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28/04/2015

Plancoët (22) : Un casier à vin en argile sélectionné au concours Lépine

La foire de Paris ouvre le 29 avril. Un rendez vous où se pressent les inventeurs du monde entier puisque c'est là que sont remis les prix du concours Lépine. Parmi les concurrents cette année, l'entreprise de céramique Josse de Plancoët dans les Côtes d'Armor.

A Plancoët, il y a l'eau, il y a aussi les casiers... à vin ! L'entreprise Josse a conçu un produit, en lien direct avec son coeur de métier, la céramique. il s'agit d'argicru, un casier à vin en argile. Et Argicru a permis à l'entreprise Josse d'être sélectionnée au concours Lépine. Ici, pas de haute technologie, uniquement de l'argile brut, tiré d'une carrière, mis en forme et séché pendant 5 mois. Un système totalement naturel pour réguler en douceur l'hygrométrie et la température. Idéal évidemment pour la conservation du vin.
L'argile, coeur du métier de l'entreprise
Tout est parti d'une autre innovation de l'entreprise, toujours en terre crue, mais cette fois destinée à la construction. Une brique pour des cloisons dans les maisons d'habitation. Brique pour l'habitat, casier à vin… Et toujours l'argile au cœur du métier des Josse. Depuis un demi siècle, c'est en effet la céramique et ces carreaux cuits, émaillés et peints qui ont fait la renommée familiale, ornant les sols des monuments historiques, ou de belles demeures. Un savoir-faire ancestral, reconnu par le label entreprise du patrimoine vivant.
Argicru s'exporte déjà en Allemagne, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis
Mais dans l'entreprise Josse, on le sait bien, pour durer il faut innover. Elle attend du concours Lépine de gagner en visibilité notamment. D'ores et déjà, en attendant d'être primé, ce casier à vin a déjà conquis quelques marchés en Allemagne, en Hollande et même aux Etats Unis.
Source France 3

27/04/2015

Les couvreurs encouragés à se saisir du marché de la performance énergétique

Les couvreurs encouragés à se saisir du marché de la performance énergétiqueLa Fédération Française des Tuiles et Briques lance une nouvelle campagne ce jeudi, afin d'inciter les couvreurs à développer l'isolation thermique par l'extérieur dans leur activité. Le marché de la performance énergétique connaît en effet une croissance de 10 % sur les cinq dernières années. Cette activité pourrait ainsi assurer « plus de trente années de chantiers » aux couvreurs, selon la FFTB. Détails des enjeux de cette campagne.
« Le toit est votre territoire. Tirez la couverture à vous ! ». Le slogan dégainé à partir de ce jeudi, par la filière terre cuite vise à attirer l'attention de quelque 10 000 couvreurs sur le potentiel du marché de la performance énergétique. Sur ce marché qui ne cesse de croître (+10 % sur les 5 dernières années – Source Ademe/Etude Open), eux aussi ont droit à leur part du gâteau.
« Nous constatons, nous les industriels de la tuile terre cuite, que sur le terrain les artisans, les petites structures surtout, ont du mal à sortir de leur travail quotidien pour obtenir la nécessaire mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et aller vers ces chantiers à haute valeur ajoutée. Mais s’ils ne le font pas, d’autres le feront à leur place et c’est toute la profession de couvreur qui peut se décrédibiliser. C’est notre rôle de les encourager et de les soutenir », explique Christophe Lagrange, en charge du groupe de travail « Isolation » créé spécifiquement par les industriels de la filière terre cuite.
Grâceà cette campagne, la FFTB espère surtout convaincre les couvreurs de la nécessité de se développer sur le marché de l'ITTE, isolation thermique de la toiture par l'extérieur, pour qu'ils puissent ensuite convaincre à leur tour les clients.
« C’est un marché qui grossit » commente Christophe Lagrange. Et « le couvreur est le plus légitime pour mener ce travail d’isolation de manière qualitative, à l’occasion d’une rénovation de toiture notamment ». D'autant que 30 % des déperditions d'énergie se font par le toit, soit deux fois plus que par les parois verticales, précise la FFTB.
Elle préconise ainsi de profiter d'une rénovation de toiture pour proposer des travaux d'isolation, en même temps. Le gain de temps serait ainsi le premier argument, sans compter qu' « une telle isolation ne nécessite par de rentrer dans la maison ».
16 millions de toits mal isolés
Mais au final, l’argument le plus important est le niveau de qualité d’une isolation thermique de la toiture par l’extérieur, grâce à la « possibilité systématique de mettre en œuvre une forte capacité d’isolation, sans être limité par des problèmes d’espace ».
L’ITTE permet également de supprimer les ponts thermiques tout en améliorant la protection de la charpente. « Une belle charpente peut ainsi rester apparente à l’intérieur de la maison, ce qui n’est pas possible la plupart du temps lors d’une isolation par l’intérieur », argumente la FFTB. Enfin, « si l’économie d’énergie est le moteur principal pour effectuer une ITTE, au final ce que les gens retiennent c’est le niveau de confort apporté », relève-t-elle.
Cette technique représente cependant un coût supplémentaire par rapport à une simple réfection de toiture, admet la FFTB. « l’ITTE concerne principalement les projets de rénovation moyens et haut de gamme, les bâtiments anciens qui souhaitent préserver des charpentes, les particuliers exigeants, soucieux à la fois de confort et de valorisation de leur patrimoine », cible Christophe Lagrange
Le développement de cette technique serait pourtant une véritable opportunité pour les couvreurs. « Avec un total de 16 millions de toits peu ou mal isolés, ce sont plus de 30 années de chantiers assurés à ceux qui sauront en profiter », avance la FFTB. De quoi susciter aussi de nouvelles vocations...

Source Batiweb

26/04/2015

ALGERIE - Les importations des matériaux de construction en baisse

L’Algérie a importé pour 316,5 millions de dollars en deux mois
La facture des importations algériennes en matériaux de construction durant les deux premiers mois 2015 a atteint 316,5 millions de dollars contre 542,6 millions de dollars, soit en baisse de près de 42 % par rapport à la même période en 2014, a appris L’Éconews auprès des Douanes algériennes.
Les quantités importées des principaux matériaux de construction (ciment, bois et acier) sont passées à 1,254 million tonnes durant les mois de janvier et février 2015, contre 1,381 million de tonnes à la même période de 2014.
Les importations de ciment ont connu une hausse de 6,88%, puisque leur valeur est passée de 54,6 millions de dollars à 58,3 millions de dollars les deux premiers mois 2015.Les quantités importées ont connu également une hausse passant de 604 483 tonnes en 2014 à 748.483 tonnes durant les deux premiers mois de 2015, précise le centre.
Par ailleurs, les importations de fer et d’acier destinés à la construction se sont chiffrées à 163,7 millions de dollars en janvier et février derniers, contre 316,6 millions de dollars en baisse de près de 48,28%.
En revanche, la valeur des importations de bois s’est chiffrée à 89,2 millions de dollars les deux premiers mois de 2015, contre 158,3 millions de dollars, en baisse de 43,63% toujours en termes de valeur.
Pour ce qui est des produits céramiques, les achats de l’Algérie ont également connu une baisse. La facture des importations s’élève à 13 millions de dollars, contre 5 millions de dollars, soit une baisse de 61%.

Source L'Econews

25/04/2015

Patrick Destang canalise les énergies de Frans Bonhomme

Des toitures aux sous-sols. De l'industrie au négoce. Des tuiles de Terreal aux canalisations de l'entreprise Frans Bonhomme. Pourtant, Patrick Destang, qui vient de prendre la présidence de cette dernière, leader en France pour la distribution de canalisations et de raccords plastiques, ne change pas vraiment de registre.
Comme l'industriel Terreal, le négociant Frans Bonhomme, qui compte 2.200 salariés et 400 points de vente, est confronté à une chute de ses commandes dans le BTP. Depuis 2011, le secteur décroît… et 2015 s'annonce comme une année noire dans le neuf.
Dans son bureau de Joué-lès-Tours, Patrick Destang ne s'affole pas : « J'ai appris que nous ne pouvions rien contre ce que nous ne maîtrisons pas, énonce-t-il. La question est de savoir ce que chacun, à son échelle, peut changer pour améliorer la situation. J'essaie de transmettre cela à mes collaborateurs. » Une philosophie digne d'un maître bouddhiste, bien que cet amateur de ski, affable, volubile et curieux, s'en défende. Il faut dire qu'à quarante-huit ans, ce dirigeant connaît le monde de la construction. Il y a bâti sa carrière. Après l'Essca Angers et un MBA à Chicago, sur les terres de Philip Kotler, cet homme de marketing est entré, en 1990, au sein de sa branche isolation de Saint-Gobain. Il en a gravi les échelons en Suède, en France et en Angleterre, avant de devenir, en 1999, consultant du BCG à Londres puis de cofonder une start-up.
Dans les pas de Rocky Balboa
Pour illustrer l'agilité d'une entreprise et sa résilience dans un environnement périlleux, il se réfère à un séminaire commercial chez Terreal : « J'avais convoqué "Rocky 3" », s'amuse ce combattant, évoquant le relâchement du boxeur Sylvester Stallone, qui, après avoir tout gagné, profite de sa notoriété, tandis que son adversaire s'entraîne et le fait sombrer en quelques rounds. « Il ne faut jamais penser que nous sommes bons parce que nous surperformons le marché. Plusieurs acteurs du BTP ont eu tendance à le croire », estime Patrick Destang.
Malgré la conjoncture, l'ancien patron du marketing passé aux opérations chez Terreal a conservé les quinze usines du groupe.
Pour autant, son style vise plutôt la victoire aux points : « Si nous avons réussi à passer la crise sans trop de dégâts chez Terreal, c'est parce que toutes les strates de l'entreprise ont participé, sur chaque site, en adaptant leur organisation, en révisant le temps de travail, en modifiant le régime des heures supplémentaires. Je n'ai rien fait seul », glisse ce père de jumeaux, passionné de management.
Chez Frans Bonhomme, il devra d'abord convaincre. Après le fonds d'investissement Cinven, c'est son homologue américain Centerbridge qui a pris les commandes. Et pour la quatrième fois en six ans, les salariés de ce négociant, parfois décrit comme une « machine à cash », craignent de voir débarquer un chasseur de coûts.
Comme Rocky Balboa, Patrick Destang joue l'humilité : il vient de passer une semaine sur le terrain, un jour avec un chauffeur, un autre à l'entrepôt, puis en boutique à Rennes et au Mans. « J'avais envie de connaître le retour du terrain », dit-il. Le président a griffonné soixante-dix pages de notes. Pour l'instant, il reste muet sur la stratégie, mais martèle que Centerbridge « n'est pas un fonds vautour, qui serait là pour essorer Frans Bonhomme ». Il n'hésitera pas à monter sur le ring pour le démontrer.
Source Les Echos par Stéphane Frachet

24/04/2015

Un engin qui transforme la terre crue en matériaux de construction pour la Tunisie

La Tunisie vient d'acheter un gros engin qui recycle la terre crue et la transforme en matériaux de construction. L'annonce a été faite par Néjib Derouiche, ministre de l'Environnement, lors d'une visite au Kef (nord-ouest de la Tunisie), indiquant au passage que cet engin fera le tour de toutes les régions du pays pour être exploité dans l'enlèvement des sols.
Derouiche a appelé la société civile à intensifier la coopération avec les ministères de tutelle et les municipalités en vue de protéger les villes de la pollution, lutter contre la prolifération des dépotoirs anarchiques et dissuader les pratiques portant atteinte à la propreté du milieu urbain.
Il a évoqué, à cette occasion, des projets en cours dans les domaines du recyclage des déchets, de protection de l'environnement et de réaménagement des décharges contrôlées.
A la ville du Kef, le ministre de l'Environnement a pris connaissance du projet pilote "Casques Verts", lancé par l'une des associations de la ville.
Ce projet consiste à mettre en place des collectifs locaux qui se chargent de la sensibilisation des citoyens à l'importance de protéger l'environnement, du contrôle des points sensibles dans les places publiques et les villes et la signalisation des dépassements en coordination avec la municipalité et les services de sécurité.

Source Webmanagercenter

23/04/2015

La province la plus polluée de Chine va réduire l'utilisation du charbon

La province chinoise du Hebei, connue pour la qualité de l'air la plus mauvaise de Chine, s'est engagée mercredi à lutter contre le smog en réduisant la pollution liée au charbon.
Le vice-gouverneur provincial Zhang Jiehui a annoncé que la province réduirait de moitié les émissions des centrales électriques fonctionnant au charbon.
Les centrales qui ne peuvent pas atteindre cet objectif, seront fermées, a-t-on appris du gouvernement provincial.
Le gouvernement projette aussi de fermer tous les fours à briques d'argile, car ils provoquent également une forte pollution.
Les émissions causées par le charbon sont la cause de la moitié de la pollution de l'air au Hebei, a indiqué le vice-gouverneur, lors d'une réunion sur le contrôle de la pollution de l'air.
Source french.xinhuanet.com

22/04/2015

IMERYS TOITURE - Une solution de stockage pour les panneaux photovoltaïques

Il est désormais possible de stocker l’énergie produite par le photovoltaïque, afin de l’utiliser en autoconsommation. L’une des solutions disponibles est signée Imerys Toiture, qui vient ainsi compléter son offre de panneaux solaires.
L’autoconsommation en ligne de mire
Le photovoltaïque réfléchit à son avenir et s’offre d’autres innovations. Outre la performance de panneaux toujours accrue, l’une des dernières avancées apporte une solution à l’une des problématiques rencontrées depuis le début du solaire, celle du stockage de l’électricité. Cette technique est destinée à une utilisation sur place, en autoconsommation, pour alimenter soit un groupe d’équipements, soit une zone spécifique de la construction. Imerys Toiture vient répondre à cette demande en complétant son offre photovoltaïque EVOLU’KIT.
Ainsi, STOCK’IT se compose d’un système d’alimentation de batteries permettant le stockage de l’énergie produite par les panneaux solaires en journée, pour une restitution en soirée. Proposé clé en main, il bénéficie aussi d’un raccordement au réseau électrique. Cette fonction permet à ce dernier de prendre automatiquement le relais dès que les batteries sont vides.
L’association gagnante avec les LEDs
Pour profiter au mieux de cette installation, il est préconisé l’utilisation d’un éclairage LED. Cette combinaison permet alors de réaliser d’autant plus d’économies, sans recourir au réseau d’éclairage. Selon Imerys, cela représente un gain de 6 heures d’éclairage par 24 heures d’autonomie.
Cette solution répond aussi aux contraintes de la RT 2012, atteignant 10 % d’ENR afin de réduire la consommation d’énergie primaire sur les bâtiments neufs. Elle est également adaptée pour une pose en lien avec tous les types de toitures, neuves comme existantes.

Source ETI construction 

21/04/2015

OBLIGATIONS - Wienerberger : euros, taux de 6,50%, perpétuelle

Le fabricant de briques Wienerberger a émis en septembre dernier une obligation perpétuelle qui offre un coupon de 6,50%.

La récente réorganisation du groupe, la cession de certains actifs non stratégiques et l'amélioration de la conjoncture économique dans certains pays de la zone euro ont permis à la société d'améliorer sa situation financière.

Le coupon deviendra variable à partir de 2021.

Source Moneytalk. Levif.be

CERIC renforce ses équipes "préparation terre"

20/04/2015

Terreal : une nouvelle identité pour un positionnement plus large

L’ETI française spécialisée dans la terre cuite a dévoilé, le 15 avril, une nouvelle identité pour accompagner le repositionnement de ses activités sur l’enveloppe globale du bâtiment.
Oublié le simple fabricant de tuiles et de briques. Du haut de ses quinze ans, l’entreprise française Terreal fait sa crise d’adolescence. Le 15 avril, l’industriel a dévoilé une nouvelle identité visuelle ainsi qu’une stratégie de marque repensée afin d’accompagner son nouvel élan.
« Terreal – Terre cuite » devient donc « Terreal – Terre de votre imagination ». Une mue devenue indispensable selon le président Hervé Gastinel, à l’origine du lancement de Terreal, en 2000, au moment où l’entreprise était encore une filiale de Saint-Gobain. « La marque avait besoin d’être rajeunie, reboostée ». Pour accompagner ce changement radical, le dirigeant a lancé le projet « Terreal 2020″. Son objectif principal : positionner l’ETI comme un acteur global de l’enveloppe du bâtiment.
Une vision globale différenciante
« La terre cuite est une constante à laquelle nous restons attachés, elle reste notre point d’entrée, mais nous ne nous voyons plus comme un fabricant de tuiles et de briques. Désormais nous voulons nous imposer comme fournisseur de solutions constructives complètes », décrit-il. Car si la couverture représente encore un peu plus de la moitié du chiffre d’affaires de Terreal, l’industriel tente de conforter ses positions sur le marché de la structure et de percer dans la façade (accrochage et isolation). « Proposer des systèmes globaux est très différenciant aujourd’hui », justifie Hervé Gastinel.
L’entreprise basée à Suresnes ne fait pas exception, elle a souffert en 2014 comme les autres années depuis le début de la crise du bâtiment. Son président se réjouit quand même d’un chiffre d’affaires qui n’a pas trop chuté, à environ 400 millions d’euros, et d’un objectif de réduction de dette largement atteint sans avoir recours à des plans sociaux. « Nous avons connu des années difficiles mais aujourd’hui nous relançons la machine sur la base d’une entreprise saine », assure-t-il.
Source LE MONITEUR.FR par Elodie Vallerey

