La firme qui avait repris l'usine Pèlerin, derrière la gare de Soissons, vient d'être liquidée, ce qui entraîne près de 40 licenciements ici.
Georges Pèlerin, industriel belge, a créé en 1920 son premier atelier ici, en rachetant une ancienne usine de ponts à bascules fondée en 1901(terrain acquis de M. Falcot).
Cette unité, qui a compté jusqu’à plus de cent salariés à Soissons, fabriquait des machines pour le travail de l’argile : excavateurs, distributeurs, concasseurs, broyeurs, mouleuses, … autant d’équipements destinés aux briqueteries et aux tuileries.
Pèlerin exporte l'essentiel de sa production, surtout vers l’Algérie.
La reprise était prometteuse, il a été procédé à des réembauches(passant de 21 à 40 salariés), des investissements :
Georges Pèlerin, industriel belge, a créé en 1920 son premier atelier ici, en rachetant une ancienne usine de ponts à bascules fondée en 1901(terrain acquis de M. Falcot).
Son gendre Bertrand Barrau, entré en 1953 et promu PDG en 1968, en a poursuivi le développement avant de céder l’entreprise, à son départ en retraite en 1987, au groupe CERIC, société française d’ingénierie, principal client de Pèlerin.
Cette unité, qui a compté jusqu’à plus de cent salariés à Soissons, fabriquait des machines pour le travail de l’argile : excavateurs, distributeurs, concasseurs, broyeurs, mouleuses, … autant d’équipements destinés aux briqueteries et aux tuileries.
Pèlerin exporte l'essentiel de sa production, surtout vers l’Algérie.
En 2009, après un dépôt de bilan de l'entreprise dont le siège était à Dijon, trois cadres ont repris une partie, avec notamment l'entité de Soissons et deux autres PME à Paris et à Villeneuve d'Ascq, en tout à ce jour 99 salariés.
L'opération était appuyée par le groupe d'actionnaires Pleiade Investissements.
L'unité bourguignonne a fait l'objet d'une transaction séparée.
La reprise était prometteuse, il a été procédé à des réembauches(passant de 21 à 40 salariés), des investissements :
- CERIC a complété son laboratoire dédié aux procédés Terre Cuite avec la construction d’une cellule mobile d’essais de séchage nouvelle génération.
- Le siège social parisien a été transféré rue de Paradis, certains le trouvaient plutôt surdimensionné.
- Pour sortir du « monomarché algérien », un effort commercial nécessaire mais coûteux vers la Chine, le Brésil, n'a pu donner de résultats vu le retournement conjoncturel dans ces pays, tandis que la commande de trois usines en Algérie était reculée depuis des mois (conséquence de l'effondrement du prix du pétrole).
En juin 2015, une augmentation de capitalde 7,6 M € a été souscrite par Pleiade, mais dès juillet , un premier plan d'économie, a entraîné 6 licenciements.
Le tribunal de commerce de Paris a rendu son jugement le 5 février, rejetant les deux dernières offres de reprise, considéréescomme insuffisantes. Mais jusqu'où aller pour éviter de faciliter « les bonnes affaires » à la barre ?
Résultat, le 11 février, la société a été mise en liquidation, ce qui laisse plein d'amertume le personnel et ses dirigeants.
Bernard Peuch, directeur opérationnel, ne cachait pas son émotion en annonçant ces informations.
Source Le Vase Communicant
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire