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08/09/2014

L'usine Terreal de Castelnaudary fête 50 ans d'innovations

Derrière cette usine spécialisée dans la fabrication de tuiles, se cache un très grand savoir-faire, piloté par un centre de recherche, appuyé par une forte volonté d'innovation.
Toutes les 24 heures, notre usine produit l'équivalent de 33 wagons de tuiles, ce qui correspond à la couverture de 33 maisons de 100 m² !", expliquait  Javier de la Casa, le "responsable fabrication" de l'usine Terreal, usine fêtant son 50e anniversaire en cité chaurienne.
À cette occasion, élus et médias étaient invités à découvrir la chaîne de production et le centre de recherche de l'entreprise implantée à Castelnaudary, sachant que le "Groupe Terreal" compte vingt-cinq sites industriels, dont seize en France.
Avec pour matière première une argile tombant à ses pieds, Castelnaudary possède un atout indéniable. Ainsi le va-et-vient quotidien des camions servant à son alimentation, permet de réaliser une "économie de proximité conséquente".
Historiquement, le site de Castelnaudary fait partie de ceux qui sont en pointe. Par exemple avec les "oxydes, c'est-à-dire le processus de teintes des tuiles qui fut inventé ici dans les années 80" ou encore, le "four à nappe créé à Castelnaudary".
"Investissement d'un million d'euros"
Il a pour avantage de cuir les tuiles en 4 heures, contre une journée complète chez d'autres industriels, précise le "responsable fabrication". En dehors du temps gagné avec ce type de cuisson, une importante économie de gaz est réalisée. L'usine implantée au Ségala vient sur ce point de bénéficier "d'un investissement d'un million d'euros pour récupérer toute cette énergie qui part dans l'air, à travers les cheminées". Autre atout important, "ici la terre est parfaite, il n'y a aucun additif, la tuile qui arrive en fin de fabrication est aussitôt mise sur palette", souligne Javier de la Casa. Le président Hervé Gastinel renchérit : "Avec cette terre, nos tuiles peuvent être utilisées en montagne car elles résistent parfaitement aux cycles des gels et des dégels, ou être utilisées en bord de mer car elles s'adaptent très bien en milieu salin".
Maison HSP
Face au centre de recherche "créé il y a 40 ans par la famille Guiraud", Éric Weiland son directeur technique, précise que les études "ont pour objectif de faire en sorte que les futurs logements deviennent plus confortables et plus esthétiques". À ce propos, il rappellera la livraison en décembre 2013 des maisons HSP (habitat social positif) à Castelnaudary, sachant qu'un "habitat social positif doit produire autant, voire plus d'énergie qu'il n'en consomme". Ces bâtiments implantés dans la ZAC du "Vallon du Griffoul" ont été construits avec des murs et une toiture fabriqués par Terreal.
Études avec le laboratoire Certop
Au pied d'une "maison test" implantée dans l'usine, Éric Weiland annonçait alors le "plein succès" de ce concept, sur lequel avait notamment planché une équipe de sociologues. Le centre de recherche de Terreal avec le laboratoire Certop de l'université de Toulouse, continuent actuellement à travailler sur ce projet, en collaboration avec les habitants. Il s'agit de comprendre et de définir les meilleures pratiques visant à maîtriser les consommations énergétiques. De la florissante industrie des potiers de jadis, à la production contemporaine de matériaux spécifiques au bâtiment, l'entreprise Terreal de Castelnaudary a fait la démonstration qu'elle a parfaitement su s'adapter à l'évolution, de la demande économique.
L’entreprise en chiffres : « Terreal est un fournisseur de solutions globales pour l’enveloppe du bâtiment ».
Chiffres clés

  • 400 millions d’euros de chiffre d’affaires.
  • 25 sites industriels dont 16 en France : 11 pour la couverture et composants de toits et 5 pour les éléments de façades, décoration et gros-oeuvre
  • 2 700 collaborateurs dans le monde. - Un portefeuille de marques en France et à l’étranger : Lahera, Ludowici, San Marco.
  • 130 millions d’euros d’investissements, dans de nouvelles capacités de production, depuis 2008.

Source L'Independant par Pierre Meunier

07/09/2014

SECHOIR A TUNNEL POUR DES PRODUITS DE CONSTRUCTION TELS QUE DES BRIQUES OU DES TUILES

Séchoir comprenant un tunnel inférieur (110) et un tunnel supérieur (120), reliés à chaque extrémité par un puits (130, 140) parcourus par un convoyeur à chaînes (150) avec des nacelles (155) recevant des produits à sécher. La chaîne (150) passe d'un trajet horizontal à un trajet vertical (ou inversement) à la jonction (151) d'un tunnel (110, 120) ou d'un puits (130, 140) par un renvoi d'angle (151-154) et au niveau du puits (130, 140), la poulie de renvoi (151A-154A) à l'extrémité du trajet horizontal est complétée par une poulie de déviation (151B-154B) installée dans le puits (130, 140) de façon que la chaîne (150) suive un trajet incliné correspondant sensiblement à l'hypoténuse du triangle pris dans le rectangle dont le côté vertical est égal à la hauteur de la nacelle (155) jusqu'à son point de suspension à la chaîne (150) et le côté horizontal est égal à la demi-largeur de la nacelle (155).
Signet EP 2382433 (A1) - SECHOIR A TUNNEL POUR DES PRODUITS DE CONSTRUCTION TELS QUE DES BRIQUES OU DES TUILES
Date de pub : 2011-11-02
Inventeur(s) : LEREBOURG MICHEL [FR]; VEGNADUZZO ANDRE [FR] +
Demandeur(s) : LEREBOURG MICHEL [FR]; VEGNADUZZO ANDRE [FR] +
Classification : - internationale: F26B15/10
N° de demande : EP20100707085 20100210
N°(s) de priorité : WO2010FR00103 20100210; FR20090051457 20090309

Source Espacenet

06/09/2014

A la découverte de la tuilerie de La Lorne

Une visite de la tuilerie de La Lorne est organisée, mardi 26 Août, dans le cadre des animations du réseau écomusée de la Brenne, Des hommes un pays une histoire. Au XVIIIe siècle, le site de La Lorne comptait deux tuileries. Celle de la Petite Lorne a cessé de fonctionner, vers 1830, tandis que celle de La Grande Lorne a continué, jusqu'à nos jours, la fabrication de tuiles, carreaux et briques au feu de bois.
Benoît Huyghe, animateur de l'écomusée de la Brenne, accompagnera les visiteurs du site, des lieux d'extraction de la terre aux fours anciens et actuels. Sera proposée ensuite une initiation au moulage à la main d'un carreau de terre, technique pratiquée pendant des siècles par les artisans tuiliers.
Rendez-vous mardi 26 août, à 15 h, à la tuilerie. Durée de la visite : 3 h environ.
Tarifs : adultes, 5 € ; enfants, 2,50 €
Réservation obligatoire : office de tourisme, tél. 02.54.37.05.13.
Source La Nouvelle Republique

05/09/2014

Recherche sur les matériaux : trio gagnant France-Allemagne-Suisse

Au sein du département génie civil de l’IUT de Strasbourg, la matériauthèque rassemble une cinquantaine de matériaux pour la recherche de leurs combinaisons les plus variées.
Plus de cinquante matériaux à la disposition permanente des étudiants et chercheurs : la matériauthèque constituée dans les locaux de l’IUT Robert-Schuman de Strasbourg offre l’une des concrétisations bien visibles de TEM3, un programme transfrontalier franco-germano-suisse sur la construction durable qui s’achève en septembre prochain.
Au sein du département génie civil de l’IUT, la matériauthèque marie la tradition de la brique, du béton cellulaire ou du polystyrène avec les nouvelles perspectives du chanvre, du bois-construction et d’autres matériaux estampillés « du futur ». « Etudiants et chercheurs peuvent ainsi tester toutes les combinaisons possibles, dans l’absolu. Du terrassement à l’isolation en passant par le gros oeuvre et le second œuvre, notre local couvre toutes les phases de construction », souligne Jean-David Grandgeorge, repsonsable de ce département de l’institut relevant de l’université de Strasbourg.
Puits canadiens
Un peu plus loin, la « boîte thermique » teste les performances des paroisen étanchéité à l’air. Une autre partie d’atelier stocke des granulats de béton et de briques issus de la démolition en vue de déterminer leur capacité à produire un béton recyclé de qualité. « Nous caractérisons en particulier leur demande en eau, afin de comparer leur comportement à celui de la matière vierge », expose Sandrine Braymand, responsable du transfert de technologie à l’IUT.
A l’extérieur, trois puits canadiens font l’objet d’essais, en recherche fondamentale ou en développements. Températures et hygrométries sont mesurées en fonction par exemple de trois types de sols : sableux, sable-bentonite, sol naturel.
Transfert vers les entreprises
L’ensemble de ces installations sont le produit de TEM 3 (Transfert-Energie-Matériaux). Par des formations initiales et continues, des séminaires et des travaux de recherche, ce programme européen Interreg a permis en quatre ans d’étendre la connaissance réciproque en France, Allemagne et Suisse sur les matériaux de construction sous l’angle de leur durabilité, de leur efficacité environnementale, de leur comportement et de la performance de leur version recyclée.
Il a également traité du comportement et de la fatigue des ouvrages, un domaine dont s’est particulièrement chargé l’INSA de Strasbourg, l’autre partenaire français avec l’IUT de cette coopération transfrontalière qui a associé la Hochschule für Technik und Wirtschaft (école supérieure de technique et d’économie) de Karlsruhe (Allemagne) et la Fachhochschule (école supérieure spécialisée) de Suisse du Nord-Ouest à Bâle.
TEM 3 a bénéficié d’un budget de 2 millions d’euros apporté par l’Union européenne et les établissements d’enseignement-recherche parties prenantes, eux- mêmes soutenus par les collectivités locales.
Ses acteurs entendent prolonger la dynamique. « L’objectif, c’est bien le transfert des résultats des recherches vers les entreprises », rappelle Sandrine Braymand.
Source Le Moniteur par Christian Robischon (Bureau de Strasbourg du Moniteur)

