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11/12/2014

Roumazières: Terreal stoppe sa production pendant un mois

Une mesure prise par la direction pour faire face à une baisse d’activité liée à la chute des constructions neuves.
A partir de ce mardi soir et jusqu’au 5 janvier, la production de tuiles est interrompue au sein de l’usine Terreal à Roumazières-Loubert. Une mesure prise par la direction pour faire face à une baisse d’activité liée à la chute des constructions neuves. «Par rapport aux meilleures années, 2006 et 2007, notre activité est inférieure de 40%», indique Bruno Hocdé, directeur de l’entreprise depuis cinq ans.
Et 2015 ne promet pas d’embellie. «Au mieux, une stabilité, espère le responsable. Ça ne sert à rien de continuer à tourner en fin d’année si c’est pour s’arrêter un peu plus l’an prochain. Cette mesure nous permet d’assurer un équilibrage entre 2014 et 2015.»
«Beaucoup d’inquiétudes» Ce n’est pas une première: l’usine s’est déjà arrêtée trois semaines en août. Des mesures de chômage partiel avaient également été prises l’an dernier. Mais de cette ampleur-là, les salariés n’avaient encore jamais vu ça. Quelque 300 des 480 employés sont concernés.
L’administration n’est pas touchée. Le nombre de jours chômés est établi «au cas par cas, en fonction des compteurs de congés et des plans de formation», précise Bruno Hocdé. «Il y en a entre cinq et dix par salarié.» Impact sur la fiche de paie: une baisse de 5 à 10% du salaire.
Si la conjoncture n’est pas favorable, la direction n’envisage pour l’heure aucun plan social. Mais «on réfléchit à deux fois pour remplacer les départs», reconnaît le directeur. En un an, le nombre d’employés est tombé sous la barre des 500. Dix départs à la retraite sont déjà prévus pour l’an prochain.
«D’ici fin 2015, avec les arrangements et les ruptures conventionnelles, je pense qu’on ne sera plus loin de 400», estime le délégué CGT, Laurent Delias, qui décrit «une ambiance assez morose» au sein de l’usine. «Il y a beaucoup d’inquiétudes.»
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

TERREAL TERROIRS - Prix Demeure de caractère. L'entreprise Gaubert couverture récompensée

L'entreprise Gaubert couverture (sept générations) vient de gagner le prix Demeures de caractère, décerné par Terréal, premier fabricant français de tuiles de patrimoine.

Après un chantier de deux mois de rénovation de toiture d'une maison de maître du XVIIe siècle, au mont Ormel, Vincent Gaubert a reçu le prix national des professionnels de la couverture, le 6 novembre, à Paris.
L'entreprise Gaubert couverture (sept générations) vient de gagner le prix Demeures de caractère, décerné par Terréal, premier fabricant français de tuiles de patrimoine. Après un chantier de deux mois de rénovation de toiture d'une maison de maître du XVIIe siècle, au mont Ormel, Vincent Gaubert a reçu le prix national des professionnels de la couverture, le 6 novembre, à Paris. Terréal, engagé pour la sauvegarde de l'héritage architectural français, produit des tuiles à Bavent (14). Le choix s'est porté sur la « prieuré coloris rouge ancien ». Le faîtage a été scellé au mortier de chaux en crêtes de coq et la zinguerie (gouttières, tuyaux et raccordements) posée en cuivre.
Compagnon du devoir
Le directeur de la revue Atrium, ouvrage de référence en matière de patrimoine ancien et le responsable de l'Institut supérieur de la couverture, organisme lié aux Compagnons du devoir, étaient présents.
Le chef d'entreprise a commencé sa carrière comme apprenti, à Angers, pendant deux ans, à la Maison des compagnons du devoir. « Les journées y sont bien remplies et les repas se prennent avec veste et cravate. Puis on démarre le tour de France : on est aspirant et on change de ville tous les six mois. Je suis passé par Clermont-Ferrand, Toulouse et Montargis où j'ai été reçu compagnon », témoigne Vincent Gaubert.
Il est allé un peu en Angleterre (aujourd'hui le passage à l'étranger est obligatoire) puis à Bordeaux, Lille, Lyon, Tours et Montargis où il a réalisé son chef-d'oeuvre (une maquette ou un chantier hors du commun) : le toit en ardoise du château de Sepoy (45). L'initiation au grade de compagnon est honorifique : on y reçoit une canne de couleur et on change de ville tous les ans
Tour de France
« Mon Tour de France a duré sept ans, plus l'année du service militaire. Le compagnon s'engage à transmettre (je donne des cours à la Maison des compagnons du devoir de Rennes) et il travaille aussi dans l'innovation. Beaucoup sont dans l'industrie, intégrés aux centres de recherche. Le compagnonnage apporte des valeurs aux jeunes, l'honnêteté, la fraternité et le courage. Il faut bien se former et toute la vie. Un compagnon, avec le bac, y arrive très, très bien », ajoute le chef d'entreprise.
L'entreprise de huit salariés forme un apprenti compagnon du devoir, rattaché à la Maison de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen.
« J'ai eu plusieurs fois le père et le fils en même temps dans l'entreprise et mon fils aussi est dans le métier. »
Gaubert couverture, une véritable histoire de famille.

Source  Ouest-France

ALGERIE - Les Saoudiens prêts à investir plus de 2 milliards USD en 4 mois en Algérie

Le ministre des Finances, Mohamed Djellab en compagnie de son homologue Saoudien en marge de la réunion de la 10ème Commission mixte algéro-saoudienne, tenue à Alger.
Le ministre saoudien du Commerce et de l'industrie, Tawfik Ben Fawzane El Rabia, a souligné, lors de sa visite en Algérie, la volonté des hommes d'affaires saoudiens à investir en Algérie affirmant qu'ils étaient prêts à investir plus de 2 milliards USD en 4 mois. La partie saoudienne s'intéresse notamment aux secteurs des matériaux de construction et celui des industries d'emballage et de conditionnement.
S’exprimant à l’occasion de la tenue de la 10ème Commission mixte algéro-saoudienne, Tawfik Ben Fawzane El Rabia a mis l'accent sur les aspirations de la partie saoudienne à hisser le volume des échanges commerciaux entre les deux pays qui sont passés de 436 millions de rials en 2008 à 2.150 millions de rials en 2013 (1dollar équivaut à près de 4 rials).
Ainsi, le ministre saoudien a invité les hommes d'affaires algériens à tirer profit du programme de financement des exportations relevant du Fonds saoudien pour le développement qui facilite l'importation des produits saoudiens.
De son coté, le ministre algérien des Finances, Mohammed Djellab, a invité les hommes d'affaires algériens et saoudiens à identifier de projets de développement complémentaires et réalisables qui soient mutuellement bénéfiques pour les deux parties, rappelant les grandes opportunités contenues dans le programme quinquennal 2015-2019.
Diversifier les relations économiques
M. Djellab qui a coprésidé les travaux de la Commission mixte a exprimé la volonté des deux parties de diversifier leurs relations économiques à travers le développement des investissements saoudiens en Algérie et la consolidation des relations entre les hommes d'affaires algériens et saoudiens.
"Les développements récents qui ont marqué le marché du pétrole et leurs répercussions sur les programmes de développement dans les deux pays, exigent la mise en place d'une assise économique solide et diversifiée et une coopération dans tous les secteurs, notamment dans les domaines de la planification, la prospective et les statistiques", a-t-il indiqué.

Source Maghrebemergent

10/12/2014

IMERYS BLAJAN - Carrière de terre : vers une modification de l'arrêté d'exploitation

Le jeudi 20 novembre, la CODENAPS (Commission départementale de la nature, des paysages et des sites) a été invitée à donner son avis sur un projet d'arrêté de modification des conditions d'exploitation des carrières de terre sur le territoire de la commune de Blajan rédigé par le préfet de la Haute Garonne.
Le 4 août dernier, la société Imerys propriétaire des carrières a en effet demandé cette modification.
Nous avions déjà fait part du bras de fer qui oppose la Municipalité de Blajan à l'exploitant, à ce sujet. L'arrêté en vigueur lie l'extraction de la terre à l'activité de la tuilerie sur le site blajanais. Or la municipalité a dénoncé cet arrêté en justice, au motif que les clauses ne sont pas respectées puisque la tuilerie est fermée. Le tribunal administratif ne s'est pas encore prononcé.
De nombreuses réunions ont eu lieu sur la revitalisation du site avec des projets portés par les collectivités locales (mairie et communauté de communes). À ce jour rien de concret, aucune convention n'est signée, ce qui met le maire Jean Bernard Castex très en colère depuis qu'il a reçu l'information du préfet.
«C'est une provocation au moment où rien n'est encore acté sur la revitalisation. Mon interprétation du courrier me conduit à penser que ma présence n'est pas indispensable alors que je suis membre de droit même si l'avis de la CODENAPS n'est que consultatif. Dans la plupart des cas le préfet suit l'avis de la commission.»
La balle est donc dans le camp des services de l'État, mais à Blajan, on est décidé à garder cette matière première qui a été le moteur économique du village et de la région depuis des décennies. L'association «Ici c'est notre terre» a manifesté sa volonté de défendre le territoire lors de sa dernière assemblée générale.

