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28/09/2024

UK: Michelmersh se dirige vers l’élimination des emballages en plastique

L’entreprise teste des plastiques alternatifs dérivés de la canne à sucre pour l’emballage de ses produits.

Dans le cadre de sa feuille de route vers le développement durable, le fabricant britannique de briques Michelmersh a fait un grand pas vers l’élimination totale du plastique des emballages.

En collaboration avec une entreprise de plastique primée basée à Hereford, au Royaume-Uni, l’entreprise adopte un nouvel emballage innovant en bioplastique composé à 70 % de polymère de canne à sucre. Les 30 % restants sont constitués de plastique recyclé conformément aux critères actuels de la taxe sur le plastique au Royaume-Uni. Contrairement aux combustibles fossiles, la canne à sucre est une ressource renouvelable et est extrêmement efficace pour séquestrer le carbone. La culture absorbe le dioxyde de carbone de l’air ambiant pour la photosynthèse, puis libère l’oxygène et stocke le carbone restant du processus.

Le nouvel emballage est entièrement recyclable et surtout négatif en carbone. La création d'un polymère à partir de la canne à sucre permet d'éviter 2,27 tonnes nettes d'émissions de carbone par tonne de plastique, contrairement à un polymère à base de combustible fossile qui génère 3,1 tonnes nettes d'émissions de carbone par tonne de plastique.

Michelmersh teste déjà le nouvel emballage pour ses produits de marque Hathern Terracotta et Freshfield Lane avant de le déployer sur toutes ses marques.

Source CeramicWorldWeb

27/09/2024

Belgique: Vandersanden ouvre sa première usine de briques de parement "négatives en CO2"


Le fabricant limbourgeois de briques Vandersanden a officiellement mis en service mardi sa première usine de briques Pirrouet à Lanklaar (Limbourg). Cette nouvelle installation, qui représente un investissement de 32,5 millions d'euros, permettra la production annuelle de 20 millions de briques de parement "négatives en CO2".
Selon le fabricant limbourgeois, une tonne de ces briques de parement Pirrouet incorpore "pas moins de 60 kg de CO2 pendant le durcissement, et ce à jamais." Cela est possible, selon Vandersanden, grâce au procédé de la carbonatation qui fait réagir du CO2 avec des matériaux contenant du calcium, créant ainsi des carbonates. Cela permet l'obtention d'une brique dure "semblable à du calcaire".

L'objectif de l'entreprise est d'être totalement neutre en CO2 d'ici à 2050, a rappelé le CEO de Vandersanden, Johan Deburchgrave. Cela se traduit également dans la production des briques: l'énergie nécessaire provient des panneaux solaires et de l'éolienne installés sur le site de l'entreprise, ainsi que de la chaleur résiduelle fournie par la briqueterie voisine de Vandersanden.

L'usine de 8.000 mètres carrés dispose actuellement d'une seule presse, mais la demande est tellement forte, selon M. Deburchgrave, que l'entreprise envisage l'extension de l'usine et l'installation d'une seconde presse dès l'année prochaine.

Vandersanden a par ailleurs l'intention d'ouvrir d'autres usines de fabrication de briques Pirrouet dans les années à venir.

26/09/2024

Carrière d’argile Terreal à Sacierges-Saint-Martin : les opposants vont contester l’arrêté préfectoral

Les opposants à la carrière d’argile à ciel ouvert à Sacierges-Saint-Martin ont décidé de contester, devant le tribunal administratif, l’arrêté préfectoral autorisant le projet porté par la société Terreal.

Pas question pour eux de baisser les bras. Les opposants au projet de carrière d’argile à ciel ouvert à Sacierges-Saint-Martin, réunis au sein de l’association La Grosse tuile, ont décidé de contester l’arrêté préfectoral autorisant le dossier présenté par la société Terreal. « Nous allons déposer un recours devant le tribunal administratif car nous estimons que le préfet a manqué de certains éléments pour prendre sa décision. Notamment, les dangers du projet pour nos maisons, sur un plan géologique, n’ont pas été suffisamment abordés », explique Julien Sottiau, président de l’association La Grosse tuile.

Mercredi 18 septembre, l’association a rassemblé une trentaine d’habitants des communes de Saint-Benoît, Sacierges, Roussine, pour une information plus large sur ce projet de carrière « dont certaines personnes n’avaient encore jamais entendu parler. Pourtant, la moitié de celles qui sont venues à notre réunion ont découvert qu’elles allaient être directement impactées par le trajet des poids lourds. »

Campagne de financement participatif

Le projet de carrière d’argile est prévu d’ici 2025. L’entreprise table sur un volume moyen annuel de 67.000 tonnes, à raison de vingt semaines d’extraction par an. L’annonce du projet avait suscité de vives réactions parmi les riverains de la carrière qui ont organisé deux manifestations, les 17 février et 23 mars 2024, où ils avaient pointé l’impact environnemental du projet. Ils s’appuyaient notamment sur l’avis défavorable rendu par le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) qui a relevé des menaces sur plusieurs espèces présentes sur le site : quatre oiseaux, quatorze mammifères, quatre amphibiens et un coléoptère.

Le préfet de l’Indre a néanmoins suivi l’avis favorable du commissaire enquêteur et signé le 27 juin 2024, l’arrêté autorisant l’exploitation de la carrière. L’association a jusqu’au 29 octobre pour déposer son recours devant le tribunal administratif de Limoges. Elle annonce l’ouverture prochaine d’une campagne de financement participatif pour accompagner cette démarche.

Source La Nouvelle République par Martine ROY

25/09/2024

Grande Bretagne: FP McCann étend sa division de tuiles en béton

Après l'ouverture en 2023 de son usine de fabrication de tuiles en béton ultramoderne de 30 millions de livres sterling à Cadeby dans le Leicestershire, FP McCann passe à une deuxième phase de production qui verra l'expansion de sa gamme de tuiles en béton et sa capacité passer à 500 000 tuiles par semaine. Avec d'autres mises à niveau prévues, l'installation entièrement automatisée aura la capacité de produire 60 millions de tuiles par an.

Après être entrée sur le marché l'été dernier avec ses tuiles en béton à bord d'attaque minces et emboîtables de marque « Thin Flat » et « Thin Flat Duo », la société a récemment élargi la gamme de tuiles Thin Flat en ajoutant une couleur rouge rustique. Cette tuile à profil bas d'aspect moderne également disponible en anthracite, gris, terre cuite et marron, présente une finition lisse non texturée et un bord coupé droit. Pour compléter les tuiles plates fines, FP McCann va bientôt mettre en service une ligne de production de tuiles faîtières. La tuile de toit « Round Top » (style vague de mer) passe également en phase de mise en service. La tuile de toit en béton à profil standard est une conception à rouleau souple, la caractéristique classique de la tuile double pantile se prêtant à la fois aux maisons de style traditionnel et moderne. Plus tard cette année, une fois toutes les mises à niveau de la ligne de production terminées, FP McCann lancera deux autres profils de tuile, une tuile romaine double et une tuile à tête carrée.

L'entreprise a installé les derniers équipements de fabrication de tuiles en béton dans la nouvelle usine. Le processus commence par le mélange de sable, de ciment, d'oxyde de fer et d'eau dans des mesures contrôlées dans un malaxeur planétaire pour produire une composition de béton semi-sèche. Le mélange de tuiles semi-sèches est ensuite transporté vers une trémie, où il est extrudé sur des moules en aluminium et coupé aux longueurs de tuile précises. À ce stade, l'intelligence artificielle (IA) joue un rôle dans le processus de fabrication avec un système de caméra qui scanne automatiquement les tuiles pour détecter les défauts et les décolorations. Chaque moule individuel et chaque tuile de qualité contrôlée sont ensuite transférés automatiquement à un rythme de 140 par minute dans un système de séchage rotatif chauffé entre 40 et 50 degrés Celsius. De l'air régulé circule pour contrôler les niveaux d'humidité et de température afin d'obtenir le temps de séchage optimal et la résistance initiale des tuiles.

La deuxième étape du cycle de séchage continu voit les tuiles chargées sur un grand support circulaire qui tourne lentement jusqu'à ce qu'elles atteignent un déchargeur. Ce processus prend entre 6 et 8 heures. Une fois déchargée, chaque tuile passe dans une machine de démoulage automatique qui sépare la tuile de son moule. Le moule est ensuite renvoyé à la première étape du processus.

Les tuiles entièrement séchées passent ensuite dans une cabine de peinture où deux couches de peinture acrylique à base d'eau sont appliquées pour sceller les tuiles. Un système de rayonnage rotatif similaire permet à la peinture de sécher avant que les tuiles ne soient empilées les unes sur les autres pour former un paquet de 38. Les paquets sont finalement relayés sur une ligne de cerclage et de palettisation et placés sur des palettes en bois. Une protection supplémentaire est assurée par un sac de protection extensible et un convoyeur à chaîne transporte ensuite les palettes vers le stockage.

FP McCann propose également une vaste gamme d'accessoires de toiture de qualité, chacun étant conforme aux directives BS5534 et NHBC.

Commentant les nouveaux produits et le développement continu de l'usine de tuiles de toit de Cadeby, Jonathan Pratt, directeur national des tuiles de toit de FP McCann, déclare : « Notre gamme de tuiles de toit élargie et nos capacités de production automatisées accrues nous permettront d'être compétitifs dans tout le Royaume-Uni. Nos tuiles de toit en béton et nos accessoires de tuiles complémentaires sont de la plus haute qualité, tous couverts par une garantie de 15 ans. Cette volonté de devenir un leader du marché dans le secteur s'étend à l'usine moderne elle-même : avec des panneaux solaires alimentant 100 % des besoins énergétiques de l'usine, FP McCann ouvre également la voie à l'objectif du secteur d'atteindre zéro émission nette de carbone. »

Jonathan ajoute : « Un service client rapide et efficace est essentiel à nos objectifs de croissance. Quelle que soit la taille du projet, nous demandons simplement aux clients d'envoyer leurs plans par e-mail à roofing@fpmccann.co.uk et ils recevront un devis dans les 48 heures.

Source SpecificationOnLine

24/09/2024

Allemagne: wienerberger Creaton ferme définitivement son usine de tuiles d'Autenried

Le fabricant de tuiles Creaton a arrêté la production dans son usine d'Autenried, dans le district de Günzburg. Le fabricant basé à Wertingen invoque comme raison la situation difficile dans le secteur de la construction, en particulier dans la construction résidentielle.

C'est fini pour l'usine de tuiles d'Autenried: Creaton arrête sa production

Il ne se passe pratiquement rien dans la construction de maisons unifamiliales. Creaton a désormais arrêté la production de tuiles à l'usine d'Autenried. 

La crise de la construction de logements continue de s'étendre. Le producteur de tuiles Creaton, qui faisait partie du groupe Wienerberger depuis le début de l'année, a fermé une autre usine. L'usine d'Autenried, en Bavière, où se trouve le centre de compétences pour le photovoltaïque, n'est actuellement plus en production. Le site mère de l'entreprise a été définitivement fermé, a déclaré une porte-parole. La raison en est le faible achat des produits qui y étaient fabriqués jusqu'à présent : la tuile à grande surface « Magnum » et la tuile à emboîtement « Regius ». L'usine ne sera pas vendue. Les salariés concernés doivent se voir proposer des emplois dans les usines bavaroises de Wertingen et Roggden. Toutes les autres usines de Creaton sont actuellement en activité, mais pas à pleine capacité, a indiqué la porte-parole.

L’année dernière, l’industrie productrice de tuiles et briques a commencé à réduire sa production de moitié à long terme. Creaton a temporairement fermé toutes ses usines à l'été 2023. 

Chez Wienerberger, la production a également été temporairement suspendue dans huit des dix-sept usines en Allemagne en 2023. Le groupe s'attendait à une reprise plus rapide des marchés de la construction résidentielle en 2024, mais cela ne s'est pas concrétisé, selon le rapport semestriel actuel. La demande de maisons individuelles, en particulier, n'a pas répondu aux attentes.

Source B-I Medien

23/09/2024

Au ministère du Logement, Guillaume Kasbarian prend la porte et Valérie Létard emménage

Chute de la construction, logements sociaux, Airbnb… De nombreux dossiers chauds attendent la centriste dans le gouvernement Barnier. L’ancienne vice-présidente du Sénat devra faire preuve d’imagination pour résoudre une crise sévère aux conséquences dramatiques.

Son bail aura été vite résilié. Nommé en février dernier, Guillaume Kasbarian quitte déjà le ministère de Logement. Il est remplacé par la centriste Valérie Létard, nommée ce samedi 21 septembre dans le nouveau gouvernement de Michel Barnier responsable d’un portefeuille regroupant le Logement et la Rénovation urbaine. L’ancienne vice-présidente du Sénat (2017-2023), qui fut secrétaire d’Etat sous Nicolas Sarkozy, avait été élue députée lors des dernières législatives de juillet. La native du Nord, proche de Jean-Louis Borloo, s’était impliquée sur le dossier du Zéro artificialisation nette (ZAN) alors qu’elle était sénatrice.

Personne ne sait si la nouvelle ministre du Logement aura le temps d’assister au congrès annuel des HLM, qui s’ouvre mardi à Montpellier. Mais une chose est sûre : des promoteurs aux bailleurs sociaux en passant par les courtiers, les banquiers et les notaires, sans oublier la filière du BTP, toute la galaxie du logement attend la successeure de Guillaume Kasbarian de pied ferme. «Quand le bâtiment va, tout va», dit le proverbe. Or depuis quatre ans, rien ne va plus. La filière avait déjà connu un coup de mou en 2020, avec la crise sanitaire Covid et la montée du «Nimby» («Not in my backyard»), acronyme qui désigne cette fichue tendance des habitants à ne pas vouloir de nouveaux voisins.

Mais la guerre en Ukraine a précipité la filière dans le mur : l’inflation a non seulement augmenté les coûts de construction mais obligé la Banque centrale européenne à augmenter ses taux, ce qui a renchéri le coût des crédits. En 2023, les mises en chantier de logements ont chuté de 22 % par rapport à 2022, et les permis de construire de près de 24 %, selon les données provisoires du ministère de la Transition écologique.

Au-delà de la crise d’un secteur économique vital, ce sont ses conséquences sociales que le gouvernement Barnier devra affronter. En janvier 2023, Olivier Klein, le Premier ministre du Logement du deuxième quinquennat, avait parlé de la «bombe sociale à retardement» du logement. Près de deux ans plus tard, il ne fait pas de doute qu’elle a éclaté, en particulier dans les métropoles où les prix de l’immobilier sont au plus haut. Etudiants qui renoncent à leurs études faute de pouvoir se loger, couples séparés obligés de continuer à cohabiter ou qui renoncent à faire des enfants car ils n’ont pas les moyens de déménager, entreprises qui n’arrivent pas à recruter, etc : et pourtant le président Emmanuel Macron semble étrangement indifférent, ne voyant dans le logement qu’une «rente» à dégonfler ou des dépenses excessives, qu’il convient de raboter.

L’ex-Premier ministre Gabriel Attal a bien promis un «choc d’offre» en janvier 2023 pour relancer la construction. Un peu tard. Et le projet de loi présenté par Guillaume Kasbarian au printemps, qui visait à assouplir la loi SRU en réduisant le nombre de logements sociaux à construire par commune au profit de la catégorie moins sociale des «logements intermédiaires», a été stoppé net dans son élan par la dissolution.

Si ce projet d’inspiration libérale était remis sur le métier, on peut parier que les bailleurs sociaux remonteraient illico au créneau. Ce n’est pas le moment d’affaiblir l’obligation à construire des logements sociaux, alors que le nombre de ménages en attente d’un HLM a battu un nouveau record au premier semestre 2024 : ils sont désormais 2,7 millions, 100 000 de plus qu’en 2023. Or seuls 82 200 logements sociaux ont été agréés l’an passé, contre 124 200 en 2016.

L’écologie et le BTP ne font pas bon ménage

Pour ne rien arranger, les locations de type Airbnb, bien plus lucratives que des locations à l’année, continuent de proliférer dans les territoires les plus attractifs, asséchant le marché locatif au détriment des travailleurs essentiels, contraints de crécher loin des centres-villes voire de dormir dans leur voiture. La situation devenait si critique que le gouvernement a fini par céder à la pression des élus locaux, et le Parlement a adopté en mai une loi qui réduit fortement l’avantage fiscal dont bénéficiaient les propriétaires de meublés de tourisme.

L’écologie et le BTP ne font pas bon ménage : la loi Climat et résilience est accusée d’aggraver la pénurie, que ce soit en imposant de ralentir l’urbanisation pour viser le Zéro artificialisation nette (ZAN) ou en obligeant les proprios à retirer du marché les passoires thermiques - souvent de petits logements qui seraient bien utiles aux étudiants. Comment construire moins et loger toujours plus de Français ? Tous les ministres se sont heurtés à cette équation insoluble.

Cette crise multiforme du logement tombe d’autant plus mal que la Fondation abbé Pierre, qui est la voix des mal-logés en France, risque de ressortir durablement affaiblie du scandale provoqué par la révélation des agressions sexuelles commises par le célèbre curé. La fondation, qui avait alerté contre les effets délétères de la loi anti-squat portée par Guillaume Kasbarian, devrait d’ailleurs changer de nom. Cela fait partie des dossiers qui attendent le nouveau locataire du Logement, à la croisée du social et du sociétal.

Mais il y a des motifs d’espérer : dans la foulée de la décision de la BCE d’abaisser son taux directeur à 3,5 %, les taux d’intérêt devraient amorcer une décrue, et donc resolvabiliser les acheteurs et dégripper le marché. Autre bonne nouvelle, les prix dans l’ancien ont aussi amorcé un repli l’an passé, de l’ordre de 4 % selon l’Insee.

Source Libération

22/09/2024

PaXoS dévoile une tuile solaire en terre cuite conçue pour les bâtiments anciens et historiques

Le fabricant allemand PaXoS propose des tuiles solaires pensée pour les bâtiments historiques. Les Solar Beaver Tail Tiles sont disponibles en noir et en terre cuite.

Les tuiles solaires PaXos ont une faible réflectivité ce qui permet de régler des soucis esthétiques sur des bâtiments anciens. Les tuiles solaires PaXos ont une faible réflectivité ce qui permet de régler des soucis esthétiques sur des bâtiments anciens. Crédit photo : PaXos Solar

Le photovoltaïque intégré au bâtiment (BIPV) est un concept qui tend à devenir de plus en plus populaire alors que le monde ambitionne d’atteindre la neutralité carbone d’ici environ deux décennies. L’idée consiste à intégrer des panneaux solaires dans la structure ou la toiture d’une maison afin d’économiser sur les matériaux de construction tout en ayant une source d’énergie verte. En Europe, le fabricant allemand PaXos est l’une des références en la matière. Lors du salon Intersolar 2022, il a levé le voile sur les Solar Beaver Tail Tiles. Il s’agit de tuiles en forme de queue de castor équipées de cellules solaires.

Développée en collaboration avec un institut de renom

Avec cette solution prometteuse, PaXos veut résoudre le problème d’incompatibilité des modules solaires conventionnels avec certains types de bâtiments tels que les édifices historiques et les maisons anciennes. Force est effectivement de constater que les aspects esthétiques figurent parmi les raisons qui empêchent l’adoption de l’énergie solaire. Dans de nombreux pays européens, la demande en matière de BIPV augmente à un rythme effréné, favorisant ainsi l’exploitation de cette forme d’énergie qui est à la fois propre et renouvelable. Les Solar Beaver Tail Tiles ont été développées en partenariat avec l’institut Fraunhofer pour les systèmes énergétiques solaires (ISE).

Une résistance mécanique élevée

Cette collaboration a permis à PaXos de réduire la réflectivité des tuiles. Fait intéressant, les modules en forme de queue de castor peuvent être retirés et remplacés, en fonction des besoins. Ils bénéficient d’un système de montage qui assure une installation rapide et facile. Par ailleurs, le fabricant affirme avoir mis l’accent sur l’aspect mécanique. Résultat, les Solar Beaver Tail Tiles promettent une grande résistance à la grêle et à l’aspiration des tempêtes. Il faut savoir que les tuiles intégrées au bâtiment ne permettent pas seulement de produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire. Elles génèrent également de la chaleur qui peut être utilisée sur les pompes à chaleur.

Autant dire que ces modules photovoltaïques de toiture du fabricant allemand constituent une option pour diminuer la consommation énergétique des pompes à chaleur. Il s’agit ainsi de solutions idéales pour les consommateurs en quête de technologies pour réduire leur facture énergétique, mais aussi leur empreinte carbone. PaXos promet en outre une efficacité inégalée ainsi qu’une durée de vie prolongée. Les Solar Beaver Tail Tiles se déclinent en trois versions avec une puissance allant de 11,8 W à 14,8 W. Chaque module mesure 230 × 480 × 14 mm, ce qui signifie que pour couvrir une surface de toit de 1 m², il faut 11 tuiles. Concernant la masse surfacique, elle est de 27 kg/m². Plus d’infos : paxos.solar. Avez-vous rencontré des difficultés pour une installation photovoltaïque, car vous habitez à proximité d’un bâtiment historique ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Source NeoZone par Marc Odilon   


21/09/2024

Flines-lez-Râches : la briqueterie wienerberger cesse sa production, trente-quatre emplois supprimés

La nouvelle est tombée comme un couperet avant les grandes vacances. 

Le groupe Wienerberger, propriétaire de l’ancienne briqueterie Bar depuis 2007, a décidé de mettre un terme à la production de l’usine en raison de « difficultés économiques et industrielles ». 

Un plan social a été lancé. 

Trente-quatre emplois supprimés.

Source La Voix du Nord


20/09/2024

Edilians cherche énergie propre désespérément

Le spécialiste de la tuile en terre cuite vient de moderniser son site industriel de Saint-Germer-de-Fly afin de réduire l'impact carbone de ses installations.

Mais le passage à l'électrique de ses fours demeure pour l'heure contrarié par les spécificités propres à la cuisson de la matière première qu'est l'argile.

Le site industriel d'Edilians à Saint-Germer de-Fly dans l'Oise a bénéficié d'un investissement de 10 millions d'euros pour optimiser les procédés de cuisson des tuiles en terre cuite. 

Source Baitactu par Steve Carpentier


Sur son site de production de Saint-Germer-de-Fly, EDILIANS Group signe une avancée technologique majeure pour une industrie durable et décarbonée

 EDILIANS GROUP est aujourd’hui un acteur de référence reconnu autant pour son expertise sur les toitures en terre cuite que le solaire photovoltaïque et la rénovation énergétique. Comptant 14 sites de production en France, 2 en Espagne et 1 au Portugal, celui de Saint- Germer-de-Fly dans l’Oise figure parmi les plus importants. Il produit depuis plus de 40 ans les tuiles terre cuite à l’appellation terroir Huguenot, caractéristiques des toitures des régions du centre, du nord et de l’est de la France.

Dans le cadre de son plan de décarbonation lancé en 2021 visant à diminuer de 30 % ses émissions directes de C02 de tuiles d’ici 2030 en France sur l’ensemble de ses activités industrielles, EDILIANS GROUP a entrepris un plan d’investissements majeur de près de 100 millions d’euros. Après 15 ans de R&D, c’est dans l’usine de Saint-Germer-de-Fly qu’ont été mises en œuvre les innovations technologiques brevetées du fabricant de fours industriels français CERITHERM qui a intégré EDILIANS GROUP en 2023. Associés au savoir-faire des équipes d’EDILIANS et grâce à un investissement de près de 10 millions d’euros, ces brevets ont été industrialisés, mis en œuvre et démontrent aujourd’hui toute leur efficacité.

