L’entreprise de Villefranche-sur-Saône a investi 10 millions d’euros dans un nouvel outil de production de bordures et de caniveaux pour la voirie.
Spécialiste des matériaux de construction en béton, Plattard s’est doté d’une nouvelle unité de production de bordures et de caniveaux, d’une capacité annuelle de production de 85 000 tonnes, soit environ 1 250 km de bordures par an. 10 millions d’euros ont été investis dans cet outil innovant qui comprend des systèmes de changement de moule et de mise en place de liteaux automatiques pour produire des éléments jusqu’à 400 mm de hauteur. Autres particularités : un robot convoyeur de palettes rotatif et des systèmes de recyclage de l’air et de l’eau. Cette nouvelle unité entièrement automatisée fonctionne avec trois personnes.
Depuis 1999, l’entreprise familiale, créée en 1885, a investi 25 millions dans des équipements de production. Son site de Villefranche-sur-Saône (Rhône) est totalement intégré depuis la réception des granulats transportés par barge depuis sa carrière d’Anse (Rhône) jusqu’à la fabrication de matériaux de construction en béton. Le groupe produit annuellement 600 000 tonnes de granulats, 450 000 tonnes de produits en béton manufacturés et 14 millions d’agglomérés et hourdis.
Après avoir innové avec un bloc béton à joints minces, à base de gravier, sable, argile, calcaire et eau, 100 % recyclable, Plattard a récidivé avec un bloc en granulats de pierre ponce, très isolant, "qui répond à l’évolution de la réglementation thermique", explique Jacques Plattard, président du groupe. La pierre ponce est acheminée de Grèce par bateau via le port de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Un groupement d’intérêt économique (GIE) de treize industriels français a été constitué pour fabriquer ce produit sous licence et le distribuer localement.
Marqué par trois semaines d’intempéries en février et un mois de décembre en repli, l’exercice 2012 devrait se solder par un chiffre d’affaires et des effectifs globalement étales. En 2011, Plattard avait réalisé un chiffre d’affaires de 147 millions d’euros avec 458 salariés.
Source L'Usine Nouvelle par Vincent Charbonnier
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