Source La Dépêche du Midi

Scop : la démocratie dans l’entreprise, ça marche !

La création de Scop (Société coopérative de production) a augmenté de 7% entre 2010-2013. Cela traduit des nouvelles aspirations qui veut plus de démocratie dans l'entreprise.
Quelles sont les raisons qui expliquent l’augmentation des créations de Scop ?
– Françoise Fagois, directrice de l’Union régionale des Scop : «La société actuelle est dans une quête de sens. Nous recevons un nombre croissant d’entrepreneurs qui cherchent une autre relation au travail et à l’entreprise, qui ont une volonté d’associer largement les salariés à la prise de décisions dans l’entreprise et au partage des profits.
Maintien de l’emploi
L’Union régionale des Scop mène, depuis une dizaine d’années maintenant, une politique volontariste de développement.
Des campagnes de communication auprès du grand public et des chefs d’entreprises sont lancées pour renforcer la notoriété de ce statut. Côté collectivités, la solution coopérative est une réponse pertinente à la question du maintien de l’emploi sur les territoires. De même, du côté de l’État, c’est un moyen de maintenir et de développer l’emploi.
La loi votée en juillet dernier va favoriser le développement des coopératives, et cela a permis de porter un coup de projecteur sur ce statut. Est-il plus facile de créer une Scop qu’une entreprise classique ?
– Oui et non. Une Scop reste une entreprise comme une autre : elle vit et se développe sur un marché. Ce n’est pas son statut en tant que tel qui va lui permettre d’avoir de nombreux clients, mais c’est une étude de marché et une véritable démarche commerciale.
Cependant une Scop, dès sa création, bénéficie d’un accompagnement poussé de la part de l’Union régionale. Des conseillers valident son étude de marché, la guide dans les démarches à suivre et, surtout, l’accompagne de près dans la période charnière qui suit sa création. L’Union régionale a mis en place trois formations (administrative, coopérative et commerciale) et un accompagnement privilégié avec un conseiller dédié. C’est ce qui permet, notamment, d’avoir un taux de pérennité supérieur aux entreprises “classiques”.
Quelle est la particularité d’une Scop ?
– Une Scop a la particularité d’appartenir à ses salariés associés majoritaires (ils détiennent au minimum 51% du capital et 65% des droits de vote). Les décisions fonctionnent sur un principe démocratique : tout salarié associé détient une voix lors des assemblées générales, quel que soit le montant de son capital. Impliqués, écoutés, les salariés sont aussi motivés par le système de répartition équitable de la richesse produite (entreprise, capital, salariat) : en moyenne, les Scop redistribuent 40% des résultats à leurs salariés. Elles démontrent les vertus d’une économie organisée sur la durée.
Comment créer une Scop?
– Il y a quatre façons de créer une Scop. La plus connue (la plus médiatisée) est la reprise d’entreprise en difficulté, mais elle ne représente que 5% des entreprises qui se créent chaque année. 17% sont des transmissions d’entreprises (suite notamment d’un départ à la retraite du dirigeant) ou des transformations d’associations. 78% sont des créations de nouvelles entreprises.
Dans quels domaines d’activité les Scop sont-elles particulièrement pertinentes ?
– Dans tous les domaines. Historiquement, ce sont plutôt des entreprises des secteurs du bâtiment ou de l’industrie. La plus vieille forge de France est une Scop : l’Union des forgerons. Et nous avons des Scop du bâtiment centenaires ou presque : UTB (plus de 80 ans) ou STPEE (presque 80 ans). Dorénavant, les Scop qui se créent sont plutôt dans le domaine des services : conseils aux entreprises, communication… Cela suit la tendance générale des créations en France.
Mais nous avons aussi des entreprises de transports (les taxis parisiens d’Alpha taxis), des titres de paiement (Chèque déjeuner qui a fêté cette année ses 50 ans), des théâtres (le Théâtre du Soleil, cinquantenaire également)…

Source Courrier des Yvelines

09/12/2014

TERREAL Terroirs :Le coup de cœur pour une tourelle rénovée

TERREAL terre cuite, n°1 sur le marché des tuiles de patrimoine en France, réaffirme son engagement pour la sauvegarde de l’héritage architectural du patrimoine en renouvelant son concours « Terroirs de TERREAL ». Le concours a récompensé l’entreprise Broers à qui le jury a attribué le coup de cœur, pour son savoir-faire en matière de couverture sur une tourelle du XIXre siècle située à Saint-Bonnet-de-Cray. Cette tourelle faisait partie d’un ensemble de petits bâtiments ruraux détruits lors d’un incendie. Datant de 1850, la tourelle a été complètement rénovée avec les tuiles plates Pommard coloris Sablé Bourgogne.
Le jury a voulu » mettre en avant la réalisation de la charpente circulaire en chêne, la couverture des tuiles gironnées avec des pointes en cuivre, ainsi que la finition en épis de faîtage en zinc. » Au total, huit professionnels de la couverture ont été récompensés pour leurs travaux de préservation du patrimoine français.

Source Le Journal de Saône et Loire

Pin-en-Mauges : Fimec Technologies les "met tous en boite" avec son "Packtris"

Trier des colis et des palettes avant de les expédier : un vrai casse-tête pour beaucoup d'entreprises. Au Pin-en-Mauges, la société Fimec Technologies a trouvé la solution avec le Packtris, une innovation qui rappelle un certain jeu vidéo des années 80' !
Un robot capable de trier et de paletiser des colis de tailles hétérogènes : voici l'innovation sortie en 2012 des murs de la société Fimec Technologies, au Pin-en-Mauges. "Nous sommes les premiers industriels au monde à avoir imaginé ce type de solution robotique", indique Yann Jaubert, dirigeant et fondateur du groupe Materials Technologies, à laquelle appartient la société Fimec Technologies.
Le "Packtris", une innovation de la société Fimec Technologies basée au Pin-en-Mauges."Pour développer le "Packtris" – du nom du fameux jeu d'optimisation d'espace ! - le soutien de la Région des Pays de la Loire* a été décisif non seulement pour accroître notre fonds de roulement , mais aussi pour asseoir notre développement", poursuit-il. "En l'espace de trois ans, le nombre de nos collaborateurs a été multiplié par deux (ndlr : 100 employés en 2014) et notre chiffre d'affaires a doublé pour atteindre 20 M€ cette année."
Acteurs de la construction, de la logistique ou de l'industrie papetière et pneumatique comme Michelin ou Saint-Gobain sont particulièrement demandeurs de ce type de solutions. Mais l'activité principale de Fimec Technologies dépasse les frontières. "Aujourd'hui, 85 % de notre chiffre d'affaires est réalisé à l'export : Brésil, Algérie et États-Unis…"
Dernier exemple en date : l'Australie. "Début 2014, la poste australienne nous a passé commande de 20 équipements logistiques en tri et colis pour équiper les bureaux de Sydney et Melbourne". Et sur le continent américain à Memphis, le leader mondial de la laine de roche, Rockwool, a aussi fait appel aux robots de la société maugeoise.
* Une avance remboursable de 250 000 € en 2010, complétée par un Prêt industriel de redéploiement industriel (P2RI) de 750 000 € en 2012.