19/04/2015

Quand l'efficacité énergétique remet en selle les industriels

S'attaquer aux déperditions d'énergie est un enjeu de compétitivité.
Les industries françaises pourraient économiser 20 % sur leur facture d'ici à 2030.
En dix ans, malgré une baisse de 14 % de la production industrielle, la facture énergétique des entreprises françaises a augmenté de plus de 11 %. « C'est dire l'impact potentiel de mesures d'efficacité énergétique sur leur compétitivité », souligne le président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), Bruno Léchevin, qui a tenu il y a quelques jours à Marseille son colloque national Energie Industrie sur ce thème.
L'Ademe a fait les comptes : en traquant le gaspillage, en investissant dans des équipements plus performants et en s'engageant dans des solutions innovantes, les industries françaises pourraient réaliser au total 19,6 % d'économies sur leur note d'ici à 2030. Les plus grands gisements se situent dans les industries mécaniques et agroalimentaires (plus de 29 % de potentiel d'efficacité), mais aussi dans les secteurs les plus énergivores, qui ont déjà réalisé d'importants investissements, comme la production de papier-carton (23 %), la chimie (18 %), les métaux non ferreux (14,4 %) ou la sidérurgie (8,1 %).
« Dans beaucoup de secteurs, le poids des achats d'énergie dans la valeur ajoutée produite est si important qu'il est devenu un enjeu stratégique », défend Sylvie Padilla, chef du service entreprises et écotechnologies à l'Ademe. D'autant que sa part s'accroît dans la plupart des secteurs : elle a par exemple presque doublé dans l'industrie informatique et optique, passant de 3,8 % à 6 % entre 1980 et 2011, ou dans les industries agroalimentaires (7,3 % en 1980, 12,9 % en 2011), et pèse ailleurs entre 4 % (dans l'assemblage) et plus de 15 % (dans les industries du bois et l'imprimerie).
« Question de survie »
Les plus gros énergivores ont déjà commencé le travail. « Question de survie », estime Olivier Dufour, directeur des affaires externes chez Alcan, la branche aluminium du groupe minier Rio Tinto. La consommation d'énergie représente 30 % des coûts de production d'aluminium alors que la concurrence internationale a déjà chassé hors d'Europe le tiers des usines. « Après l'innovation, l'énergie est la prochaine source de compétitivité », poursuit-il. Déjà à la pointe des usines anti-gaspi, le site dunkerquois du groupe va faire l'objet d'un nouveau programme d'investissement qui ambitionne de réduire de 12 % sa consommation d'énergie sur cinq ans, ce qui représentera à terme une économie annuelle de 15 à 20 millions d'euros. « C'est un défi qui oblige à retourner toutes les pierres pour traquer la moindre déperdition », résume Olivier Dufour. C'est ce que le patron de l'innovation de Bonduelle, François Luchini, décrit malicieusement comme « la stratégie des petits pois ». L'entreprise a mesuré l'étendue de son gaspillage : au moins 60 % de l'énergie qu'elle consomme chauffe du vide ! « Nos procédés ont été conçus à une époque où l'énergie n'était pas un problème », justifie-t-il. En appliquant à ses lignes des innovations comme le stop-and-go automobile et en formant surtout les effectifs à des comportements éco-vertueux, il estime pouvoir réaliser 5 % d'économie annuelle sur une facture de 50 millions d'euros.
Chez le producteur de tuiles en terre cuite Terreal, cette traque sans merci porte déjà ses fruits : en mettant bout à bout 180 mesures d'économie d'énergie dans 8 de ses 13 usines en France, comme poser des variateurs, colmater des fuites, vérifier les purgeurs ou arrêter les compresseurs inutiles, le groupe vient d'annoncer un gain de 1,5 million qui va être intégralement investi dans de nouveaux procédés. L'enjeu est stratégique pour s'aligner face aux concurrents asiatiques : 20 % du coût d'une tuile provient de l'énergie.
Source Les Echos par Paul Molga

18/04/2015

Portes ouvertes aux Grés médocains

Depuis 1880, les briques, les tuiles et les carreaux de la tuilerie de Touleron sont à la base de nombreuses constructions. Depuis 4 générations, la famille Barraud travaille la terre cuite. Aujourd'hui devenue les Grès médocains, cette entreprise fabrique des produits naturels et durables pour l'aménagement intérieur et extérieur de la maison. Elle ouvre ses portes au public samedi pour présenter son savoir-faire.

Laurence qui a remplacé son père Claude Barraud à la tête de l'entreprise familiale, présente l'entreprise : « Le four à bois construit en 1908, permet d'obtenir les teintes flammées typiques de la côte atlantique, ainsi que des teintes brillantes. Il sert aussi à émailler les produits en blanc, bleu, vert, bordeaux, miel, marron, noir… »
Elle assure à chaque étape la qualité de la fabrication pour ne livrer que des produits irréprochables. C'est ainsi qu'on peut voir un peu partout des constructions en tous genres (maisons, granges, murs de clôture,etc.) faites de ces belles briques apparentes et esthétiquement bien intégrées au paysage…Et sa réputation a largement dépassé les limites du Médoc.
Source Sud Ouest par Jean-Claude Rigault

17/04/2015

ROUMAZIERES : La mesure de chômage partiel chez Terreal débutera le 25 avril pour se terminer le 20 mai.

Le président de Terreal, Hervé Gastinel, considère que le chômage partiel à Roumazières est un moindre mal Il veut croire en des jours meilleurs. Les ouvriers, eux, ont le blues.
La mesure de chômage partiel chez Terreal débutera le 25 avril pour se terminer le 20 mai..

Le directeur du site de Roumazières a botté en touche. Pas question pour Bruno Hocdé d’évoquer la nouvelle mesure de chômage partiel qui débutera chez Terreal le 25 avril pour se terminer le 20 mai. Il a renvoyé vers le président du groupe, qui tenait hier matin, une conférence de presse à Paris, pour dévoiler la nouvelle stratégie du groupe (voir encadré).
"La logique économique aurait voulu que l’on ferme certaines lignes de production", reconnaît Hervé Gastinel, interrogé sur les difficultés du site de Roumazières. Il explique pourquoi cette décision, prise "en consensus avec les partenaires sociaux", a été décidée: "La crise du bâtiment est encore plus forte sur la façade atlantique que dans le reste du pays. Nous sommes obligés d’adapter l’offre à la demande. Si nous continuons de produire, je ne sais pas où nous pourrions stocker les briques et les tuiles." Les parcs sont aujourd’hui, pleins. Les ouvriers en témoignent.
Hervé Gastinel insiste sur l’utilisation des congés payés et des jours de formation pour éviter que les salaires des ouvriers ne soient trop impactés: "La baisse de la rémunération devrait être de moins de 10%." Selon Bernard Gire, délégué syndical FO, cette nouvelle mesure représente en moyenne 14 jours d’activité partielle pour chaque employé.
Mais la fermeture des lignes de production pour un mois apparaît comme la solution la moins pire aux yeux du dirigeant, qui pense que 2015 est l’année "où l’on touche le fond pour pouvoir rebondir". "Les indicateurs de vente de logements redémarrent grâce au plan Pinel. Mais il faut compter un an de décalage entre la vente d’un logement et la vente de matériaux. L’amélioration se fera sur la fin de l’année et sur 2016. Nous voulons être prêts pour ce rebond."
Après avoir connu une baisse de 50% du nombre de démarrages de chantiers entre 2006 et 2015, le secteur du bâtiment se redresse doucement avec une hausse de 12% des chantiers de maisons individuelles en janvier et de 11% en février.
Situation "un peu tendue"
Les délégués syndicaux, eux, sont moins optimistes. "Il n’y a pas d’indicateur qui nous dit qu’il y aura une reprise d’ici la fin de l’année. Et s’il y a reprise, ce sera un frémissement", indique Bernard Gire, qui confie que les ouvriers sont inquiets et que la situation au sein de l’usine est "un peu tendue". "Jusqu’à quand les banquiers vont suivre?" s’interroge le salarié.
"Ça ne va pas pouvoir durer deux ans comme ça", estiment de leur côté, Christian Pascaud et David Soury, représentants du personnel. Ils ressentent également "un mal-être". "Le climat social n’est pas bon, en général. Chaque année, il y a des départs à la retraite, des ruptures conventionnelles de contrat… Ces départs ne sont pas remplacés." Pour Bernard Gire, c’est "un plan social indirect".
"Aujourd’hui, on est tenu par des financiers qui privilégient l’argent par rapport au boulot, avance aussi cet ouvrier, employé depuis huit ans chez Terreal. Les produits sont de moins bonne qualité, réalisés dans de moins bonnes conditions. On a des craintes: on se dit que, bientôt, du boulot, il n’y en aura plus."
En attendant que la demande de matériaux remonte, Hervé Gastinel annonce, lui, qu’une nouvelle période de chômage partiel n’est pas à exclure dans l’année. Mais pas de plan social. "C’est un engagement de ma part depuis que je suis à la tête de Terreal, en 2000. J’ai toujours tenu mes engagements et je compte poursuivre ce pari malgré un marché actuellement en déclin. Il s’agit de la responsabilité sociale de l’entreprise."

