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17/01/2013

En 2016, DisaSolar produira à Limoges (Haute-Vienne) ses premiers panneaux photovoltaïques organiques sur mesure.


L'installateur français de panneaux photovoltaïques de première et deuxième génération DisaSolar, implanté à Limoges (Haute-Vienne), va pouvoir lancer la construction d'une ligne pilote dédiée à la fabrication de films solaires organiques sur mesure dits de troisième génération grâce à la technique de l'impression jet d’encre.
Le projet baptisé "Inkjet OPV" et chiffré à 16 millions d'euros a été retenu par Oséo dans le cadre du programme Innovation Stratégique Industrielle. Ce qui lui assure un financement de 45 %, soit un apport de 7,3 millions d'euros. DisaSolar abondera à hauteur de 4,3 millions tandis que le reste sera assuré par les partenaires industriels regroupés au sein d'un consortium qui comprend trois entreprises de Limoges (Ceradrop, Cerinnov et Ceritherm), In-Core Systèmes à Saint-Priest (Rhône) et le CEA/INES (Institut national de l'énergie solaire) basé au Bourget-du-Lac (Savoie).
Construite à Limoges, cette unité de production sera opérationnelle en 2016 avec une capacité initiale de 25 000 mètres carrés équivalent à 1,5 MWc. Sa mise en service générera à terme la création de 150 à 200 emplois.
Président de DisaSolar, Stéphane Poughon se félicite du soutien apporté par Oséo. "C'est une très bonne nouvelle qui dépasse le simple cadre du financement de projet car cela représente pour nous et la région le coup d'envoi d'une filière industrielle, celle du solaire de troisième génération sur laquelle la France est particulièrement bien positionnée. Trop souvent, on associe le photovoltaïque à un pari industriel perdu par notre pays. Le solaire de troisième génération, issu de l'électronique imprimée et dont la vocation sera notamment d'apporter de l'énergie aux futurs objets connectés, relève le défi et se dresse aujourd'hui comme une opportunité historique au service de l'innovation technologique et du développement économique de notre région"
Pour accélérer son développement DisaSolar entend renforcer ses fonds propres et lancera une première levée de fonds dans les prochaines semaines.
La PME s’appuie sur les moyens techniques, logistiques et humains de son actionnaire de référence, le groupement limougeaud Disa Megamark (150 salariés) qui a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros et dispose d’un savoir-faire dans les domaines de l’impression, du déploiement et de la pose de films souples.
DisaSolar prévoit en fin d'année un chiffre d'affaires de 1,4 million d'euros, l'effectif est de 13 salariés, auquel il faut ajouter 12 ingénieurs qui travaillent sur ce projet dans le consortium.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

16/01/2013

Briques de terre crue : la caractérisation des performances est en cours

Les blocs de terre comprimés sont généralement produits à l’aide de presse manuelle. Le moule est rempli de terre humide. Un bras de levier permet d’exercer une forte pression sur le bloc, qui est ensuite démoulé, puis stocké.
A la demande des industriels, le Centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC) analyse de plus en plus les briques de terre crue. L’objectif ? Caractériser le matériau et chiffrer leurs performances en termes d’isolation, d’inertie et prochainement de régulation hygroscopique.
Matériau à faible énergie grise disponible presque partout, la terre crue utilisée en construction revient au goût du jour. Qu’il s’agisse de pisé, de bauge, de torchis ou de briques de terre comprimée, la terre crue est utilisée depuis toujours et a fait la preuve de sa durabilité. Pour autant, il reste difficile de convaincre assureurs et bureaux de contrôle de ses propriétés en construction neuve. Devant le manque de documentation pour définir et caractériser la terre crue et ses usages dans le bâtiment, la filière s’organise. Au Centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC), Pascal Maillard, chargé de projet recherches et développement a vu sa pratique évoluer depuis 2008 : « A l’origine nous étudiions les propriétés des briques de terre cuite. Ce sont nos adhérents qui petit à petit nous ont posé davantage de questions sur les performances des briques de terre crue. Aujourd’hui, notre équipe de trois personnes travaille pleinement sur le sujet. »
Pour l’instant, les briques extrudées testées sont destinées à former des cloisons intérieures sans rôle structurel. La plupart d’entre elles mesurent 11 x 22 x 5 cm, le format classique des briques apparentes. Certaines peuvent aller jusqu’à 45 cm de longueur. Pour ces produits, les innovations visent avant tout à simplifier la mise en œuvre avec des plots pour faciliter la superposition, ou des perforations pour passer un tuyau de chauffage ou d’eau chaude. Parfois recouvertes d’enduit pour des raisons esthétiques, certaines briques sont déjà rainurées pour faciliter l’application de ce dernier.
Capitalisation des connaissances
Outre la caractérisation du matériau proprement dit, à travers sa granulométrie, sa composition minérale et chimique, les essais portent sur la conductivité thermique et depuis peu sur l’inertie. Les performances hydriques relatives à la perméabilité à la vapeur, c'est-à-dire à la capacité du matériau à se laisser traverser par la vapeur d’eau? et la sorption hygroscopique, soit sa capacité de stockage de l’humidité? seront au programme en 2013. « Il s’agit de mesurer concrètement le ressenti que chacun peut avoir avec ce matériau connu pour réguler l’humidité et la température », indique Pascal Maillard.
Le manque de normes sur la terre crue constitue le point délicat. D’autant plus que les essais ne peuvent pas être simplement transposés du béton ou de la terre cuite. « Suivant le protocole d’essai et la taille des échantillons, les résultats diffèrent. Nous cherchons donc à valider dans les prochains mois un format et un résultat à la compression également fiable », précise Pascal Maillard.
La prochaine étape, qui fait aussi partie des objectifs pour la mise au point de règles professionnelles, sera donc le partage des connaissances entre utilisateurs et scientifiques. Le CTMNC, qui participe aux réunions pour l'élaboration des règles professionnelles sous l'égide de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et du paysage (DHUP) et l'association Asterre, a d'ailleurs organisé une première journée technique en 2012.
Retrouvez toute l'enquête sur la construction en terre crue dans Le Moniteur n° 5695 du 18 janvier 2013 et en vidéo, le chantier réalisé en terre crue du Pôle espaces verts de la ville de Bouguenais, près de Nantes.
Source LE MONITEUR.FR par Julie Nicolas

NORMES DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION : UN NOUVEAU DÉCRET CONFORME AU RÈGLEMENT IMPOSÉ PAR L’UE

Normes des matériaux de construction : un nouveau décret conforme au règlement imposé par l’UE
Désormais, en ce qui concerne la commercialisation des matériaux de construction au niveau du cadre réglementaire, de nouvelles normes attestées par un nouveau décret ont été établies. Dans le journal officiel datant du 29 décembre dernier, on a pu apprendre que l’arrêté n° 2012-1489 adopté le 27 décembre 2012 dicte dorénavant les règles régissant les ventes et le marquage CE concernant les matériaux spécifiques à la construction.
Un nouveau décret
Un des objectifs principaux de l’adoption de ce nouveau décret n° 2012-1489 est lié à un souci de conformité avec le règlement/UE n° 305/2011 adopté par le Parlement européen et issu du Conseil datant du 9 mars 2011. Un nouveau décret pour répondre à de nouvelles exigences pour les matériaux de construction vient alors d’être mis en place, et cela au détriment de la directive 89/106/CEE qui, quant à elle, vient de faire l’objet d’une abrogation. Il faut souligner que le décret qui a vu le jour récemment renferme différentes mesures à appliquer sur l’ensemble du territoire français. Des mesures concernant de loin et de près l’ensemble du marché des matériaux de construction, lesquelles doivent impérativement être conformes au règlement imposé par l’UE, au risque de sanctions en cas de non-respect des règles établies. Certaines de ces mesures portent sur les modalités de désignation des organismes notifiés ainsi que les systèmes de contrôle et d’évaluation s’y rapportant. D’autres mesures, quant à elles, concernent l’expertise et l’estimation au niveau technique. En même temps, des mesures de pénalisation constituant un dispositif de sanctions ont également été élaborées et ledit dispositif fera partie intégrante du code de la consommation. De telles mesures, a priori répressives, serviront de garde-fou au cas où une ou des exigences dictée par le règlement serait ignorée et ne serait appliquée ni suivie à la lettre.
Les types d’organismes responsables du marquage CE
Le nouveau décret n° 2012-1489 adéquat aux nouvelles normes régissant les matériaux de construction qui figurent dans le règlement/ UE n° 305/2011 concerne aussi bien les ventes que le marquage CE des produits dont il en est question. Au sujet du marquage CE, on distingue différents types d’organismes qui sont désignés pour s’en charger, et cela en fonction notamment de la catégorisation des matériaux de construction concernés. Ainsi, pour des produits qualifiés de standards qui sont des produits répondant à une norme harmonisée, les organismes qui sont admis pour s’occuper de leur marquage CE sont en l’occurrence les ‘’organismes notifiés’’. Ces derniers sont surtout sollicités pour vérifier scrupuleusement l’efficacité, la fiabilité et la durabilité des produits à évaluer. Quant à l’autre type d’organisme, il existe pour la réalisation du marquage CE des matériaux de construction spécifiques qui ont bénéficié d’un concept plus novateur et d’un savoir-faire plus moderne et innovant. Ces organismes sont libérés de toute norme harmonisée et ils collaborent avec d’autres organismes spécialisés dans l’évaluation technique. À noter que les organismes indiqués pour s’acquitter du marquage CE des produits de construction doivent obligatoirement faire partie de ceux autorisés par le COFRAC/ Comité français d'accréditation.
Source Les Clés du Midi

Limoux. Un camion de tuiles Monier dans le fossé

Un camion de la société espagnole de transport routier Maquestrans Europe venait de charger des tuiles de chez Monier route de Saint Polycarpe lundi 14 Janvier en fin de journée quand le conducteur du poids lourd a fait une manœuvre malencontreuse et s'est retrouvé avec son 30 tonnes couché sur le coté dans le fossé. La marchandise qui devait être livrée à Aix en Provence, bien amarrée à l'intérieur n'a finalement pas bougé. Le conducteur sain et sauf expliquait hier en venant récupérer ses affaires personnelles, qu'il avait croisé une moto venant en sens inverse et que c'est en voulant l'éviter qu'il avait atterri de tout son long, le flanc couché ,dans le ravin. Sa cabine s'est carrément enfoncée dans le talus comme sur un parking de mauvaise fortune. Le chauffeur roumain a appellé la société qui l'emploie et un collègue est venu le chercher. Ils attendait hier une grue pour enlever l'engin du ravin. «Ce ne sera pas une opération facile, le camion chargé est très lourd» nous expliquait h ier le deuxième chauffeur également roumain venu aider le malheureux chauffeur en panne de véhicule.Les enquêteurs des assurances devraient déterminer les circonstances de l'accident.
Source La Dépêche du Midi

Béton cellulaire : Cellumat se donne les moyens de ses ambitions

KeBek I vient d'acquérir une participation minoritaire dans le capital du fabricant de béton cellulaire de nouvelle génération, Cellumat. Un soutien de poids pour l’entreprise de Saint-Saulve dans le Nord.
Fonds d'investissement de capital privé, KeBeK I a pour financier principal LGT Capital Partners, spécialiste en investissements alternatifs. Ce dernier détient plus de 25 milliards de dollars d'avoirs en gestion et compte plus de 300 clients institutionnels. Une solidité qui doit constituer un atout important pour le développement de Cellumat.
Créée il y a quatre ans, l’entreprise de gros-œuvre dégage, pour sa part, un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros qu’elle compte bien faire progresser, et ce malgré l’environnement économique actuel. Une ambition revendiquée par son président directeur général, Dominique de Cock, qui n’oublie pas de souligner la croissance de 11 % enregistrée par l’entreprise en 2012. Avec des perspectives qui restent bien orientées, le dirigeant entend continuer "à investir dans [des] projets d'innovation, dans l'outil de production, dans la logistique et les infrastructures destinées à [son] personnel."
Source France BTP

15/01/2013

TERREAL Décoration lance une nouvelle gamme inédite et complète de chaperons monolithes, pour des espaces extérieurs chaleureux et durables

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment et leader des produits de décoration en terre cuite dans le Sud de la France, dévoile sa toute nouvelle ligne de produits pour les dessus de murs : le chaperon monolithe. Un aspect contemporain et une dimension de 1m pour des clôtures élégantes. Le groupe TERREAL est ainsi le seul à proposer aujourd’hui une gamme de dessus de murs en terre cuite combinant une forme hyper moderne d’une grande longueur et une palette de coloris variés ; des produits facile à poser (en neuf comme en rénovation) et à entretenir.
Une gamme exclusive par sa forme et ses coloris Pour un aménagement extérieur contemporain, TERREAL Décoration a conçu le chaperon monolithe, un produit naturel 100% terre cuite. Il est proposé en 3 couleurs : rouge-orangé, ton pierre, anthracite, pour être assortis aux appuis monolithes isolés de TERREAL. Grâce à sa fonction de recouvrement des enduits, il convient aussi bien en neuf qu’en rénovation de murs. Il peut également venir habiller les acrotères des toits terrasses ou plus généralement tous garde corps maçonnées.
Un produit facile à poser avec peu d’entretien Plus léger qu’un produit en béton, (16 kg/ml vs 24 kg/ml), le chaperon monolithe est facile et rapide à poser. Son format 1m permet aussi un gain de temps à la pose de 30% (moins de produits, moins de joints à réaliser). Le produit est parfaitement rectifié pour une pose à joint fin (de 2 à 4 mm) à la colle qui assure la continuité de la goutte d’eau. C’est l’assurance de diminuer considérablement les coulures inesthétiques sur les murs et donc moins d’entretien à long terme. Le chaperon monolithe a bien sûr passé avec succès les tests de résistance au gel et de tenue aux chocs.
Sa pose facile et rapide grâce, en outre, à des accessoires de finition (chaperon d’extrémité, chapeau de pilier assortis) et sa facilité d’entretien, font de lui un produit accessible à tous. Les initiés comme les amateurs peuvent se le procurer aisément auprès des négoces matériaux.
D’autre part, afin d’optimiser le vieillissement des chaperons, il est conseillé de les protéger à l’aide d’un hydrofuge de type oléofuge incolore, particulièrement dans les zones exposées (arbres…).
Contrairement à d’autres matériaux, la terre cuite peut recevoir des traitements de nettoyage plus forts, sans s’abîmer, pour éliminer les tâches accidentelles.

La gamme chaperon monolithe comprend des accessoires pour une finition impeccable :
- Le chaperon monolithe d’extrémité : pour réaliser les abouts de murs
- Le chapeau de pilier arrondi : pour habiller les piliers
Source Wellcom

La brique rattrape le béton sur le marché des maisons individuelles

La filière est arrivée à maturité », assure Hervé Pétard. Ce spécialiste de la Fédération française des tuiles et briques voit dans le rapprochement entre Imerys et Bouyer Leroux la fin des grandes manoeuvres dans ce secteur des matériaux de construction qui pèse 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Le nouvel ensemble disputera le marché au français Terreal et à l'autrichien Wienerberger, tous deux produisant en France ces matériaux pondéreux qui ne s'exportent et ne s'importent pas. Si la production de la brique pèse autant que celle de la tuile, elle ne génère en fait que 25 % des ventes du secteur, sa valeur ajoutée étant inférieure.
La brique, en revanche, n'a cessé depuis dix ans de prendre des parts de marché dans la construction de logements. Seules 20 % des maisons individuelles étaient construites en terre cuite dans les années 1990. Près de la moitié le sont aujourd'hui.
En logement collectif, ces parts sont passées de 15 % à 24 %. « La montée en performance exigée par les différentes réglementations thermiques (RT) a tiré ce matériau cinq fois plus isolant que les blocs béton », insiste Hervé Pétard. La production marque le pas
Le PDG de Bouyer Leroux, Roland Besnard, confirme que, en dépit du ralentissement dans la construction, le marché de la brique en terre cuite reste porteur du fait de la nouvelle RT 2012. En 2011, il a progressé de 18 %, contre 2 % pour le bloc béton.
Hervé Pétard rappelle toutefois que la production a marqué le pas en 2012, à 2,25 millions de tonnes contre un point haut de 3 millions de tonnes en 2007. A la Fédération française du bâtiment, le responsable de la performance thermique, Philippe Lansard, nuance également l'effet de la RT 2012 : « Il est trop tôt pour constater un impact sur la structuration des filières. » Enfin, la brique monomur alvéolaire, très isolante par rapport à la brique pleine de 20 centimètres d'épaisseur, plus classique, ne représente que 10 % des ventes de briques. Elles permettent de se passer de toute isolation supplémentaire sous un climat tempéré européen.
Source Les Echos par Matthieu Quiret