04/09/2014

ALGERIE- Manque de main d’œuvre et pénurie des matériaux de construction

Les chantiers avancent au ralenti - Retards dans la réalisation des projets à Souk Ahras
Selon Berrig Ammar, le président du bureau de wilaya de la confédération générale des opérateurs économiques algériens (CGOEA), les retards constatés dans certains projets d’utilité publique et autres privés, sont dus au manque de la main d’œuvre dans le secteur du bâtiment. «Les demandeurs d’emploi dans ce secteur se font de plus en plus rares à cause du départ massif des jeunes vers le commerce informel.
D’autres préfèrent les formules d’emploi proposées par l’AWEM et l’ANSEJ, tout en continuant à exercer d’autres activités parallèles, et c’est là, je crois, le plus grand dilemme», a-t-il déclaré, en citant des exemples de postulants aux postes d’emploi qui avertissent l’employeur, dès le premier jour, que leur présence au poste de travail ne peut être permanente.
L’autre écueil soulevé par la corporation des entrepreneurs concerne les ruptures de stock des matériaux de construction, notamment le ciment, cédé depuis peu à 550 DA au marché parallèle au lieu de 350 DA. «Des perturbations dans le marché du ciment sont devenues récurrentes en pareille saison à cause de l’ouverture des chantiers et de l’intensification des travaux chez la majorité des entreprises. La spéculation et l’apparition d’un ciment de qualité moindre en sont les conséquences», a-t-il indiqué.
La qualité des agrégats produits localement a été critiquée par le représentant de la confédération précitée. «Les agrégats exploités depuis les carrières de la wilaya de Souk Ahras ne sont pas pour faciliter l’amélioration de la qualité du bâtiment. D’où les fissures précoces et les anomalies criardes constatées dans les bâtisses de construction récente», a-t-il ajouté.
Source El Watan par A. Djafri

03/09/2014

Wienerberger accroit son bénéfice net au 2e trimestre

Le groupe autrichien, n°1 mondial de la brique, à vu son bénéfice net progresser à 37,5 millions d’euros (+35%), malgré une conjoncture contrastée en Europe et un long hiver en Amérique, selon des chiffres publiés mardi 19 août.
Le résultat brut d’exploitation (Ebitda) a progressé de 3% à 107 millions d’euros au deuxième trimestre de cette année, contre 104,2 M EUR entre avril et juin 2013. Le chiffre d’affaires est quant à lui resté stable au deuxième trimestre à 764,6 millions d’euros.
Le groupe autrichien a pu bénéficier d’un hiver très clément en Europe, permettant un début précoce de la saison dans la construction.
L’amélioration des résultats est également liée aux effets du programme de réduction de coûts mis en place par la firme, avec des économies de 17 M EUR attendues cette année, a-t-elle précisé.
Sur le premier semestre, la « dynamique positive » du marché observée en Grande-Bretagne, en Belgique et en Pologne a été contrebalancée par des « reculs importants » en France, aux Pays-Bas, en République tchèque, en Hongrie et en Italie, a indiqué Wienerberger.
Au contraire de l’Europe, l’Amérique du nord a été touchée par un froid glacial, maintenant les résultats de l’entreprise au même niveau que l’an passé, malgré des indicateurs encourageants dans le domaine de la construction aux États-Unis.
Le groupe, qui emploie environ 13.700 salariés dans le monde dont plus d’un millier aux États-Unis, est actif dans les domaines de la brique en terre, des tuyaux en céramique et des pavés.
Pour l’ensemble de l’année, le PDG de Wienerberger, Heimo Scheuch, table sur un retour à un bénéfice, après une perte nette de 7,8 millions en 2013. Il a légèrement revu à la hausse son objectif d’un Ebitda à 315 M EUR (contre 300 M EUR précédemment).

Source Le Moniteur

02/09/2014

Le Vendéen VM Matériaux souffre de la contraction du marché de la construction

Le Vendéen VM Matériaux (2.700 salariés) qui opère dans le négoce de matériaux et l’industrie du béton annonce un chiffre d'affaires en baisse de près de 5 % au premier semestre. En cause, la contraction du marché de la construction de logements.
Le groupe vendéen VM Matériaux, spécialisé en négoce de matériaux, annonce une nouvelle baisse de d’activité de 7,1 % au second trimestre 2014. Ce recul, plus marqué qu’au premier trimestre, s’explique d’après le groupe « par une forte contraction du marché de la construction de logements individuels ». Sur l'ensemble du premier semestre, son chiffre d'affaires s’élève à environ 307 millions d’euros (- 4,6% à périmètre retraité).
VM Matériaux (2.700 salariés) opère dans le négoce de matériaux, l’industrie du béton et la menuiserie industrielle. Cette dernière activité s’avère stable avec une légère croissance.
L'entreprise est dirigée depuis mai dernier par un nouveau président du directoire, Alain Marion, ainsi qu’un nouveau directeur général, Gérard Charrier. Philippe Audureau ayant quitté le directoire pour rejoindre le conseil de surveillance.

Source Le Journal des Entreprises

Xella Thermopierre veut doubler ses parts de marchés d’ici 2020

L’entreprise croit au potentiel de son produit phare : le bloc de béton cellulaire. Pour suivre le rythme de sa croissance, Xella devrait construire une nouvelle usine dans l’Hexagone d’ici 2015.
Le fabricant de matériaux de construction basé à Saint-Savin ne cache pas ses ambitions. D’ici à 2020, Xella Thermopierre France, filiale du groupe allemand Xella International GmbH, souhaite doubler sa part de marché dans l’Hexagone en passant de 5 à 10 % des matériaux utilisés pour la construction de murs. Pour réaliser son objectif, l’entreprise compte sur son produit phare : le bloc de béton cellulaire. Un produit plus cher que ses concurrents, la brique et le parpaing, mais avec de meilleures performances techniques. Avec son faible impact environnemental, une des meilleures performances thermiques du marché et sa grande facilité de pose grâce à sa légèreté, le bloc de béton cellulaire ne manque pas d’arguments pour séduire les constructeurs et les futurs propriétaires. À tel point que selon Valérie Tardy, directrice marketing de l’entreprise, “le bloc de béton cellulaire est désormais un argument commercial différenciant pour nos clients, promoteurs immobiliers, lorsqu’ils vendent des bâtiments”.
Le fabricant vient également d’obtenir un agrément de l’État, qui permet à ses clients de ne plus effectuer de tests d’étanchéité à l’air, normalement obligatoires avant la mise en vente d’un logement.
Une nouvelle usine d’ici 2015
Pour satisfaire la demande dans l’Hexagone, les trois sites de productions français (Saint-Savin en Isère, Montereau en Seine-et-Marne et Mios en Gironde) tournent déjà à plein régime, sept jours sur sept.
Une partie de la production vendue en France est même importée de Belgique et d’Allemagne. Pour suivre une demande qu’elle anticipe grandissante, Xella envisage de construire une nouvelle usine dans l’ouest de la France, probablement en Loire-Atlantique, d’ici à 2015.
Une autre usine devrait voir le jour d’ici à 2020, si l’entreprise se rapproche de son objectif de 10 % de parts de marché. L’année dernière, en 2011, le chiffre d’affaires de Xella Thermopierre France a progressé de 10 %.
XELLA THERMOPIERRE FRANCE EN BREF

  • Activité : fabricant de matériaux de construction
  • Création : 1974
  • Chiffre d'affaires :  70 M€ en 2010
  • Effectifs : 260 salariés
  • Résultat net :  2 M€ en 2010
  • Répartition du capital : filiale à 100 % du groupe Xella, propriété de PAI Partners et Goldman Sachs Capital Partners

Source Le Dauphiné Libéré par Raphaël CHABAUD

01/09/2014

TERREAL: A Amiens, la tour Ellipse joue l’architecture cinétique

Cette résidence de tourisme amiénoise, signé des architectes de l’agence SCAU, s’habille désormais d’un dégradé de terre cuite émaillée…
Bardée de frais, la tour Ellipse d’Amiens (Somme) dresse ses onze étages au bas du boulevard Alsace-Lorraine, au cœur de la ZAC Gare-La-Vallée. Vêtue de terre cuite en finition émaillé mate de chez Terreal, sa façade contraste, en un dégradé chic, d’avec les alignements de maisons ouvrières en briques.
Cinétique
Le souhait des architectes de l’agence SCAU, en charge de cette résidence de tourisme de 146 appartements, était de (re)créer un bâtiment dont la perception visuelle change constamment, à l’image d’une œuvre d’art cinétique. L’ancrage au sol du bâtiment est matérialisé par une teinte foncée. Le dégradé va ensuite en s’éclaircissant vers un gris clair puis monte à l’assaut des étages supérieurs pour finir par un blanc lumineux qui se confond avec le ciel picard.
Clip
Les architectes souhaitaient ici un élément de bardage fin, étroit et long, qui accentue la verticalité de l’édifice tout en épousant les courbes de sa façade. Ils ont utilisé le système V-Clip de chez Terreal, dont l’avis technique a permis de répondre à leur demande. Constitué d’un clip en fil d’acier haute performance qui s’enclenche sur un rail horizontal, il a permis de réduire le joint entre éléments à 8 mm et d’augmenter ainsi la perception d’une monomatière continue .

