Pages

30/01/2013

Perspectives difficiles et chômage technique en vue chez Terreal à Roumazières

"Il n'y a pas eu de chômage partiel en 2012, il n'y en a pas eu non plus depuis le début de l'année 2013, mais s'il n'y a pas de reprise de l'activité économique dans les mois qui viennent, il faudra s'y résoudre...» Bruno Hocdé le directeur de l'entreprise Terreal à Roumazières-Loubert, la plus importante du groupe tuilier, a voulu rester évasif sur les rumeurs qui courent depuis plusieurs jours dans la cité de l'argile.
Il dit aussi vouloir attendre la tenue du prochain comité syndical d'entreprise qui va se dérouler le 12 février prochain pour communiquer et en dire un peu plus. «Dans l'attente, tout le monde doit se serrer les coudes» ajoute-t-il inquiet malgré tout. Les responsables syndicaux sont eux un peu plus soucieux sur l'avenir des emplois et les perspectives de reprise d'une activité florissante au niveau des chaînes de production, les seules touchées par la crise.
Laurent Delias (CGT) lui aussi attend avec impatience ce comité syndical et un comité d'entreprise extraordinaire qui se tiendra en même temps. «On s'y prépare depuis l'année dernière, depuis la liquidation du site espagnol, la prise des mesures de chômage partiel sur le site toulousain, ainsi que le déplacement de personnel de Roumazières vers une usine en Bourgogne» souligne-t-il.
Il pourrait être mis en place un dispositif d'APLD (activité partielle de longue durée). En mars prochain, les salariés perdraient neuf jours ouvrés soit environ, entre 75% et 93% de leur salaire.
«On n'est pas d'accord avec ces mesures» précise Laurent Delias qui dénonce par le biais de ces mesures (non-remplacement des départs en retraite ou volontaires, travail partiel...) des licenciements déguisés... Les effectifs chez Terreal pourraient passer en dessous de la barre des 500 salariés.

Source La Charente Libre

Aucun commentaire: