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23/02/2016

Fabriquer des tuiles et des briques avec les sédiments dragués dans les ports

Une thèse vient de montrer que les sédiments fins naturels déposés au fond de l’eau des ports, canaux ou barrages pourraient remplacer une partie de l’argile extraite de carrières.
L’industrie de la terre cuite travaille depuis des années à réduire son impact environnemental. Après avoir diminué l’énergie nécessaire à la fabrication des tuiles et briques (- 37 % entre 1990 et 2014) et les émissions de CO2 (- 35 % sur la même période), le Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC) s’attaque à la préservation de la matière première, l’argile.
«L’argile est une ressource 100 % naturelle, locale et abondante mais c’est une priorité pour nous, en recherche et développement, d’en assurer la préservation, donc une gestion efficace », commente Pierre Jonnard, président de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB). La filière terre cuite s’intéresse donc à d’autres sources de matières premières comme les sédiments dragués dans les ports.» Une thèse encadrée par le CTMNC et le laboratoire de géosciences de l’Ecole des Mines ParisTech dans le cadre d’une convention industrielle de formation par la recherche (Cifre) a été consacrée pendant trois ans à cette question. Le jeune chercheur Frédéric Haurune a recensé les différentes sources de sédiments fins naturels qui se déposent chaque année dans les ports, les barrages, les canaux, les estuaires et les zones côtières et mis au point un outil de caractérisation minéralogique pour identifier, à l’issue d’un test rapide, les sédiments argileux susceptibles d’entrer dans la composition de produits de terre cuite. Il n’est pas question, du moins pour l’instant, de les substituer entièrement aux argiles fossiles extraites en carrière mais de les utiliser en mélange.
25 % des sédiments compatibles
Aujourd’hui, les fabricants de tuiles, briques et produits de parement en terre cuite utilisent entre 6 à 7 millions de tonnes d’argile par an. Or ce sont 40 millions de tonnes de sédiments qui se déposent chaque année en France, dont 80 % sont liées à l’activité humaine (production d’énergie, transports maritimes et fluviaux, irrigation, etc.). Et, selon la thèse qui vient d’être soutenue, 25 % de ces sédiments présenteraient des caractéristiques minéralogiques qui les rendent compatibles avec les argiles utilisées dans l’industrie de la construction en terre cuite.
« L’étude a non seulement permis de cartographier et de quantifier les gisements de sédiments, mais aussi d’en mesurer la compatibilité avec les process de fabrication existants spécifiques à l’industrie de la terre cuite», explique Marie Anne Bruneaux, chef de service au CTMNC. En effet, il n’est pas question de modifier les outils de production.
L’étape suivante, pour le CTMNC, consistera à associer un fournisseur de sédiments et un fabricant de produits en terre cuite pour sortir du laboratoire et réaliser des essais en vraie grandeur puis fabriquer plusieurs tonnes de produits.
Source LE MONITEUR.FR par Isabelle Duffaure-Gallais

22/02/2016

TERREAL SanMarco : La Casa della Memoria figure au Top 10 des "Best Cultural Buildings of 2015"

La Casa della Memoria (maison de la mémoire), installée à Milan et inaugurée dans le cadre de l’Exposition Universelle 2015, est classée dans le Top 10 des "meilleurs bâtiments culturels" de l'année 2015.

Les images de l'après-guerre qui sont dévoilées sur la façade du bâtiment ont été réalisées grâce à six nuances de briques de TERREAL SanMarco et au fabuleux travail du cabinet d'architecture Baukuh.
La Casa Della Memoria, lieu dédié aux valeurs de la démocratie et de la liberté, abrite plusieurs associations culturelles.

Source Terreal

21/02/2016

Saint-Brieuc: « Fab'Brique » à la Briqueterie

Le musée de la Baie propose une exposition inspirée des jeux de construction. Labyrinthe constitué de cagettes, imposant engin de briques, art numérique ou projection vidéo, les oeuvres présentées jouent avec les éléments géométriques pour construire un nouveau langage plastique.
Du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h, à Langueux. Tarifs : 2,50 € -, 4 € (gratuit moins de 6 ans).

Source Ouest France

CERITHERM: Experts en la matière!

CERITHERM est issue de la volonté des principaux cadres de Ceric Wistra de poursuivre l'activité de cette société du groupe Ceric qui centralisait la conception et la réalisation de tous les fours (fours pour le marché de la terre cuite et fours spéciaux).
CERITHERM est une équipe pluridisciplinaire d'hommes motivés et experts dans leur domaine, dédiée à la conception/réalisation de vos nouvelles installations thermiques ou à la modification/amélioration de vos installations existantes.
CERITHERM bénéficie de l'environnement universitaire et scientifique riche et reconnu du Pôle de Compétitivité de la Céramique de Limoges (écoles d'ingénieurs, centres de transferts technologiques, laboratoires de recherche, centres de recherche de multinationales, start-up...). Forte de ses expertises et de ses innovations,CERITHERM vous accompagne dans vos challenges Industriels : fabriquer de nouveaux produits, produire mieux, produire plus, consommer moins, polluer moins... Produire différemment pour préparer l'avenir !

Source Ceritherm

20/02/2016

La tuilerie-briqueterie d'Amance reprend ses activités

Après cinq ans d’arrêt, la tuilerie-briqueterie la plus connue de la région a repris ses activités en janvier dernier.

Après un arrêt de la production de tuiles et de briques en 2010 et le rachat en 2015 par la Sarl Tuilerie-briqueterie Saint-Martin d’Amance, la tuilerie d’Amance a repris son activité.

Le four, qui permet de chauffer l’argile entre 900 et 1 300 degrés, a été remis en état.

Source L'Est Eclair

19/02/2016

CERIC Technologies : triste liquidation……………………

La firme qui avait repris l'usine Pèlerin, derrière la gare de Soissons, vient d'être liquidée, ce qui entraîne près de 40 licenciements ici.

Georges Pèlerin, industriel belge, a créé en 1920 son premier atelier ici, en rachetant une ancienne usine de ponts à bascules  fondée en 1901(terrain acquis de M. Falcot).
Son gendre Bertrand Barrau, entré en 1953 et promu PDG en 1968, en a poursuivi le développement avant de céder l’entreprise, à son départ en retraite en 1987, au groupe CERIC, société française d’ingénierie, principal client de Pèlerin.

Cette unité, qui a compté jusqu’à plus de cent salariés à Soissons, fabriquait des machines pour le travail de l’argile : excavateurs, distributeurs, concasseurs, broyeurs, mouleuses, … autant d’équipements destinés aux briqueteries et aux tuileries.

Pèlerin exporte l'essentiel de sa production, surtout vers l’Algérie.
En 2009, après un dépôt de bilan de l'entreprise dont le siège était à Dijon, trois cadres ont repris une partie, avec notamment l'entité de Soissons et deux autres PME à Paris et à Villeneuve d'Ascq, en tout à ce jour 99 salariés.
L'opération était appuyée par le groupe d'actionnaires Pleiade Investissements.
L'unité bourguignonne a fait l'objet d'une transaction séparée.

La reprise était prometteuse, il a été procédé à des réembauches(passant de 21 à 40 salariés), des investissements :

  • CERIC a complété son laboratoire dédié aux procédés Terre Cuite avec la construction d’une cellule mobile d’essais de séchage nouvelle génération.
  • Le siège social parisien a été transféré rue de Paradis, certains le trouvaient plutôt surdimensionné.
  • Pour sortir du « monomarché algérien », un effort commercial nécessaire mais coûteux vers la Chine, le Brésil, n'a pu donner de résultats vu le retournement conjoncturel dans ces pays, tandis que la commande de trois usines en Algérie était reculée depuis des mois (conséquence de l'effondrement du prix du pétrole).

En juin 2015, une augmentation de capitalde 7,6 M € a été souscrite par Pleiade, mais dès juillet , un premier plan d'économie, a entraîné 6 licenciements.
Le tribunal de commerce de Paris a rendu son jugement le 5 février, rejetant les deux dernières offres de reprise, considéréescomme insuffisantes. Mais jusqu'où aller pour éviter de faciliter « les bonnes affaires » à la barre ?
Résultat, le 11 février, la société a été mise en liquidation, ce qui laisse plein d'amertume le personnel et ses dirigeants.
Bernard Peuch, directeur opérationnel, ne cachait pas son émotion en annonçant ces informations.
Source Le Vase Communicant

Terca Wienerberger : de nouvelles briques longues et de nouvelles briques émaillées au service de la créativité architecturale

Avec le développement de solutions originales et personnalisables permettant de laisser libre cours à l’imagination des architectes, l’offre globale façade de Wienerberger (tuiles, briques apparentes ou bardage) apporte une source presque infinie de possibilités pour la réalisation de façades véritablement uniques.

Les nouvelles solutions briques longues et briques émaillées Terca apportent une brillance unique, un jeu de couleur à ponctuer par touche ou en pose complète, pour une façade vibrante et stylisée.
Les nouvelles briques grandes longueurs constituent de facto une réponse aux souhaits de finesse et d’originalité dans la pose de briques apparentes en façade, en neuf comme en rénovation. Grâce à cette nouvelle solution, la terre cuite réinvente la façade pour des réalisations encore plus innovantes. Ainsi, la nouvelle offre Terca fait la part belle aux grandes longueurs qui subliment le style contemporain et soulignent la pureté des lignes architecturales.
Assurant plus de finesse et de style pour un aspect résolument contemporain, les briques grandes longueurs se déclinent en 5 gammes :

  • les Longilignes (6 teintes - formats : 495 x 100 x 38 mm et 510 x 100 x 40 mm),
  • les Expressives (8 teintes - format 288 x 90 x 48 mm),
  • les Équilibrées (6 teintes - format 288 x 90 x 48 mm),
  • les Originelles (4 teintes - format 238 x 90 x 48 mm),
  • les Audacieuses (4 teintes - format 495 x 95 x 48 mm).

Les Émaillées : la couleur en fil conducteur pour source d’inspiration infinie
L’éventail des nouvelles solutions esthétiques se complète également dans une nouvelle offre de briques émaillées, disponible en finition lisse, moulée main ou bien encore structurée. Cet éventail de solutions garantit toujours plus de possibilités créatives avec les 43 coloris et toute couleur de RAL personnalisable !
Notons que Terca Wienerberger propose ces briques émaillées résistantes aux chocs et aux graffitis, en formats allant jusqu’à 240 mm de longueur et des plaquettes jusqu’à 290 mm. La double cuisson assure un émaillage de qualité avec profondeur de teinte, brillance et durabilité. Toujours dans son objectif de proposer de nombreuses solutions, Terca décline ses briques émaillées en finition Nacrée, Métallique ou encore Brillante avec, en constante, un émaillage transparent sublimant la couleur et la texture de la brique.
Terca signe, avec cette offre de briques grandes longueurs et émaillées, une palette de solutions Façade qui va libérer l’esprit créatif des architectes et leur permettre de réaliser des façades véritablement uniques...
Fondé à Vienne en 1819, Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. La terre cuite, matériau sain, économique et écologique, répond idéalement aux projets de constructions à haute performance énergétique. Matériaux écoresponsables, les briques et tuiles terres cuites ont une durée de vie minimum de 100 ans. Présent dans 30 pays, ses 204 usines emploient plus de 14800 personnes à travers le monde. En France, 830 salariés travaillent dans les 10 usines de tuiles et briques détenues par le groupe. Le chiffre d’affaires en 2014 atteint 178 millions d’euros avec 4 marques reconnues : Argeton - Solutions façade, Koramic - Solutions toiture et façade, Porotherm - Solutions mur et Terca - Solutions façade.
Pour toute information complémentaire, s’adresser à :

  • Wienerberger SAS - 8, rue du Canal - Achenheim - 67087 Strasbourg Cedex 2
  • Tél. 03 90 64 64 64 - Fax 03 90 64 64 61 - www.wienerberger.fr

Algérie:Ouverture Mercredi 17 Février du 1er salon national du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics de Bejaia

Une quarantaine d’exposants ont pris part mercredi à Bejaia à l’ouverture du premier salon national du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics. Destiné en premier lieu aux professionnels, l’événement qui regroupe des entrepreneurs, des promoteurs immobiliers, des équipementiers, des architectes et des acteurs qui œuvrent dans les domaines de la construction et des aménagements immobiliers, entend donner l’opportunité à tous d’échanger, d’établir des relations professionnelles voire de partenariat. L’objectif final,étant de "favoriser le dynamisme du secteur", selon les organisateurs.
Au-delà des stands de référence, le salon accueille plusieurs autres acteurs déterminants, à l’instar de quelques agences bancaires ou encore d’Algérie telecom qui se proposent d’accompagner les porteurs de projets dans toutes leurs démarches en matière de télécommunication (création site, installation réseau,...).
La manifestation, qui d’emblée a connu une "affluence inattendue", selon les organisateurs a, par ailleurs, permis aux particuliers d’avoir la possibilité de s’informer des différents programmes de construction, à l’œuvre dans la wilaya, et de discuter de vive voix avec les promoteurs pour une éventuelle acquisition de logements.
Organisé par l’agence de communication "Iriscom", sous le haut patronage du wali, l’événement qui s’étalera jusqu’au 21 février, va reposer sur un éventail d’activités, dont notamment des conférences-débats et des tables rondes thématiques, animées par des universitaires et des spécialistes des différents pôles de référence.

Source Maghreb Emergent

18/02/2016

Le végétal réenchante la terre cuite

La terre cuite s’ouvre à de nouvelles formes et fonctions, grâce à 8 des 16 étudiants du master « A la recherche d’une architecture vertueuse », de l’Ecole nationale d’architecture de Lyon (Ensal). Emmenés par Paul Vincent, ancien associé de Renzo Piano Building Workshop, et soutenus par l’industriel Terreal, ils consacrent le mariage de ce matériau avec le végétal, dans un « mur épais vertueux » et des tuiles végétalisées.
PROTOTYPE
Les étudiants en "architecture vertueuse" monteront le prototype issu de leur recherche au Ateliers de l'Isle d'Abeau. © Terreal - PROTOTYPE; Les étudiants en "architecture vertueuse" monteront les prototypes issus de leurs recherches aux Grands ateliers de l'Isle d'Abeau.
Du sol aux toits, les innovations en cours de mise au point à l’Ecole d’architecture de Lyon trouvent une de leur source à la citadelle d’Amiens, que Renzo Piano reconvertit en campus universitaire. Pour maîtriser les écoulements pluviaux avec une solution élégante et robuste, l’industriel Terreal et l’architecte Paul Vincent, directeur de projet, ont inventé le Diabolo, un revêtement de sol et de toiture filtrant (avec les participations de Marie Pimmel pour RPBW et de Pierre Kerien pour AIA, ainsi que des entreprises Screg Colas et jarbeau) : le gazon pousse entre les lames de terre cuite, sur 3 500 m2 de la place d’armes et sur 1 500 m2 de toitures des anciennes casernes.
Inventer à l’école
Désormais installé à son compte dans la périphérie de Bordeaux, Paul Vincent approfondit sa quête d’innovation à travers « une pratique de projet collective, collaborative et expérimentale », comme l’indique le document de présentation du master qu’il encadre depuis la dernière rentrée à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Lyon, aux côtés d’Estelle Morlé et Emmanuel Ritz. Terreal, dont l’usine spécialisée en bardage se trouve en Haute-Garonne, confirme son appétit d’innovation en s’engageant dans cette nouvelle aventure. Le pépiniériste breton Renault rejoint le tandem, pour optimiser le couple substrat/végétal. Avant même les produits, le partenariat avec l’école constitue une innovation en soi : Terreal et l’Ensal se partagent la propriété des brevets. Les innovations associent les étudiants Henrik Almquist, Victor Didier, Diego Guerry et Chi Zhang pour le mur, Fabio Cevrero, Frédérique Lezais, Laetitia Pose et Yannis Neuburger pour les tuiles.
Prototypes
Enthousiastes mais prudents dans cette phase de gestation, les partenaires se préparent à sortir de l’ombre : ils encadrent les étudiants dans le montage de deux prototypes pour finaliser le mur et la toiture, aux Grands ateliers de l’Isle D’Abeau. La couverture, avec des tuiles d’1 m de long intégrant un tapis de sedum, pourrait répondre aux préoccupations des villes désireuses de rajeunir l’image de leur centre ancien sans sortir du cadre réglementaire des secteurs sauvegardés.
« Alors que l’industrie de la tuile traverse des temps difficiles, ce brevet pourra contribuer à susciter une nouvelle dynamique », espère Paul Vincent. Un autre projet d’innovation concernerait des planchers extérieurs pour balcons et terrasses. Pour l’industriel, le mariage de la terre cuite et du végétal s’inscrit dans une stratégie de rapprochement avec la filière paysage : « Le gros succès que nous avons rencontré au dernier salon Paysalia nous encourage dans l’idée de ramener au sol un matériau durable et contemporain », confie Philippe Malé, responsable du pôle Produits chez Terreal.
Guerre aux idées reçues
La rénovation des centres anciens conduit l’architecte vers une piste complémentaire à celle des tuiles, avec un marché potentiel évalué en milliards de mètres carrés : des sols stabilisés et drainant en terre armée, résistant aux charges lourdes, résulteraient d’une adaptation de la technique des bétonnières. L’architecte et inventeur cherche à identifier une entreprise prête à s’engager sur cette technique.
Fin connaisseur du bois et du béton comme il l’a démontré sur les chantiers du centre Jean-Marie Tjibabou de Nouméa et de la chapelle de Ronchamp, Paul Vincent argumente avec d’autant plus de force en faveur de la terre cuite ou crue, durable dans ses qualités mécanique comme dans son esthétique. « En 25 ans, l’enveloppe en terre cuite de la cité internationale de Lyon n’a pas eu besoin d’un seul coup de Karcher. La beauté du béton dure moins longtemps », constate-t-il. Au sol comme sur les toits, l’architecte n’hésite pas à bousculer les idées reçues : « Rouvrons les capacités d’innovation entravées par des certifications HQE mal faites ». Constatant que « les majors n’aiment pas la terre armée », il y voit un motif supplémentaire pour s’engager sur ce créneau.
Source Le Moniteur par Laurent Miguet

17/02/2016

Dans le pays de Bray, les anti-carrières maintiennent la pression sur Bouyer-Leroux

Environnement. L’association Non aux carrières en Bray repart à l’assaut des projets de Bouyer-Leroux. Après une réunion publique à Saint-Saire, une autre est prévue à Forges-les-Eaux.
Les opposants aux carrières en pays de Bray n’ont pas dit leur dernier mot. Ils entendent multiplier les interventions publiques dans les prochaines semaines. Après une réunion organisée à Saint-Saire, ils en préparent une autre, le 11 mars à Forges-les-Eaux.
« Nous pouvons encore stopper ce projet, insiste le président de l’association Non aux carrières en Bray, Christophe Marsille. Les terres achetées par la Safer peuvent être redistribuées par la suite aux agriculteurs. Rien n’est définitif mais il ne faut pas attendre que le projet soit déposé, il faut anticiper. Si on commence à les laisser entrer sur le territoire, il sera impossible de les freiner ! »
Depuis les premiers sondages en 2008, la société Bouyer-Leroux poursuit son projet d’implantation d’une usine de briques et de carrières d’argile en pays de Bray. Après plusieurs essais, la Société coopérative et participative (Scop) sait aujourd’hui qu’elle peut entamer la fabrication de ses briques avec le mélange trouvé en terre brayonne.
DES ACQUISITIONS PAR LE BIAIS DE LA SAFER
Quelque 60 ha de terrain ont déjà été acquis par le biais de la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) à La Ferté-Saint-Samson et à Hodeng-Hodenger. Et une trentaine à Sainte-Geneviève-en-Bray.
L’usine, elle, devait être, dans un premier temps, implantée à Roncherolles-en-Bray. Mais en raison de la présence d’une zone humide, Bouyer-Leroux travaille sur une deuxième option à Sommery. « Un processus normal de conduite d’un projet », confiait, il y a quelque temps à Paris-Normandie, Roland Besnard, le P.-D.G. de Bouyer Leroux, qui soulignait également que « le contexte ne justifie pas de se précipiter dans ce dossier... »
Les études d’impact sur la faune et la flore ont été menées mais, pour le moment, aucun document n’a été rendu public. Le projet est en effet encore loin d’entrer dans le cadre d’une enquête publique, avec son processus de consultation des populations et des conseils municipaux, nécessaire pour l’obtention des autorisations de l’État.
Les opposants pointent du doigt « les effets néfastes sur l’économie locale, le tourisme notamment, et la perte des valeurs immobilière » d’un tel projet. « Deux mille six cents habitants sont concernés par le risque de décote immobilière », martèle le président.
L’association met également en avant les risques de nuisances, l’impact sur les paysages brayons, sur la faune et la flore, les poussières, les passages des camions. Et elle insiste sur le risque de création d’une décharge à la place des carrières épuisées. « La Normandie est pauvre en matériaux naturels pouvant servir au remblayage. L’idée de transformer les carrières en décharges n’est pas loin. Ainsi l’industriel gagnerait à l’extraction et au remblaiement », dit le président. Bouyer-Leroux a déjà écarté une telle option pour le pays de Bray, même si la société ne nie pas exploiter une telle décharge dans le Maine et Loire.
Ce projet de carrières et d’usine de briques n’est pas prêt d’épuiser les débats en pays de Bray...
INFOS PRATIQUES
Réunion publique de l’association Non aux carrières en Bray, vendredi 11 mars à 19 h 30 au théâtre municipal de Forges-les-Eaux.
« Nous voulons un débat »
L’association Non aux carrières en Bray, qui compte déjà 150 adhérents et sympathisants, voudrait bien étoffer encore ses rangs. « Pour nous aider, vous pouvez adhérer, signer notre pétition, afficher nos pancartes Non aux Carrières et briqueteries en Bray, parler de ce projet, apporter vos témoignages et interpeller les politiciens. Il ne faut pas baisser les bras, on ira jusqu’à la Cour européenne s’il le faut », insiste Patricia Van Poulle.
Son président, Christophe Marsille, voudrait à présent impliquer les élus locaux dans le dossier. Ces derniers sont plutôt dans l’expectative, même si Michel Lejeune, le conseiller départemental, a déjà dit qu’il voyait plutôt ce projet d’un bon œil. Le maire de Croisy-sur-Andelle, Daniel Buquet, ancien conseiller général du canton d’Argueil, avait facilité le dialogue entre les associations d’opposants, notamment Notre terre à Mésangueville et Anti-carrières en Bray à Sainte-Geneviève-en-Bray, et les dirigeants de Bouyer-Leroux.
« Nous voulons un débat avec les élus, insiste Christophe Marsille, notamment avec le maire de Sommery, afin de confronter nos arguments. » L’appel est lancé...

Source Paris Normandie

16/02/2016

Le pétrole et l’acier pèsent sur Imerys, qui résiste

La chute des cours du pétrole pénalise le spécialiste des minéraux industriels, qui annonce 209 millions de dépréciations d’actifs après le gel de sa production de proppants pour les gaz de schiste et un résultat net divisé par quatre. Pour faire face, Imerys coupe dans les coûts et mise sur l'innovation.
Des coûts resserrés à tous les niveaux, la mise sous cocon des activités liées au secteur des hydrocarbures non-conventionnels et des dépréciations d’actifs importantes… La stratégie d’Imerys en cette période de "vents contraires", comme les a qualifiés son PDG Gilles Michel ce vendredi 12 février à Paris, se veut éminemment rassurante pour les actionnaires. Ces derniers se verront d’ailleurs proposer un dividende en hausse lors de l’assemblée générale du 4 mai malgré un résultat net part du groupe divisé par quatre : 68,4 millions d’euros, contre 271,6 millions en 2014. Un résultat net qui ne rend justice ni au au résultat courant (avant dépréciation), en hausse de 8% à 341,5 millions, ni au chiffre d’affaires, en hausse de 10,8%, ni à la marge opérationnelle (13,2%).
TEMPÊTE SUR LES PÉTROLES DE SCHISTE
L’activité solutions pour l’exploitation pétrolière est celle qui a le plus souffert de la conjoncture. La chute des prix du pétrole a entraîné la mise sous cocon des capacités de production de produits spéciaux d’Imerys (des proppants céramique qui maintiennent ouvertes les failles dans la fracturation hydraulique et permettent au pétrole et au gaz de percoler à travers la roche rendue poreuse) à destination des producteurs de pétrole et gaz de schiste.
Certes, la dépréciation d’actifs (209 millions d’euros, soit la moitié des actifs de la branche proppants et un peu moins de deux tiers des capitaux engagés) est importante en regard du chiffre d’affaires de la branche (inférieur à 1% du chiffre d'affaires groupe). Mais Imerys avait "réalisé un investissement important juste avant la crise", rappelle Gilles Michel. La branche a donc "un chiffre d’affaires faible, mais un potentiel de chiffre d’affaires fort" qui explique le "choix de maintenir un outil industriel sous cocon, en état de marche, et des équipes" pour le maintenir. "Nous ne sortons pas de l’activité. Nous avons pris cette décision sur le strict critère des perspectives de cash-flow, devenues inférieures aux actifs engagés. Mais nous ne remettons pas en cause l’analyse qui nous avait amenés à y entrer", précise Gilles Michel. "Les choses s’inverseront à un moment donné, le prix du pétrole remontera et la production américaine redémarrera. Et même plus tôt que nous n’avons pu le penser, car les producteurs se sont ajustés et ont abaissé leur point mort, de 60 dollars à 45 dollars le baril", affirme le PDG. Gilles Michel veut croire qu’alors, ses proppants céramique, partiellement substitués par du sable dans les puits les moins profonds, à moins forte pression et à plus faible température redeviendront indispensables : "A ce moment-là, nous serons le deuxième producteur américain de produits de spécialité que nous aspirons à être."
D’autres activités du groupe ont souffert en 2015 : les produits à destination de l’industrie papetière, qui pâtit du recul des marchés de l’impression et d’écriture ; ainsi que les toitures terre cuite (tuiles), à un niveau historiquement bas en France.
Mais tous les vents ne sont pas contraires pour Imerys, qui fait 19% de son chiffre d’affaires 2015 sur la construction, en pleine reprise aux Etats-Unis, et 15% sur les minéraux orientés consommateur (alimentation, électronique grand public, cosmétique). Le dynamisme des marchés automobiles américain et européen ont aussi porté le groupe, qui réalise 10% de son CA sur ce secteur.
DES ACQUISITIONS BIEN DIGÉRÉES
Les nombreuses emplettes du groupe en 2015, enfin, ont certes alourdi la dette (1,48 milliard au 31 décembre 2015), mais le ratio dette nette sur Ebitda est contenu à 2. Le rachat de la société grecque S&B a déjà contribué positivement à la marge du groupe, au bout de dix mois. Trois autres acquisitions plus récentes - la division PCC (carbonate de calcium) de Solvay, l’activité kaolin hydraté (pour papier) de BASF aux Etats-Unis et la PME française Matisco (accessoires métalliques pour toitures) - viennent compléter l’offre et seront évaluées en 2016.
ADAPTATION ET INNOVATION
Fidèle à son habitude de ne pas faire de prospective lors de l’annonce de résultats, le spécialiste des minéraux industriels et matériaux de construction a présenté le 12 février le bilan d’une année difficile, tout en insistant sur l’adaptabilité du groupe. Le prix du pétrole est en chute libre ? Gel de la production et maintien des capacités jusqu’au retour à meilleure fortune. L’économie chinoise hoquète ? Le recentrage est immédiat, avec des fermetures d’activités sur les moins rentables et le renforcement de celles à marge positive. La production d’acier baisse pour la première fois depuis 2009 ? Baisse des coûts opérationnels et traque des frais généraux. Les usages évoluent, avec une demande en hausse sur les aciers spéciaux ? Cap sur l’innovation. Gilles Michel rappelle que les engagements de dépenses sur la R&D ont été maintenus, car "il est indispensable de renouveler l’offre dans les segments où nous sommes présents. C’est ainsi qu’on génère du cash-flow qui permet à son tour le renouvellement. Si Apple était resté à l’iPhone 4, il ne serait plus Apple. Donc il a fait l’iPhone 5 et l’iPhone 6."
Source L'Usine Nouvelle par Myrtille Delamarche

15/02/2016

La brique terre cuite plébiscitée par les bureaux d'études

RT 2012 et brique terre cuite vont de pair, indiquent les bureaux d'études, interrogés dans la dernière enquête BatiEtudes. Globalement, ce marché se porte bien et est amené encore à se développer.
La Fédération des tuiles et briques (FFTB) peut se réjouir des derniers chiffres de l'enquête BatiEtudes, réalisée auprès de quelque 300 bureaux d'études (BET).
Ces derniers confirment en effet les atouts du matériau dans la construction durable. La brique terre cuite faciliterait ainsi le respect de la RT 2012 (90%, +7 points//2014), tandis que 95% des BET interrogés estiment que les accessoires terre cuite (planelles, coffres de volet roulant...) sont également des atouts intéressants pour être conforme à la réglementation thermique en vigueur. Une donnée stable par rapport à 2014, note l'étude.
En termes d'utilisation, les BET sont unanimes : 86% pensent que la brique est un produit simple à utiliser. Au final, près de la moitié des BET (44%) prévoient que la brique est amenée à se développer (+4 points par rapport à 2014).
"Une maison sur deux et près d'un logement sur quatre sont réalisés en briques", a rappelé Hervé Pétard, secrétaire général de la FFTB. Qui conclut : "Ces chiffres illustrent les efforts faits par la filière dans son ensemble pour proposer des produits adaptés aux exigences de la construction durable".

Source Batiactu

14/02/2016

Un député européen en visite à l'usine Terreal du Segala

Il pointe une circonscription vaste et l'engagement électoral d'essayer de se rendre dans un département par mois. Franck Proust, député européen, était en visite chez Terreal.

Pourquoi Terreal ? «Parce que vous avez un projet environnemental dans lequel l'Europe a apporté 30 % de subventions et j'étais heureux d'entendre dire que sans l'Europe ce projet n'aurait peut-être pas vu le jour».
Il en convient, «c'est vrai que parfois l'Europe est un peu contraignante au niveau des normes, parfois même la France a tendance à durcir ces normes européennes, engendrant quelque part un peu de concurrence déloyale mais les entreprises françaises et celles européennes font partie des bons élèves et on voit que quel que soit le secteur, elles investissent et continuent à investir dans une politique environnementale surtout quand on voit les enjeux de la COP 21 qui s'est tenue à Paris».
L'économie, c'est justement la raison de la venue du parlementaire qui en vient «au combat économique» qu'il va mener, en 2016 et qui concerne, «la reconnaissance ou pas du statut de marché économique de la Chine qui aurait un impact néfaste sur un certain nombre de secteurs des métiers de l'acier, des tuiles, des céramistes, du bois de la verrerie», explique-t-il pointant plus de 3 millions d'emplois en jeu sur le territoire européen et près de 300 000 en France.
Source La Dépêche du Midi

13/02/2016

UK: Ibstock brick maker building up healthy sales

The UK's largest and oldest brick manufacturer recorded a healthy rise in sales in the year it floated on the London Stock Exchange.
County brick maker Ibstock, valued at £770.5 million in its October listing, said group revenue for the 12 months to the end of December rose 9 per cent, with sales up 7 per cent in the second half compared to the same time last year.
In a statement, the company predicted its full-year earnings would be "in line with expectations".
The sale of clay bricks and tiles increased by 13 per cent, compared to the previous year, although concrete products proved less popular with 2015 sales down 1.5 per cent on the previous year.
The company said increased revenue from new-build housing-related products, such as roof tiles, was outweighed by lower sales of fencing-related products and rail products, where projects have been delayed.
Ibstock said its US business continued to enjoy strong growth with 2015 sales up 8 per cent after adjusting for exchange rate differences. This was the result of rising volumes and higher average prices.
Last year, the company started work on an additional clay brick factory in Leicestershire, which will expand Ibstock's UK clay brick capacity by around 13 per cent.
It also installed a new concrete tile line at its Leighton Buzzard facility, which will broaden the group's concrete tile product range.
Ibstock chief executive Wayne Sheppard said: "It was another year of progress for Ibstock with further growth in revenue in both the UK and US.
"Underlying UK brick demand continues to exceed domestic manufacturing capacity and we are working to address this, with a new factory in Leicestershire.
"Against a positive demand backdrop, especially in new build housing and a supportive UK Government, the board expects another year of growth in 2016."
The company has the capacity to make 780 billion bricks a year.
This will increase by 100 million by the end of 2017 – enough to build 15,000 detached homes and garages – when the company's new £50 million factory just outside Ibstock goes into production. The move will create 50 jobs.
At present, it employs 350 people in Leicestershire.
Source Leicester Mercury par Lauren Mills

12/02/2016

TERREAL participe aux vœux de Maisons Paysannes de France

Le 16 janvier dernier, Mohamed Jabbour, Délégué commercial TERREAL de la région Île-de-France, a participé aux vœux organisés par la délégation départementale des Yvelines de l’association Maisons Paysannes de France, qui œuvre pour la sauvegarde du patrimoine rural bâti et paysager.

A cette occasion, Mohamed Jabbour a pu présenter les tuiles plates traditionnelles fabriquées dans les Yvelines (comme la tuile Éminence en photo ci-dessous), en Île-de-France et répondre aux questions des participants.
TERREAL confirme son engagement dans la préservation du patrimoine français en renouvelant son soutien pour l’association Maisons Paysannes de France. TERREAL organise également le Concours Terroirs qui valorise le travail des professionnels de la couverture et met en avant leur savoir-faire dans le domaine de la rénovation du patrimoine. Maisons Paysannes de France est à ce titre membre du jury.

Source Terreal

11/02/2016

Communiqué de CERIC TECHNOLOGIES

Mesdames, Messieurs,
Nous sommes au regret de vous informer que la société CERIC Technologies a été placée en liquidation judiciaire, par jugement du Tribunal de Commerce de Paris en date du 11/02/2016. Le Tribunal de Commerce a nommé Maître Stéphane Gorrias - SCP BTSG - 15, rue de l’Hôtel de Ville - 92000 Neuilly comme Liquidateur.
Nous souhaitons adresser à tous les salariés, agents et partenaires un grand remerciement.
Vous tous avez su porter haut les couleurs de CERIC. Vous avez développé une reconnaissance de la marque et une confiance des clients. Vous avez fait preuve d’une énergie et d’un professionnalisme exemplaires.
Vos compétences vous permettront de porter vers d’autres horizons la passion qui animait les équipes CERIC.
Nos remerciements s’adressent également à tous nos clients : merci pour la confiance que vous avez eue en nous, en notre équipe, en notre nom.
L’ensemble de l’équipe CERIC vous remercie du fond du cœur pour votre soutien.
Avec nos très sincères salutations,
Le Comité de Direction.


Makeram : une des briqueteries les plus modernes de Russie

L’entreprise catalane Equipceramic S.A. a récemment participé à la construction de la nouvelle briqueterie pour le compte de Stroyservice à Mamadish, Tatarstán (Russie). Cette nouvelle unité de production, qui porte le nom Makeram, a une capacité de production de 60 millions NF de briques de parement et de blocs à isolement thermique et peut produire jusqu’à 17 types différents de produits. Le 6 août dernier, s’est déroulée l’inauguration de l’usine à laquelle ont assisté, parmi d’autres personnalités, les autorités de cette région tatare.
On peut considérer que cette usine est la plus moderne de Russie, en raison notamment du système d’automatisation et de robotisation installé par Equipceramic dans la partie fabrication. Ce système a été conçu pour assurer le meilleur traitement possible des produits visant à obtenir un produit de haute qualité ainsi que la flexibilité requise pour passer d’un format de produit à un autre de manière rapide et simple.
Coupe, chargement et déchargement
La zone de coupe a été équipée d’un nouveau coupeur, mis au point par Equipceramic, doté d’un dispositif de chanfreinage sur trois faces, pourvu de chanfreineurs rotatifs et d’un double cadre porte-fils. Ce cadre permet de réaliser des économies car un cadre porte-fils de réserve vient remplacer le cadre principal lors de la rupture d’un fil, permettant ainsi de maintenir la production tandis que le fil endommagé est remplacé.
Les pièces déjà coupées à la taille souhaitée sont chargées sur les étages des chariots qui sont amenés moyennant des transbordeurs à l’entrée du séchoir.
En sortie du séchoir, les chariots chargés avec du matériel sec sont ramassés par un autre transbordeur qui les dirige vers la voie de chargement-déchargement pour leur déchargement.
Le matériel sec est déposé sur des tables de réserve et par la suite sur des tables de programmation afin de confectionner les couches de matériel à charger sur les wagons à l’aide de pinces.
Processus de séchage
Le séchage est réalisé dans un séchoir continu équipé de ventilateurs de brassage sous forme de cône de dernière génération qui distribuent de l’air dans le sens vertical afin d’obtenir un séchage uniforme sur tous les étages des chariots. Ces ventilateurs de brassage sont positionnés à des distances variables dans le but d’obtenir une meilleure ventilation, réunissant les conditions thermodynamiques nécessaires pour un séchage de qualité : vitesse de l’air élevée et uniforme sur toute la charge et direction de l’air parallèle à la surface la plus large des unités à sécher.
L’air chaud de séchage provient du circuit de récupération du four et des générateurs auxiliaires additionnels. L’air est distribué au travers de gaines qui parcourent toute la longueur du tunnel de séchage. Le débit d’air peut être régulé automatiquement dans chaque section.
Le séchoir est doté d’un équipement électronique pour le contrôle : du débit d’entrée d’air chaud et de la température, du débit d’entrée-sortie d’air dans chaque zone de distribution et de la température et de l’humidité.
Processus de cuisson
La cuisson est réalisée dans un four tunnel “FT” dont les supports sont des wagons. Les wagons, une fois chargés, sont introduits dans un préfour, précédant le four, de manière à ce que les briques soient dans les meilleures conditions pour la cuisson.
À l’intérieur du four, le matériel est chauffé par convection et son déplacement est inverse à celui des gaz provenant de la combustion, afin de garantir une cuisson homogène sur toute la charge. Dans ce même but, a été installé un ventilateur de brassage qui évite la stratification des gaz, assurant ainsi une cuisson homogène.
Le four est pourvu d’équipements de contrôle et de régulation permettant de maximiser la courbe de cuisson pour chaque type de produit et de maintenir une surveillance étroite sur tout le processus.
Dépilage et paquetisation
Les robots jouent le rôle principal dans la ligne de dépilage et de paquetisation. Les wagons, chargés de matériel cuit, sont dépilés à l’aide de robots qui déposent les pièces sur les tables de programmation afin de confectionner les couches des paquets à placer sur les palettes. L’emploi de robots permet la confection de plusieurs formats de paquets indépendamment de la disposition de la charge sur les wagons.
La ligne de paquetisation est équipée d’un système qui effectue le dosage des palettes en bois, de manière entièrement automatisée, vers une bande transporteuse pour les acheminer à la zone de robots où les paquets d’expédition sont formés.
Cette ligne est complétée d’une station de mise sous plastique de paquets automatique avec film rétractable, comprenant une banderoleuse de film pourvue de débobineur et coupeur-soudeur de film. Lorsque le paquet est mis sous film, il passe à un cadre de rétraction pourvu de brûleurs à gaz pour rétrécir le film, en assurant ainsi un emballage parfait qui peut aussi être utilisé à des fins publicitaires. La ligne peut permettre l’installation, le cas échéant, des équipements nécessaires pour le cerclage vertical et horizontal des paquets.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

10/02/2016

BOUYER LEROUX- carrière de SOMMERY: Colette Bertrand répond aux anti-carrières

C'est dans une ambiance tendue que s'est déroulée la cérémonie des vœux à la population, vendredi 23 janvier en mairie.

Lors de ses vœux à la population, le maire Colette Bertrand s’est adressée, les yeux dans les yeux, aux représentants de l’association Non aux Carrières et Briqueteries en Bray, suite au tract qu’ils ont récemment distribué dans le village. Deux pages expliquant les dangers de l’éventuelle création à Sommery d’une carrière par la société Bouyer-Leroux, mais prenant à partie trois membres du conseil municipal.
« Pas plus aujourd’hui, qu’hier ou avant-hier il n’y a de contact entre cette entreprise et le conseil pour nous remettre un dossier, il en est de même à la sous-préfecture [...]. On peut contester, avoir une autre opinion mais énoncer à longueur de temps les mêmes choses [...] ne fait pas grandir votre association. Pourquoi diviser la commune ? Pour mieux régner ? », lance Colette Bertrand.
Les anti-carrières n’ont pas le temps de répondre et estiment que « ce n’est pas cela la démocratie ». Malgré la tension palpable, Colette Bertrand se dit prête à discuter plus tard, à condition que ce soit « sans haine » et pas « un épisode de déchirement ».
Source Le Réveil de Neuchatel par Raphael Tual

09/02/2016

Black is beautiful … dans la tuile aussi

Alors que le bâtiment en général et la maison individuelle en particulier ne sont pas sortis des turbulences que traverse le marché du bâtiment, les acteurs industriels ne baissent pas les bras pour autant. C’est le cas dans le domaine de la tuile, où malgré la crise, les fabricants redoublent d’efforts pour faire vivre un produit multiséculaire. Monier, un des trois acteurs principaux du marché, a organisé en 2015 un concours où il met en avant les réalisations de ses partenaires.
Sur le salon Batimat, lors du Mondial du Bâtiment 2015, on pouvait voir sur les – rares – stands des tuiliers présents que le monde de la toiture en pente évolue. Sur celui d’Imerys, une très large place était faite à la tuile utilisée en bardage. S’inscrivant dans les tendances des RT 2012 et bientôt 2020, la tuile prend elle aussi le tournant de l’ITE.
Monier, de son coté, a fait le choix de proposer à tous les couvreurs qui utilisent ses produits de tenter l’aventure du « toit noir » au delà des zones traditionnelles où l’ardoise est la marque des toits. Le fabricant de tuile a lancé en 2015 un concours « Black Tendance » où pouvaient concourir couvreurs, constructeurs de maisons individuelles, architectes … La seule condition était d’utiliser pour la réalisation du chantier, des tuiles de couleur noire issues des gammes terre cuite et Mineral (béton) de la gamme Monier.