Une décarbonation accélérée grâce à l’union de deux savoir-faire

En 2023, EDILIANS GROUP a acquis l’entreprise Ceritherm, fabricant de fours industriels français et expert en équipements thermiques innovants brevetés depuis plus de 15 ans, basé en Haute Vienne. Avec d’ambitieux programmes de recherche et développement, cette société d’ingénierie française d’une vingtaine de personnes est venue renforcer le savoir-faire technique et la capacité d’innovation d’EDILIANS GROUP en matière de décarbonation de son outil industriel.

« Nos échanges avec les sociétés d’ingénierie pour explorer des solutions nouvelles, avec des potentiels de réduction de l’ordre de 30% des émissions de CO2, nous ont convaincus que la société CERITHERM avait développé les concepts les plus aboutis » déclare Pascal Casanova, Président Exécutif d’EDILIANS GROUP.

En renfort de ses équipes techniques et de son savoir-faire accumulé depuis près de deux siècles, EDILIANS GROUP a décidé de mettre en œuvre en 2024 une innovation majeure dans l’une de ses principales usines françaises, celle de Saint-Germer-de-Fly, afin d’en valider le potentiel à l’échelle industrielle avant de la déployer à travers le groupe.

Un plan d’actions de décarbonation ambitieux

Aujourd’hui, près de 90 % des émissions de CO2 d’EDILIANS sont issues des opérations de séchage et de cuisson de l’argile lors de la fabrication des tuiles terre cuite. Pour atteindre son objectif, EDILIANS GROUP a déployé un plan d’actions de décarbonation reposant sur 4 piliers :

-  le premier se concentre sur l’optimisation des procédés de fabrication et leur efficience énergétique sur ses sites industriels. Cela passe à la fois par le pilotage des fours et des séchoirs, grâce à ses ingénieurs céramistes, par l’analyse de ses consommations et enfin par l’ajustement et l’amélioration continue de ses procédés de production,

-  le deuxième vise à améliorer et adapter son outil industriel avec la mise en œuvre de solutions techniques éprouvées, pour faire baisser ses consommations énergétiques sur l’ensemble de ses usines grâce, par exemple, à la récupération de la chaleur fatale des épurateurs, la valorisation de la chaleur récupérée du four pour sécher les tuiles et l’amélioration des mélanges argileux,

-  le troisième concerne l’innovation, grâce au savoir-faire de la société d’ingénierie Ceritherm, mais aussi d’autres partenaires d’EDILIANS GROUP , pour imaginer et mettre en œuvre de nouvelles solutions techniques. Ces actions sont nécessaires pour atteindre ses objectifs de décarbonation tout en garantissant une qualité et des propriétés inchangées pour ses tuiles,

- le quatrième porte sur la recherche de nouvelles énergies décarbonées telles que l’électricité, le biogaz, le biométhane, la biomasse ou l’hydrogène qui permettront de remplacer le gaz naturel jusqu’ici utilisé pour la cuisson des tuiles.

Pierre angulaire de son engagement, ce plan d’actions reposant notamment sur l’innovation et la rupture technologique doit permettre à EDILIANS GROUP d’obtenir des résultats significatifs et ainsi d’accélérer la décarbonation de ses 17 sites de production. « A terme, ce sont environ 100 millions d’euros sur 10 ans qui sont investis sur l’ensemble de nos usines pour réussir ce challenge majeur et développer une tuile bas carbone » explique Maxime Coutouly, Directeur Général EDILIANS France.

Une avancée majeure sur le site de Saint-Germer-de-Fly profitable à l’ensemble de la filière

Reposant sur les 15 années de Recherche & Développement des ingénieurs de Ceritherm et sur le savoir-faire des équipes industrielles d’EDILIANS GROUP, l’équipe projet a travaillé 2 ans sur l’optimisation d’une ligne de production de Saint-Germer-de-Fly. Trois mois de travaux ont été nécessaires pour installer de nouveaux équipements visant à réduire l’impact carbone de la ligne de production en combinant judicieusement la gestion de la chaleur dans le four et la masse des équipements qui le traversent.

Ces avancées technologiques reposent sur trois brevets ayant nécessité un investissement de près de 10 M€, en partie financées dans le cadre du plan France 2030 opéré par l’ADEME à hauteur de 3,3 M€ pour EDILIANS et de 0,34 M€ pour CERITHERM.

Après plusieurs mois d’utilisation, EDILIANS GROUP constate une réduction des consommations de gaz sur son four de 33%, soit 1500 tonnes de CO2 non émises par an.

« Nous sommes très fiers que la mise en commun du savoir-faire industriel d’EDILIANS et de l’expertise de Ceritherm permette une innovation technologique majeure dans le monde de la terre cuite pour contribuer à atteindre nos objectifs vers une industrie durable et décarbonée », déclare Maxime Coutouly.

« Nous sommes heureux d’avoir pu prouver à l’échelle industrielle que nos innovations technologiques donnent des résultats au-delà des attentes pour réduire l’empreinte carbone de production », complète Giovanni Zamparo, Directeur Général de Ceritherm.

« En tant qu’acteur majeur des transitions énergétiques et environnementales et grâce à cette avancée technologique, nous souhaitons inspirer un nouveau modèle pour l’ensemble de notre industrie », conclut Pascal Casanova.

Source André Sudrie

19/09/2024

Crise du logement neuf : " Nous craignons une année 2025 très compliquée" affirme le patron de l’immobilier toulousain

Trois questions à Mickaël Merz, président de l’Observer de l’immobilier toulousain

La production de logements neufs continue de dégringoler, le marché a-t-il atteint son point bas en 2024 ?

Malheureusement non. Actuellement nous sous-produisons par rapport aux besoins en logements neufs de l’aire urbaine toulousaine. Je rappelle que l’objectif est de produire 7 500 logements par an ; or nous sommes tombés à un peu moins de 1 500 depuis le début de l’année ! La production est donc famélique et les ventes très basses, 1 174 ce 1e semestre. Elles ont dégringolé de 60 % depuis deux ans. C’est du jamais vu. Actuellement l’ensemble de la profession fait le dos rond. Nous produisons moins car nous ne vendons pas et même si le marché repartait demain, nous ne serions pas.

La fin du dispositif fiscal Pinel annoncée pour la fin de l'année, crée-t-elle des opportunités pour les investisseurs?

En effet nous avons constaté un petit effet d'aubaine parmi les investisseurs mais cet engouement ne profite pas à l'aire urbaine. À Toulouse les ventes à investisseurs ont progressé de 22% par rapport à l'année dernière et elles représentent 56% des ventes réalisées ce semestre. Grâce à cela, le nombre de ventes a progressé de 8% intra muros ce semestre, mais nous sommes bien loin d'une reprise car elles avaient été divisées par deux l'année dernière.

Du côté des acheteurs, la stabilité des taux d'emprunt facilite-t-elle les achats?

Pas encore mais nous espérons que cela sera le cas dans les semaines et mois à venir. Au premier semestre 2024, au contraire les désistements d'acheteurs ont encore augmenté pour atteindre 29%, contre 25% en 2023 et 19% en 2022. La raison est toujours la même: les refus de financement.

 Source La Dépêche par Béatrice Girard

18/09/2024

Biostructure mise sur les panneaux de construction en béton et chanvre

Portée par plusieurs acteurs du bâtiment, l'entreprise lance à Châtel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme, la construction d'une usine pour produire plus de 50.000 panneaux de chanvre à ossature bois.

Le projet repose sur l'utilisation de ressources locales pour fournir un marché de proximité. (Biostructure)

Face à l'engouement pour les matériaux de construction écologiques , Biostructure tente sa chance sur le marché des panneaux préfabriqués en bois et chanvre. Créée par les dirigeants des holdings Phèdre Investissement (installé à Nargis, dans le Loiret) et Groupe Ré (basé à Saint-Beauzire, dans le Puy-de-Dôme), qui regroupent huit entreprises du bâtiment réalisant 28 millions d'euros de chiffre d'affaires, la société lance la construction d'une usine de 3.500 mètres carrés à Châtel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme.

