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30/11/2015

IMERYS confirme une "croissance solide" de son résultat courant net en 2015

Sur les neuf premiers mois de son exercice 2015, Imerys (NK-62,40 € 0,40 %) a enregistré un résultat net part du groupe en hausse de 5,8% à 218,5 millions d'euros et un résultat opérationnel courant en croissance de 9,1% à 409 millions. Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de son côté de 10,9% à 3,08 milliards d'euros. "La progression de notre résultat opérationnel et la bonne tenue de nos marges depuis le début de l'année illustrent la solidité d'Imerys dans un contexte de ralentissement mondial au sein duquel les contrastes géographiques et sectoriels se sont accentués", a commenté le PDG Gilles Michel.
Sur le reste de l'année, un certain nombre de marchés d'Imerys devraient rester globalement faibles, en particulier ceux de la construction en France, du papier et de la sidérurgie ; les proppants céramiques continueront à être affectés par la chute de l'exploitation de pétrole non conventionnel aux Etats-Unis.
Dans cet environnement, Imerys bénéficiera de son modèle économique qui lui assure toutes les ressources nécessaires, tant en termes de rentabilité que de trésorerie, et poursuivra sa stratégie de développement : croissance organique pour améliorer le profil du Groupe et acquisitions ciblées pour élargir et approfondir son portefeuille d'activités. Le Groupe confirme donc son objectif d'une croissance solide de son résultat courant net en 2015.

Source Capital.fr

IMERYS BLAJAN: L'extraction d'argile reprend et le maire réagit

La campagne 2015 d'extraction d'argile est en cours sur le site des carrières de Blajan depuis le 12 novembre «Elle devait débuter le 21 septembre, je n'ai pas été informé par Imerys de son réel commencement, déplore le maire Jean Bernard Castex. Sans doute Imerys redoutait quelque manifestation…
Contre l'exploitation dans les conditions actuelles
«Je confirme mon opposition à l'exploitation des carrières dans les conditions actuelles, c'est-à-dire sans contrepartie pour la commune et pour le territoire, poursuit le maire. Si nous souhaitons que cette campagne d'extraction se passe dans le calme, c'est pour donner toutes ses chances de réussite à la revitalisation du site pour laquelle Imerys s'est engagé par la convention de revitalisation avec les services de l'État, et avec nous, communauté de communes par un engagement moral.
A ce jour force est de constater, hormis l'installation d'Art Stock, c'est le calme plat du côté revitalisation.»
«Une atteinte à notre dignité»
Le maire menace : «Si ces engagements ne sont pas respectés nous n'accepterons pas un tel préjudice en termes d'emploi, de développement économique et d'atteinte à notre dignité. Nous attendons une décision du tribunal administratif après trois ans et demi d'attente… Nous demandons par ce recours la reconnaissance du caractère substantiel des modifications apportées à l'arrêté d'autorisation d'exploitation du 16 juin 2011»
Le tribunal administratif se prononcera vendredi
Par ce recours la mairie demande la reconnaissance du caractère substantiel des modifications apportées à l'arrêté d'autorisation d'exploiter du 16 juin 2011. Elle invoque le déplacement de l'argile de 80 km (usine de Leguevin), la mise en place des trajets routiers pour ce faire, le dévoiement de l'enquête publique qui a précédé cet arrêté (l'enquête a été menée uniquement pour autoriser une carrière devant alimenter exclusivement l'usine de Blajan).Ces modifications entraînant la perte des emplois et de la valeur ajoutée pour la commune et le territoire. Le préjudice moral de la perte de cette activité historique sur la commune constituent des éléments essentiels justifiant le caractère «substantiel» de la modification de l'arrêté.

Source La Dépêche du Midi

29/11/2015

CERAMITEC 2015 : De bon augure pour le développement de CERIC

Le salon professionnel Ceramitec est l’endroit de choix pour notre industrie.
Cette édition 2015  a permis d’accueillir une multitude de visiteurs provenant d’Europe, de la zone MENA et d’Asie. Avec un nombre en progression de 30% par rapport à l’édition précédente, le stand CERIC a été très populaire. Cela a été l’occasion d’échanger sur des idées de produits et des projets concrets.
Les 3 pôles d’attraction du stand CERIC ont reçu un excellent accueil :

  • Diapason: le progiciel SEM,
  • Gaia: notre gamme de modules de distribution de combustible renouvelable solide, qui a fait l’objet d’une présentation lors de la journée « Heavy Clay Day » par notre chef de produit Philipp Händle et,
  • Solumix, notre nouvelle proposition d’un composant multifonction(isolant, structurel, cohésif) qui élargit les fonctions des matériaux traditionnels.

Pendant cette édition de Ceramitec, nous avons pu établir de nouvelles relations avec des industriels réputés de l’industrie de la terre cuite, de même qu’avec de nouveaux investisseurs éclairés,
originaires des pays où nous avons entamé un développement commerciale ces dernières années.
Nous sommes maintenant de retour avec beaucoup de demandes et de projets.
Ensemble, toutes les équipes de CERIC en France et dans nos filiales et représentations à l’étranger sont prêtes à aller de l’avant avec vous.

Source CERIC

28/11/2015

Wienerberger Pipelife site de Diors : le PSE débute

Le site Pipelife de Diors va fermer.
La première réunion du plan de sauvegarde de l’emploi s’est tenue cette semaine, au siège social, en Haute-Normandie. Le site de Diors, où travaillent 53 personnes en CDI, va fermer.
Lundi, mercredi et jeudi, les membres du comité d'entreprise et les délégués syndicaux de Pipelife ont rencontré la direction, au siège social du groupe, à Aubevoye (Haute-Normandie). De retour à Diors, hier midi, un état des lieux de cette première réunion technique du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été faite aux employés. La fermeture définitive du site de l'Indre a été évoquée, au début du mois de novembre.
Cellule psychologique demandée
« La direction nous a présenté son projet de fermeture du site. Les cinquante-trois employés de Diors sont concernés, ainsi que douze personnes du site d'Aubevoye-Gaillon. Une négociation concernant l'accord de méthode s'est également tenue, a expliqué le comité d'entreprise dans une lettre. La direction tente au maximum de limiter les moyens accordés aux élus du personnel. Ils veulent faire passer leurs décisions par la force. Nous avons mandaté des experts-comptables pour poser nos conditions. » Et pour démontrer à la direction « que le fermeture n'est pas la bonne solution ». La société Pipelife, qui développe des solutions pour le transport et la gestion des fluides depuis 1989, a été rachetée, en 2012, par le groupe autrichien Wienerberger. « La direction ne présente pas un PSE à la hauteur des moyens de ce groupe qui vient de publier, non sans fierté, ses résultats pour le début de l'année 2015. » Avec ce plan, l'objectif de la société est de rapatrier les machines du site de Diors vers le siège. « La direction propose vingt-deux créations de postes sur ce site. Mais les employés de Diors ont leur famille ici, ils ont acheté des maisons, ils ne peuvent pas partir. D'autant plus que l'emploi, sur le site normand, n'est pas sécurisé. »
Les représentants du personnel demandent également la mise en place d'une cellule psychologique. « Les personnes concernées par le PSE ne vont pas bien. » Cette première réunion a marqué officiellement le début de la procédure du PSE. Si, hier soir, l'usine fonctionnait toujours normalement, les membres du comité d'entreprise n'excluent pas la possibilité d'un débrayage, lundi.
Source La Nouvelle République par Naëlle Le Moal

27/11/2015

L'ardoise céramique développée par Koramic Wienerberger

Le fabricant Koramic vient de dévoiler sa nouvelle solution de couverture des toitures, l’ardoise céramique. Celle-ci allie les atouts de la terre cuite au style de l’ardoise pour un résultat gagnant. Cette nouvelle solution de toit est à la fois esthétique et performante pour protéger les immeubles.