Ralentissement de la hausse de l'indice du coût de la construction (ICC)

L'indice du coût de la construction (ICC) en France a augmenté de 1,48% sur un an pour atteindre 1.648 points au troisième trimestre 2012, marquant une forte décélération.
Il avait battu son record historique au deuxième trimestre 2012 en atteignant 1.666 points. La baisse des prix des logements individuels purs explique le recul trimestriel (-1,08%) de l'ICC, explique l'INSEE.
Depuis la loi sur les services à la personne du 26 juillet 2005, l'ICC, un indice créé en 1953, ne sert plus de référence à la révision des loyers en cours de bail dans le parc locatif privé.
Toutefois, l'indice du coût de la construction sert de référence pour la révision de certains loyers commerciaux, aux côtés de l'indice des loyers commerciaux.
Source : batirama.com

14/01/2013

Bouyer Leroux finalise le rachat d'Imerys Structure

L'ensemble représente la moitié du marché français de la brique de terre cuite, en vogue pour ses propriétés thermiques.
Le groupe coopératif Bouyer Leroux va plus que doubler de volume en reprenant son concurrent Imerys Structure, filiale du groupe minier Imerys, qui fabrique, comme lui, des matériaux de construction en terre cuite, dont des briques de mur et de cloison mais aussi des conduits de cheminée. Les deux groupes ont engagé des négociations exclusives qui devraient aboutir, sous réserve d'autorisations administratives, en avril prochain.
Imerys Structure (400 salariés) a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 95 millions d'euros en 2011. Quant à Bouyer Leroux (370 salariés), basé à La Séguinière (Maine-et-Loire), il affiche un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros, dont 63 millions dans la production de matériaux de terre cuite sur deux sites, dans le Maine-et-Loire et en Vendée. Complémentarité
Le montant de la transaction avoisinerait une année de chiffre d'affaires d'Imerys Structure. Elle serait financée pour deux tiers sur fonds propres et pour le reste par endettement. « Le statut coopératif a permis de consolider année après année le bilan et les fonds propres », mentionne Roland Besnard, le PDG de Bouyer Leroux, lui-même ancien d'Imerys. « Cette opération ne nous dégarnit pas financièrement, nous gardons des capacités d'investissement », ajoute-t-il. Près de 3 millions d'euros seront investis sur le site Imerys Structure de La Boissière-du-Doré, près de Nantes, en 2013. Et le groupe garde en ligne de mire la possibilité d'un nouveau site industriel à Hodeng-Hodenger (Seine-Maritime), un projet évalué à 30 millions d'euros.
La complémentarité des deux entreprises est telle que, en 2010, c'est Imerys qui avait envisagé l'acquisition de Bouyer Leroux, mais le statut coopératif ne facilitait pas cette transaction. Il est d'ailleurs prévu qu'Imerys Structure converge vers un statut de SCOP dans un délai d'environ quatre ans.
Imerys Structure apporte à Bouyer Leroux une complémentarité territoriale, avec 7 unités principalement situées dans le sud du pays, mais aussi un supplément de gamme sur les produits de grands formats. Le nouvel ensemble affiche une capacité annuelle de fabrication de 1,5 million de briques de mur et de cloison, soit près de la moitié du marché français. Un produit « ecofriendly »
« La recherche a amélioré la résistance thermique de ce produit, perçu comme noble et "ecofriendly" », note Roland Besnard. Bouyer Leroux a contribué à faire évoluer la brique de terre cuite, avec notamment sa « BGV » (brique grande vitesse), son Monomur ou des éléments de grande longueur, destinés à faciliter le travail du maçon tout en renforçant la résistance thermique. Les emplois des deux entreprises seraient conservés. Au-delà de la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite, Bouyer Leroux est présent dans la menuiserie industrielle (SPPF) et dans le traitement de déchets (Bouyer Leroux Environnement), valorisés en chaleur pour ses process de briqueterie.
Source Les Echos par Emmanuel Guimard

10ème mois de déclin de la construction en Europe

Eurostat annonce le 10ème mois consécutif de déclin de l’activité de la construction en Europe, selon une comparaison avec les mêmes mois de l’année précédente.
L’organisme de la Commission européenne en charge de l’information statistique à l’échelle communautaire relève ainsi une baisse de 4,1 % de l’activité du secteur dans la zone Euro et de 4,4 % au niveau des 27 Etats membres.
Les plus fortes baisses sont le fait du Portugal, de la Slovénie, de la Slovaquie et de l'Italie.
Dans le même temps, la Bulgarie, la Hongrie et l’Espagne s’inscrivent en nette progression.
Source France BTP

CHASSIS DE WAGON DESTINE AU TRANSPORT DE PRODUITS DANS LES FOURS


Châssis de wagon destiné au transport de produits dans les fours, notamment les fours à haute température des industries céramiques constitué pour partie d'un assemblage de plaques (8, 9) de formes allongées, au moins certaines d'entre elles ayant été découpées par des encoches (10, 11) sur au moins un bord, lesdites encoches (10, 11) permettant d'encastrer lesdites plaques (8, 9) entre elles perpendiculairement les unes aux autres en réalisant ainsi un assemblage de profils plats interpénétrés qui collaborent mécaniquement.

Signet FR 2976543 (A1) - CHASSIS DE WAGON DESTINE AU TRANSPORT DE PRODUITS DANS LES FOURS

Date de pub : 2012-12-21

Inventeur(s) : ZAMPARO GIOVANNI [FR] +

Demandeur(s) : CERITHERM [FR] +

Source Espacenet















13/01/2013

Des tuiles Françaises sur une maison de Hobbit reproduite avec exactitude par un architecte américain

Un architecte américain a réussi à construire une maison de Hobbit similaire à celle que l'on peut voir dans la saga de Peter Jackson, le Seigneur des Anneaux.
Un architecte américain a réussi à reproduire pour un client la maison dans laquelle vit les habitants de la Terre du milieu, à savoir les Hobbits. Cette maison destinée aux hommes de petite taille a été reproduite avec exactitude et dans son intégralité pour un couple ainsi que leurs enfants qui vivent dans le Comté de Chester en Pennsylvanie. Avant de construire la maison semblable au monde de fantaisie écrit par J. R. R. Tolkien, et adaptée à l’écran par Peter Jackson en trois parties, il a fallu près de 30 ans à Peter Archer pour réunir les écrits, les plans détaillés afin de se familiariser avec l’esprit du film le seigneur des anneaux.
Une maison unique
"Dès le démarrage du projet, j'ai lu le livre Bilbo le Hobbit et j’ai regardé le Seigneur des Anneaux au cinéma. Mais plus important encore, j’ai lu tous les écrits de Tolkien, y compris les croquis étonnants qu'il avait fait pour illustrer son travail", raconte l’architecte Peter Archer à un journaliste de l’AP. "Je me souviens, au début j’étais heureux de concevoir la structure, mais je ne pensais pas faire quelque chose similaire à celui concepteurs d’Hollywood. Mes clients et moi voulions qu'elle soit intemporelle. Elle a été construite en 2004, mais en la regardant, vous pourriez penser qu’elle a été construite en 1904 ou en 1604."
Peter Archer n’a pas été le seul architecte à s’être foulé le poignet sur ce projet. En effet, un autre architecte de Pennsylvanie du nom de Mark Avellino a lui aussi aidé Peter à interpréter des écrits de Tolkien. Il attribue aussi le mérite "aux entrepreneurs du bâtiment qui ont su créer de beaux détails, qui font de cette maison un bâtiment spécial. Une vraie maison de Hobbit". Pour le moment, le couple ainsi que leurs enfants ne vivent pas encore dans la maison puisque l’heure est à l’admiration du travail. Selon Peter Archer, les matériaux utilisés pour la construction ont été choisies selon leurs couleurs et leurs textures, l’intemporalité et la compatibilité avec la pierre utilisée. Ces matières "rendent la structure de la maison du Hobbit unique".
Une demeure équipée comme n'importe quelle autre
"La porte de l’entrée principale est en bois de cède venu d’Espagne, c’est un chef d’œuvre. Il s'ouvre avec une charnière en fer forgée d'une seule main, et comme l'avait décrit Tolkien, le pommeau repose en plein centre." Le bois qui est à l’intérieur de la maison est un travail qui a été fait par un ébéniste de l’état du Delaware. Les fenêtres "papillon" en acajou ont été réalisées telles que le décrit l’écrivain anglais. Les tuiles de terre cuites qui recouvrent le toit de la maison ont été faites à la main et sont venues de la France. Cette maison de Hobbit est équipée comme n’importe qu'elle autre maison. Elle possède l'électricité, ainsi que le chauffage. Mais tout cela est caché habilement par le design rustique de la maison.