Un investissement de 6,2 millions d'euros pour un outil de production paramétré pour produire 50.000 panneaux par an. « Nous avons des réserves foncières et nous pourrons monter à 100.000 panneaux », précise Eric Perrot, directeur du développement de Biostructure. Dans un premier temps, l'entreprise devrait employer une dizaine de personnes avant de monter à une cinquantaine à horizon 2030, date à laquelle elle table sur un chiffre d'affaires de quelque 14 millions d'euros.

Source Les Echos par Françoise Sigot


17/09/2024

Espagne: Beralmar signe un contrat important en Inde

BERALMAR TECNOLOGIC S.A., par l’intermédiaire de sa filiale BERALMAR INDIA PVT, a obtenu une commande importante pour l’installation d’un séchoir à chambres dédié à la production de tuiles en terre cuite au Kerala, en Inde.

Ce nouveau projet met en évidence la capacité de l'entreprise à intégrer l’ingénierie européenne de pointe de BERALMAR avec l’efficacité de la fabrication locale en Inde. 

Cette combinaison lui permet de développer des solutions hautement compétitives et adaptées aux besoins spécifiques du marché indien, garantissant à la fois le succès et la satisfaction de ses clients.

Source LinkeIn

16/09/2024

Briqueterie : pourquoi Bouyer Leroux investit dans sa vénérable usine de Gironde sur Dropt ?

Vestige rare d’un passé industriel, l’usine girondine du spécialiste de la brique Bouyer Leroux va faire l’objet d’une profonde transformation. 

Où se mêlent économies d’énergie, inclusion de bio-matériaux et robots ultra fiables. Explications avec Laurent Monjot, directeur du site depuis 2015.

Source Placéco


15/09/2024

Allemagne: quelles alternatives à la cuisson au gaz naturel des matériaux de construction en terre cuite?

 À propos de la production de chaleur sans gaz naturel et sans matériaux de construction non cuits - réunion de printemps du conseil consultatif de l'association de recherche de l'industrie de la brique et de la tuile e. V. 2024

Le 15 mai 2024, le conseil consultatif de l'association de recherche de l'industrie de la brique et de la tuile (FGZ) s'est réuni pour sa réunion de printemps. Le lieu était l'hôtel am Steinplatz à Berlin-Charlottenburg. Les principaux sujets à l'ordre du jour étaient l'approvisionnement en chaleur sans gaz naturel et en briques d'argile.

Barbara Fischer, directrice générale de l'association des gestionnaires de réseaux de transport de gaz, a évoqué l'état actuel du réseau central allemand d'hydrogène. 9 700 kilomètres de canalisations sont prévus. 60 % doivent être créés par la conversion de canalisations de gaz naturel existantes et 40 % par de nouvelles constructions. La planification du réseau central ne prévoit pas d'approvisionnement par zone ; les sous-réseaux devraient être fournis par des institutions locales. Les principaux clients étant les producteurs d'acier, le réseau central ne transportera que de l'hydrogène sans mélange. L'industrie de la brique ne fait pas partie de la planification du réseau central, car elle est prévue dans une perspective électrique. Une solution spéciale pour la participation au réseau central n'est toutefois pas exclue.

Hybit, un projet de production d'hydrogène vert pour la production d'acier à Brême, était au centre de la deuxième présentation. Frerk Lüschen, Key Account Manager Hydrogen Marketing de Bremer Wasserstoff GmbH, une joint-venture entre Stadtwerke Bremen et le groupe énergétique du nord-ouest de l'Allemagne EWE AG, a présenté le projet. Une installation d'électrolyse de dix mégawatts doit être construite sur le site de la centrale électrique de Mittelsbüren à Brême pour produire de l'hydrogène et alimenter la production d'acier d'ArcelorMittal Bremen. La construction et l'exploitation de l'électrolyseur posent des défis. Non seulement les critères d'approvisionnement en électricité pour l'hydrogène vert doivent être respectés. De l'eau ultra pure est également nécessaire pour l'électrolyse. Les projets d'hydrogène d'EWE comprennent également des tests sur le stockage d'hydrogène dans des cavernes.

Richard Lemke, directeur général d'August Lücking GmbH & Ck. KG, a rendu compte de la production et de l'utilisation du gaz de bois dans la briqueterie comme alternative neutre en CO2 et économiquement comparable au gaz naturel. (Vous trouverez plus d'informations à ce sujet, notamment sur son fonctionnement et sa rentabilité, dans le rapport du prochain ZI 5/24).

Le quatrième thème du programme était celui des matériaux de construction en terre cuite. Dr Anne Tretau, de l'Institut de recherche et d'essai des matériaux de Weimar (MFPA), a expliqué l'état actuel et les défis. Les méthodes de construction en terre cuite ont une longue et fructueuse tradition, par exemple au Yémen, il existe des maisons en terre cuite à plusieurs étages. Après un aperçu des normes pertinentes, elle a abordé en détail la norme DIN 18945. Elle a présenté les types de briques en terre cuite répertoriés dans cette norme - briques en terre cuite moulées, moulées-pressées et extrudées - ainsi que les matières premières, les classes d'application et les exigences relatives à la proportion de trous et d'âmes, la densité de la brique et la résistance à la compression, la résistance à l'humidité et au gel. Elle a également abordé le mortier de maçonnerie en terre cuite selon la norme DIN 18946 et les règles d'application selon la norme DIN 18940, en particulier la protection contre les intempéries.

La présentation a été suivie d'une discussion animée. Le président de la FGZ, Rainer Berentelg, a fait part de ses propres expériences dans la production de briques en terre cuite. Le problème de l'argile en tant que matériau de construction réside uniquement dans l'application. Richard Lemke a appuyé cette position et a appelé l'industrie de la brique à utiliser son propre savoir-faire existant dans la manipulation de l'argile pour développer des matériaux de construction appropriés. La construction en terre cuite ne doit pas être laissée aux producteurs de matériaux de construction concurrents.

Quatre projets en cours ont été présentés sous le point de l'ordre du jour suivant « comités d'accompagnement de projets ».

Dr Ralf Wagner, MFPA, a présenté le projet « Cuisson assistée par micro-ondes de produits de maçonnerie (01IF23193N), qui a débuté le 1er mars 2024. Le projet a trois objectifs : (1) développer un procédé de cuisson assistée par micro-ondes de produits de brique ; (2) répondre à la question de savoir comment un profil de température équilibré peut être obtenu dans la plage de températures de cuisson (850 °C à 1100 °C) ; (3) développer des concepts de mise en œuvre possibles et une future technologie de four pour l'industrie de la brique et de la tuile. Les lots de travail prévus comprennent des dispositifs de mesure améliorés pour déterminer les propriétés des matériaux en fonction de la température jusqu'à 1200 °C. Pour une cuisson réussie avec des micro-ondes, les gradients de température et l'emballement thermique doivent être contrôlés.

Le Dr Wagner a également présenté le projet « Conception de surfaces de briques fonctionnelles pour influencer le microclimat urbain et les besoins énergétiques des bâtiments (22226 BG) » (voir ZI 4/23, p. 38f.). Le lot de travail 4 « Augmentation de la réflexion IR grâce à des structures définies » est actuellement terminé. Il a été démontré que les structures définies ont une influence sur la réflexion de la lumière infrarouge. Cependant, cet effet n'est que faible sous une forme bidimensionnelle. Pour le dernier lot de travail « Étude métrologique des effets des surfaces modifiées sur les propriétés physiques des produits de tuiles », Wagner a demandé et obtenu le soutien du comité de soutien du projet. Cela impliquait la livraison de tuiles pour les mesures correspondantes dans le démonstrateur.

