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07/02/2013

Lauréats Terroirs de Terreal : panaché de couleurs en toiture à l'honneur

Le spécialiste de la terre cuite, Terreal vient de dévoiler le palmarès de la troisième édition du concours «Les Terroirs de Terreal». Il s'agit pour l'industriel de réaffirmer son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Terreal vient de décerner les prix de son concours «Les Terroirs de Terreal» dont le but est de mettre à l'honneur des chantiers et des savoir-faire locaux au service de la préservation du patrimoine architectural français.
"Loin des solutions standardisées, fait marquant cette année, la plupart des lauréats ont pour, point commun d’être des créateurs composants de solutions originales à travers des panaches de couleurs et de formats uniques", explique Terreal dans un communiqué.
Le palmarès des Terroirs 2012
Un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes de la couverture Terreal a étudié plusieurs dizaines de dossiers parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix. Ils ont été choisis pour leur qualité technique, esthétique, le rendu global et le "côté historique" du chantier.

Prix Technique
"L’entreprise Morganti, dirigée par M. Gérald Morganti, a reçu le Prix Technique pour la rénovation de la toiture et de la façade de l’Hôtel- Restaurant le « Manoir de la Salamandre » situé au coeur d’Etretat (76). Ce célèbre bâtiment médiéval normand, datant du 14e siècle, démonté puis reconstruit à Etretat en 1912 a été restauré par l’entreprise Morganti, dans le respect de son histoire et de sa richesse d’origine".
Prix Historique
"L’entreprise Histoire de Toit, dirigée par M. Olivier Pourrit, a reçu le Prix Historique pour la rénovation de la couverture de l’Eglise, classée monument historique, de Gommecourt dans les Yvelines (78). La charpente et la toiture de cette église du 16e siècle, en très mauvais état ont été restaurées par un harmonieux panachage de tuiles et des finitions en cuivre".
Prix Esthétique
"L’entreprise Marie, dirigée par M. Eric Marie, a reçu le Prix Esthétique pour la rénovation complète d’une maison individuelle qui avait brûlé, comprenant environ 520 m² de toiture, à Deauville (14). Pour ce chantier, un magnifique travail de panachage de tuiles de différents coloris a été mis en oeuvre".
Prix de la Création
"L’entreprise Pineau Charpente, dirigée par M. Frédéric Pineau, a reçu le Prix de la Création pour la rénovation de la couverture d’une maison individuelle à Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe (72), sur environ 300 m² de toiture. Ce prix récompense la combinaison esthétique et la complexité technique des travaux due à la complète transformation de la maison".
Coup de Coeur du Jury
"L’entreprise Rassaert SARL, dirigée par M. Jean-Marc Rassaert, a ravi le jury et ainsi remporté le Coup de Coeur du Jury pour la rénovation de la couverture d’une magnifique bâtisse de près de quatre siècle, située à Magny-en-Vexin (95). Pour venir à bien de la restauration des 312 m² de toiture et des huit lucarnes de cette maison de maître, pas moins quatre mois de travail et 21 000 tuiles ont été nécessaires". Source Batiactu

06/02/2013

Relance du BTP: Des députés réfléchissent à une taxe sur le recyclage des déchets de matériaux de construction

Ça bouge du côté de l'Assemblée nationale. « Un groupe d'études se met en place sur les carrières et les matériaux de construction pour imaginer un modèle économique et fiscal incitant au recyclage, car le secteur a été le grand oublié du Grenelle de l'environnement », a indiqué hier le député de l'Ardèche, Pascal Terrasse, à l'occasion de la signature par Yprema, spécialiste du recyclage des déchets de BTP, de son premier accord de franchise avec l'entreprise ardéchoise CBM, établie à Teil. C'est justement en Ardèche qu'a été créée il y a un mois la première entreprise française de recyclage de matelas. « Il existe une taxe sur les matelas finançant leur recyclage, pourquoi pas une taxe sur les matériaux de construction ? », s'est interrogé le député, par ailleurs membre de la commission des Finances de l'Assemblée. Qu'il s'agisse d'une écotaxe touchant tous les produits, comme pour l'emballage, ou d'une taxe spécifique applicable uniquement aux matériaux qui ne seraient pas recyclés, cela reste à définir, mais la réflexion est lancée.
200 millions de tonnes de granulats par an
La France est en retard dans le recyclage des déchets de BTP. Il s'agit notamment de recycler le béton issu des déconstructions de routes et de bâtiments, en le concassant pour le réemployer comme sous-couche des routes en substitut aux granulats « neufs » issus de carrières. La moitié des matériaux de construction naturels produits en France servent à la route, ce qui représente 200 millions de tonnes de granulats par an, dont 20 millions de tonnes seulement proviennent du recyclage.
Les plus importants acteurs du recyclage sont Eurovia, la filiale de travaux routiers de Vinci, suivi de Colas, son alter ego chez Bouygues, qui recyclent eux-mêmes les matériaux issus de leurs chantiers routiers. Entreprise familiale n'ayant pas les moyens financiers de constituer un maillage national, Yprema a lancé une franchise pour profiter du développement du marché. Une démarche inédite dans le monde des travaux publics. A partir de l'année prochaine, Yprema prévoit trois nouveaux franchisés par an.
Source Les Echos  par Myriam Chauvot

Wienerberger (Hulluch) : la mise en sommeil de l'usine en passe d'être prolongée

En sommeil depuis décembre 2011, la briqueterie du groupe Wienerberger, située à Hulluch, près de Lens, devrait voir cette période être prolongée de quatre ans. Faisant face à la baisse de la demande de briques dites de structure, la direction a ouvert des négociations avec les partenaires sociaux dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Sur les 41 salariés artésiens, une petite dizaine resteraient sur le site qui servira de base logistique. En 2008, le groupe autrichien avait investi 22 millions d'euros pour améliorer l'outil de production hulluchois.
Source La Voix Du Nord

Du low cost de matériaux sur internet

Deux jeunes Toulousains ont créé en novembre dernier une entreprise «Free matériaux», sur le net avec un très bon rapport «qualité prix» de matériaux de construction.
Ce nouveau concept permet d'économiser de 15 à 20 % sur tous les achats de matériaux et sur tous les travaux souhaités dans une maison. «Nous pouvons fournir tous les matériaux nécessaires à la construction d'une maison», déclare l'un des deux gérants, Ait Damou. «J'ai eu cette idée avec mon collègue car je travaillais dans le bâtiment et je me suis rendu compte que c'était possible de faire baisser les prix des matériaux de construction qui sont assez coûteux. Nous avons donc réfléchi et on a décidé de créer un négoce grâce à laquelle les personnes pourraient avoir des prix bas et de la qualité», explique-t-il. La société s'inspire de Free Mobile qui arrive à baisser ses prix en dissociant le téléphone et l'abonnement.
Afin de proposer les meilleurs prix le cogérant annonce «nous faisons des achats groupés sur les gros fournisseurs et nous n'avons pas d'entrepôt pour stocker les matériaux donc il n'y a pas de frais de stockage et les prix finals sont beaucoup moins élevés».
Grâce à son innovation les deux gérants connaissent un véritable succès «nous avons déjà environ 300 000€ de commandes pour les prochains mois», déclare Ait Damou. Les deux gérants souhaitent aussi pouvoir dupliquer Free Matériaux dans toute la France car ce concept est nouveau en France. Les commandes et les devis peuvent se faire par mail à l'adresse contact@freemateriaux.fr ou par téléphone au 06 51 00 48 49.
Source La Dépêche du Midi par Anais Royer-Adnot

Des tarifs bonifiés pour les installations photovoltaïques "made in Europe"