Source Gentside

12/01/2013

La terre, un béton d'argile

Pourquoi la terre constitue-t-elle un matériau de construction si universel et si robuste ?
L'explication réside dans les forces capillaires qui font tenir les châteaux de sable et les forces électrostatiques s'exerçant au sein de l'argile:
- La terre reste l'un des matériaux les plus utilisés pour construire des habitations.
- Les effets de capillarité, conjugués à la présence d'argile, lui confèrent une stabilité et une solidité considérables.
- Certaines argiles, électriquement chargées, jouent un rôle en tous points comparable à celui du ciment dans le béton. L'auteur
Cette case obus bâtie par les Musgum, ethnie du Nord du Cameroun, est faite de terre, un remarquable matériau de construction qui traverse les siècles.
Le centre de Lyon est en partie bâti en terre ; plus d'un million d'habitations le sont en France, comme des centaines de millions dans le monde. La terre crue a toujours été l'un des tout premiers matériaux de construction de l'humanité. Elle le reste pour près de deux milliards d'êtres humains sur tous les continents, et elle ne sert pas qu'à construire de rudimentaires abris individuels : un bâtiment sur cinq du patrimoine de l'humanité inscrit à l'unesco est construit en terre.
Comment un matériau qui devient poussière s'il est trop sec, qui devient boue s'il est trop humide, peut-il servir à construire des édifices qui, comme les immeubles yéménites, dépassent dix étages, et qui, comme les murs d'enceinte de l'Alhambra ou de certaines portions de la Grande Muraille de Chine, traversent les siècles et les millénaires ? La réponse est à l'image du matériau lui-même : multiple. À mi-chemin, sur le plan constructif, entre les châteaux de sable et les gratte-ciel, l'architecture de terre l'est aussi sur le plan scientifique. On sait désormais que la terre doit sa cohésion à des forces attractives qui relèvent soit de la physique des tas de sable, soit de celle du ciment. Nous verrons qu'elles sont...
H. Van Damme, physicien, est professeur à l'ESPCI-ParisTech et directeur scientifique de l'Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR)

Source pour la science par Henri Van Damme

11/01/2013

Découvrir ou redécouvrir les toits polychromes bourguignons

Les toits polychromes sont si fameux en Bourgogne qu'on parle aujourd'hui de "toits bourguignons". Pourtant, ils ont fait l'objet de peu d'écrits. Un livre de référence vient de leur être consacré
"Les toits polychromes de Bourgogne, 8 siècles d'histoire" est l'œuvre de Catherine Baradel-Vallet, une universitaire qui étudie les toits bourguignons depuis 22 ans et leur a consacré une thèse en 2007. Son ouvrage est l''occasion de dépoussiérer nos connaissances et de régler leur compte à quelques idées reçues, mais aussi et surtout l'occasion de découvrir ou redécouvrir certains joyaux de notre patrimoine architectural.
Un reportage de M. Picoche et C. Gaillard avec Catherine Baradel-Vallet auteure du livre "Les toits polychromes de Bourgogne, huit siècles d'histoire"
L'hôtel Dieu à Beaune, le château de La Rochepot, la cathédrale Saint-Bénigne et l'Hôtel de Voguë à Dijon… tous ces toits sont connus dans toute l'Europe. Ils sont même emblématiques du patrimoine bourguignon. Ils sont constitués de tuiles vernissées ou glaçurées, des tuiles en terre cuite recouvertes d’une glaçure à base de plomb ou d'étain et qui prennent leur couleur après cuisson au four.
La technique du vernissage est connue depuis les Romains, qui dès le Ier siècle après J.C, l'utilisaient pour certaines poteries culinaires de qualité. Elle est utilisée à la fin du XIIème siècle en Normandie et en Ile-de-France, elle suit en fait le développement de l'architecture gothique. Ce n'est qu'au XIVème siècle qu'elle arrive en Bourgogne où elle devient très populaire, jusqu'au XVIIIème siècle. Puis les toitures polychromes connaissent un nouvel essor en Bourgogne et à travers toute l'Europe à la fin du XIXème et jusque vers 1940. Les architectes aiment orner les toits de tuiles colorées même pour la restauration des toits des églises. Mais les motifs changent et sont plus épurés, plus géométriques.

Source France 3

10/01/2013

Des murs en terre crue pour un bâtiment municipal à Bouguenais

Particulièrement vertueux, le chantier du Pôle espaces verts de la ville de Bouguenais, près de Nantes, est réalisé à partir de matériaux locaux. La terre extraite des fondations est même réutilisée pour les murs de refends.
Vu de loin, il ressemble à n’importe quel chantier de construction bois. Mais le nouveau pôle administratif et technique en cours de construction se distingue des autres chantiers de l’agglomération nantaise : il est réalisé à partir de matériaux locaux.
Les architectes Bruno Belenfant et Loïc Daubas ont développé un principe constructif basé sur des matériaux bio-sourcés avec un impact limité sur l’environnement : Douglas, isolation en panneaux de fibre de bois, isolation en tissu et papiers recyclé (Métisse)… Même le bardage bois sera réalisé avec des arbres (du chêne !) issus de la gestion des bois communaux.
Ce chantier d’un million d’euros pour 519 m2 est également le théâtre d’une expérimentation. Le duo d’architectes s’était déjà fait remarqué pour son utilisation de la terre et a même remporté le Prix du projet citoyen 2010 pour une école utilisant des briques de terre crue. Aujourd’hui, ces architectes militants vont encore plus loin dans l’expérimentation en réinventant la technique ancestrale du pisé à partir des ressources locales.
C’est ainsi que les murs de refends sont réalisés avec de la terre extraite du terrain complétée par une armature en roseaux coupés par le service des espaces verts sur le bord de la Loire.
Loin d’être anecdotique, l’utilisation de la terre apporte de l’inertie au bâtiment qui sera très bien isolé et étanche à l’air afin d’atteindre le niveau BBC. Avec l’ajout de panneaux photovoltaïques en toiture, le bâtiment pourra même être positif.
Pour compléter ce dispositif vertueux, une chaufferie utilisant des copeaux de bois issus de la commune permettra de chauffer les ateliers et les serres municipales (80% des besoins).
Enfin, ce projet est également soutenu par un volet social important avec une clause d’insertion sociale pour chaque entreprise retenue et la mise en place d’un chantier école autour de la construction des murs en terre crue, le savoir-faire de ce mode constructif ayant disparu.
 Source LE MONITEUR.FR par Jean-Philippe Defawe