Le troisième projet présenté, « Automated hyperspectral imaging and image analysis for sorting (22068 BG) », a duré jusqu'au 31 mai 2024 et a été présenté par Jurij Walz au nom du Dr Elske Linß (MFPA) (voir ZI 4/2023, p. 39). Walz a ensuite présenté les grandes lignes d'un projet de suivi : « Optimisation du tri optique des briques et estimation de l'activité pouzzolanique des gravats de maçonnerie pour améliorer le processus de recyclage à l'aide de paramètres multispectraux et d'analyse d'images ». Le projet est prévu pour durer 24 mois. L'objectif est de mieux comprendre et d'optimiser le processus de tri. L'objectif de développement est un système modulaire de tri et de test hyperspectral pour la différenciation fiable des types de briques et l'estimation de l'activité pouzzolanique.

Dr Anne Tretau a présenté le dernier projet, qui a débuté le 1er mai 2024 : « Influence du contrôle des processus sur la demande énergétique des sécheurs à micro-ondes (01IF23309N) ». L’objectif est d’acquérir une compréhension plus approfondie des interactions complexes qui contrôlent les processus entre les processus électrodynamiques (apport d’énergie) et thermodynamiques (transport de chaleur et d’eau) ainsi que les propriétés mécaniques (résistance en fonction de la température et de l’humidité). Ces interactions posent à la direction du processus le défi de sécher de manière à préserver le produit tout en exploitant au maximum la production d’énergie. Tretau a décrit les lots de travail. Elle a conclu en soulignant que l’électrification nécessiterait une réorganisation complète de l’agencement des machines de l’usine et a évoqué les défis économiques et techniques.

La réunion d’automne du conseil consultatif de la FGZ aura lieu le 13.11.2024 à Berlin.

14/09/2024

CLEIA Ceramics vous donne rendez-vous sur le salon TECNA à Rimini du 24 au 27.09.2024

CLEIA Ceramics ne part pas danser le calypso ni boire du Campari en Italie (comme le chantait Lilicub)… Ce qui nous attend est bien mieux : l’incontournable salon TECNA à Rimini !

  • Du 24 au 27.09.2024
  • Rimini Expo Center - Italie
  • Stand : Hall D5 emplacement N°105

Venez rencontrer l'équipe d’experts de CLEIA Ceramics au Salon TECNA : l’événement mondial de la céramique et de la brique. 

TECNA trie sur le volet les meilleurs professionnels en termes de technologies, de process, d’équipements, d’esthétique et de conception de cette industrie.

TECNA constitue un point de référence pour toutes les principales chaînes d'approvisionnement liées aux matériaux de construction, d'architecture et de design.

Source LinkedIn

13/09/2024

Sevran : fermée faute de liquidités, la fabrique de briques en terre crue a-t-elle encore un avenir ?

La fabrique de Cycle Terre, basée à Sevran et qui réutilisait des déblais extraits de chantiers environnants pour construire des briques en terre crue pour le BTP, a fermé ses portes en avril, par manque de financements. Depuis, la société coopérative est en négociations avec de nouveaux investisseurs pour relancer l’activité.

La fabrique a été victime, selon ses dirigeants et la ville, du coup d'arrêt subi par le BTP et de délais de réalisation des projets trop longs pour sa trésorerie. 

Le projet était alléchant. Mais, malgré les soutiens politiques et les subventions, il a pris fin à peine trois ans après sa création. « On a tous été déçus », assure Paul-Emmanuel Loiret, ancien président de Cycle Terre. Cette société coopérative, spécialisée dans la construction en terre crue et adossée à des promoteurs immobiliers, des architectes et des collectivités, a mis la clé sous la porte prématurément. Le tribunal de commerce de Bobigny a prononcé, le 10 avril, la liquidation judiciaire de l’usine inaugurée en 2021 à Sevran.

La fabrique s’était donné pour mission de développer la filière de la terre crue en France avec le groupe immobilier privé Quartus ou encore l’agence d’architecture Joly & Loiret. 

Source Le Parisien par Par Yanis Soul 

12/09/2024

Wienerberger acquiert l'entreprise américaine Summitville Tiles

Cette acquisition permettra à Wienerberger d'élargir sa gamme de solutions d'enveloppe de bâtiment innovantes et respectueuses de l'environnement, destinées spécifiquement au segment de la rénovation des bâtiments.

Wienerberger continue de développer ses activités en Amérique du Nord et franchit une nouvelle étape importante dans sa stratégie de croissance mondiale créatrice de valeur. Le groupe belge a acquis le fabricant de briques et de tuiles Summitville Tiles, basé dans l'Ohio, une entreprise américaine établie de longue date fondée en 1912 et spécialisée dans la production de plaquettes de brique pour les systèmes de façades préfabriqués destinés à la rénovation résidentielle et commerciale. Il s'agit d'une acquisition particulièrement importante pour Wienerberger, car le groupe s'attend à ce que le marché connaisse une croissance annuelle d'environ 10 % au cours des cinq prochaines années. Le portefeuille de produits de Summitville Tiles reflète l'évolution vers une durabilité toujours plus grande dans le secteur de la construction.

« Les solutions de revêtement de façade en briques préfabriquées joueront un rôle de plus en plus important dans la résistance au changement climatique des bâtiments existants, car la couche supplémentaire offre également une protection durable contre les événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents », déclare Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger AG.

L'acquisition permettra à Wienerberger d'élargir sa gamme de solutions d'enveloppe de bâtiment innovantes et respectueuses de l'environnement, destinées spécifiquement au segment de la rénovation des bâtiments.

Source CeramicWorldWeb

11/09/2024

EDILIANS vous donne rendez-vous au salon BATIMAT 2024 !

En septembre prochain, EDILIANS sera présent au salon BATIMAT 2024 pour présenter ses dernières nouveautés en terre cuite, rénovation énergétique et solaire photovoltaïque. Venez rencontrer ses experts et découvrir ses produits de haute qualité, conçus pour répondre aux besoins les plus exigeants.

EDILIANS vous donne rendez-vous au salon BATIMAT 2024, le grand rendez-vous international du bâtiment et de l’architecture, qui se tiendra du 30 septembre au 3 octobre à Paris Expo Porte de Versailles. Venez découvrir ses dernières innovations et échanger avec ses experts sur le stand P066, Hall 1. 

Depuis plus de 200 ans, EDILIANS s'engage à fournir des solutions de couverture et d'accessoires de façade alliant performance, durabilité et esthétisme. Cette année, EDILIANS est fière de présenter des nouveautés dans sa gamme de tuiles, et notamment la DOUBLE TENORD Huguenot, une tuile grand format aux accents du Nord. Adaptée aux faibles pentes, cette nouvelle tuile grand moule faiblement galbée succède à l’actuelle tuile ARTOISE Huguenot, qui reste toutefois disponible en rénovation. Avec son esthétique épurée, elle s’intègrera parfaitement dans la tradition architecturale de cette région.

Mais il y aura  aussi la PLEIN SUD RÉABILIS Gélis, un modèle d’exception qui marie esthétique haut de gamme et grande souplesse de pose, en neuf comme en rénovation. Elle permet de retrouver le caractère authentique des toitures traditionnelles du bassin méditerranéen. De plus, une troisième tuile de la famille des tuiles plates, portant l’appellation de terroir Phalempin, sera dévoilée lors du salon.

Et n’oublions pas le solaire avec la  large gamme de solutions photovoltaïques adaptées à toutes les toitures, telles que la Tuile SOLAIRE MAX (photo à la une), best-seller EDILIANS depuis plus de 20 ans, les tuiles terre cuite solaires ou encore le système de fixation ventilé EASY ROOF INTÉGRATION.

L'équipe d’experts sera présente pour répondre à vos questions et vous conseiller sur les meilleures solutions pour vos projets de construction et de rénovation. Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir les produits de haute qualité et de bénéficier de l'expertise des spécialistes.

Source Batiweb


 



10/09/2024

Canicules à répétition : et si la terre crue était la solution miracle ?

Face à l'urgence climatique et à l'intensification des vagues de chaleur, la construction en terre crue s'impose comme une alternative écologique et durable dans le secteur du bâtiment. Traditionnelle et pourtant innovante, cette technique ancestrale, longtemps reléguée à l'arrière-plan, connaît aujourd'hui un regain d'intérêt en raison de ses nombreux avantages environnementaux et thermiques.