Deux arrêtés sont parus ce jeudi 31 janvier au Journal officiel, valorisant davantage le courant électrique provenant d'installations à base de composants "made in Europe". Une mesure d'urgence pour soutenir la filière qui a perdu près de la moitié de ses emplois depuis 2010 mais qui apparaît fragile juridiquement aux yeux de la Commission de régulation de l'énergie.
C'était une mesure attendue par les industriels français du photovoltaïque et Delphine Batho avait annoncé au début de l'année qu'elle souhaitait le mettre en place rapidement. Les nouveaux tarifs bonifiés de l'électricité solaire, qui favorisent les panneaux photovoltaïques français ou européens, sont entrés en vigueur avec la parution de deux arrêtés au Journal officiel. L'ajustement des tarifs d'achat est donc réalisé de la façon suivante : le producteur bénéficie d'un bonus de 5 % sur le tarif normal proposé par EDF, lorsque les cellules ou les panneaux solaires ont été produits en Europe. Ce bonus est porté à 10 % dans le cas où les cellules et les panneaux sont originaires du Vieux continent.
Un dispositif fragile juridiquement ?
Autre mesure prise par arrêté, le doublement des volumes cibles pour le développement de l'énergie solaire photovoltaïque, soit au total 1.000 MW installés en 2013. "Il s'agit de mesures d'urgence attendues pour mettre un coup d'arrêt aux destructions d'emplois et soutenir la filière photovoltaïque dans l'attente des conclusions du débat sur la transition énergétique. Nous devons maintenir notre outil industriel pour les énergies renouvelables", a déclaré Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie, lors d'un déplacement chez Photowatt dans l'Isère (lien). Le gouvernement souhaite en effet donner des perspectives de commandes aux entreprises françaises du solaire qui ont vu leurs effectifs fondre depuis deux ans : selon les estimations de l'Ademe, 14.500 emplois auraient été détruits entre 2010 et 2012.
Mais la Commission de régulation de l'énergie (CRE) estime que le dispositif de bonification des tarifs pour les installations aux composants "made in France" ou "made in Europe" serait "fragile" juridiquement et pourrait mener à des attaques en justice pour protectionnisme et concurrence déloyale. Mais la ministre avait indiqué, au début du mois de janvier, que le gouvernement était prêt à "prendre ce risque". L'intégralité des textes des arrêtés sont disponibles sur Legifrance : texte n° 18 et texte n° 19.

Source Batiactu

05/02/2013

USA, Monier Inc échappe a une class action portant sur 250 millions de dollars


Le fabriquant de tuiles béton Monier Inc a échappé à une attaque judiciaire en série « class action »  portant sur 250 millions de dollars pour publicité mensongère concernant la durée de vie de ses produits. Le tribunal Californien a en effet jugé que  les plaignants avaient appuyés leur requête sur une méthodologie d’échantillonnage non représentative.
Le groupement de plaignants ( 128 000 membres) avait en effet exigé au près de la court un dédommagement d’un quart de milliard de dollars pour avoir faussement commercialisé ses tuiles bétons affichant  une durée de vie de 50 ans.

Source Law 360 par Gavin Broady

Chute massive des mises en chantier en 2012

Selon les derniers chiffres du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, les mises en chantier plongent sur l'ensemble de l'année 2012. Même observation pour les autorisations. L'objectif des 500.000 logements par an semble s'éloigner peu à peu.

Sur l'ensemble de l'année écoulée, le nombre de mises en chantier de logements s'élève à 346.500, soit un repli de 17,8 % par rapport au chiffre observé sur l'année 2011. Dans le détail, 156.600 logements collectifs ont été mis en chantier, soit un recul de 18,8 % par rapport à 2011. Dans l'individuel, le chiffre atteint plus de 168.600 logements, soit un repli de 16,6 % par rapport à 2011. Enfin, le logement en résidence représente environ 21.200 logements, soit une diminution de 19,2% par rapport à 2011. Selon le spécialiste de l'immobilier et professeur d'économie à l'Université Paris-Ouest, Michel Mouillart, ces résultats s'expliquent, pour le logement individuel, par "l'effet de la crise" et le recalibrage du PTZ+ (prêt à taux zéro) début 2012, avec l'introduction de plafonds de ressources et de conditions plus restrictives. Pour ce qui est du logement collectif, la disparition annoncée du dispositif Scellier pour l'investissement locatif a pesé, selon Michel Mouillart. Ce dernier anticipe 284.000 mises en chantier dans le neuf environ en 2013, soit un repli de 6,6% par rapport à l'an passé.
Les autorisations en chute libre au 4ème trimestre 2012 Du côté des autorisations, sur l'année 2012, 495.500 logements ont été autorisés à construire, soit une baisse de 7,3 % par rapport à l'année 2011. Quant au nombre de logements autorisés, en données CVS lissées, il chute de 5,6 % sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. Celui des logements mis en chantier augmente de 1,1 % sur les trois derniers mois. En données brutes, 115.900 logements ont été autorisés à construire en France au cours du quatrième trimestre de 2012, soit une baisse de 24,1 % par rapport au quatrième trimestre de 2011. La diminution est moins marquée pour les logements individuels (- 11,5 %) que pour les logements collectifs (- 33,1 %). Par ailleurs, les autorisations de logements en résidence baissent de 26,6 %. Au cours du quatrième trimestre, plus de 95.600 logements ont été mis en chantier sur l'ensemble du territoire français, soit une baisse de 28,4 % par rapport au quatrième de 2011. Ce repli affecte tous les secteurs : -19,7 % dans l'individuel, -34,4 % dans le collectif, -29,2 % dans le logement en résidence.
Concernant les perspectives, Michel Mouillart se montre plus que prudent puisqu'il conclut : "Le problème, ce n'est plus 2013, mais 2014". D'ailleurs, il anticipe seulement un très léger redressement des mises en chantier à cet horizon.

Source Batiactu

La société Josse invente l’Argibrique

Le spécialiste du carreau de terre cuite innove grâce à la brique de terre crue. Un produit breveté aux vertus thermiques.
Quoi de plus ancien que la brique de terre pour construire son chez soi ? La société Josse réussit à innover dans ce domaine avec l’Argibrique. Jusqu’à l’année dernière, la société costarmoricaine était connue par sa production de carreaux de décoration, cuits au feu de bois, émaillés ou brut.
Entreprise du patrimoine vivant (un label officiel) comme Henriot, elle partage avec la faïencerie, la fidélité au peint main pour les carreaux avec motifs. On l’a compris, Josse fait dans le produit plutôt haut de gamme. « En fait, nous avons des clients qui s’offrent nos carreaux dans une cuisine Ikéa », corrige Florence Le Brun, responsable du magasin quimpérois.
Un kit prêt à la pose
Avec Argibrique, Josse touche un nouveau domaine tout en restant fidèle à la matière première qui a fait sa renommée, la terre. Crue cette fois. « Philippe Josse, président de la société, a eu des demandes de clients qui l’ont amené à travailler sur un modèle de brique en argile », explique Arnaud Neveu, directeur général.
Particularités de cette brique, elle est emboîtable et permet le passage de câble. Un brevet a été déposé avec, pour nom commercial, Argibrique. « La brique permet d’augmenter l’inertie thermique d’une cloison, en particulier derrière un poêle à bois. »
Elle permet aussi de réguler l’hygrométrie et d’améliorer le confort acoustique. « Un minimum de 5 m sur une cloison permet d’obtenir des résultats. » C’est pour cela que la société commercialise un kit « prêt à la pose ». Il coûte 730 € livré à domicile.
Source Ouest France

04/02/2013

Direction resserrée à la tête du groupe Monier


Le groupe Monier a simplifié son organisation et réduit l’équipe de direction à la tête du grroupe. C’est la réponse apportée pour mieux affronter les challenges en cours et les développements sur le marché européen.  Mr Gerrit Sames, le directeur des technologies et de la production a quitté le groupe au 31 Décembre 2012.
La direction du groupe est par conséquent assurée depuis le premier Janvier par le président  Pepyn Dinandt et par le directeur financier Jürgen Koch.