09/01/2013

Les salariés Monier en grève

L’appel à la grève lancé par le CFDT et FO a été entendu, hier, par les cinquante salariés des établissements Monier - spécialisés dans la fabrication de tuiles - à Saint-Jean-le-Blanc.
Ce mouvement fait suite à l’annonce, le 17 novembre, de la fermeture du site albijohannicien. Alors que les employés exprimaient leurs craintes autour d’un piquet de grève, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) se réunissait en présence du directeur des ressources humaines.
À cette occasion, les représentants syndicaux ont appris la tenue, jeudi 17 janvier, d’une réunion au siège du groupe, à Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Cette rencontre devrait apporter quelques précisions quant au calendrier du plan social. Pour l’heure, le flou règne : « Il est probable qu’il y ait une trentaine de propositions de reclassement sur d’autres sites du groupe, dans les Vosges, dans l’Oise ou à Agen », confie Jean-Marie Fourmessol, secrétaire du comité d’entreprise du site de Saint-Jean-le-Blanc.
Demain, les grévistes reprendront le travail, mais des actions ponctuelles devraient intervenir ces prochaines semaines. Les établissements Monier possèdent, en France, sept autres sites de production. Celui de Marseille devrait aussi faire l’objet d’un plan social.
Source La Rep.fr par Thoméré Patrice

Vincent Briançon rejoint LBO France comme Directeur

LBO France annonce la nomination de Vincent Briançon en tant que Directeur au sein de l'équipe White Knight.
White Knight est une série de fonds de LBO qui investissent dans des sociétés dont la valeur d'entreprise est comprise entre 100 millions et 2 milliards d'euros. L'arrivée de Vincent renforce l'équipe d'investissement et de gestion des participations, aujourd'hui forte de 14 professionnels. LBO France compte 50 employés.
Vincent Briançon, 40 ans, rejoint LBO France après avoir passé 14 ans chez Bridgepoint Capital, d'abord à Londres puis, depuis 2000, à Paris. Il avait été promu Partner en avril 2008. Pendant cette période, il a participé activement à l'acquisition de 8 entreprises et a été administrateur de plusieurs sociétés du portefeuille. Expert reconnu du capital-investissement, Vincent s'est spécialisé dans les secteurs de la santé et les biens de consommation et est intervenu sur des transactions telles que Medica, Medipole, Nocibé, Afflelou et Histoire d'Or.
Auparavant, Vincent Briançon a travaillé en tant qu'analyste dans le département M&A de la Société Générale à Londres.
Vincent Briançon a obtenu un diplôme en Finance et Econométrie à l'ESSEC en 1995.
Source Boursier.com

Chute prononcée des marchés selon l'Unicem : la brique, en recul de -12,8% la tuile en repli de -9% à fin octobre

Selon les données de l’Unicem, la baisse s’est accentuée en novembre comparé aux niveaux d’activités en 2011 : -5,6% sur les granulats, -7,6% sur le béton prêt à l’emploi.
Dans sa dernière lettre de conjoncture, l'Unicem note que les livraisons de granulats, bien qu’en quasi-stagnation par rapport au mois d’octobre (- 0,5 %), observent un repli de -4,5% en cumul des onze mois de l’année à - 4,5 %. "La baisse de l’activité s’est certes confirmée sur les six derniers mois connus, puisque les livraisons de granulats ont reculé de 1,2 % entre le trimestre de septembre à novembre et les trois mois précédents, mais ce repli est resté relativement modéré", souligne la fédération. Même tendance côté BPE, avec une production quasiment stabilisée en novembre par rapport à octobre (+0,3%). En cumul sur les onze premiers mois de 2012, le recul s’inscrit désormais à - 6,4 %.
Les autres matériaux de construction étudiés par l'Unicem subissent également une baisse conséquente, particulièrement la brique, en recul de -12,8% à fin octobre. La tuile connaît un repli de -9%, les produits béton de 6,8% (sur neuf mois) et le ciment de -6,2%. Perspectives contrastées pour les TP
Côté perspectives, l'Unicem s'attend à des situations contrastées dans le secteur des TP. "Si la montée en force des grands projets d’infrastructures devrait permettre de doper la commande des grands opérateurs de + 8 % l’an prochain, celle des collectivités (qui alimentent 45 % de l’activité des TP) pourrait baisser sensiblement, notamment s’agissant des régions et des départements (- 7 % et - 8 % respectivement)", souligne la note de conjoncture de la fédération.
Source Le Moniteur

08/01/2013

VM Matériaux cède 9 agences au Groupe SAMSE

Dans le cadre d'un programme de restructuration de sa branche négoce, VM Matériaux a signé un protocole d'accord avec le Groupe SAMSE pour la cession de 9 de ses agences situées dans le sud-ouest de la France.
En acquérant neuf des agences de VM Matériaux, le Groupe SAMSE étendra son maillage géographique, notamment dans le sud-ouest du pays, et poursuivra son développement commercial.
Le périmètre cédé représente environ 29 M€ de chiffre d'affaires et concerne 110 salariés, indique un communiqué de VM Matériaux. Cette cession devrait être effective dès le mois de février 2013, après consultation des instances du personnel.
Les agences acquises seront désormais exploitées sous l'enseigne M+ Matériaux, filiale du Groupe SAMSE.
Source Batiactu

Plattard a investi 10 millions d'Euros dans la production de bordures et de caniveaux

L’entreprise de Villefranche-sur-Saône a investi 10 millions d’euros dans un nouvel outil de production de bordures et de caniveaux pour la voirie.
Spécialiste des matériaux de construction en béton, Plattard s’est doté d’une nouvelle unité de production de bordures et de caniveaux, d’une capacité annuelle de production de 85 000 tonnes, soit environ 1 250 km de bordures par an. 10 millions d’euros ont été investis dans cet outil innovant qui comprend des systèmes de changement de moule et de mise en place de liteaux automatiques pour produire des éléments jusqu’à 400 mm de hauteur. Autres particularités : un robot convoyeur de palettes rotatif et des systèmes de recyclage de l’air et de l’eau. Cette nouvelle unité entièrement automatisée fonctionne avec trois personnes.
Depuis 1999, l’entreprise familiale, créée en 1885, a investi 25 millions dans des équipements de production. Son site de Villefranche-sur-Saône (Rhône) est totalement intégré depuis la réception des granulats transportés par barge depuis sa carrière d’Anse (Rhône) jusqu’à la fabrication de matériaux de construction en béton. Le groupe produit annuellement 600 000 tonnes de granulats, 450 000 tonnes de produits en béton manufacturés et 14 millions d’agglomérés et hourdis.
Après avoir innové avec un bloc béton à joints minces, à base de gravier, sable, argile, calcaire et eau, 100 % recyclable, Plattard a récidivé avec un bloc en granulats de pierre ponce, très isolant, "qui répond à l’évolution de la réglementation thermique", explique Jacques Plattard, président du groupe. La pierre ponce est acheminée de Grèce par bateau via le port de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Un groupement d’intérêt économique (GIE) de treize industriels français a été constitué pour fabriquer ce produit sous licence et le distribuer localement.
Marqué par trois semaines d’intempéries en février et un mois de décembre en repli, l’exercice 2012 devrait se solder par un chiffre d’affaires et des effectifs globalement étales. En 2011, Plattard avait réalisé un chiffre d’affaires de 147 millions d’euros avec 458 salariés.
Source L'Usine Nouvelle par Vincent Charbonnier

Les salariés de l'entreprise Monier, à Saint-Jean-le-Blanc, en grève le 08 Janvier 2013

À l’appel de la CFDT et de FO, les salariés des établissements Monier (50 employés), spécialisés dans la fabrication de tuiles, poursuivent leur combat, suite à l’annonce, le 17 décembre dernier, de la fermeture de leur entreprise, à Saint-Jean-le-Blanc.
Afin de manifester leur mécontentement, ils cesseront le travail aujourd’hui et organiseront un piquet de grève devant les portes de leur entreprise, à l’occasion d’une réunion extraordinaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Les représentants du personnel s’attendent à un taux de participation de 100 %. « Nous allons tenter d’interpeller notre DRH afin de lui demander des explications concernant la situation », souligne Jean-Marie Fourmessol, secrétaire du comité d’entreprise, estampillé CFDT.
C’est lors du prochain comité d’entreprise extraordinaire que le dit plan social sera déclenché, or sa date ne cesse d’être repoussée. La date du 23 janvier avait été évoquée, puis celle du 30 janvier. « Nous avons l’impression que la direction se moque de nous », surenchérit le syndicaliste. « La direction nous a proposé de faire des heures supplémentaires afin de constituer un stock en vu d’assurer le transfert de notre activité et la fermeture de notre usine. Chaque semaine, nous devons remplir des objectifs. S’ils sont remplis, cela nous rapporte 673 euros net, soit un demi-salaire en plus », s’indigne Jean-Marie Fourmessol. Pas de quoi rendre le sourire à ces salariés en sursis

Source La Rep.fr

Logement: les mises en chantier en hausse au Québec

Au mois de novembre 2012, les mises en chantier de logements au Québec (Canada) sont en hausse.
Selon les données de la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL), les mises en chantier de logements ont augmenté au mois de novembre 2012. Elle enregistre 40 134 logements contre 34 782 en octobre 2012. Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec prévoit toutefois un ralentissement à venir. "Nous observons une convergence de signes annonciateurs d'un recul dans ce segment" indique-t-il. "Nous sommes donc toujours d'avis que les niveaux seront plus bas l'an prochain" conclut-il. Dans le détail, 3939 habitations ont été mises en chantier soit 792 maisons individuelles et 3147 logements collectifs.
Source France BTP

07/01/2013

Quel avenir pour la tuilerie Imerys de Blajan?