La terre cuite en forme d’ardoise
Quand les deux plus grandes solutions de couverture des constructions se mélangent, cela donne une surface à la fois esthétique et performante. Ainsi, Koramic vient de mettre au point une nouvelle génération de couverture de toit, l’ardoise céramique Bellus. Sa particularité est de se présenter sous le format d’une ardoise. Sa composition est, en revanche, en terre cuite, présentant de fait les atouts de la tuile traditionnelle.
Bellus s’affiche ainsi dans des teintes grises, pour un toit plat. L’apparence et la pose reprennent les standards de la toiture ardoise. Elle intègre d’ailleurs les mêmes accessoires. Dans le même temps, sa résistance est renforcée, tout en disposant d’un autre atout de poids, sa rapidité de pose.
Une garantie de 30 ans pour l’ardoise céramique
Ce nouveau matériau pour la couverture des toitures est proposé avec une garantie de 30 ans. Il se pose à joints croisés. Côté dimensions, la Bellus présente une surface de 32 x 25,5 cm, pour une épaisseur de 10 mm. Elle offre une apparence très contemporaine et épurée, adaptée à toutes les constructions, que leur architecture soit dans un style traditionnel ou moderne.
Ainsi, l’ardoise céramique possède de nombreuses qualités, permettant de renouveler le style des toitures tout en disposant d’un matériau très résistant. Un compromis stylé entre la terre cuite et l’ardoise qui devrait rapidement séduire.

Source ETI Construction

26/11/2015

TANZANIE: Des briques en terre pour un mode de construction plus propre

Deux enfants posent devant cette maison construite à l’aide de blocs DuraBric, à Dwangwa, au Malawi.

Au sommet d’une colline ensoleillée dominant une vallée parsemée d’arbustes, d’herbe sèche et de maïs, Deodat Madembwe observe des maçons en train de fabriquer les briques qui lui serviront à bâtir une école élémentaire.
Madembwe a grandi en Tanzanie centrale, où, jeune homme, il a exercé le métier de maçon. À l’époque, le processus le plus répandu de fabrication des briques consistait à les modeler grossièrement à partir d’argile et de terre, avant de les cuire dans un tanuru – le mot désignant un four à céramique en swahili. Cependant, faire chauffer un tel four avait un impact désastreux sur l’environnement local.
« Pour faire cuire les briques, les gens coupaient des arbres, explique-t-il.Ils débitaient 10, voire 20 arbres afin de faire cuire une quantité de briques suffisante à la construction de cinq habitations. »
Brûler des arbres provoque des émissions de CO2, contribuant au changement climatique, et la déforestation réduit le nombre d’arbres restants pour le combattre. À mesure que la population de la Tanzanie augmentait, la construction de logements a connu un essor significatif, ainsi que son impact néfaste sur l’environnement. « Nous avons créé un désert », déclare Madembwe.
Mais aujourd’hui, sur un plateau ensoleillé surmontant Mbeya, sous le regard vigilant de Madembwe, on pratique un type de maçonnerie d’un tout autre genre. Deux hommes portant des pelles mélangent rapidement de la terre préalablement tamisée avec du sable et du ciment. Ils y ajoutent de l’eau, puis la mixture est engouffrée par pelletées dans une petite machine en acier. Un troisième individu referme ensuite le lourd couvercle métallique et tire avec fermeté sur un grand levier vert. Enfin, une brique grise parfaitement rectangulaire apparaît lorsqu’il le relâche.
Les organisations non-gouvernementales, les gouvernements et les coopératives locales effectuent depuis des années des essais à petite échelle avec les blocs de terre compressée stabilisée (BTCS), une solution écologique aux briques cuites dont la production impose une grande consommation de bois. Les BTCS pourraient être bientôt propulsées à l’international, en partie grâce à l’aide inattendue d’une entreprise importante : le leader mondial des cimentiers.
Le géant franco-suisse LafargeHolcim mise sur l’un de ses produits, appelé DuraBric, pour promouvoir davantage la construction de logements abordables. Depuis 2013, l’entreprise a distribué près d’une douzaine de machines à presser manuelles pour la fabrication des blocs aux alentours de la ville poussiéreuse de Mbeya, en Tanzanie, ainsi qu’au Rwanda, au Cameroun et en Zambie. La fabrication de chacune de ces machines représente un coût d’environ 2 000 $ US (soit un peu plus de 1 800 euros), mais l’entreprise les prête gratuitement, à condition que les maçons utilisent le ciment de LafargeHolcim.
Expérimenter un échec commercial
Pour François Perrot, responsable du programme mondial de création de logements durables de la société, le processus de fabrication de DuraBric a commencé avec une expérience qui ne s’est pas déroulée comme prévu. Il y a quelques années, en effet, LafargeHolcim introduisit en Inde un type de plâtre à coût réduit, visant à améliorer la résistance des maisons en torchis. Le produit fut un échec commercial : les individus préféraient bâtir de nouvelles maisons en brique plutôt que de renforcer les anciennes avec du plâtre. Les chercheurs du centre de recherche et développement de Lafarge-Holcim, à Lyon, se mirent donc à expérimenter afin de trouver un moyen efficace de mélanger le ciment et la terre pour fabriquer des briques.
Au même moment, à un continent d’écart, une délégation gouvernementale à la recherche d’une alternative écologique aux briques cuites, cause de déforestation, approcha LafargeHolcim au Malawi. LafargeHolcim avait tout à coup trouvé un marché pour sa recette de terre-ciment. L’entreprise fournit donc rapidement un prototype de sa machine à presser les briques, qui servit ensuite à la construction d’une école financée par une ONG dans la capitale du Malawi.
Les briques de terre stabilisée, lorsqu’elles sont bien faites, sont plus solides et résistantes aux intempéries que celles en terre cuite. Des études ont démontré que l’utilisation de blocs de terre stabilisée pour la construction d’une maison ou d’une école peut conduire à une réduction de 20 à 30 % du coût total du projet. De plus, étant donné la structure parfaitement uniforme de ces briques, les maçons sont amenés à utiliser une quantité moindre de mortier pour combler les fissures et décident souvent de ne pas recouvrir la façade de plâtre. Ce processus réduit la quantité de ciment utilisée, dont la fabrication représente environ 5 % des émissions mondiales de CO2.
LafargeHolcim développe actuellement une machine à presser des briques emboîtables, réduisant encore davantage l’utilisation du mortier.
Un employé de LafargeHolcim montre comment utiliser les machines à presser manuelles pour la fabriquer des briques, sur un chantier de construction près de Mbeya, en Tanzanie.
S’appuyant sur des recherches effectuées par une ONG spécialisée dans la fabrication de briques en Inde, l’entreprise affirme que les blocs DuraBric émettent 13 fois moins de CO2 que les briques en terre cuite. De plus, elle estime que les BTCS émettent 20-25 % de la quantité de CO2 dégagée par leur équivalent en béton. « Il s’agit de créer quelque chose d’abordable et de durable », déclare M. Perrot. La réduction des coûts est un point fort pour les constructeurs locaux, et, selon lui, les avantages environnementaux plaisent aux ONG. Dans le même temps, l’équipe de M. Perrot s’efforce de convaincre les élus locaux de promouvoir l’utilisation des blocs DuraBric pour la construction de bâtiments publics.
Des avantages environnementaux
Malgré tout, les difficultés existent. Il s’agit, par exemple, de convaincre les maçons qui ont depuis toujours bâti des maisons à l’aide de briques en terre cuite et de leur apprendre à utiliser la machine avec précision : si les proportions de terre, de sable et de ciment ne sont pas respectées, la brique produite peut s’avérer moins solide. Lors de notre visite de sites DuraBric autour de Mbeya, nous avons vu des piles de briques laissées à sécher au soleil, alors qu’elles auraient dû être protégées par une bâche, étape cruciale garantissant la rétention d’humidité dans la brique et une solidification adéquate de cette dernière. Lâchez l’une de ces briques séchées au soleil à hauteur de la ceinture, celle-ci se désintégrera dans un nuage de poussière au contact du sol.Des études ont démontré que l’utilisation de blocs de terre stabilisée pour la construction d’une maison ou d’une école peut conduire à une réduction de 20 à 30 % du coût total du projet. Si la structure d’un toit ou les fondations sont bancales, les meilleures briques n’y survivront pas. « Une brique est composée à 90 % de terre et peut s’éroder. C’est pourquoi il est primordial d’avoir un toit solide et un surplomb pour éviter qu’il ne pleuve directement sur les murs », explique Théophile Balay, chef de projet chez LafargeHolcim qui mène chaque semaine une inspection des machines afin d’apporter son aide aux maçons.
DuraBric ne convient pas à tout le monde. M. Perrot explique que dans certains pays, comme le
Maroc, les gens préfèrent les blocs de béton aux blocs de terre. Cela étant dit, les avantages environnementaux de cette méthode ont été reconnus ailleurs en Afrique. En effet, ce type de brique a tant gagné en popularité que LafargeHolcim a démarré la construction d’une usine dans la ville de Lilongwe, la capitale du Malawi, dans le but de lancer leur production en masse : près de 10 000 briques par jour, assez pour construire deux maisons.
Un maçon sort une DuraBric fraîchement pressée, sur un chantier de construction près de Mbeya, en Tanzanie.
Source Les Affaires par Jacob Kushner, Sparknews