Source Le Moniteur

31/08/2014

Taghaste : une briqueterie algérienne à la pointe de la technologie Catégorie: Maghreb, Terre cuite /


Située à 100 km au sud‐est d’Annaba (Algérie), la briqueterie de Taghaste, à Zouk‐Haras, est aujourd’hui à la pointe de la technologie. Son propriétaire, un in­­dustriel de la filière laitière et en­trepreneur en génie civil, a confié à Ceric technologies la réalisation d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses avec 8 et 12 trous. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Rachetée à l’état algérien en mars 2007 par cet industriel algérien, l’usine originale, construite par un équipementier chinois, était arrêtée depuis longtemps. Le nouvel acquéreur n’a pas hésité à tout raser à l’exception de la structure du bâtiment, de ses poteaux et de sa charpente. Le bardage et la couverture ont été refaits à neuf. L’enveloppe terminée, il ne manquait plus qu’à construire une ligne moderne et performante conçue pour produire 160 000 tonnes de briques creuses par an : des briques 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j.

Préparation et façonnage

Ceric a sélectionné des solutions de préparation et façonnage de sa gamme Pelerin, particulièrement adaptées au type d’argile traitée par la briqueterie Taghaste. Ayant bénéficié de récents développements pour optimiser leur performance, ces équipements robustes, fiables et à la maintenance aisée, permettent un démarrage rapide de la production en s’appuyant sur un fort retour d’expérience. L’usine dispose d’une large réserve d’argile (25 000 m3) constituée en stockpile à l’arrière du bâtiment de production. La ligne de préparation est équipée d’un distributeur à bande métallique, d’un concasseur, d’un désagrégateur, d’un broyeur à cylindres Pelerin 6R11 et d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM12‐35. À la fin de l’étape de préparation, le mélange est envoyé vers un stock à terre d’un volume foisonné de 1 640 m3. L’atelier de préparation de la terre est aussi doté d’un circuit additionnel de chamotte, composé d’un distributeur à bande métallique, d’un broyeur à marteaux et d’un crible. Ce circuit permet d’avoir un produit parfaitement sec, dur et à la granulométrie maîtrisée qui lui confère un fort pouvoir dégraissant.
La cave à terre est équipée, fait rare sur le marché algérien, d’un excavateur hydraulique latéral Pelerin, d’une capacité de reprise de 55 tonnes/heure en moyenne. Comparés aux modèles mécaniques, qui associent câbles et vis sans fin, les excavateurs hydrauliques offrent une course de l’élinde plus précise, plus fluide et sans à‐coups. Lien efficace et fiable entre la préparation et la fabrication, l’excavateur assure une connexion automatisée entre ces deux étapes et élimine toute intervention externe en rendant inutile l’intervention d’un chargeur.
Le mélange est ensuite acheminé vers la ligne de fabrication composée d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM10‐35 et deux broyeurs à cylindres Pelerin 6R11. L’extrusion des briques se fait par un groupe d’étirage d’une capacité moyenne de production de 28 t/h. Extrudées, les briques sont ensuite entraînées vers un coupeur multifils avant d’être mises au pas pour être chargées dans le séchoir. Grâce à son système de demi-coupe, il permet de fabriquer des briques que les maçons pourront sectionner au marteau pour finir leurs murs.

Séchage et cuisson

Le séchoir rapide, reconnu comme étant le plus répandu à travers le monde, permet d’avoir un séchage homogène des produits tout en maintenant une consommation d’énergie réduite. Simple de fonctionnement, fiable et au coût d’entretien extrêmement faible, il constitue une solution pour le séchage des briques creuses. Il répond particulièrement aux besoins de Taghaste en permettant un séchage rapide en 4 heures et une production de 28 tonnes/h en moyenne. Le bilan énergétique de ce séchoir est performant en comparaison des autres types de séchoir classiques. Équipé d’un brûleur principal et d’un brûleur secondaire, il utilise principalement la récupération du four pour un bilan énergétique global optimal.
Les produits sont évacués du séchoir et acheminés vers la ligne d’empilage automatique. Ils sont empilés sur les wagons manutentionnés vers le four. Outre ses avantages de fabrication et de montage, le four Casing présente de nombreuses caractéristiques qui en font la référence mondiale des fours tunnels. Son étanchéité garantit une homogénéité de température et une efficacité thermique sans égale sur le marché. D’une longueur optimisée de 117 m et d’une largeur de canal utile légèrement supérieure à 6 mètres, le four de Taghaste est également équipé de brûleurs jets latéraux et de brûleurs fleurets conçus et fabriqués par Ceric. La cuisson est réalisée aux alentours de 920°C, la température de cuisson optimale pour ce type de briques.
Dépilées à la sortie du four par un dépileur automatique équipé de trois pinces, les briques sont déposées sur une ligne de palettisation avec cerclage vertical et horizontal.

L’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité

Moderne, entièrement automatisée, l’usine de Taghaste est pilotée par le dernier software de Ceric Technologies : Diapason. Celui-ci permet de piloter l’usine dans son ensemble : contrôles et réglages des paramètres de séchage et de cuisson, contrôle et suivi des données de production (qualité, quantité, con­sommations, rendements, etc.). Diapason est un nouvel outil de gestion intégré qui s’adapte aux outils de gestion existants et permet une utilisation simple et performante grâce à une ergonomie qui le rend très accessible.
Développée pour répondre à des exigences de productivité et de qualité élevées, l’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité. En réalisant ce projet, Ceric démontre sa capacité à conduire des projets internationaux clés en main et à proposer des solutions parfaitement adaptées aux besoins de ses clients. Ce partenariat de qualité assure une efficience suffisamment élevée pour garantir un retour sur investissement rapide et assurer à ses clients une position forte sur leur marché. Elle vient compléter les nombreuses références d’usines réalisées par Ceric dans le monde.