Un nouveau logo pour une évolution stratégique
Dévoilé hier, le nouveau logo de Terreal veut montrer que l’entreprise fabrique désormais bien plus que des couvertures en terre cuite. Si cette activité représente encore plus de 50% de son chiffre d’affaires, la société est également présente dans les domaines de la structure des bâtiments, de la façade et de la décoration.
C’est donc en tant qu’acteur global de l’enveloppe du bâtiment que Terreal veut être connue. Le logo représentant un éventail en terre cuite est remplacé par un logo plus conceptuel, orné de quatre étincelles symbolisant les quatre métiers dans lesquels le groupe est présent. Les couleurs de ces étincelles symbolisent «respect environnemental, esthétique, et expertise de la terre cuite», selon la société.
La direction a également rappelé que Terreal possède «une dimension internationale que ses rivaux ne possèdent pas avec ses filiales en Italie, en Espagne, en Malaisie et aux États- Unis et ses bureaux de représentation commerciale en Chine, à Singapour, à Dubaï, en Belgique, au Royaume-Uni et en Belgique».
Malgré la crise, Terreal a continué à investir dans ses usines pour répondre aux attentes de ses clients. Le groupe a également réduit sa dette via un refinancement complet de l’entreprise et l’entrée de créanciers dans le capital. «Aujourd’hui, le niveau d’endettement est compatible avec la pérennité de l’entreprise», a assuré Hervé Gastinel.
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER et Clément VERSTRAETE

Un projet d'habitat social positif fédérateur à Castelnaudary

Deux maisons labellisées Bepos, ont été construites à Castelnaudary (Aude) dans le cadre de l'initiative HSP pour "Habitat Social Positif". Le projet territorial a visé à apprendre, aux acteurs locaux, à construire de telles maisons à un coût maîtrisé. Zoom.

"Le projet 'Habitat Social Positif' est un projet de développement durable à l'échelle d'un territoire", annoncent ses promoteurs. L'enjeu, pour les différents acteurs comme la commune de Castelnaudary, le bailleur social Habitat Audois, l'entreprise Terreal ou les élèves et enseignants du lycée des métiers du bâtiment Andréossy, était de se mobiliser afin de comprendre comment il est possible de construire des bâtiments à énergie positive à un coût raisonnable. Des habitats Bepos ont donc été imaginés, dans une enveloppe compatible avec le financement de logements sociaux tout en assurant le confort de ses futurs habitants. Matériaux et systèmes choisis devaient donc être de fonctionnement simple et robuste, sans trop de sophistication. De quoi faire "la démonstration que la sobriété énergétique est compatible avec le choix de solutions constructives disponibles dès aujourd'hui et applicables dans le contexte économique maîtrisé du logement social".
"L'opération HSP, ce sont deux maisons, un T3 et un T4, qui consomment moins d'énergie qu'elles n'en produisent ; elles sont construites dans l'éco-quartier des Vallons du Griffoul de Castelnaudary avec des matériaux de construction durables et fabriqués localement", font valoir les quatre partenaires. Les maisons, qui sont la propriété du bailleur social, ont été labellisées Bepos Effinergie 2013, mais leurs performances réelles de consommation énergétique et de confort vont être mesurées et étudiées, pendant une période de trois ans. Car HSP est également un support concret de travaux de recherches pour un thésard du CERTOP (Centre d'étude et de recherche Travail, Organisation, Pouvoir de l'université de Toulouse). Ils viseront à comprendre l'influence du comportement des occupants des maisons sur la performance énergétique et à accompagner son changement pour que les logements à énergie positive tiennent toutes leurs promesses.

Source Batiactu

16/04/2015

Suisse: Les premiers panneaux solaires imitant les tuiles ont été installés

Une première maison à Corcelles (NE) a opté pour la technologie développée par le Laboratoire de photovoltaïque de l’EPFL (PV-Lab). Le CSEM est chargé de son industrialisation
Après le noir et le bleu ou même le blanc, les panneaux photovoltaïques trouvent une nouvelle teinte: l’ocre. Cette couleur, dite terracotta, permettra de séduire tous les toits. «Maisons traditionnelles, vieilles fermes ou monuments historiques pourront tous être équipés de panneaux solaires qui s’intégreront mieux dans l’architecture. Les restrictions esthétiques ne seront plus limitatives», prévoit Christophe Ballif, directeur du Laboratoire de photovoltaïque de l’EPFL (PV-Lab) et du Centre PV du CSEM à Neuchâtel.
«Nous avons conçu des panneaux photovoltaïques dont la couleur terre cuite correspond parfaitement à celle des tuiles traditionnelles, note Christophe Ballif. C’est une première mondiale.» Une maison familiale, en bordure du vieux village de Corcelles, près de Neuchâtel, vient d’effectuer les travaux grâce au feu vert donné par la Commission d’urbanisme. «Il suffit de 50 à 60 mètres carrés, sur un toit orienté sud, pour fournir l’entier de la consommation annuelle d’une famille standard», précise Christophe Ballif.
Vers une industrialisation
Cette nouvelle technologie a été brevetée par le Laboratoire de photovoltaïque de l’EPFL (PV-Lab). Pour parvenir à cette teinte terracotta, une modification du procédé de fabrication des modules en couches minces de silicium amorphe a été effectuée. L’épaisseur de la couche active a, entre autres, été réduite de 40 nanomètres. «Nous avons joué sur les propriétés optiques. Désormais, nous assurons la phase finale de certification et son industrialisation avec le CSEM», précise Christophe Ballif. L’entreprise Üserhuus AG travaille avec le CSEM à la commercialisation du produit.
Les panneaux terracotta ont des rendements inférieurs à ceux de leurs homologues noirs ou bleus. L’énergie produite est de l’ordre de 70 kWh par mètre carré par année en Suisse. Ils ont par contre le potentiel d’atteindre des prix au mètre carré très bas, légèrement supérieurs au prix d’une bonne tuile.
L’une des difficultés, c’est d’arriver rapidement à produire un volume assez grand qui permette de faire baisser les prix. «Le but serait d’atteindre des gros volumes, soit de 200 000 à 1 000 000 de mètres carrés par année. On pourrait ainsi théoriquement atteindre un prix de 50 à 80 francs suisses le mètre carré. Les panneaux cristallins traditionnels coûtent actuellement entre 90 à 200 francs le mètre carré et sont beaucoup moins esthétiques», souligne Christophe Ballif.
Source Le Temps par Ghislaine Bloch