25/11/2015

TRENTE SALARIÉS DE TERREAL DEMANDENT UNE PRIME D'HABILLAGE

Ils attaquent aux Prud'hommes. Accompagnés par la CGT, ils réclament 40 euros brut par mois pour s’habiller, se déshabiller et nettoyer leur tenue de travail.
Quarante euros brut par mois pour enfiler, ôter et nettoyer leurs vêtements de travail. C’est la très sérieuse requête formulée vendredi dernier devant les prud’hommes d’Angoulême par trente salariés de la tuilerie Terreal de Roumazières, et la CGT.
Pour leur avocate, Me Frédérique Bertrand, rien de ridicule là-dedans: c’est un dû, d’autant que «plusieurs jurisprudences vont dans ce sens», à commencer par celle dite “de Castorama”, depuis que la grande enseigne de bricolage avait été condamnée à indemniser ses salariés pour les mêmes causes. «Il est là le débat, se désole-t-elle. Une société d’ampleur nationale qui refuse pour des motifs fallacieux d’accorder 40euros bruts par mois à ses salariés». Elle dénonce une «résistance abusive de l’employeur (et réclame pour cela 5 000 euros par salarié et pour le syndicat, ndlr): le cas a été évoqué des années de suite en négociations annuelles obligatoires, en réunions, mais jamais rien n’a abouti.»
Terreal: «Rien dans le règlement intérieur»
Vu de l’entreprise, toutefois, c’est là un non-sujet absolu. «Le port de la tenue proposée par Terreal n’est pas obligatoire, il n’y a rien dans le règlement intérieur qui le stipule, lance MeMarie-Paule Richard-Descamps, avocate au barreau des Hauts-de-Seine. Donc il n’y a pas non plus d’obligation de nettoyage. En terme de jurisprudence, d’ailleurs, on a déjà vu à la tuilerie Monnier, à Marseille, des salariés déboutés des mêmes demandes: ils avaient reconnu à la barre que les tenues au logo de l’entreprise n’étaient pas obligatoires.»
Devant le tribunal d’Angoulême, aucun des salariés –presque tous présents à l’audience– ne vient chanter ce refrain: «En maintenance, on a plutôt intérêt à les porter, ces vêtements, avec toutes les poussières et tous les produits. Et tout à fait intérêt à les laver deux à trois fois par semaine» abonde un ouvrier de Roumazières.
«En réunion de délégués du personnel, on nous avait répondu que les habits au logo de Terreal n’avaient pas vocation à sortir de l’usine, ce sont donc à l’évidence des habits de travail», glisse un autre salarié.
MeBertrand réclame l’instauration de cette prime pour tous les salariés de Terreal –la CGTayant elle-même esté en justice pour l’intérêt collectif–, ainsi que des rappels sur les trois dernières années, soit au total quelque 46500 euros. Prononcé le 4 février.
Le délégué syndical CGT aux prud’hommes pour «discrimination»
Laurent Délias, l’un des secrétaires départementaux de la CGT et délégué du syndicat à la tuilerie Terreal de Roumazières, agissant vendredi au nom de son organisation, attaque par ailleurs son employeur pour «discrimination syndicale et salariale». Après trente et un ans de métier et quasiment autant d’engagement syndical, il se dit aujourd’hui le «cariste le moins payé de l’entreprise.»
L’affaire est devant le conseil des prud’hommes de Périgueux. Laurent Délias est conseiller prud’homal à Angoulême et son cas ne pouvait être évoqué en Charente. Sa présence, sous une tout autre casquette, à l’audience de vendredi en Charente a d’ailleurs été contestée par l’avocate de son employeur. Le conseil angoumoisin se prononcera sur cette question le 4 février.
Source La Charente Libre par Benoît CAURETTE

24/11/2015

BELGIQUE - ARGIBAT : MATÉRIAU NATUREL

Localisée à Wanlin, Argibat propose le premier système constructif complet à base d'argile crue en Wallonie produit en circuit court.
"Les matériaux à base d'argile crue apportent bien-être et confort à l'intérieur d'un bâtiment." © REPORTERS
On ne cesse de le répéter, le Belge a une brique dans le ventre. Il en a également sur les murs de sa maison tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Dans ce dernier cas, il peut utiliser les briques à argile crue qui commencent doucement à pénétrer le marché de la construction. "C'est un matériau qui 'respire' naturellement et apporte confort et bien-être au sein d'un bâtiment, explique François Nonet, responsable marketing & communication au sein du groupe Nonet qui a repris l'activité de la Briqueterie de Wanlin l'année dernière et relancé la production sous l'enseigne Argibat. Le fait de ne pas utiliser de chaux ou de plâtre dans la composition des briques et des enduits permet également de préserver intégralement les propriétés non-allergènes de l'argile." Basé à Floreffe, le groupe familial Nonet a été fondé en 1958 et est actif dans les travaux publics au travers d'une série de sociétés. Il emploie 150 collaborateurs et réalise quelque 25 millions de chiffre d'affaires. Outre Argibat, une seconde société a été créée sur le site de Wanlin : un centre de recyclage de matériaux de la construction baptisé Recybat. Ces deux entités emploient une dizaine de personnes. "Leur expérience précieuse de l'argile et de l'outil a permis de relancer avec succès l'activité", pointe François Nonet.
Avec Argibat, le groupe Nonet affiche clairement sa volonté d'ouvrir le marché traditionnel aux matériaux de construction à base d'argile crue. "Ce projet fait partie intégrante de notre business plan, confirme le responsable marketing & communication. Son originalité repose sur la démarche commerciale. En Belgique, les matériaux de construction à base d'argile sont actuellement confinés grosso modo à deux marchés : d'une part, les personnes qui disposent de moyens financiers relativement importants et qui souhaitent faire mettre en oeuvre ces matériaux pour leurs qualités esthétiques, fonctionnelles ou naturelles ; d'autre part, les personnes sensibilisées à l'écoconstruction, informées et convaincues, des bienfaits de ces matériaux. Ils les mettent en oeuvre si cela est nécessaire, voire parfois les fabriquent eux-mêmes." L'objectif d'Argibat vise donc à proposer une gamme complète et cohérente, un packaging adapté et une mise en oeuvre simplifiée, le tout à un prix comparable aux matériaux traditionnels. "C'est une alternative performante, économique et écologique pour tout projet de construction ou de rénovation", précise-t-il.
Extension aux pays voisins
Dans un premier temps, Argibat va concentrer ses efforts sur le marché belge pour sa brique ainsi que ses enduits qui sont déjà beaucoup plus utilisés. Dans un second temps, elle vise à s'étendre aux pays voisins (Allemagne, France, Luxembourg et Pays-Bas) dont certains tels l'Allemagne sont déjà plus avancés en ce qui concerne l'écoconstruction. Ces matériaux sont produits au départ d'une ressource locale et destinée à un marché local, nécessitant donc peu de transports et contribuant ainsi à maintenir un bilan carbone et en énergie grise très bas. En outre par rapport à la fabrication des briques traditionnelles, ces briques sont moins énergivores puisqu'elles ne sont pas cuites. S'appuyant sur une tradition et un savoir-faire plus que centenaires, la société namuroise dispose de tous les atouts pour réussir son projet et populariser ces matériaux naturels, locaux et durables.

Source Le Vif

23/11/2015

Cinq professionnels de la couverture récompensés par Terreal

Pour la sixième année consécutive, Terreal, spécialiste des matériaux de construction en terre cuite, vient de récompenser cinq professionnels de la couverture à l'occasion de la cérémonie des "Terroirs". Découvrez les projets récompensés. Pour la sixième année consécutive, le concours des "Terroirs de Terreal", organisé le 3 novembre dernier par Terreal, spécialiste des matériaux de construction, a mis à l'honneur cinq professionnels de la couverture et leurs réalisations. L'objectif : valoriser les travaux de réhabilitation effectués dans le cadre de chantiers patrimoniaux.