Un jury composé de membres de la société Monier mais aussi d’un couvreur, d’un architecte et d’un journaliste a récompensé 9 réalisations parmi la centaine qui leur avaient été présentées. Le palmarès distingue des maisons aux tendances plutôt contemporaines, couleur noire oblige, qui marient à la fois les matériaux (brique, bois etc.) et les volumes. Si certains en doutent encore, ce concours apporte la preuve que tous les matériaux et toutes les solutions peuvent s’intégrer harmonieusement dans des réalisations architecturales tout à fait modernes.
Le gagnant du concours, l’entreprise E.C.C. de Construction, a réalisé une maison contemporaine en L, avec trois niveaux de couverture, à deux et trois pentes, et n’a pas hésité à traiter les rives en acier laqué noir. Posé sur l’enduit blanc et le bois des murs, l’ensemble est tout à fait convaincant de ce qu’un toit de tuiles noires – Tuile Innotech aspect plat Grand Moule de la gamme Mineral - peut amener à une maison. Et c’est sans doute ce qui a séduit le Jury.
Il faut aussi distinguer, de notre point de vue, trois autres réalisations, Vision Bois Construction, David Martin et Sarl LEPEZ, qui ont marié avec beaucoup d’opportunisme, tuiles noires terre cuite ou béton (respectivement Signy, Grand Moule aspect plat et Fontenelle, Petit Moule aspect plat et Innotech, Grand Moule aspect plat) posées sur des murs de briques grises ou ocre et de bardage en bois. L’une d’elles couplait même toit en pente et toiture terrasse avec une très grande surface vitrée pour un résultat tout à fait convaincant.
Mais les cinq autres réalisations récompensées mériteraient elle aussi d’être mises en avant, grâce à la réussite esthétique que constitue leur toit noir. C’est d’ailleurs cette mise en avant dans les différents supports de communication de la marque Monier qui constitue la première récompense des neuf lauréats.

La tendance que marque ce concours et les maisons primées montre que les solutions constructives qui s’offrent aux acteurs de la filière permettent de mêler matériaux traditionnels et solutions contemporaines dans un patchwork tout à fait convaincant. Suggérons donc à Monier ou à ses concurrents que la prochaine étape soit un concours « Black Tendance » … avec de la tuile en bardage.

Source Batiweb

08/02/2016

TERREAL- CHAGNY: Des crapauds à l’abri des tuiles

Nathalie Gauthier (animatrice HSE*) et Régis Poussardin (coordinateur HSE) n’imaginaient pas que leur activité liée à la fabrication de tuiles en terre cuite pour Terreal allait les mener vers un tout autre domaine : les sonneurs à ventre jaunes et autres batraciens.
Nouvelle carrière
En 2008, Terreal décide d’ouvrir une carrière d’argile supplémentaire pour s’approvisionner en matière première. Mais l’ouverture est conditionnée à la mise en place d’une compensation favorisant la biodiversité. En 2009, Terreal défriche donc une parcelle forestière et y creuse quatre mares. L’objectif de ces trous d’eau : devenir un terrain d’habitat et d’observation propice aux amphibiens.
Une faune prolifique
Depuis 2012, en étroite collaboration avec la Société d’histoire naturelle d’Autun et la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), Nathalie Gauthier et Régis Poussardin veillent donc, à raison d’une demi-journée par trimestre, sur l’état des mares : niveau d’eau, photographies des mares et de leurs habitants, limitation des massettes (roseaux) ou des ligneux (trembles et bouleaux).
« Au départ, ça a fait rire nos collègues de travail. Certains surnomment Nathalie “la grenouille” car c’est surtout elle qui gère le dossier », précise Régis Poussardin.
« C’est très valorisant. On a le sentiment d’être utile à l’environnement, et cette activité de surveillance des mares est très agréable. J’ai appris à être beaucoup plus observatrice, à détecter les facteurs de risque pour les batraciens, à mieux connaître ces animaux », explique cette dernière. Les quatre mares accueillent aujourd’hui une faune riche et variée.
« Il y a les sonneurs à ventre jaune, mais aussi les rainettes vertes, les grenouilles agiles, les crapauds calamites, les tritons palmés, les tritons alpestres ou les grenouilles rousses. Les mares sont devenues des lieux de reproduction. On peut aussi y observer d’autres espèces notables, comme les libellules et les insectes aquatiques, et l’été, de nombreuses cigognes », s’émerveille encore Nathalie.
Bientôt des chauves-souris ?
D’autant que le chapitre biodiversité qu’a débuté Terreal n’en est peut-être qu’à son commencement : « Terreal est en train de réfléchir à l’extension de la carrière d’argile. Il est envisagé d’ouvrir dans les prochaines années une autre carrière et d’après nos informations, le site concerné pourrait être l’habitat naturel de chauves-souris », anticipe Régis Poussardin.
Peut-être donc de nouvelles missions en perspective pour le duo de la patrouille des sonneurs à ventre jaune.
* HSE : hygiène sécurité environnement
Source Le Journal de Saône et Loire par Jean-Marc Mazué

07/02/2016

Tuilerie-briqueterie de Sainte-Agathe: La ferme photovoltaïque verra le jour en 2017

Initialement prévu pour 2015 puis 2016, le projet a pris du retard, du fait de l’attente de l’appel d’offres de l’État. Mais depuis décembre, ça y est : le projet de ferme solaire de Sainte-Agathe a été retenu. Le début des travaux est prévu pour fin 2016/début 2017, pour un lancement en juillet 2017.

Des milliers de panneaux solaires vont être installés par la société Luxel, comme ici à la ferme solaire de Saint-Cyprien, « grande sœur » de celle de Sainte-Agathe.
La nouvelle est tombée en décembre dernier lors de la COP21, conférence sur les changements climatiques. La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, a désigné les lauréats de l’appel d’offres pour des installations solaires de grande puissance*. Et le projet de ferme photovoltaïque en bordure de la RN89, à Sainte-Agathe-la-Bouteresse, mené par la société Luxel, en fait partie. Une nouvelle étape primordiale après l’enquête publique tenue du 1er décembre 2014 au 5 janvier 2015 et le permis de construire obtenu en juin dernier. L’aventure continue donc pour l’entreprise qui prévoit d’investir près de 8 millions d’euros sur ce site de dix hectares qui accueillait autrefois une décharge à ciel ouvert et une ancienne fabrique de tuiles et de briques, devenue friche industrielle en 2001.
30 000 modules installés pour 8 mégawatts de puissance
« La construction devrait débuter fin 2016/début 2017. On finalise actuellement quelques études techniques. Puis nous lancerons les consultations et enfin les commandes », annonce Jean-Baptiste Boinet, directeur étude et développement de l’entreprise montpelliéraine Luxel. La mise en service est prévue pour juillet 2017, après trois à six mois de travaux pour nettoyer, niveler, mettre en place des structures de tables et construire des locaux techniques.
Ce sont quelque 30 000 modules (d’1,7 m² en moyenne) qui vont ainsi être installés sur quatre hectares, pour huit mégawatts crête de puissance. « Cela équivaut à une production électrique de plus de 6 500 personnes. L’électricité produite sur place sera réinjectée directement sur le réseau de distribution locale », indique Jean-Baptiste Boinet, dont l’entreprise versera un loyer annuel à Sainte-Agathe de 15 000 euros pendant vingt-cinq ans.
* Ces projets sont en effet déposés dans le cadre d’appels d’offres commandés par la Commission de régulation de l’énergie, au nom de l’État.
Source le Progrès par BLANDINE BAUDIER

06/02/2016

ROUMAZIÈRES: "QUAND ON HABITAIT ICI, ON ÉTAIT FORCÉMENT TUILIER"

Guy Raynaud (à droite) est "le dernier des ouvriers des tuileries de Roumazières à avoir travaillé à l’ancienne". 

Guy Raynaud a fait toute sa carrière aux Grandes tuileries de Roumazières. Dans le cadre du salon "Délivre tes livres" de Genouillac, il reviendra sur ses conditions de travail.
Il présentera Roumazières: "Quand on habitait ici, on était forcément tuilier"
Il la reconnaît d’un seul coup d’oeil. "ça, c’est la losangée. Mais écoutez…" D’une main, Guy Raynaud, 84 ans, tape sur la tuile qu’il tient devant lui. "Elle est fêlée." "Celle-là, je l’aurais gardée, dit-il à propos d’une autre. Mais en deuxième choix parce qu’elle est un peu brûlée et qu’elle n’est pas droite. À l’époque, on ne maîtrisait pas tout comme aujourd’hui."Guy Raynaud a fait toute sa carrière aux Grandes tuileries de Roumazières. Il y est entré en 1946… pour prendre sa retraite quarante ans plus tard. "C’est le dernier des ouvriers des tuileries de Roumazières à avoir travaillé à l’ancienne, avec les fours à charbon", indique son ami, Guy Marsaud,...
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

05/02/2016

HPML a conseillé CLEIA dans le cadre de l’entrée à son capital de CERATEC.