Face au réchauffement climatique, certains architectes et maçons reviennent en France depuis plusieurs années vers les techniques ancestrales du bâti en terre crue, qui présentent l'avantage de protéger des fortes chaleurs.

La construction en terre crue, solution bas carbone face aux chaleurs extrêmes

La terre crue, utilisée depuis des millénaires dans des régions du monde entier, est un matériau de construction composé de terre argileuse, de sable et parfois de fibres naturelles comme la paille. Contrairement aux matériaux modernes tels que le béton ou l'acier, la production de la terre crue nécessite peu d'énergie, ce qui en fait une solution à faible empreinte carbone. De plus, elle est disponible localement, réduisant ainsi les coûts et les impacts liés au transport.

L'un des principaux atouts de la terre crue réside dans sa capacité à réguler naturellement la température et l'humidité à l'intérieur des bâtiments. Grâce à sa masse thermique élevée, elle emmagasine la chaleur pendant la journée et la restitue lentement pendant la nuit, ce qui permet de maintenir une température intérieure stable et agréable, même lors de vagues de chaleur extrême. En été, les murs en terre crue gardent la fraîcheur, réduisant ainsi le besoin de climatisation, une pratique énergivore et coûteuse.

Un retour en force face aux défis climatiques

Alors que les épisodes de canicule se multiplient et que les préoccupations liées au réchauffement climatique augmentent, la construction en terre crue s'impose comme une réponse adaptée aux défis environnementaux actuels. En plus de ses performances thermiques, la terre crue possède des qualités isolantes qui contribuent à l'efficacité énergétique des bâtiments. Elle peut être utilisée pour la construction de murs porteurs, mais aussi sous forme de briques, de blocs de terre comprimée ou de pisé.

De plus en plus d'architectes et de constructeurs intègrent la terre crue dans leurs projets, allant des habitations individuelles aux bâtiments publics. En France, par exemple, plusieurs initiatives locales promeuvent la réintroduction de ce matériau dans les constructions modernes. Des projets novateurs émergent également dans d'autres régions du monde, où la terre crue est reconnue pour son potentiel à combiner tradition et modernité tout en réduisant l'empreinte écologique.

Malgré ses nombreux avantages, la construction en terre crue fait face à des obstacles qui freinent sa généralisation. Parmi eux, les normes de construction, souvent orientées vers des matériaux industriels, ne prennent pas toujours en compte les spécificités de la terre crue. De plus, le manque de formation et de savoir-faire dans ce domaine limite encore l'essor de cette technique.

Source ParisMatch

09/09/2024

Allemagne: 27e Eurosymposium - Manifestation spécialisée sur la recherche pratique dans l'industrie céramique

« Les produits céramiques façonnent notre avenir » : c'est le titre du 27e Eurosymposium organisé par le Keramik-Institut les 11 et 12 septembre 2024 à Meissen.

L'Eurosymposium Céramique est un événement spécialisé sur la recherche pratique dans l'industrie céramique. Il a lieu une fois par an à Radebeul ou Meissen depuis 1996. Des représentants de tous les secteurs de l'industrie céramique de toute l'Europe se réunissent ici pour écouter des exposés spécialisés et échanger leurs expériences. Chaque année, l'Eurosymposium a un thème différent.

  • Quand : 11 septembre – 12 septembre 2024
  • Où : Romantik Hotel Burgkeller, Domplatz 11, 01662 Meißen
  • Titre : « Les produits céramiques façonnent notre avenir »
  • Début : le 11 septembre 2024 vers 13 heures
  • Fin : le 12 septembre 2024 avec un déjeuner commun

Vous trouverez de plus amples informations, le programme et les modalités d’inscription sur https://www.keramikinstitut.com/news-reader/27-eurosymposium-6.html

Source Ziegelindustrie International

08/09/2024

Airtorch® électrique de Micropyretics Heaters International jusqu'à 1200 ° et 45MW

Solutions de chauffage de l'air et du gaz de process pour répondre aux objectifs stricts du secteur industriel en matière d'émissions de carbone nulles pour une décarbonisation profonde avec une efficacité énergétique élevée. 

Contactez MHI pour les réchauffeurs de gaz de process électriques les plus compacts de 10 KW à 45 MW ou plus.

Les systèmes Airtorch avec entrées et sorties haute température doivent être utilisés pour les meilleures efficacités et la plus grande productivité dans les applications de gaz de process chauds de KWe à MWe. Ils sont très fiables et économes en énergie jusqu'à 1200 °C.

L'Airtorch® électrique offre une solution moderne, efficace et respectueuse de l'environnement pour divers besoins de chauffage industriel. Sa conception robuste, son rendement élevé et sa polyvalence en font un excellent choix pour les industries qui cherchent à améliorer leur efficacité énergétique et à réduire leur impact environnemental.

Source MHI

Réchauffeur d'air haute température Leister pour des températures allant jusqu'à 900 ºC.

Réchauffeur d'air haute température pour processus industriel Leister LE 10000 HT 400 V 15 kW 110.568

Le LE 10000 HT n'a pas d'électronique de puissance intégrée, mais la température de l'air peut être contrôlée en continu en ajoutant un contrôleur triphasé Leister (DSE). En plus d'un DSE, la température de l'air peut être régulée avec précision avec un contrôleur numérique Leister KSR. Débit d'air min. 800 Nl/min

Réchauffeur d'air haute température pour processus industriel Leister LE 10000 HT 110.568

Source Welwyn


07/09/2024

US- Calectra : des briques électrifiées pour une industrie verte

La décarbonisation de l’industrie lourde constitue l’un des plus grands défis de la lutte contre le changement climatique. Un quart de la consommation mondiale d’énergie provient de processus industriels, qui nécessitent souvent des températures extrêmement élevées et sont traditionnellement alimentés par des combustibles fossiles. La startup de technologies propres Calectra veut changer cela et a développé une solution innovante : des briques électriquement conductrices qui peuvent stocker la chaleur et la restituer aux processus industriels en cas de besoin.

La technologie

La technologie de stockage de chaleur propre de Calectra repose sur la conversion de l'électricité en chaleur à haute température à l'aide de briques spéciales. Ces briques peuvent atteindre des températures allant jusqu’à 1 600 degrés Celsius et transmettre la chaleur aux systèmes industriels via des tuyaux.

Le système permet d’utiliser l’excédent d’électricité provenant de sources renouvelables telles que l’énergie éolienne et solaire, contribuant ainsi à stabiliser le réseau électrique et à réduire les coûts énergétiques.

Financement et développement

L'entreprise américaine de technologies propres a récemment levé 2 millions de dollars de financement, dont 1,6 million de dollars provenant d'un cycle de pré-amorçage mené par Lifeline Ventures et 400 000 dollars de subventions du ministère américain de l'Énergie et de l'Autorité de recherche et de développement énergétique de l'État de New York. L'entreprise prévoit d'utiliser ces fonds pour élargir son équipe et développer un prototype plus grand de son système.

Défis et opportunités

La décarbonisation des processus thermiques industriels est une tâche complexe. Bien que des alternatives plus propres telles que les pompes à chaleur et les chaudières électriques soient déjà disponibles pour les processus à basse température, les solutions pour les applications à haute température sont encore rares. L’hydrogène vert est une option possible, mais sa production reste actuellement coûteuse et prend du temps.

Calectra considère sa technologie comme une solution prometteuse à ce problème. Les briques électriquement conductrices offrent un moyen efficace et rentable de convertir et de stocker l’énergie renouvelable en chaleur à haute température. L’entreprise travaille actuellement au développement de la technologie et à sa commercialisation.

Une chaleur à haute température est nécessaire pour produire des matériaux importants tels que le ciment, l'acier et le verre. Développer des solutions de décarbonation pour la chaleur à haute température a été difficile car les options actuelles se limitent à l’hydrogène vert ou à l’électrification directe, deux solutions dont le coût est prohibitif pour que les industries manufacturières à faible marge puissent les adopter à grande échelle.

