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04/02/2013

Direction resserrée à la tête du groupe Monier


Le groupe Monier a simplifié son organisation et réduit l’équipe de direction à la tête du grroupe. C’est la réponse apportée pour mieux affronter les challenges en cours et les développements sur le marché européen.  Mr Gerrit Sames, le directeur des technologies et de la production a quitté le groupe au 31 Décembre 2012.
La direction du groupe est par conséquent assurée depuis le premier Janvier par le président  Pepyn Dinandt et par le directeur financier Jürgen Koch.

Source Ziegelindustrie International

La briquetterie Imerys de Colomiers rachetée par Bouyer Leroux

Imerys Structure, réparti sur sept sites en France dont Colomiers près de Toulouse, fait l'objet d'une offre de rachat de la part du groupe Bouyer Leroux.
Roland Besnard, PDG du groupe coopératif Bouyer Leroux, était le 15 janvier à Colomiers pour rencontrer les personnels d'Imerys Structure, un département d'Imerys Terre Cuite, filiale du leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie Imerys. Son offre de rachat d'Imerys Structure, spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée), a en effet été acceptée par le conseil d'administration d'Imerys pour un montant proche d'un an de chiffre d'affaires. Avec sept sites et 400 salariés, Imerys a généré 95 millions d'euros de CA en 2011, en baisse à 85 millions d'euros en 2012.
Avec ce rachat, le groupe Bouyer Leroux qui emploie 370 salariés et réalise 95 millions d'euros de chiffre d'affaires doublera quasiment de taille. Il deviendra un des leaders de la brique de mur et de cloison en France.
Il reste deux conditions à remplir pour que cette offre soit finalisée : l'aval de l'Autorité de la concurrence attendu pour avril 2013, mais aussi celui des organes représentatifs des personnels (comité d'entreprise, comité d'hygiène et de sécurité, etc.). Roland Besnard se veut très rassurant. «Nous nous inscrivons dans une démarche de développement durable, notamment en terme de pérennité de l'emploi, pour servir nos clients sur le territoire national». Implanté dans le quart Nord-Ouest de la France, Bouyer Leroux améliore ainsi considérablement son maillage territorial avec ces sept sites répartis dans le Sud. La société coopérative veut associer ses salariés
Au plan social, pas de changement de voilure à craindre indique Roland Besnard qui prévoit «une entière continuité en matière d'organisation». Le groupe Bouyer Leroux, créé en 1955 est une entreprise familiale passée sous le régime de société coopérative (SCOP) dans laquelle tous les salariés sont actionnaires. Une formule qui a permis de réussir la transmission de l'entreprise aux employés. Et Roland Besnard d'insister, «nous avons une culture humaniste, le sens du travailler au pays et enfin une vraie politique de distribution de participation».
Côté financement de l'opération, Roland Besnard précise que Bouyer Leroux est une entreprise sans dettes et que cette opération se fera à plus de 50 % sur fonds propres, le montage juridique prévoyant la création d'une SAS Bouyer Leroux Structure destinée à être absorbée d'ici quatre ans par le groupe Bouyer Leroux. Les salariés pourront alors devenir sociétaires du groupe. Dans l'immédiat, Bouyer Leroux s'engage à investir trois millions d'euros par an dans sa nouvelle filiale sans compter 1,5 million sur le site de Colomiers pour un projet de production d'énergie des fours à base de biomasse.
Source La Dépêche par Jean-Pierre Martnot

03/02/2013

Allemagne : L’Usine Monier d’Obergräfenhain redémarre après 3 semaines de chômage partiel


La tuilerie Monier vient de redémarrer ses 6 lignes de production après 3 semaines de chômage partiel  à Obergräfenhain et à Narsdorf.

D’après la porte parole de la société, Susanne Kreuzberg, Monier a remis en service depuis le 14 Janvier l’ensemble des unités du site. « Nous estimons que le marché de la toiture en pente en 2013 se maintiendra au même niveau que l’année précédente. Nous travaillons au développement de nouveaux produits afin de nous permettre de gagner des parts de marché. Par exemple la tuile plate « Opal-Klosterbiber ». Nous souhaitons proposer une nouvelle offre destinée à la rénovation de monuments historiques. Nous allons produire à Obergräfenhain de manière industrielle cette tuile artisanale à partir du mois de Mars. »

Depuis mi-Décembre les 6 lignes de Obergräfenhain et à Narsdorf étaient à l’arrêt complet. Presque l’ensemble des 173 employés ont été touchés par le chômage partiel. Après 3 semaines de calme qui ont été mises  à profit pour réaliser des travaux  d'entretien, l’ensemble des salariés a repris le chemin de l’usine sous la direction du directeur d’usine  Heino Kleine le Lundi 14 Janvier. Celui-ci attend dans cette situation de marché faible que des décisions politiques soient prises pour favoriser la rénovation énergétique des bâtiments et ainsi relancer l'activité.

SAMSE : Un quatrième trimestre stable

Le groupe grenoblois de distribution de matériaux de construction, dont le titre gagne plus de 16% sur le mois de janvier, a publié ses facturations du dernier trimestre 2012. Le chiffre d’affaires de la période ressort quasiment stable à 233,5 millions euros contre 233,8 millions en 2011.
Sur l’ensemble de l’exercice, Samse a vu ses revenus s’inscrire en très légère baisse de 0,31%, à 1,138 milliard d’euros. Un chiffre en accord avec les 1,137 milliard d'euros attendus par les analystes du cabinet Gilbert Dupont. Le pôle Négoce, principale activité du groupe, faiblit de 1,28%. L’activité Bricolage quant à elle, plus minoritaire, progresse néanmoins de 4,58% à 198,5 millions euros.
« Malgré le manque de visibilité quant à l'évolution du marché, le groupe poursuit sa dynamique de développement », explique Samse dans son communiqué. Le groupe avait racheté début janvier neuf agences de négoce à VM Matériaux, pour renforcer son positionnement dans le Sud-est de la France
Les résultats 2012 détaillés seront annoncés le 8 mars prochain. Le groupe ne fait pas de commentaires à ce sujet. Rappelons qu’au premier semestre, le résultat opérationnel courant est ressorti à 16,4 millions d’euros contre 22,2 millions au premier semestre 2011. Nous attendons cette publication pour refaire un point complet sur le dossier.

