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10/04/2015

L'Isolabloc, un matériau révolutionnaire dans la construction

Jean-Claude Pitois et David Bouteloup fondent beaucoup d'espoir sur l'Isolabloc
Les métiers du bâtiment souffrent d'une baisse importante des mises en chantiers. Les fabricants et fournisseurs de matériaux n'échappent pas au phénomène et doivent se battre au quotidien pour maintenir au mieux leur activité.
L'entreprise familiale créée par Georges Pitois en 1941, et reprise à son décès, en 1981, par son fils Jean-Claude, traite toute la transformation du béton pour les métiers du bâtiment, de la voirie et de l'assainissement. Elle emploie soixante salariés.
Jean-Claude Pitois a choisi de résister en surfant sur la vague des nouveaux modes de construction et plus particulièrement sur les matériaux innovants. L'entreprise fabrique et commercialise l'Isolabloc. « Nous sommes seulement trois entreprises en France à pouvoir commercialiser ce produit conçu par Mario Aschero », précise Jean-Claude Pitois. « Je crois fortement à ce produit d'avenir ».
80 % de bois, 20 % de béton
Mais pourquoi ce parpaing est-il révolutionnaire ? « L'isolabloc est un bloc avec deux éléments, un parpaing et un isolant, qui s'emboîtent l'un dans l'autre selon un procédé très simple » explique David Bouteloup, directeur commercial. « Mais la particularité du parpaing, c'est qu'il est composé de 80 % de copeaux de bois et 20 % de béton ».
Cette composition lui donne des avantages primordiaux dans la construction. Il est léger à manier par les maçons, isolant phonique et thermique, et résistant. Allié aux performances de l'isolation thermique par l'extérieur, son procédé est une solution performante à haute qualité environnementale, spécialement conçu pour répondre aux nouvelles réglementations thermiques actuelles et futures. Avec du béton coulé dans les alvéoles, il offre une grande résistance. Son concepteur assure qu'on peut monter un bâtiment jusqu'à 26 étages.
Reste que ce concept révolutionnaire a un coût. « À 70 € du m² HT, il faut compter un peu plus de 10 % par rapport aux matériaux traditionnels », concède David Bouteloup. « Mais on récupère rapidement le surcoût. D'abord avec le temps de mise en oeuvre plus court donc moins cher, et ensuite par les économies importantes d'énergie réalisées dans la maison ou dans le bâtiment ».

Source Ouest France

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