15/04/2015

ALGERIE - Matériaux de construction : Lafarge présente ses innovations

La 11e édition du Séminaire international sur les technologies du béton — que Lafarge Algérie organise annuellement — a choisi cette année de traiter de diverses problématiques liées à l’utilisation de ce matériau incontournable dans l’édification des infrastructures routières et autoroutières.
La rencontre, organisée à Alger, a ainsi permis aux experts et aux différents intervenants du secteur de dresser d’abord un état des lieux des infrastructures routières en Algérie et d’aborder, ensuite, des questions en rapport avec le traitement des sols, l’utilisation du béton, notamment les solutions innovantes développées par les fabricants pour faire face à la rareté de certains matériaux.
Pour Eric Meuriot, PDG de Lafarge Algérie, cette rencontre se veut aussi une occasion pour promouvoir des solutions techniques permettant de contribuer efficacement à la réalisation «de villes mieux connectées». Parmi ces solutions, celle lancée cette année par Lafarge, destinée aux ouvrages d’art. Il s’agit du premier ciment gris 52.5 du marché algérien, commercialisé sous la marque Sarie. «Ce produit, conçu pour un usage professionnel afin de répondre de manière efficiente aux besoins de nos partenaires, allie force, rapidité et durabilité, tout en respectant les prescriptions», explique Lafarge.
Dans le même contexte, le fabricant a mis au point un autre produit dénommé Chronolia, un béton combinant deux besoins contradictoires. «Véritable accélérateur de performances, le Chronolia allie ouvrabilité et performance à jeune âge», souligne encore Lafarge. Selon le fabricant, ces deux produits «réinventent la solution gain de temps» et forment un duo qui répond aux défis d’exécution du secteur, tout en garantissant les performances requises.
Lafarge Algérie n’a pas manqué de rappeler qu’«elle met à la disposition de ses partenaires des produits innovants conçus notamment dans son laboratoire de Rouiba, opérationnel déjà depuis deux ans. Ce laboratoire a pour mission principale de coordonner et d’accélérer l’innovation au service des besoins du marché national algérien», fait-on remarquer. Classé 4e au monde et 1er en Afrique, le laboratoire de Rouiba est «constitué d’une équipe pluridisciplinaire d’ingénieurs, architectes et techniciens issus du secteur de la construction et du monde de l’université algérienne».

Source El Watan

14/04/2015

Tuile Losangée : du nouveau chez Koramik pour la rénovation

Reproduisant idéalement la finesse des tuiles d'antan pour conserver la signature d'un modèle historique, la tuile Losangée garantit une toiture en harmonie avec son environnement, inscrite dans la tradition des différentes régions françaises.
Garantie 30 ans, la Losangée (3,2 kg) arbore une surface lisse et des emboîtements profonds. Idéale pour les faibles pentes, la Losangée, tuile grand moule à double emboîtement et à pureau variable, dispose d'emboîtements profonds, véritable garantie d'une étanchéité parfaite.

Proposée en 3 coloris (Rouge, Nuagé et Brun foncé, exclusivité Koramic Wienerberger), la tuile Losangée affiche un pureau variable de 4,5 cm permettant de s'adapter à tous les types de toiture. Disposant d'accessoires communs à la Tradi 12, et de deux trous de clouage, la Losangée se pose à joints droits ou joints croisés en fonction de l'esthétique recherchée.
Grâce à sa qualité de finition, la dernière-née de la gamme Koramic devrait bien vite s'imposer comme une tuile de référence pour le marché de la rénovation, plébiscitée par un grand nombre de professionnels de la toiture ainsi que par les particuliers.

Source Batijournal

Cleia : de Nolay jusqu’au Kurdistan

C’est l’époque où les entreprises publient leur bilan annuel. Et pour certaines, l’avenir est plus rose qu’on ne pouvait le penser en lisant les journaux économiques ces derniers mois.
Cleia, à Nolay, par exemple, annonce un chiffre d’affaires en hausse à 27 millions d’euros et un ROC ( Rate of change ) à 2 %. Le chiffre d’affaires 2015 est attendu à 35 millions d’euros, annonce l’entreprise, dont 30 millions d’euros déjà sécurisés et avec une réserve de 80 millions d’euros de contrats signés. Cette croissance est établie sur des bases solides, avec une organisation dimensionnée pour atteindre 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Un nouveau laboratoire 4C permet de réaliser des essais céramiques complets. Les deux brevets obtenus pour le séchoir Zéphyr® et le four Deforcet témoignent du dynamisme de la recherche et développement de Cleia. Et l’entreprise débute l’année 2015 avec des chantiers en France, en Allemagne, en Biélorussie, en Tunisie, en Algérie et au Kurdistan.

Source Le Bien Public

13/04/2015

Et l'ITTE, alors ?

Dans la famille ITE, il y a l'ITTE, l'Isolation Thermique de la Toiture par l'Extérieur. « Avec un total de 16 millions de toits peu ou mal isolés, ce sont plus de 30 années de chantiers assurés à ceux qui sauront en profiter » martèle une nouvelle campagne de la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques).
Pour ces chantiers à haute valeur ajoutée, le premier argument est le gain de temps : ce serait un non sens de ne pas profiter d'une rénovation de toiture (avec ses échafaudages, une équipe, etc...) pour assurer l'isolation en même temps, sachant que 30% des déperditions d'énergie se font par le toit. Le deuxième argument est qu'une telle isolation ne nécessite pas de rentrer dans la maison.Mais, l'argument le plus important est le niveau de qualité d'une isolation thermique de la toiture par l'extérieur : possibilité systématique de mettre en oeuvre une forte capacité d'isolation, sans être limité par des problèmes d'espace, l'ITTE permet de supprimer les ponts thermiques tout en améliorant la protection de la charpente. Une belle charpente peut ainsi rester apparente à l'intérieur de la maison, ce qui n'est pas possible la plupart du temps lors d'une isolation par l'intérieur. Si l'économie d'énergie est le moteur principal pour effectuer une ITTE, au final ce que les gens retiennent c'est le niveau de confort apporté.
Cette technique représente certes un coût supplémentaire par rapport à une simple réfection de toiture. Pour Christophe Lagrange et l'ensemble des industriels de la FFTB, une chose est sûre : « l'ITTE concerne principalement les projets de rénovation moyens et haut de gamme, les bâtiments anciens qui souhaitent préserver des charpentes, les particuliers exigeants, soucieux à la fois de confort et de valorisation de leur patrimoine ».

Source Batijournal

12/04/2015

TERREAL Les Mureaux : Une plate-forme qui favorise la mobilité des salariés des Yvelines

Passer d’une entreprise à l’autre, ce n’est pas forcément facile, et pourtant, avec la crise et les mutations économiques, cela devient souvent nécessaire. La plate-forme de mobilité interentreprises MOVE (bouge, en anglais), expérimentées depuis 2013 sur le territoire de Seine Aval, la zone allant de Poissy à Mantes-la-Jolie, propose de favoriser cette « employabilité » entre entreprises.
Plusieurs sociétés (Renault, PSA, Auchan, Airbus, Safran, Ciments Calcia, Terreal, Transdev, Deltas et Gir) ont signé une charte pour pérenniser ce dispositif.
Le but : développer les échanges, confronter les points de vue sur la mise en place de réformes, mais aussi accompagner les transitions professionnelles des salariés. L’idée a été impulsée par Renault Flins qui avait du mal à reclasser ses salariés, puis elle a été portée par PSA.
« Aujourd’hui, un actif va changer quatre à cinq fois d’entreprise ou d’emploi, quand ses parents changeaient hier une fois et demie. Il est indispensable pour un salarié de se former tout au long de sa vie », explique Isabelle Laffont Faust, directrice adjointe de l’unité territoriale des Yvelines à la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), qui soutient le dispositif. La plate-forme s’est concrétisée par la formation de managers et par l’échange de salariés.
Renault Flins a ainsi ouvert ses portes pendant trois jours à des employés d’Auchan et Terreal. Fabrice Nicolas et Alexandre Lorgnier, responsables logistique chez Auchan, à Mantes-la-Jolie et Plaisir, ont été en immersion complète dans le service production. « C’est totalement différent du commerce. Les procédures sont très bien définies et standardisées. Cela donne des idées d’amélioration de l’organisation de nos entrepôts » glissent-ils.
Quinze salariés ont déjà bénéficié de ce dispositif « Vis ma vie, vis mon entreprise ». « Il s’agit, pour un employé de l’industrie, ou un jeune en alternance par exemple, de se rendre compte qu’il peut changer de vie, de métier et peut devenir conducteur de bus s’il le souhaite », précise Isabelle Laffont Faust. Dans les mois à venir, cette plate-forme devrait aussi permettre de partager la connaissance d’un vivier d’alternants.
Source Le Parisien par Marjorie Lenhardt

11/04/2015

Le carrelage des riches: Les carrons étaient utilisés pour les murs et les sols

Voyage dans le temps avec des objets de l’écomusée de la Bresse bourguignonne et Dominique Rivière, le conservateur. Cette semaine, le carron.
Qu’est ce que le carron ?
C’est une brique de terre cuite utilisée pour les sols ou pour les murs. Ça veut dire carreau en Bressan. Le terme peut désigner la brique ou l’ensemble du pavage.
Qui l’utilisait ?
On en trouvait chez les gens qui avaient un bon niveau social. Les pauvres utilisaient plutôt de la brique crue et les plus pauvres un torchis. Des fabriques de carrons, il n’en subsiste plus en Bresse mais au début du XIXe siècle, une enquête en recensait 70 sur l’arrondissement de Louhans. La plupart du temps les carronniers sont des paysans qui font des briques en saison morte. Parfois on cherchait une veine d’argile à proximité de la construction, on extrayait la terre et on montait sa carronnière juste à côté. C’est pourquoi en Bresse on remarque souvent que la taille de la maison est proportionnelle à celle de la mare.
Est-il unique ?
Il devient unique dès lors qu’il est marqué. On peut voir des traces de chiens, de chats… Tous les animaux qui traînaient autour de la maison où on les laissait sécher avant de les mettre au four. De temps en temps on en trouve même avec des pieds de bébés.
La couleur du carron va aussi changer en fonction de la terre utilisée et du lieu où l’on se trouve. Et enfin il y a presque autant de tailles qu’il y avait de carronnières.
Où peut-on en voir ?
Vous verrez un sol en carrons au deuxième étage de l’écomusée au sein de l’exposition permanente dédiée au bâti.

Source Le Journal de Saône et Loire

Bretagne faitage. Porte ouverte samedi 11 avril 2015

À l'occasion des Secrets du parc, Guy Le Gall, à Ramzec, a décidé d'ouvrir son atelier au public, samedi, de 10 h à 18 h. Il fabrique des tuiles, épis et affaiteaux au sel d'une manière artisanale et naturelle.

La réalisation est entièrement manuelle, privilégiant la qualité et la personnalisation des produits : l'argile est « pétrie » dans un pétrin de boulanger, les pièces sont faites à la main, mises à sécher (six jours), puis cuites au sel à 1.200 degrés.

La couleur est donnée par la montée graduelle en température et l'aspect vernissé, par la projection de sel. Ces produits sont ensuite posés à l'ancienne par les couvreurs, avec des joints à la chaux, sur les monuments historiques, les bâtiments classés ou dans leur périmètre, mais aussi sur les maisons traditionnelles et de caractère.
Source Le Télégramme

10/04/2015

L'Isolabloc, un matériau révolutionnaire dans la construction

Jean-Claude Pitois et David Bouteloup fondent beaucoup d'espoir sur l'Isolabloc
Les métiers du bâtiment souffrent d'une baisse importante des mises en chantiers. Les fabricants et fournisseurs de matériaux n'échappent pas au phénomène et doivent se battre au quotidien pour maintenir au mieux leur activité.
L'entreprise familiale créée par Georges Pitois en 1941, et reprise à son décès, en 1981, par son fils Jean-Claude, traite toute la transformation du béton pour les métiers du bâtiment, de la voirie et de l'assainissement. Elle emploie soixante salariés.
Jean-Claude Pitois a choisi de résister en surfant sur la vague des nouveaux modes de construction et plus particulièrement sur les matériaux innovants. L'entreprise fabrique et commercialise l'Isolabloc. « Nous sommes seulement trois entreprises en France à pouvoir commercialiser ce produit conçu par Mario Aschero », précise Jean-Claude Pitois. « Je crois fortement à ce produit d'avenir ».
80 % de bois, 20 % de béton
Mais pourquoi ce parpaing est-il révolutionnaire ? « L'isolabloc est un bloc avec deux éléments, un parpaing et un isolant, qui s'emboîtent l'un dans l'autre selon un procédé très simple » explique David Bouteloup, directeur commercial. « Mais la particularité du parpaing, c'est qu'il est composé de 80 % de copeaux de bois et 20 % de béton ».
Cette composition lui donne des avantages primordiaux dans la construction. Il est léger à manier par les maçons, isolant phonique et thermique, et résistant. Allié aux performances de l'isolation thermique par l'extérieur, son procédé est une solution performante à haute qualité environnementale, spécialement conçu pour répondre aux nouvelles réglementations thermiques actuelles et futures. Avec du béton coulé dans les alvéoles, il offre une grande résistance. Son concepteur assure qu'on peut monter un bâtiment jusqu'à 26 étages.
Reste que ce concept révolutionnaire a un coût. « À 70 € du m² HT, il faut compter un peu plus de 10 % par rapport aux matériaux traditionnels », concède David Bouteloup. « Mais on récupère rapidement le surcoût. D'abord avec le temps de mise en oeuvre plus court donc moins cher, et ensuite par les économies importantes d'énergie réalisées dans la maison ou dans le bâtiment ».

Source Ouest France

08/04/2015

Le parpaing autoporteur en carton qui veut cartonner

D’un poids inférieur à dix kilos, autoporteur, l'Econoblock s’installe à la manière d’un parpaing en béton

Composé de papiers et cartons recyclés liés par un ciment, l’Econoblock se veut une alternative « verte » au parpaing en béton. L’entreprise Econovate créée par deux architectes argentins, installés en Angleterre, s’apprête à lancer la commercialisation d’un bloc obtenu par le mélange de papier, carton et ciment. Afin de garantir son approvisionnement en matières premières, Econovate propose aux entreprises de collecter gratuitement leurs papiers et cartons usagers.
Baptisé Econoblock, le « parpaing vert », fabriqué à partir de ces déchets de bureaux, offre des caractéristiques mécaniques lui permettant d’être autoporteur.
En vue de l’obtention d’un marquage CE, Econoblock est en train de passer des tests au sein du National House Building Council. L’institut de certification britannique a déjà mesuré une résistance à la compression à 28 jours de 7Mpa et livrera prochainement les performances thermiques et acoustiques du produit.
Interrogée par LeMoniteur.fr, la directrice d’Econovate Marga Pelli précise qu’aucun produit chimique n’est ajouté pour respecter les exigences relatives à la réaction au feu. Constitué à 80% de matériaux issus du recyclage, le « ciment vert » qui permet de lier les fibres de cellulose assure une combustion lente du bloc.
Et pour protéger le matériau des rongeurs ? Là aussi, d’après la directrice d’Econovate, pas besoin d’ajout d’un produit chimique comme le sel de Bore ou le sel d’Ammonium : « la consistance du bloc offre une protection suffisante », assure Marga Pelli.
Des caractéristiques similaires au parpaing béton
Les créateurs d’Econoblock mettent également en avant la facilité d’usage de leur produit sur un chantier. D’un poids inférieur à dix kilos, long de 40 cm, large de 20 cm et épais de 10, il se pose à la manière d’un parpaing en béton, il ne nécessite ni formation préalable, ni utilisation d’un mortier spécifique.
D’ores et déjà capables de produire annuellement près d’un million de blocs, les deux fondateurs d’Econovate comptent bien se développer au-delà du marché anglais de la construction neuve. Forts de leurs contacts avec les maîtres d’ouvrages et les maîtres d’œuvres argentins, ils visent à commercialiser rapidement leur produit en Amérique latine.
Econovate a aussi déjà un pied de l’autre côté de la Manche. L’entreprise est retenue pour l’édition 2015 du prix EDF Pulse, concours lancé par l’énergéticien français dans le but de repérer les entreprises les plus innovantes.
Et, « nous avons l’intention d’obtenir un avis technique auprès du Centre scientifique et technique du bâtiment », explique Marga Pelli. Si elle obtient ce sésame pour entrer sur les chantiers hexagonaux, les maçons français vont devoir se mettre au carton…
Rappelons quand même qu’une maison en carton a été réalisée à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) par l’entreprise Tera Nova.

Source le Moniteur

07/04/2015

MAROC- Azzeddine Abaakil : «L’industrie des matériaux de construction court à la catastrophe !»