Source Ziegelindustrie International

La briquetterie Imerys de Colomiers rachetée par Bouyer Leroux

Imerys Structure, réparti sur sept sites en France dont Colomiers près de Toulouse, fait l'objet d'une offre de rachat de la part du groupe Bouyer Leroux.
Roland Besnard, PDG du groupe coopératif Bouyer Leroux, était le 15 janvier à Colomiers pour rencontrer les personnels d'Imerys Structure, un département d'Imerys Terre Cuite, filiale du leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie Imerys. Son offre de rachat d'Imerys Structure, spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée), a en effet été acceptée par le conseil d'administration d'Imerys pour un montant proche d'un an de chiffre d'affaires. Avec sept sites et 400 salariés, Imerys a généré 95 millions d'euros de CA en 2011, en baisse à 85 millions d'euros en 2012.
Avec ce rachat, le groupe Bouyer Leroux qui emploie 370 salariés et réalise 95 millions d'euros de chiffre d'affaires doublera quasiment de taille. Il deviendra un des leaders de la brique de mur et de cloison en France.
Il reste deux conditions à remplir pour que cette offre soit finalisée : l'aval de l'Autorité de la concurrence attendu pour avril 2013, mais aussi celui des organes représentatifs des personnels (comité d'entreprise, comité d'hygiène et de sécurité, etc.). Roland Besnard se veut très rassurant. «Nous nous inscrivons dans une démarche de développement durable, notamment en terme de pérennité de l'emploi, pour servir nos clients sur le territoire national». Implanté dans le quart Nord-Ouest de la France, Bouyer Leroux améliore ainsi considérablement son maillage territorial avec ces sept sites répartis dans le Sud. La société coopérative veut associer ses salariés
Au plan social, pas de changement de voilure à craindre indique Roland Besnard qui prévoit «une entière continuité en matière d'organisation». Le groupe Bouyer Leroux, créé en 1955 est une entreprise familiale passée sous le régime de société coopérative (SCOP) dans laquelle tous les salariés sont actionnaires. Une formule qui a permis de réussir la transmission de l'entreprise aux employés. Et Roland Besnard d'insister, «nous avons une culture humaniste, le sens du travailler au pays et enfin une vraie politique de distribution de participation».
Côté financement de l'opération, Roland Besnard précise que Bouyer Leroux est une entreprise sans dettes et que cette opération se fera à plus de 50 % sur fonds propres, le montage juridique prévoyant la création d'une SAS Bouyer Leroux Structure destinée à être absorbée d'ici quatre ans par le groupe Bouyer Leroux. Les salariés pourront alors devenir sociétaires du groupe. Dans l'immédiat, Bouyer Leroux s'engage à investir trois millions d'euros par an dans sa nouvelle filiale sans compter 1,5 million sur le site de Colomiers pour un projet de production d'énergie des fours à base de biomasse.
Source La Dépêche par Jean-Pierre Martnot

03/02/2013

Allemagne : L’Usine Monier d’Obergräfenhain redémarre après 3 semaines de chômage partiel


La tuilerie Monier vient de redémarrer ses 6 lignes de production après 3 semaines de chômage partiel  à Obergräfenhain et à Narsdorf.

D’après la porte parole de la société, Susanne Kreuzberg, Monier a remis en service depuis le 14 Janvier l’ensemble des unités du site. « Nous estimons que le marché de la toiture en pente en 2013 se maintiendra au même niveau que l’année précédente. Nous travaillons au développement de nouveaux produits afin de nous permettre de gagner des parts de marché. Par exemple la tuile plate « Opal-Klosterbiber ». Nous souhaitons proposer une nouvelle offre destinée à la rénovation de monuments historiques. Nous allons produire à Obergräfenhain de manière industrielle cette tuile artisanale à partir du mois de Mars. »

Depuis mi-Décembre les 6 lignes de Obergräfenhain et à Narsdorf étaient à l’arrêt complet. Presque l’ensemble des 173 employés ont été touchés par le chômage partiel. Après 3 semaines de calme qui ont été mises  à profit pour réaliser des travaux  d'entretien, l’ensemble des salariés a repris le chemin de l’usine sous la direction du directeur d’usine  Heino Kleine le Lundi 14 Janvier. Celui-ci attend dans cette situation de marché faible que des décisions politiques soient prises pour favoriser la rénovation énergétique des bâtiments et ainsi relancer l'activité.

SAMSE : Un quatrième trimestre stable

Le groupe grenoblois de distribution de matériaux de construction, dont le titre gagne plus de 16% sur le mois de janvier, a publié ses facturations du dernier trimestre 2012. Le chiffre d’affaires de la période ressort quasiment stable à 233,5 millions euros contre 233,8 millions en 2011.
Sur l’ensemble de l’exercice, Samse a vu ses revenus s’inscrire en très légère baisse de 0,31%, à 1,138 milliard d’euros. Un chiffre en accord avec les 1,137 milliard d'euros attendus par les analystes du cabinet Gilbert Dupont. Le pôle Négoce, principale activité du groupe, faiblit de 1,28%. L’activité Bricolage quant à elle, plus minoritaire, progresse néanmoins de 4,58% à 198,5 millions euros.
« Malgré le manque de visibilité quant à l'évolution du marché, le groupe poursuit sa dynamique de développement », explique Samse dans son communiqué. Le groupe avait racheté début janvier neuf agences de négoce à VM Matériaux, pour renforcer son positionnement dans le Sud-est de la France
Les résultats 2012 détaillés seront annoncés le 8 mars prochain. Le groupe ne fait pas de commentaires à ce sujet. Rappelons qu’au premier semestre, le résultat opérationnel courant est ressorti à 16,4 millions d’euros contre 22,2 millions au premier semestre 2011. Nous attendons cette publication pour refaire un point complet sur le dossier.

Source Les Echos

Maroc: Immobilier/Matériaux de construction La taxation menace le prix du m2

La taxation menace le prix du m2
Les coûts de revient augmentent
Mais la crise freine la hausse des prix de vente
Risque de réduction de l’attractivité pour le logement social
Dans une étude réalisée par la FNPI, les promoteurs estiment leur marge à 5% dans le logement social. Avec la nouvelle taxation des matériaux de construction, cette marge est fortement impactée
La loi de Finances 2013 apporte un nouveau coup dur à l’immobilier. Après une année 2012 sous le signe de la crise, en particulier pour le moyen et le haut standing, les opérateurs ne risquent pas de renouer avec la croissance d’ici peu. La taxe sur le sable et sur le rond à béton a eu une incidence directe sur les promoteurs immobiliers. L’augmentation des prix des matériaux de construction se fait déjà sentir sur le coût de revient du mètre carré. «Les taxes ont déjà été répercutées sur les matériaux de construction avec des hausses parfois supérieures à l’augmentation prévue dans la loi de Finances 2013», explique Youssef Iben Mansour, président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). Depuis janvier 2013, le fer à béton subit une taxe de 100 DH la tonne. La taxe qui touche le plus le coût de revient de l’immobilier est celle du sable. La loi de Finances 2013 l’a fixée à 50 DH pour le m3 de sable des dunes, des cours d’eau et de dragage et à 20 DH le m3 pour celui provenant des carrières de concassage. Le début de cette année coïncide également avec l’application quasi totale de la taxe sur le ciment prévue dans la loi de Finances 2012. La taxe de 120 DH la tonne a été appliquée de façon progressive sur le prix de vente depuis mai dernier. La dernière hausse a eu lieu en novembre et une autre est à prévoir dans les mois à venir (voir L’ Economiste du 15 janvier). Pour l’instant, les promoteurs immobiliers n’ont pas encore tranché sur le mode de répercussion de la taxe. Dans un récent communiqué, la FNPI avait annoncé qu’«à cause de l’augmentation des prix des intrants, le haut et le moyen standing subiraient une hausse des prix de vente. Ce qui serait automatiquement répercuté sur le consommateur final». Crise oblige, la fédération modère un peu sa position. «Dans une conjoncture aussi tendue, il est difficile de répercuter cette hausse sur le prix de vente. En clair, la marge des promoteurs va être considérablement réduite», annonce Iben Mansour. Toutefois, certains promoteurs dans le haut standing sont tentés d’augmenter leur prix dans les mois à venir, en particulier à Casablanca et Rabat. Deux villes qui ne connaissent pas de fléchissement de la demande. La sur-taxation des matériaux impactent également les produits conventionnés, à savoir les produits à faible valeur immobilière (140.000 DH) et le logement social (250.000 DH). «Année après année, la taxation des matériaux de construction augmentent alors que le prix du logement social est fixé jusqu’à 2020. Si les opérateurs voient que leurs marges s’érodent de plus en plus, le 250.000 sera moins attractif», souligne le président. Depuis quelques années, l’essentiel de la croissance du secteur est tiré par le logement social. Durant le premier semestre de l’année 2012, le nombre d’unités produites s’élève à 66.195 dont 48.286 unités d’habitat social, contre 67.072 unités produites sur la même période en 2011, soit une baisse globale de 1,3%. La tutelle n’a pas encore communiqué sur les statistiques du deuxième semestre, mais les estimations laissent croire que la baisse annuelle est plus importante. «Au lieu de donner des avantages aux promoteurs pour encourager le moyen standing, nous avons eu droit à plus de taxes pour les matériaux de construction. Ces mesures pénalisent le coût du logement social dans un contexte où nous commençons à ressentir une décélération des ventes», regrette Karim Belmaachi, DG du groupe Alliances. Si les grands groupes disposent d’une taille critique qui leur permet d’absorber les différentes hausses, les petits promoteurs commencent à connaître des difficultés. Concrètement, cela pourrait se traduire par un désengagement de certains professionnels du logement social.
Blocus sur les transactions foncières
Les effets du passage de 20 à 30% pour la taxe sur la plus-value foncière se fait déjà sentir sur le marché. «Depuis le début de l’année, il y a un véritable blocage sur les transactions foncières», annonce Youssef Iben Mansour. En pratique, cette taxe est appliquée à la quasi-totalité du prix de vente puisque la valeur d’acquisition est généralement très faible. «Cette mesure va accentuer davantage la crise que traverse le secteur», tient à préciser Iben Mansour. Pour Me Ahmed-Amine Touhami Ouazzani, président de la Chambre nationale du notariat, la réduction des transactions foncières s’est fait sentir bien avant l’application de la hausse de la TPI. «Les véritables effets de la nouvelle taxation ne seront totalement visibles que d’ici 6 mois», estime Ouazzani.
Source L'Economiste par Ilham BOUMNADE