"Ce concours fait écho à l'engagement de l'industriel dans des chantiers de mécénat, à l'instar de la rénovation de l'Abbaye de Lagrasse, ainsi que le développement de produits dédiés à la rénovation tels que la gamme de tuiles Monuments Historiques ou la Canal Origine", rappelle le fabricant dans un communiqué.
Finalement, le prix de la maison paysanne décerné pour la première fois a été remis à l'entreprise Au Cœur des Toits, dans le cadre d'un programme de travail de rénovation effectué sur 1.700 m² de toiture d'une ferme datant de 1850 à Hargeville (Yvelines).

Source Batiactu

22/11/2015

MERCI DE VOTRE VISITE SUR LE STAND TECAUMA AU SALON CERAMITEC

En 2015, TECAUMA a participé pour la première fois au salon CERAMITEC à Munich : le salon leader international des machines, équipements, procédés et matières premières pour la céramique, qui a lieu tous les 3 ans.
Merci à nos clients, français et algériens, qui sont venus nombreux nous voir.
Nous avons de plus noué des nouveaux contacts sur le salon, en provenance du monde entier.

Source TECAUMA

21/11/2015

INDIA: Make use of fly ash brick mandatory

Outlining the advantages of fly ash brick over clay brick, the members of Fly Ash Bricks and Blocks Manufacturers Federation (FABMAFED) urged the government to make the use of fly ash bricks mandatory in the state as these are environment friendly and generate employment opportunities.
"The fly ash bricks are not only more durable than the clay bricks but also come cheaper.
They do not pose any danger to environment unlike the clay bricks,which excavate topsoil from the agricultural fields, causing damage to cultivable land.
The government should encourage the fly ash brick units in the state," said Ashish Nangalia, vice-president and chairman of FABMAFED.
He further said the association is ready to provide free-of-cost training to those clay brick makers willing to switch to fly ash brick manufacture. An estimated 200 fly ash brick units operate in the state and produce 5 million bricks per day.
Surajit Basu,the president of the association, said the state could excel in the manufacture of fly ash bricks because of the presence of several thermal power plants, whose fly ash is used in making the bricks.
"The fly ash brick unit generates employment opportunities as it can be established with a minimum capital of a few thousand rupees and a small plot of land. It can help to check migration," he said.

Source Thestatesman.com

20/11/2015

Une société de Bègles invente l'auto-nettoyant de façades, qui dépollue la ville

Un produit pulvérisé sur la façade d'un immeuble pour nettoyer celle-ci et dépolluer l'air environnant. C'est le pari fait il y a quatre ans par Jean-Marie Caibé, gérant de Renofass, société basée à Bègles (Gironde) et spécialisée dans la rénovation et l'entretien des façades. Le pari a abouti. Lors du salon Pollutec 2014, l'entrepreneur a présenté un nouveau produit baptisé Hydrophot. Sa production et sa commercialisation viennent de commencer chez un sous-traitant.


Hydrophot a de suite été remarqué par les spécialistes de l'environnement. D'abord parce qu'il se présente comme "éco-responsable". "J'ai voulu le produit le plus écologique possible", souligne Jean-Marie Caibé qui a travaillé à la formulation avec un scientifique. Trois années de recherche et développement ont été nécessaires. Un brevet a été déposé. Des expertises ont été demandées à l'homologue belge du Centre technique et scientifique du bâtiment.

Avec lui, les façades dépolluent la ville


Ensuite, le nouveau produit a séduit parce que, non seulement, il "digère" les pollutions incrustées dans les façades, mais il agit aussi sur les polluants présents dans l'air ambiant. "Ainsi, on se sert des façades des immeubles pour lutter contre la pollution urbaine", résume Jean-Marie Caibé.

19/11/2015

La conquête des marchés à l’export chez Materials Technologies passe par le numérique

Le groupe Materials Technologies a été créé en 2010 par Yann Jaubert. Il comprend les sociétés Fimec Technologies, Adler Technologies, et depuis 2013, Chaudronnerie Savoyarde. Avec chacune 40 ans d’expertise métier, ces trois sociétés sont en constante évolution et intègrent le numérique au quotidien.
Ce trio de PME françaises travaille en synergie. Fimec Technologies apporte son expertise dans l’ingénierie, notamment sur les lignes de manutention automatisée (transitique) adaptées à la terre cuite, au béton, à la laine de verre, au plâtre… mais aussi à d’autres secteurs tels que les services postaux ou l’industrie automobile. Adler Technologies conçoit, réalise et installe des usines clefs en main pour la production en béton. La société s’est aussi spécialisée sur des marchés de niche comme les trains de bétonnage. Chaudronnerie Savoyarde est, quant à elle, spécialiste de la fabrication de moules pour presse à blocs en béton et moules spéciaux pour éléments préfabriqués. Chacune enrichit logiquement l’offre et les compétences du groupe. La symbiose fonctionne : le groupe a doublé de taille en 5 ans et prévoit une croissance similaire pour les 5 ans à venir.
Rester dans la course du numérique
Yann Jaubert appuie la stratégie de développement du groupe sur l’innovation : « chaque année, nous investissons 7% du chiffre d’affaires en recherche et développement », nous explique-t-il. Pour le dirigeant, l’innovation par le numérique est une évidence : « le numérique nous a permis de réinventer et de redimensionner notre chaîne de valeurs. C’est un outil, un moyen. En l’utilisant correctement on va beaucoup plus loin ». Pour le groupe, le tournant du numérique est pris et ces nouvelles technologies sont bien acceptées. « Le plus dur n’est pas de prendre le tournant mais de rester dans la course en se tenant informé de l’évolution des technologies qui peuvent réellement apporter un plus à l’entreprise » souligne l’entrepreneur.
Des solutions clients novatrices
Ces efforts constants sont payants. Le groupe a signé ses premiers contrats à l’export et notamment en Australie avec la poste australienne et TNT. « Le numérique nous a permis de gagner certains marchés car nous apportons un plus par rapport à la concurrence. Nous développons de nouvelles fonctions, de nouvelles offres à nos clients. Nous installons, dans un premier temps, nos équipements de manière virtuelle » précise Yann Jaubert. Pour cela, le groupe s’appuie sur une application innovante : SolidWorks EPDM, solution intégrée par Visiativ. « C’est l’épine dorsale de notre organisation. A partir de ses outils numériques, nous sommes capables de faire de la simulation dans les usines de nos clients, d’y faire fonctionner le programme d’automate sur la ligne virtuelle. Cela nous permet de vérifier que tout est opérationnel. Nous pouvons même simuler des pannes et voir ainsi comment se comporte l’automate » développe-t-il. « EPDM est un outil assez innovant qui permet également de regarder par analogie quels sont les équipements déjà fabriqués, déjà conçus que nous pourrions réutiliser sur un nouveau projet ».
20% du coût de développement et de conception gagné
Le développement des prototypes de manière virtuelle représente un gain de temps et une baisse de coût de développement et de conception considérable : au moins 20% selon Yann Jaubert. Le numérique offre ainsi une meilleure gestion des flux d’information, de la conception vers la fabrication puis vers le montage. Il permet au groupe de rester compétitif sur le marché français mais aussi international. « Notre groupe couvre plusieurs marchés, tous marqués par des mutations rapides et une évolution constante des besoins. Nous devons donc sans cesse nous renouveler et proposer dans des délais courts des solutions fiables et rentables à nos clients. L’utilisation du numérique nous a conduit à la création de pôles de compétences internes. Cela nous ouvre sans cesse de nouvelles perspectives » conclu Yann Jaubert.
Source Le Journal de l'éco

18/11/2015

Terreal se dote d’une directrice de la stratégie

Florence Petit a été nommée début novembre directrice de la stratégie et du business development de Terreal, ainsi que membre du comité exécutif.

L’éviction d’Hervé Gastinel de la présidence de Terreal en mai découlait principalement de divergences stratégiques avec le conseil d’administration. Laurent Musy, le nouveau PDG arrivé fin juin à la tête de l’industriel spécialiste des matériaux de construction en terre cuite, a donc décidé d’élargir son équipe afin de redéfinir la stratégie de l’entreprise. Il a donc nommé, début novembre, Florence Petit au poste de directrice de la stratégie et du business development. Elle devient également membre du comité exécutif de Terreal.
« Elle a pour mission d’aider Laurent Musy et l’équipe dirigeante à élaborer, formaliser et mettre en œuvre la stratégie de l’entreprise à moyen et long terme », décrit un communiqué du groupe. A 44 ans, Florence Petit a dernièrement occupé le poste de directrice financière au sein du groupe Desenfans. Elle était auparavant directrice des achats puis directrice financière de Bonna Sabla.

