Pages

31/01/2013

VM Matériaux lance une émission obligataire de 3,1 millions d'euros.

VM Matériaux, centré sur l'univers du bâtiment, a émis le 16 janvier 2013, un emprunt obligataire de 3.100.000 euros qui doit être souscrit par le fonds Micado France 2018 géré par Portzamparc Gestion.
Les obligations porteront intérêt au taux fixe de 6,50% et seront remboursables in fine le 2 octobre 2018. Elles seront cotées sur le marché Nyse Alternext.
Cette émission obligataire s'intègre dans le projet Micado France 2018, fonds contractuel investi en obligations non notées initié par Accola, Investeam et Middlenext et permettant à des ETI (entreprises de taille intermédiaire) françaises d'accéder au marché obligataire.
Cette démarche s'inscrit dans une optique de diversification des sources de financement de VM Matériaux et d'allongement de maturité de sa dette.

Source le Figaro

"MyEnergi Lifestyle" La maison du futur imaginée par un groupe d'industriels

SunPower, Whirlpool et Ford ont annoncé le lancement du projet "MyEnergi Lifestyle" à l'occasion du salon CES de Las Vegas, où sont présentées toutes les nouveautés hi-tech. Il s'agit d'une maison futuriste qui relie toutes les applications électriques, y compris la voiture, à des panneaux photovoltaïques et des solutions de gestion intelligentes.
Le salon international de l'électronique grand public CES (Consummers Electronic Show) de Las Vegas (Etats-Unis), est la grand-messe de la haute technologie. C'est le moment qu'ont choisi un groupement d'industriels américains pour présenter leur vision de la maison du futur, à la fois connectée, intelligente, économe et… qui pourrait faire penser au concept MFC 2020 développé par le constructeur Maison France Confort. Là aussi, la mobilité trouvait sa place dans l'idée globale de l'habitat. Le géant de l'automobile Ford, s'associe donc à SunPower, fabricant de panneaux solaires, Whirlpool, spécialiste de l'électroménager et Eaton, producteur de systèmes de contrôle de l'alimentation, pour imaginer des solutions techniques qui seront intégrées prochainement dans les foyers outre-Atlantique.
Réduire la consommation et les émissions de CO2
Les industriels partent d'un constat simple : un ménage américain consomme annuellement 11.000 kWh d'électricité. Ils estiment qu'avec des solutions combinant énergies renouvelables, moyens de stockage de ces énergies et gestion de la consommation, il serait possible d'économiser 60 % sur la facture et de réduire de plus de 50 % les émissions de CO2. Soit 9 tonnes de gaz carbonique non rejetés dans l'atmosphère. Afin d'appuyer leur propos, les promoteurs du projet "MyEnergi Lifestyle" estiment que si les maisons américaines adoptaient toutes ces solutions, les économies d'énergie seraient équivalentes à supprimer New York, la Californie et le Texas du réseau de distribution électrique continental, soit 32 millions de foyers en moins à alimenter.
Le véhicule comme stockage de l'énergie
La maison idéale, selon Ford, SunPower et Whirlpool, est équipée de panneaux solaires photovoltaïques en toiture et d'un véhicule C-Max Energi hybride qui pourra servir de moyen de stockage de l'électricité. L'ensemble sera géré de façon à se recharger en heures creuses et, si nécessaire en cas de pic de consommation, de basculer vers la fourniture de courant par les panneaux solaires domestiques. L'intégration de telles habitations dans des smart-grids, ces réseaux de distribution intelligents, pourraient prévenir les risques de surcharges et de blackouts.
Source Batiactu

30/01/2013

Belgique: la briqueterie Wienerberger de Wanlin ferme

Le personnel de la célèbre briqueterie de Wanlin, située à Houyet, est sous le choc. Les propriétaires, les Autrichiens de Wienerberger viennent de lancer une procédure de licenciement collectif. 25 personnes sont concernées. 23 ouvriers et deux employés. La société de Houyet avait fêté son centenaire en 2011
Il y avait bien quelques périodes de chômage économique mais de là à envisager une fermeture c'est autre chose, affirme les syndicats. Ils estiment que cette entreprise est en quelques sortes le petit poucet "sacrifié" par les Autrichiens.
La direction évoque plusieurs raisons à son intention de fermeture : la crise du secteur de la construction, le coût de l'énergie et la baisse de la demande de briques étirées, qui font la spécificité du site de Wanlin.
Une réunion entre travailleurs, région et bourgmestres locaux est prévue cette semaine. Des actions de grève sont envisageables, selon Pascal Vivone, secrétaire délégué FGTB.
Source RTBF avec Belga

BONGIOANNI STAMPI SUR LE MARCHE ARGENTIN

Bongioanni Stampi consolide sa présence sur le marché Argentin et se positionne comme l’interlocuteur privilégié des entreprises du secteur capable de satisfaire les différentes exigences liées aux processus d’extrusion.
Pour preuve, les récentes fournitures d’équipements d’extrusion pour Ceramica Santiago (Santiago dell’Estero), Ceramica del Norte (Salta), Palmar Mar del Plata (Mar del Plata) et Ceramica Ctibor (Buenos Aires).
Bongioanni Stampi a développé et mis au point les équipements d’extrusions pour la gamme complète des produits Argentins (briques perforées, briques de structure, hourdis), en fournissant des filières de type OMEGA, la plus innovante des filières actuellement présentes sur le marché.
Tous les composants de la filière OMEGA en contact directe avec l’argile sont réalisés en matériel anti-abrasion. Plus particulièrement, les colonnes de section carrée du pont porte-noyaux sont fabriquées, en interne au moyen d’une machine à Commande Numérique, afin d’utiliser les aciers anti-abrasions disponibles sur le marché. Par ailleurs, le process de soudure a fait l’objet d’une attention toute particulière, en limitant son utilisation au strict nécessaire. Ces soudures sont réalisées au moyen de soudure TIG et d’électrode de finition. Le nouveau système de freinage est aussi d’un grand intérêt, il est à réglage externe et muni de graisseurs et plaques de Teflon sur lesquelles glissent les freins qui sont réalisés avec une épaisseur accrue pour augmenter l’efficacité du freinage.
Les nouvelles roues de marquage en acier inoxydable équipées d’inserts démontables en caoutchouc à haute résistance à l’usure et les gueulards d’extrusion en acier anti-abrasion - disponible, aussi, revêtu d’un polyamide coulé amélioré d’additifs - garantissent à la fois d’excellentes propriétés lubrifiantes et une résistance optimale à l’usure (particulièrement adapté aux argiles très plastiques et peu glissantes) complètent la fourniture. Les gueulards sont spécialement conçus pour chaque client, en respectant les paramètres fondamentaux (diamètre de l’entrée, dimension de la sortie, longueur et inclinaison) pour obteir une uniformité de la poussée et de la pression.

Source Bongioanni Stampi

Le constructeur de machines Bavarois LINGL placé en procédure de protection judiciaire


Depuis le Vendredi 18 Janvier les dirigeants de la société Lingl ont engagé une procédure de protection de l'entreprise auprès du tribunal de commerce de Neu Ulm.
La procédure appelée "bouclier de protection " doit permettre à la société LINGL de présenter un plan de redressement comprenant un volet de réduction des effectifs sous 3 mois.
Les difficultés du fournisseur de machines pour l’industrie de la terre cuite découlent d’un mauvais exercice 2012 avec pour le premier semestre le recours au chomage partiel et au quatrième trimestre une forte activité. Alors qu’avec un chiffre d’affaire de 100 millions d’Euros, 2012 devait être une des meilleures année depuis le début de la crise économique en 2008 et que les carnets de commande sont pleins, la société est confrontée à une mauvaise maîtrise de ses coûts de personnel. La structure des coûts de personnel ne serait pas assez souples pour l’entreprise soumise à des fortes variations de charge.

Siegfried Bägendörfer du Syndicat  IG Metall s’est déclaré surpris par ces très mauvaises nouvelles arrivant au moment où tous pensaient LINGL tirée d’affaire.
En effet dès le début 2009 LINGL avait eu un recours massif au chômage partiel, la direction avait alors parlé d'une "réduction spectaculaire" de commandes en raison de la crise économique.
À l'été 2010, un accord avec les partenaires sociaux avait été trouvé par lequel les salariés renonçaient à leur prime de fin d'année  en contrepartie d’un engagement de la direction à ne pas avoir recours aux licenciements jusqu’au 30Juin 2013.

Sandra Hommel Liebich la porte parole de la société se montre confiante et affirme que le plan de redressement sera achevé d’ici l’été 2013 et permettra à la société de sortir de la crise renforcée et débarrassée de ses branches mortes. La société aurait des fonds suffisants et serait «très loin de l'insolvabilité». Ceci permet de continuer le fonctionnement normal des contrats , d’assurer les livraisons et de payer le personnel. La direction croit au potentiel du site Ling de Krumbach.