02/02/2013

Allemagne: Un incendie détruit une partie de la tuilerie Creaton de Malsch


Un incendie important a ravagé partiellement l’usine de tuiles de CREATON à Malsch le 31 Janvier. L’entreprise ne déplore aucun blessé par contre les dégats matériels s’élèveraient à plusieurs millions d’euros. L’entreprise est couverte par une assurance incendie avec une franchise de 175 000euros.

L’origine du sinistre n’est pas encore connue et l’étendue des dégâts reste en cours d’analyse. Bien que les moyens de production n’aient pas été touchés, la production reste à l’arrêt jusqu’à l’expertise complète du sinistre. Les risques de retard de livraison seront à évaluer lorsqu’une date de redémarrage de l’installation sera connue ou des solutions de secours seront défini. Pour l’heure les expéditions ne sont pas touchées.

Source Finanznarchrichten

Algérie/ Wilaya de Tizi Ouzou : la briqueterie de Fréha à l’arrêt

Les ouvriers de la briqueterie de Fréha sont en grève depuis dix jours pour réclamer l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation des salaires.
Ils sont une centaine de travailleurs dont des contractuels et des ouvriers recrutés dans le cadre du pré-emploi à se rassembler depuis dix jours dans la cour de la briquèterie-tuilerie de Frèha, à 30km au nord de Tizi Ouzou. Sur le portail de l’usine, de larges banderoles demandant le départ des responsables de l’entreprise publique. Au milieu de la cour une table et une chaise sont préparées pour accueillir l’huissier de justice, attendu hier pour établir le constat.
La briqueterie de Fréha qui produit en moyenne 25 000 briques/jour couvrant une partie du marché local est à l’arrêt depuis 10 jours. «Nous vivons le calvaire depuis 8 ans avec la régression des conditions de travail et la dégradation de la relation avec la direction de l’usine. Et ce, du fait que nous avons décidé de nous organiser afin de revendiquer nos droits dont la révision des salaires, la régularisation des contractuels, l’application du plan d’investissement pour l’amélioration du cadre du travail», explique Madjid Cherifi, président du comité de participation et également responsable de la section syndicale affiliée à l’Ugta. Et de poursuivre : «Au lieu d’écouter et de prendre en charge les doléances des travailleurs, la direction a répondu par le licenciement abusif de 7 collègues».
La radiation des 7 travailleurs a été la goutte qui a fait déborder le vase. Visite dans la fabrique. Sur le chemin de l’atelier, le guide, un ouvrier pointe du doigt un bâtiment : «Voici le bloc administratif. Il n’y a personne, le directeur et son assistante ne se sont pas rendus à l’usine depuis le 21 janvier, soit le début de la grève». Plus loin, deux citernes d’eau sont installées à l’extérieur des toilettes. L’usine dispose d’un réservoir d’eau utilisée pour mouiller l’argile, mais point d’eau potable. Les travailleurs consomment malgré eux l’eau des citernes aux dépens de leur santé. Sur le plan sanitaire, l’unité ne dispose pas d’une salle de soins d’urgence. Pas même une ambulance pour les évacuations, notamment de nuit, pour cette usine qui fonctionne également avec une équipe de nuit.
«Les personnes qui se blessent pendant le travail, nous les évacuons avec nos véhicules. Encore, ce n’est pas tous le monde qui en possède», dit-on. A l’intérieur de la fabrique, des flaques d’eau de pluie témoignent de la mauvaise étanchéité de la toiture en zinc. «Ici nous n’avons aucun endroit pour manger, changer nos vêtements. Les responsables n’ont fait aucun effort pour aménager des vestiaires et équiper les travailleurs», regrette un autre ouvrier. Les travailleurs se débrouillent comme ils peuvent. Des petits espaces sont aménagés, séparés par des armoires métalliques pour leur servir de vestiaires.
La sécurité dans ce milieu de travail n’est pas en reste. Dans le petit atelier de mécanique et de soudure, le toit est maintenu à l’aide des pieds droits métalliques. «Cela peut s’effondrer sur nos têtes à tout moment et nous sommes plusieurs à fréquenter cet espace. Le four dégage d’importes quantités de gaz brulés que nous respirons malgré nous. Le même appareil n’a même pas un système d’allumage, étant cassé. Je le mets en marche à l’aide d’un manche à ballet qui me permet de connecter le gaz et l’étincelle pour éviter l’électrocution», dit ce père de famille qui s’occupe de la cuisson des briques.
Son collègue assure qu’un rapport détaillé sur la sécurité a été transmis, mais sans suite. Les syndicalistes rencontrés sur les lieux ont affirmé qu’il existe un plan d’investissement pour l’usine mais il peine à se concrétiser. «Ce sont les travailleurs qui ont sacrifié quelques mois de salaire pour acheter un chariot élévateur et un autre équipement», ajoute-t-on. A la sorti de l’usine, un ouvrier nous interpelle : «Parlez des œuvres sociales, nous n’avons jamais vu l’argent des œuvres sociale et les cadeaux de fin d’année. Nous sommes payes, tous, pas plus de 23 000 Da alors que nous travaillons dans des conditions difficiles de jour comme de nuit», dit, dépité, ce père de famille, une fiche de paie à la main.
Source El Watan par Nordine Douici

La monumentale édition de 1881: " La Brique et la terre cuite par Pierre Chabat."


