La campagne 2015 d'extraction d'argile est en cours sur le site des carrières de Blajan depuis le 12 novembre «Elle devait débuter le 21 septembre, je n'ai pas été informé par Imerys de son réel commencement, déplore le maire Jean Bernard Castex. Sans doute Imerys redoutait quelque manifestation…
Source La Dépêche du Midi
Contre l'exploitation dans les conditions actuelles
«Je confirme mon opposition à l'exploitation des carrières dans les conditions actuelles, c'est-à-dire sans contrepartie pour la commune et pour le territoire, poursuit le maire. Si nous souhaitons que cette campagne d'extraction se passe dans le calme, c'est pour donner toutes ses chances de réussite à la revitalisation du site pour laquelle Imerys s'est engagé par la convention de revitalisation avec les services de l'État, et avec nous, communauté de communes par un engagement moral.
A ce jour force est de constater, hormis l'installation d'Art Stock, c'est le calme plat du côté revitalisation.»
«Une atteinte à notre dignité»
Le maire menace : «Si ces engagements ne sont pas respectés nous n'accepterons pas un tel préjudice en termes d'emploi, de développement économique et d'atteinte à notre dignité. Nous attendons une décision du tribunal administratif après trois ans et demi d'attente… Nous demandons par ce recours la reconnaissance du caractère substantiel des modifications apportées à l'arrêté d'autorisation d'exploitation du 16 juin 2011»
Le tribunal administratif se prononcera vendredi
Par ce recours la mairie demande la reconnaissance du caractère substantiel des modifications apportées à l'arrêté d'autorisation d'exploiter du 16 juin 2011. Elle invoque le déplacement de l'argile de 80 km (usine de Leguevin), la mise en place des trajets routiers pour ce faire, le dévoiement de l'enquête publique qui a précédé cet arrêté (l'enquête a été menée uniquement pour autoriser une carrière devant alimenter exclusivement l'usine de Blajan).Ces modifications entraînant la perte des emplois et de la valeur ajoutée pour la commune et le territoire. Le préjudice moral de la perte de cette activité historique sur la commune constituent des éléments essentiels justifiant le caractère «substantiel» de la modification de l'arrêté.
Source La Dépêche du Midi
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