Les employés de la briqueterie de Plémet ont dû arrêter le four de l’entreprise, le 16 Octobre au matin, un moment émouvant pour toutes les personnes présentes.
Des larmes, beaucoup d’émotion, des gerbes de fleurs. On pourrait croire à un enterrement, mais c’était tout comme pour les employés de la briqueterie BNZ de Plémet. Ce jeudi matin, ils ont dû procéder à l’extinction de l’immense four de leur usine, alors que 22 d’entre eux (ils sont 29, NDLR) attendent leur lettre de licenciement, qui n’est toujours pas arrivée…Lorsque Gilles Marigo, dont le père et grand-père ont travaillé dans cette entreprise vieille de 150 ans, a envoyé la dernière tournée, les larmes ont coulé à flot et un mot a couvert le bruit des machines : incompréhension.« Il y avait d’autres solutions, les commandes ne cessent d’arriver ! » lâche une employée en sanglots. Les salariés, avec beaucoup d’ancienneté pour la plupart, ne comprennent pas le choix de la direction américaine.Le maire, Romain Boutron, était présent et n’a pas dissimulé son émotion lui aussi face à tant de détresse. « C’est 150 ans d’histoire industrielle qui s’éteint en appuyant juste sur un bouton. Maintenant, il faut voir les conditions de départ des salariés. Il faut qu’aucun d’eux ne soit lésé. Nous y serons attentifs », concluait-il au terme de ce triste moment pour ces employés, leurs familles et la commune.
Source Ouest France par Elie JULIEN
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