L'année 2012 marquera l'histoire de la tuilerie de Blajan. Le 26 janvier, la société Imerys annonçait son projet de fermeture, suscitant beaucoup d'émotion. Le 25 juillet, elle retirait le projet.
Durant six mois par leur mobilisation, leur résistance, les salariés, soutenus par la mairie, la population, les élus, ont démontré leur attachement à l'outil de travail et au territoire.
Chacun est conscient que l'affaire est loin d'être terminée dans un contexte économique difficile, pour la tuile à canal, notamment.
Lors de la remise des médailles du travail, le directeur du site Jacky Jung a annoncé son départ, sans lien avec les nouvelles activités que serait susceptible de mettre en place le groupe.
Un spécialiste de la terre cuite Bouyer-Leroux est en train de racheter des usines d'Imerys structure qui dépendent d'Imerys terre cuite. Imerys toiture ne serait pas concerné.
Localement, la plus grande vigilance est de mise. Après la résistance, les propositions ont réaffirmé le maire Jean Bernard Castex. «Il ne faut pas faire d'amalgame avec ces opérations. Des pistes sont à explorer. Nous allons essayer de construire ensemble. Mais à un moment où les choses bougent très vite, nous serons très attentifs à l'avenir du site autour de notre matière première, la terre. Ce serait un gâchis de détruire une équipe d'un tel niveau.»
Les prochains mois seront donc déterminants. Ce sera une année décisive, pleine d'espoir, mais avec des interrogations cependant, car Imerys ne souhaite pas avoir deux sites de production de tuile à canal et la carrière de terre lui appartient.
Source La Dépêche du Midi

06/01/2013

Des grès intemporels à Betschdorf ( Alsace)

Le pot en grès de Betschdorf a souvent franchi les frontières de son Alsace natale. Ses qualités lui réservent une place de choix sur les étagères des cuisines. Discret mais attachant, il mérite l’intérêt. Notez cet article
L’argile vitrifiable de la forêt d’Haguenau fournit la matière première des grès de Betschdorf. Photo Pascal BROCARD
Depuis l’âge de la pierre polie, on modèle l’argile dans la plaine du Rhin. À l’époque gauloise, l’industrie céramique prospère, produisant briques, dallages et tuiles. Au XIIIe siècle, la poterie alsacienne se développe, notamment à Colmar et Sélestat. Mais c’est à Betschdorf, 50 km au nord de Strasbourg, que s’installe en 1586 un dénommé Knoetchen, potier allemand qui apporte le secret des poteries de grès.
La région s’y prête. Les glaisières de la forêt d’Haguenau fournissent en quantité une argile vitrifiable. Le sel servant à la couverture vient de Château-Salins. Les bois et les rivières sont à portée de main. En 1717, une vague de potiers venus du Westerwald, près de Coblence, développe la production des grès gris à décor bleu. En 1865, Betschdorf compte soixante poteries qui emploient 400 ouvriers. L’annexion de 1870 marque un coup d’arrêt, jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale qui voit le renouveau de la production. Elle se poursuit malgré la concurrence de l’aluminium et de la tôle émaillée.
Côté technique, les artisans utilisent une argile à forte teneur en silice, dite argile grésante. Après extraction, exposée aux intempéries, elle subit une année de pourrissage. Nettoyée puis malaxée, elle fournit une pâte souple et facile à travailler au tour ou dans des moules. Les pièces sont incisées avec un stylet de buis, décorées par un relief collé à la barbotine ou par un motif appliqué au pinceau. Après séchage, on ajoute les poignées et les boutons de préhension. Les potiers utilisent le bleu de cobalt, seul oxyde pouvant résister à la température élevée de cuisson et qui se rapproche du bleu de Sèvres. Les colorants viennent de Meissen, en Allemagne. Le four chauffé à 1 250°, la cuisson dure plus de cinquante heures. L’argile se vitrifie et devient étanche. Pour obtenir les glaçures, on projette dans le four du chlorure de sodium qui produit un silicate de soude se fixant sur les parois. Conjugué à l’enduit vitrifié, le grain dur et serré du grès assure aux grès de Betschdorf une imperméabilité parfaite qui permet la conservation des aliments.
Les pièces ne supportent pas la cuisson mais savent garder la fraîcheur. Les cruches pansues contiennent du vin, de l’eau, de la bière, ou conservent le schnaps et l’huile. On trouve des bouteilles moines cylindriques et des gourdes aplaties, des chopes à bière aux couvercles et pouciers en étain, ou des tonnelets vinaigriers. Les pots servant à la conservation sont renflés, leur ouverture est ourlée d’une lèvre. Ils sont munis de deux anses et contiennent, suivant leur taille, du beurre, des œufs en saumure ou du saindoux. Certains grands pots cylindriques sans décor servent de pot à choucroute ou de saloir. D’autres permettent de faire cailler le lait pour les faisselles et de les égoutter.
Cette liste n’est pas exhaustive, et le collectionneur peut trouver une foule d’objets en grès à des prix très raisonnables. Les pièces courantes anciennes valent de 5 à 30 euros. Les plus belles pièces datées peuvent atteindre 1 000 ou 15 000 euros en vente spécialisée. Les pièces à décor animalier (pigeon, poule, faisan ou lièvre) sont recherchées, comme celles portant une étoile, symbole des brasseurs.
Ces pots de grès respirent le parfum rassurant des cuisines d’autrefois, des intérieurs douillets, des cochonnailles et des repas de famille. Toujours utile, intemporel et facile à intégrer dans une décoration, le grès de Betschdorf a encore de beaux jours à vivre. On visitera le Musée de la poterie à Betschdorf, ouvert du lundi de Pâques au 30 septembre.
Source Le Républicain Lorrain par Pierre-Antoine WECKER

05/01/2013

A Vevey en Suisse, les céramistes de demain pétrissent l’argile

Dans le canton de Vevey au CEPV , l’enseignement de la céramique a 100 ans. Plongée dans des ateliers où des jeunes perpétuent un art né il y a 15 000 ans.
A l’heure des réseaux sociaux électronique et des tablettes numériques, ils ont choisi de passer leurs journées à pétrir l’argile. Et ils en sont fiers. «Je pense céramique, je dors céramique. Même si, autour de moi, les gens s’imaginent qu’on ne crée que des assiettes et des lavabos», sourit Vesna Bilanovic, étudiante au Centre d’enseignement professionnel de Vevey (CEPV).
Dans le canton, la pratique de cet art millénaire a pris son essor il y a cent ans tout juste, à Chavannes-près-Renens. C’est là qu’est née l’Ecole suisse de céramique, dont les ateliers ont ensuite déménagé à Vevey. Chaque année, une douzaine d’étudiants, des femmes pour la plupart, se lancent dans ce cursus de quatre ans.
«J’aime le contact avec la terre. Et j’apprécie de ne pas rester plantée devant un écran d’ordinateur», explique Emmanuelle Fahrni, 19 ans. Quelques mètres plus loin, Margaux Colliard, affairée à façonner un vase sur son tour, abonde: «Moi aussi, c’est de toucher la matière qui me plaît», avoue celle qui, plus tard, se verrait bien conjuguer la céramique et un travail dans le milieu social.
Car aujourd’hui, les céramistes ne peuvent vivre entièrement de leur art: «On n’arrive pas à concurrencer les assiettes qui sont vendues 1 franc dans les grandes surfaces. Il faut mener une ou plusieurs autres activités en parallèle. Ou donner des cours dans des EMS ou des centres de loisirs», détaille Jacques Kaufmann, le responsable de la section céramique du CEPV.
Historiquement, ce matériau a été utilisé pour les besoins quotidiens (la vaisselle, notamment), l’art (statues) et l’architecture (briques, tuiles). A Vevey, les étudiants explorent ces trois territoires. 
Source 24heures par Raphaël Delessert