Source Le Moniteur

17/11/2015

Brickmaker Wienerberger's core profit misses forecast

Third-quarter core profit at Wienerberger, the world's biggest brickmaker, fell short of expectations on Thursday as the firm reported weakness in key European markets and announced charges for "structural adjustments" including plant closures.
Poor demand in countries including Germany, France and Russia prompted the firm to make those adjustments, which would have a 20 million euro ($21.4 million) impact on core earnings, mostly in the fourth quarter, its chief executive said.
Wienerberger shares fell as much as 9.5 percent in early trading after the results were announced. At 1014 GMT they were down 6.2 percent at 15.11 euros.
"Sound growth in the first half-year was followed by a certain slowdown in dynamics during the third quarter," the company said in a statement.
Adjusted earnings before interest, tax, depreciation and amortisation (EBITDA) edged down to 112.5 million euros ($120.8 million) in the three months ended September from 113.0 million euros in the same period last year.
The figure, adjusted for non-recurring items, was less than the lowest estimate in a Reuters poll of analysts, in which the average forecast was 123 million euros.
When asked why the structural adjustments were not excluded from adjusted EBITDA, Chief Executive Heimo Scheuch told reporters it was because those costs were too high.
"It is a question of size," he said.
Wienerberger said the 20 million euros would have to be taken off its full-year adjusted EBITDA target of 375 million.
The 20 million includes 6 million booked in the third quarter for items including the closure of a plant in Germany and another in Switzerland, Scheuch said. The remaining 14 million euros were expected in the fourth quarter, he added.
Scheuch said the adjustments included an array of items such as the accelerated integration of units and cost-cutting measures, many of them aimed at improving performance in markets where demand had been poor.
"The countries that have been characterised by a weak demand level since the start of the year continued to have an unfavourable effect on our business," Wienerberger said.
Those countries included Germany, France, Italy, Switzerland and its home market, Austria. Scheuch also said the situation in Russia had worsened on the residential and infrastructure sides.
($1 = 0.9329 euros) (Reporting by Francois Murphy; Editing by Mark Potter)

Source Reuters

16/11/2015

Terreal revoit sa gamme de briques de construction. Calibric se répartit désormais en trois produits distincts, adaptés à chaque type de construction. La gamme se caractérise également par sa facilité de pose et ses performances.

Trois briques pour répondre à toutes les exigences de construction

Terreal multiplie les innovations. L’entreprise a choisi de répartir ses solutions de briques en plusieurs familles au sein de la gamme Calibric. Certains atouts sont en revanche communs à cette gamme. Ainsi, chaque solution se caractérise par sa facilité de mise en œuvre et par ses performances thermiques.
La première, Calibric One, est davantage réservée aux constructions individuelles. Elle présente une performance thermique élevée, permettant d’obtenir une isolation 5 fois plus efficace qu’un bloc béton courant. Sa pose se réalise au mortier colle, à joints fins. Cela lui assure une grande rapidité de mise en œuvre, permettant de réduire le temps nécessaire aux travaux de 50 % par rapport à une pose traditionnelle.

Deux autres briques pour les bâtiments collectifs et les ERP

La gamme Calibric compte deux autres types de briques, cette fois davantage destinés aux petits collectifs et ERP. Ainsi, Calibric R+ bénéficie d’une importante résistance, répondant aux exigences des constructions d’immeubles collectifs, mais aussi des établissements recevant du public. Pour cela, cette brique affiche une résistance au feu élevée, y compris sous la contrainte de charge. Elle dispose également d’un excellent niveau d’isolation acoustique et thermique (R=1,16 m².K/W).
Enfin, Calibric Max est une brique de dernière génération aux performances thermiques très élevées, lui permettant de répondre aux exigences de la RT 2012 et à celles des labels Effinergie+ et Bepos. Elle offre en même temps un coût moindre que d’autres solutions. Elle s’adapte, de fait, à tous les types de constructions, y compris les plus contraignants en matière de performance.

Source ETI Construction

15/11/2015

CERIC TECHNOLOGIES: Révision de la conception des mouleuses

« La révision de la mouleuse a sans doute été le challenge le plus passionnant à relever » déclare le Directeur des Opérations Industrielles de CERIC Technologies.

Même si nos mouleuses avaient fait la preuve de leur fiabilité et de leur capacité à traiter des typologies d’argile très variées, nos clients souhaitaient un accès plus facile aux grilles dans le groupe d’étirage, une chambre à vide plus généreusement dimensionnée, des capacités machines plus importantes et “l’atteinte de l’optimum par la disparition du sec “.
Sur les groupes d’étirage PELERIN®, l’argile, poussée par le malaxeur, entre en force dans la mouleuse, à travers des grilles puis elle est coupée en copeaux directement dans la chambre à vide. La typologie machine propre à la marque PELERIN® est simple, fiable et peu génératrice de sec . Elle a donc été conservée mais des améliorations notables comme l’allongement de la chambre à vide, la modification de la géométrie des grilles et l’élimination des zones d’ombre, l’augmentation de la l’ouverture d’accès aux grilles ou la conception d’un fût d’hélice de mouleuse intégralement cylindrique ont été apportées.

Le malaxeur 12-25 n’a pas évolué quant à ses dimensions mais un focus a été fait sur l’amélioration du mouillage-malaxage et la rapidité du transfert du produit. L’augmentation des diamètres des hélices de sortie associée au développement des nouveaux porte-pales monobloc (sans boulons) et à l’utilisation d’hélices d’alimentation ont permis d’accroître fortement le rendement du malaxeur tout en simplifiant les opérations de nettoyage et de remplacement de ces outillages.

Les modifications apportées ont ainsi permis d’obtenir un gain mesuré significatif (10%) sur la puissance électrique absorbée. Point essentiel quand les usines cherchent à réduire leurs coûts.

Source CERIC TECHNOLOGIES

14/11/2015

Dewulf : dernière briqueterie en France à utiliser un four à bois

Vincent et Christophe Dewulf dirigent la briqueterie Dewulf d’Allonne, la seule en France à cuire les briques dans un four à bois à chaleur tournante.

Les frères Dewulf ont repris l’entreprise familiale créé en 1856 par leur arrière grand père. Découvrez les mystères de la transformation de l'argile en brique.

Source Le Parisien

13/11/2015

Bâtiment innovant : cinq nouveaux projets soutenus par l'Ademe

Résidence à énergie positive, éco-réhabilitation thermique en site Seveso, plateforme technologique et processus industriels… L'Ademe a retenu cinq nouveaux projets, qui seront soutenus dans le cadre du Programme des investissements d'avenir pour un montant de plus de 9 millions d'euros.
Suite à l'appel à projets "Méthodes industrielles pour la rénovation et la construction de bâtiments", la filière propose de nouvelles technologies afin de réduire l'empreinte environnementale de la construction. Cinq nouveaux projets ont été retenus, pour un montant total de près de 19 M€, dont 9,43 M€ seront soutenus dans le cadre des Programmes d'investissements d'avenir (PIA). L'Ademe explique : "Ces projets ont été retenus pour leur capacité à réaliser ou rénover des bâtiments aux performances énergétiques supérieures à celles exigées par la réglementation, avec un ratio coût/performance des solutions développées qui favorisera leur large diffusion sur le marché".