Source Les Echos

Maroc: Immobilier/Matériaux de construction La taxation menace le prix du m2

La taxation menace le prix du m2
Les coûts de revient augmentent
Mais la crise freine la hausse des prix de vente
Risque de réduction de l’attractivité pour le logement social
Dans une étude réalisée par la FNPI, les promoteurs estiment leur marge à 5% dans le logement social. Avec la nouvelle taxation des matériaux de construction, cette marge est fortement impactée
La loi de Finances 2013 apporte un nouveau coup dur à l’immobilier. Après une année 2012 sous le signe de la crise, en particulier pour le moyen et le haut standing, les opérateurs ne risquent pas de renouer avec la croissance d’ici peu. La taxe sur le sable et sur le rond à béton a eu une incidence directe sur les promoteurs immobiliers. L’augmentation des prix des matériaux de construction se fait déjà sentir sur le coût de revient du mètre carré. «Les taxes ont déjà été répercutées sur les matériaux de construction avec des hausses parfois supérieures à l’augmentation prévue dans la loi de Finances 2013», explique Youssef Iben Mansour, président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). Depuis janvier 2013, le fer à béton subit une taxe de 100 DH la tonne. La taxe qui touche le plus le coût de revient de l’immobilier est celle du sable. La loi de Finances 2013 l’a fixée à 50 DH pour le m3 de sable des dunes, des cours d’eau et de dragage et à 20 DH le m3 pour celui provenant des carrières de concassage. Le début de cette année coïncide également avec l’application quasi totale de la taxe sur le ciment prévue dans la loi de Finances 2012. La taxe de 120 DH la tonne a été appliquée de façon progressive sur le prix de vente depuis mai dernier. La dernière hausse a eu lieu en novembre et une autre est à prévoir dans les mois à venir (voir L’ Economiste du 15 janvier). Pour l’instant, les promoteurs immobiliers n’ont pas encore tranché sur le mode de répercussion de la taxe. Dans un récent communiqué, la FNPI avait annoncé qu’«à cause de l’augmentation des prix des intrants, le haut et le moyen standing subiraient une hausse des prix de vente. Ce qui serait automatiquement répercuté sur le consommateur final». Crise oblige, la fédération modère un peu sa position. «Dans une conjoncture aussi tendue, il est difficile de répercuter cette hausse sur le prix de vente. En clair, la marge des promoteurs va être considérablement réduite», annonce Iben Mansour. Toutefois, certains promoteurs dans le haut standing sont tentés d’augmenter leur prix dans les mois à venir, en particulier à Casablanca et Rabat. Deux villes qui ne connaissent pas de fléchissement de la demande. La sur-taxation des matériaux impactent également les produits conventionnés, à savoir les produits à faible valeur immobilière (140.000 DH) et le logement social (250.000 DH). «Année après année, la taxation des matériaux de construction augmentent alors que le prix du logement social est fixé jusqu’à 2020. Si les opérateurs voient que leurs marges s’érodent de plus en plus, le 250.000 sera moins attractif», souligne le président. Depuis quelques années, l’essentiel de la croissance du secteur est tiré par le logement social. Durant le premier semestre de l’année 2012, le nombre d’unités produites s’élève à 66.195 dont 48.286 unités d’habitat social, contre 67.072 unités produites sur la même période en 2011, soit une baisse globale de 1,3%. La tutelle n’a pas encore communiqué sur les statistiques du deuxième semestre, mais les estimations laissent croire que la baisse annuelle est plus importante. «Au lieu de donner des avantages aux promoteurs pour encourager le moyen standing, nous avons eu droit à plus de taxes pour les matériaux de construction. Ces mesures pénalisent le coût du logement social dans un contexte où nous commençons à ressentir une décélération des ventes», regrette Karim Belmaachi, DG du groupe Alliances. Si les grands groupes disposent d’une taille critique qui leur permet d’absorber les différentes hausses, les petits promoteurs commencent à connaître des difficultés. Concrètement, cela pourrait se traduire par un désengagement de certains professionnels du logement social.
Blocus sur les transactions foncières
Les effets du passage de 20 à 30% pour la taxe sur la plus-value foncière se fait déjà sentir sur le marché. «Depuis le début de l’année, il y a un véritable blocage sur les transactions foncières», annonce Youssef Iben Mansour. En pratique, cette taxe est appliquée à la quasi-totalité du prix de vente puisque la valeur d’acquisition est généralement très faible. «Cette mesure va accentuer davantage la crise que traverse le secteur», tient à préciser Iben Mansour. Pour Me Ahmed-Amine Touhami Ouazzani, président de la Chambre nationale du notariat, la réduction des transactions foncières s’est fait sentir bien avant l’application de la hausse de la TPI. «Les véritables effets de la nouvelle taxation ne seront totalement visibles que d’ici 6 mois», estime Ouazzani.
Source L'Economiste par Ilham BOUMNADE

02/02/2013

Allemagne: Un incendie détruit une partie de la tuilerie Creaton de Malsch


Un incendie important a ravagé partiellement l’usine de tuiles de CREATON à Malsch le 31 Janvier. L’entreprise ne déplore aucun blessé par contre les dégats matériels s’élèveraient à plusieurs millions d’euros. L’entreprise est couverte par une assurance incendie avec une franchise de 175 000euros.

L’origine du sinistre n’est pas encore connue et l’étendue des dégâts reste en cours d’analyse. Bien que les moyens de production n’aient pas été touchés, la production reste à l’arrêt jusqu’à l’expertise complète du sinistre. Les risques de retard de livraison seront à évaluer lorsqu’une date de redémarrage de l’installation sera connue ou des solutions de secours seront défini. Pour l’heure les expéditions ne sont pas touchées.

Source Finanznarchrichten

Algérie/ Wilaya de Tizi Ouzou : la briqueterie de Fréha à l’arrêt

Les ouvriers de la briqueterie de Fréha sont en grève depuis dix jours pour réclamer l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation des salaires.
Ils sont une centaine de travailleurs dont des contractuels et des ouvriers recrutés dans le cadre du pré-emploi à se rassembler depuis dix jours dans la cour de la briquèterie-tuilerie de Frèha, à 30km au nord de Tizi Ouzou. Sur le portail de l’usine, de larges banderoles demandant le départ des responsables de l’entreprise publique. Au milieu de la cour une table et une chaise sont préparées pour accueillir l’huissier de justice, attendu hier pour établir le constat.
La briqueterie de Fréha qui produit en moyenne 25 000 briques/jour couvrant une partie du marché local est à l’arrêt depuis 10 jours. «Nous vivons le calvaire depuis 8 ans avec la régression des conditions de travail et la dégradation de la relation avec la direction de l’usine. Et ce, du fait que nous avons décidé de nous organiser afin de revendiquer nos droits dont la révision des salaires, la régularisation des contractuels, l’application du plan d’investissement pour l’amélioration du cadre du travail», explique Madjid Cherifi, président du comité de participation et également responsable de la section syndicale affiliée à l’Ugta. Et de poursuivre : «Au lieu d’écouter et de prendre en charge les doléances des travailleurs, la direction a répondu par le licenciement abusif de 7 collègues».
La radiation des 7 travailleurs a été la goutte qui a fait déborder le vase. Visite dans la fabrique. Sur le chemin de l’atelier, le guide, un ouvrier pointe du doigt un bâtiment : «Voici le bloc administratif. Il n’y a personne, le directeur et son assistante ne se sont pas rendus à l’usine depuis le 21 janvier, soit le début de la grève». Plus loin, deux citernes d’eau sont installées à l’extérieur des toilettes. L’usine dispose d’un réservoir d’eau utilisée pour mouiller l’argile, mais point d’eau potable. Les travailleurs consomment malgré eux l’eau des citernes aux dépens de leur santé. Sur le plan sanitaire, l’unité ne dispose pas d’une salle de soins d’urgence. Pas même une ambulance pour les évacuations, notamment de nuit, pour cette usine qui fonctionne également avec une équipe de nuit.
«Les personnes qui se blessent pendant le travail, nous les évacuons avec nos véhicules. Encore, ce n’est pas tous le monde qui en possède», dit-on. A l’intérieur de la fabrique, des flaques d’eau de pluie témoignent de la mauvaise étanchéité de la toiture en zinc. «Ici nous n’avons aucun endroit pour manger, changer nos vêtements. Les responsables n’ont fait aucun effort pour aménager des vestiaires et équiper les travailleurs», regrette un autre ouvrier. Les travailleurs se débrouillent comme ils peuvent. Des petits espaces sont aménagés, séparés par des armoires métalliques pour leur servir de vestiaires.
La sécurité dans ce milieu de travail n’est pas en reste. Dans le petit atelier de mécanique et de soudure, le toit est maintenu à l’aide des pieds droits métalliques. «Cela peut s’effondrer sur nos têtes à tout moment et nous sommes plusieurs à fréquenter cet espace. Le four dégage d’importes quantités de gaz brulés que nous respirons malgré nous. Le même appareil n’a même pas un système d’allumage, étant cassé. Je le mets en marche à l’aide d’un manche à ballet qui me permet de connecter le gaz et l’étincelle pour éviter l’électrocution», dit ce père de famille qui s’occupe de la cuisson des briques.
Son collègue assure qu’un rapport détaillé sur la sécurité a été transmis, mais sans suite. Les syndicalistes rencontrés sur les lieux ont affirmé qu’il existe un plan d’investissement pour l’usine mais il peine à se concrétiser. «Ce sont les travailleurs qui ont sacrifié quelques mois de salaire pour acheter un chariot élévateur et un autre équipement», ajoute-t-on. A la sorti de l’usine, un ouvrier nous interpelle : «Parlez des œuvres sociales, nous n’avons jamais vu l’argent des œuvres sociale et les cadeaux de fin d’année. Nous sommes payes, tous, pas plus de 23 000 Da alors que nous travaillons dans des conditions difficiles de jour comme de nuit», dit, dépité, ce père de famille, une fiche de paie à la main.
Source El Watan par Nordine Douici

La monumentale édition de 1881: " La Brique et la terre cuite par Pierre Chabat."


 L'argile appartient aux matériaux les plus anciens travaillés par l'homme. Cette terre, facile à mettre en forme, permet d'obtenir aisément des pots simples, des bols, des coupes, des carreaux, etc. Il suffit d'un peu d'habileté pour façonner des objets plus complexes, comme des pichets avec des anses et un bec, par exemple. C'est aux alentours de 6000 ans avant Jésus-Christ que l'on retrouve les premières traces de l'existence de la poterie. Mais on sait que depuis près de 10.000 ans, les hommes exploitaient la terre et bâtissaient des cités en terre crue.
Depuis l'antiquité, la terre cuite a été utilisée pour la décoration des temples et des palais de la Grèce Antique. Les premières constructions en terre cuite et les premiers traitements datent du début de notre ère : il s'agit des casernes prétoriennes de Rome; il faudra attendre le VIIIè siècle en France pour utiliser les premières dalles et carreaux de terre cuite destinés à la construction des sols et des terrasses.
Les Romains, à leur tour très créatifs, ont apporté les sublimes mosaïques de marbre représentant des scènes de la vie quotidienne ou imaginaires. Ils déclinèrent la terre cuite sous de multiples formes en passant par les briques, les tuiles, les contenants en tout genre: flacons de parfum, amphores, cruches à vin, dalles, figurines, sculptures et conduites d'eau chaude pour le chauffage au sols.
En dehors des villes, les cultures rurales ont perpétué des traditions d'une grande diversité. La terre cuite a supplanté la terre crue au cours des siècles et sous toutes les latitudes, grâce à ses qualités de solidité, de résistance aux intempéries, à sa résistance aux incendies et depuis 150 ans grâce à son industrialisation.
C'est au douzième siècle que l'utilisation de carreaux de terre cuite vernissés se répand. Au cours des treizième et quatorzième siècle, ils sont énormément employés pour décorer les sols et les isoler de l'humidité.
Au seizième siècle, la Renaissance apporte en Europe un mouvement qui agite le milieu artistique et se manifeste sur toute la décoration (sur les reliures de livres, comme sur les parois peintes), les céramiques et les marbres. La recherche de la beauté pure conduit les artistes à privilégier la courbe, la stylisation et la préciosité de la matière. Ils jouent avec cette terre, matière si malléable, pour raconter des scènes de la vie quotidienne ou religieuse, ou encore s'inspirent de la nature tel Bernard Palissy qui trouve sa source d'inspiration dans les fossiles, les animaux, les plantes, etc. Il produit des plats en terre vernissée, surchargés de figurations animales en relief et très colorées.
Les dix-neuvième et vingtième siècles, avec l'apparition de l'ère industrielle, voient la fabrication des terres cuites révolutionnée. Actuellement, les techniques de chauffage par le sol relancent de façon heureuse la mode et l'utilisation de ces carrelages en terres cuites.
La terre cuite est également très utilisée pour la fabrication de tuiles, faîtières, arêtiers, noues, bardeaux, et tout élément de mise hors d'eau. Il est à noter que dans tous les pays méditerranéens, la terre cuite sous forme de briques fait partie intégrante de l'architecture comme dans la " Ville rose " mais aussi dans le nord de la France et en Belgique où la brique est le matériau noble des maisons bourgeoises des siècles derniers.
L'ouvrage que je propose aujourd'hui à la vente, réalisé par Pierre Chabat (1827-1892) traite de tout ceci en mieux et sous forme plus développée que dans ce billet. Grâce au concours d'une iconographie de toute beauté – des chromolithographies à pleine page - vous pourrez ainsi imaginer votre maison de rêve, pour quelques briques… Pierre
CHABAT (Pierre). La Brique et la terre cuite. Étude historique de l'emploi de ces matériaux, fabrication et usages ; motifs de construction et de décoration choisis dans l'architecture des différents peuples. Avec la collaboration de Félix Monmory. Paris, Veuve A. Morel et Cie, 1881.Un fort volume In-folio. Reliure demi-chagrin, à coins, vert empire. Première et unique édition de cette importante étude historique sur la brique. Belle publication illustrée de 80 chromolithographies et de nombreuses figures gravées dans le texte. Rares rousseurs claires sur quelques planches. Bel état. 500 € + port
Source Librairie Ancienne

01/02/2013

Le salon Samse Innovation entre Pros placé sous le signe de la RT 2012

La deuxième édition du salon Samse Innovations Entre Pros ouvrira ses portes à Chambéry les 14 et 15 février prochains et s'articulera autour de la performance durable et de la règlementation thermique 2012.
Le salon organisé par Samse, le négociant de matériaux de construction en Rhône-Alpes et Paca, proposera une deuxième édition s'articulant autour des nouvelles règlementations. Ainsi un parcours RT 2012 sera proposé aux professionnels du gros oeuvre, des TP, de l'isolation ou du bâtiment en général. Ils seront guidés par les spécialistes des secteurs de la construction bois BBC, de l'isolation thermique par l'extérieur, des énergies renouvelables et de la rénovation globales tels qu'Effinergie, Qualibat ou Néopolis, afin de mieux comprendre les différentes étapes du nouveau permis de construire 2013. Les fabriquants profiteront également du salon pour présenter leurs évolutions technologiques en termes de produits et en feront la démonstration sur les espaces qui y seront consacrés.
Source France BTP

Deux nouveaux adhérents pour BIGMAT

BigMat, réseau spécialisé dans le négoce de matériaux, annonce l’arrivée de deux nouveaux adhérents. Il s’agit du groupe Balitrand (BFSA), acteur majeur dans la région PACA de la distribution de produits du bâtiment aux professionnels, et d’Action Matériaux (MOMM 66), jeune pousse entrepreneuriale qui a ouvert fin 2012 son premier point de vente. Le groupement porte ainsi à 338 le nombre de ses points de vente en France.
Créé en 1981, BigMat est également présent en Belgique, en Espagne, en Italie et en République Tchèque à travers 820 magasins. En 2011, le réseau a enregistré 2,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé en Europe et 1,2 milliard d’euros en France.

Source Les Echos de la franchise

31/01/2013

VM Matériaux lance une émission obligataire de 3,1 millions d'euros.

VM Matériaux, centré sur l'univers du bâtiment, a émis le 16 janvier 2013, un emprunt obligataire de 3.100.000 euros qui doit être souscrit par le fonds Micado France 2018 géré par Portzamparc Gestion.
Les obligations porteront intérêt au taux fixe de 6,50% et seront remboursables in fine le 2 octobre 2018. Elles seront cotées sur le marché Nyse Alternext.
Cette émission obligataire s'intègre dans le projet Micado France 2018, fonds contractuel investi en obligations non notées initié par Accola, Investeam et Middlenext et permettant à des ETI (entreprises de taille intermédiaire) françaises d'accéder au marché obligataire.
Cette démarche s'inscrit dans une optique de diversification des sources de financement de VM Matériaux et d'allongement de maturité de sa dette.

Source le Figaro

"MyEnergi Lifestyle" La maison du futur imaginée par un groupe d'industriels

SunPower, Whirlpool et Ford ont annoncé le lancement du projet "MyEnergi Lifestyle" à l'occasion du salon CES de Las Vegas, où sont présentées toutes les nouveautés hi-tech. Il s'agit d'une maison futuriste qui relie toutes les applications électriques, y compris la voiture, à des panneaux photovoltaïques et des solutions de gestion intelligentes.
Le salon international de l'électronique grand public CES (Consummers Electronic Show) de Las Vegas (Etats-Unis), est la grand-messe de la haute technologie. C'est le moment qu'ont choisi un groupement d'industriels américains pour présenter leur vision de la maison du futur, à la fois connectée, intelligente, économe et… qui pourrait faire penser au concept MFC 2020 développé par le constructeur Maison France Confort. Là aussi, la mobilité trouvait sa place dans l'idée globale de l'habitat. Le géant de l'automobile Ford, s'associe donc à SunPower, fabricant de panneaux solaires, Whirlpool, spécialiste de l'électroménager et Eaton, producteur de systèmes de contrôle de l'alimentation, pour imaginer des solutions techniques qui seront intégrées prochainement dans les foyers outre-Atlantique.
Réduire la consommation et les émissions de CO2
Les industriels partent d'un constat simple : un ménage américain consomme annuellement 11.000 kWh d'électricité. Ils estiment qu'avec des solutions combinant énergies renouvelables, moyens de stockage de ces énergies et gestion de la consommation, il serait possible d'économiser 60 % sur la facture et de réduire de plus de 50 % les émissions de CO2. Soit 9 tonnes de gaz carbonique non rejetés dans l'atmosphère. Afin d'appuyer leur propos, les promoteurs du projet "MyEnergi Lifestyle" estiment que si les maisons américaines adoptaient toutes ces solutions, les économies d'énergie seraient équivalentes à supprimer New York, la Californie et le Texas du réseau de distribution électrique continental, soit 32 millions de foyers en moins à alimenter.
Le véhicule comme stockage de l'énergie
La maison idéale, selon Ford, SunPower et Whirlpool, est équipée de panneaux solaires photovoltaïques en toiture et d'un véhicule C-Max Energi hybride qui pourra servir de moyen de stockage de l'électricité. L'ensemble sera géré de façon à se recharger en heures creuses et, si nécessaire en cas de pic de consommation, de basculer vers la fourniture de courant par les panneaux solaires domestiques. L'intégration de telles habitations dans des smart-grids, ces réseaux de distribution intelligents, pourraient prévenir les risques de surcharges et de blackouts.
Source Batiactu

30/01/2013

Belgique: la briqueterie Wienerberger de Wanlin ferme

Le personnel de la célèbre briqueterie de Wanlin, située à Houyet, est sous le choc. Les propriétaires, les Autrichiens de Wienerberger viennent de lancer une procédure de licenciement collectif. 25 personnes sont concernées. 23 ouvriers et deux employés. La société de Houyet avait fêté son centenaire en 2011
Il y avait bien quelques périodes de chômage économique mais de là à envisager une fermeture c'est autre chose, affirme les syndicats. Ils estiment que cette entreprise est en quelques sortes le petit poucet "sacrifié" par les Autrichiens.
La direction évoque plusieurs raisons à son intention de fermeture : la crise du secteur de la construction, le coût de l'énergie et la baisse de la demande de briques étirées, qui font la spécificité du site de Wanlin.
Une réunion entre travailleurs, région et bourgmestres locaux est prévue cette semaine. Des actions de grève sont envisageables, selon Pascal Vivone, secrétaire délégué FGTB.
Source RTBF avec Belga

BONGIOANNI STAMPI SUR LE MARCHE ARGENTIN

Bongioanni Stampi consolide sa présence sur le marché Argentin et se positionne comme l’interlocuteur privilégié des entreprises du secteur capable de satisfaire les différentes exigences liées aux processus d’extrusion.
Pour preuve, les récentes fournitures d’équipements d’extrusion pour Ceramica Santiago (Santiago dell’Estero), Ceramica del Norte (Salta), Palmar Mar del Plata (Mar del Plata) et Ceramica Ctibor (Buenos Aires).
Bongioanni Stampi a développé et mis au point les équipements d’extrusions pour la gamme complète des produits Argentins (briques perforées, briques de structure, hourdis), en fournissant des filières de type OMEGA, la plus innovante des filières actuellement présentes sur le marché.
Tous les composants de la filière OMEGA en contact directe avec l’argile sont réalisés en matériel anti-abrasion. Plus particulièrement, les colonnes de section carrée du pont porte-noyaux sont fabriquées, en interne au moyen d’une machine à Commande Numérique, afin d’utiliser les aciers anti-abrasions disponibles sur le marché. Par ailleurs, le process de soudure a fait l’objet d’une attention toute particulière, en limitant son utilisation au strict nécessaire. Ces soudures sont réalisées au moyen de soudure TIG et d’électrode de finition. Le nouveau système de freinage est aussi d’un grand intérêt, il est à réglage externe et muni de graisseurs et plaques de Teflon sur lesquelles glissent les freins qui sont réalisés avec une épaisseur accrue pour augmenter l’efficacité du freinage.
Les nouvelles roues de marquage en acier inoxydable équipées d’inserts démontables en caoutchouc à haute résistance à l’usure et les gueulards d’extrusion en acier anti-abrasion - disponible, aussi, revêtu d’un polyamide coulé amélioré d’additifs - garantissent à la fois d’excellentes propriétés lubrifiantes et une résistance optimale à l’usure (particulièrement adapté aux argiles très plastiques et peu glissantes) complètent la fourniture. Les gueulards sont spécialement conçus pour chaque client, en respectant les paramètres fondamentaux (diamètre de l’entrée, dimension de la sortie, longueur et inclinaison) pour obteir une uniformité de la poussée et de la pression.

Source Bongioanni Stampi

Le constructeur de machines Bavarois LINGL placé en procédure de protection judiciaire


Depuis le Vendredi 18 Janvier les dirigeants de la société Lingl ont engagé une procédure de protection de l'entreprise auprès du tribunal de commerce de Neu Ulm.
La procédure appelée "bouclier de protection " doit permettre à la société LINGL de présenter un plan de redressement comprenant un volet de réduction des effectifs sous 3 mois.
Les difficultés du fournisseur de machines pour l’industrie de la terre cuite découlent d’un mauvais exercice 2012 avec pour le premier semestre le recours au chomage partiel et au quatrième trimestre une forte activité. Alors qu’avec un chiffre d’affaire de 100 millions d’Euros, 2012 devait être une des meilleures année depuis le début de la crise économique en 2008 et que les carnets de commande sont pleins, la société est confrontée à une mauvaise maîtrise de ses coûts de personnel. La structure des coûts de personnel ne serait pas assez souples pour l’entreprise soumise à des fortes variations de charge.

Siegfried Bägendörfer du Syndicat  IG Metall s’est déclaré surpris par ces très mauvaises nouvelles arrivant au moment où tous pensaient LINGL tirée d’affaire.
En effet dès le début 2009 LINGL avait eu un recours massif au chômage partiel, la direction avait alors parlé d'une "réduction spectaculaire" de commandes en raison de la crise économique.
À l'été 2010, un accord avec les partenaires sociaux avait été trouvé par lequel les salariés renonçaient à leur prime de fin d'année  en contrepartie d’un engagement de la direction à ne pas avoir recours aux licenciements jusqu’au 30Juin 2013.

Sandra Hommel Liebich la porte parole de la société se montre confiante et affirme que le plan de redressement sera achevé d’ici l’été 2013 et permettra à la société de sortir de la crise renforcée et débarrassée de ses branches mortes. La société aurait des fonds suffisants et serait «très loin de l'insolvabilité». Ceci permet de continuer le fonctionnement normal des contrats , d’assurer les livraisons et de payer le personnel. La direction croit au potentiel du site Ling de Krumbach.

La procédure de "bouclier de protection des entreprises"  existe depuis le 1 Mars 2012 et est - contrairement à la faillite - un processus pour les sociétés qui ne sont pas encore insolvables. Maintenant, l'entreprise dispose de trois mois pour élaborer un plan de redressement – sous sa propre responsabilité, sans administrateur judiciaire. Néanmoins, il y a des changements dans la gestion de la société: En plus de Frank Appel et Andreas Lingl qui dirigent l'entreprise depuis 2006, la direction est renforcée depuis la semaine dernière pendant la phase de redressement par Mr Hugo Schneider consultant en retournement d’entreprise et par Mr Michael Winterhoff avocat.


Perspectives difficiles et chômage technique en vue chez Terreal à Roumazières

"Il n'y a pas eu de chômage partiel en 2012, il n'y en a pas eu non plus depuis le début de l'année 2013, mais s'il n'y a pas de reprise de l'activité économique dans les mois qui viennent, il faudra s'y résoudre...» Bruno Hocdé le directeur de l'entreprise Terreal à Roumazières-Loubert, la plus importante du groupe tuilier, a voulu rester évasif sur les rumeurs qui courent depuis plusieurs jours dans la cité de l'argile.
Il dit aussi vouloir attendre la tenue du prochain comité syndical d'entreprise qui va se dérouler le 12 février prochain pour communiquer et en dire un peu plus. «Dans l'attente, tout le monde doit se serrer les coudes» ajoute-t-il inquiet malgré tout. Les responsables syndicaux sont eux un peu plus soucieux sur l'avenir des emplois et les perspectives de reprise d'une activité florissante au niveau des chaînes de production, les seules touchées par la crise.
Laurent Delias (CGT) lui aussi attend avec impatience ce comité syndical et un comité d'entreprise extraordinaire qui se tiendra en même temps. «On s'y prépare depuis l'année dernière, depuis la liquidation du site espagnol, la prise des mesures de chômage partiel sur le site toulousain, ainsi que le déplacement de personnel de Roumazières vers une usine en Bourgogne» souligne-t-il.
Il pourrait être mis en place un dispositif d'APLD (activité partielle de longue durée). En mars prochain, les salariés perdraient neuf jours ouvrés soit environ, entre 75% et 93% de leur salaire.
«On n'est pas d'accord avec ces mesures» précise Laurent Delias qui dénonce par le biais de ces mesures (non-remplacement des départs en retraite ou volontaires, travail partiel...) des licenciements déguisés... Les effectifs chez Terreal pourraient passer en dessous de la barre des 500 salariés.