La production de logements pratiquement à l’arrêt gèle les commandes adressées aux industriels des matériaux de construction. Les opérateurs sont contraints de baisser drastiquement leurs prix, ce qui induit des pertes, en plus des tensions sur la trésorerie résultant de l’allongement des délais de paiement.
Dans un contexte difficile pour le secteur de l’immobilier, comment se porte l’industrie des matériaux de construction ?
La situation est difficile. Nous constatons pratiquement un arrêt des programmes immobiliers et de la commande de matériaux de construction qu’ils généraient. Les industriels du béton préfabriqué, en particulier, sont forcés de baisser les prix de manière drastique. Nos produits se vendent actuellement 10 à 15% moins cher qu’en 2012. Sachant qu’en parallèle, le coût de nos intrants augmente, cela induit d’importantes pertes pour la majorité des industriels. Cette situation est aggravée par l’allongement des délais de paiement vécu par nos clients et amplifié à notre niveau. La norme en matière de délai client est aujourd’hui entre 6 mois et 1 an et l’on peut aller dans les cas extrêmes jusqu’à un an et demi, ce qui ne manque pas de tendre à l’extrême les trésoreries des industriels. Tout cela nous fait penser que nous courons à la catastrophe avec un risque réel de cessations d’activité de plusieurs unités de production et par conséquent la destruction de dizaines de milliers d’emplois. Des échos nous parviennent déjà quant à deux unités basées à Agadir et Tétouan menacées d’arrêt d’activité. La situation pourrait s’aggraver rapidement sur les mois à venir au niveau de tout le secteur des matériaux de construction si aucune mesure n’est prise.
Quel levier d’action immédiat proposez-vous justement ?
Nous pensons qu’il faut œuvrer à réenclencher la production d’habitats en libérant le gisement de demande considérable que représente le logement locatif. Il s’agit de développer le locatif social par exemple, en veillant à l’assortir d’un loyer qui serait contenu à 30% du Smig, grâce à une aide de l’Etat et des collectivités locales. A défaut de ce genre d’actions, la reprise ne devrait pas intervenir avant 2017. C’est en effet le délai qui nous semble nécessaire pour absorber le stock existant de logements et parvenir à un équilibre des indicateurs macroéconomiques, deux facteurs de nature à relancer le secteur immobilier.
Hormis la mauvaise passe actuelle, le secteur du béton préfabriqué reste structurellement peu développé au Maroc…
L’industrie du béton consomme actuellement autour de 7% de la production nationale de ciment alors que les marchés plus développés affichent une proportion de plus de 24%. Cela est révélateur de la faible industrialisation du secteur national de la construction qui induit d’importantes pertes sur plusieurs plans. Celles-ci sont d’abord liées aux longs délais de réalisation des projets de construction alors que l’usage du béton préfabriqué permet de raccourcir le cycle de production du secteur avec un gain en rigueur et en qualité. Les pertes résultent également de la consommation excessive de matériaux que permet d’éviter la préfabrication dont les pièces sont élaborées avec des techniques d’optimisation. Par ailleurs, le faible développement de l’industrie du béton limite grandement les possibilités d’exportation des opérateurs nationaux par manque d’assise financière. Ceci alors qu’ils auraient été d’une grande utilité aux promoteurs immobiliers qui ont étendu leurs activités en Afrique subsaharienne. Ce marché est en effet caractérisé par une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, ce qui accroît l’intérêt de la préfabrication, d’où l’opportunité d’y implanter des unités de fabrication. Ne pouvant pas s’appuyer sur des industriels nationaux, certains de nos promoteurs qui s’exportent ont été obligé de solliciter des opérateurs étrangers pour les fournir en produits préfabriqués.
Comment s’explique cette faible industrialisation du secteur de la construction ?
Elle est d’abord due à un environnement clairement hostile à l’innovation caractérisé par des mentalités conservatrices de nos donneurs d’ordre et surtout de notre administration qui freine tout changement dans l’acte de bâtir. Jusque dans les grandes entreprises, on reste réticent à introduire de nouvelles techniques même si le gain que l’on peut en retirer est avéré. En somme, l’on peut dire qu’en termes d’acte de bâtir on continue d’appliquer les mêmes techniques utilisées pendant le protectorat français.
Une autre raison qui justifie le faible usage du béton préfabriqué tient aux surcoûts qui frappent ce produit, avec en première ligne la taxe spéciale sur le ciment. Celle-ci représente aujourd’hui 15 à 20% du prix du ciment et fait du béton préfabriqué l’une des rares industries, si ce n’est la seule au Maroc et peut être dans le monde, dont les intrants fabriqués localement sont taxés. Ce prélèvement se justifierait à la limite s’il s’agissait d’une matière première importée mais qu’il s’applique aux produits de l’industrie nationale est un non-sens, d’autant plus à voir les distorsions que cela cause. Par exemple, à cause de la taxe, les préfabricants de tuyaux et de canalisations en béton sont de fait désavantagés par rapport aux produits en PVC qui sont en grande partie importés. La taxe pénalise également les fabricants des blocs en béton par rapport aux fabricants de briques rouges très consommatrices en énergie.
La taxe représente encore 4% du coût de production des préfabricants de charpente en béton ; ce qui les pénalise par rapport aux mêmes produits importés ou encore par rapport aux importations de matériaux en métal.
Le secteur du béton préfabriqué reste aussi très désorganisé…
Effectivement, sur un total de près de 250 industriels du béton préfabriqué il y a de nombreuses unités informelles. Je tiens à préciser que nous excluons de ces chiffres l’informel basé sur l’emploi familial qui effectue une production artisanale. Celui-ci joue selon nous un rôle social et des efforts doivent être déployés pour sa conservation tout en lui procurant les moyens d’évoluer progressivement vers la transparence. En revanche, l’informel qui nous préoccupe est le fait d’unités industrielles qui écoulent leur production sans appliquer la TVA et sans s’acquitter de leurs obligations sociales et fiscales. Ces acteurs écoulent leurs produits avec des marges réalisées sur la TVA, l’IR et la CNSS et vendent moins cher par rapport aux tarifs des acteurs. Un écart irrattrapable sachant qu’avec des efforts d’innovation et d’économie de coût, un opérateur transparent ne peut espérer réduire ses prix que de 5% maximum. Le plus inquiétant est que l’on voit de plus en plus d’entreprises basculer une partie de leur activité vers l’informel. Elles y sont d’autant plus encouragées par deux facteurs. D’une part, cela leur permet de se faire payer au comptant ; ce qui soulage leur trésorerie. D’autre part, l’Etat a pratiquement garanti des débouchés à ces opérateurs informels en exonérant l’auto-construction du paiement de la TVA. Cela pousse les particuliers à s’adresser systématiquement aux industriels qui pratiquent le noir. Tout cela fait que l’industrie du béton préfabriqué reste largement désorganisée avec une faible probabilité d’émergence de champions nationaux.
Quel est le plan d’action de l’Association marocaine de l’industrie du béton (AMIB) pour remédier à cela ?
Nous envisageons d’agir sur deux axes. Le premier touche le plan interne et consistera d’abord à organiser le secteur en élargissant la base des entreprises adhérentes à l’AMIB. Aussi, nous travaillons à la création d’un label qualité AMIB des produits préfabriqués qui permettra d’élever le niveau technologique des unités de production et de promouvoir la qualité. Enfin, il s’agit pour nous de créer un climat de dialogue entre les industriels.
Notre second axe d’action touche le plan externe et se déclinera en premier par la promotion de l’utilisation des produits en béton dans le bâtiment et travaux publics à travers des campagnes explicatives auprès des donneurs d’ordre. Il s’agira également d’entamer un dialogue entre divers producteurs et utilisateurs de produits à base de ciment afin d’enrayer les effets néfastes de la taxe sur le ciment et d’autres taxes qui pèsent sur les industriels du béton en particulier et le BTP en général. Enfin, notre objectif est d’ouvrir l’échange avec d’autres associations professionnelles agissant dans le BTP pour réfléchir sur des mesures urgentes pour sauvegarder l’activité et les emplois du secteur.
Source La Vie éco par Réda Harmak. 