La procédure de "bouclier de protection des entreprises"  existe depuis le 1 Mars 2012 et est - contrairement à la faillite - un processus pour les sociétés qui ne sont pas encore insolvables. Maintenant, l'entreprise dispose de trois mois pour élaborer un plan de redressement – sous sa propre responsabilité, sans administrateur judiciaire. Néanmoins, il y a des changements dans la gestion de la société: En plus de Frank Appel et Andreas Lingl qui dirigent l'entreprise depuis 2006, la direction est renforcée depuis la semaine dernière pendant la phase de redressement par Mr Hugo Schneider consultant en retournement d’entreprise et par Mr Michael Winterhoff avocat.


Perspectives difficiles et chômage technique en vue chez Terreal à Roumazières

"Il n'y a pas eu de chômage partiel en 2012, il n'y en a pas eu non plus depuis le début de l'année 2013, mais s'il n'y a pas de reprise de l'activité économique dans les mois qui viennent, il faudra s'y résoudre...» Bruno Hocdé le directeur de l'entreprise Terreal à Roumazières-Loubert, la plus importante du groupe tuilier, a voulu rester évasif sur les rumeurs qui courent depuis plusieurs jours dans la cité de l'argile.
Il dit aussi vouloir attendre la tenue du prochain comité syndical d'entreprise qui va se dérouler le 12 février prochain pour communiquer et en dire un peu plus. «Dans l'attente, tout le monde doit se serrer les coudes» ajoute-t-il inquiet malgré tout. Les responsables syndicaux sont eux un peu plus soucieux sur l'avenir des emplois et les perspectives de reprise d'une activité florissante au niveau des chaînes de production, les seules touchées par la crise.
Laurent Delias (CGT) lui aussi attend avec impatience ce comité syndical et un comité d'entreprise extraordinaire qui se tiendra en même temps. «On s'y prépare depuis l'année dernière, depuis la liquidation du site espagnol, la prise des mesures de chômage partiel sur le site toulousain, ainsi que le déplacement de personnel de Roumazières vers une usine en Bourgogne» souligne-t-il.
Il pourrait être mis en place un dispositif d'APLD (activité partielle de longue durée). En mars prochain, les salariés perdraient neuf jours ouvrés soit environ, entre 75% et 93% de leur salaire.
«On n'est pas d'accord avec ces mesures» précise Laurent Delias qui dénonce par le biais de ces mesures (non-remplacement des départs en retraite ou volontaires, travail partiel...) des licenciements déguisés... Les effectifs chez Terreal pourraient passer en dessous de la barre des 500 salariés.

Source La Charente Libre

29/01/2013

Les récents événements interrogent sur l'avenir du site de la tuilerie Imerys de Blajan.

Après la levée du projet de fermeture de l'usine de fabrication de tuiles à canal par le groupe Imerys, le 25 juillet dernier, c'était le soulagement dans le Boulonnais qui s'était mobilisé. Cependant, chacun restait vigilant, notamment les délégués du personnel. Ceux-ci ont rencontré le nouveau directeur des ressources humaines, vendredi.
Le groupe a décidé la fin de la production de la tuile à canal. Les salariés pensaient avoir des informations sur le nouveau projet, à savoir la fabrication de coffrets de volets roulants. Ils devront attendre le 13 février où ils rencontreront à nouveau la direction qui aura dépouillé «une enquête individuelle, facultative et anonyme», réalisée auprès du personnel.
De son côté, la mairie reste sur ses positions, à savoir «le maintien de l'activité autour de la terre». La semaine dernière, le maire Jean Bernard Castex et Michel Brocas, vice-président de la communauté de communes, chargé du développement, ont rencontré le sous-préfet.
Ils lui ont présenté le potentiel que représente la structure des anciens établissements Assémat sur la zone artisanale de Péguilhan. Ces bâtiments pourraient accueillir le nouveau projet d'Imerys, s'il existe encore.
En effet, aujourd'hui, Carole Delga, la députée du Comminges Savès devait rencontrer la direction d'Imérys à Paris, accompagnée du maire de Blajan. Or samedi, les responsables du groupe ont annulé le rendez-vous. De quoi semer le trouble. «Nous ne voulons pas de solution bancale. Nous devons protéger un outil, une équipe autour de la spécificité que représente notre matière première a réaffirmé Jean Bernard Castex, après avoir déjeuné avec les délégués syndicaux : Jean François Fourcade, Patrick Loubens et Pascal Niollet.
Source La Dépêche du Midi

Ponts thermiques : traiter les planchers avec ou sans rupteurs ?

La Réglementation thermique 2005 a installé une nécessité : celle d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment. La RT 2012 a instauré une obligation de moyens, celle de traiter les ponts thermiques.
Jusqu’à 40%, c’est la part de déperditions énergétiques que peuvent représenter les ponts ­thermiques. Alors, la RT 2012 a tranché : «leur ­traitement va répondre à une obligation de moyens», informe Pauline Dubreuille, responsable Produits chez Alkern.
Avec, à la clé, des valeurs incontournables : le ratio de transmission thermique linéique moyen global appelé Ratio Ψ des ponts thermiques du bâtiment qui ne doit pas excéder 0,28 W/(m2.K).
Le coefficient de transmission thermique linéique moyen des liaisons plancher intermédiaire/murs donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé, Ψ 9, lui ne doit pas dépasser 0,60 W/(ml.K). Sachant que plus Ψ est grand, plus les pertes de chaleur à travers le pont thermique sont importantes.
Résultat : si le label BBC (Bâtiment basse consommation) a déjà instauré cette pratique dans la construction neuve, la RT 2012 va engendrer une véritable chasse aux ponts thermiques.
La solution idéale : recourir à l’isolation thermique par l’extérieur. «Mais en France, l’isolation par l’intérieur demeure pour l’instant privilégiée, il faut donc intégrer un isolant à tous points de l’enveloppe qui peuvent donner lieu à des déperditions de chaleur», rappelle Gérard Fouilloux, responsable marketing briques de Wienerberger.
Une pratique qui va renforcer de fait le partenariat entre entreprise et bureaux d’études thermiques afin de trouver, en amont, le système le plus adapté.
AVIS D'EXPERT Christian Cardonnel, de Cardonnel Ingénierie « La construction sur vide sanitaire est à privilégier »
« En maison individuelle, la solution la plus pertinente pour traiter les ponts thermiques reste la construction sur vide sanitaire. Elle est à privilégier avec la technique du plancher à hourdis isolant, qui permet une isolation renforcée et le traitement thermique des abouts de rive et du refend de soutènement.
Cette solution est très performante et aussi très économique. La technique du plancher à hourdis qui reste traditionnelle permet de répondre facilement aux risques sismiques de la structure.
On arrive à traiter le pont thermique pour moins de 20 à 30 euros par mètre linéaire, un très bon résultat d’un point de vue de l’économie d’énergie avec une pertinence de moins de 50€HT/W/K.
L’autre intérêt du vide sanitaire c’est qu’il peut devenir un espace technique tempéré “thermogène : qui génère de la chaleur” pour assurer la source froide d’une micro-pompe à chaleur en y associant les récupérations de chaleur sur l’air vicié et les eaux grises.
Ainsi, des pertes de chaleur, on en fait un avantage et l’on peut assurer le confort thermique et l’eau chaude sanitaire de la maison. D’ailleurs, le plancher intermédiaire peut être réalisé comme le plancher bas, avec des hourdis traditionnels, en bois aggloméré ou produit de synthèse recyclé, et dans ce cas l’isolation en rive est similaire à celui du plancher bas.
De manière, générale, des ponts thermiques des dalles bien traités permettent de diviser par 3 la perte des liaisons et ainsi conserver une isolation thermique de l’enveloppe de la maison cohérente et uniforme pour aller vers le confort durable. »
Source Batirama

Belgique/ Wanlin: la briqueterie Wienerberger ferme ses portes, 25 emplois concernés

Victime de la crise dans le secteur de la construction et confrontée à des coûts trop importants, la direction de la briqueterie de Wanlin a annoncé l'intention de fermer son site.
La direction de la briqueterie de Wanlin, située à Houyet en province de Namur, a annoncé vendredi son intention de fermer son site, rapportent plusieurs médias. La fermeture de l'entreprise concerne 25 emplois, 23 ouvriers et 2 employés. La procédure Renault a été lancée. La nouvelle a surpris le personnel même si ce dernier était confronté à des périodes de chômage économique ces dernières années.
Le site houyetois avait fêté en 2011 son centenaire. La société avait été rachetée en mai 2002 par le groupe autrichien Wienerberger, qui est côté en bourse et qui possède plusieurs sites en Belgique.
Crise et coûts trop importants
La briqueterie de Wanlin serait victime, selon le journal L'Avenir samedi, de la crise dans le secteur de la construction, liée à une chute des permis de bâtir et à la difficulté pour les candidats bâtisseurs d'obtenir un prêt auprès des banques. De plus, le site de Wanlin n'est pas raccordé au réseau de gaz. L'énergie est amenée par camion, ce qui occasionne des coûts importants.