 L'argile appartient aux matériaux les plus anciens travaillés par l'homme. Cette terre, facile à mettre en forme, permet d'obtenir aisément des pots simples, des bols, des coupes, des carreaux, etc. Il suffit d'un peu d'habileté pour façonner des objets plus complexes, comme des pichets avec des anses et un bec, par exemple. C'est aux alentours de 6000 ans avant Jésus-Christ que l'on retrouve les premières traces de l'existence de la poterie. Mais on sait que depuis près de 10.000 ans, les hommes exploitaient la terre et bâtissaient des cités en terre crue.
Depuis l'antiquité, la terre cuite a été utilisée pour la décoration des temples et des palais de la Grèce Antique. Les premières constructions en terre cuite et les premiers traitements datent du début de notre ère : il s'agit des casernes prétoriennes de Rome; il faudra attendre le VIIIè siècle en France pour utiliser les premières dalles et carreaux de terre cuite destinés à la construction des sols et des terrasses.
Les Romains, à leur tour très créatifs, ont apporté les sublimes mosaïques de marbre représentant des scènes de la vie quotidienne ou imaginaires. Ils déclinèrent la terre cuite sous de multiples formes en passant par les briques, les tuiles, les contenants en tout genre: flacons de parfum, amphores, cruches à vin, dalles, figurines, sculptures et conduites d'eau chaude pour le chauffage au sols.
En dehors des villes, les cultures rurales ont perpétué des traditions d'une grande diversité. La terre cuite a supplanté la terre crue au cours des siècles et sous toutes les latitudes, grâce à ses qualités de solidité, de résistance aux intempéries, à sa résistance aux incendies et depuis 150 ans grâce à son industrialisation.
C'est au douzième siècle que l'utilisation de carreaux de terre cuite vernissés se répand. Au cours des treizième et quatorzième siècle, ils sont énormément employés pour décorer les sols et les isoler de l'humidité.
Au seizième siècle, la Renaissance apporte en Europe un mouvement qui agite le milieu artistique et se manifeste sur toute la décoration (sur les reliures de livres, comme sur les parois peintes), les céramiques et les marbres. La recherche de la beauté pure conduit les artistes à privilégier la courbe, la stylisation et la préciosité de la matière. Ils jouent avec cette terre, matière si malléable, pour raconter des scènes de la vie quotidienne ou religieuse, ou encore s'inspirent de la nature tel Bernard Palissy qui trouve sa source d'inspiration dans les fossiles, les animaux, les plantes, etc. Il produit des plats en terre vernissée, surchargés de figurations animales en relief et très colorées.
Les dix-neuvième et vingtième siècles, avec l'apparition de l'ère industrielle, voient la fabrication des terres cuites révolutionnée. Actuellement, les techniques de chauffage par le sol relancent de façon heureuse la mode et l'utilisation de ces carrelages en terres cuites.
La terre cuite est également très utilisée pour la fabrication de tuiles, faîtières, arêtiers, noues, bardeaux, et tout élément de mise hors d'eau. Il est à noter que dans tous les pays méditerranéens, la terre cuite sous forme de briques fait partie intégrante de l'architecture comme dans la " Ville rose " mais aussi dans le nord de la France et en Belgique où la brique est le matériau noble des maisons bourgeoises des siècles derniers.
L'ouvrage que je propose aujourd'hui à la vente, réalisé par Pierre Chabat (1827-1892) traite de tout ceci en mieux et sous forme plus développée que dans ce billet. Grâce au concours d'une iconographie de toute beauté – des chromolithographies à pleine page - vous pourrez ainsi imaginer votre maison de rêve, pour quelques briques… Pierre
CHABAT (Pierre). La Brique et la terre cuite. Étude historique de l'emploi de ces matériaux, fabrication et usages ; motifs de construction et de décoration choisis dans l'architecture des différents peuples. Avec la collaboration de Félix Monmory. Paris, Veuve A. Morel et Cie, 1881.Un fort volume In-folio. Reliure demi-chagrin, à coins, vert empire. Première et unique édition de cette importante étude historique sur la brique. Belle publication illustrée de 80 chromolithographies et de nombreuses figures gravées dans le texte. Rares rousseurs claires sur quelques planches. Bel état. 500 € + port
Source Librairie Ancienne

01/02/2013

Le salon Samse Innovation entre Pros placé sous le signe de la RT 2012

La deuxième édition du salon Samse Innovations Entre Pros ouvrira ses portes à Chambéry les 14 et 15 février prochains et s'articulera autour de la performance durable et de la règlementation thermique 2012.
Le salon organisé par Samse, le négociant de matériaux de construction en Rhône-Alpes et Paca, proposera une deuxième édition s'articulant autour des nouvelles règlementations. Ainsi un parcours RT 2012 sera proposé aux professionnels du gros oeuvre, des TP, de l'isolation ou du bâtiment en général. Ils seront guidés par les spécialistes des secteurs de la construction bois BBC, de l'isolation thermique par l'extérieur, des énergies renouvelables et de la rénovation globales tels qu'Effinergie, Qualibat ou Néopolis, afin de mieux comprendre les différentes étapes du nouveau permis de construire 2013. Les fabriquants profiteront également du salon pour présenter leurs évolutions technologiques en termes de produits et en feront la démonstration sur les espaces qui y seront consacrés.
Source France BTP

Deux nouveaux adhérents pour BIGMAT

BigMat, réseau spécialisé dans le négoce de matériaux, annonce l’arrivée de deux nouveaux adhérents. Il s’agit du groupe Balitrand (BFSA), acteur majeur dans la région PACA de la distribution de produits du bâtiment aux professionnels, et d’Action Matériaux (MOMM 66), jeune pousse entrepreneuriale qui a ouvert fin 2012 son premier point de vente. Le groupement porte ainsi à 338 le nombre de ses points de vente en France.
Créé en 1981, BigMat est également présent en Belgique, en Espagne, en Italie et en République Tchèque à travers 820 magasins. En 2011, le réseau a enregistré 2,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé en Europe et 1,2 milliard d’euros en France.

Source Les Echos de la franchise

31/01/2013

VM Matériaux lance une émission obligataire de 3,1 millions d'euros.

VM Matériaux, centré sur l'univers du bâtiment, a émis le 16 janvier 2013, un emprunt obligataire de 3.100.000 euros qui doit être souscrit par le fonds Micado France 2018 géré par Portzamparc Gestion.
Les obligations porteront intérêt au taux fixe de 6,50% et seront remboursables in fine le 2 octobre 2018. Elles seront cotées sur le marché Nyse Alternext.
Cette émission obligataire s'intègre dans le projet Micado France 2018, fonds contractuel investi en obligations non notées initié par Accola, Investeam et Middlenext et permettant à des ETI (entreprises de taille intermédiaire) françaises d'accéder au marché obligataire.
Cette démarche s'inscrit dans une optique de diversification des sources de financement de VM Matériaux et d'allongement de maturité de sa dette.

Source le Figaro

"MyEnergi Lifestyle" La maison du futur imaginée par un groupe d'industriels

SunPower, Whirlpool et Ford ont annoncé le lancement du projet "MyEnergi Lifestyle" à l'occasion du salon CES de Las Vegas, où sont présentées toutes les nouveautés hi-tech. Il s'agit d'une maison futuriste qui relie toutes les applications électriques, y compris la voiture, à des panneaux photovoltaïques et des solutions de gestion intelligentes.
Le salon international de l'électronique grand public CES (Consummers Electronic Show) de Las Vegas (Etats-Unis), est la grand-messe de la haute technologie. C'est le moment qu'ont choisi un groupement d'industriels américains pour présenter leur vision de la maison du futur, à la fois connectée, intelligente, économe et… qui pourrait faire penser au concept MFC 2020 développé par le constructeur Maison France Confort. Là aussi, la mobilité trouvait sa place dans l'idée globale de l'habitat. Le géant de l'automobile Ford, s'associe donc à SunPower, fabricant de panneaux solaires, Whirlpool, spécialiste de l'électroménager et Eaton, producteur de systèmes de contrôle de l'alimentation, pour imaginer des solutions techniques qui seront intégrées prochainement dans les foyers outre-Atlantique.
Réduire la consommation et les émissions de CO2
Les industriels partent d'un constat simple : un ménage américain consomme annuellement 11.000 kWh d'électricité. Ils estiment qu'avec des solutions combinant énergies renouvelables, moyens de stockage de ces énergies et gestion de la consommation, il serait possible d'économiser 60 % sur la facture et de réduire de plus de 50 % les émissions de CO2. Soit 9 tonnes de gaz carbonique non rejetés dans l'atmosphère. Afin d'appuyer leur propos, les promoteurs du projet "MyEnergi Lifestyle" estiment que si les maisons américaines adoptaient toutes ces solutions, les économies d'énergie seraient équivalentes à supprimer New York, la Californie et le Texas du réseau de distribution électrique continental, soit 32 millions de foyers en moins à alimenter.
Le véhicule comme stockage de l'énergie
La maison idéale, selon Ford, SunPower et Whirlpool, est équipée de panneaux solaires photovoltaïques en toiture et d'un véhicule C-Max Energi hybride qui pourra servir de moyen de stockage de l'électricité. L'ensemble sera géré de façon à se recharger en heures creuses et, si nécessaire en cas de pic de consommation, de basculer vers la fourniture de courant par les panneaux solaires domestiques. L'intégration de telles habitations dans des smart-grids, ces réseaux de distribution intelligents, pourraient prévenir les risques de surcharges et de blackouts.
Source Batiactu