Source Le Fil des Territoirs

LBO : Trois issues pour sécuriser les salariés

La vente d'actifs
Les salariés de l'opérateur de tours télécoms TDF ont eu des sueurs froides. Plombé par une dette d'acquisition des fonds de 3,8 milliards d'euros, le groupe, lancé dans une expansion européenne, a dû faire machine arrière et s'est démantelé. Au bout d'un an de négociations, il vient de trouver une issue positive et de sécuriser la part des salariés. La vente des activités françaises de TDF va servir à réduire la dette de plus de 60 %. La part des salariés est soldée à cette occasion.
Le rachat des titres des salariés
Quand Terreal est revendu en 2005 par Carlyle à LBO France pour 860 millions d'euros, plus du double de sa valeur de 2003, deux tiers des salariés de Terreal en France souscrivent au capital. Plusieurs sécurités sont prises, dont une part de liquidité contre les fluctuations de la valeur de l'action, activée à la première restructuration de 2009. Mais en 2011, ces coussins ne suffisent plus. Son patron Hervé Gastinel décide de racheter ces actions.
La prise de contrôle
C'est la solution ultime dans les entreprises ayant connu l'actionnariat familial ou industriel. Des cadres et dirigeants de Tournus Equipement ont ainsi racheté leur entreprise à Qualium. Les équipes d'Armor ont fait de même alors que des fonds candidats à la reprise envisageaient un démantèlement. « Nous pouvons continuer d'investir en R&D, sans avoir la contrainte de devoir rembourser les investisseurs à court terme », explique Hubert de Boisredon, un ancien dirigeant de Rhodia, PDG d'Armor depuis 2004.
Source: LES ECHOS

08/12/2014

Enquête sur de possibles rétrocommissions au Kazakhstan

La justice enquête sur une vente d'hélicoptères au Kazakhstan. L'entourage de Nicolas Sarkozy pourrait être impliqué dans le versement de rétrocommissions révèle "Le Monde".

Nicolas Sarkozy pourrait être impliqué dans une nouvelle affaire judiciaire. La justice enquête depuis plus de deux ans sur des contrats signés en 2010 entre la France et le Kazakhstan sur une vente d'hélicoptères, révèle Le Monde ce mardi 7 septembre. D'une valeur de deux milliards d'euros, ces contrats comprenaient notamment la fabrication de 45 hélicoptères par Eurocopter. Des rétrocommissions ont pu être versées par l'entourage direct de Nicolas Sarkozy.
Selon le quotidien du soir, Jean-François Etienne des Rosaies, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, alors président de la République, et Nathalie Gonzalez-Prado,ex-chargée de mission de Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, ont été placés en garde à vue en septembre. L'avocate française de Pathok Chodiev, un proche du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, et deux intermédiaires ont été mis en examen pour "corruption d’agent public étranger" et "blanchiment".
L'enquête a été ouverte pour "blanchiment en bande organisée", "corruption d'agents publics étrangers", "complicité et recel" de ces délits. Un "kazakhgate" qui s'annonce "explosif" selon Le Monde.

Source RTL

La filière des matériaux de construction craint un début d’année 2015 dramatique

La conjoncture s’est fortement dégradée en 2014 dans les matériaux de construction. C’est le constat dressé par l’Unicem, syndicat professionnel de la filière minérale, qui s’alarme des points bas historiques atteints par le secteur et réclame des mesures d’urgence.
3 400 entreprises regroupant 65 000 salariés. Et un niveau d’activité inférieur de 20% à celui de 2007. La filière des industries de carrières et de matériaux minéraux de construction tire la sonnette d’alarme. L’Unicem, la fédération professionnelle qui regroupe les trois quarts des entreprises de la filière minérale, a présenté ce 27 novembre des statistiques inquiétantes. Les deux principales activités de la filière (près de 90% du chiffre d’affaires à elles deux), le béton prêt à l’emploi et les granulats, devraient connaître chacune un recul de 6% en 2014, estime l’Unicem.
SEULEMENT 300 000 LOGEMENTS CONSTRUITS
"2014 s’avère une année difficile. Après un très bon premier trimestre, grâce à l’hiver doux et à l’approche des élections municipales, l’activité s’est brutalement ralentie puis a décroché cet été", déplore Didier Riou, président de l’Unicem. En cause, principalement, la faiblesse de la construction de logements : "On va terminer l’année à 300 000 logements construits, le plus bas niveau jamais atteint relativement à la population." Les travaux publics sont aussi à l’arrêt et le marché des granulats devrait plonger à son plus bas niveau depuis 15 ans.
POINT DE RUPTURE Le secteur du BTP n’a toujours pas repris des couleurs depuis la crise de 2008. L’Unicem estime que la baisse devrait se poursuivre en 2015, avec -3 % pour le béton prêt à l’emploi et -5 % pour les granulats. "Le début d’année 2015 va être dramatique, les entreprises sont à un point de rupture", prévient Didier Riou. Le président de l’Unicem demande au gouvernement des "mesures d’urgence", comme la défiscalisation des investissements des collectivités locales et l’accélération des travaux d’entretien des routes, des réseaux d’eau, etc. Et de prévenir : l’alternative est du chômage de masse.
Source L'Usine Nouvelle par Manuel Moragues

Briques en terre crue: Argio récompensée par le cercle d’affaires Braville

La jeune entreprise industrielle de Tubize est distinguée pour avoir réactualisé un processus ancestral de fabrication de briques en terre crue, plus écologique.
Oui, à l’heure de la globalisation et des réseaux virtuels, il y a encore des entrepreneurs qui osent se lancer dans des activités industrielles avec des produits bien tangibles. Peut-on faire plus concret qu’une brique ? Mais pas n’importe quelle brique. Argio innovait en déposant en 2010 un premier brevet sur une technique de fabrication de briques « à froid » en argile crue. En 2013, l’entreprise inaugurait une petite usine à Tubize, présentant sa « première mondiale » et bénéficiant de belles retombées médiatiques. Un peu plus d’un an plus tard, son fondateur Géry Despret (36 ans) a eu l’honneur ce 4 décembre de recevoir le prix Braville, décerne par le cercle d’affaires éponyme. Le Brabançon avait mis fin à sa carrière d’architecte pour se consacrer pleinement à son projet entrepreneurial. « Sans aucun regret », nous dit-il.
Le prix du Cercle Braville, dont c’est la deuxième édition, cible des projets qui contribuent à améliorer la société. En l’occurrence, les quelque 70 membres du cercle basé à Bruxelles et qui se targue d’être relativement ‘jeune’ (moyenne d’âge entre 35 et 40) ont été séduits par la modernisation d’un procédé ancestral (on parlait de « béton romain »), respectueux de l’environnement car basé sur des matériaux locaux et moins énergivore que les briques cuites.
Collaborations avec d’autres industriels
Ces derniers mois, Argio a continué à développer son unité de production, employant désormais entre 8 et 10 personnes. Les chantiers de maisons particulières ou d’immeubles à appartements « full Argio » se sont succédés en Belgique, mais aussi aux Pays-Bas et au Luxembourg. L’entreprise a toutefois fait évoluer son modèle de commercialisation, misant moins sur la vente aux entrepreneurs et davantage sur la collaboration avec d’autres industriels de la construction. Argio a par exemple signé un accord commercial avec la briqueterie Floren à Anvers, ainsi qu’avec le fabricant de béton Chaux de Contern, leader au Luxembourg. L’objectif est, en complément de la brique Argio, de codévelopper des solutions innovantes sur mesure. Et Géry Despret a encore d’autres idées en tête : « notre 3e pilier de développement concerne la R&D. Nous travaillons à un programme qui vise à réinventer le béton. »
Argio s’est appuyée jusqu’à présent sur 660.000 euros de capital libéré, qu’elle va augmenter de 250.000 euros via une obligation convertible, pour financer justement sa R&D. Les fonds proviennent exclusivement d’investisseurs privés. L’entreprise espère atteindre l’équilibre pour son activité industrielle de fabrication de briques (hors programmes R&D) « courant 2015 ». Son chiffre d’affaires tourne actuellement autour de 120.000 euros, avec un triplement espéré dès l’année prochaine.
Les autres nominés du prix Braville sont 2Houses (plateforme web aidant les parents séparés à communiquer pour le bien-être de leurs enfants) et Permafungi (production de champignons au départ de déchets).
Source Le Soir par Olivier Fabes
Cleia remporte un contrat de 17,5 millions d'€ au Kazakhstan.
Le constructeur bourguignon d'usines de fabrication de matériaux de construction en tuiles et briques, va réaliser une briqueterie d'une capacité de 40 millions de briques de parement et de blocs isolant au Kazakhstan, à Koustanaï (au Nord-Ouest d’Astana). Cleia (20 millions d’€ de chiffre d’affaires, 100 salariés), basée à Nolay (Côte-d'Or), prend par ailleurs une participation au capital de la nouvelle briqueterie comme « gage de réussite et de qualité » pour la réalisation d'un projet de cette envergure. Philippe Penillard, président de Cleia a signé ce contrat de 17,5 millions d'€ pendant le voyage officiel au Kazakhstan du président de la République, François Hollande, et en présence du président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïevv. Dans un communiqué, l'entreprise remercie la région Bourgogne pour son soutien sans faille à son développement.
Source:  traces écrites

07/12/2014

Une future solution d’isolation 100 % française

Les solutions d’isolation de demain se préparent dès aujourd’hui. Pour répondre aux futurs enjeux, les entreprises travaillent désormais sur les nouveaux matériaux qui viendront équiper les bâtis. Cela concerne aussi l’isolation. Un produit français est notamment en cours de test, présentant une structure microporeuse pour une intégration directe aux matériaux de structure.
Un matériau d’isolation microporeux en cours de développement
Le made in France a le vent en poupe, y compris sur les matériaux du bâtiment. Les entreprises de l’Hexagone sont aujourd’hui nombreuses à préparer les solutions de construction de demain. L’isolation, qui compte parmi les prod
uits essentiels, offre notamment une marge d’innovation importante avec un double enjeu : allier la valeur naturelle et recyclable de chaque produit à une donnée de performance. C’est le pari relevé par la société Solumix qui développe actuellement un nouvel isolant naturel pour les habitats. Celui-ci, issu d’un mélange de silice, de calcium, de magnésium et d’eau, peut se présenter sous une forme autoporteuse ou permettre le remplissage des briques pour obtenir un matériau d’isolation performant intégré à la structure. Il est également adapté à une utilisation sur le bois ou le béton.
Des performances thermiques de premier ordre
Actuellement en cours de test, les créateurs de cette nouvelle solution envisagent son intégration aux matériaux de construction dès 2015.
Si ses qualités phoniques n’ont à ce jour pas été testées, les résultats thermiques se révèlent, pour leur part, de premier plan avec un R>5 en association avec la brique creuse. En outre, ce produit est ininflammable, avec une résistance au feu pouvant atteindre 1 000°C, sans émanation de gaz toxique ou de fumée.
Enfin, son origine naturelle autorise son recyclage en fin de vie. Cette nouvelle solution d’isolation est prévue pour une utilisation tant sur les maisons neuves que lors de travaux de rénovation sur des immeubles anciens afin d’améliorer leurs performances.

Source ETI Construction

06/12/2014

Matériaux de construction : « Il y a le feu », alerte l'Unicem

Matériaux de construction : « Il y a le feu », alerte l'UnicemA l'occasion de la présentation du « bilan 2014 et perspectives 2015 » de l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction, ce jeudi, la fédération a lancé un appel à l'Etat pour qu'il prenne des mesures d'urgence. L'Unicem s'attend cette année à une chute du marché des matériaux de construction de l'ordre de 5%, plombé par une dégradation « dramatique » de l'activité au second semestre.
« Il ne s'agit pas de dramatiser mais de faire prendre conscience qu'il y a urgence, qu'il y a le feu.» Didier Riou, président de l' Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), a lancé jeudi un appel à l'Etat afin que soient prises des mesures d'urgence pour faire face à la chute « dramatique » de l'activité.
« Depuis le début de la crise, nous n'avons pas retrouvé le chemin de la croissance », a-t-il indiqué à l'occasion de la publication des prévisions du secteur pour 2014 et 2015. « Il faut vraiment tirer la sonnette d'alarme, je pense que le gouvernement a pris conscience des enjeux et des problèmes. Mais nous voudrions des solutions simples, claires et qui ne soient pas contradictoires.»
Point de rupture
La fédération, qui regroupe les industries extractives de minéraux (granulats, pierre naturelle, minéraux industriels, craie...) et les fabricants de divers matériaux de construction (béton prêt à l’emploi, mortier, plâtre...), s'attend cette année à une chute du marché des matériaux de construction de l'ordre de 5%. Après un début d'année « en fanfare » avec une hausse de 7,1 % au premier trimestre, le marché a chuté de 4,5 % au second et plongé de 10,1 % au troisième en volumes, a précisé le président de l'Unicem. Sur les dix premiers mois de 2014, l'activité cède 3,9%.
Pour l'année prochaine, la fédération s'attend à un « trou conjoncturel » au premier semestre, qui s'annonce d'ores et déjà « très négatif ». Elle escompte une nouvelle chute des granulats de 5 % et du béton prêt à l'emploi de 3 %. « Nous ne sommes pas en train de dire que tout va mal ad vitam æternam mais que nous sommes très inquiets, qu'il faut nous aider et prendre conscience qu'il y a le trou du dernier semestre 2014 à passer et le premier de l'année prochaine,» a alerté Didier Riou avant de prévenir : « sinon il y aura des morts : fermeture d'agences, vente de matériels... Si c'est le cas, ils ne se réveilleront pas.» Selon lui, les 3 500 entreprises du secteur auront en effet du mal l'an prochain à préserver leur outil de production et à limiter l'impact sur l'emploi.
« Un point de rupture aussi bien pour la filière que pour la France » a été atteint, a ensuite assuré celui qui craint que le « trou noir » attendu en 2015 « déglingue les indicateurs nationaux. »
« Un bonus pour les collectivités qui investiront en 2015 »
Dans ce contexte morose, l'Unicem préconise notamment « le déblocage des logements gelés depuis les élections municipales de mars dernier » et de « libérer du foncier ». Pour y parvenir, « il ne faut pas que ce soit le maire qui décide mais un niveau au dessus » a estimé Didier Riou. Et ce dernier d'ajouter : « Sur les TP, étant donné que les ressources des collectivités baissent, il faut trouver des moyens qui les poussent à investir plus et éventuellement à dépenser moins. Le second problème c'est qu'il est de plus en plus difficile de faire accepter un barrage, un bout d'autoroutes, etc.» Ces « problèmes » identifiés, la filière propose « un bonus pour les collectivités qui investiront en 2015, à la fois dans les travaux publics et le bâtiment, grâce à une exonération de TVA sur les investissements supplémentaires non prévus au budget et réalisés en 2015.»
Les 2 700 entreprises que fédère l'Unicem emploient 38 000 salariés et réalisent un chiffre d'affaires de 10,5 milliards d'euros. Avec celles des autres activités qui composent la filière des matériaux minéraux de construction (ciment, préfabrication béton, tuiles et briques), elles approvisionnent les entreprises et les artisans du bâtiment et des travaux publics, secteur qui représente plus de 1 million d'emplois, et font travailler 25 000 à 30 000 transporteurs dédiés.
Source Batiweb par Audrey Le Guellec

05/12/2014

Le trésorier en 2024, les défis à venir

L’avis professionnels l’avenir fonction trésorier entreprise. L’avis de trois professionnels sur l’avenir de la fonction de trésorier en entreprise.

La crise financière de 2008 a remis le trésorier au centre de l’entreprise. Il est amené à devenir de plus en plus polyvalent.
Garant du risque, interlocuteur privilégié des banques et conseil avisé pour les directions financières, le trésorier revêt aujourd’hui plusieurs casquettes. Modifié en profondeur par la crise financière de 2008, le métier est en constante évolution et cela n’est pas près de s’arrêter. Retour sur les principaux vecteurs d’évolution de la trésorerie pour les dix prochaines années.
Un profil multicompétent
La mission première du trésorier est et restera de prévoir le besoin en liquidités de l’entreprise, de sécuriser l’argent et de le faire fructifier. Mais, depuis la crise de 2008, le rôle de sécurisation est devenu de plus en plus important, permettant aux trésoriers de développer leurs compétences de gestionnaire de risque. « Le but n’est pas de spéculer, mais de garder l’argent en sécurité », explique Franz Zurenger, trésorier groupe chez Interparfums. « Dans un environnement de taux d’intérêt bas, il convient de toujours privilégier la sécurité garantie en capital à la rentabilité, pour une rémunération de toute façon modeste », confirme Jean-Bernard Hamel, directeur trésorerie et financement d’Edenred.
D’autres compétences sont également devenues indispensables, comme le talent de la communication – avec les équipes internes, la direction et les partenaires externes – mais aussi de la négociation. « Nos profils sont très polyvalents : nous touchons à la fiscalité, à la comptabilité mais aussi à la finance ou à la négociation », détaille Franz Zurenger. En effet, le trésorier n’est plus uniquement un technicien. « Il a une fonction de vigie. Il est en relation avec l’ensemble des services de l’entreprise et doit anticiper leurs besoins, tout en faisant durer la relation de confiance avec les partenaires financiers », explique Armand du Chayla, trésorier groupe chez Terreal. Un avis que partage Jean-Bernard Hamel : « Le trésorier doit anticiper les besoins de son entreprise et être force de proposition pour le DAF. »
Source Les Echos par Isabelle Levy-Lehmann

04/12/2014

Quand l’habitat social devient « positif »