La "Résidence à énergie positive" construite par le consortium Terreal/Pyrescom/CSTB et Eskal Eureka, a été sélectionnée et recevra 1,06 M€ du PIA. Son innovation ? Une solution d'isolation thermique par l'extérieur en bardage de terre cuite. Le "Bâtiment 2.0", mené par GTM Bâtiment/Finalcad/KS Service et Saint-Gobain, vise à développer une approche Lean intégrée à l'ensemble de la chaîne de valeur de la rénovation et de la construction. Ce processus de chantier connecté, au moyen de tablettes, permet une construction plus rapide, plus propre et avec une sécurité accrue. Il recevra une aide de 5,5 M€ du PIA. Autre projet retenu, "Aeride" de l'entreprise Amalgame, est une réhabilitation de bâtiments en site Seveso qui s'appuie sur une isolation en bois, doté de 0,89 M€. "Construction bois & industrie 4.0" est un processus industriel de préfabrication d'éléments bois modulables, dupliqués par licences. Ce projet, porté par Smart Module Concept/Rabot Dutilleul et Centrale Lille, recevra 0,8 M€. Enfin, la plateforme technologique "TIPEE 2", située près de La Rochelle, dotée de 1,18 M€, proposera services, formations et expertises aux acteurs du bâtiment. Un sixième projet, "Confluens", traitant de l'interopérabilité domotique a également été sélectionné et fait l'objet d'une instruction.

Huit autres projets sont déjà soutenus dans le cadre des Investissements d'avenir, au travers d'appels à manifestations d'intérêt "Bâtiments et îlots à énergie positive et à bilan carbone minimum" (2010) et "Bâtiments et îlots performants" (2012). Ils bénéficient de plus de 30 M€ d'aides. Et dans le cadre de l'appel à projets "Méthodes industrielles pour la rénovation et la construction de bâtiments", l'Ademe est entrée au capital de la société Enersens, qui développe, industrialise et commercialise des matériaux isolants de haute performance. De quoi sensiblement améliorer les performances énergétiques, et donc l'impact environnemental, des futures constructions.

Source Batiactu

12/11/2015

Cet homme veut transformer l'argile en béton

Dans les mains de Julien, une dalle issue du procédé « HP2A ».
Julien Blanchard, un jeune entrepreneur, va proposer, avec son associé lavallois, un nouveau matériau de construction imaginé en Vendée. Eco-responsable, mais surtout sans cuisson.
L'histoire
« De l'argile, on en trouve partout. » C'est Julien Blanchard qui l'affirme. Propriétaire d'une des plus anciennes briqueteries de Vendée, fondée en 1850, il vient de déposer un brevet étonnant qui permet de transformer l'argile en pierre. Le tout sans cuisson. Et c'est une révolution.
La briqueterie renaît
Lorsqu'il reprend Gillaizeau à Chaillé-sous-les-Ormeaux, près de La Roche, le jeune marchand de biens n'a qu'une idée en tête : remettre d'aplomb la vieille briqueterie qui bat de l'aile. Il y investit ses économies et se lance dans une nouvelle activité.
Sous la marque Argilus, il propose des produits à base d'argile : « des enduits de finition pour les murs, intérieurs et extérieurs, pour les sols... ». Et ça marche. Argilus dispose d'une centaine de points de vente en France et réalise même 30 % de son chiffre d'affaires à l'export.
« Nous consacrons une bonne partie de notre argent à la recherche et au développement. » Argilus en est ainsi à soixante-dix produits différents fabriqués grâce à l'argile des carrières du site de Chaillé.
L'histoire aurait pu se poursuivre tranquillement, entre commandes de tuiles pour la cathédrale de Luçon et briquettes de parement pour l'hôtel Crillon à Paris. Mais un coup de téléphone change le cours de la rivière de briques.
C'était il y a dix mois. 
Un appel de David Hoffmann, ingénieur chimiste lavallois, spécialiste des minéraux. « Il cherchait des renseignements sur les propriétés de l'argile. Un matériau que je connais bien, forcément. » Des années de travail de laboratoire ont permis à l'ingénieur de découvrir une formule miracle désormais connue sous le doux nom de HP2A, autrement dit : « haute performance activation alcaline ».
Julien se donne beaucoup de mal pour tenter d'expliquer cette découverte : « L'argile, c'est du granit pourri. Grâce à notre procédé, sans cuisson, on parvient à reconstituer la pierre. Et celle-ci a des qualités mécaniques, des performances supérieures à certains bétons de ciment. » Une révolution dans le monde de la construction. Difficile à imaginer et pourtant bien réelle : « De l'argile, il y en a partout. Depuis la nuit des temps, c'est le matériau de construction le plus utilisé sur la planète. Mais aujourd'hui, c'est le ciment qui domine. »
Or, pour être fabriqué, le ciment fait appel à des matières premières comme certains sables et, surtout, à des cuissons à très haute température. Un procédé très énergivore.
« Pas plus cher que le ciment »
Ce n'est pas le cas du nouveau HP2A. Pas de cuisson, juste de l'argile mélangée à du sable, « n'importe lequel sauf du sable marin », voire à des déchets de matériaux de construction.
Il faut l'admettre, c'est un poil plus compliqué. Mais les perspectives de développement de ce nouveau matériau sont énormes. « Surtout, il n'est pas plus cher que le ciment. » Julien imagine déjà des pistes d'aviation ou des buildings avec son argile...
Le produit sera commercialisé sous le nom d'Argilwest. Il devrait être disponible en 2017. En attendant, le 1er décembre, Julien Blanchard et son associé David Hoffman recevront le Trophée de l'innovation de Vendée.
Source Ouest France par Thierry DUBILLOT

11/11/2015

Imerys Toiture se dévoile à Batimat

A l'occasion du salon Batimat, Imerys Toiture dévoile sa nouvelle stratégie de marque conçue par Makheia. Cette filiale du groupe Imerys est leader du marché de la tuile en terre cuite. Ainsi, Imerys Toiture investit et innove en permanence pour anticiper les évolutions et les attentes d'un secteur en pleine mutation. Makheia, qui est chargé de l'accompagnement stratégique et opérationnel de la marque, dévoile à l'occasion de l'ouverture du salon Batimat, le nouveau territoire de communication et la nouvelle signature d'Imerys Toiture : "Tout commence par un autre regard"
Dans un monde du bâtiment en pleine évolution (nouvelles réglementations, mutations énergétiques), Imerys Toiture a choisi de développer de nouvelles activités, de revoir la segmentation de son offre, de revisiter son approche du métier, à l'origine de ce nouveau positionnement. Pour ce faire, la société a confié, après compétition, son budget de communication pour les 3 années à venir à Makheia.

Source Boursier.com

10/11/2015

ROUMAZIERES: Le projet de rond-point sur la RN 141 patine Un équipement nécessaire au développement des entreprises et notamment Terreal. Une réunion doit se tenir à la préfecture.

Le rond-point ne serait finalement pas situé à l’entrée de la zone, mais en contrebas. Ce qui obligerait la CDC à créer de nouvelles voies d’accès..

Cela fait plus d’un an que le projet a été validé par les élus de la communauté de communes (CDC) de Haute-Charente. Mais aujourd’hui, il n’y a toujours pas l’ombre d’un rond-point à la sortie de Roumazières, sur la Nationale 141 en direction de Limoges, à hauteur de la zone d’activités du Bois-de-la-Marque.

Le scénario, vu et revu, sera de nouveau étudié lors d’une réunion à la préfecture, prévue jeudi prochain. "Nous avions d’abord imaginé un rond-point dans l’axe de la nationale, à l’entrée de la zone d’activités", explique Christian Faubert, le président de la Haute-Charente.

Un projet qui a été modifié "pour arranger les riverains". Résultat: la CDC, qui porte le dossier, prévoyait un giratoire un peu désaxé par rapport à la nationale. Refusé par la Direction interdépartementale des routes du Centre-Ouest. Troisième croquis: un rond-point bien dans l’axe, mais situé un peu plus bas, obligeant la CDC à construire de nouvelles voies d’accès.

Et entraînant forcément un surcoût, estimé à 80 000 euros sur un projet qui, à l’origine, ne devait pas dépasser les 500 000 euros, selon le cabinet d’architecte.

"Plus tôt il sera fait, mieux ce sera"

Un équipement qui tarde à voir le jour donc. Et pour lequel Terreal, partenaire de l’opération, commence à "mettre la pression", selon le président. Et pour cause: le giratoire est nécessaire à la tuilerie qui prévoit d’exploiter une nouvelle carrière à la sortie de Roumazières (1).
Sans lui, les camions, interdits de tourner à gauche, seront obligés de prendre la route de Limoges pour aller faire demi-tour au rond-point d’Exideuil afin de revenir dans le centre de Roumazières. "Une aberration", reconnaît Christian Faubert, qui évoque un détour de près de 20 kilomètres au total.
"C’est ce qu’on fait déjà aujourd’hui, dans l’autre sens", remarque Bruno Hocdé, le directeur de Terreal, qui rappelle que, depuis Roumazières, les camions qui sortent aujourd’hui de la carrière sont obligés d’aller faire demi-tour au giratoire de Chasseneuil pour prendre la route de Limoges.