30/01/2013

Belgique: la briqueterie Wienerberger de Wanlin ferme

Le personnel de la célèbre briqueterie de Wanlin, située à Houyet, est sous le choc. Les propriétaires, les Autrichiens de Wienerberger viennent de lancer une procédure de licenciement collectif. 25 personnes sont concernées. 23 ouvriers et deux employés. La société de Houyet avait fêté son centenaire en 2011
Il y avait bien quelques périodes de chômage économique mais de là à envisager une fermeture c'est autre chose, affirme les syndicats. Ils estiment que cette entreprise est en quelques sortes le petit poucet "sacrifié" par les Autrichiens.
La direction évoque plusieurs raisons à son intention de fermeture : la crise du secteur de la construction, le coût de l'énergie et la baisse de la demande de briques étirées, qui font la spécificité du site de Wanlin.
Une réunion entre travailleurs, région et bourgmestres locaux est prévue cette semaine. Des actions de grève sont envisageables, selon Pascal Vivone, secrétaire délégué FGTB.
Source RTBF avec Belga

BONGIOANNI STAMPI SUR LE MARCHE ARGENTIN

Bongioanni Stampi consolide sa présence sur le marché Argentin et se positionne comme l’interlocuteur privilégié des entreprises du secteur capable de satisfaire les différentes exigences liées aux processus d’extrusion.
Pour preuve, les récentes fournitures d’équipements d’extrusion pour Ceramica Santiago (Santiago dell’Estero), Ceramica del Norte (Salta), Palmar Mar del Plata (Mar del Plata) et Ceramica Ctibor (Buenos Aires).
Bongioanni Stampi a développé et mis au point les équipements d’extrusions pour la gamme complète des produits Argentins (briques perforées, briques de structure, hourdis), en fournissant des filières de type OMEGA, la plus innovante des filières actuellement présentes sur le marché.
Tous les composants de la filière OMEGA en contact directe avec l’argile sont réalisés en matériel anti-abrasion. Plus particulièrement, les colonnes de section carrée du pont porte-noyaux sont fabriquées, en interne au moyen d’une machine à Commande Numérique, afin d’utiliser les aciers anti-abrasions disponibles sur le marché. Par ailleurs, le process de soudure a fait l’objet d’une attention toute particulière, en limitant son utilisation au strict nécessaire. Ces soudures sont réalisées au moyen de soudure TIG et d’électrode de finition. Le nouveau système de freinage est aussi d’un grand intérêt, il est à réglage externe et muni de graisseurs et plaques de Teflon sur lesquelles glissent les freins qui sont réalisés avec une épaisseur accrue pour augmenter l’efficacité du freinage.
Les nouvelles roues de marquage en acier inoxydable équipées d’inserts démontables en caoutchouc à haute résistance à l’usure et les gueulards d’extrusion en acier anti-abrasion - disponible, aussi, revêtu d’un polyamide coulé amélioré d’additifs - garantissent à la fois d’excellentes propriétés lubrifiantes et une résistance optimale à l’usure (particulièrement adapté aux argiles très plastiques et peu glissantes) complètent la fourniture. Les gueulards sont spécialement conçus pour chaque client, en respectant les paramètres fondamentaux (diamètre de l’entrée, dimension de la sortie, longueur et inclinaison) pour obteir une uniformité de la poussée et de la pression.

Source Bongioanni Stampi

Le constructeur de machines Bavarois LINGL placé en procédure de protection judiciaire


Depuis le Vendredi 18 Janvier les dirigeants de la société Lingl ont engagé une procédure de protection de l'entreprise auprès du tribunal de commerce de Neu Ulm.
La procédure appelée "bouclier de protection " doit permettre à la société LINGL de présenter un plan de redressement comprenant un volet de réduction des effectifs sous 3 mois.
Les difficultés du fournisseur de machines pour l’industrie de la terre cuite découlent d’un mauvais exercice 2012 avec pour le premier semestre le recours au chomage partiel et au quatrième trimestre une forte activité. Alors qu’avec un chiffre d’affaire de 100 millions d’Euros, 2012 devait être une des meilleures année depuis le début de la crise économique en 2008 et que les carnets de commande sont pleins, la société est confrontée à une mauvaise maîtrise de ses coûts de personnel. La structure des coûts de personnel ne serait pas assez souples pour l’entreprise soumise à des fortes variations de charge.

Siegfried Bägendörfer du Syndicat  IG Metall s’est déclaré surpris par ces très mauvaises nouvelles arrivant au moment où tous pensaient LINGL tirée d’affaire.
En effet dès le début 2009 LINGL avait eu un recours massif au chômage partiel, la direction avait alors parlé d'une "réduction spectaculaire" de commandes en raison de la crise économique.
À l'été 2010, un accord avec les partenaires sociaux avait été trouvé par lequel les salariés renonçaient à leur prime de fin d'année  en contrepartie d’un engagement de la direction à ne pas avoir recours aux licenciements jusqu’au 30Juin 2013.

Sandra Hommel Liebich la porte parole de la société se montre confiante et affirme que le plan de redressement sera achevé d’ici l’été 2013 et permettra à la société de sortir de la crise renforcée et débarrassée de ses branches mortes. La société aurait des fonds suffisants et serait «très loin de l'insolvabilité». Ceci permet de continuer le fonctionnement normal des contrats , d’assurer les livraisons et de payer le personnel. La direction croit au potentiel du site Ling de Krumbach.

La procédure de "bouclier de protection des entreprises"  existe depuis le 1 Mars 2012 et est - contrairement à la faillite - un processus pour les sociétés qui ne sont pas encore insolvables. Maintenant, l'entreprise dispose de trois mois pour élaborer un plan de redressement – sous sa propre responsabilité, sans administrateur judiciaire. Néanmoins, il y a des changements dans la gestion de la société: En plus de Frank Appel et Andreas Lingl qui dirigent l'entreprise depuis 2006, la direction est renforcée depuis la semaine dernière pendant la phase de redressement par Mr Hugo Schneider consultant en retournement d’entreprise et par Mr Michael Winterhoff avocat.


Perspectives difficiles et chômage technique en vue chez Terreal à Roumazières

"Il n'y a pas eu de chômage partiel en 2012, il n'y en a pas eu non plus depuis le début de l'année 2013, mais s'il n'y a pas de reprise de l'activité économique dans les mois qui viennent, il faudra s'y résoudre...» Bruno Hocdé le directeur de l'entreprise Terreal à Roumazières-Loubert, la plus importante du groupe tuilier, a voulu rester évasif sur les rumeurs qui courent depuis plusieurs jours dans la cité de l'argile.
Il dit aussi vouloir attendre la tenue du prochain comité syndical d'entreprise qui va se dérouler le 12 février prochain pour communiquer et en dire un peu plus. «Dans l'attente, tout le monde doit se serrer les coudes» ajoute-t-il inquiet malgré tout. Les responsables syndicaux sont eux un peu plus soucieux sur l'avenir des emplois et les perspectives de reprise d'une activité florissante au niveau des chaînes de production, les seules touchées par la crise.
Laurent Delias (CGT) lui aussi attend avec impatience ce comité syndical et un comité d'entreprise extraordinaire qui se tiendra en même temps. «On s'y prépare depuis l'année dernière, depuis la liquidation du site espagnol, la prise des mesures de chômage partiel sur le site toulousain, ainsi que le déplacement de personnel de Roumazières vers une usine en Bourgogne» souligne-t-il.
Il pourrait être mis en place un dispositif d'APLD (activité partielle de longue durée). En mars prochain, les salariés perdraient neuf jours ouvrés soit environ, entre 75% et 93% de leur salaire.
«On n'est pas d'accord avec ces mesures» précise Laurent Delias qui dénonce par le biais de ces mesures (non-remplacement des départs en retraite ou volontaires, travail partiel...) des licenciements déguisés... Les effectifs chez Terreal pourraient passer en dessous de la barre des 500 salariés.

Source La Charente Libre

29/01/2013

Les récents événements interrogent sur l'avenir du site de la tuilerie Imerys de Blajan.