Source La Charente Libre

29/01/2013

Les récents événements interrogent sur l'avenir du site de la tuilerie Imerys de Blajan.

Après la levée du projet de fermeture de l'usine de fabrication de tuiles à canal par le groupe Imerys, le 25 juillet dernier, c'était le soulagement dans le Boulonnais qui s'était mobilisé. Cependant, chacun restait vigilant, notamment les délégués du personnel. Ceux-ci ont rencontré le nouveau directeur des ressources humaines, vendredi.
Le groupe a décidé la fin de la production de la tuile à canal. Les salariés pensaient avoir des informations sur le nouveau projet, à savoir la fabrication de coffrets de volets roulants. Ils devront attendre le 13 février où ils rencontreront à nouveau la direction qui aura dépouillé «une enquête individuelle, facultative et anonyme», réalisée auprès du personnel.
De son côté, la mairie reste sur ses positions, à savoir «le maintien de l'activité autour de la terre». La semaine dernière, le maire Jean Bernard Castex et Michel Brocas, vice-président de la communauté de communes, chargé du développement, ont rencontré le sous-préfet.
Ils lui ont présenté le potentiel que représente la structure des anciens établissements Assémat sur la zone artisanale de Péguilhan. Ces bâtiments pourraient accueillir le nouveau projet d'Imerys, s'il existe encore.
En effet, aujourd'hui, Carole Delga, la députée du Comminges Savès devait rencontrer la direction d'Imérys à Paris, accompagnée du maire de Blajan. Or samedi, les responsables du groupe ont annulé le rendez-vous. De quoi semer le trouble. «Nous ne voulons pas de solution bancale. Nous devons protéger un outil, une équipe autour de la spécificité que représente notre matière première a réaffirmé Jean Bernard Castex, après avoir déjeuné avec les délégués syndicaux : Jean François Fourcade, Patrick Loubens et Pascal Niollet.
Source La Dépêche du Midi

Ponts thermiques : traiter les planchers avec ou sans rupteurs ?

La Réglementation thermique 2005 a installé une nécessité : celle d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment. La RT 2012 a instauré une obligation de moyens, celle de traiter les ponts thermiques.
Jusqu’à 40%, c’est la part de déperditions énergétiques que peuvent représenter les ponts ­thermiques. Alors, la RT 2012 a tranché : «leur ­traitement va répondre à une obligation de moyens», informe Pauline Dubreuille, responsable Produits chez Alkern.
Avec, à la clé, des valeurs incontournables : le ratio de transmission thermique linéique moyen global appelé Ratio Ψ des ponts thermiques du bâtiment qui ne doit pas excéder 0,28 W/(m2.K).
Le coefficient de transmission thermique linéique moyen des liaisons plancher intermédiaire/murs donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé, Ψ 9, lui ne doit pas dépasser 0,60 W/(ml.K). Sachant que plus Ψ est grand, plus les pertes de chaleur à travers le pont thermique sont importantes.
Résultat : si le label BBC (Bâtiment basse consommation) a déjà instauré cette pratique dans la construction neuve, la RT 2012 va engendrer une véritable chasse aux ponts thermiques.
La solution idéale : recourir à l’isolation thermique par l’extérieur. «Mais en France, l’isolation par l’intérieur demeure pour l’instant privilégiée, il faut donc intégrer un isolant à tous points de l’enveloppe qui peuvent donner lieu à des déperditions de chaleur», rappelle Gérard Fouilloux, responsable marketing briques de Wienerberger.
Une pratique qui va renforcer de fait le partenariat entre entreprise et bureaux d’études thermiques afin de trouver, en amont, le système le plus adapté.
AVIS D'EXPERT Christian Cardonnel, de Cardonnel Ingénierie « La construction sur vide sanitaire est à privilégier »
« En maison individuelle, la solution la plus pertinente pour traiter les ponts thermiques reste la construction sur vide sanitaire. Elle est à privilégier avec la technique du plancher à hourdis isolant, qui permet une isolation renforcée et le traitement thermique des abouts de rive et du refend de soutènement.
Cette solution est très performante et aussi très économique. La technique du plancher à hourdis qui reste traditionnelle permet de répondre facilement aux risques sismiques de la structure.
On arrive à traiter le pont thermique pour moins de 20 à 30 euros par mètre linéaire, un très bon résultat d’un point de vue de l’économie d’énergie avec une pertinence de moins de 50€HT/W/K.
L’autre intérêt du vide sanitaire c’est qu’il peut devenir un espace technique tempéré “thermogène : qui génère de la chaleur” pour assurer la source froide d’une micro-pompe à chaleur en y associant les récupérations de chaleur sur l’air vicié et les eaux grises.
Ainsi, des pertes de chaleur, on en fait un avantage et l’on peut assurer le confort thermique et l’eau chaude sanitaire de la maison. D’ailleurs, le plancher intermédiaire peut être réalisé comme le plancher bas, avec des hourdis traditionnels, en bois aggloméré ou produit de synthèse recyclé, et dans ce cas l’isolation en rive est similaire à celui du plancher bas.
De manière, générale, des ponts thermiques des dalles bien traités permettent de diviser par 3 la perte des liaisons et ainsi conserver une isolation thermique de l’enveloppe de la maison cohérente et uniforme pour aller vers le confort durable. »
Source Batirama

Belgique/ Wanlin: la briqueterie Wienerberger ferme ses portes, 25 emplois concernés

Victime de la crise dans le secteur de la construction et confrontée à des coûts trop importants, la direction de la briqueterie de Wanlin a annoncé l'intention de fermer son site.
La direction de la briqueterie de Wanlin, située à Houyet en province de Namur, a annoncé vendredi son intention de fermer son site, rapportent plusieurs médias. La fermeture de l'entreprise concerne 25 emplois, 23 ouvriers et 2 employés. La procédure Renault a été lancée. La nouvelle a surpris le personnel même si ce dernier était confronté à des périodes de chômage économique ces dernières années.
Le site houyetois avait fêté en 2011 son centenaire. La société avait été rachetée en mai 2002 par le groupe autrichien Wienerberger, qui est côté en bourse et qui possède plusieurs sites en Belgique.
Crise et coûts trop importants
La briqueterie de Wanlin serait victime, selon le journal L'Avenir samedi, de la crise dans le secteur de la construction, liée à une chute des permis de bâtir et à la difficulté pour les candidats bâtisseurs d'obtenir un prêt auprès des banques. De plus, le site de Wanlin n'est pas raccordé au réseau de gaz. L'énergie est amenée par camion, ce qui occasionne des coûts importants.