Source L'industrie céramique et verrière

30/08/2014

Sur la route du vase d'Anduze, quatre siècles de savoir-faire

La route du vase d'Anduze est un label qui permet de recenser les fabricants ancrés dans la tradition. Visite dans l'atelier des Enfants de Boisset, 400 ans de passion.
Les aventuriers ont la route de la soie. Les voiliers voguent sur la Route du rhum. Les mélomanes préfèrent, eux, la route du rock. Chacun la sienne. Les touristes de passage dans les Cévennes peuvent désormais explorer la route du vase d'Anduze. La capitale de la poterie cévenole, rendue célèbre grâce au sacro-saint pot d'inspiration florentine, n'est plus un labyrinthe. Le visiteur sait où trouver les huit authentiques fabricants traditionnels du coin. Impossible de s'y perdre. Un bon moyen de savoir à quelle porte frapper pour rencontrer ceux qui font vivre la légende. Car elle est encore bien vivante. Petit retour dans le passé.
L'aventure démarre au début du XVIIe
Sur les bords du Gardon d'Anduze, nos aïeux ont toujours préféré le pot de terre au pot de fer. La présence d'argile a - depuis des temps immémoriaux - favorisé l'émergence de modestes ateliers destinés à créer des ustensiles. Pourtant, ce n'était pas une grande réussite : la terre, ici, n'est pas franchement faite pour supporter la cuisson en cuisine. De retour de la foire de Beaucaire, alors capitale française des marchandises, un artisan local, bien inspiré par des poteries de type Médicis, moule alors ses premiers grands vases. Nous sommes au début du XVIIe siècle. L'aventure est lancée. Retour en 2014. Les enfants de Boisset font partie de cette fameuse route du vase d'Anduze proposée par Alès agglomération. Depuis quatre siècles, de l'argile rougeâtre est extraite de leur petite carrière en contrebas de la route de Saint-Jean-du-Gard. Ce qui est assez rare pour être souligné. Cette terre se prête particulièrement aux pièces de grandes tailles. Le vase traditionnel, en forme de cloche renversée, avec ses guirlandes et les écussons des fabricants est la vedette, même si des modèles plus modernes émergent. 80 centimètres de hauteur, c'est la taille la plus courante. La solidité des pots n'est plus à prouver. La meilleure preuve se trouve dans l'espace muséal de la poterie. Un vase d'Anduze daté de 1809 trône encore dans un état de conservation remarquable. Un autre, encore plus vieux, lui fait face. Cette fois, impossible de le dater. Le mystère reste entier.
Les différentes étapes de la fabrication
De la terre anduzienne au vase superstar, quatre siècles d'activité et trois cents ans de fabrication du vase d'Anduze. Les Enfants de Boisset font vivre la tradition. L'entreprise familiale est la seule à se servir de sa propre argile pour ses poteries. Depuis 1965, les machines ont remplacé le cheval et la meule en granit pour le broyage de la terre. Mais la tradition perdure. Mode d'emploi.
Récolte et séchage de l'argile de la carrière voisine. La récolte de l'argile sur le terrain familial s'effectue seulement au mois de juillet, humidité oblige. L'argile reste un an dehors, à sécher à l'air libre. Puis une autre année sous un atelier. C'est la recette pour une bonne terre car l'argile humide est incapable d'absorber l'eau. "En revanche, l'argile sèche, c'est comme du sucre", note Richard Jurquet, le patron, descendant par alliance de la famille Boisset, l'une des pionnières à Anduze. Chaque année, l'entreprise utilise environ 300 tonnes de terre. Cela peut paraître beaucoup, mais en terme de superficie, dans la carrière attenante aux hangars de production, c'est plutôt faible.
Traitement pour obtenir de la pâte prête à l'emploi. Première étape : mélanger l'argile sèche avec de l'eau. L'étrange mixture s'écoule alors sur un tamis visant à évincer les petites pierres. On obtient alors de la barotine, une terre très liquide qui est brassée. Puis elle passe dans un filtre-presse : la mixture épaisse est envoyée sous haute pression à travers des bâches. L'eau s'écoule et il ne reste alors que de la terre dure et très pure. Un mélangeur achève le travail pour donner un résultat très dense : de la pâte céramique. Cette dernière est ensuite stockée dans un grand bac ou dans des palettes d'une tonne.
Le bon geste de l'artisan pour modeler le vase. Le vase est moulé puis passe entre les mains expertes du potier, qui lui donne sa plus belle forme. Les guirlandes et les écussons, préparés à l'avance, sont apposés à ce moment-là. C'est une étape décisive.
L'enrobage neutralise la couleur originelle de la terre. La terre anduzienne, quand elle cuit, est très rouge. On ne peut pas vraiment vernir efficacement sur ce rouge foncé. L'enrobage d'argile blanc en surface permet de neutraliser cette couleur pour ensuite passer à la coloration définitive de notre fameux vase. Et voici la couleur... Une fois sec, le pot continue sa route. Le vernis du vase, qui fait son éclatante beauté, est obtenu grâce à l'application de toute une gamme de minéraux, qui vont donner différentes couleurs à la cuisson. On utilise du sulfure de plomb et les couleurs sont dues à différents oxydes métalliques. Les couleurs du vrai vase d'Anduze sont bien codifiées : vert sur l'écusson, marron pour la guirlande et pour le reste, c'est du jaune ! Dans le jargon, on dit qu'on est en train de "jasper" le vase.
Direction 24 heures de four : objectif 1 000 degrés. Une fois toutes ces étapes passées, le voyage de notre vase d'Anduze touche à sa fin. Le four met 24 heures pour monter jusqu'à 1 000 degrés. Fin de l'aventure. Les couleurs définitives sont apparues. Le vase est désormais prêt à rejoindre le lieu d'exposition.
Le vase est terminé, il peut embellir tous les jardins. Mondialement connu, le vase d'Anduze a même inspiré des artistes. On peut lire dans le musée de la poterie Les enfants de Boisset un vieux poème de Françoise Auran-Boude : "A un vase d'Anduze". En leur temps, les vases gardois ont même été jusqu'au château de Versailles.
Huit poteries à visiter
Ampholia à Tornac (visites du lundi au samedi de 15 h à 19 heures, sur rdv le matin). La Madeleine à Lézan. Les Cordeliers à Anduze (visites sur rendez-vous). Le chêne vert à Boisset-et-Gaujac (le mercredi de 14 h à 16 h). Les enfants de Boisset à Anduze (visite libre de 9 h à midi et de 14 h à 17 h). Les Terres anciennes à Cardet (du lundi au samedi de 9 h à midi et de 14 h à 18 h). Terre figuière à Marsillargues sur rdv et la Poterie de Montredon sur rendez-vous à Saint-Jean-du-Pin.
Source Midi Libre par PAUL CARCENAC

29/08/2014

Une brique toujours plus performante

La brique reste toujours appréciée dans les constructions. Ses performances sont aussi accrues en offrant une meilleure qualité thermique intérieure, tout en réduisant les besoins en isolant. C’est le cas de la nouvelle brique de terre cuite de la gamme BGV de Bio’Bric.
La performance thermique au rendez-vous
Le choix du matériau de gros œuvre est généralement fait en fonction de la zone de construction et du climat habituel. Avec l’entrée en application de la RT 2012, les solutions se sont multipliées et diversifiées pour offrir aujourd’hui un panel important de produits. Parmi eux, la brique de construction propose de nombreuses innovations qui en font une solution de premier plan, notamment pour les habitats individuels. C’est le cas de la nouvelle brique de Bio’Bric, la BGV rt’1.2.
Cette brique en terre cuite présente des qualités d’isolation de premier ordre pour répondre aux critères de la nouvelle réglementation thermique. Elle est plus particulièrement destinée à la réalisation de maisons individuelles et maisons groupées. Elle s’adapte aussi à la mise en œuvre d’immeubles collectifs d’une hauteur en R+2.
Une brique au pouvoir isolant supérieur au bloc de béton creux
Cette nouvelle brique signée Bio’Bric présente une résistance thermique en R=1,20 m².k/W. Cela en fait un matériau cinq fois plus isolant qu’un bloc de béton creux. Son premier atout est alors de limiter l’emploi de matériaux d’isolation et donc d’offrir un gain en surface supplémentaire de l’ordre de 2 cm au mur, 8 cm dans les combles, permettant d’accéder à des épaisseurs d’isolants standards.
Sa pose se réalise à joints minces, offrant ainsi une grande simplicité de mise en œuvre. Un plus non négligeable pour les entreprises, permettant de conserver, dans le même temps, les habitudes de construction.

Source ETI

28/08/2014

Algérie : les importations de ciment augmentent de 30 %

Pour le 1er semestre 2014, l'Algérie en a eu pour 283,9 millions de dollars US d'importations de ciment, contre 218,19 millions en 2013.

Pour ses 30,11 % d'augmentation enregistrée du point de vue des sommes dépensées, les quantités importées ont été estimées à 3,086 millions de tonnes durant les six premiers mois de 2014, contre 2,438 millions de tonnes à la même période en 2013. "Une augmentation de 26,55 %", précise le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), qui relève des douanes.
La filière ciment programmée pour être autosuffisante
Selon le ministère du Développement industriel et de la promotion de l'investissement, l'Algérie devrait cesser d'importer du ciment d'ici 3 à 4 ans. Aujourd'hui, le pays produit 18 millions de tonnes de ciment par an et importe 2 à 3 millions de tonnes pour répondre à la demande locale. Celle-ci est estimée à 21 millions de millions de tonnes par an. Pour combler ce déficit, l'Algérie va renforcer ses capacités de production avec le lancement d'une dizaine de projets de cimenteries durant cette année. C'est que le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement. L'objectif est d'atteindre une production de 20 millions de tonnes par an à l'horizon 2016 et 29 millions de tonnes en 2018. Une dizaine de projets de réalisation de cimenteries sont prévus pour 2014 et devront entrer en production d'ici à fin 2016-début 2017. Ces nouvelles cimenteries permettront d'arrêter l'importation de cette matière.
Fer et acier : importations en recul
Les importations du fer et de l'acier (rond à béton) se sont chiffrées à 1,06 milliard de dollars US pour le premier semestre 2014, contre 1,12 milliard à la même période en 2013. "On enregistre donc une baisse de 5,72 %", indique donc le Cnis. Un constat : les quantités importées ont connu un léger recul (0,92 %), totalisant 1,717 million de tonnes. Si l'on en croit l'agence Algérie Presse Service (APS), "en 2013, les importations algériennes des matériaux de construction ont reculé de près de 2 %, totalisant 2,98 milliards de dollars US, malgré une hausse de plus de 20 % des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes". Cette augmentation des quantités a été tirée essentiellement par des hausses des importations du ciment (55 %) et de bois (5 %), alors que celles de fer et de l'acier ont reculé de 11,4 % durant 2013.

Source Le Point

27/08/2014

Le sable, ressource en danger: l'ONU tire la sonnette d'alarme

Après l’eau et l’air, le sable est le matériau brut le plus utilisé au monde, principalement dans la construction pour faire du béton, mais aussi dans la fabrication du verre, de produits électroniques et dans l'aéronautique. Les extractions de sables de plus en plus importantes, ne sont pas sans conséquences sur notre environnement. L’ONU a récemment tiré la sonnette d'alarme.
Le rapport de l’ONU cite notamment le cas extrême de Singapour où l’on se sentait trop à l'étroit. Les responsables de la ville ont alors décidé de gagner du terrain sur la mer en faisant venir des centaines de millions de tonnes de sable d'Indonésie, provoquant la disparition de 24 îles.
Un phénomène omniprésent
On estime qu'en 2012, on a extrait plus de 26 milliards de tonnes de sable rien que pour fabriquer du béton. Tous usages confondus, 40 milliards de tonnes seraient prélevées chaque année.
Les grains de sable des déserts sont trop ronds pour la construction. Jusqu'il y a peu, on utilisait surtout le sable des carrières ou des rivières mais on s'est désormais aussi tourné vers la mer affectant ainsi la faune et la flore marines, et accentuant l’érosion des côtes. Pour l'ONU, il est urgent de prendre le problème à bras le corps.
Des solutions existent mais au-delà de règles plus strictes, le recyclage des matériaux de construction doit être encouragé.
Source RTBF par D. Van Ossel – J. Pitsci avec I.L.

26/08/2014

PARGNY-SUR-SAULX (51)- IMERYS : La tuilerie marnaise ne connait pas la crise

Le marché du bâtiment pâtit encore de la crise, mais les ventes de la tuilerie de Pargny restent stables. Philippe Boisson vient d’en prendre la tête.
Philippe Boisson (à gauche) est directeur d’exploitation à Pargny depuis le 15 juillet. Directeur régional des ventes nord-est, Franck Lepoittevin y officie depuis 7 ans.
Tuiles, faîtières, poinçons… Malgré la crise du bâtiment, Imerys, la dernière tuilerie de Pargny-sur-Saulx, continue de produire. Comme en 2008, entre 60 000 et 70 000 tuiles sortent ainsi, chaque jour, de ses fours. « C’est surtout la construction qui va mal, résume Philippe Boisson, le nouveau directeur du site marnais. Heureusement pour nous, le marché de la tuile, pour le neuf, représente 30 à 40 % de nos activités. Nous restons stables grâce à la rénovation, même si nous sommes tributaires de l’immobilier. » « Il n’y a pas de fin de vie programmée pour ce produit »
Les toitures françaises aiment toujours la tuile, « c’est un moyen de personnaliser sa maison », souligne le nouveau responsable arrivé le 15 juillet, et ce même si la mode des toits plats revient en force, portée par la nouvelle génération des architectes. « Le toit sans pente, ça se fait beaucoup dans le collectif, dans le tertiaire, souligne Franck Lepoittevin, directeur régional des ventes nord-est. Ça a commencé il y a une trentaine d’années. Cette tendance s’était calmée, notamment à cause des infiltrations, mais elle revient à la mode maintenant. Les toits plats plaisent aux jeunes couples, mais ce côté cubique n’est pas du goût de tout le monde. » En toute logique, ces promoteurs de la tuile jugent qu’« esthétiquement, un toit plat, c’est discutable ».
Aussi, la solidité de la tuile rassure. « C’est garanti 30 ans, fait remarquer Philippe Boisson. Ce n’est pas comme un appareil électronique, il n’y a pas de fin de vie programmée. » Le site de Pargny propose six modèles de plaquette en terre cuite à ses clients, les distributeurs. Son ancêtre, l’entreprise Huguenot, avait été fondée à Pargny en 1873 en raison des carrières d’argile qui s’y trouvaient. Aujourd’hui, Imerys en exploite trois, dans des zones rurales : à Maurupt-le-Montois, Cheminon, et une dernière, dans la Meuse, à Revigny-sur-Ornain. Celle de Cheminon est la plus récente, Imerys l’exploite depuis une quinzaine d’années. « On a trente ans d’argile d’avance. C’est la moyenne sur les 12 sites de production en France », indiquent-ils. La tuilerie n’exploite pas à moins de 10 mètres sous le niveau d’origine de la carrière selon eux. « Nous piochons à la surface du sol. Nous ne faisons pas comme avec la craie, on ne couche pas la montagne. »
Le site pargnysien créé par les frères Gilardoni ne compte pas de nouveau projet pour le moment ; et seul un recrutement est en cours, pour un poste de responsable qualité. « L’usine est ancienne, souligne Philippe Boisson, toutefois, nous faisons des investissements pour faire vivre et maintenir les installations. » Numéro 1 en France face à trois autres sociétés, Imerys se targue aussi d’avoir, récemment, décroché le label Origine France garantie. Créée il y a un an, cette marque garantit une fabrication réalisée avec, au moins, 80 % de produits d’origine française. « Nous, c’est 97 %. On achète les palettes en bois en Belgique. C’est une référence de qualité et de confiance pour nos clients. »
Source L'UNION par ÉLISE PINSSON

Chine : ralentissement continu du secteur des matériaux de construction

Le secteur chinois des matériaux de construction reste stagnant, car le marché de l'immobilier n'a montré aucun signe de réchauffement, a-t-on appris des dernières statistiques de la Commission nationale du développement et de la réforme.
La production de ciment a augmenté de 3,6% en glissement annuel pour atteindre 1,14 milliard de tonnes au premier semestre de l'année, soit en baisse de 6,1 points de pourcentage par rapport à l'expansion réalisée durant la même période l'année dernière, a annoncé la commission sur son site Internet.
La production de verre plat s'est élevée de 4,7%, enregistrant une chute de 6,1 points de pourcentage en glissement annuel.
Les prix restaient également sur une trajectoire descendante. En comparaison avec le mois dernier, le prix départ-usine du ciment a diminué de 1,8%, et celui du verre plat restait inchangé.
Les données ont souligné la faiblesse persistante du marché de l'immobilier, un grand consommateur de ciment et de verre plat. Selon les données, le prix moyen de l'immobilier dans 70 villes chinoises a baissé de 0,47% par rapport au mois précédent, marquant une baisse mensuelle consécutive après celle de 0,15% en mai.
Source french.xinhuanet.com

25/08/2014

Wienerberger, une obligation perpétuelle au rendement de 5,50% par 1.000 euros

Le groupe autrichien Wienerberger table sur un retour au bénéfice cette année, après des résultats semestriels marqués par une progression des principaux indicateurs financiers. L’obligation perpétuelle affiche elle aussi une belle tenue sur le marché secondaire.
Malgré un environnement toujours difficile, le fabricant des briques Porotherm ou Terca a réalisé une belle prestation au cours du premier semestre de l’année. Le chiffre d’affaires a progressé de 7% en rythme annuel pour s’établir à 1,35 milliard d’euros ; le résultat brut d’exploitation (Ebitda) s’est renforcé de 27% à 135 millions d’euros, toujours en rythme annuel, tandis que les volumes affichent une croissance organique dans tous les domaines d’activité de l’entreprise.
De quoi ravir le CEO de Wienerberger, Heimo Scheuch : « Nous avons été confrontés à un environnement très concurrentiel durant les six premiers mois de cette année dans certains des pays où nous sommes actifs. Les résultats montrent clairement que nous avons été capables de surperformer dans certains de nos marchés clés comme les Pays-Bas, la France, l’Italie, la République tchèque et la Hongrie.
Aidée également par la cession d’actifs non stratégiques, l’entreprise autrichienne a sensiblement réduit sa perte à -1,7 million d’euros (-31 millions d’euros en 2013). La dette nette a baissé à 693 millions d’euros à la fin juin. Elle était de 800 millions d’euros un an avant.
Même si l’on tient compte de la charge de 46 millions d’euros inhérente au paiement du dividende et du coupon de l’emprunt obligataire perpétuel, Wienerberger affiche également une amélioration de sa position de trésorerie. Le cash-flow net s’établit à -147 millions d’euros à la fin juin contre -188 millions d’euros douze mois avant.
Un rendement de 5,50% jusqu'au call
Disponible par coupures de 1.000 euros, l’emprunt obligataire perpétuel en question a été émis en 2007, avec un coupon de 6,50%. Les derniers prix s’affichent au-dessus du pair à 102,20% du nominal, équivalent à un rendement annuel de 5,52%. Il s’agit toutefois d’une rémunération jusqu’au call fixé en février 2017. A cette date, l’émetteur dispose en effet de la faculté de racheter par anticipation son emprunt à 100% du nominal. S'il ne le fait pas, le coupon de l'obligation deviendra variable.

Source OBLIS

Les fonds et créanciers de LBO, en difficulté, enterrent la hache de guerre

Vivarte a bouclé début Août une restructuration record plutôt pacifique. Un tournant dans les restructurations.
Fin des règlements de comptes dans les LBO en difficulté
Vivarte a détrôné vendredi le record du montant de dette abandonnée dans une entreprise en difficulté sous LBO (acquise par effet de levier de la dette) de façon éclair et au final plutôt pacifique. Ses 116 créanciers ont accepté d’en effacer plus des deux tiers, soit 2 milliards d’euros, moyennant sa prise de contrôle.
Le scénario exactement inverse de la restructuration de la dette de Monier, le précédent record du début de la crise, qui a donné le ton à toute la vague de restructuration des LBO. Les négociations au couteau entre son actionnaire PAI et les banques menées par BNP Paribas avaient débouché sur une crise au sommet du fonds d’investissement aveec l’éviction de ses patrons… et dans la foulée la prise de commandes au forceps des créanciers. Signe de retour à meilleure fortune, cet emblème de la crise des LBO s’apprête à s’introduire en Bourse.
En cette fin de vague de LBO en difficulté, les restructurations se font ainsi plus apaisées : les banques ne cherchent plus à défendre bec et ongles leurs créances ou à négocier de lourdes contreparties contre un report d’échéance. Elles préfèrent sauver ce qui reste de leur mise en quittant le navire aux premiers mauvais signes et vendre la dette aux fonds d’arbitrage encore capables de leur en faire un prix. Là aussi Vivarte a marqué une rupture. Alors que les indicateurs du groupe d’habillement venaient de passer à l’orange, ses banques se sont pressées de sortir. Une stratégie opposée au bras de fer de la Saur où jusqu’au bout BNP Paribas, RBS et Natixis ont refusé de lâcher prise sur l’exploitant d’eau. Mais le vent a tourné dans ce dossier aussi. On les dit prêtes à céder leurs titres.
Les fonds actionnaires ne profitent pas pour autant de la situation. Comme les créanciers, ils lâchent du lest. Arrivés en fin de période d’investissement de millésimes payés au pic de la bulle LBO en 2007, ils veulent pouvoir montrer à leurs investisseurs qu’ils ont tourné la page des excès et sont prêts à laisser les clefs. Les actionnaires de Vivarte ont refusé de réinjecter du capital et abandonné le contrôle de Vivarte aux créanciers menés par Oaktree… et perdu leurs 800 millions d’euros investis. Avant eux, Cinven avait ouvert la voie. Le principal détenteur de Frans Bonhomme en a rapidement abandonné le contrôle aux « hedge funds » Centerbridge et Angelo Gordon. Comme LBO France qui enclenchait la seconde restructuration de Terreal.
Excès de liquidités
Ce retour à un climat pacifié ne tient pas qu’à l’arrivée à l’âge de raison des acteurs de la crise. Il s’explique surtout par l’excès de liquidités des fonds de dette qui cherchent à s’investir. Preqin recense plus de 200 milliards de dollars depuis 2006, Oaktree en tête. « Les situations “distress” dans le monde sont à un plus bas historique avec la reprise. Les fonds qui ont levé des masses d’argent avec la crise se dirigent vers l’Europe et la ­concurrence est devenue très forte, rapporte un acteur. Ce qui explique que nous soyons prêts à payer des prix élevés. » Dans ces ­conditions, les banques traditionnelles ne rechignent plus à abandonner la dette. Avis aux prochaines cibles.
Source Les Echos par Anne Drif

24/08/2014

Briqueteries de grande capacité : La briqueterie Branis, un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite

Depuis début mars la briqueterie Branis à Biskra livrée par CERIC Technologies a atteint son nominal en moins de 3 mois. Au-delà d’être probablement la plus productive d’Algérie, elle est sans aucun doute celle qui a fait l’objet de la plus grande audace technologique. CERIC Technologies et la famille Hoggui ont conjointement choisi de se lancer dans l’innovation.

Ainsi, Branis inaugure le nouveau séchoir rapide CERIC APR (à pas réduits) : pour une longueur hors tout de 111 m seulement et une largeur de claies de 6,5 m, il dispose de 78 balancelles totalisant pas moins de 468 claies. Ce nouveau séchoir grande capacité offre les avantages d’un encombrement réduit, d’une grande fiabilité du fait de sa simplicité de conception et de fonctionnement, ainsi qu’un séchage optimisé, les systèmes de ventilations et d’apports énergétiques ayant été redésignés. Avec ses 44 928 produits de capacité, le temps de séchage reste à 3 heures par produit, la qualité des produits est excellente. Une performance qui est le fruit des investissements de CERIC en recherche et développement : pas moins de 3% du chiffre d’affaire annuel.
La briqueterie Branis est équipée du nouveau groupe d’étirage Demeter 730. Entièrement repensé, ce nouveau groupe d’étirage PELERIN® est une nouvelle machine à part entière. La nouvelle conception concerne les variateurs de vitesses, les réducteurs, les arbres et hélices, les ensembles tournants, les grilles et la position de la chambre à vide. Tout a été mis en œuvre pour atteindre une capacité de plus de 80 t/h Une filière de huit sorties en briques de 10x20x30 permet d’atteindre dans l’usine de Branis plus de 14 000 briques /heure à la cadence nominale.
La briqueterie Branis est l’usine de tous les superlatifs avec une fosse à terres d’une capacité de 9 000 m3, un excavateur translatant sur deux poutres de 17 m de portée manutentionnant plus de 100 t/h d’argile, un four de 164 m de long pour 8,2 m de largeur intérieure canal, deux lignes d’empilage, trois lignes de paquettisation…
CERIC Technologies réussi dans l’innovation tout en s’engageant contractuellement sur les performances. C’est cet engagement dans l’esprit « CERIC » toujours orienté exploitant qui a permis cette réalisation hors normes. CERIC Technologies, comme à son habitude depuis plus de 50 ans, montre qu’elle reste la locomotive technologique de la profession.
Branis, marquera un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite.

Source CERIC FACEBOOK

23/08/2014

VM Matériaux souffre d'un marché de la construction "dégradé" au 2e trimestre

Le groupe de négoce de matériaux du BTP a annoncé mardi une chute de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre de 7,1%, pénalisé notamment par "une forte contraction du marché de la construction de logements individuels".

Les ventes du groupe ont reculé à 160,7 millions d'euros lors d'un second trimestre "marqué par un environnement de la construction toujours dégradé", a expliqué le groupe dans un communiqué. A périmètre retraité, le recul atteint 6,4%. Sur l'ensemble du semestre, les ventes ont chuté de 6,9% à 306,8 millions d'euros.
"Ce recul plus marqué au second trimestre s'explique par une forte contraction du marché de la construction de logements individuels", a expliqué la société qui communiquera ses résultats le 16 septembre prochain.
Le groupe assure avoir été pénalisé "sur la période par un sévère ralentissement des mises en chantier et des conditions climatiques défavorables sur la façade ouest en début d'année", qui ont impacté son activité positionnée sur le gros-oeuvre.
Le secteur béton, qui représente les deux tiers de l'activité, a reculé de 5,9% à 205,4 millions d'euros sur le trimestre, reflétant "des résultats contrastés avec une baisse des volumes des centrales à béton mais une meilleure résistance des productions industrielles". Le secteur "négoce de matériaux" a chuté plus lourdement de 9,6% à 42,5 millions d'euros. La menuiserie industrielle, plus orientée sur le marché de la rénovation, a mieux résisté avec une hausse de 0,3% à 11,1 millions d'euros.
Face à la "mutation" et les "incertitudes que connaît le marché du bâtiment", le groupe a "l'ambition de soutenir et renforcer l'efficacité et l'agilité de chacune de ses branches qui interviennent essentiellement auprès d'une clientèle de professionnels et d'autoconstructeurs".

Source Batiactu

22/08/2014

Tunisie : Poulina commence à surmonter les effets de l’instabilité sociale post-révolution

«Malgré tous les problèmes, notre société se porte bien. Nous pouvons considérer, depuis deux semaines, que nous avons surmonté toutes les difficultés». Un peu ému et certainement très content, Abdelwaheb Ben Ayed a annoncé la bonne nouvelle aux actionnaires de Poulina Group Holding (PGH) en ouverture de l’Assemblée générale ordinaire au titre de l’année 2013.
Les chiffres confirment l’embelli plus de trois ans après la révolution du 14 janvier 2011 qui a mis à mal le groupe à l’instar de l’ensemble du tissu économique national.
En effet, PGH a enregistré en 2013 un revenu consolidé de 1.495 millions de dinars, en progression de 11% par rapport à 2012. Par contre, le résultat net n’a atteint que 67,244 millions de dinars en 2013, en baisse de 17,6% par rapport à l’année précédente (81,574 millions de dinars) en raison des «répercussions négatives de la révolution et notamment les mouvements sociaux qui persistent», de «l’instabilité en Libye qui n’a pas permis une reprise complète, dans des conditions optimales, des activités des différents sites», des «problèmes administratifs rencontrés en Algérie», et de la hausse des charges salariales (de 8% en 2013), des cours des principales matières premières –ce qui a contribué à rogner les marges du groupe- et des charges financières nettes –de 51,5%- en raison de «l’importance hausse du TMM et des marges bancaires».
En raison de l’importante augmentation des revenus mais également du ratio marge brute/revenus (qui s’est situé à 30,8% en 2013, contre 30,7% en 2012, soit une progression de 0,1%), la marge brute a augmenté de 11,4% durant l’année écoulée. Idem pour le résultat brut d’exploitation qui progresse à peu près dans les mêmes proportions (11,5%). Les deux phénomènes combinés ont entraîné une augmentation de 12,3% du résultat d’exploitation.
PGH doit l’amélioration de ses résultats au bon comportement de tous les secteurs sans exclusion, même si les performances sont inégales. Les meilleures réalisations sont à l’actif des produits de grande consommation (+20%), des matériaux de construction (+20%), de l’intégration avicole (+14%), et des bois et biens d’équipement (+10%); suivis de loin par le commerce et services (+3%) et la transformation de l’acier (+2%).
Les perspectives pour 2014 s’annoncent au moins aussi bonnes. Globalement PGH a enregistré durant le 1er trimestre 2014 une augmentation de 8% de ses revenus par rapport à 2013, et ce en raison de l’amélioration des ventes à l’export de +21% (la progression atteint 31% pour les produits de grande consommation et 21% pour l’emballage).
Mais les résultats devraient également être bons durant le deuxième trimestre. «Si cela continue de cette manière, l’année 2014 devrait être bonne», observe Abdelwaheb Ben Ayed. «Sauf s’il y a un imprévu», au niveau de la situation politique et sécuritaire du pays.
Source Web Manager Center par Moncef Mahroug

21/08/2014

République Démocratique du Congo : " des travaux scolaires... aux travaux forcés dans les briqueteries"

Des directeurs d’écoles de Bukama, ville du sud de la République démocratique du Congo, ont trouvé une méthode peu orthodoxe pour rénover gratuitement leurs écoles : sous couvert de "travaux manuels" ce sont les élèves, parfois très jeunes, qui fabriquent eux même des briques dans les carrières d’argile au lieu d’étudier.
Le travail des enfants est officiellement interdit depuis un arrêté du ministre congolais des Affaires sociales de 2008. Pourtant, à Bukama, une ville d’un peu plus de 40 000 habitants située dans le Katanga, les travaux manuels des élèves ont pris des allures de travaux forcés. Les enfants d’une dizaine d’écoles primaires de la ville se rendent quotidiennement dans des carrières d’argile pour y confectionner des briques. Derance Onimba, Observateur à Bukama, a pris des photos d’enfants travaillant sur un chantier, certains ayant "moins de huit ans" explique-t-il.
Les élèves vont d'abord chercher de l'argile dans des carrières pour les ramener le chantier.
Les pierres sont assemblées pendant les journées d'école par des élèves un peu plus âgés. Certains en produisent "jusqu'à 400 par jour" selon des parents d'élèves.
"Certains enfants travaillent entre six et huit heures par jour"
Derance Onimba habite à Bukama. Il a relayé l’information de ce travail des enfants à Radio Okapi, une des principales radios de la République démocratique du Congo.

Tous les jours de la semaine, dès 7h30 du matin, des enfants se rendent dans les carrières d’argile par groupe de 8 ou 10. Ils mettent ensuite l’argile dans des moules pour confectionner des briques. Pendant ce temps, d’autres vont couper du bois dans le maquis qui va permettre de confectionner ces moules, et d’autres encore transportent les briques jusqu’à l’école. Les enfants se relaient dans chacune de ces taches. Et dans une journée, ils passent parfois plus de temps à travailler que sur les bancs de l’école.
Ceux qui sont considérés comme "les plus robustes" travaillent entre six et huit heures par jour. Mais j’ai déjà constaté que de très petits enfants, de moins de dix ans, pouvaient passer quatre heures à faire ce genre de travaux. Parfois, ils ne sont même pas accompagnés par leurs enseignants qui les laissent travailler seuls. C’est pour ça que j’ai pu prendre ces photos.
Officiellement, on dit aux parents que ces activités rentrent dans le cadre des "travaux manuels quotidiens". [Les travaux manuels, à hauteur d’une heure par jour, sont conseillés par un texte datant de 1954]. Mais depuis deux mois, beaucoup commencent à se plaindre, parce que leurs enfants rentrent très fatigués, avec des problèmes de dos et aux articulations. Beaucoup travaillent au-delà de leurs capacités physiques. J’ai compté qu’un enfant de dix ans fabriquait une centaine de briques par jour, et ceux de seize ans en font jusqu’à 400.
Les enfants les plus jeunes sont réquisitionnés pour porter les briques et les assembler sur des chantiers mis en place par les écoles. Photo de notre Observateur.
"Les parents n’ont aucune solution, car s’ils s’opposent, leurs enfants sont menacés d’être renvoyés"
Kenga Kadi Lufu est inspecteur de la prévoyance sociale pour le ministère du Travail.
Il y a un mois, nous avons organisé des réunions de sensibilisation avec les directeurs d’école pour appeler à ne pas abuser de ces ‘travaux manuels’. Officiellement, chacun s’engage à ne pas utiliser les enfants, mais dès la fin des réunions, le ton change, et les enseignants et directeurs me répondent que "Je ne suis pas leur chef et qu’ils s’en fichent complètement".
Le problème principal, c’est qu’il existe un accord sur le sujet entre un comité de parents d’élèves et les directeurs des écoles de Bukama. Comme la majorité des parents ne voulaient pas financer la rénovation des écoles, ils ont décidé, sans consulter tous les parents, de faire travailler les enfants dans les carrières. Les parents qui ne sont pas d’accord sont coincés : s’ils s’opposent à ces travaux forcés, ils subissent des pressions et leurs enfants sont menacés d’être renvoyés.
Quelques rares écoles ont bien arrêté ces activités, mais elles n’ont plus la capacité d’accueillir les enfants des parents protestataires. Nous avons identifié une dizaine d’établissements à Bukama qui utilisent ces pratiques et environ 1000 élèves sont concernés. Mais il y en a sûrement davantage dans les zones rurales qui échappent à notre contrôle.
Cosmas Mugimba le responsable de l’enseignement de la région, basé à Kamina, à 140 kilomètres de la ville de Bukama, explique que ces "travaux manuels" sont nécessaires à la rénovation des écoles :
Nous vivons dans un contexte de grande pauvreté, et le gouvernement n’a pas encore réalisé l’ampleur des besoins pour rénover les écoles. Les directeurs font tout pour réhabiliter les bâtiments, souvent en très mauvais état, et avaient demandé la participation des parents d’élèves. Mais beaucoup se sont dérobés, et n’ont pas payé ce qui était prévu [3000 francs (environ 5 euros) comprenant les frais d’inscription et de rénovation selon nos informations NDLR]. Il a donc été décidé que ce serait les enfants qui participeraient à la rénovation de leurs écoles.
Je suis disposé à ouvrir une enquête et à évaluer les responsabilités s’il est vrai que des enfants travaillent au-delà de leurs capacités et que cela engendre des conséquences physiques. Les chiffres annoncés [jusqu’à 400 briques par jour pour certains enfants NDLR] sont exagérés à mon sens car aucun parent n’est venu directement se plaindre.

Source France 24

20/08/2014

ROUMAZIERES : Le foot et le Brésil ont inspiré Artgila

Roumazières a accueilli fin Mai 23 sculpteurs qui ont travaillé pendant trois jours sous les yeux du public. Le thème de la Coupe du monde de football au Brésil les a particulièrement motivés.
La Tuile d’or a été remportée par les deux sculpteurs espagnols Paul Jurado et Jordi Tenistangioglus (3e et 6e à gauche).
Entre éclaircies et averses, le 11e festival Artgila de Roumazières a tenu ses promesses. Les 23 sculpteurs, français et espagnols, ont travaillé vendredi, samedi, et dimanche après-midi sur le thème choisi par les organisateurs, la Coupe du monde de football au Brésil. Le thème a inspiré les artistes et séduit le public. De l’avis de tous, visiteurs et professionnels, la qualité des oeuvres s’améliore de festival en festival. Et il a fallu beaucoup de perspicacité et d’observation au jury pour déterminer les meilleures pièces.
La Tuile d’or est revenue aux deux sculpteurs espagnols Pau Jurado et Jordi Tenistangioglus pour leur sculpture "Mujer en pelotas". "La manifestation nous plaît bien et le thème nous a séduits, confiaient les deux jeunes Espagnols venus avec leur fan-club. L’ambiance est conviviale et nous avons été bien reçus. Nous reviendrons sans problème si nous sommes encore invités."
Au fil de ces trois journées dédiées à la terre et au travail de l’argile, les animations ont été nombreuses. Parmi les plus regardées, les expositions d’objets en terre réalisées par des artisans locaux, les démonstrations de tournage, la présentation des éléments de toitures spécifiques aux maisons traditionnelles de Roumazières et les stands de bijoux, objets en bois. Les autres animations, le stand du club de foot local EAJC avec les maillots aux couleurs du club et du Brésil, les démonstrations de fabrication de pots en terre au tour, de sculpture sur pierre ont également attiré les visiteurs ainsi que la reconstitution d’un terrain de football et ses joueurs en terre, travail de deux classes de l’école Jean$-Everhard de Roumazières.
Plus ludique, l’animation de la banda Lou Brandalous de Confolens et de la danseuse brésilienne de la compagnie "O’Kazoo" a permis de clore le festival avec une note exotique.
"Etoffer l’équipe de bénévoles"
Le repas brésilien animé par Jean Guy, organisé samedi soir à la salle des fêtes, a réuni 190 convives. Les mets à base de morue, pomelos, ananas miel et rhum, concoctés par Jacques Marsac et l’équipe de bénévoles de l’association Artgila ont été appréciés de tous.
Le nouveau président d’Artgila, Manuel Da Costa, ne cachait pas sa satisfaction dimanche en fin d’après-midi. "La météo n’a pas trop gâché la manifestation et le concours de sculptures a été une réussite tant au niveau des participants que du public venu admirer les oeuvres. Pour la prochaine édition dans deux ans, il faudra mettre le paquet sur les animations annexes et étoffer l’équipe de bénévoles en place, car le travail d’organisation est colossal, en amont et pendant le festival."
Le palmarès: Tuile d’or Paul Jurado et Jordi Tenistangioglus (Mujer en pelotas); Tuile d’argent Alex Salmeron (Copa); Tuile de bronze Christophe Klotz (Jesus Supporter); prix du public Lionel Videau (Le Supporter).
Source La Charente Libre par Marie-Françoise CORMIER

19/08/2014

Brique multicouche et son procédé de fabrication

L‘invention concerne une brique multicouches ainsi que son procédé de fabrication. Cette brique multicouches sert à ériger un mur à deux enveloppes, et plus particulièrement une paroi de séparation d‘habitation, présentant un mur porteur ainsi qu‘un pré-mur tous deux constitués de briques creuses et reliés de façon flexible entre eux. Selon l‘invention, il est prévu que dans chaque brique multicouches (10) se trouve une enveloppe porteuse (12) ainsi qu‘une pré-enveloppe (14) constituées toutes les deux d‘éléments de briques creuses (16, 18), et qui sont découplées d‘un point de vue acoustique grâce à un agent de raccordement légèrement élastique. Cet élément de brique creuse (18) de la pré-enveloppe (14) présente une masse surfacique inférieure à celle de l‘élément de brique creuse (16) de l‘enveloppe porteuse (12), et l‘agent de raccordement présente un E-module dynamique compris entre 0,1 et 6 N / mm2.

