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09/12/2014

LBO : Trois issues pour sécuriser les salariés

La vente d'actifs
Les salariés de l'opérateur de tours télécoms TDF ont eu des sueurs froides. Plombé par une dette d'acquisition des fonds de 3,8 milliards d'euros, le groupe, lancé dans une expansion européenne, a dû faire machine arrière et s'est démantelé. Au bout d'un an de négociations, il vient de trouver une issue positive et de sécuriser la part des salariés. La vente des activités françaises de TDF va servir à réduire la dette de plus de 60 %. La part des salariés est soldée à cette occasion.
Le rachat des titres des salariés
Quand Terreal est revendu en 2005 par Carlyle à LBO France pour 860 millions d'euros, plus du double de sa valeur de 2003, deux tiers des salariés de Terreal en France souscrivent au capital. Plusieurs sécurités sont prises, dont une part de liquidité contre les fluctuations de la valeur de l'action, activée à la première restructuration de 2009. Mais en 2011, ces coussins ne suffisent plus. Son patron Hervé Gastinel décide de racheter ces actions.
La prise de contrôle
C'est la solution ultime dans les entreprises ayant connu l'actionnariat familial ou industriel. Des cadres et dirigeants de Tournus Equipement ont ainsi racheté leur entreprise à Qualium. Les équipes d'Armor ont fait de même alors que des fonds candidats à la reprise envisageaient un démantèlement. « Nous pouvons continuer d'investir en R&D, sans avoir la contrainte de devoir rembourser les investisseurs à court terme », explique Hubert de Boisredon, un ancien dirigeant de Rhodia, PDG d'Armor depuis 2004.
Source: LES ECHOS

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