04/01/2013

Les prix des matériaux de construction en baisse aux Etats-Unis

Les prix des matériaux de construction ont baissé de 1,1% en novembre aux Etats-Unis soit la baisse mensuelle la plus importante depuis février 2009.
Selon le Département du Travail américain (U.S. Department of Labor), les prix des matériaux de construction ont baissé de 1,1% en novembre aux Etats-Unis mais restent 1% plus chers qu'à la même période en 2011. Il s'agirait de la plus importante baisse mensuelle depuis février 2009. Dans le détail, les prix des matériaux de construction non résidentielle ont chuté de 1,3% mais sont en hausse de 0,6% d'année en année. Les prix des matériaux sidérurgiques ont également diminué de 1,3% et sont en baisse de 9,1% par rapport à 2011. Pour les câbles et fils non ferreux, les prix ont baissé de 1,2% par rapport au mois d'octobre et accusent une baisse de 3,8% par rapport à 2011. Les prix de l'asphalte préparé, du goudron et du bardage ont aussi baissé de 0,5% mais restent plus cher de 1,4% par rapport à 2011. Les prix des produits en béton restent stables et augmentent de 2% par rapport à 2011. En revanche, les prix du bois d'œuvre s'envolent de 5,3% après un déclin de 2,7% au mois d'octobre. Année après année, les prix du bois d'œuvre sont en hausse de 13,7%. Les prix du fer et de l'acier ont également augmenté de 1,8% en novembre mais diminuent de 7,9% au cours des 12 derniers mois. Enfin, les prix des matériaux énergétiques ont diminué de 0,7% tirés vers le bas par une chute de 7,5% des prix du pétrole brut. D'année en année, ils accusent une baisse de 9,5%.
"L'un des avantages d'une faible économie mondiale est que la demande n'augmente plus, ce qui se traduit par des hausses de prix plus faibles" explique Anirban Basu l'économiste en chef de l'Associated Builders and Contractors. "Compte tenu des niveaux élevés d'incertitude géopolitique, les entrepreneurs peuvent s'attendre à une plus grande volatilité des prix des matériaux en 2013 par rapport à 2012" prédit-il.
Source France BTP

03/01/2013

Bouyer-Leroux va devenir le n° 1 français de la brique terre cuite

La briqueterie Bouyer-Leroux, basée dans le Maine-et-Loire, acquiert un concurrent, Imerys Structure. Le fabricant devient le leader français de la brique en terre cuite.
Pourquoi cette acquisition ?
Le fabricant de briques Bouyer-Leroux, à La Séguinière (Maine-et-Loire), est en cours d'acquisition de son concurrent Imerys Structure, filiale du groupe Imerys. L'offre de rachat atteint 90 millions d'euros (dont deux tiers en autofinancement), soit l'équivalent de son chiffre d'affaire. Roland Besnard, le PDG, n'attend plus que l'avis des instances représentatives du personnel et de l'Autorité de la concurrence. Bouyer-Leroux, 370 salariés, sera officiellement propriétaire d'Imerys Structure, 400 salariés, en mai 2013. La Scop (Société coopérative participative) s'offre sept sites industriels : à La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique), Vihiers (Maine-et-Loire), et surtout à Bordeaux, Toulouse et dans la vallée du Rhône : « Jusque-là, Bouyer-Leroux était présent d'Arcachon à Thionville. Grâce à cette acquisition, nous allons toucher le sud de la France », détaille Roland Besnard, qui se félicite de cette nouvelle « complémentarité géographique ».
Comment le rachat s'est réalisé ?
C'est une longue histoire. Il y a vingt ans, Roland Besnard travaillait chez Imerys. À une réunion à la tour Montparnasse, il a l'oreille qui traîne : « L'avenir de la filière brique se posait déjà pour eux. » Le dirigeant, entre-temps passé chez Nicoll, revient dans l'industrie de la brique en 2009 : « Je rejoins une PMI. Mais pour moi, Bouyer-Leroux avait les moyens d'une croissance externe et d'une dimension nationale. » À son arrivée à La Séguinière, Roland Besnard entre en contact avec Imerys Structure. À l'époque, c'est le « gros » (95 millions d'euros de chiffre) qui souhaite racheter le « petit » Bouyer-Leroux. Mais Roland Besnard a été, dès le départ, très clair : « On était là pour discuter de la pérennité de Bouyer-Leroux. » Les négociations connaissent des hauts et des bas, avant de reprendre courant 2012. Un processus de due diligence [ensemble des vérifications qu'un éventuel acquéreur va réaliser avant une transaction, ndlr] conforte Bouyer-Leroux dans sa volonté de racheter Imerys Structure. Le 11 décembre, « à 1 h du matin à Paris, alors qu'on était une équipe de cinq personnes face à trente dirigeants et juristes, l'acquisition est finalisée ».
Pourquoi Imerys a accepté ?
Le groupe français Imerys (15 500 salariés, 3,7 milliards de CA, présent dans 47 pays) est le numéro 1 mondial des fabricants de minéraux pour des applications industrielles. « Son coeur de métier, ce n'est pas la fabrication des matériaux de construction. Pour continuer à se développer en France, Imerys aurait dû investir. Mais une ligne de production, c'est 35 millions d'euros. » Imerys Structure, qui connaissait bien Bouyer-Leroux, « perçu comme un industriel sérieux, qui gagne des parts de marché, qui a un profil social rassurant », a donc cru au projet de l'entreprise de La Séguinière. Avec ce rachat, Imerys Structure devient Bouyer-Leroux Structure, tandis que Bouyer-Leroux prend le leadership de la brique en terre cuite en France, avec près de 50 % de parts de marché.
Source Ouest France par Christian MEAS

Dix employés d'Imerys terre cuite à Blajan ont reçu la médaile du travail

Au-delà des conflits sociaux ayant opposé les salariés à la direction d'Imerys au cours de l'année qui s'achève, les hommes se sont appréciés.
Le directeur de la tuilerie de Blajan, Jacky Jund a souligné la compétence, le savoir faire du personnel au cours de la remise de médailles du travail et de la profession à dix employés, en présence des maires des communes de résidence : Jean Bernard Castex (Blajan), Alain Boubée (Boulogne), Michel Brocas (Péguilhan), Pierre Labay (Thermes Magnoac), Martine Fage (Sarremezan).
Départ du directeur
Le directeur qui va quitter ses fonctions, a dit son espoir dans l'avenir «avec des changements sur le site pour que les emplois puissent être préservés».
Délégué du personnel et récipiendaire Pascal Niollet a réaffirmé la détermination du personnel : «On ne va rien lâcher avec la mairie»
De son côté Jean Bernard Castex, le maire de Blajan, a fait part de son émotion, soulignant la qualité de cette équipe. «La mairie sera attentive au devenir du site autour de la matière première. Nous continuons nos discussions avec Imerys TC. Nous allons essayer de construire ensemble. Après la défense, place à la construction.»
Les récipiendaires :
Grand or (40 ans) : Jean Claude Charles (Boulogne),
Or (35 ans) : Christian Pagotto (Blajan),
Vermeil (30 ans) : Alain Escoubas (Gensac),
Argent (20 ans) : Christophe Loubens (Péguilhan), Hervé Lanamarthe (Blajan, Franck Niollet (Boulogne), Alain Torrès (Sarremezan), Olivier Cieutat (Boulogne), Jean Marc Bortolotto (Boulogne), Pascal Niollet (Thermes Magnoac). Ce dernier a également eu la médaille de la profession.
Source La Dépêche du Midi