Source RTL

La rénovation thermique, un des cinq grands chantiers de Cécile Duflot

Annoncée depuis fin novembre dernier, la table ronde sur la rénovation énergétique des bâtiments se fait toujours attendre. Si ce thème constitue, pour la ministre du Logement, l'un de ses cinq grands chantiers pour 2013, les avancées semblent se faire à pas mesuré.
A l'occasion de ses vœux à la presse, Cécile Duflot est revenue sur les cinq grands chantiers qui vont occuper son agenda cette année. Après avoir invité, non sans humour, les journalistes présents ce lundi à "continuer de lui poser des questions… auxquelles elle n'a pas envie de répondre", la ministre de l'Egalité du territoire et du Logement a détaillé les cinq grands chantiers qu'elle entend continuer de mener cette année.
Quid de la table ronde ?
Parmi eux, la rénovation thermique des bâtiments, "véritable enjeu environnemental, écologique, social et économique", selon Cécile Duflot. Objectif : "Faire qu'en 2050 toutes les Françaises et les Français vivent dans des bâtiments à basse consommation". Pour cela, des réflexions sont actuellement menées avec les services de Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, afin de "proposer une alliance entre l'écologie et l'emploi", a précisé Cécile Duflot. Voilà la réponse qu'elle apporte aujourd'hui aux professionnels du secteur de la construction qui attendent le plan de rénovation énergétique annoncé par le Président de la République en juin 2012 au moment de la conférence environnementale.
Fin novembre dernier, Philippe Pelletier informait qu'une table ronde sur la rénovation énergétique des bâtiments serait lancée "à très bref délai" qui devrait acter les grands arbitrages qui seront pris lors du débat sur la transition énergétique à venir. "Elle aura lieu dans quelques semaines", nous a confié la ministre à l'issue de son discours. Reconnaissant que "ce plan est attendu car son urgence est avérée", elle nous a précisé qu'il fallait au préalable "lever les difficultés" et "travailler sur l'ensemble des questions" avant de présenter un dispositif final. Entrepreneurs du bâtiment, banquiers, investisseurs institutionnels, ONG environnementales "seront mobilisés simultanément" pour fixer une feuille de route en matière de rénovation thermique et remplir les objectifs de 500.000 logements rénovés chaque année.
Construire plus et mieux
La ministre a également rappelé ses autres priorités que sont la loi cadre Urbanisme et Logement prévue pour 2013, qui doit "construire un nouveau compromis social et écologique en engageant la transition écologique des territoires". En clair, "rénover les règles d'urbanisme pour rendre plus facile la construction, en protégeant l'environnement et en créant les conditions d'une ville durable moins consommatrice de ressources naturelles". Mais le principal but de cette loi est "de construire plus et mieux", car l'objectif reste de construire 500.000 logements neufs par an (contre un peu plus de 300.000 en 2012) dont 150.000 sociaux.
A ce propos, son ministère est engagé dans un bras de fer avec celui des Finances sur les moyens de respecter les engagements du candidat François Hollande. Cécile Duflot ne veut pas "baisser la barre des 150.000 logements sociaux" même si elle commence à reconnaître que ce sera un "objectif extrêmement difficile" à atteindre pour 2013 alors qu'il y a eu moins de 100.000 mises en chantier de logements sociaux en 2012.
Pour rappel, la première pierre de cette loi vient d'être posée, avec la publication ce samedi 19 janvier 2013 au Journal officiel, de la loi sur le logement social, jugée "conforme" par le Conseil constitutionnel quelques jours auparavant.
Arbitrages en février pour le Grand Paris...
Concernant le Grand Paris, Cécile Duflot a indiqué être convaincue que "ce projet ne pourra voir le jour que par une approche globale qui embrasse conjointement les enjeux de transport, de logement, de solidarité entre les territoires et d'une gouvernance plus démocratique et efficace". Ce chantier majeur à ses yeux "doit être fait avec et pour les habitants", a-t-elle déclaré. "Dès le mois de février, l'Etat prendra des décisions engageantes, déterminées et financées pour le calendrier du Grand Paris Express et pour l'avenir de la région capitale", a-t-elle ajouté.
... et loi sur l'égalité des territoires d'ici à la fin 2013
Enfin, dernier grand chantier à venir pour la ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, celui justement de l'égalité des territoires, qui fera l'objet d'un projet de loi dédié présenté au conseil des ministres avant fin 2013. Elle y associera la DATAR (Délégation à l'aménagement du territoire), qui fêtera cette année ces 50 ans. Objectifs : accès du plus grand nombre aux services publics et aux différents services rendus au public ; développement de la participation citoyenne à l'action publique ; remise en capacité des territoires notamment par le développement de leurs activités économiques locales.
Source Batiactu

28/01/2013

Belgique: Wienerberger ferme la briqueterie d’Hennuyères

La multinationale Wienerberger avait racheté la briqueterie en mai 2002.
Au début du 20e siècle, l’aventure industrielle a été lancée par la famille Dethise, sur les parcelles d’argile où se trouve toujours l’usine. Puis l’entreprise est passée de mains en mains, au fil du temps. Elle fut propriété de la S.A. Tuilerie et Briqueterie du Progès d’Hennuyères (1920), puis du groupe anglais Ibstock (il rachète les actifs d’Hennuyères en 1977).
Fin des années quatre-vingt, Ibstock cède son usine d’Hennuyères à un consortium d’actionnaires, mais garde la briqueterie de Wanlin qui devient «Ruga Wanlin». En 1981, l’usine est détruite par un incendie, elle sera reconstruite et reproduira, dès 1983. En 1992, la société est vendue au groupe Desimpel, lui-même absorbé par la société Hanson.
En mai 2002, c’est le rachat par Wienerberger. Et voici que ce vendredi, la multinationale, cotée en bourse, a annoncé la fermeture du site. Alors que la veine d’argile schisteuse est loin d’être épuisée et a une grande réputation de qualité.
Décidément, la crise actuelle fait des ravages.
Source L'Avenir

La Fédération française des tuiles et briques repense sa stratégie de communication

Alors que le marché de la terre cuite a le vent en poupe, la Fédération Française des Tuiles et Briques lève le voile sur sa nouvelle identité et sa nouvelle stratégie de communication. inShare
Depuis le 15 janvier 2013, La Fédération Française des Tuiles et Briques a lancé une nouvelle campagne de communication associée à un nouveau canal, le site www.jeconstruisterrecuite.com/. Ce site regorge d’informations à destination du grand public et des professionnels en quête d'éclaircissements sur les matériaux, les normes et enjeux environnementaux : beaucoup de techniques de mises en oeuvre, des interviews croisées de professionnels, avec des architectes, des constructeurs de maisons individuelles et des entreprises du bâtiment.
Afin de permettre à tout un chacun de se projeter dans une maison terre cuite, la FFTB a rencontré deux familles, l’une à Metz, l’autre à Perpignan. Elles ont décidé de partager leur expérience et d’expliquer leur choix pour un style de vie « terre cuite » sous forme de web séries. Quatre épisodes de 5 à 6 minutes par famille seront diffusés sur le site http://jeconstruisterrecuite.com/. Ces séries racontent la démarche des 2 familles, de leur projet initial jusqu’au bilan de leur nouvelle vie après quelques mois d’emménagement.
« C’est le moment opportun de positionner la filière terre cuite en leader de la construction » confie Dominique Métais, Responsable de la communication de la FFTB. A la fin des années 1990 seulement deux maisons sur dix étaient construites en briques terre cuite et moins de 10% des logements collectifs. Dix ans plus tard, les changements sont considérables : aujourd’hui plus de 40% des maisons individuelles sont en briques terre cuite et 70% de toutes les maisons individuelles sont recouvertes en tuiles terre cuite. Ainsi, on observe à fin 2011 que 45 % des maisons BBC/Effinergie sont en briques et 24% des logements BBC collectifs sont également en briques.
Ainsi la Fédération Française des Tuiles et Briques a-t-elle décidé d’engager une campagne de communication innovante en collaboration avec une jeune agence « la treizième heure » afin de donner au matériau terre cuite la visibilité qui lui revient. Cette nouvelle communication vise également à incarner ce style de vie « terre cuite » du 21e siècle, moderniser l’image de ces matériaux, et démontrer leur réponse parfaite aux normes et attentes contemporaines en termes d’environnement, de confort et d’esthétique.
Source Batiweb

Monier Australie : Intégration des panneaux solaires à la structure des bâtiments


Traditionnellement les panneaux solaires sont fixés sur le toit d'une maison existante, cependant les poseurs de toits en Australie commencent maintenant à intégrer les panneaux solaires dans les matériaux de couverture avant l'installation.

Ce nouveau secteur de l'industrie des panneaux solaires est appelé BIPV (solutions photovoltaïques intégrées aux bâtiments) et se développe rapidement du fait que les poseurs de toiture intègrent de plus en plus les panneaux solaires dans les façades, les ouvertures de toits et les tuiles.

L'un des avantages des BIPV par rapport aux installations de panneaux solaires classiques  est, bien sûr, que le coût des matériaux  utilisés  pour le BIPV est bien inférieur aux solutions avec panneaux rapportés en sur-toiture.

La SolarTile Monier a été faite pour se fondre dans la gamme standard  de tuiles Monier et est capable d'être aussi efficace que les panneaux solaires qui sont ajoutés à un toit d'un point de vue énergétique. 
C’est également  une réussite indiscutable d’un point de vue esthétique.