Si la nouvelle carrière est autorisée, son exploitation pourrait commencer au deuxième semestre 2016. Autant dire que Terreal est assez pressé de voir le rond-point sortir de terre. "Plus tôt il sera fait, mieux ce sera", assure Bruno Hocdé. Pressé, Christian Faubert l’est aussi.
Ce giratoire faciliterait, selon lui, l’installation d’entreprises dans la zone du Bois-de-la-Marque. Il permettrait aussi de ralentir le flux de voitures à l’entrée de Roumazières et de sécuriser la nationale. "On comprend qu’il y a des règles, mais il faut avancer. On aimerait que les travaux commencent dans les deux mois", souffle le président, rappelant que l’équipement sera financé par la CDC, la commune de Roumazières, l’état et Terreal.
(1) L’enquête publique se poursuit jusqu’à la mi-novembre.

Source La Charente Libre

09/11/2015

Imerys Toiture met la main sur Profimo

Le spécialiste de la couverture terre cuite Imerys Toiture a annoncé, le 1er novembre, avoir acquis la société Profimo, fabricant français de composants techniques pour le bâtiment.

Pierre Jonnard, président d'Imerys Terre Cuite et de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB)
De nouvelles expertises produits. C’est ce qu’Imerys Toiture, marque commerciale de la société Imerys Terre Cuite, a cherché à acquérir en rachetant l’entreprise Profimo, présentée comme un spécialiste des matières métalliques et des composants techniques pour le bâtiment.
Officialisée le 1er novembre, cette acquisition permet à Imerys Toiture de « proposer à ses clients des produits techniques, innovants, qui répondent aux évolutions du marché (économiques, réglementaires…) », décrit un communiqué. Elle s’inscrit dans un plan stratégique à cinq ans fixé par Pierre Jonnard, président d’Imerys TC.
Basée à Saint-Etienne, l’entreprise Profimo a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 20 millions d’euros en 2014 et compte quelque 70 collaborateurs. Spécialiste dans les solutions eaux pluviales en métal, elle commercialise deux marques : Aquaz (gouttières, bandes et faîtages façonnés, noues et couloirs, ornements) et Fazer (profilés bardage, profilés isolation thermique, profilés enduits extérieurs, profilés cloisons intérieurs, pliages à façon).
Lors du salon Batimat, qui se déroule dans le cadre du Mondial du bâtiment jusqu’au 6 novembre, Imerys Toiture a également dévoilé un nouveau positionnement de marque et le slogan « Tout commence par un autre regard » dans le but de « clarifier sa gamme d’offre », a commenté Pierre Jonnard, cité dans un communiqué.
Source LE MONITEUR.FR

08/11/2015

CERIC Technologies - Briqueterie CEBRIK : Mise en route et mise au point en un temps record!

La briqueterie CEBRIK d’une capacité de 200 000 t/an, a vu sa première brique cuite sortir du four un an, jour pour jour, après le début du chantier.

Cette usine, équipée de deux fours CASING et d’un séchoir rapide, bénéficie des dernières innovations de l’excavateur en fosse type PELERIN® 23 FG11 P16 d’une portée de 16 m et d’un débit horaire de 130 m3/h.

Depuis plus de cinq décennies, CERIC a su se démarquer par ses innovations continues mais aussi par sa capacité à réaliser des installations de très gros tonnages.

Ce sont ces caractéristiques qui permettent à CERIC de réaliser des chantiers de toutes tailles et ce en des temps record.

Source Facebook CERIC

07/11/2015

L 'église romane de Condéon bien protégée: On jurerait voir des tuiles anciennes, naturellement vieillies

18 500 tuiles ont été nécessaires pour le travail de couverture réalisé par l’entreprise de Sébastien Bouchet
L 'église romane de Condéon, dédiée à saint Mariens, avait déjà subi d'importants travaux de rajeunissement en 2009. Des drains avaient été installés à la base des murs et contreforts pour assainir l'édifice. Le clocher, foudroyé depuis, avait lui, dû être reconstruit. Enfin, l'intérieur même, notamment au niveau électrique, a été remanié.
Cette fois, c'est la couverture de l'église qui a été entièrement refaite. L'entreprise Bouchet de Cognac procède, depuis le 15 septembre, au remplacement de toutes les tuiles et à la pose de dalles. Un chantier qui avance bien, avec chaque jour, trois ou quatre ouvriers à pied d'œuvre. Et qui bénéficie d'une météo clémente. Il devrait se terminer d'ici à un mois.
De l'ancien avec du neuf

L'effet est tout à fait bluffant. Sébastien Bouchet, le chef d'entreprise est un spécialiste de la restauration des monuments historiques et du patrimoine bâti. « Les tuiles creuses de 50 centimètres que nous installons ont un aspect ancien très réussi ». En effet, Imerys, leader français fabricant des tuiles en terre cuite, a fourni un matériau qui cache bien son jeu : aux couleurs des sarments et vignes vieillies de la région, pigmentées de lichens jaunes, l'effet est très réussi. On jurerait voir des tuiles anciennes, naturellement vieillies. Un produit qui répond parfaitement aux exigences du couvreur dont les chantiers sont visibles en Charentes comme à l'église de Reignac, aux châteaux de Barbezieux et de Chalais ou encore à Jonzac, sur la tour du château et sur les églises de Cherves ou Ruffec pour ne citer que celles-là.
« Les tuiles de courant à tenons seront prises dans les liteaux, explique Sébastien Bouchet. Nous déposerons ensuite les chapeaux de type canal. Les têtes des contreforts seront, elles, débarrassées des mousses et rejointées par l'entreprise des Compagnons de Saint-Jacques de Barbezieux ».
Dalles en zinc
Le travail de couverture s'est complété de la pose de dalles en zinc avec des descentes ». Un choix de Véronique Fouassier, maire et de son conseil municipal, « en accord avec Pierre Cazenave, de la Direction régionale des affaires culturelles. Le zinc apporte une belle harmonie à l'ensemble ».
Le montant des travaux s'élève à 93 1 123 € hors taxes (11 736 € TTC). Six entreprises avaient répondu à l'appel d'offres pour ce marché. L'État a apporté une aide financière, via la Drac de 32 589 €. Une autre aide de 23 278 €, du Conseil départemental de la Charente est attendue. « Cela représente 60 % d'aides sur le montant global HT, se réjouit Véronique Fouassier. Ce qui a permis à la commune de financer les 55 868 € restants ».
Source Sud Ouest par Mauricette Boutin

06/11/2015

Briqueterie de Plémet. BNZ : le four s’éteint dans l’émotion le 16 Octobre 2015

Les employés de la briqueterie de Plémet ont dû arrêter le four de l’entreprise, le 16 Octobre au matin, un moment émouvant pour toutes les personnes présentes.
Des larmes, beaucoup d’émotion, des gerbes de fleurs. On pourrait croire à un enterrement, mais c’était tout comme pour les employés de la briqueterie BNZ de Plémet. Ce jeudi matin, ils ont dû procéder à l’extinction de l’immense four de leur usine, alors que 22 d’entre eux (ils sont 29, NDLR) attendent leur lettre de licenciement, qui n’est toujours pas arrivée…Lorsque Gilles Marigo, dont le père et grand-père ont travaillé dans cette entreprise vieille de 150 ans, a envoyé la dernière tournée, les larmes ont coulé à flot et un mot a couvert le bruit des machines : incompréhension.« Il y avait d’autres solutions, les commandes ne cessent d’arriver ! » lâche une employée en sanglots. Les salariés, avec beaucoup d’ancienneté pour la plupart, ne comprennent pas le choix de la direction américaine.Le maire, Romain Boutron, était présent et n’a pas dissimulé son émotion lui aussi face à tant de détresse. « C’est 150 ans d’histoire industrielle qui s’éteint en appuyant juste sur un bouton. Maintenant, il faut voir les conditions de départ des salariés. Il faut qu’aucun d’eux ne soit lésé. Nous y serons attentifs », concluait-il au terme de ce triste moment pour ces employés, leurs familles et la commune.
Source Ouest France par Elie JULIEN