HPML a conseillé les associés de la société CLEIA - spécialisée dans les solutions d'ingénierie, qui conçoit, développe, fabrique et installe, des unités de production industrielles clé en main et des services associés en particulier pour briqueteries et tuileries en France et à l’international - dans le cadre de l'entrée à son capital de l’industriel belge CERATEC, son concurrent.
CERATEC et CLEIA restent indépendantes, tout en souhaitant ensemble participer activement à la consolidation des équipementiers du secteur de la terre cuite afin d'obtenir des synergies significatives entre eux et mener des politiques d’investissements et de R&D, ainsi que des politiques commerciales volontaristes et coordonnées.
Intervenants sur le dossier :
Conseils Vendeurs : HPML – Velin VALEV, associé & Aurélie KACZMAREK
Conseils Acquéreur : DLA PIPER Brussels – Johan MOUREAUX & Stéphane ROBYNS DE SCHNEIDAUER
Source: LE MONDE DU DROIT

04/02/2016

BOUYER LEROUX - Pays de la Loire: Des salariés profitent du réseau d'entreprises

Le sous-préfet, Christian Michalak, a signé la charte officialisant le réseau transcompétence qui compte à présent une vingtaine d'entreprises. Le sous-préfet, Christian Michalak, a signé la charte officialisant le réseau transcompétence qui compte à présent une vingtaine d'entreprises. |
Près d'une vingtaine d'entreprises ont, à ce jour, accepté de former un réseau. Il facilite la mobilité, même temporaire, de salariés d'une société du Choletais à une autre.
L'initiative
Il y a eu une première expérience, réussie, de déplacement de personnel vers une autre entreprise. Une femme de 50 ans, salariée dans l'aviculture, aimerait être conductrice de car. « Grâce à notre réseau, cette personne va pouvoir faire un essai dans une entreprise partenaire, explique Catherine Arnoux-Duranthon, chef de projet. Nous sommes là pour écouter les salariés, favoriser les actions qui leur permettent d'asseoir leur projet. » D'autres initiatives sont en cours.
Dès 2014, sensibilisées à la question de la mobilité en interne, mais aussi à l'extérieur de leurs murs, ces entreprises se sont retrouvées pour travailler ensemble. La plus petite d'entre elles compte 21 salariés, la plus grosse plus de 2 000.
Expérience positive
L'idée ? Créer un réseau transcompétence au niveau des ressources humaines. Il permettrait de sécuriser l'emploi à l'échelle d'un territoire, de réaliser des économies, d'anticiper les besoins et les évolutions, mais aussi d'attirer les compétences, , etc. Ainsi est né le réseau transcompétence. Ce concept innovant a été initié par Opcalia Pays de La Loire, organisme porteur de projets. Il regroupe une vingtaine d'entreprises.
« Je suis en contrat à durée déterminée (CDD) depuis près de 3 ans dans une briqueterie, chez Bouyer Leroux à La Séguinière », raconte Pierre-Edouard Conte. Fin 2015, son entreprise connaît une baisse d'activité. Le réseau lui a proposé d'aller travailler quelque temps chez Batistyl à Maulévrier. « J'y suis resté cinq semaines. Le travail était complètement différent, mais j'avais déjà eu une formation en menuiserie, alors ça s'est bien passé. »
Cette expérience, estime-t-il, a été positive en tout point. « À titre personnel, je me suis prouvé que j'étais capable de m'adapter au changement. Professionnellement, ce travail m'a permis de refaire une bonne remise à niveau, d'apprendre de nouvelles choses. »
Depuis, Pierre-Edouard Conte a repris mon poste à la briqueterie. « J'ai des chances d'obtenir un CDI (contrat à durée indéterminée) à la fin de mon contrat, en juillet. Cette expérience m'a rassuré, si ça n'aboutit pas, je sais que je suis capable de faire autre chose. »

Source Ouest France

03/02/2016

WIENERBERGER- Gaillon/Aubevoye : Licenciements, grève et inquiétude sur l'avenir de Pipelife

En 2011, la cession de l'usine Alphacan de Gaillon à son concurrent et voisin Pipelife laissait présager des lendemains douloureux pour certains emplois en doublon. Cinq ans plus tard, l'incertitude demeure.
Le regroupement s’était déjà traduit l’an dernier par la suppression de sept emplois du service comptabilité. À nouveau, en ce début d’année, la direction de Pipelife a convoqué un comité d’entreprise extraordinaire au cours duquel elle a annoncé la fermeture du site de Déols-Châteauroux dans l’Indre. Ce dernier assure l’emploi de 52 salariés, autres licenciements programmés, ceux de 12 personnes du site de Gaillon/Aubevoye qui emploie 138 salariés. Les postes concernés seraient cinq employés de maintenance, des personnels liés à l’informatique, la sécurité et des commerciaux assurant les suivis auprès de clients.
La réaction n’a pas tardé, mardi 19 janvier dès 5 heures du matin, le personnel s’est mis en grève, mouvement suivi à 90 % notamment par le personnel administratif. Un conflit qui affecte la livraison des productions.
« Nous allons récupérer six machines de l’usine de Déols » dénoncent les responsables syndicaux FO. « Plus de machines, moins de personnel de maintenance. Depuis plus de deux ans, on n’arrête pas d’interpeller la direction sur le fait qu’on est en sous-effectif au niveau maintenance de l’usine. On fait appel à de la sous-traitance. Aujourd’hui, on nous annonce les suppressions de cinq emplois de maintenance, on se demande comment , nous allons pouvoir gérer notre travail. De plus, ce problème déjà actuel de sous-effectif nous empêche de mettre en place une politique de maintenance préventive pour éviter les pannes ».
L’avenir incertain de Gaillon-Aubevoye
Les délégués soulignent une autre incohérence de la direction générale, dénonçant le manque de politique industrielle de Pipelife.
« Le manque d’investissements empêche de satisfaire les besoins en matière de production de P.E. Alors que le bassin est de 55 000 tonnes de tubes, nous en produisons 5 500 tonnes. Nos lignes de production nous obligeant à refuser des commandes. Plutôt que de dépenser 4 millions dans un plan de sauvegarde de l’emploi, il serait judicieux d’investir en matériel de production pour conserver l’emploi. À ces questions posées à la direction, on n’obtient pas de réponses ».
Autre sujet d’inquiétude : que le travail des futurs licenciés soit dispatché sur le personnel restant. « C’est un challenge, nous dit la direction ».
Les syndicalistes FO, demandent au groupe de donner les moyens à ceux qu’on veut licencier, afin de leur permettre de retrouver un emploi ou de favoriser leur mutation. « L’avenir du site nous inquiète, on ne sent pas le désir de voir pérenniser Gaillon-Aubevoye ».
Direction silencieuse
Mercredi, le travail au sein de l’entreprise avait repris. Une réunion était prévue ce jeudi à Châteauroux avec la direction générale. Interrogé par nos soins, le directeur du site de Gaillon-Aubevoye, Franck Wetischek nous a conseillé de prendre contact avec Murielle Lavi, directrice des ressources humaines, chargée de la communication. Cette dernière, contactée à plusieurs reprises, n’a pas répondu à nos sollicitations.
Pipelife en France
Pipelife-France appartient au groupe autrichien Wienerberger, leader mondial de la brique terre cuite et premier tuilier européen qui existe depuis 1819. Présent dans 30 pays, ses 204 usines emploient plus de 14 800 salariés.
Le groupe est sorti l’an dernier d’un programme quinquennal de restructuration qui s’est traduit par la fermeture de 75 usines. Les responsables syndicaux évoquent un bénéfice l’an dernier de 375 millions d’euros.

