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28/11/2015

Wienerberger Pipelife site de Diors : le PSE débute

Le site Pipelife de Diors va fermer.
La première réunion du plan de sauvegarde de l’emploi s’est tenue cette semaine, au siège social, en Haute-Normandie. Le site de Diors, où travaillent 53 personnes en CDI, va fermer.
Lundi, mercredi et jeudi, les membres du comité d'entreprise et les délégués syndicaux de Pipelife ont rencontré la direction, au siège social du groupe, à Aubevoye (Haute-Normandie). De retour à Diors, hier midi, un état des lieux de cette première réunion technique du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été faite aux employés. La fermeture définitive du site de l'Indre a été évoquée, au début du mois de novembre.
Cellule psychologique demandée
« La direction nous a présenté son projet de fermeture du site. Les cinquante-trois employés de Diors sont concernés, ainsi que douze personnes du site d'Aubevoye-Gaillon. Une négociation concernant l'accord de méthode s'est également tenue, a expliqué le comité d'entreprise dans une lettre. La direction tente au maximum de limiter les moyens accordés aux élus du personnel. Ils veulent faire passer leurs décisions par la force. Nous avons mandaté des experts-comptables pour poser nos conditions. » Et pour démontrer à la direction « que le fermeture n'est pas la bonne solution ». La société Pipelife, qui développe des solutions pour le transport et la gestion des fluides depuis 1989, a été rachetée, en 2012, par le groupe autrichien Wienerberger. « La direction ne présente pas un PSE à la hauteur des moyens de ce groupe qui vient de publier, non sans fierté, ses résultats pour le début de l'année 2015. » Avec ce plan, l'objectif de la société est de rapatrier les machines du site de Diors vers le siège. « La direction propose vingt-deux créations de postes sur ce site. Mais les employés de Diors ont leur famille ici, ils ont acheté des maisons, ils ne peuvent pas partir. D'autant plus que l'emploi, sur le site normand, n'est pas sécurisé. »
Les représentants du personnel demandent également la mise en place d'une cellule psychologique. « Les personnes concernées par le PSE ne vont pas bien. » Cette première réunion a marqué officiellement le début de la procédure du PSE. Si, hier soir, l'usine fonctionnait toujours normalement, les membres du comité d'entreprise n'excluent pas la possibilité d'un débrayage, lundi.
Source La Nouvelle République par Naëlle Le Moal

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