L’habitat social innove avec la construction de deux maisons consommant moins d’énergie qu’elles n’en produisent. Une expérience menée dans l’Aude avec le soutien de Terreal.
C’est dans l’Aude, à Castelnaudary que le premier label Bepos Effinergie a été délivré pour des logements sociaux en France. Une opération située dans l’éco-quartier des Vallons du Griffoul de cette commune impliquée dans le développement durable.
Un partenariat jugé exemplaire par le collectif Effinergie, a réuni la municipalité, le bailleur social (Habitat Audois), le lycée Andréossy* de la ville et Terreal, industriel de la terre cuite implanté dans la région, afin de réaliser le projet.
Cette opération Habitat social positif se concrétise par la réalisation deux maisons individuelles groupées T3 et T4, accessibles pour les handicapés.
Un modèle reproductible
Premier constat : elles affichent des performances de consommation énergétique et de confort au delà de la RT 2012, avec un gain d’environ 40 % pour les 5 usages réglementaires (chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, ventilation, éclairage, rafraîchissement).
Un constat satisfaisant d’autant plus que le modèle défini doit être reproductible selon le cahier des charges. Objectif : démontrer que ces solutions permettent de répondre aux exigences futures des bâtiments à énergie positive de 2020.
A noter que ces maisons sont instrumentées pour mesurer en continu les consommations des 5 usages mais aussi les paramètres de confort comme la température, l’hygrométrie et le CO2 pièce par pièce. Des données accessibles par les habitants, en temps réel, sur un site internet dédié.
Briques de 20 collées à joints minces
Les deux maisons respectent les principes de l’architecture bioclimatique selon deux modes constructifs. La première, le T3 d’une surface hors œuvre de 89,70 m2 est construite avec une maçonnerie de terre cuite de 20 cm collée à joints minces, fermettes et tuiles terre cuite.
Elle est équipée d’un poêle à granulés, un sèche serviettes électrique et une ECS thermodynamique (Cop de 3,7) couplé au système Lahe-Roof Terreal et une VMC hygro simple flux. Coût total de l’opération (hors coût du foncier et de la production d’énergie photovoltaïque) : 1170 €/m2
Brique hauteur d’étages pour le T4
La seconde maison (99,89 m2) a été construite avec des briques hauteur d’étage (une brique monolithe isolée de 30 cm d’épaisseur), des fermettes et des tuiles terre cuite. Elle est également équipée d’un poêle à granulés, d’un sèche serviettes électrique.
En revanche, elle bénéficie d’un système de production d’ECS (solaire thermique) intégré à la toiture de 4 m2 (Solterre TH2) étanche même à faible pente (19%). A noter que pour les deux maisons, des cloisons de terre crue (400 mm x 250 mm x 50 ep) ont été mises en œuvre. Coût de l’opération (hors foncier et système photovoltaïque) : 1 330 €/m2.
* Les élèves du lycée professionnel ont proposé et réalisé 3 chantiers écoles : les murets décoratifs, les barbecues et les pergolas équipées de brise-soleil en terre cuite
A propos de Terreal
Le groupe Terreal réalise 400 millions d’euros de chiffre d’affaires et compte 3000 salariés dans le monde dont 2000 en France. Terreal possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie. Le groupe propose des systèmes constructifs dans trois domaines : la toiture, la structure et la façade.
Source : batirama.com par F. Leroy

Briqueterie Chimot à Marly: 70 palettes de briques touchées par un début d’incendie

Le plan feu explosion a été enclenché, le mardi 25 Novembre 2014 matin, à la briqueterie Chimot. Ce ne sont pas les bâtiments ou le dernier four à brique en terre cuite du Valenciennois, dont la construction remonte à 1904, qui ont été touchés. Mais près de soixante-dix palettes de briques traditionnelles, dont l’emballage a fondu.
C’est aux alentours de 10 heures que l’alerte a été donnée, à la briqueterie Chimot qui est bien connue des Marlysiens, puisque la création de l’entreprise remonte à 1904, tout comme la construction de son four à briques en terre cuite. « Il y en a eu jusqu’à dix-sept autrefois, explique le gérant de la société qui emploie une vingtaine de salariés. Aujourd’hui, c’est la dernière qui est encore en activité dans le Valenciennois. »
Lorsque le début d’incendie est signalé, les sapeurs-pompiers se trouvaient déjà sur la commune de Marly, du côté de la rue Jean-Jaurès, où ils avaient été appelés pour un feu de maison. Une intervention qui ne les aura finalement mobilisés qu’une poignée de minutes. C’est la raison pour laquelle les deux fourgons pompe-tonne et plusieurs officiers ont pu arriver très vite à la briqueterie, implantée le long de la rue de Saint-Saulve.
Heureusement, le stock de briques était à l’extérieur
C’est un début d’incendie qui attendait les soldats du feu. « En fait, ce sont les housses que l’on met autour des palettes de briques qui ont commencé à brûler, explique le patron Pierre Gœthals. Quand on les pose sur les palettes de brique, on chauffe les emballages pour qu’ils collent bien aux briques. Ça peut faire des étincelles, c’est ce qui a dû se passer. » Les palettes, fort heureusement, n’étaient pas stockées dans les bâtiments, mais à l’air libre. « Il y a donc environ soixante-dix palettes dont l’emballage a fondu sur les briques. Ce n’est pas catastrophique, mais c’est quand même bien gênant ! Il faudra sans doute une bonne semaine pour nettoyer les plastiques et refaire les palettes. » Le sinistre a pu être rapidement maîtrisé à l’aide d’une petite lance.
Source La Voix du Nord PAR CATHERINE BOUTEILLE

03/12/2014

La construction modulaire vise le marché de la maison individuelle

Créer vite et bien, tel pourrait être le message des entreprises de constructions modulaires. Celles-ci permettent la création d’habitats complets avec une mise en oeuvre directement en usine. Longtemps utilisées pour des structures temporaires, ces réalisations investissent désormais le marché de la construction pérenne, venant concurrencer les acteurs de la construction traditionnelle.
L’habitat individuel et collectif dans le viseur de la construction modulaire
Leur arrivée sur le marché du BTP s’est faite de façon progressive, mais pourrait bien connaître une nouvelle évolution. Ainsi, les acteurs de la construction modulaire visent aujourd’hui de nouvelles applications pour leurs réalisations, en premier lieu la mise en œuvre de logements individuels et collectifs.
Dans son principe, l’habitat modulaire comprend des modules réalisés à 95 % en usine. Ne reste plus alors sur le chantier qu’à effectuer les opérations de montage, raccordement et finitions pour donner vie à un nouveau logement. Ce procédé a deux avantages essentiels : la baisse des coûts de 10 à 20 % et des délais réduits entre 2 et 3 fois par rapport à un projet de construction traditionnelle. Une donnée qui pourrait de plus en plus intéresser les investisseurs, leur permettant un retour sur investissement plus rapide. Une façon aussi de répondre à l’actuel manque de logements. Ces réalisations s’intéressent notamment à la création de résidences étudiantes, crèches, écoles, collèges, Ehpad, mais également de maisons individuelles.
Des équipements répondant aux nouvelles règles constructives
Pour séduire les futurs maîtres d’ouvrages et les architectes, les constructeurs comptent d’abord sur un argument de poids, celui de structures répondant à toutes les exigences en matière d’efficacité énergétique, à commencer par les règles fixées par la RT 2012.
Les solutions proposées aujourd’hui disposent d’une garantie de 50 ans avec le marquage CE. Plusieurs concepts ont déjà vu le jour, à l’image de Citeden, développé par le groupe Cougnaud. Une nouvelle façon de voir l’habitat, qui doit maintenant trouver son public pour multiplier ses applications.

Source ETI construction

Mur’Max, pour accroître les performances thermiques

La brique augmente ses performances isolantes dans une nouvelle gamme signée Bio’Bric. Présenté en plusieurs épaisseurs à assembler sur le chantier et intégrant un isolant, ce matériau est adapté aux constructions d’habitation visant des performances à énergie positive ou passive.
Une action 2 en 1 pour la nouvelle brique Bio’Bric
Les murs s’offrent de nouvelles épaisseurs et, avec elles, des performances revues à la hausse. C’est le cas avec Mur’Max de Bio’Bric. Ce nouveau matériau se compose de trois épaisseurs à assembler sur le chantier : deux briques de terre cuite avec, en leur centre, un panneau isolant. L’ensemble présente une épaisseur de 42,5 cm.
La première qualité de cette installation est de contribuer à supprimer les ponts thermiques, notamment au niveau des abouts de chantier. L’autre performance vient de son niveau d’isolation thermique. En effet, Mur’Max présente un R de 7 m².K/W. Cela permet d’assurer une faible consommation énergétique du bâti et donc de réaliser des économies.
Cette solution est notamment adaptée pour les constructions d’habitations passives ou même à énergie positive.
Des performances durables dans le temps
Cette nouvelle solution de construction se révèle insensible à l’humidité, malgré la présence de l’isolant, garantissant de fait sa durabilité. Pris en sandwich, il ne peut bouger, permettant de préserver la qualité d’isolation de la construction dans le temps.
Aucune déperdition thermique n’est également ajoutée lors des passages de gaines. Celui-ci se fait en effet dans la maçonnerie, évitant de couper l’isolant et donc de diminuer la performance isolante de la structure.
Ainsi, ce nouveau mur présente de nombreux atouts, s’inscrivant parmi les équipements les plus performants. Une solution supplémentaire pour offrir désormais un réel choix de matériaux, y compris pour la réalisation d’immeubles aux performances toujours plus élevées.