05/11/2015

Encore atone, le marché des matériaux de construction garde espoir pour 2016: -9,3% de baisse des ventes de tuiles sur les 9 premiers mois 2015 et -11,3% pour les briques par rapport à 2014

Malgré des chiffres d’activité et de production encore en recul en septembre, le secteur des matériaux de construction (granulats et béton prêt à l’emploi en tête) entrevoit des signes d’espoir pour le début de l’année prochaine.
Les producteurs de granulats attendent la reprise du bâtiment
« Le pire est sans doute derrière nous ». L’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) laisse échapper un semblant d’optimisme dans sa dernière lettre mensuelle de conjoncture. En septembre, l’activité restait en recul « mais, entre le deuxième et le troisième trimestre, elle a quasiment cessé de se replier s’agissant des granulats et du béton prêt à l’emploi (BPE) », écrit le syndicat professionnel.
Pour septembre, le recul de l’activité atteint 0,9 % par rapport à août et 3,9 % par rapport à septembre 2014 pour les granulats. La production est, elle, en baisse de 6,8 % sur les mois de juillet-août-septembre par rapport à la même période l’an dernier. Au total, en cumul sur neuf mois, l’activité des granulats s’inscrit en baisse de 10,3 % par rapport à 2014. Côté BPE, les livraisons ont fléchi de 1,7 % entre août et septembre et de 4,3 % par rapport à septembre 2014. Cumulée sur neuf mois, la production de BPE affiche une contraction de 7,7 % sur un an. Selon l’Unicem, le rebond des permis de construire et des mises en chantier entre juin et août « apportent une lueur d’espoir dans un contexte entre très sombre du marché de la construction ». Toutefois, pour le syndicat, les premiers effets de ces reprises ne sont pas attendus avant début 2016 pour le marché des matériaux de construction.
Côté travaux publics, « les signes d’éclaircie se font attendre ». La tendance des appels d’offres pourrait augurer d’une fin d’année 2015 « moins mal orientée ». Pour autant, « des lourdeurs conjoncturelles continueront de peser sur le secteur des travaux publics au cours des prochains mois », analyse le syndicat. « Les facteurs positifs comme la mise en place du plan de relance autoroutier dès la fin 2015 ou encore la confirmation dans le PLF 2016 des mesures de soutien pour l’investissement public local auront du mal à compenser l’impact délétère de la baisse des ressources fiscales et budgétaires des collectivités locales sur leurs dépenses en infrastructures ; une situation qui devrait continuer de peser sur l’activité du secteur des granulats dont près de 80 % de la production sont destinés aux ouvrages de génie civil et de VRD (voirie et réseaux divers) », résume la lettre.
Source LE MONITEUR.FR

04/11/2015

Durtal: L'entreprise Wienerberger à la relance

Après quelques périodes compliquées, le site durtalois a repris du poil de la bête et tourne, désormais, en année pleine.

Dans l’Actiparc des Portes de l’Anjou, le grand bâtiment bleu et gris ne passe pas inaperçu. C’est ici que Wienerberger, un groupe autrichien, a pris ses quartiers, en 2010. Le 11 juin, pour être précis. Lionel Ploton, directeur, détaille.
C’est un projet à 43 millions d’euros. Nous sommes la seule usine dans l’Ouest de la France. De fait, Durtal dessert de la Normandie aux Pyrénées.
Avec environ 50 salariés, le site fonctionne « en feu continu, sept jours sur sept ». Pour une production non-stop de briques isolantes.
Ce sont 150 000 tonnes de briques annuelles qui sortent d’ici. Par jour, ce sont maisons qui sortent de terre. Un chiffre impressionnant.
« Tout fonctionne tout seul »
Pour parvenir à cette productivité, le cœur de l’usine où se déroule la fabrication est automatisé. « Tout fonctionne tout seul. C’est notre avantage ici. Nous sommes une des usines les plus automatisées et robotisées du groupe. » Cela nécessite, alors, peu de personnel.
Les hommes sont là pour surveiller les machines et veiller à la qualité du produit. C’est pourquoi nous employons des salariés locaux qualifiés. Qui dit machine peut dire panne. « Nous opérons beaucoup de maintenant préventive. Ce but, c’est de ne pas arrêter le four. » L’éteindre et le rallumer prend, en effet, un temps certain et pénalisant pour l’entreprise. Aujourd’hui, le four tourne à un bon rythme. Une bonne nouvelle après quelques passages de vache maigre.
Nous avons eu des périodes de chômage technique, c’est vrai. Actuellement, on tourne en année pleine. L’activité est soutenue, même si nous ne sommes pas, encore, à nos pleines capacités. Si le marché le demande, nous pouvons voir notre production grimper.
« Un pôle fort de l’économie locale »
Cette reprise bénéficie au groupe Wienerberger, et à ses salariés durtalois. Mais pas seulement. Autour aussi, le site draine de l’emploi.
Wienerberger, c’est aussi 50 emplois indirects. Nous travaillons beaucoup avec les entreprises locales pour le transport, la maintenance… Nous sommes un pôle fort de l’économie locale.
Tout part de la matière première, l’argile, extraite des carrières voisines, route de Sablé et à Lézigné. « Nous sommes livrés du lundi au vendredi, en continu. » Stocké, cette argile est alors mélangée « avec des matériaux porosants pour réduire l’humidité et avoir un produit plus isolant ».
Séchée, cette mixture est alors broyée plusieurs fois, pour atteindre une granulométrie inférieure au millimètre. À travers les machines, les briques prennent forme, en texture pâte à modeler. « On sèche le produit, pour que le pourcentage d’eau soit inférieur à 1 %. » Là, la brique change de couleur pour se roser.
Ne reste plus qu’à cuire le tout, à plus de 900 degrés pendant 24 heures. Sorti du four, long de 170 mètres, le produit fini – il y en a 25 différents à Durtal – est conditionné. Et prêts à partir. Un process maîtrisé et calculé. Et aussi écologique.
Nos déchets sont recyclés ici.
Rien ne se perd, tout se transforme, pour citer Lavoisier. Un adage qui symbolise Wienerberger, à Durtal.
Source Les Nouvelles du Sable par Fabien Chauvel

Cleia : de Nolay jusqu’au Kurdistan

La société Cleia, à Nolay, voit son chiffre d’affaires augmenter.

C’est l’époque où les entreprises publient leur bilan annuel. Et pour certaines, l’avenir est plus rose qu’on ne pouvait le penser en lisant les journaux économiques ces derniers mois.
Cleia, à Nolay, par exemple, annonce un chiffre d’affaires en hausse à 27 millions d’euros et un ROC ( Rate of change ) à 2 %. Le chiffre d’affaires 2015 est attendu à 35 millions d’euros, annonce l’entreprise, dont 30 millions d’euros déjà sécurisés et avec une réserve de 80 millions d’euros de contrats signés. Cette croissance est établie sur des bases solides, avec une organisation dimensionnée pour atteindre 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Un nouveau laboratoire 4C permet de réaliser des essais céramiques complets. Les deux brevets obtenus pour le séchoir Zéphyr® et le four Deforcet témoignent du dynamisme de la recherche et développement de Cleia. Et l’entreprise débute l’année 2015 avec des chantiers en France, en Allemagne, en Biélorussie, en Tunisie, en Algérie et au Kurdistan.
Source Le Bien Public

03/11/2015

MONIER FRANCE

Monier France est une filiale du groupe Braas Monier.
Expert de la toiture, Monier France propose une offre large de solutions de toitures pour répondre à tous les besoins des clients sur les marchés du Neuf et de la Rénovation.
7 Tuileries et 11 dépôts en régions
Monier France trouve ses racines au cœur de ses tuileries traditionnelles (Marseille, Roumazières), et transmet son savoir-faire dans ses usines modernes à la pointe de la technologique (ex : Signy, Limoux).
Sa richesse technique provient de sa diversité avec 4 tuileries « Terre cuite » et 3 tuileries « Minéral ».
Proximité et Service
4 Directions Commerciales Régionales :

  • Des délégués commerciaux
  • Des conseillers de clientèle
  • Des experts techniques

Les collaborateurs MONIER France se mobilisent tous au quotidien autour d’une vision :
Etre l'expert mondial des solutions de toiture et cheminées par la qualité.
Fournir à nos clients les meilleures solutions de toits pour le style, la protection et le confort qu’ils apportent à leurs maisons.

Source Monier