Après la levée du projet de fermeture de l'usine de fabrication de tuiles à canal par le groupe Imerys, le 25 juillet dernier, c'était le soulagement dans le Boulonnais qui s'était mobilisé. Cependant, chacun restait vigilant, notamment les délégués du personnel. Ceux-ci ont rencontré le nouveau directeur des ressources humaines, vendredi.
Le groupe a décidé la fin de la production de la tuile à canal. Les salariés pensaient avoir des informations sur le nouveau projet, à savoir la fabrication de coffrets de volets roulants. Ils devront attendre le 13 février où ils rencontreront à nouveau la direction qui aura dépouillé «une enquête individuelle, facultative et anonyme», réalisée auprès du personnel.
De son côté, la mairie reste sur ses positions, à savoir «le maintien de l'activité autour de la terre». La semaine dernière, le maire Jean Bernard Castex et Michel Brocas, vice-président de la communauté de communes, chargé du développement, ont rencontré le sous-préfet.
Ils lui ont présenté le potentiel que représente la structure des anciens établissements Assémat sur la zone artisanale de Péguilhan. Ces bâtiments pourraient accueillir le nouveau projet d'Imerys, s'il existe encore.
En effet, aujourd'hui, Carole Delga, la députée du Comminges Savès devait rencontrer la direction d'Imérys à Paris, accompagnée du maire de Blajan. Or samedi, les responsables du groupe ont annulé le rendez-vous. De quoi semer le trouble. «Nous ne voulons pas de solution bancale. Nous devons protéger un outil, une équipe autour de la spécificité que représente notre matière première a réaffirmé Jean Bernard Castex, après avoir déjeuné avec les délégués syndicaux : Jean François Fourcade, Patrick Loubens et Pascal Niollet.
Source La Dépêche du Midi

Ponts thermiques : traiter les planchers avec ou sans rupteurs ?

La Réglementation thermique 2005 a installé une nécessité : celle d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment. La RT 2012 a instauré une obligation de moyens, celle de traiter les ponts thermiques.
Jusqu’à 40%, c’est la part de déperditions énergétiques que peuvent représenter les ponts ­thermiques. Alors, la RT 2012 a tranché : «leur ­traitement va répondre à une obligation de moyens», informe Pauline Dubreuille, responsable Produits chez Alkern.
Avec, à la clé, des valeurs incontournables : le ratio de transmission thermique linéique moyen global appelé Ratio Ψ des ponts thermiques du bâtiment qui ne doit pas excéder 0,28 W/(m2.K).
Le coefficient de transmission thermique linéique moyen des liaisons plancher intermédiaire/murs donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé, Ψ 9, lui ne doit pas dépasser 0,60 W/(ml.K). Sachant que plus Ψ est grand, plus les pertes de chaleur à travers le pont thermique sont importantes.
Résultat : si le label BBC (Bâtiment basse consommation) a déjà instauré cette pratique dans la construction neuve, la RT 2012 va engendrer une véritable chasse aux ponts thermiques.
La solution idéale : recourir à l’isolation thermique par l’extérieur. «Mais en France, l’isolation par l’intérieur demeure pour l’instant privilégiée, il faut donc intégrer un isolant à tous points de l’enveloppe qui peuvent donner lieu à des déperditions de chaleur», rappelle Gérard Fouilloux, responsable marketing briques de Wienerberger.
Une pratique qui va renforcer de fait le partenariat entre entreprise et bureaux d’études thermiques afin de trouver, en amont, le système le plus adapté.
AVIS D'EXPERT Christian Cardonnel, de Cardonnel Ingénierie « La construction sur vide sanitaire est à privilégier »
« En maison individuelle, la solution la plus pertinente pour traiter les ponts thermiques reste la construction sur vide sanitaire. Elle est à privilégier avec la technique du plancher à hourdis isolant, qui permet une isolation renforcée et le traitement thermique des abouts de rive et du refend de soutènement.
Cette solution est très performante et aussi très économique. La technique du plancher à hourdis qui reste traditionnelle permet de répondre facilement aux risques sismiques de la structure.
On arrive à traiter le pont thermique pour moins de 20 à 30 euros par mètre linéaire, un très bon résultat d’un point de vue de l’économie d’énergie avec une pertinence de moins de 50€HT/W/K.
L’autre intérêt du vide sanitaire c’est qu’il peut devenir un espace technique tempéré “thermogène : qui génère de la chaleur” pour assurer la source froide d’une micro-pompe à chaleur en y associant les récupérations de chaleur sur l’air vicié et les eaux grises.
Ainsi, des pertes de chaleur, on en fait un avantage et l’on peut assurer le confort thermique et l’eau chaude sanitaire de la maison. D’ailleurs, le plancher intermédiaire peut être réalisé comme le plancher bas, avec des hourdis traditionnels, en bois aggloméré ou produit de synthèse recyclé, et dans ce cas l’isolation en rive est similaire à celui du plancher bas.
De manière, générale, des ponts thermiques des dalles bien traités permettent de diviser par 3 la perte des liaisons et ainsi conserver une isolation thermique de l’enveloppe de la maison cohérente et uniforme pour aller vers le confort durable. »
Source Batirama

Belgique/ Wanlin: la briqueterie Wienerberger ferme ses portes, 25 emplois concernés

Victime de la crise dans le secteur de la construction et confrontée à des coûts trop importants, la direction de la briqueterie de Wanlin a annoncé l'intention de fermer son site.
La direction de la briqueterie de Wanlin, située à Houyet en province de Namur, a annoncé vendredi son intention de fermer son site, rapportent plusieurs médias. La fermeture de l'entreprise concerne 25 emplois, 23 ouvriers et 2 employés. La procédure Renault a été lancée. La nouvelle a surpris le personnel même si ce dernier était confronté à des périodes de chômage économique ces dernières années.
Le site houyetois avait fêté en 2011 son centenaire. La société avait été rachetée en mai 2002 par le groupe autrichien Wienerberger, qui est côté en bourse et qui possède plusieurs sites en Belgique.
Crise et coûts trop importants
La briqueterie de Wanlin serait victime, selon le journal L'Avenir samedi, de la crise dans le secteur de la construction, liée à une chute des permis de bâtir et à la difficulté pour les candidats bâtisseurs d'obtenir un prêt auprès des banques. De plus, le site de Wanlin n'est pas raccordé au réseau de gaz. L'énergie est amenée par camion, ce qui occasionne des coûts importants.