06/04/2015

A la Briqueterie Capelle, la terre crue à l'honneur

La terre crue, sans doute le matériau de construction le plus vieux du monde, fait son retour. Longtemps délaissée, ses nombreuses qualités la remettent au goût du jour.
La rencontre organisée, il y a peu, à la briqueterie Capelle de Grépiac par le collectif «Atouterre» a réuni des professionnels intéressés par la terre crue. Ce collectif de la région Midi-Pyrénées, est né en 2013 de la volonté de plusieurs professionnels de promouvoir les métiers de la terre crue tant dans la construction neuve que dans la restauration respectueuse du patrimoine. «La pertinence du matériau terre crue est replacée dans une vision globale de l'architecture et de l'habitat écologique, indissociable des autres matériaux premiers bio et géo-sourcés tel le bois, les fibres végétales, la pierre, le sable…» indique Isabelle Moisand du conseil collégial d'Atouterre.
Le groupe était accueilli par Bernard Capelle, propriétaire associé, adhérent au collectif et ce jour-là, guide.
Cet intérêt pour la terre crue a été partagé par des maîtres d'ouvrage, concepteurs, batisseurs, enduiseurs, décorateurs, fabricants et fournisseurs de matériaux et d'outillages mais aussi des formateurs, enseignants, ingénieurs, techniciens , chercheurs…
Michaël Terris de NHS (Nature habitat scop), a lui aussi (Voir notre encadré) un parcours particulier puisque d'animateur il est devenu maçon : «Ce que l'on apprend ici, on ne l'apprend pas à l'école. Ce circuit de la terre crue est très court et écolo à 100 %. Cette rencontre est très intéressante» Soulignait-il.
Tous sont venus à la briqueterie, berceau de la terre crue, pour participer à une visite bien entendu des lieux mais aussi à des démonstrations de dressage d'enduits. «Depuis plusieurs années, grâce à ces qualités écologiques et hygrothermiques, la terre crue fait l'objet d'un regain d'intérêt et d'une réactualisation de la part de plusieurs praticiens en réponse aux nouveaux défis liés à la construction durable» indique aussi le collectif Atouterre.
Le clou de la visite a été la démonstration de montage de poële de masse par Cyril Monté et Benoit Dérot de la société Terra kit à Colomiers. Ce poêle à accumulation en terre crue a été développé il y a 5 ans et est en plein essor. Monté en une demie-heure, il a suscité l'intérêt de tous les participants.
De la danse à l'enduit
Caroline Marc, ancienne danseuse habite à Caylus dans le Tarn et Garonne. Elle participait avec d'autres professionnels à la rencontre à la briqueterie Capelle. Sa reconversion est aussi imprévible qu'originale. Elle est apprentie enduiseuse avec des matériaux naturels.»Je travaille l'argile sans adjuvant.J'en suis en début d'activité et suis actuellement une formation à Albi. J'étais danseuse à la base puis j'ai décidé de vivre à la campagne et de participer aux constructions,en pensant au bien-être des gens que je connais. J'ai eu un CAP de charpentier et j'ai découvert la terre cuite et crue qui correspond plus à ce que je souhaite faire.On ne peut pas tout faire sans chimie synthétique mais avec la terre crue comme avec la paille, on l'utilise le moins possible c'est ce qui la rend, à mes yeux, plus attractive».

Source La Dépêche du Midi

05/04/2015

Partenariat TECAUMA et CERIC Technologies : la qualité de service avant tout !


Les sociétés TECAUMA et CERIC Technologies ont une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite. Elles travaillent en partenariat pour garantir à leurs clients la meilleure qualité de service.
CERIC Technologies installe régulièrement des usines de briqueterie clefs en main, notamment au Maghreb, en y intégrant des équipements de TECAUMA (paquettiseurs de briques...).
Les deux partenaires ont récemment équipé la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras, située à 100km au Sud-Est d'Annaba (Algérie). Elle dispose d'une ligne de production de briques creuses 8 trous (10x20x30cm) et de briques 12 trous (15x20x30cm), d'une capacité de 160 000 tonnes/an, soit 490 tonnes/jour. Cette unité est équipée depuis 2013 d'un séchoir rapide et d'un four CASING (CERIC Technologies) garantissant un séchage et une cuisson adaptés. L'usine est également équipée d'un paquettiseur de briques TECAUMA qui réalise des paquets de briques cerclés horizontalement et verticalement, avec des trous au centre pour la manutention par chariot élévateur. Les dimensions des paquets de briques permettent d'optimiser le chargement sur les camions.

Source Tecauma

04/04/2015

Un béton cellulaire ultra léger issu de matériaux minéraux

La réalisation de béton cellulaire doit intégrer des produits performants pour une efficacité renforcée. C’est le cas avec l’utilisation du nouveau granulat de Cellumat. Sa particularité est d’être composé à 100 % de matériaux minéraux et d’être entièrement recyclable.
Un produit à la fois léger et isolant
La construction trouve de nouvelles solutions, dans ses moindres éléments. Le granulat en fait partie pour offrir à chaque construction des performances accrues. Cellumat vient ainsi de compléter sa gamme de béton cellulaire en proposant un nouveau granulat. Granulège dispose de deux atouts majeurs : sa légèreté et sa capacité isolante. Il est également 100 % écologique, conçu exclusivement à partir de matières premières minérales, et 100 % recyclable. Ces données lui garantissent de répondre aux contraintes de la RT 2012.
Cette composition permet aussi son emploi pour la réalisation de couches ultra-isolantes, permettant à la fois de réduire les ponts thermiques et de maîtriser les consommations énergétiques. Son lambda est de 0,065 W/mK, autorisant une application horizontale comme verticale. Sa masse est, elle, de seulement 300 kg/m3. Une légèreté qui n’influe en rien sur son pouvoir portant. En effet, sa résistance à la compression reste élevée, de l’ordre de 40 tonnes/m².
Un granulat aux multiples applications
Granulège est utilisable pour différentes réalisations. En application sèche, il permet l’isolation des combles, des toitures-terrasses, l’égalisation des sols et la mise en œuvre de chapes sèches. En version humide, il s’adapte aussi à la création de chapes, et à la mise en place de planchers chauffants. En association avec les bétons, il permet de réaliser des planchers collaborants ou une surface bétonnée pour le renfort des planchers.
Utilisé verticalement il garantit la bonne isolation des conduits ou assure l’isolation entre deux constructions. Enfin, Granulège peut également servir à l’isolation et au drainage des parois enterrées ou être employé en fond de jardinières.

Source ETI Construction

03/04/2015

Mars 2015 : l’Insee publie son bilan conjoncturel dans le bâtiment

D’après l’enquête de conjoncture dans l’industrie du bâtiment de l’Insee et selon les chefs d’entreprise interrogés, le climat des affaires reste dégradé en mars 2015 dans le secteur.

Toutefois, l’indicateur qui le synthétise est stable, en-dessous de sa moyenne de long terme, à 89 %. L’indicateur de retournement revient quant à lui en zone neutre. En mars 2015, il apparaît que les entrepreneurs restent pessimistes par rapport à leurs activités. Ils sont aussi nombreux qu’en février à déclarer une baisse de leur activité sur la période récente et pour les prochains mois. Les deux soldes correspondants se trouvent très en-dessous de leur moyenne de longue période.
Par ailleurs, les chefs d’entreprise restent pessimistes concernant l’évolution de leurs effectifs (- 24 %) : même s’ils sont un peu moins nombreux qu’en janvier à signaler une diminution de leurs effectifs, les soldes d’opinion restent très inférieurs à leur moyenne de long terme.
Enfin, le jugement des entrepreneurs sur leurs carnets de commande reste dégradé (- 58 %). Le solde correspondant fluctue peu autour du même très bas niveau depuis octobre 2014.

Source Construction Cayola

02/04/2015

Solumix : un composant multifonction qui élargit les fonctions des matériaux traditionnels

Proposé sur le salon écobat, du 18 au 20 mars dernier à Paris – Porte de Versailles, Solumix (commercialisé par la société Solumix SAS) est un matériau minéral multifonction à la fois isolant, pare-feu, structurel et de cohésion, qui complète les performances des briques en terre cuite ou des blocs en béton.

La résistance mécanique de Solumix lui permet de supporter des poids élevés ou d’être utilisé en tant que matériau liant pour des assemblages (brique + plaquettes de parement par exemple). Dans ce cas, la résistance à la compression de ce matériau (20 à 30 kg/cm2) et sa stabilité dimensionnelle participent à la résistance globale du mur. Classifié A1 (incombustible) de par sa nature minérale, il est naturellement ininflammable et possède des propriétés thermiques exceptionnelles. Ainsi, sa résistance thermique (0.050 W/m2.K), son inertie thermique et sa stabilité dimensionnelle au feu (même à plus de 1.000 °C) en font un matériau particulièrement indiqué dans le domaine de la sécurité incendie.
Source Construction Cayola par Ch. Raynaud

01/04/2015

Cleia renoue avec les bénéfices

Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour le concepteur et fabricant de briqueterie et tuileries de Nolay (Côte-d’Or). Si 2013 a été plus que difficile avec une perte d’1 million d’€, 2014 signe le rebond. Cleia (27 millions d’€ de chiffre d’affaires), présidé par Philippe Pénillard, affiche un résultat de 350 000 €.

Source Traces Ecrites