Source RTL

La rénovation thermique, un des cinq grands chantiers de Cécile Duflot

Annoncée depuis fin novembre dernier, la table ronde sur la rénovation énergétique des bâtiments se fait toujours attendre. Si ce thème constitue, pour la ministre du Logement, l'un de ses cinq grands chantiers pour 2013, les avancées semblent se faire à pas mesuré.
A l'occasion de ses vœux à la presse, Cécile Duflot est revenue sur les cinq grands chantiers qui vont occuper son agenda cette année. Après avoir invité, non sans humour, les journalistes présents ce lundi à "continuer de lui poser des questions… auxquelles elle n'a pas envie de répondre", la ministre de l'Egalité du territoire et du Logement a détaillé les cinq grands chantiers qu'elle entend continuer de mener cette année.
Quid de la table ronde ?
Parmi eux, la rénovation thermique des bâtiments, "véritable enjeu environnemental, écologique, social et économique", selon Cécile Duflot. Objectif : "Faire qu'en 2050 toutes les Françaises et les Français vivent dans des bâtiments à basse consommation". Pour cela, des réflexions sont actuellement menées avec les services de Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, afin de "proposer une alliance entre l'écologie et l'emploi", a précisé Cécile Duflot. Voilà la réponse qu'elle apporte aujourd'hui aux professionnels du secteur de la construction qui attendent le plan de rénovation énergétique annoncé par le Président de la République en juin 2012 au moment de la conférence environnementale.
Fin novembre dernier, Philippe Pelletier informait qu'une table ronde sur la rénovation énergétique des bâtiments serait lancée "à très bref délai" qui devrait acter les grands arbitrages qui seront pris lors du débat sur la transition énergétique à venir. "Elle aura lieu dans quelques semaines", nous a confié la ministre à l'issue de son discours. Reconnaissant que "ce plan est attendu car son urgence est avérée", elle nous a précisé qu'il fallait au préalable "lever les difficultés" et "travailler sur l'ensemble des questions" avant de présenter un dispositif final. Entrepreneurs du bâtiment, banquiers, investisseurs institutionnels, ONG environnementales "seront mobilisés simultanément" pour fixer une feuille de route en matière de rénovation thermique et remplir les objectifs de 500.000 logements rénovés chaque année.
Construire plus et mieux
La ministre a également rappelé ses autres priorités que sont la loi cadre Urbanisme et Logement prévue pour 2013, qui doit "construire un nouveau compromis social et écologique en engageant la transition écologique des territoires". En clair, "rénover les règles d'urbanisme pour rendre plus facile la construction, en protégeant l'environnement et en créant les conditions d'une ville durable moins consommatrice de ressources naturelles". Mais le principal but de cette loi est "de construire plus et mieux", car l'objectif reste de construire 500.000 logements neufs par an (contre un peu plus de 300.000 en 2012) dont 150.000 sociaux.
A ce propos, son ministère est engagé dans un bras de fer avec celui des Finances sur les moyens de respecter les engagements du candidat François Hollande. Cécile Duflot ne veut pas "baisser la barre des 150.000 logements sociaux" même si elle commence à reconnaître que ce sera un "objectif extrêmement difficile" à atteindre pour 2013 alors qu'il y a eu moins de 100.000 mises en chantier de logements sociaux en 2012.
Pour rappel, la première pierre de cette loi vient d'être posée, avec la publication ce samedi 19 janvier 2013 au Journal officiel, de la loi sur le logement social, jugée "conforme" par le Conseil constitutionnel quelques jours auparavant.
Arbitrages en février pour le Grand Paris...
Concernant le Grand Paris, Cécile Duflot a indiqué être convaincue que "ce projet ne pourra voir le jour que par une approche globale qui embrasse conjointement les enjeux de transport, de logement, de solidarité entre les territoires et d'une gouvernance plus démocratique et efficace". Ce chantier majeur à ses yeux "doit être fait avec et pour les habitants", a-t-elle déclaré. "Dès le mois de février, l'Etat prendra des décisions engageantes, déterminées et financées pour le calendrier du Grand Paris Express et pour l'avenir de la région capitale", a-t-elle ajouté.
... et loi sur l'égalité des territoires d'ici à la fin 2013
Enfin, dernier grand chantier à venir pour la ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, celui justement de l'égalité des territoires, qui fera l'objet d'un projet de loi dédié présenté au conseil des ministres avant fin 2013. Elle y associera la DATAR (Délégation à l'aménagement du territoire), qui fêtera cette année ces 50 ans. Objectifs : accès du plus grand nombre aux services publics et aux différents services rendus au public ; développement de la participation citoyenne à l'action publique ; remise en capacité des territoires notamment par le développement de leurs activités économiques locales.
Source Batiactu

28/01/2013

Belgique: Wienerberger ferme la briqueterie d’Hennuyères

La multinationale Wienerberger avait racheté la briqueterie en mai 2002.
Au début du 20e siècle, l’aventure industrielle a été lancée par la famille Dethise, sur les parcelles d’argile où se trouve toujours l’usine. Puis l’entreprise est passée de mains en mains, au fil du temps. Elle fut propriété de la S.A. Tuilerie et Briqueterie du Progès d’Hennuyères (1920), puis du groupe anglais Ibstock (il rachète les actifs d’Hennuyères en 1977).
Fin des années quatre-vingt, Ibstock cède son usine d’Hennuyères à un consortium d’actionnaires, mais garde la briqueterie de Wanlin qui devient «Ruga Wanlin». En 1981, l’usine est détruite par un incendie, elle sera reconstruite et reproduira, dès 1983. En 1992, la société est vendue au groupe Desimpel, lui-même absorbé par la société Hanson.
En mai 2002, c’est le rachat par Wienerberger. Et voici que ce vendredi, la multinationale, cotée en bourse, a annoncé la fermeture du site. Alors que la veine d’argile schisteuse est loin d’être épuisée et a une grande réputation de qualité.
Décidément, la crise actuelle fait des ravages.
Source L'Avenir

La Fédération française des tuiles et briques repense sa stratégie de communication

Alors que le marché de la terre cuite a le vent en poupe, la Fédération Française des Tuiles et Briques lève le voile sur sa nouvelle identité et sa nouvelle stratégie de communication. inShare
Depuis le 15 janvier 2013, La Fédération Française des Tuiles et Briques a lancé une nouvelle campagne de communication associée à un nouveau canal, le site www.jeconstruisterrecuite.com/. Ce site regorge d’informations à destination du grand public et des professionnels en quête d'éclaircissements sur les matériaux, les normes et enjeux environnementaux : beaucoup de techniques de mises en oeuvre, des interviews croisées de professionnels, avec des architectes, des constructeurs de maisons individuelles et des entreprises du bâtiment.
Afin de permettre à tout un chacun de se projeter dans une maison terre cuite, la FFTB a rencontré deux familles, l’une à Metz, l’autre à Perpignan. Elles ont décidé de partager leur expérience et d’expliquer leur choix pour un style de vie « terre cuite » sous forme de web séries. Quatre épisodes de 5 à 6 minutes par famille seront diffusés sur le site http://jeconstruisterrecuite.com/. Ces séries racontent la démarche des 2 familles, de leur projet initial jusqu’au bilan de leur nouvelle vie après quelques mois d’emménagement.
« C’est le moment opportun de positionner la filière terre cuite en leader de la construction » confie Dominique Métais, Responsable de la communication de la FFTB. A la fin des années 1990 seulement deux maisons sur dix étaient construites en briques terre cuite et moins de 10% des logements collectifs. Dix ans plus tard, les changements sont considérables : aujourd’hui plus de 40% des maisons individuelles sont en briques terre cuite et 70% de toutes les maisons individuelles sont recouvertes en tuiles terre cuite. Ainsi, on observe à fin 2011 que 45 % des maisons BBC/Effinergie sont en briques et 24% des logements BBC collectifs sont également en briques.
Ainsi la Fédération Française des Tuiles et Briques a-t-elle décidé d’engager une campagne de communication innovante en collaboration avec une jeune agence « la treizième heure » afin de donner au matériau terre cuite la visibilité qui lui revient. Cette nouvelle communication vise également à incarner ce style de vie « terre cuite » du 21e siècle, moderniser l’image de ces matériaux, et démontrer leur réponse parfaite aux normes et attentes contemporaines en termes d’environnement, de confort et d’esthétique.
Source Batiweb

Monier Australie : Intégration des panneaux solaires à la structure des bâtiments


Traditionnellement les panneaux solaires sont fixés sur le toit d'une maison existante, cependant les poseurs de toits en Australie commencent maintenant à intégrer les panneaux solaires dans les matériaux de couverture avant l'installation.