Depuis 2019, un ETES (Electrical Thermal Energy Storage) de Siemens Gamesa fonctionne à Hambourg. En outre, Energynest s'occupe de la décarbonisation de l'industrie avec une installation de stockage en béton - avec un succès croissant.

La solution innovante des États-Unis pourrait apporter une contribution importante à la décarbonisation de l’industrie lourde. La combinaison d’énergies renouvelables, de stockage de chaleur et de briques conductrices d’électricité offre la possibilité de remplacer les combustibles fossiles dans les applications à haute température, réduisant ainsi considérablement les émissions de CO2.

Source CleanThinking par Martin Jendrischik



06/09/2024

UK: Une étude de la MPA révèle que les déchets d'argile et de briques pourraient réduire le carbone incorporé du ciment de 30 %

L'utilisation de déchets d'argile et de briques dans le processus de production de ciment pourrait réduire le carbone incorporé du produit final jusqu'à 30 %, selon un rapport récent.

Dirigée par la Mineral Products Association (MPA) avec un financement d'Innovate UK, l'étude de deux ans a révélé que les argiles récupérées et la poudre de brique finement broyée peuvent être utilisées dans la fabrication de ciment et de béton pour réduire les émissions associées par rapport au ciment CEM I, leader du marché.

Le rapport a également révélé que si les argiles calcinées utilisant ces matériaux étaient adoptées par l'industrie de la construction britannique, jusqu'à 1,4 Mt de matériaux pourraient être détournés des flux de déchets.

Au Royaume-Uni, l’argile est un matériau abondant et peut offrir une alternative aux sous-produits industriels tels que les scories de haut fourneau granulées moulues (GGBS) et les cendres volantes, qui sont couramment utilisés pour réduire la teneur en carbone incorporé du ciment. La disponibilité des deux types de scories et des cendres volantes a diminué ces dernières années à mesure que les industries de l’énergie et de l’acier se décarbonent.

Ailleurs dans le monde, l’utilisation d’argiles calcinées comme matériau cimentaire secondaire (SCM) est de plus en plus courante, mais jusqu’à présent, elles n’ont pas été officiellement testées au Royaume-Uni.

L’étude a testé deux méthodes de chauffage pour préparer l’argile à être utilisée comme SCM : un four rotatif traditionnel et un « chauffage instantané ». Les deux méthodes se sont avérées produire des argiles calcinées de haute qualité, et aucune différence significative n’a été constatée entre les deux méthodes.

Le projet a reçu le soutien de Heidelberg Materials UK, Tarmac, Imerys Minerals Ltd, Forterra, University College London et l’Université de Dundee.

La directrice exécutive de MPA pour l’énergie et le changement climatique, Dr Diana Casey, a déclaré : « L’utilisation de déchets de briques et d’argiles récupérées permettra non seulement de réduire les émissions de carbone et les déchets, mais elle a également le potentiel de créer un tout nouveau marché si ces argiles sont largement utilisées dans le secteur de la construction, contribuant ainsi à conserver la valeur économique au Royaume-Uni, à sécuriser les emplois et à attirer les investissements. »

Le développement de ciments et de bétons à faible émission de carbone est l’un des sept leviers clés de la « Feuille de route pour aller au-delà du zéro net » de MPA UK Concrete. La feuille de route définit les propres engagements de l’industrie du béton et du ciment du pays pour atteindre le zéro net et s’appuie sur la décarbonisation de l’industrie de 53 % depuis 1990.

Source CemNet par ICR Newsroom


05/09/2024

𝐅𝐈𝐑𝐄 𝟐𝟎𝟐𝟒: rendez vous dédié à la chaleur industrielle décarbonée - le 19 septembre à Lyon

FIRE2024 est une journée technique coorganisée entre ALLICE, le CETIAT, et le soutien de l'ADEME sur la chaleur industrielle décarbonée. 

Toute l'équipe ALLICE est de retour pour cette rentrée 2024, et sur le pont, aux côtés des équipes du CETIAT, pour finaliser l'organisation de FIRE qui se tiendra dans moins d'un mois !

✔️ Et si vous profitiez de cette rentrée pour vous inscrire à LA rencontre dédiée à la chaleur industrielle décarbonée ? ✔️

Voici 3 bonnes raisons de nous rejoindre le 19 septembre prochain : 

  1. Des conférences techniques au plus près de vos enjeux quotidiens en lien avec la chaleur industrielle décarbonée : production décarbonée, usage maîtrisé, récupération et revalorisation, récupération et valorisation ➡️ Tous les aspects seront abordés !
  2. Des retours d'expérience inspirants et pragmatiques : Parmi les intervenants de nombreux industriels viendront partager leurs retours d'expérience avec des technologies matures et déjà déployées ! Parmi eux, John Deere, TERREAL, Eurosérum (Coopérative Sodiaal), Fysol SAS, WEPA et bien d'autres !
  3. Des échanges informels entre participants favorisés grâce à nos temps de pause qui rythmeront la journée. Venez échanger avec les acteurs de la filière et nouer des relations autour d'un café ou de notre pause déjeuner !

Pour vous inscrire : https://lnkd.in/g9bDh4-R

📅 Le 19 septembre 2024

📍 En présentiel uniquement, à Lyon

Source LinkedIn

04/09/2024

Crédit immobilier : jusqu'où les taux vont-ils descendre en 2024 ?

Après avoir atteint un pic en 2023, les taux de crédit immobilier ont amorcé leur descente. Les courtiers estiment que les prêts pourraient tomber sous la barre des 4% en moyenne cet été. 

Et même au-delà d’ici la fin de l’année. Après avoir atteint un pic en 2023, les taux de crédit immobilier ont amorcé leur descente. Les courtiers estiment que les prêts pourraient tomber sous la barre des 4% en moyenne cet été. Et même au-delà d’ici la fin de l’année.

La baisse est bien enclenchée. Deux ans après le début de l’explosion des taux de crédit immobilier - passés de 1,06% en moyenne en novembre 2021 à 4,22% en novembre 2023 , «Nous avons débuté un vrai mouvement de baisse, se réjouit Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux. 

En janvier, on constate des baisses de taux atteignant 30 ou 40 points (de base, soit 0,3 ou 0,4 point, NDLR), dans les banques nationales comme mutualistes.» Les taux s’établissent désormais à 4,05% sur 20 ans et 4,20% sur 25 ans en moyenne, poursuit l’experte, contre respectivement 4,35% et  4,50% en novembre.

Si les banques se montrent enclines à diminuer leur taux, elles ne le font cependant pas de manière inconsidérée, tempère Cécile Roquelaure, directrice des études du courtier Empruntis : «Ce sont des diminutions prudentes car les établissements ne savent pas quel sera le contexte macro-économique dans quelques mois. La preuve, en janvier, si la moitié des banques affiche des taux en baisse, l’autre moitié a décidé de les geler.»  

Tous les professionnels du secteur interrogés s’accordent ainsi à dire qu’en 2024, les banques devraient alterner les phases de stagnation et de baisse de taux. Ce qu’elles appellent du «stop and go» («arrêter et repartir»).

«La concurrence est revenue sur le marché du crédit»

Généralement, c’est bien une baisse de taux à laquelle les établissements vont devoir se résoudre. Car ils n’ont pas le choix.

"La concurrence est revenue sur le marché du crédit", résume Caroline Arnould, directrice générale du courtier Cafpi. Les banques qui ne seraient pas compétitives perdraient des parts de marché cette année.» Or le crédit immobilier est un produit d’appel pour une banque, moyen le plus efficace de conquérir des clients. «Un établissement qui n’octroie pas de crédit est un établissement qui ne fait que perdre des clients», résume Maël Bernier.

Et au petit jeu des prédictions, les courtiers partagent le même optimisme : des taux moyens, toutes durées confondues, sous la barre des 4% d’ici cet été. «On peut imaginer un premier trimestre entre deux eaux, avant que le printemps immobilier (la période allant de mars à juin),pousse les banques à offrir les meilleurs taux possibles», imagine Cécile Roquelaure. D’ici la fin de l’année, les taux moyens pourraient même redescendre à 3,75%, estime Maël Bernier.

Source Capital