Source L'Impartial

02/02/2016

SUISSE: La tuile écolo qui fabrique de l’énergie en catimini

Intérieur-extérieurLa start-up suisse Panotron produit une tuile photovoltaïque. Performante, discrète, mais pas donnée.
Roberto Ricciuti, conseiller technique pour Panotron, et Nicolas Schlaeppi, qui a posé les tuiles sur le toit du siège de Cosvegaz, à Cossonay.
Le phénomène s’amplifie d’année en année. Politique énergétique oblige, les toitures des maisons, des immeubles et des fermes se coiffent les unes après les autres de panneaux solaires photovoltaïques. L’objectif? Produire du courant vert «maison» – économies substantielles à la clé. Seule ombre au tableau: ces plaques rectangulaires imposantes et massives confèrent une allure disgracieuse aux bâtisses, en particulier aux édifices anciens.
Pour remédier à ce point noir esthétique, la start-up Panotron, filiale de l’entreprise alémanique Gasser Ceramics, basée à Rapperswil, a conçu une tuile solaire photovoltaïque. Une invention exclusivement suisse. Epousant parfaitement les contours des toits, la discrète tuile a séduit la direction de l’entreprise Cosvegaz, filiale de Holdigaz, à Cossonay. Les deux pans de la toiture de ce distributeur de gaz naturel en ont été recouverts. Le résultat? Imperceptible à l’œil nu. Le ferblantier-couvreur Nicolas Schlaeppi, directeur de l’entreprise éponyme, artisan de ce travail minutieux, raconte: «Lorsque les personnes à qui j’en ai parlé sont venues le voir, elles m’ont dit: «Elles sont où, tes fameuses tuiles?»
Commercialisé depuis quatre ans, ce produit séduit tant les entreprises que les particuliers. A l’heure actuelle, une centaine de toitures en Suisse ont déjà revêtu ces coiffes écologiques. Le principe commence même à séduire les collectivités publiques: la Ville de Rolle a sauté le pas l’été dernier pour deux pans du toit de sa Cure. «Cette démarche s’inscrit dans le concept énergétique de la Commune, explique Josephine Byrne Garelli, municipale des Bâtiments. Ce système permet de couvrir la plupart des charges électriques du bâtiment.»
Cellules réduites
Imbriquées dans la toiture, les plaques photovoltaïques estampillées Panotron présentent-elles réellement la même efficacité qu’un panneau solaire «traditionnel»? «Le principe est exactement le même, affirme Roberto Ricciuti, conseiller technique et responsable des ventes pour la société spécialisée dans la tuilerie et la briqueterie. Nous avons simplement réduit les cellules afin qu’elles soient intégrées à la tuile en terre cuite, matériau que nous maîtrisons.»
Alors que le prototype a fait ses preuves, le produit est amené à se décliner sous d’autres formes. «Pour l’heure, les tuiles ont un format unique, mais cela va se développer», assure Roberto Ricciuti. Les ingénieurs travaillent également sur la teinte des plaques. «Leur couleur est bleu foncé pour des raisons techniques. En résumé, cela permet de garantir une meilleure rentabilité en termes de production. Mais notre but est d’élargir notre offre pour que les plaques correspondent le plus possible à la teinte de chaque toiture.» Au plan technique, la tuile ne permet, pour l’heure, de ne créer que de l’électricité. Mais, à plus long terme, la société ambitionne de concevoir un produit hybride, capable de produire également de l’eau chaude sanitaire.
Discrète et performante, la tuile Panotron offre d’autres avantages. «Elle garantit plus d’étanchéité que les panneaux solaires traditionnels, observe Nicolas Schlaeppi. En outre, les plaques sont faciles à démonter; il n’est pas nécessaire d’effectuer de travaux sur la couverture.»
Deux fois plus chère
Forte de toutes ces qualités, la tuile solaire Panotron n’éclipsera pas le panneau photovoltaïque pour autant. Car elle présente elle aussi son lot d’inconvénients, à commencer par son prix. A 350 francs le mètre carré environ (pour la fourniture et la pose), le produit coûte deux fois plus cher qu’un panneau «standard».
Pour l’heure, les cellules sont fabriquées en Chine – sur mandat de Panotron. A terme, la société entend créer une seconde variante «Swiss made». Encore plus onéreux, ce produit s’adressera aux clients les plus soucieux du développement durable.
Outre l’aspect financier, la tuile alémanique pâtit d’un inconvénient technique: de par leur imbrication dans une tuile de terre cuite, les cellules ne recouvrent pas l’entier de la toiture. La surface de couverture est dès lors de 30% plus faible. «Le système est fait pour suivre au mieux les contours et les particularités d’une toiture mais n’offre pas la possibilité d’en couvrir l’ensemble, confirme Steeves Bacher, sous-directeur d’Agena, société spécialisée dans l’énergie solaire à Moudon – également filiale de Holdigaz. Ces plaques ne sont donc pas rentables sur une grande ferme dont le toit est parfaitement rectangulaire.» (TDG)

Source La Tribune de Genève 

01/02/2016

TERREAL et l’ENSAL : une collaboration innovante

Philippe Malé, Responsable du pôle Produits au Centre de Recherche et Développement de TERREAL et Eric Risser, Directeur marketing France de TERREAL, en collaboration avec Paul Vincent, architecte ex associé à l’agence Renzo Piano Building Workshop, ont proposé à l’ENSAL (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon) de créer un MASTER.
L’idée ? Créer une collaboration entre une école d’architecture, un architecte de renom et un industriel pour faire de « l’innovation vertueuse ». Pour cela, Paul Vincent a co-développé un MASTER « Innover pour une architecture vertueuse » avec deux autres enseignants de l’école : Estelle Morlé et Emmanuel Ritz.
Le 18 septembre 2015, tous les étudiants du MASTER ont commencé par assister à une conférence sur l’innovation à Amiens avant de découvrir le chantier de la Citadelle.
Deux groupes de quatre étudiants en 4ème année* ont travaillé sur deux sujets : un « mur » et un « toit ». AIA INGENIERIE et TERREAL ont assuré un accompagnement technique pour ces projets. Les élèves travaillant sur le projet « mur » ont visité les usines TERREAL de Lasbordes et Revel tandis que ceux du projet « toit » parcouraient la tuilerie TERREAL de Chagny.
Durant ce MASTER, nos équipes marketing et techniques ont apporté une assistance technique pour aider les étudiants à l’élaboration de concepts et prototypes. Ces derniers sont actuellement installés au CRED. Ces projets ont par ailleurs permis de déposer deux brevets, démontrant la réussite de ce partenariat :

  • 1 brevet « Mur » en copropriété TERREAL / ENSAL / AIA
  • 1 brevet « Toit végétalisé » en copropriété TERREAL / ENSAL

Chez TERREAL, la responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise est fondamentale. C’est pourquoi TERREAL a choisi de s’engager dans plusieurs programmes d’enseignement, de formation et d’apprentissage et souhaite poursuivre cette collaboration.
* Frédérique LEZAIS, Leticia POSE, Fabio CEVRERO, Yannis NEUBURGER, Henrik ALMQUIST, Victor DIDIER, Diégo GUERRY et Chi ZHANG

Source Terreal

CERIC: Quarante personnes risquent de perdre leur emploi à Soissons

L’entreprise spécialisée dans la briqueterie est en redressement judiciaire depuis décembre 2015. Vendredi, cette société reconnue internationalement pourrait fermer.
A Soissons, Ceric technologies fait partie du paysage depuis plus d’un siècle. Placée en redressement judiciaire le 10 décembre dernier, cette société reconnue à l’international pour son savoir-faire pourrait ne pas survivre à cette semaine. Une petite quarantaine de personnes y sont employées à Soissons, autant à son siège de Paris et trois à Villeneuve-d’Ascq.
Le sort de Ceric technologies sera scellé ce vendredi 5 février à Paris, au tribunal de commerce. Sur les quatre repreneurs qui se sont manifestés au départ, deux se sont désistés
Source L'Union par Ludivine Bleuzé-Martin

31/01/2016

Matériaux de construction : 2015, une année « noire » record

La baisse globale de l’activité matériaux de construction en 2015 a atteint 6,7%, selon l’Unicem, la fédération du secteur. Un niveau record, à la fois pour les granulats et le béton prêt à l’emploi. Les professionnels tablent malgré tout sur une inversion de la tendance en 2016 avec la reprise progressive de la construction résidentielle.

Les producteurs français de matériaux de construction n’ont sûrement eu aucun mal à faire table rase de 2015. Selon l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), qui tenait le 21 janvier son point de conjoncture, l’année dernière fut la pire depuis trente ans pour la filière. Les niveaux de production de granulats ont en effet atteint en 2015 ceux de… 1986. La production de ce matériau a baissé de 8% sur un an avec 323 millions de tonnes. Côté béton prêt à l’emploi (BPE), le recul est de 6% avec 35 millions de mètres cube, un niveau qui rejoint celui de 2003. Selon les estimations de la fédération professionnelle, le repli global est donc de 6,7% pour 2015.
Arrivé en juin à la tête de l’Unicem, Michel André, par ailleurs président de Cemex France, a malgré tout tenu à jouer la carte de l’optimisme. Le dernier trimestre de l’année a montré une inflexion inespérée avec une hausse de la production et des livraisons de granulats et de BPE depuis septembre. « Nous espérons nous stabiliser en 2016 », a-t-il lâché, misant sur la bouffée d’air que vont procurer à la filière les soubresauts de la construction résidentielle. « Le PTZ élargi et le dispositif Pinel sont des signaux positifs pour les particuliers et les investisseurs, ils vont nous aider à repartir », analyse-t-il.
Mais l’agonie des TP – qui va perdurer cette année – oblige la fédération à rester prudente sur ses perspectives. Pour 2016, elle table sur une baisse de 1% pour les granulats mais sur une légère hausse de 1% pour le BPE. L’un des leviers essentiels, selon l’Unicem, reste la commande publique. « Elle représente environ 60% de l’activité matériaux de construction », rappelle Michel André, sa paralysie ne laissant « pas beaucoup d’espoir à la filière » pour les années à venir. Pour lui, il est nécessaire de « trouver un équilibre entre une maîtrise de la dépense publique et les investissements pour les générations futures. Sans cela, la France ne sera plus un pays compétitif et attractif ».
Source LE MONITEUR.FR par Elodie Vallerey