Un autre avantage est qu'il n'y a pas de perturbation à l’étanchéité de la toiture lors de l'installation de panneaux solaires sur un toit, car il n'est pas nécessaire de percer des trous et la SolarTile Monier est capable d'être implantée dans des schémas singuliers de formes de toit et sur de toutes  petites zones. Ces tuiles permettent également une diminution du poids de 25% de moins par rapport aux solutions photovoltaïques classiques.

En Juillet 2012, une subvention a été accordée   par le gouvernement fédéral Australien représentant une somme de  2,3 millions de dollars en vue d'aider les BlueScope Steel dans leur développement de toiture en acier BIPV. Il est prévu que cela pourrait aider  l'Australie à  devenir le leader des systèmes BIPV dans le monde entier.

Source Solarpaneluk par Danielle Biggs

27/01/2013

Des cultures de micro-algues en façade pour réguler thermiquement les bâtiments



Pourquoi intégrer des milieux de culture pour micro-algues aux façades des bâtiments ? Réponse avec Olivier Scheffer, directeur R&D de X-TU, qui collabore avec le laboratoire CNRS "GEPEA" de l'université de Nantes et avec AlgoSources Technologies.
L'idée d'intégrer des milieux de culture algale aux façades des bâtiments date maintenant de plusieurs années. Anouk Legendre, architecte et fondatrice de l'agence X-TU, s'y intéresse depuis 2008, année où elle a déposé un brevet. "Mais nous sommes une agence d'architecture et nous n'avions pas toute la légitimité pour mener à bien un projet transverse de cette envergure", nous explique Olivier Scheffer, directeur R&D. "Nous sommes donc allés à la rencontre de différents acteurs". Deux projets d'étude émergent alors : une tour à la Défense en 2009-2010 et la tour D3A dans le 13e arrondissement parisien en 2010-2011. "Suite au premier projet, où nous étions partenaires avec l'espagnol Bio Fuel Systems, nous avons perçu les limites des tubes bioréacteurs de plusieurs mètres plaqués sur une façade", poursuit le responsable R&D. Des limites tant liées au bâtiment, avec des surcoûts engendrés par le renforcement des structures afin de supporter le poids des tubes, qu'au milieu de culture avec une faible productivité et des problèmes d'encrassement.
En 2010, l'agence d'architectes se rapproche donc du GEPEA, un laboratoire du CNRS considéré comme l'un des plus en pointe dans le monde sur la culture des micro-algues. Tout l'enjeu consiste alors à développer un système rentable et pérenne, intégrable aux façades des bâtiments. L'équipe, constituée avec X-TU, les scientifiques et AlgoSource Technologies, une entreprise d'ingénierie spin-off du laboratoire, met au point un "photobioréacteur plan intensifié". "Il s'agit en fait de sorte de panneaux solaires thermiques où les micro-algues poussent dans une lame d'eau de quelques centimètres d'épaisseur comprise entre deux parois en verre", détaille Olivier Scheffer. Une solution qui permet de mieux bénéficier du rayonnement solaire que dans les bassins et tubes. "De plus, une technique d'agitation du milieu appelée 'Airlift' permet encore d'augmenter la concentration en micro-algues grâce à de l'injection contrôlée de gaz, air ou CO2, pour assurer leur croissance".
Une très forte productivité
Le résultat ? Une productivité de 50 à 100 fois supérieure aux procédés antérieurs qui permet en sus de gérer des volumes d'eau moindre et donc, d'alléger l'ensemble. Le photobioréacteur plan s'insère donc mieux aux bâtiments. "L'intégration permet de contribuer à la régulation de la température par un concept de double peau ventilée, qui crée une serre verticale sur les façades exposées", expose le directeur de la R&D. En 2010, une seconde demande de brevet est déposée pour des murs rideaux qui intègrent les bioréacteurs. "L'économie finale est de l'ordre de 40 % sur les consommations cumulées du bâtiment et des photobioréacteurs : une association vertueuse", affirme X-TU. Les algues produites, qui fixent du gaz carbonique, seront récoltées et utilisées pour l'alimentation humaine et animale (compléments type Oméga-3 ou -6).
Un projet industriel
"L'usage des micro-algues est pour l'instant cantonné à des domaines à très forte valeur ajoutée, comme la santé ou la cosmétique, car le coût de revient est encore très élevé. Mais avec des productions de l'ordre de 20 à 30 tonnes par façade et par an, on pourra viser un marché plus large", annonce Olivier Scheffer. En revanche, il n'est pas encore question de produire des algocarburants en façade, avant 10, 15 ou 20 ans, toujours à cause des prix : "Brûler des lipides et des algues qui valent 350 €/kg est un non-sens et le bilan énergétique est défavorable !".
Test grandeur nature
La prochaine étape pour X-TU et ses partenaires est l'installation d'un banc d'essai grandeur 1, en façade, qui sera instrumenté afin de vérifier l'impact à la fois sur les cultures et sur le bâtiment. Il sera implanté au printemps 2013 à Saint-Nazaire, non loin des laboratoires du GEPEA. "Et si les résultats sont concluants, le groupe Séché Environnement déploiera le système sur la façade d'une usine d'incinération", conclut le directeur de la recherche et du développement X-TU. Un projet industriel qui pourrait voir le jour avant la fin de l'année. L'installation récupérerait alors de la chaleur des fumées et du CO2 afin d'exploiter ces ressources perdues et d'alimenter les cultures. Des solutions qui intéressent déjà des maîtres d'ouvrage et des collectivités, peut-être pour une diffusion plus large en 2014. Mais les micro-algues envahiront-elles toutes nos façades ?

Source Batiactu

26/01/2013

Construction : 30 000 emplois créés en décembre aux Etats-Unis

L'industrie de la construction aux Etats Unis a vu l'émergence de 30 000 nouveaux emplois au mois de décembre 2012 malgré une augmentation globale du taux de chômage dans le secteur.
Selon le rapport de l'US Labor Department publié le 4 janvier dernier, le secteur de la construction compte 30 000 nouveaux emplois au mois de décembre 2012. Il s'agit de la plus forte croissance de l'emploi dans la construction depuis février 2011 en dépit d'un taux de chômage de 13,5%.

Source France BTP

Le groupe Bouyer-Leroux se porte acquéreur d’Imerys

Dans quelques mois, le groupe Imerys, dont l’un des sites se trouve à Vergongheon, aura intégré le groupe Bouyer-Leroux. Pour son P-DG, Roland Besnard, c’est le début d’une nouvelle aventure industrielle… et humaine.
D'ici la fin du premier semestre, le groupe Imerys Structure, l'un des acteurs clés du marché français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminées…), devrait intégrer le giron du groupe Bouyer-Leroux, spécialisé dans la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite, mais aussi dans la fabrication de coffres de fermeture pour l'habitat et la valorisation des déchets. Cette acquisition programmée concerne les sept sites français d'Imerys, dont celui de Vergongheon (*), où s'est rendu le président directeur général de Bouyer-Leroux, Roland Besnard, il y a quelques jours. Avec le statut d'une Scop
Comment est né ce projet d'acquisition d'Imerys par Bouyer-Leroux ?
Dans ce métier de la terre cuite, tous les groupes présents sur le marché ont grossi par croissance externe, en rachetant des entreprises au fil du temps. Malgré un secteur de la construction en crise, le groupe Bouyer-Leroux et ses 370 salariés peuvent s'appuyer sur une situation financière très saine. Et des passerelles informelles existaient déjà entre nos deux groupes. Une première tentative d'achat avait donc été menée en 2010, puis nous avions gardé le contact en 2011, année où Ymeris était revenu vers nous. Tout s'est précisé l'année dernière, où nous avons concrètement travaillé sur cette fusion. Le conseil d'administration d'Imerys a donné son feu vert le 12 décembre, dans les conditions proposées.
Justement, quelles ont été les conditions de ce projet de fusion ?
L'une des premières conditions était évidemment de conserver tous les sites de production d'Imerys et tous les emplois, mais aussi d'avoir un vrai projet industriel. Notre intention n'est pas de fermer des usines ! Bien au contraire… Nos activités respectives et nos savoir-faire sont complémentaires et cette fusion va nous permettre de devenir l'un des leaders de la brique de mur et de cloison en France et de proposer à nos clients une gamme de produits et de services plus larges sur l'ensemble du territoire.
Quel est le coût de cette opération ?
Il représente une valeur d'entreprise de l'ordre d'une année de chiffre d'affaires, soit environ 90 millions d'euros, autofinancé par Bouyer-Leroux à hauteur des deux tiers.
Le fait que Bouyer-Leroux soit une société coopérative et participative, dont le capital est détenu par ses salariés-associés depuis plus de trente ans, est une particularité…. Dans une Scop, la réussite est collective. Chacun est impliqué, avec des droits, mais aussi des devoirs. L'individualisme n'a pas sa place. Cette philosophie est essentielle pour nous et nous tenons à partager ces valeurs avec les 400 salariés d'Imerys qui vont bientôt rejoindre Bouyer-Leroux.
Comment cela va-t-il se traduire ?