Source ETI construction

02/12/2014

ERLUS: La tuile en terre cuite Karat innove

Noir diamant, c'est la nouvelle couleur de la tuile en terre cuite Karat du fabricant Erlus. Avec un design très contemporain, cette tuile offre de nouvelles possibilités aux concepteurs et architectes qui recherchent des solutions à la fois esthétiques et fonctionnelles.

Tuile pour faible pente
Récompensée par le iF Design Award pour sa qualité et son design, cette tuile haut de gamme rend possible le libre choix de la forme de sa toiture. Elle permet en particulier de couvrir les toitures de forme cintrée.
Triple emboîtement en tête, quadruple recouvrement à l'angle des tuiles et système spécifique empêchant l'accumulation des eaux de ruissellement, ces trois caractéristiques font que la tuile Karat peut être posée sur des très faibles pentes allant jusqu'à 7°. Avec son nouvel engobe noir diamant et quatre autres coloris, elle offre aux architectes et maîtres d'œuvre un large choix.
Le nouveau coloris engobé noir diamant a été dévoilé lors du salon Dach + Holz du 18 au 21 février 2014 à Cologne (Allemagne).
Informations techniques :

  • Dimensions : 42 x 27 cm
  • Pureau : 32,6 à 33,1 cm
  • Poids : 50 kg/m2 (avec lattis)
  • Nombre au m2 : environ 15 unités
  • Couleurs : rouge, brun cuivré, anthracite, titane argenté, noir diamant

Les tuiles Erlus sont disponibles auprès des négoces en matériaux. De plus amples informations sur le site www.erlus.com ou au 06 75 87 55 67. À propos d'Erlus : Erlus est l'une des entreprises allemandes leaders dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie. Elle possède 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistungen . Cette PME s'impose dans le domaine du conduit de fumée grâce à des systèmes innovants fonctionnant avec tous les types de combustibles et adaptés aux contraintes des maisons BBC.
Dans la couverture, de nombreux prix et distinctions sont venus étayer une évolution constante dans le domaine du design : le iF Design Award pour les tuiles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® et le reddot Design Award pour le modèle Karat® XXL. Première tuile autonettoyante, la tuile ERLUS Lotus® a reçu le MATERIALICA Design Award et la gamme d'architecture STUDIOLINIE ARCHI-TECTUM, le iF material Gold Awards en mars 2011. Le système Ergoldsbacher E58 SL a été salué au salon BAU 2009 avec le prix de l'innovation dans la catégorie "Prix pour produit innovant - Rénovation".

Source Espacedatapresse

Roumazières: alerte au feu chez Terreal

La tuilerie de Roumazières a organisé vendredi 21 Novembre un exercice incendie avec les pompiers de Confolens. Six centres de secours ont été mobilisés.
Le feu s’est déclaré au niveau de l’unité 4, dans un four de cuisson des tuiles. Les pompiers ont dû intervenir en priorité sur deux blessés aux abords du four. D’importants moyens ont été déployés, notamment la grande échelle.
8h15, la sirène d’alerte retentit dans toute l’usine. Une alerte au feu vient de se déclencher à l’unité 4 de la tuilerie Terreal à Roumazières-Loubert. Un feu apparemment dû à une fuite et une explosion de gaz au niveau des brûleurs d’un des fours de cuisson des tuiles UT4-2, côté encastage. Il y a eu une boule de feu et un effet de souffle... Plusieurs ouvriers tuiliers ont été touchés...
La surprise a été totale pour les trente-quatre ouvriers présents vendredi sur le site. Seuls les responsables de la sécurité avaient été mis dans la confidence. "Pour donner tout son sens à la manoeuvre", explique Bruno Hocdé, le directeur du pôle tuile centre dont fait partie Terreal, qui ajoute qu’au sein de l’entreprise, la sécurité passe avant tout et que le processus incendie est bien rodé.
Sur le site de Roumazières qui comporte une quarantaine d’hectares dont dix de bâtiments, cinquante-six secouristes du travail sont formés à pratiquer les premiers secours et quarante-six équipiers de seconde intervention avec un chef d’équipe, un électricien et une équipe sont entraînés à combattre le feu. "Comme le personnel travaille en factions, cela fait que dans l’usine il y a en permanence neuf personnes aptes à intervenir. Nos secouristes sont formés et ils font régulièrement des manoeuvres en interne", continue Bruno Hocdé.
Une trentaine d’hommes mobilisés
Dix minutes après le déclenchement de l’alerte, les premiers véhicules de pompiers du centre de Roumazières étaient sur place. Ils seront suivis par les centres de secours de Chabanais, Brigueuil, Saint-Claud, Confolens et Chasseneuil. Une trentaine d’hommes du feu au total ont été mobilisés pour l’intervention. Des hommes qui ont avant tout eu à intervenir sur deux ouvriers atteints de brûlures et sur le départ d’incendie.
Sur les lieux pour superviser les opérations, étaient présents, le commandant Éric Dupuis du groupement d’Angoulême, le lieutenant Paillet de Confolens, et le lieutenant Chaignon de Roumazières. La manoeuvre s’est déroulée sous les ordres du lieutenant Jean-Marie Burbaud, du centre de Roumazières qui a assuré le commandement des opérations de secours. Cette manoeuvre a été réussie assure le lieutenant Chaignon responsable du centre de Roumazières. "Cela nous a permis de découvrir l’entreprise, de voir comment leurs secours se sont mis en place avant notre arrivée, de nous familiariser avec la structure et d’acquérir les bons réflexes."
"Une manoeuvre de cette envergure - les pompiers en réalisent environ deux par an avec l’ensemble de la compagnie et une au niveau départemental - sur le terrain et dans des conditions réelles d’intervention, c’est absolument nécessaire pour les hommes du feu. Elle complète les neuf autres réalisées les dimanches entre nous", ajoute Thierry Chaignon.
Même son de cloche chez Terreal. "Cela nous a permis de nous rendre compte de l’efficacité de notre procédure de secours, tout en recalant quelques points faibles. Notre préoccupation sera toujours le sang-froid, la réactivité et l’efficacité", concluent de conserve Bruno Hocdé et le responsable de la sécurité Frédéric Danlos.
"Pour donner tout son sens à la manoeuvre", explique Bruno Hocdé, le directeur du pôle tuile centre dont fait partie Terreal, qui ajoute qu’au sein de l’entreprise, la sécurité passe avant tout et que le processus incendie est bien rodé.

Source La Charente Libre

01/12/2014

Braas Monier en compétition pour le rachat de la branche terre cuite de CRH

Le fabricant de tuiles Allemand Braas Monier serait dans la course pour faire une offre sur la branche terre cuite qui est mise en vente par le groupe de matériaux de construction Irlandais CRH.
Selon le Sunday Times, citant des cercles non précisés, Braas Monier  ainsi que des fonds d'investissements Américains comme Bain Capital auraient témoigné leur intérêt pour le rachat de Ibstock au Royaume-Uni, qui est valorisée à plus de 500 millions de livres (632.000.000 €).
Aucun commentaire n'a pu être recueilli du coté de la direction de Braas Monier.
Le groupe de construction Irlandais avait mandaté la banque d'investissement JP Morgan en début d'année pour conduire cette vente.
Il est prévu que la société Braas Monier, qui est coté à la bourse de Franckfort depuis Juin seulement, participe au deuxième tour de table début Décembre, selon le même article.