Ce nouveau secteur de l'industrie des panneaux solaires est appelé BIPV (solutions photovoltaïques intégrées aux bâtiments) et se développe rapidement du fait que les poseurs de toiture intègrent de plus en plus les panneaux solaires dans les façades, les ouvertures de toits et les tuiles.

L'un des avantages des BIPV par rapport aux installations de panneaux solaires classiques  est, bien sûr, que le coût des matériaux  utilisés  pour le BIPV est bien inférieur aux solutions avec panneaux rapportés en sur-toiture.

La SolarTile Monier a été faite pour se fondre dans la gamme standard  de tuiles Monier et est capable d'être aussi efficace que les panneaux solaires qui sont ajoutés à un toit d'un point de vue énergétique. 
C’est également  une réussite indiscutable d’un point de vue esthétique.

Un autre avantage est qu'il n'y a pas de perturbation à l’étanchéité de la toiture lors de l'installation de panneaux solaires sur un toit, car il n'est pas nécessaire de percer des trous et la SolarTile Monier est capable d'être implantée dans des schémas singuliers de formes de toit et sur de toutes  petites zones. Ces tuiles permettent également une diminution du poids de 25% de moins par rapport aux solutions photovoltaïques classiques.

En Juillet 2012, une subvention a été accordée   par le gouvernement fédéral Australien représentant une somme de  2,3 millions de dollars en vue d'aider les BlueScope Steel dans leur développement de toiture en acier BIPV. Il est prévu que cela pourrait aider  l'Australie à  devenir le leader des systèmes BIPV dans le monde entier.

Source Solarpaneluk par Danielle Biggs

27/01/2013

Des cultures de micro-algues en façade pour réguler thermiquement les bâtiments



Pourquoi intégrer des milieux de culture pour micro-algues aux façades des bâtiments ? Réponse avec Olivier Scheffer, directeur R&D de X-TU, qui collabore avec le laboratoire CNRS "GEPEA" de l'université de Nantes et avec AlgoSources Technologies.
L'idée d'intégrer des milieux de culture algale aux façades des bâtiments date maintenant de plusieurs années. Anouk Legendre, architecte et fondatrice de l'agence X-TU, s'y intéresse depuis 2008, année où elle a déposé un brevet. "Mais nous sommes une agence d'architecture et nous n'avions pas toute la légitimité pour mener à bien un projet transverse de cette envergure", nous explique Olivier Scheffer, directeur R&D. "Nous sommes donc allés à la rencontre de différents acteurs". Deux projets d'étude émergent alors : une tour à la Défense en 2009-2010 et la tour D3A dans le 13e arrondissement parisien en 2010-2011. "Suite au premier projet, où nous étions partenaires avec l'espagnol Bio Fuel Systems, nous avons perçu les limites des tubes bioréacteurs de plusieurs mètres plaqués sur une façade", poursuit le responsable R&D. Des limites tant liées au bâtiment, avec des surcoûts engendrés par le renforcement des structures afin de supporter le poids des tubes, qu'au milieu de culture avec une faible productivité et des problèmes d'encrassement.
En 2010, l'agence d'architectes se rapproche donc du GEPEA, un laboratoire du CNRS considéré comme l'un des plus en pointe dans le monde sur la culture des micro-algues. Tout l'enjeu consiste alors à développer un système rentable et pérenne, intégrable aux façades des bâtiments. L'équipe, constituée avec X-TU, les scientifiques et AlgoSource Technologies, une entreprise d'ingénierie spin-off du laboratoire, met au point un "photobioréacteur plan intensifié". "Il s'agit en fait de sorte de panneaux solaires thermiques où les micro-algues poussent dans une lame d'eau de quelques centimètres d'épaisseur comprise entre deux parois en verre", détaille Olivier Scheffer. Une solution qui permet de mieux bénéficier du rayonnement solaire que dans les bassins et tubes. "De plus, une technique d'agitation du milieu appelée 'Airlift' permet encore d'augmenter la concentration en micro-algues grâce à de l'injection contrôlée de gaz, air ou CO2, pour assurer leur croissance".
Une très forte productivité
Le résultat ? Une productivité de 50 à 100 fois supérieure aux procédés antérieurs qui permet en sus de gérer des volumes d'eau moindre et donc, d'alléger l'ensemble. Le photobioréacteur plan s'insère donc mieux aux bâtiments. "L'intégration permet de contribuer à la régulation de la température par un concept de double peau ventilée, qui crée une serre verticale sur les façades exposées", expose le directeur de la R&D. En 2010, une seconde demande de brevet est déposée pour des murs rideaux qui intègrent les bioréacteurs. "L'économie finale est de l'ordre de 40 % sur les consommations cumulées du bâtiment et des photobioréacteurs : une association vertueuse", affirme X-TU. Les algues produites, qui fixent du gaz carbonique, seront récoltées et utilisées pour l'alimentation humaine et animale (compléments type Oméga-3 ou -6).
Un projet industriel
"L'usage des micro-algues est pour l'instant cantonné à des domaines à très forte valeur ajoutée, comme la santé ou la cosmétique, car le coût de revient est encore très élevé. Mais avec des productions de l'ordre de 20 à 30 tonnes par façade et par an, on pourra viser un marché plus large", annonce Olivier Scheffer. En revanche, il n'est pas encore question de produire des algocarburants en façade, avant 10, 15 ou 20 ans, toujours à cause des prix : "Brûler des lipides et des algues qui valent 350 €/kg est un non-sens et le bilan énergétique est défavorable !".
Test grandeur nature
La prochaine étape pour X-TU et ses partenaires est l'installation d'un banc d'essai grandeur 1, en façade, qui sera instrumenté afin de vérifier l'impact à la fois sur les cultures et sur le bâtiment. Il sera implanté au printemps 2013 à Saint-Nazaire, non loin des laboratoires du GEPEA. "Et si les résultats sont concluants, le groupe Séché Environnement déploiera le système sur la façade d'une usine d'incinération", conclut le directeur de la recherche et du développement X-TU. Un projet industriel qui pourrait voir le jour avant la fin de l'année. L'installation récupérerait alors de la chaleur des fumées et du CO2 afin d'exploiter ces ressources perdues et d'alimenter les cultures. Des solutions qui intéressent déjà des maîtres d'ouvrage et des collectivités, peut-être pour une diffusion plus large en 2014. Mais les micro-algues envahiront-elles toutes nos façades ?

Source Batiactu

26/01/2013

Construction : 30 000 emplois créés en décembre aux Etats-Unis

L'industrie de la construction aux Etats Unis a vu l'émergence de 30 000 nouveaux emplois au mois de décembre 2012 malgré une augmentation globale du taux de chômage dans le secteur.
Selon le rapport de l'US Labor Department publié le 4 janvier dernier, le secteur de la construction compte 30 000 nouveaux emplois au mois de décembre 2012. Il s'agit de la plus forte croissance de l'emploi dans la construction depuis février 2011 en dépit d'un taux de chômage de 13,5%.

Source France BTP

Le groupe Bouyer-Leroux se porte acquéreur d’Imerys

Dans quelques mois, le groupe Imerys, dont l’un des sites se trouve à Vergongheon, aura intégré le groupe Bouyer-Leroux. Pour son P-DG, Roland Besnard, c’est le début d’une nouvelle aventure industrielle… et humaine.
D'ici la fin du premier semestre, le groupe Imerys Structure, l'un des acteurs clés du marché français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminées…), devrait intégrer le giron du groupe Bouyer-Leroux, spécialisé dans la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite, mais aussi dans la fabrication de coffres de fermeture pour l'habitat et la valorisation des déchets. Cette acquisition programmée concerne les sept sites français d'Imerys, dont celui de Vergongheon (*), où s'est rendu le président directeur général de Bouyer-Leroux, Roland Besnard, il y a quelques jours. Avec le statut d'une Scop
Comment est né ce projet d'acquisition d'Imerys par Bouyer-Leroux ?
Dans ce métier de la terre cuite, tous les groupes présents sur le marché ont grossi par croissance externe, en rachetant des entreprises au fil du temps. Malgré un secteur de la construction en crise, le groupe Bouyer-Leroux et ses 370 salariés peuvent s'appuyer sur une situation financière très saine. Et des passerelles informelles existaient déjà entre nos deux groupes. Une première tentative d'achat avait donc été menée en 2010, puis nous avions gardé le contact en 2011, année où Ymeris était revenu vers nous. Tout s'est précisé l'année dernière, où nous avons concrètement travaillé sur cette fusion. Le conseil d'administration d'Imerys a donné son feu vert le 12 décembre, dans les conditions proposées.
Justement, quelles ont été les conditions de ce projet de fusion ?
L'une des premières conditions était évidemment de conserver tous les sites de production d'Imerys et tous les emplois, mais aussi d'avoir un vrai projet industriel. Notre intention n'est pas de fermer des usines ! Bien au contraire… Nos activités respectives et nos savoir-faire sont complémentaires et cette fusion va nous permettre de devenir l'un des leaders de la brique de mur et de cloison en France et de proposer à nos clients une gamme de produits et de services plus larges sur l'ensemble du territoire.
Quel est le coût de cette opération ?
Il représente une valeur d'entreprise de l'ordre d'une année de chiffre d'affaires, soit environ 90 millions d'euros, autofinancé par Bouyer-Leroux à hauteur des deux tiers.
Le fait que Bouyer-Leroux soit une société coopérative et participative, dont le capital est détenu par ses salariés-associés depuis plus de trente ans, est une particularité…. Dans une Scop, la réussite est collective. Chacun est impliqué, avec des droits, mais aussi des devoirs. L'individualisme n'a pas sa place. Cette philosophie est essentielle pour nous et nous tenons à partager ces valeurs avec les 400 salariés d'Imerys qui vont bientôt rejoindre Bouyer-Leroux.
Comment cela va-t-il se traduire ?

 Nous proposerons d'ici quatre ans aux salariés d'Imerys qui le souhaitent de devenir à leur tour sociétaires de notre groupe.
Quelles répercussions ce changement culturel, humain et industriel va-t-il avoir sur un site comme celui de Vergongheon ? 

La priorité est d'abord que le site, qui reste dirigé par Christophe Mérand, maintienne son niveau d'activité actuel. Nous allons aussi réfléchir très rapidement à l'élaboration de nouveaux produits en nous fondant sur le savoir-faire et les compétences de ce site en matière de conduits de cheminées, tout en investissant dans l'outil de production, comme sur les autres sites d'Imerys en France. Au total, cela représentera 6,7 millions d'euros en 2013.
(*) Les autres se situent à Colomiers (Haute-Garonne), Mably (Loire), Saint-Marcellin (Isère), Vihiers (Maine-et-Loire), La Boisisière-du-Doré (Loire-Atlantique) et Gironde-sur-Dropt (Gironde). En tout, Ymeris Structure emploie 400 salariés, dont une quarantaine à Vergongheon.
Source La Montagne par Christian Lefèvre

25/01/2013

Wienerberger Durtal. Et si le projet de la carrière de Daumeray aboutissait finalement ?

Enterré ou pas, le projet de carrières d’extraction d’argile à Daumeray fait toujours polémique et cela depuis 2008. Il y a cinq ans, devant l'opposition d'habitants, le Conseil municipal de l'époque avait pris une délibération pour renoncer à installer des carrières dans la commune. Mais l'affaire a ressurgi l’été dernier. Le 3 juillet, les élus ont voté à l’unanimité une modification de son Plan local d’urbanisme.
L’objectif : permettre à la société Wienerberger, basée à Durtal, d’étudier la possibilité d’installer à La Rochette une carrière d’extraction d’argile destinée à la fabrication de briques. Une association d'habitants s'est à nouveau mobilisée contre ce projet qui selon elle présente de graves nuisances sonores et environnementales. En novembre, pour calmer le jeux, les élus ont annulé la décision prise en juillet ! A l'unanimité. Depuis le dossier, en cours d'instruction à La Préfecture, est bloqué. Mais le maire comme le briquetier ont bien l'intention d'installer une carrière aux Rochettes. L'industriel devrait même envoyer un courrier à la mairie de Daumeray demandant au Conseil municipal de revoir à nouveau sa position et ainsi faire en sorte que le projet de carrière aboutisse.

Source Courrier de L'Ouest

Pargny-sur-Saulx/Société IMERYS Trente-cinq médaillés

La fidélité à l'entreprise mise une nouvelle fois en avant.
Belle cérémonie mercredi 09 Janvier 2013, dans le grand gymnase de Pargny-sur-Saulx. En présence d'élus et de personnalités, 35 salariés de l'entreprise IMERYS étaient à l'honneur. Après une allocution de M. Martin, directeur du site, Mme Sandre a rappelé que l'entreprise, qui a fêté son bicentenaire en 201, « voyait dans la fidélité de ses salariés une des clefs de sa réussite ». En effet, l'ancienneté moyenne est de 17 années ici.
Les récipiendaires sont Armant Tony, Cordelois Marc et Girard Arnaud (médaille de la profession) ; Collin Lecoq Valérie (médaille d'argent) ; Leroy Heully Corinne (médaille de vermeil) ; Baillot Jean-Marie, Bloch Joël, Dubois Didier, Epis Christian, Gaulet Christian, Giraldo Mario, Girard Régis, Hannequin Gilles, Husianycia Jean-Michel, Intins Jean-Luc, Monoy Régis, Payot Eric, Payot Hervé et Ragon Catherine (médaille d'or) ; Armant Joël, Billot Jean-François, Billot Louison, Bristhuille Rémy, Cottray Joël, Domingues José, El Khider Abdeslam, Fagnières Pierre, Gérard Joël, Gouteyroux Jean-Pierre, Havage Gilles, Maciejewski Georges, Marques Jean-Claude, Sanfaute Dominique et Stock Philippe (médaille grand or)
Source L'Union

24/01/2013

Matériaux de construction : 2012 se conclut sur une baisse de 8,9% pour les tuiles et 12.8% pour les briques , selon l’Unicem

Un premier bilan fait état d’une baisse de -5% pour les granulats et de -6,2% pour le béton prêt à l’emploi. Le recul serait encore plus important pour d’autres matériaux comme la brique (-12,8%) ou les tuiles (-8,9%).
L'année 2012 s'est conclue sur une baisse de production de -5% pour les granulats, de -6,2% pour le béton prêt à l'emploi (BPE), selon un premier bilan réalisé l'Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction (Unicem). Si ces chiffres demandent encore à être consolidés, ils confirment les estimations communiquées fin 2012 par l'Unicem. La tendance est néanmoins plus négative qu'attendue pour les granulats (estimation à -4%) alors qu'elle l'est moins pour le BPE (-7%). Il s'agirait, pour le béton prêt à l'emploi, d'une "bonne nouvelle conjoncturelle, l'activité ayant été moins dégradée que prévu".
Dans le détail, l'Unicem note que "l’activité de fin d’année s’est plutôt bien tenue, les livraisons de granulats ayant progressé de 2 % par rapport à novembre mais reculé de 1,1 % par rapport à décembre 2011". Le bilan du quatrième trimestre reste cependant mitigé pour les granulats, l'activité s'étant contractée par rapport au troisième trimestre (-0,7%) et en comparaison avec la même période en 2011 (-3,6%). Même constat pour le BPE : la production de décembre a augmenté de 2,7 % par rapport à novembre mais reculé de 3,3 % par rapport à il y a un an. "Sur les trois derniers mois de l’année, l’activité BPE a fléchi par rapport au trimestre précédent (-0,9%), et ce, de façon plus sensible au regard du quatrième trimestre de 2011 (-5%)", note l'organisation professionnelle.
Des perspectives peu encourageantes pour 2013
De façon générale, l'Unicem souligne que l'année 2012 restera "un mauvais cru pour la quasi-totalité des matériaux" de construction, avec une baisse globale de -5,9% selon les premières estimations. Le marché de la brique afficherait notamment un recul de -12,8%, celui de la tuile de -8,9%, les produits béton et le ciment s'en sortant à peine mieux avec des baisses de, respectivement, -7,8% et de -6,4% (voir tableau ci-dessous). Ces chiffres restent néanmoins légèrement meilleurs que la prévision de -6,6% établie cet automne par l'Unicem.
La baisse globale des marchés des matériaux atteindrait 5,9% en 2012, selon l'Unicem.
Les perspectives pour 2013 restent peu encourageantes pour les marchés des granulats et du BPE. L'Unicem note que, "alors que l’année 2013 aurait dû être favorable à un rebond des investissements avec l’échéance des municipales en 2014, les professionnels demeurent très inquiets". Les commandes des collectivités sont toujours prévues en recul par la profession. L'Unicem relève tout de même quelques points encourageants, comme l’annonce, le 11 janvier dernier par le ministre des Transports, du déblocage d’une enveloppe de 450 millions d’euros par l’État pour les collectivités. Le contexte financier est également plus favorable en 2013, souligne l'organisation professionnelle, notamment grâce à la mise en place de la nouvelle banque des collectivités locales et au lancement de la Banque publique d’investissement (BPI).
Source Le Moniteur par Paul Falzon

23/01/2013

Réduction de la consommation d’énergie : nouveaux développements de Ceric Technologies


L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par Ceric Technologies. La société explore plusieurs voies: les combustibles alternatifs n’entrant pas dans les quotas de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses équipements et l’isolation thermique. Cette priorité donnée à la réduction de la consommation énergétique se retrouve dans l’ensemble de la gamme (une modification de la buse et des hélices de sortie d’un groupe d’étirage Pelerin a par exemple permis de réduire sa consommation d’énergie électrique de 10 %). Mais c’est sur les fours et les séchoirs que les efforts se concentrent.
Cuisson: isolation des fours
Les caractéristiques des fours, en termes d’isolation et de rendement thermique, sont sans cesse améliorées. L’isolation des panneaux est optimisée en fonction des zones de températures pour des performances énergétiques exceptionnelles et l’étanchéité des fours (enveloppe en acier avec des panneaux soudés…) reste le meilleur moyen de conserver leur performance à l’optimum.
Énergies alternatives: biogaz et sciure de bois
Des développements récents sur des combustibles alternatifs autorisent l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…). Le biogaz est une énergie renouvelable non fossile issue de la fermentation de matières organiques (animales ou végétales) et qui peut être produite dans les centres d’enfouissements techniques (CET). Essentiellement composé de méthane, de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres gaz dans des proportions moindres, son pouvoir calorifique dépend de la concentration en méthane et varie donc de 4 à 7 kWh par Nm3. Ceric Technologies exploite un savoir-faire éprouvé dans l’installation de lignes de cuisson biénergie biogaz/gaz naturel. Composée de panoplies biogaz pour l’alimentation des zones de cuisson, de brûleurs Jet et de tuyères biénergies, cette solution flexible permet une gestion automatisée de la biénergie. Aucune intervention humaine n’est nécessaire pour le changement de combustible et la cuisson est garantie même en cas de défaut d’alimentation d’un des combustibles.Plus économique (le coût énergétique du biogaz est bien inférieur à celui du gaz naturel), plus écologique (utilisation d’énergie non fossile), l’utilisation du biogaz représente une alternative fiable à l’utilisation de combustibles fossiles. Cette solution est adaptable aux nouvelles installations et aux installations existantes.
La sciure de bois, ou encore les écorces et copeaux, les pellets ou autres déchets végétaux, constituent un combustible dont le bilan CO2 est neutre pour l’environnement, la quantité de CO2 dégagée lors de la combustion étant égale à la quantité absorbée lors de la croissance de l’arbre. Le pouvoir calorifique de la sciure dépend de son taux d’humidité, taux qui peut varier énormément.
Ceric Technologies a mis au point une centrale de cuisson qui fonctionne avec tous les types de sciures humides, sans séchage préalable. Un criblage de la sciure est nécessaire pour écarter les grains supérieurs à 5 mm avant de la déposer sur un convoyeur à chaîne installé à proximité du four. Il alimente des vis sans fin reliées aux centrales de cuisson. Chaque centrale, régulée automatiquement, envoie un mélange d’air et de sciure pulsé jusqu’aux tuyères installées sur le four. Ce dernier est équipé d’un dispositif d’obturation automatique des puits de chauffe afin d’éviter les remontées de gaz chaud vers les équipements de cuisson et une possible inflammation de la sciure.
En s’appuyant sur cette expérience de la combustion de matières non fossiles, Ceric Technologies explore de nouvelles voies et évalue d’autres sources exploitables.
Équipements de cuisson: le ThermoBooster
Les efforts de Ceric Technologies se sont aussi portés sur les équipements de fours, soit pour améliorer encore le rendement des équipements de chauffe (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…) ou les rendre compatibles avec l’utilisation d’énergies alternatives, soit pour optimiser les échanges thermiques lors de la cuisson des produits. Le recyclage des fumées, dans un premier temps, puis le brassage haute température se sont alors imposés comme des solutions efficaces pour réduire les consommations d’énergie.
En créant le ThermoBooster, Ceric Technologies a développé une solution pour optimiser les flux au sein du four et homogénéiser la température entre ses différentes sections. L’amélioration des échanges thermiques permet de réduire la différence de température entre le haut et le bas du wagon et améliore l’homogénéité de température du début à la fin du four. Cet équipement breveté de brassage d’air haute température présente la particularité de fonctionner à l’intérieur même du four, de 200° à 850°C. Il ne requiert pas l’installation de conduits d’air externes, souvent endommagés par des phénomènes de corrosion difficilement contrôlables. Son efficacité permet de réduire le nombre de brûleurs au niveau de la zone de pré chauffage et, par conséquent, les opérations de maintenance. Une nouvelle conception de la turbine a permis d’augmenter de 15 % l’efficacité aéraulique de l’ensemble.
Séchoirs
Les efforts de Ceric Technologies se sont portés sur l’isolation des séchoirs (utilisation possible de panneaux isolants), la récupération des calories du four et leur exploitation pour le séchage et l’introduction d’équipements de brassage d’air innovants qui optimisent le séchage et réduisent la consommation d’énergie.

Source Ceric Technologies

22/01/2013

Saint-Gobain CertainTeed investit 100 millions de dollars aux USA

Le groupe français de matériaux de construction Saint-Gobain a annoncé son intention de construire une nouvelle usine de bardeaux asphaltés (revêtement pour toitures) aux Etats-Unis.
Le groupe compte construire "une usine ultramoderne dédiée à la production de bardeaux de toiture asphaltés, destinée à approvisionner le centre des Etats-Unis", a-t-il indiqué dans un communiqué, soulignant que "plusieurs sites d'implantation possibles sont actuellement à l'étude dans le Midwest américain".
Cette usine, qui portera à onze le nombre de sites de production de bardeaux asphaltés en Amérique du Nord de CertainTeed (filiale de Saint-Gobain), devrait employer environ 125 personnes.
Elle permettra à CertainTeed "de renforcer son positionnement stratégique, de répondre à la demande croissante en bardeaux asphaltés, de renforcer son engagement pour un service haut de gamme et d'être au plus près de ses clients aux Etats-Unis", a relevé le groupe français.
Le groupe n'était pas en mesure d'indiquer immédiatement la date de lancement du site.
Source : batirama.com / AFP

Les taux de crédits atteignent leur plus bas niveau historique

C'est un record ! Les taux de crédit atteignent en décembre leur plus bas niveau historique à 3.23 % en moyenne, selon le dernier Observatoire Crédit Logement/CSA.
Le plus bas niveau historique des taux de crédit est atteint. Si au mois de novembre, les experts le pressentaient, cette fois, c'est fait !
Ainsi, selon le dernier observatoire Crédit Logement/CSA, les taux des prêts du secteur concurrentiel ont encore baissé pour atteindre 3,23% en moyenne en décembre (3.23 % pour l’accession dans le neuf et dans l’ancien). Ce taux moyen était de 3.31 % en novembre 2012 et le record historique le plus bas enregistré auparavant était de 3,25%. "En s’appuyant sur cette baisse des taux totalement inédite et historique, les établissements de crédit limitent la chute d’activité d’un marché particulièrement déprimé", explique l'observatoire.
En décembre 2012, la durée des prêts est de 208 mois. Les durées semblent se stabiliser : dans l'ancien, on compte 217 mois en moyenne depuis avril contre 226 mois en moyenne en 2011 ; et dans le neuf, on note 226 mois en moyenne depuis avril contre 233 mois en moyenne en 2011.
Recul des prêts accordés en 2012 Concernant le coût relatif par emprunt, il s’allège et s'élève à 3.80 années de revenus en décembre contre 3,86 années en novembre 2012. L’apport personnel progresse maintenant moins vite que par le passé (+ 6.7% en 2012, après + 9.7 % en 2011). "Le niveau actuel de l’indicateur de solvabilité illustre la faiblesse de la demande et l’atonie des marchés immobiliers", analyse l'observatoire.
Enfin, après un mauvais mois d’octobre 2012, la production de crédit s’est redressée en novembre, comme en 2011 à la même époque. Mais elle a chuté en décembre 2012 (-4.1%). Au final, sur 2012, le total des prêts accordés affiche un recul de 33.1% en glissement annuel.
Source Batiactu

21/01/2013

Ceric Technologies déménage 42 rue du Paradis Paris 10ème

Ceric Technologies a pris à bail (6-9 ans) 1 095 m2 de bureaux, auprès de RSI, situés au 42 rue du Paradis, à Paris (10e).
La valeur HT HC/m2 s'élève à 320 €.
Lors de cette transaction, Arthur Loyd Paris Ile-de-France a agi en tant que conseil.
Source BusinessImmo

Une villa 100% TERREAL labellisée BBC-Effinergie® à Porcheville (78)

Entièrement engagé dans la construction positive, TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, met l’ensemble de son expertise et de ses produits au service du projet de maison individuelle labellisée BBC-Effinergie à Porcheville (78). Ce chantier garantit ainsi une très bonne performance énergétique et environnementale.



Des fondations jusqu’au toit, cette habitation de 240 m² répartis sur 2 niveaux, maîtrise parfaitement son impact sur l’environnement. Réellement rentable à moyen terme, cette construction possède de vraies qualités techniques normalisées et certifiées.
Adoptant un système de maçonnerie 20 cm, la villa dispose de murs à enduire composés de la brique de structure à pose collée Calibric®Th Evolution. L’atout majeur de cette brique en terre cuite est bien entendu sa résistance thermique (R=1.10 m².K/W) mais surtout la garantie d’une parfaite qualité de construction (produits rectifiés, excellente tenue des enduits…). Et les performances de la bâtisse ne s’arrêtent pas là…
Pour compléter, des caissons monoblocs ont été mis en place et assurent une réduction optimale des ponts thermiques aux ouvertures. Des planelles de rive à rupture thermique ont été utilisées pour réduire les ponts thermiques des planchers et répondre aux exigences de la RT2012.
Pour traiter les appuis de fenêtre, TERREAL met en œuvre ses appuis monolithes isolés decouleur gris anthracite pour un style plus contemporain.
A travers cette réalisation, TERREAL permet aux propriétaires de bénéficier d’une maison de qualité, économe en énergie. Avec un rejet de CO2 divisé par 4, les futurs résidants profiteront d’un milieu confortable, tempéré en hiver comme en été. Ce chantier est ainsi un exemple de référence en termes de construction positive, labellisée BBC-Effinergie, pour un meilleur respect de l’environnement.
Source Wellcom

Tellus Ceram, Monsempron-Libos (47), sort de la procédure de redressement judiciaire en s’associant au distributeur Sistrac

Mesmin Béragnes, président depuis juin 2010 de la SAS Tellus Ceram exploitante de la Briqueterie de Libos créée en 1911 à Monsempron-Libos (47), poursuit sa lutte pour la survie de son entreprise. Il n’a pu éviter que sa société spécialisée dans la fabrication de matériaux réfractaires soit placée en redressement judiciaire en septembre 2011 par le tribunal de commerce d’Agen (voir ICV n° 1038/39, page 9). Ce même tribunal vient de valider un plan imaginé par Mesmin Béragnes et qui lui permet de lever cette mesure de redressement. Un groupe de distribution anglais coté à la bourse de Londres.
« Je suis en relations commerciales régulières depuis 2010 avec la société Sistrac, filiale française du groupe anglais SIG, explique Mesmin Béragnes. Coté sur la Bourse de Londres depuis 1989, le groupe SIG fondé à Sheffield en 1957 est un distributeur spécialisé sur plusieurs marchés dont le nôtre, qui a établi des relations commerciales avec l’Europe, l’Australie, la Chine…, et compte pas moins de 15 000 personnes. Il est représenté en France depuis 1959 par sa filiale Sistrac située à Alizay (27) près de Rouen qui emploie plus de 1500 personnes ». Retrouver de la croissance et redonner confiance à nos clients
« J’ai donc pris la décision, poursuit Mesmin Béragnes, de m’associer, moi, producteur, avec Sistrac, distributeur : une situation qui a l’avantage d’enterrer cette situation de redressement judiciaire vis-à-vis de ma clientèle, et une idée qui a été validée par le tribunal de commerce. Désormais, Tellus Ceram distribuera les produits Sistrac sur ses propres marchés et les produits Tellus Ceram sont intégrés sur le catalogue Sistrac à ses produits. Et je suis satisfait de cette situation nouvelle, car la levée de cette mesure de redressement va d’abord redonner confiance à nos clients puis permettre dans la foulée à Tellus Ceram de renouer avec la croissance, » conclut Mesmin Béragnes.
Source L'Industrie  Céramique et Verrière

20/01/2013

Le Groupe coopératif Bouyer-Leroux a remis une offre ferme à Imerys pour l'acquisition de son activité de fabrication de matériaux de construction.

L'activité Imerys Structure devrait bientôt changer de bannière. En visite le 16 Janvier sur le site de la briqueterie de Gironde-sur-Dropt, Roland Besnard, PDG du Groupe Bouyer-Leroux est venu confirmer une offre ferme au groupe Imerys pour l'acquisition de son activité Imerys Structure spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction en terre cuite. L'activité du Groupe Bouyer-Leroux qui réalise un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros et emploie 370 collaborateurs, se répartit en trois branches que sont la fabrication de briques et tuiles, la fabrication de coffres de fermetures pour l'habitat et la valorisation des déchets. Un rapprochement avec Imerys permettrait au Groupe Bouyer-Leroux de devenir un des leaders de la brique de mur et de la brique de cloison en France.
Conserver les effectifs
Les négociations en cours devraient surtout permettre de renforcer la complémentarité géographique des deux dispositifs industriels. À Gironde-sur-Dropt, sur un site qui compte 75 emplois sur des postes de production et de commercialisation, le PDG de Bouyer-Leroux a tenu à informer les personnels que son groupe s'était engagé à conserver l'ensemble des effectifs et confirmait la volonté de mettre en place de nouvelles stratégies de développement, en prônant notamment une gestion exemplaire des ressources, une maîtrise de la consommation énergétique inscrite dans un process de développement durable, sans oublier d'associer un modèle différent de gestion des ressources humaines : « De part notre statut de société coopérative, les salariés du site deviendront des salariés sociétaires associés au capital de l'entreprise », insiste Roland Besnard. Vers un rapprochement
Imerys examine actuellement l'offre qui lui a été remise par Bouyer-Leroux pour une valeur d'entreprise de l'ordre d'une année de chiffre d'affaire. En suivant un planning de négociation bien avancé, la marque Imerys est appelée à disparaître progressivement pour se substituer au nom du futur groupe qui devrait s'appeler Bouyer-Leroux Structures. On sait que les conseils d'administration des deux groupes ont d'ores et déjà donné leur accord au projet de rapprochement. Le projet doit être soumis à la consultation des instances représentatives du personnel ainsi qu'à l'obtention des autorisations administratives représentatives, notamment le secteur de la concurrence.
Dans la perspective d'un accord définitif, le rapprochement pourrait aboutir dans le courant du premier semestre de l'année 2013.

 Source Sud Ouest

Nomination de Jean-Jacques WAGNER au poste de Directeur Général CERIC Technologies

CERIC Technologies vous informe de la nomination de Mr. Jean-Jacques WAGNER au poste de Directeur Général de la société. Il rejoint ainsi le Directoire de CERIC Technologies, dont Mr. Patrick HEBRARD assure la Présidence.
« J’ai été très touché par l’accueil extraordinaire qui m’a été réservé lors de mon retour dans cette industrie à l’occasion du salon CERAMITEC à Munich au printemps dernier. Qu’ils s’agissent d’anciens clients, d’anciens collègues (même si certains sont devenus aujourd’hui concurrents), ou d’autres partenaires de la Terre Cuite, j’ai eu l’impression que trois ans d’intermède s’effaçaient en l’espace d’un salon. Je suis aussi fier de retravailler aujourd’hui avec les hommes et les femmes de CERIC qui ont su préserver et pérenniser les technologies de CERIC. Ensemble, et grâce à la forte ambition et au soutien de nos actionnaires, nous allons porter cet héritage et développer plus avant ce leadership parmi nos clients », a-t-il déclaré après sa nomination.
Mr. MERIENNE, fondateur du Groupe CERIC, et aujourd’hui actionnaire de CERIC Technologies, a déclaré: « Je soutiens fortement l’engagement de J.J. Wagner. Son objectif est de renforcer la puissance internationale du groupe et organiser sa pérennité, en traçant un chemin inventif et rigoureux. Il devra continuer ce par quoi CERIC a profondément marqué l’histoire de la fabrication des matériaux de construction en terre cuite pendant les 50 dernières années : faire évoluer en permanence les technologies, fabriquer les produits demandés par les marchés de ses clients, et satisfaire aux normes de plus en plus exigeantes de la construction ».
Source Ceric Technologies

Dispositif d'aération insérable dans un toit revêtu de tuiles

La présente invention concerne un dispositif de ventilation comprenant une plaque de couverture de toit (1), qui présente un dôme (2) doté d‘un capot (3) pouvant être réglé au niveau de l‘inclinaison par rapport à l‘inclinaison respective du toit, d‘un tube de ventilation (4, 5, 7, 18) qui présente une section de tube supérieure rigide (4) réglable au niveau de l‘inclinaison conjointement avec le capot (3) et présentant une ouverture de sortie d‘air (8), une section de tube inférieure rigide (5) présentant un élément de raccordement (10) avec une ouverture d‘entrée d‘air (9), et une zone flexible (7) située entre la section de tube supérieure (4) et la section de tube inférieure (5). Afin d‘améliorer le montage, la présente invention prévoit que la zone flexible (7) s‘étende – dans au moins une position d‘inclinaison de la section de tube supérieure (4) – vers le plan d‘étendue de la plaque de couverture de toit (1), partiellement jusqu‘à l‘intérieur du dôme (2), et que l‘élément de raccordement (10) puisse être fixé – en croisant avec son axe de tube (11) perpendiculairement le plan de toit – sur le chevron (32), sur une isolation sur chevrons (12), sur une ossature porteuse de toit (13) ou sur un passage pour tuyaux, et plus particulièrement sur une douille d‘isolation (19).
Signet EP 2492411 (A2) - Dispositif d'aération insérable dans un toit revêtu de tuiles
Date de pub : 2012-08-29
Inventeur(s) : HILPERT MATTHIAS [DE]; WANNER WENDELIN [DE]; WILLEN DIRK [DE] +
Demandeur(s) : MONIER ROOFING COMPONENTS GMBH [DE] +
Classification : - internationale: E04D1/30; E04D13/147; E04D13/17; F16L21/00; F16L25/00; F24F7/00
N° de demande : EP20120154694 20120209

Source Espacenet

19/01/2013

Dispositif d'introduction de matériaux d'isolation dans des briques alvéolées

La présente invention concerne un dispositif 1 permettant d‘introduire des matériaux isolants dans des alvéoles 2 formant un modèle de briques alvéolées 3 (briques de construction), en particulier pour introduire des matériaux isolants en bandes de laine de roche dans des alvéoles 2 de briques alvéolées fabriquées par exemple à partir d'matériau minéral, comme de la perlite, de l'argile ou similaire. Le dispositif découvert comporte un réceptacle 5 pour briques supporté par un châssis 4, ainsi que des éléments d'amenée 13, 14 prévus pour un dispositif d'amenée 12 levable et abaissable de matériaux isolants, adaptés au nombre et à la configuration du modèle d'alvéoles 2 des briques alvéolées 3. Les éléments d'amenée peuvent être introduits dans les alvéoles 2 des briques et en être extraits et à ces éléments d'amenée 13, 14 sont adjoints des enfileurs, plus précisément en forme de tôles à ressort, fixés à un dispositif d'enfilement 7 tout en pouvant se déplacer vers le haut et vers le bas. L'invention se caractérise par le fait que les enfileurs 8 s'engrènent avec des réceptacles d'appui 9 adaptés au nombre et à la configuration du modèle de briques alvéolées d'un portail d'appui qui se lève et s'abaisse et est situé sous le dispositif d'amenée 12 et le dispositif d'enfilement 7 (Fig. 3).
Signet EP 2431145 (A2) - Dispositif d'introduction de matériaux d'isolation dans des briques alvéolées
Date de pub : 2012-03-21
Inventeur(s) : BARKOWSKY UDO [DE]; JOOSTBERENS BERTHOLD [DE]; MANSFELD MICHAEL [DE] +
Demandeur(s) : KELLER HCW GMBH [DE] +
Classification : - internationale: B28B11/04

Source Espacenet

18/01/2013

Un camion venant de Roumazières en vrac à Chasseneuil, des centaines de tuiles sur la route

Un peu trop vite dans le rond-point de Chantebuse, à la sortie de Chasseneuil, ce vendredi 18 Janvier un peu avant 11 heures. Un routier espagnol y a laissé une partie de son chargement de tuiles.
Le chauffeur venait de charger des tuiles chez Terreal à Roumazières. Dans le rond-point, six palettes ont glissé de la semi-remorque et se sont déversées sur la chaussée, en face de la route qui mène au bourg de Chasseneuil.
Par chance, aucune voiture n’était engagée sur le rond-point. L’incident occasionne cependant une gêne à la circulation. Deux patrouilles de gendarmerie ont été dépêchées sur place pour régler la circulation.

Source La Charente Libre

Avoir de l’argile dans le sous-sol ce n'est pas forcément une tuile

A Neuilly-la-Forêt (14), ils travaillent la terre et trouvent des vertus à l’argile. Derrière ce “ils” se cache Terreal. Le groupe est notamment spécialisé dans la fabrication de tuiles. Après exploitation du sous-sol, les parcelles peuvent retrouver une vocation agricole.
Dans certaines parcelles de Neuilly-la-Forêt, les pelleteuses remplacent provisoirement les tracteurs. Les engins ont retiré la plus ou moins fine couche de terre végétale. Dans ce bain d’argile gigantesque, l’agriculture a provisoirement cédé sa place. L’ocre de la terre rappelle celui des tuiles ou des briques. Ces terres argileuses, causes de faibles rendements pour les cultivateurs, se nomment gisements pour la société Terreal.
Pour trouver le puits idéal, le groupe sonde analyse les terrains. L’argile de Neuilly-la-Forêt a donc ses vertus aux yeux de l’industriel. Les mètres cubes extraits sont traités à l’usine de Bavent. “Chaque argile est unique. Chacune correspond à un procédé de fabrication. L’argile de Neuilly-la-Forêt apporte une meilleure résistance mécanique. Elle a également permis de baisser la température des tuiles. Moins de degrés Celsius, ce sont des économies de gaz”, explique Jean-Denis Gariel, responsable carrière-pôle tuile Nord.
2 ans pour retrouver ses rendements après la remise en culture

 Pour les agriculteurs, l’argile n’est pas qu’une tuile. Il y a 10 ans, la famille Richart a ainsi négocié avec le groupe Terreal. A l’origine, elle était propriétaire de 10 des 40 hectares de carrières de l’industriel. Les agriculteurs ont vendu leurs terres. Mais, ils les exploitent avant et après extraction de leur matière première. Avant et après… Car une fois l’argile du sous-sol prélevée, les terres sont remises en cultures. “La terre végétale est stockée. A l’issue de l’extraction, elle est étalée sur la parcelle”, précise Jean-Denis Gariel. A Neuilly-la-Forêt, la topographie des terrains baisse d’environ trois mètres. La surface s’aplanit. La terre est nivelée. “Une parcelle bombée deviendra plate ou en pente douce”, précise le représentant de Terreal.
6 hectares de gelé sur 40

Sur les 10 hectares vendus par la famille Richard, Terreal gèle actuellement trois hectares pour l’extraction. Et sur la totalité du site (40 ha), l’industriel mobilise 6 hectares. Les agriculteurs bénéficient d’un bail à tarif adapté. Le prix est censé compenser la chute de rendement provoqué par l’extraction. “La contrainte est de récréer une vie microbienne dans le sol. Nous avons donc mis du trèfle qu’on a broyé pour ramener de l’humus”, explique Nathanaël Richart. La remise en culture nécessite un peu de patience. “La deuxième année, le rendement redevient correct. Mais, il ne faut pas directement mettre de blé car ça pompe dans le sol”, souligne le jeune agriculteur.
L’accord passé avec Terreal semble satisfaire l’exploitation agricole. La famille n’avait pas d’attachement particulier à ces terres. Leur potentiel s’avère assez faible (60 qx de moyenne). Ces parcelles sont également situées à une quinzaine de kilomètres de la ferme. Reste à connaître la volonté de Terreal une fois l’extraction terminée sur la totalité du site. “A la fin de la mise à disposition des terres, on peut recéder la parcelle aux exploitants ou la louer. Le foncier ne nous intéresse pas. Nous tenons à notre réputation pour que d’autres agriculteurs nous fassent confiance. Le sous sol demeure notre fond de commerce”, insiste Jean-Denis Gariel.
Nouvelles négociations avec la SAFER
Outre la famille Richart, d’autres agriculteurs ont cédé leurs terres à Terreal sur le secteur de Neuilly-la-Forêt. La négociation s’est déroulée sous l’égide de la Safer. “Nous faisons les études de sol. Nous réalisons des études zoologiques pour identifier les zones favorables”, explique l’industriel. L’expert en tuile adonc choisi de déléguer les négociations et les discussions avec les propriétaires. A chacun son métier, la Safer de Basse-Normandie se charge donc des tractations avec les propriétaires et les exploitants agricoles. La Safer réalise donc une Convention de Mise à Disposition (CMD) avec Terreal et une Convention de Mise en Exploitation (CME) avec les agriculteurs. “Nous sommes là pour apporter notre expertise. Exemple avec les DPU, c’est typiquement le genre de système incompris par les personnes hors du monde agricole. On sait qu’un DPU ne se perd pas s’il n’est pas activé deux années de suite”, souligne Olivier Godart, conseiller collectivité à la Safer de Basse-Normandie. Concernant le prix du foncier : pas d’action de régulation utile. Terreal achète et vend les terres au prix agricole. Car selon Jean-Denis Gariel : “le sous-sol n’a de valeur que si on dispose des outils de transformation”.
Le groupe Terreal
Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans ses trois domaines : la toiture (tuiles, cheminées, panneaux solaires, composants métalliques), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau). L’argile extraite à Neuilly-la-Forêt est dédiée aux tuiles plates rustiques. Ces dernières sont fabriquées à Bavent à partir d’un mélange de terre et de sable. L’usine est approvisionnée à hauteur de 40 000 tonnes par le site du Bessin, et aux environs 30 000 tonnes par une carrière jouxtant le site de transformation. « Le travail de prospection est permanent’, résume Jean-Denis Gariel. A l’international, Le groupe TERREAL réalise environ 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2 700 salariés dans le monde dont 1.600 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.
Source L'agriculteur Normand par V. Motin