 Nous proposerons d'ici quatre ans aux salariés d'Imerys qui le souhaitent de devenir à leur tour sociétaires de notre groupe.
Quelles répercussions ce changement culturel, humain et industriel va-t-il avoir sur un site comme celui de Vergongheon ? 

La priorité est d'abord que le site, qui reste dirigé par Christophe Mérand, maintienne son niveau d'activité actuel. Nous allons aussi réfléchir très rapidement à l'élaboration de nouveaux produits en nous fondant sur le savoir-faire et les compétences de ce site en matière de conduits de cheminées, tout en investissant dans l'outil de production, comme sur les autres sites d'Imerys en France. Au total, cela représentera 6,7 millions d'euros en 2013.
(*) Les autres se situent à Colomiers (Haute-Garonne), Mably (Loire), Saint-Marcellin (Isère), Vihiers (Maine-et-Loire), La Boisisière-du-Doré (Loire-Atlantique) et Gironde-sur-Dropt (Gironde). En tout, Ymeris Structure emploie 400 salariés, dont une quarantaine à Vergongheon.
Source La Montagne par Christian Lefèvre

25/01/2013

Wienerberger Durtal. Et si le projet de la carrière de Daumeray aboutissait finalement ?

Enterré ou pas, le projet de carrières d’extraction d’argile à Daumeray fait toujours polémique et cela depuis 2008. Il y a cinq ans, devant l'opposition d'habitants, le Conseil municipal de l'époque avait pris une délibération pour renoncer à installer des carrières dans la commune. Mais l'affaire a ressurgi l’été dernier. Le 3 juillet, les élus ont voté à l’unanimité une modification de son Plan local d’urbanisme.
L’objectif : permettre à la société Wienerberger, basée à Durtal, d’étudier la possibilité d’installer à La Rochette une carrière d’extraction d’argile destinée à la fabrication de briques. Une association d'habitants s'est à nouveau mobilisée contre ce projet qui selon elle présente de graves nuisances sonores et environnementales. En novembre, pour calmer le jeux, les élus ont annulé la décision prise en juillet ! A l'unanimité. Depuis le dossier, en cours d'instruction à La Préfecture, est bloqué. Mais le maire comme le briquetier ont bien l'intention d'installer une carrière aux Rochettes. L'industriel devrait même envoyer un courrier à la mairie de Daumeray demandant au Conseil municipal de revoir à nouveau sa position et ainsi faire en sorte que le projet de carrière aboutisse.

Source Courrier de L'Ouest

Pargny-sur-Saulx/Société IMERYS Trente-cinq médaillés

La fidélité à l'entreprise mise une nouvelle fois en avant.
Belle cérémonie mercredi 09 Janvier 2013, dans le grand gymnase de Pargny-sur-Saulx. En présence d'élus et de personnalités, 35 salariés de l'entreprise IMERYS étaient à l'honneur. Après une allocution de M. Martin, directeur du site, Mme Sandre a rappelé que l'entreprise, qui a fêté son bicentenaire en 201, « voyait dans la fidélité de ses salariés une des clefs de sa réussite ». En effet, l'ancienneté moyenne est de 17 années ici.
Les récipiendaires sont Armant Tony, Cordelois Marc et Girard Arnaud (médaille de la profession) ; Collin Lecoq Valérie (médaille d'argent) ; Leroy Heully Corinne (médaille de vermeil) ; Baillot Jean-Marie, Bloch Joël, Dubois Didier, Epis Christian, Gaulet Christian, Giraldo Mario, Girard Régis, Hannequin Gilles, Husianycia Jean-Michel, Intins Jean-Luc, Monoy Régis, Payot Eric, Payot Hervé et Ragon Catherine (médaille d'or) ; Armant Joël, Billot Jean-François, Billot Louison, Bristhuille Rémy, Cottray Joël, Domingues José, El Khider Abdeslam, Fagnières Pierre, Gérard Joël, Gouteyroux Jean-Pierre, Havage Gilles, Maciejewski Georges, Marques Jean-Claude, Sanfaute Dominique et Stock Philippe (médaille grand or)
Source L'Union

24/01/2013

Matériaux de construction : 2012 se conclut sur une baisse de 8,9% pour les tuiles et 12.8% pour les briques , selon l’Unicem

Un premier bilan fait état d’une baisse de -5% pour les granulats et de -6,2% pour le béton prêt à l’emploi. Le recul serait encore plus important pour d’autres matériaux comme la brique (-12,8%) ou les tuiles (-8,9%).
L'année 2012 s'est conclue sur une baisse de production de -5% pour les granulats, de -6,2% pour le béton prêt à l'emploi (BPE), selon un premier bilan réalisé l'Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction (Unicem). Si ces chiffres demandent encore à être consolidés, ils confirment les estimations communiquées fin 2012 par l'Unicem. La tendance est néanmoins plus négative qu'attendue pour les granulats (estimation à -4%) alors qu'elle l'est moins pour le BPE (-7%). Il s'agirait, pour le béton prêt à l'emploi, d'une "bonne nouvelle conjoncturelle, l'activité ayant été moins dégradée que prévu".
Dans le détail, l'Unicem note que "l’activité de fin d’année s’est plutôt bien tenue, les livraisons de granulats ayant progressé de 2 % par rapport à novembre mais reculé de 1,1 % par rapport à décembre 2011". Le bilan du quatrième trimestre reste cependant mitigé pour les granulats, l'activité s'étant contractée par rapport au troisième trimestre (-0,7%) et en comparaison avec la même période en 2011 (-3,6%). Même constat pour le BPE : la production de décembre a augmenté de 2,7 % par rapport à novembre mais reculé de 3,3 % par rapport à il y a un an. "Sur les trois derniers mois de l’année, l’activité BPE a fléchi par rapport au trimestre précédent (-0,9%), et ce, de façon plus sensible au regard du quatrième trimestre de 2011 (-5%)", note l'organisation professionnelle.
Des perspectives peu encourageantes pour 2013
De façon générale, l'Unicem souligne que l'année 2012 restera "un mauvais cru pour la quasi-totalité des matériaux" de construction, avec une baisse globale de -5,9% selon les premières estimations. Le marché de la brique afficherait notamment un recul de -12,8%, celui de la tuile de -8,9%, les produits béton et le ciment s'en sortant à peine mieux avec des baisses de, respectivement, -7,8% et de -6,4% (voir tableau ci-dessous). Ces chiffres restent néanmoins légèrement meilleurs que la prévision de -6,6% établie cet automne par l'Unicem.
La baisse globale des marchés des matériaux atteindrait 5,9% en 2012, selon l'Unicem.
Les perspectives pour 2013 restent peu encourageantes pour les marchés des granulats et du BPE. L'Unicem note que, "alors que l’année 2013 aurait dû être favorable à un rebond des investissements avec l’échéance des municipales en 2014, les professionnels demeurent très inquiets". Les commandes des collectivités sont toujours prévues en recul par la profession. L'Unicem relève tout de même quelques points encourageants, comme l’annonce, le 11 janvier dernier par le ministre des Transports, du déblocage d’une enveloppe de 450 millions d’euros par l’État pour les collectivités. Le contexte financier est également plus favorable en 2013, souligne l'organisation professionnelle, notamment grâce à la mise en place de la nouvelle banque des collectivités locales et au lancement de la Banque publique d’investissement (BPI).
Source Le Moniteur par Paul Falzon