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11/12/2014

TERREAL TERROIRS - Prix Demeure de caractère. L'entreprise Gaubert couverture récompensée

L'entreprise Gaubert couverture (sept générations) vient de gagner le prix Demeures de caractère, décerné par Terréal, premier fabricant français de tuiles de patrimoine.

Après un chantier de deux mois de rénovation de toiture d'une maison de maître du XVIIe siècle, au mont Ormel, Vincent Gaubert a reçu le prix national des professionnels de la couverture, le 6 novembre, à Paris.
L'entreprise Gaubert couverture (sept générations) vient de gagner le prix Demeures de caractère, décerné par Terréal, premier fabricant français de tuiles de patrimoine. Après un chantier de deux mois de rénovation de toiture d'une maison de maître du XVIIe siècle, au mont Ormel, Vincent Gaubert a reçu le prix national des professionnels de la couverture, le 6 novembre, à Paris. Terréal, engagé pour la sauvegarde de l'héritage architectural français, produit des tuiles à Bavent (14). Le choix s'est porté sur la « prieuré coloris rouge ancien ». Le faîtage a été scellé au mortier de chaux en crêtes de coq et la zinguerie (gouttières, tuyaux et raccordements) posée en cuivre.
Compagnon du devoir
Le directeur de la revue Atrium, ouvrage de référence en matière de patrimoine ancien et le responsable de l'Institut supérieur de la couverture, organisme lié aux Compagnons du devoir, étaient présents.
Le chef d'entreprise a commencé sa carrière comme apprenti, à Angers, pendant deux ans, à la Maison des compagnons du devoir. « Les journées y sont bien remplies et les repas se prennent avec veste et cravate. Puis on démarre le tour de France : on est aspirant et on change de ville tous les six mois. Je suis passé par Clermont-Ferrand, Toulouse et Montargis où j'ai été reçu compagnon », témoigne Vincent Gaubert.
Il est allé un peu en Angleterre (aujourd'hui le passage à l'étranger est obligatoire) puis à Bordeaux, Lille, Lyon, Tours et Montargis où il a réalisé son chef-d'oeuvre (une maquette ou un chantier hors du commun) : le toit en ardoise du château de Sepoy (45). L'initiation au grade de compagnon est honorifique : on y reçoit une canne de couleur et on change de ville tous les ans
Tour de France
« Mon Tour de France a duré sept ans, plus l'année du service militaire. Le compagnon s'engage à transmettre (je donne des cours à la Maison des compagnons du devoir de Rennes) et il travaille aussi dans l'innovation. Beaucoup sont dans l'industrie, intégrés aux centres de recherche. Le compagnonnage apporte des valeurs aux jeunes, l'honnêteté, la fraternité et le courage. Il faut bien se former et toute la vie. Un compagnon, avec le bac, y arrive très, très bien », ajoute le chef d'entreprise.
L'entreprise de huit salariés forme un apprenti compagnon du devoir, rattaché à la Maison de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen.
« J'ai eu plusieurs fois le père et le fils en même temps dans l'entreprise et mon fils aussi est dans le métier. »
Gaubert couverture, une véritable histoire de famille.

Source  Ouest-France

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