Source Wallstreet on line

Bénéfice trimestriel doublé pour Wienerberger, le point sur la nouvelle obligation perpétuelle

Wienerberger AG a le sourire. Le spécialiste autrichien de la brique a doublé son bénéfice net au troisième trimestre (57,4 millions d'euros) tout en confirmant ses prévisions annuelles. L’opération d’échange obligataire lui a par ailleurs permis d’optimiser son bilan.
En septembre dernier, Wienerberger proposait pour rappel aux détenteurs de l’obligation perpétuelle subordonnée (6,50% - 500 millions) d’échanger leur(s) titre(s) contre une nouvelle perpétuelle à taux fixe puis variable. Actuellement, les investisseurs qui souhaiteraient se positionner sur cette nouvelle ligne obligataire doivent compter avec un prix de 102,50% du nominal.
Le coupon s'élève à 6,50% jusqu’au 9 février 2017. Ensuite, la rémunération passe à 5% jusqu’au 9 février 2021, date du premier « call ». Si l’émetteur n’exerce pas son droit de rachat (fixé à 100% du nominal), le coupon deviendra variable et correspondra au taux midswap à cinq ans en euros augmenté de 5,95%.
Les fonds levés, 272 millions d’euros par coupures de 1.000, ont permis de réduire l’encours de l’obligation perpétuelle émise en 2007. ''L’échange a permis à Wienerberger d’améliorer son profil financier et la forte demande lors du placement sur le marché primaire, a une nouvelle fois confirmé la confiance des investisseurs dans notre compagnie", a relevé Heimo Scheuch, CEO de l’entreprise, lors de la publication des derniers résultats trimestriels.
À cet égard, le producteur autrichien de briques a dégagé un bénéfice net de 55,75 millions sur les neuf premiers mois de l'année, contre -5,60 millions d’euros un an avant. La compagnie autrichienne a confirmé ses prévisions annuelles: "Nos objectifs pour l’année restent intacts. Le groupe sort d’une période de profonde réorganisation. Notre portefeuille est bien équilibré, et nous avons réduit notre dépendance au marché du résidentiel neuf. Wienerberger a retrouvé le chemin de la croissance. Je suis confiant dans le fait d’atteindre nos objectifs de générer un excédent brut d’exploitation de 315 millions d’euros et de confirmer notre retour au profit en 2014", a conclu Heimo Scheuch.

Source Oblis.be

BOUYER LEROUX : Une offre de rachat pour la société Thébault

Créée en 1956 à Plouédern (29), la société Thébault est spécialisée dans la conception et la fabrication de produits en béton.

Elle emploie 150 salariés répartis entre trois sites de production et réalise un chiffre d'affaires de 23 millions d'euros.

Offre à l'appui, le groupe Bouyer Leroux, basé à Cholet (49), a engagé des négociations pour son rachat qui pourrait intervenir « d'ici à quatre à six mois ».

Source Le Télégramme

30/11/2014

Partenariat CERIC Technologies et TECAUMA : la qualité de service avant tout !

Fortes d’une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite, les sociétés CERIC Technologies et TECAUMA agissent en partenariat pour garantir la meilleure qualité de service à leurs clients.
Cette collaboration s’illustre particulièrement bien sur les projets de briqueteries clefs en main telles quelles sont régulièrement installées par CERIC Technologies notamment au Maghreb.
Située a 100 km au sud-est d’Annaba (Algérie),la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras dispose d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Cette briqueterie a été équipée, en 2013, d’un séchoir rapide bien adapté aux procédés de séchage et d’un four CASING garantissant une qualité de cuisson parfaite.
Cette unité dispose également d’une nouvelle génération de paquettiseur TECAUMA permettant de réaliser des paquets carrés cerclés horizontalement et verticalement avec des trous au centre pour le passage des fourches de chariot élévateur. La dimension de ces paquets permet d’optimiser les chargements sur les camions.

Source Ceric Technologies

29/11/2014

La Briqueterie Lamour fournisseur officiel de terre battue

La PME, qui produit 15.000 tonnes de briques par an, livre Roland Garros depuis trois ans.
Les 150 tonnes de terre nécessaires pour construire le court éphémère de terre battue du stade Pierre Mauroy – ainsi que deux courts d’entraînement sur le site de la Ligue de Flandre de Tennis – viennent de la petite ville de Waziers près de Douai où la Briqueterie Lamour est implantée sur six hectares. Deux semi remorques ont encore livré cinquante tonnes cette semaine. La PME est un des fournisseurs officiels depuis trois ans de Roland-Garros et y livre 150 tonnes par an. Cette année avec la Coupe Davis à Lille, elle fait coup double.
La terre rouge sur laquelle vont s’affronter les joueurs est issue des briques cassées ou éliminées après la cuisson. « Nous avons été retenus pour la couleur rouge de notre brique et aussi sa granulométrie », explique Frédéric Vandeneeckhoutte, dirigeant de cette PME qu’il a reprise en 2009 avec Arbuatti Constructions à Maubeuge.
La briqueterie créée en 1929 par Louis Lamour risquait alors de fermer. « La nature de l’argile locale riche en oxyde de fer – la matière première vient de carrières toutes proches - explique la couleur de la brique, mais aussi sa cuisson à l’ancienne dans un four Hoffmann », précise-t-il.
Trois fours seulement en Nord Pas de Calais
Seuls trois fours de ce type sont encore présents dans la région. La température monte (jusqu’à 1.200 degrés) aussi doucement qu’elle redescend. Les briques y sont empilées et retirées manuellement. Pas loin de 40.000 briques sont fabriquées chaque jour durant la saison d’été. Au regard des 15.000 tonnes produites à Waziers chaque année, les 150 tonnes par an dédiées aux courts de terres battues semblent une paille.
Mais c’est en termes d’image de marque que l’opération est fructueuse pour l’entreprise. « Nous associer aux noms de Roland Garos ou de la Coupe Davis est très prestigieux », ajoute le jeune patron. Il a depuis la reprise lancé une quinzaine de nouveaux produits que ce soit en terme de couleur de briques – du rouge au noir en passant par le gris et l’orange - obtenues grâce aux variations de chaleur de cuisson - qu’en terme de taille ou d’isolation.
Un atelier de sciage pour les briques de parement créé il y a deux ans a généré la création de deux postes, – d’où de nombreuses chutes, recyclées aujourd’hui en terre battue pour tennis men.
Cette année la PME va investir un million d’euro dans un séchoir pour allonger la période fabrication de six à dix mois.
Cela devrait faire passer la production de quatre à 4,5 millions de briques par an et pérenniser la vingtaine de postes permanents, sans compter la quinzaine de saisonniers.
La briqueterie a également développé de nouveaux marchés à l’export dont la part dans le chiffre d’affaires est passé de 5 à 30% entre 2009 et aujourd’hui. Le volume d’affaires total est passé d’1,1 à 1,5 millions d’euros depuis la reprise.
Source Les Echos par NICOLE BUYSE

28/11/2014

L’Algérie ambitionne de devenir rapidement un pays émergent

L’économie algérienne se trouve confrontée à trois défis : atteindre une croissance économique de 7% à l’horizon 2019, rompre avec le caractère de pays mono-exportateur d’hydrocarbures et relancer une industrie tombée au-dessous de 5% du PIB.

ALGÉRIE. La Conférence nationale sur le développement économique et social organisée par le ministère de l’Industrie et des Mines s’est achevée à Alger le 6 novembre 2014.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, plusieurs membres du gouvernement ainsi que de hauts cadres de ministères, des patrons d’entreprises, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et des représentants de sociétés étrangères intervenant en Algérie ou désireuses de s’y installer ont pris part à cette rencontre de trois jours chargée de soumettre des recommandations aux autorités algériennes.
Assouplissement du cadre législatif en vue
Afin de parvenir à ses fins, le gouvernement algérien entend favoriser l’investissement. Abdelmalek Sellal a rappelé que l’économie algérienne était "ouverte" à tous les partenaires de l’Algérie dans un business gagnant-gagnant pour l’Algérie et ses partenaires étrangers.
Il a rappelé les mesures prises par le gouvernement au profit des entreprises : bonification des taux d’intérêts, rééchelonnement de la dette des entreprises en difficulté, promotion du partenariat public-privé algérien et étranger, réduction de la fiscalité, accès aux marchés publics…
Afin d’améliorer le climat général des affaires pour atteindre des standards internationaux, le cadre législatif devrait s’assouplir davantage pour devenir plus attractif dans le cadre du prochain Code des investissements.
La règle de partage de l’actionnariat 51/49% ne sera pas abandonnée, mais elle ne figurera pas dans ce texte, ce qui devrait ouvrir la voie à son "assouplissement" , selon nombre d’observateurs.
L’économiste Abderrahmane Mebtoul est intervenu en ce sens en expliquant que « le défi de l’Algérie est la nécessaire adaptation aux nouvelles mutations mondiales dont l’industrie mondiale qui connaît une très profonde restructuration, surtout depuis la crise d’octobre 2008. »
Le Premier ministre a souligné que son « gouvernement met l’entreprise nationale, sans distinction aucune, au cœur de sa démarche » visant à la création de richesse et d’emploi.
Il a cependant précisé que l’Algérie entendait préserver ses intérêts nationaux dans un monde aux relations économiques globalisées et en mutation rapide. « Nous ne voulons pas être un pays de main d’œuvre low cost et nous limiter aux activités à forte intensité en main d’œuvre » a-t-il affirmé.
Priorité à la réindustrialisation du pays
Le développement d’une économie productive s’avérant stratégique, le soutien aux entreprises constitue un axe essentiel.
Il s’agit de réenclencher une dynamique de construction d’un tissu industriel pour sortir d’une politique d’importation générale et massive.
Prenant l’exemple du secteur automobile, l’économiste Abdelatif Rebah a déclaré à Econostrum.info que « la facture totale d’importation de véhicules de 2000 à 2013 s’élève à plusieurs dizaines de milliards de dollars sans compter celle de la pièce de rechange. Combien d’unités de montage et de postes d’emploi cette enveloppe aurait-elle servi à créer ? Le parc auto est passé de 2,9 millions de véhicules en 2000 à 5,5 millions de véhicules en 2013, un parc de plus en plus diésélisé. »
Dans le cadre du plan d’action 2015-2019, l’Exécutif accordera, selon le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, une "place centrale" au secteur public marchand industriel.
Celui-ci devrait être reconfiguré selon un schéma validé en août 2014 par le Conseil des participations de l’Etat (CPE).
Une dizaine de groupes industriels devraient émerger de l’actuel secteur public marchand industriel qui compte dix-huit Sociétés de gestion des participations de l’Etat (SGP) et cinq Entreprises publiques économiques (EPE).
Le plan de restructuration du secteur public marchand a retenu 85 fiches de projet organisées par filières d’activité du ciment et des matériaux de construction (17 projets), de l’industrie mécanique (15), des mines (14), de l’industrie manufacturière, électronique, électrique et la câblerie (7 projets chacun), de la construction métallique, de l’industrie pharmaceutique et de l’industrie du papier et verreries (5 projets chacun) et de la sidérurgie (3 projets) ainsi que de l'industrie agro-alimentaire.
Le Premier ministre a précisé que les entreprises publiques participeront désormais au financement des projets d’investissements publics, aux côtés de l’État qui s’en chargeait seul jusqu’ici.
Dans le but de dynamiser le secteur industriel public et de le rendre plus performant et plus compétitif, certains participants à la Conférence ont incité le gouvernement à réviser l’actuel code des marchés publics qui interdit aux entreprises étatiques de recourir au gré-à-gré pour s’approvisionner en matières premières et en équipement.
De même, plaident-ils en faveur d’une hausse significative des salaires des cadres dirigeants de ces entreprises.
La méthode d’évaluation du climat des affaires par la Banque mondiale contestée
L’Algérie a été classée à la 154ème place pour 2014 dans l’étude "Doing business" de la Banque mondiale (BM).
Cette étude mesure la facilité de faire des affaires à travers l’analyse de la réglementation économique et son application dans les économies de 189 pays. Le pays a perdu une place par rapport à 2013.
L’approche de la BM a été critiquée par certains participants qui ont demandé à cette institution de la réviser.
Le critère de "profitabilité" n’est pas pris en considération par la BM alors même que les entreprises travaillant en Algérie engrangent selon un représentant du ministère du Commerce "des bénéfices très importants."
L’ampleur des réformes économiques et juridiques est également ignorée par la BM.
Source Econostrum par A. Belkessam, à ALGER

ALGERIE Béjaïa: Un ouvrier de la briqueterie Soummam décède après avoir bu de l'acide

Un suicide par misère, qui s'est produit dans la commune d'Amizour, a plongé la population locale dans une grande consternation. Une grande foule a accompagné, le 17 Novembre à sa derrière demeure, la dépouille d'un ouvrier, qui a rendu l'âme  à Amizour, après avoir avalé de l'acide. Désespéré suite à la fermeture de l'entreprise «Briqueterie Soummam», où il travaillait pour subvenir aux besoins de sa famille, cet ouvrier a été admis dernièrement à l'hôpital de la région pour avoir bu une quantité importante d'acide.
«Malheureusement, notre camarade a sombré dans le désespoir après la fermeture de notre entreprise, car il a une famille de quatre enfants à sa charge. C'est la misère qui l'a poussé à commettre cet acte désespéré», nous a indiqué l'un des camarades de travail de la victime.
Pour rappel, la briqueterie Soummam a été fermée, l'été dernier, par son propriétaire, qui a déclaré faillite. La cinquantaine d'ouvriers de l'entreprise, qui se trouvent depuis au chômage et livrés à eux-mêmes, s'étaient opposés à cette fermeture.

Source Le Temps d'Algérie par Riad Madi

27/11/2014

Le groupe Bouyer-Leroux va racheter la société Thébault

Bouyer-Leroux, dirigé par Roland Besnard, a en projet l’acquisition de Thébault.

Le numéro 1 du marché français des matériaux de construction en terre cuite, s'apprête à se rapprocher de la société Thébault. L'opération devrait être finalisée en 2015. 

Le groupe Bouyer-Leroux, basé à La Séguinière, près de Cholet, numéro 1 du marché français des matériaux de construction en terre cuite, s'apprête à se rapprocher de la société Thébault, spécialiste de produits en béton, installé sur trois sites de production, à Landerneau-Plouédern (Finistère), Mauron (Morbihan) et Verneuil-sur-Avre (Eure).

Créée en 1956, Thébault emploie environ 150 salariés.L'opération devrait être finalisée dans le courant du premier semestre de l'année 2015.

Bouyer-Leroux est aujourd'hui organisé autour de trois métiers : la fabrication de matériaux de construction en terre cuite (neuf usines), la fabrication de coffres de volets roulants (société SPPF), la valorisation des déchets et la production de biogaz (Bouyer-Leroux Environnement).

Il emploie environ 725 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 155 millions d'euros au cours de l'exercice clos le 30 septembre 2014.

Source Ouest France

Lafarge veut réduire l’empreinte écologique de ses ciments

Le groupe français dévoile les innovations de son centre de recherche et développement. Le projet de fusion avec Holcim doit être finalisé au premier semestre 2015
Dans la zone industrielle de L’Isle-d’Abeau, un village situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Lyon, le groupe Lafarge possède son plus important centre de recherche. Situés à quelques pas d’un hôtel F1 et d’un restaurant Courtepaille, 240 chercheurs conçoivent sur 20 000 mètres carrés les ciments de demain. Plus de 120 millions d’euros y sont consacrés chaque année. «Les bétons spéciaux représentent plus d’un tiers de nos volumes de béton vendus. L’objectif est de passer à 45% en 2015», a indiqué hier Bruno Lafont, directeur général de l’entreprise.
Le groupe français, qui a annoncé début avril sa fusion avec son concurrent suisse Holcim, est resté discret hier sur son mariage. En revanche, il a largement ouvert ses laboratoires avec toutes sortes de démonstrations à l’appui. A l’exemple d’un nouveau sac de ciment. Il suffit de le mettre tel quel dans un malaxeur. En quelques minutes, plus aucune trace de papier. Il se désagrège comme par magie. «Il nous a fallu un an et demi de développement pour mettre au point ce produit qui évite notamment des pertes de matière première», explique un collaborateur sur fond sonore de bruits de chantier.
Autre ambiance dans un local où sont fabriquées des briques rouges. Elles ont pour particularité d’être conçues avec un nouveau liant qui se mélange à de la terre pour fabriquer des blocs qui ne nécessitent pas de cuisson. «Près de 2 milliards de personnes dans le monde habitent dans des maisons traditionnelles en terre. C’est le cas du Malawi.
»La construction de maisons en brique génère une forte consommation de bois pour la cuisson de l’argile. Les pouvoirs publics découragent cette technique qui accélère la déforestation, a expliqué Gérard Kuperfarb, directeur général adjoint de l’innovation chez Lafarge. Notre solution, qui évite la cuisson, permet de réaliser 25% d’économie par mètre carré comparé à un ciment traditionnel.»
Outre son ciment à faible densité pour le secteur pétrolier et gazier, son béton isolant réduisant la déperdition thermique ou celui capable de drainer l’impact des pluies en milieu urbain, le cimentier a misé sur un matériau capable de capturer le dioxyde de carbone (CO2).
Source Le Temps.Ch par Ghislaine Bloch