  • Signet EP 2728082 (A1) - Brique multicouche et son procédé de fabrication
  • Date de pub : 2014-05-07
  • Inventeur(s) : GRAUL DENISE +
  • Demandeur(s) : GRAUL DENISE [] +
  • Classification : - internationale: E04B1/84; E04C1/41
  • N° de demande : EP20130190451 20131028
  • N°(s) de priorité : DE201210110369 20121030

18/08/2014

ALGERIE - Salon Batimatec 2014 : CERIC confirme sa position de leader

La société CERIC était le partenaire officiel du pavillon France lors de la 17ème édition du salon Batimatec qui a eu lieu du 04 au 08 mai 2014 à Alger.

CERIC s’est nettement démarquée en termes d’innovations sur le salon :
CERIC a exposé sa dernière génération de mouilleur mélangeur et présenté le modèle MM 12-35 ERN PELERIN® d’une capacité pouvant aller jusqu’à 120 tonnes par heure. Les nouveaux développements sur cet équipement permettent d’optimiser le process, simplifient les opérations de maintenance et répondent ainsi mieux encore aux besoins des exploitants.
Les visiteurs ont pu assister à des démonstrations du nouveau logiciel Diapason Essentiel, un puissant outil de supervision informatique pour usine avec une interface conviviale d’aide à la décision.
En partenariat avec la société TECAUMA, un robot de manutention des tuiles avait été mis en démonstration, celui–ci a suscité l’intérêt du plus grand nombre, d'autant qu'il s’agissait du seul robot en fonctionnement sur le salon.
Des journées techniques étaient également organisées en marge de l’exposition. Patrick Hébrard, Président de CERIC Technologies y a fait une présentation sur le thème «Maîtrise de l’énergie dans le processus de fabrication des matériaux de Terre Cuite. Solutions pour réduire la consommation d’énergie rapportée au m2 de mur ».
A noter qu’une large communication a été faite sur le salon à propos de la filiale CERIC Technologies El Djazaïr dont les représentants Jacques RONCORONI et Houria ABADA étaient présents. Les experts et commerciaux de la filiale ont présenté la palette très complète de services en Algérie, tous facturables en DA :

  • Vente de pièces détachées et de pièces d’usures,
  • Maintenance préventive et maintenance curative,
  • Réparation et remplacement de matériels,
  • Fourniture de wagons fours, balancelles de séchoir, structure métallique, gaines,
  • Audit technique et diagnostic d’installations,
  • Conseils : extension de capacité, augmentation de la performance, amélioration de la qualité, économies d’énergie, sécurité des biens et des personnes, protection de l’environnement, etc,
  • Aide à l’exploitation et assistance à la continuité de service,
  • Mise en conformité sécurité,
  • Formation et développement des compétences.

Les visiteurs ont pu repartir avec la documentation de la filiale, disponible en français, arabe ou berbère.

Source CERIC Facebook

17/08/2014

Demain, une simple couche d’enduit en guise d’ITE ?

Simplifier la mise en oeuvre de l'ITE: le parement développé par ParexGroup s'applique directement sur le support, avant la pose d'une trame basée, puis la finition décorative.

ParexGroup lance un projet de recherche collaborative autour d’un parement extérieur à base d’aérogel de silice, qui permettrait d’isoler par l’extérieur sans risques de ponts thermiques, et avec une mise en oeuvre facilitée.
Ce n’est encore qu’une expérimentation, mais le projet de recherche Parex.It pourrait créer une nouvelle approche pour l’isolation des bâtiments par l’extérieur. La solution envisagée par les équipes R&D de ParexGroup et leurs partenaires (1) consiste en un parement extérieur isolant, projeté directement sur l’enveloppe du bâtiment puis renforcé par une base tramée avant finition. Elle permettrait de créer une alternative aux systèmes traditionnels d’ITE sous enduit, en évitant la pose de panneaux de laine minérale ou de polystyrène expansé et les problèmes liés (découpe, gestion des points singuliers etc.). « L’objectif est d’aller vers plus de simplicité dans la mise en oeuvre de l’ITE, résume Evelyne Prat, directeur de l’innovation de la société à l’origine du projet, ParexGroup. L’application du parement par projection continue peut se faire avec les équipements traditionnels des spécialistes de la façade, et a l’avantage de s’adapter à toutes les configurations de construction et d’éviter les ponts thermiques. »
Une excellente conductivité thermique
Pour rendre le projet pertinent, il a fallu concevoir un parement à la fois stable, léger et performant au plan thermique. Les recherches menées depuis 2004 par ParexGroup, et depuis 2010 dans le cadre du projet Parex.It, s’appuient sur l’aérogel de silice. Connu dès les années 30, ce produit a été utilisé à partir des années 60 dans l’aérospatiale, où il est utilisé dans les combinaisons des astronautes ou comme bouclier isolant… L’inclusion de l’aérogel dans le parement aboutit à une conductivité thermique très intéressante, à 0,027 W/(m.K), supérieure donc à la plupart des laines minérales ou au PSE. Cette solution permet aussi de rester sur une composition 100% minérale, avec des avantages en termes de résistance au feu, d’absence de COV et de poussières, et de respiration de l’enveloppe.
ParexGroup indique qu’aucune limite théorique n’existe en termes d’épaisseur du parement, et a déjà testé des applications jusqu’à 9 cm, permettant d’obtenir un R = 3. Mais l’industriel préconise pour l’instant une utilisation en complément d’isolation: dans le test mené depuis le 27 juin sur une maison expérimentale au Bourget du Lac (73), le parement est appliqué sur une brique monomur, avec une épaisseur de 4,8 cm permettant d’obtenir un R = 1,4. Une évaluation des performances thermiques de la solution et des économiques d’énergie est prévue dans un an. La solution est a priori compatible avec tous les modes constructifs, en neuf comme en rénovation.
Créer une filière industrielle pour baisser les coûts
Confiant dans la pertinence technique de son parement, ParexGroup reconnaît que le coût de l’aérogel de silice est encore un frein. « Le défi est de structurer une filière industrielle, ce qui demandera encore 12 à 24 mois de travail », indique Evelyne Prat. La société Enersens-PCAS est en train de lever des fonds pour monter une usine dédiée, et il faudra ensuite définir des process industriels adaptés au sein des usines Parex, l’aérogel de silice étant un produit très sensible. Bref, l’arrivée du parement isolant dans les négoces n’est pas encore pour demain… « Nous sommes dans une vision de long terme, axée sur l’innovation », indique Eric Bergé, directeur général de ParexGroup en France. La société a d’ailleurs prévu l’ouverture d’un nouveau centre R&D au premier semestre 2015, sur son site de Saint-Quentin Fallavier (38).
(1) Parmi les industriels et les organismes associés au projet Parex.It: Enersens-PCAS pour la conception de l’aérogel de silice, Wienerberger pour la partie briques isolantes, le CEA pour la modélisation et la recherche sur les EnR, le Centre de recherche Persée Mines ParisTech – Armines spécialisé dans les matériaux et procédés pour l’énergie, le laboratoire Locie de l’université de Chambéry sur la dimension mécanique du matériau, et enfin le CSTB.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

16/08/2014

Indre/ tuilerie de La Lorne: Les scolaires découvrent le patrimoine de Brenne

Des élèves de l’école primaire de la Ville Haute participent à un projet pédagogique arhitecture-patrimoine. Ils viennent de visiter la tuilerie de La Lorne.
Les élèves de la classe de CM2 de l'école primaire de la Ville Haute sont allés visiter la Tuilerie de la Lorne, à Ruffec-le-Château, dans le cadre de l'animation Classe-patrimoine-architecture. Ce projet pédagogique – réalisé en collaboration avec l'inspection départementale de l'Éducation nationale, la CDC Brenne Val de Creuse, le Parc naturel régional de la Brenne et l'Écomusée de la Brenne – propose de faire découvrir aux élèves la richesse de leur patrimoine proche.
Une visite très détaillée
L'opération les conduit à s'interroger, comprendre et s'approprier les éléments de l'architecture du bâti local et les modes de vie d'hier et d'aujourd'hui. Cette action pédagogique se déroule sur plusieurs séances, tout au long de l'année scolaire : en classe, trois, conduites par Benoît Huygue, l'animateur de l'Écomusée, et trois autres par l'enseignant de la classe. Elle se concrétise par une sortie sur le terrain, lors de la visite d'un site de production de matériaux, et d'une dernière au Château-Naillac.
C'est dans ce cadre que les élèves sont allés visiter la tuilerie, où ils ont été accueillis par Pascal Robin, son directeur. « Nous sommes allés voir le lieu d'extraction de l'argile », écrit Flavie, puis les différents moules pour les carreaux, les tuiles, les tomettes et pavés. J'ai adoré toucher l'argile. Nous avons découvert aussi l'ancien four, toutes les étapes de fabrication d'une tuile, avec de l'argile blanche qui vient de Pouligny, et celle un peu orangée qu'ils avaient extraite dans la carrière de la Lorne où l'on a vu trois tortues. » Un autre aperçu du patrimoine local.
Source La Nouvelle République par Laurence Duc