L'écotaxe poids lourds devrait rapporter 1.2 Md€ par an

Le Gouvernement est déjà à pied d'œuvre et l'un des premiers chantiers de cette rentrée sera l'examen du projet de loi sur l'écotaxe poids lourds, présenté ce jeudi 3 janvier en Conseil des ministres.
Présenté par Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, le texte sera une version simplifiée - déjà évoqué en novembre dernier - de celle initialement prévue par la loi Grenelle de 2009. En effet, les professionnels, et notamment les fédérations de transporteurs, s'étaient élevés contre la complexité du dispositif qui n'indiquait pas clairement les répercussions du coût sur les donneurs d'ordre. Le ministre avait donc annoncé une remise à plat de ce système de redevance payable par les bénéficiaires du transport. En clair, l'écotaxe sera répercutée par les transporteurs au bas des factures adressées aux bénéficiaires du transport (chargeurs), précise l'AFP.
Une taxe "supportable"
Ainsi, le nouveau texte présenté ce jeudi prévoit une "majoration forfaitaire obligatoire", dont le montant sera fixé annuellement région par région en fonction du trafic constaté, des caractéristiques du camion et des distances parcourues. Ce taux forfaitaire sera fixé par décret, le ministre s'étant refusé à toute précision quant au niveau du futur taux. Toutefois, a-t-il précisé, au micro de la radio RMC, il s'agira d'une taxe "supportable et limitée".
Le ministre des Transports a également indiqué que cette taxe rapporterait environ 1.2 Md€ en année pleine. "Le bénéfice de cette écotaxe poids lourds permettra à la fois d'aider des initiatives en termes de mutation de transports et d'amélioration des infrastructures", a-t-il commenté sur RMC. Sur le montant de 1.2 Md€ qui devrait être généré, environ 160 M€ seront reversés aux collectivités locales pour les routes départementales et des modes de transports alternatifs.

Période de test
Côté calendrier, le gouvernement espère maintenir une entrée en vigueur le 1er juillet prochain au niveau national, après une expérimentation menée pendant trois mois en Alsace. Ce département est en effet à la pointe sur ce dossier notamment en raison de sa proximité avec l'Allemagne où une écotaxe de ce genre est en place depuis 2005.
Sont concernés par cette écotaxe les 800.000 camions, dont 600.000 française, qui circulent sur les 12.000 km de routes nationales et 2.000 km de routes départementales sur le réseau routier non concédé, soit hors autoroute.

Source Batiactu 

Une formation RT 2012 proposée par Imerys

Afin d’aider décideurs, maîtres d’œuvres, architectes et entreprises à aborder sereinement ce véritable tournant, Imerys Structure s’associe à de grands bureaux d’études thermiques et propose une formation spécifique sur la RT 2012. inShare
Son concept très pratique et ses réponses concrètes et adaptées aux zones climatiques des professionnels permettent à chaque stagiaire d’être totalement autonome au bout d’une seule journée de formation.
Cette journée donne aux participants les clés pratiques pour mieux faire face aux obligations réglementaires de la RT 2012 et mettre en place les démarches administratives indispensables depuis le dépôt de permis de construire jusqu’à l’achèvement des travaux.
La formation se concentre également sur un aspect plus technique en dévoilant les bonnes pratiques liées au gros œuvre et à l’étanchéité à l’air. A la fin de la journée, les participants repartent armés de solutions concrètes pour répondre plus aisément aux exigences de cette nouvelle réglementation thermique.
Les centres de formation IMERYS Structure sont agréés (agrément n°826908493 69) et les formations dispensées peuvent être prises en charge par le DIF.
Source Batiweb

02/01/2013

Le constructeur de maison individuelles Aliénor présente les solutions de collage de briques Dryfix à Lanzac

Mercredi 12 Décembre, c'était une 1re à Lanzac et dans le Lot pour une démonstration par le constructeur de maisons individuelles «Aliénor Lot/Corrèze/Dordogne» de collage horizontal des briques rectifiées «Porotherm Dryfix» destiné à la réalisation de murs porteurs pour tous types de bâtiments. C'est chez Roger Gouygou, à la «Durantie», qu'une équipe de maçons formée dans ce nouveau procédé par un technicien du fabriquant de la brique «Wienerberger» faisait cette démonstration de collage «Dryfix» qui est un liant mono-composant en mousse à prise ultra rapide. Pierre Yves Relhier, conseiller «d'Aliénor» et son conducteur de travaux Sébastien Vincent étaient présents sur les lieux, accompagné du maire de Lanzac Serge Doumerc et de son adjoint Gérard Garrigou pour répondre aux questions posées portant sur la nouvelle réglementation thermique (RT 2012). A la question les avantages d'un tel procédé ? Pierre Yves Relhier nous confiait : « Gain de temps jusqu'à 50% par rapport à une maçonnerie à la truelle, fiable même en hiver, force adhésive extrêmement élevée, aucun pont thermique par les joints». Il ne restera plus qu'à Roger Gouygou et son épouse de donner le moment venu, d'ici quelques mois, lorsqu'ils habiteront leur maison, leurs impressions sur un tel procédé…
Source La Dépêche du Midi

01/01/2013

La 3e édition des Terroirs de TERREAL Honneur au panachage des couleurs en toiture

 TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment a organisé pour la troisième année consécutive le concours « Les Terroirs de TERREAL ». Cinq chantiers de rénovation illustrant la richesse des savoir-faire locaux mis au service de la préservation du patrimoine architectural français ont été récompensés jeudi 8 novembre 2012 à Paris. Loin les solutions standardisées, fait marquant cette année, la plupart des lauréats ont pour, point commun d’être des créateurs composants des solutions originales à travers des panaches de couleurs et de formats uniques
Une nouvelle fois, TERREAL, leader sur le marché des tuiles de patrimoine, réaffirme son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Le palmarès des Terroirs 2012
Plusieurs dizaines de dossiers de grande qualité ont été examinés cette année par un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes de la couverture TERREAL. De nombreux dossiers ont été nominés, parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix.
Attribués selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique, le rendu global et le « côté historique » du chantier, ces prix honorifiques s’inscrivent dans une volonté de valoriser les travaux de rénovation effectués dans le cadre de chantiers patrimoniaux.
Le Prix Technique
L’entreprise Morganti, dirigée par M. Gérald Morganti, a reçu le Prix Technique pour la rénovation de la toiture et de la façade de l’Hôtel-Restaurant le « Manoir de la Salamandre » situé au cœur d’Etretat (76).Ce célèbre bâtiment médiéval normand, datant du 14esiècle, démonté puis reconstruit à Etretat en 1912 a été restauré par l’entreprise Morganti, dans le respect de son histoire et de sa richesse d’origine.
Le Prix Historique
L’entreprise Histoire de Toit, dirigée par M. Olivier Pourrit, a reçu le Prix Historique pour la rénovation de la couverture de l’Eglise, classée monument historique, de Gommecourt dans les Yvelines (78).La charpente et la toiture de cette église du 16esiècle, en très mauvais état ont été restaurées par un harmonieux panachage de tuiles et des finitions en cuivre.
Le Prix Esthétique
L’entreprise Marie, dirigée par M. Eric Marie, a reçu le Prix Esthétique pour la rénovation complète d’une maison individuelle qui avait brûlé, comprenant environ 520 m² de toiture, à Deauville (14).
Pour ce chantier, un magnifique travail de panachage de tuiles de différents coloris a été mis en œuvre.
Le Prix de la Création
L’entreprise Pineau Charpente, dirigée par M. Frédéric Pineau, a reçu le Prix de la Création pour la rénovation de la couverture d’une maison individuelle à Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe (72), sur environ 300 m² de toiture.Ce prix récompense la combinaison esthétique et la complexité technique des travaux due à la complète transformation de la maison.
Le Coup de Cœur du Jury
L’entreprise Rassaert SARL, dirigée par M. Jean-Marc Rassaert, a ravi le jury et ainsi remporté le Coup de Cœur du Jury pour la rénovation de la couverture d’une magnifique bâtisse de près de quatre siècle, située à Magny-en-Vexin (95).Pour venir à bien de la restauration des 312 m² de toiture et des huit lucarnes de cette maison de maître, pas moins quatre mois de travail et 21 000 tuiles ont été nécessaires.
Source Wellcom

Implantation industrielle des tuileries Monier en France


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