Source RTL

La rénovation thermique, un des cinq grands chantiers de Cécile Duflot

Annoncée depuis fin novembre dernier, la table ronde sur la rénovation énergétique des bâtiments se fait toujours attendre. Si ce thème constitue, pour la ministre du Logement, l'un de ses cinq grands chantiers pour 2013, les avancées semblent se faire à pas mesuré.
A l'occasion de ses vœux à la presse, Cécile Duflot est revenue sur les cinq grands chantiers qui vont occuper son agenda cette année. Après avoir invité, non sans humour, les journalistes présents ce lundi à "continuer de lui poser des questions… auxquelles elle n'a pas envie de répondre", la ministre de l'Egalité du territoire et du Logement a détaillé les cinq grands chantiers qu'elle entend continuer de mener cette année.
Quid de la table ronde ?
Parmi eux, la rénovation thermique des bâtiments, "véritable enjeu environnemental, écologique, social et économique", selon Cécile Duflot. Objectif : "Faire qu'en 2050 toutes les Françaises et les Français vivent dans des bâtiments à basse consommation". Pour cela, des réflexions sont actuellement menées avec les services de Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, afin de "proposer une alliance entre l'écologie et l'emploi", a précisé Cécile Duflot. Voilà la réponse qu'elle apporte aujourd'hui aux professionnels du secteur de la construction qui attendent le plan de rénovation énergétique annoncé par le Président de la République en juin 2012 au moment de la conférence environnementale.
Fin novembre dernier, Philippe Pelletier informait qu'une table ronde sur la rénovation énergétique des bâtiments serait lancée "à très bref délai" qui devrait acter les grands arbitrages qui seront pris lors du débat sur la transition énergétique à venir. "Elle aura lieu dans quelques semaines", nous a confié la ministre à l'issue de son discours. Reconnaissant que "ce plan est attendu car son urgence est avérée", elle nous a précisé qu'il fallait au préalable "lever les difficultés" et "travailler sur l'ensemble des questions" avant de présenter un dispositif final. Entrepreneurs du bâtiment, banquiers, investisseurs institutionnels, ONG environnementales "seront mobilisés simultanément" pour fixer une feuille de route en matière de rénovation thermique et remplir les objectifs de 500.000 logements rénovés chaque année.
Construire plus et mieux
La ministre a également rappelé ses autres priorités que sont la loi cadre Urbanisme et Logement prévue pour 2013, qui doit "construire un nouveau compromis social et écologique en engageant la transition écologique des territoires". En clair, "rénover les règles d'urbanisme pour rendre plus facile la construction, en protégeant l'environnement et en créant les conditions d'une ville durable moins consommatrice de ressources naturelles". Mais le principal but de cette loi est "de construire plus et mieux", car l'objectif reste de construire 500.000 logements neufs par an (contre un peu plus de 300.000 en 2012) dont 150.000 sociaux.
A ce propos, son ministère est engagé dans un bras de fer avec celui des Finances sur les moyens de respecter les engagements du candidat François Hollande. Cécile Duflot ne veut pas "baisser la barre des 150.000 logements sociaux" même si elle commence à reconnaître que ce sera un "objectif extrêmement difficile" à atteindre pour 2013 alors qu'il y a eu moins de 100.000 mises en chantier de logements sociaux en 2012.
Pour rappel, la première pierre de cette loi vient d'être posée, avec la publication ce samedi 19 janvier 2013 au Journal officiel, de la loi sur le logement social, jugée "conforme" par le Conseil constitutionnel quelques jours auparavant.
Arbitrages en février pour le Grand Paris...
Concernant le Grand Paris, Cécile Duflot a indiqué être convaincue que "ce projet ne pourra voir le jour que par une approche globale qui embrasse conjointement les enjeux de transport, de logement, de solidarité entre les territoires et d'une gouvernance plus démocratique et efficace". Ce chantier majeur à ses yeux "doit être fait avec et pour les habitants", a-t-elle déclaré. "Dès le mois de février, l'Etat prendra des décisions engageantes, déterminées et financées pour le calendrier du Grand Paris Express et pour l'avenir de la région capitale", a-t-elle ajouté.
... et loi sur l'égalité des territoires d'ici à la fin 2013
Enfin, dernier grand chantier à venir pour la ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, celui justement de l'égalité des territoires, qui fera l'objet d'un projet de loi dédié présenté au conseil des ministres avant fin 2013. Elle y associera la DATAR (Délégation à l'aménagement du territoire), qui fêtera cette année ces 50 ans. Objectifs : accès du plus grand nombre aux services publics et aux différents services rendus au public ; développement de la participation citoyenne à l'action publique ; remise en capacité des territoires notamment par le développement de leurs activités économiques locales.
Source Batiactu

28/01/2013

Belgique: Wienerberger ferme la briqueterie d’Hennuyères

La multinationale Wienerberger avait racheté la briqueterie en mai 2002.
Au début du 20e siècle, l’aventure industrielle a été lancée par la famille Dethise, sur les parcelles d’argile où se trouve toujours l’usine. Puis l’entreprise est passée de mains en mains, au fil du temps. Elle fut propriété de la S.A. Tuilerie et Briqueterie du Progès d’Hennuyères (1920), puis du groupe anglais Ibstock (il rachète les actifs d’Hennuyères en 1977).
Fin des années quatre-vingt, Ibstock cède son usine d’Hennuyères à un consortium d’actionnaires, mais garde la briqueterie de Wanlin qui devient «Ruga Wanlin». En 1981, l’usine est détruite par un incendie, elle sera reconstruite et reproduira, dès 1983. En 1992, la société est vendue au groupe Desimpel, lui-même absorbé par la société Hanson.
En mai 2002, c’est le rachat par Wienerberger. Et voici que ce vendredi, la multinationale, cotée en bourse, a annoncé la fermeture du site. Alors que la veine d’argile schisteuse est loin d’être épuisée et a une grande réputation de qualité.
Décidément, la crise actuelle fait des ravages.
Source L'Avenir

La Fédération française des tuiles et briques repense sa stratégie de communication

Alors que le marché de la terre cuite a le vent en poupe, la Fédération Française des Tuiles et Briques lève le voile sur sa nouvelle identité et sa nouvelle stratégie de communication. inShare
Depuis le 15 janvier 2013, La Fédération Française des Tuiles et Briques a lancé une nouvelle campagne de communication associée à un nouveau canal, le site www.jeconstruisterrecuite.com/. Ce site regorge d’informations à destination du grand public et des professionnels en quête d'éclaircissements sur les matériaux, les normes et enjeux environnementaux : beaucoup de techniques de mises en oeuvre, des interviews croisées de professionnels, avec des architectes, des constructeurs de maisons individuelles et des entreprises du bâtiment.
Afin de permettre à tout un chacun de se projeter dans une maison terre cuite, la FFTB a rencontré deux familles, l’une à Metz, l’autre à Perpignan. Elles ont décidé de partager leur expérience et d’expliquer leur choix pour un style de vie « terre cuite » sous forme de web séries. Quatre épisodes de 5 à 6 minutes par famille seront diffusés sur le site http://jeconstruisterrecuite.com/. Ces séries racontent la démarche des 2 familles, de leur projet initial jusqu’au bilan de leur nouvelle vie après quelques mois d’emménagement.
« C’est le moment opportun de positionner la filière terre cuite en leader de la construction » confie Dominique Métais, Responsable de la communication de la FFTB. A la fin des années 1990 seulement deux maisons sur dix étaient construites en briques terre cuite et moins de 10% des logements collectifs. Dix ans plus tard, les changements sont considérables : aujourd’hui plus de 40% des maisons individuelles sont en briques terre cuite et 70% de toutes les maisons individuelles sont recouvertes en tuiles terre cuite. Ainsi, on observe à fin 2011 que 45 % des maisons BBC/Effinergie sont en briques et 24% des logements BBC collectifs sont également en briques.
Ainsi la Fédération Française des Tuiles et Briques a-t-elle décidé d’engager une campagne de communication innovante en collaboration avec une jeune agence « la treizième heure » afin de donner au matériau terre cuite la visibilité qui lui revient. Cette nouvelle communication vise également à incarner ce style de vie « terre cuite » du 21e siècle, moderniser l’image de ces matériaux, et démontrer leur réponse parfaite aux normes et attentes contemporaines en termes d’environnement, de confort et d’esthétique.
Source Batiweb

Monier Australie : Intégration des panneaux solaires à la structure des bâtiments


Traditionnellement les panneaux solaires sont fixés sur le toit d'une maison existante, cependant les poseurs de toits en Australie commencent maintenant à intégrer les panneaux solaires dans les matériaux de couverture avant l'installation.

Ce nouveau secteur de l'industrie des panneaux solaires est appelé BIPV (solutions photovoltaïques intégrées aux bâtiments) et se développe rapidement du fait que les poseurs de toiture intègrent de plus en plus les panneaux solaires dans les façades, les ouvertures de toits et les tuiles.

L'un des avantages des BIPV par rapport aux installations de panneaux solaires classiques  est, bien sûr, que le coût des matériaux  utilisés  pour le BIPV est bien inférieur aux solutions avec panneaux rapportés en sur-toiture.

La SolarTile Monier a été faite pour se fondre dans la gamme standard  de tuiles Monier et est capable d'être aussi efficace que les panneaux solaires qui sont ajoutés à un toit d'un point de vue énergétique. 
C’est également  une réussite indiscutable d’un point de vue esthétique.

Un autre avantage est qu'il n'y a pas de perturbation à l’étanchéité de la toiture lors de l'installation de panneaux solaires sur un toit, car il n'est pas nécessaire de percer des trous et la SolarTile Monier est capable d'être implantée dans des schémas singuliers de formes de toit et sur de toutes  petites zones. Ces tuiles permettent également une diminution du poids de 25% de moins par rapport aux solutions photovoltaïques classiques.

En Juillet 2012, une subvention a été accordée   par le gouvernement fédéral Australien représentant une somme de  2,3 millions de dollars en vue d'aider les BlueScope Steel dans leur développement de toiture en acier BIPV. Il est prévu que cela pourrait aider  l'Australie à  devenir le leader des systèmes BIPV dans le monde entier.

Source Solarpaneluk par Danielle Biggs