en contrat à durée déterminée (CDD) depuis près de 3 ans dans une briqueterie, chez Bouyer Leroux à La Séguinière », raconte Pierre-Edouard Conte. Fin 2015, son entreprise connaît une baisse d'activité. Le réseau lui a proposé d'aller travailler quelque temps chez Batistyl à Maulévrier. « J'y suis resté cinq semaines. Le travail était complètement différent, mais j'avais déjà eu une formation en menuiserie, alors ça s'est bien passé. »
Cette expérience, estime-t-il, a été positive en tout point. « À titre personnel, je me suis prouvé que j'étais capable de m'adapter au changement. Professionnellement, ce travail m'a permis de refaire une bonne remise à niveau, d'apprendre de nouvelles choses. »
Depuis, Pierre-Edouard Conte a repris mon poste à la briqueterie. « J'ai des chances d'obtenir un CDI (contrat à durée indéterminée) à la fin de mon contrat, en juillet. Cette expérience m'a rassuré, si ça n'aboutit pas, je sais que je suis capable de faire autre chose. »
Source Ouest France
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire