Pages

02/07/2024

Le Groupe BOUYER LEROUX a réalisé l’acquisition du Groupe ORTEVOL le 24 juin 2024

Dans le cadre de sa stratégie de développement durable et équilibré, le Groupe BOUYER LEROUX a réalisé l’acquisition du Groupe ORTEVOL auprès d’ORFITE et des cadres dirigeants, Jean-Philippe DUJARRY et Marc FAUGERAS.



Le Groupe ORTEVOL dont le chiffre d’affaires consolidé s’est élevé à 17 millions € en 2023, regroupe 3 sociétés localisées dans l’agglomération toulousaine :

• la société PROFILAGE du SUD-OUEST (PSO) – fabricant de lames, de tabliers assemblés, et de caissons de volets roulants en aluminium,

• les sociétés SODICOB et VERSO fabricants de volets roulants et de portes de garage enroulables.

Créée en 2005 par Jean-Philippe DUJARRY dans une logique d’intégration amont, PSO est le seul profileur indépendant pour lames et coffres de volets roulants en France. Elle emploie une vingtaine de salariés et dispose à LESPINASSE (31) d’un outil industriel de grande qualité comptant cinq lignes de profilage de lames de volets roulants et portes de garage enroulables, ainsi qu’une ligne de profilage de caissons. La culture d’innovation de PSO lui permet d’offrir à ses clients une lame de volet roulant micro-perforée originale, contribuant efficacement au confort de vie (luminosité, design moderne, aération, cousinière, …).

Les sociétés SODICOB et VERSO ont été créées respectivement par Jean-Philippe DUJARRY en 1989 à BRUGUIERES (nord de l’agglomération toulousaine) et par Marc FAUGERAS en 2007 à SAINT-ORENS-DEGAMEVILLE (sud de l’agglomération toulousaine). Elles emploient une quinzaine de salariés et couvrent une zone grand sud-ouest et en particulier l’Occitanie.

Source l'Echo de la baie

01/07/2024

Terreal Wienerberger, première !

Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger Terreal, et Jean-Baptiste Fayet, directeur général adjoint et directeur commercial et marketing Terreal France, ont fait leur première prise de parole commune depuis le « closing » du rachat du groupe français par son concurrent autrichien.

Près de 5 Mds € de chiffre d’affaires cumulé en 2023, plus de 20 000 collaborateurs dans le monde entier, un développement en Italie, en Espagne et aux États-Unis... Le rachat de Terreal par Wienerberger, bouclé le 29 février dernier, a vu le groupe autrichien producteur de tuiles et briques en terre cuite se renforcer massivement. Il a surtout donné naissance à un géant des produits en terre cuite et du photovoltaïque en toiture sur le sol français : avec 25 usines au total et 2 centres de R&D, Terreal Wienerberger est désormais leader sur le marché de la toiture (plus de 40% des parts de marché, devant Edilians), des produits pour façade en terre cuite (au moins 50% des parts d’un marché qui représente un peu moins de 5% du marché global), co-leader de la brique de structure (50-50) et leader du photovoltaïque intégré en toiture pour le résidentiel.

Le Comex est désormais composé à 50% de membres de Terreal et à 50% de membres de Wienerberger », a expliqué Frédéric Didier. « Le premier défi a consisté à créer une seule équipe et une organisation robuste. Celle-ci est en place à 95% et, début juillet, nos équipes commerciales, dont la fusion s’achève, vendront les deux marques. Désormais notre ambition est de devenir le « fournisseur préféré » des entreprises de construction tout en poursuivant notre mission d’acteur du développement durable via la décarbonation de notre activité », a-t-il ajouté.

Et Jean-Baptiste Fayet de préciser : « Nous voulons assumer notre place de leader grâce à notre organisation avec plus de 100 technico-commerciaux et chargés de prescription. D’autre part, nos 25 usines partout en France nous donnent la gamme la plus large du marché et la mieux adaptée aux besoins régionaux. Le maillage nous permet en plus de réduire nos émissions de GES liées au transport. Autre point important : nous passons de la vente de produits à la vente de solutions constructives complètes et nous développons des services au quotidien du bureau d’études jusqu’au chantier. Enfin, notre efficacité et notre excellence opérationnelle nous permettront d’atteindre les objectifs fixés notamment en terme de décarbonation ».

Ainsi Terreal et Wienerberger ont aligné leurs cibles de réduction d’émissions de gaz à effet de serre : -25% en 2026 vs 2020, -40% en 2030 puis le net zéro en 2050. Une réduction qui passe par une décarbonation du process, « grâce notamment à l’emploi de matière première recyclée, d’énergies nouvelles pour hybrider nos systèmes (hydrogène, géothermie), et de solutions d’économie d’énergie avec de la récupération de chaleur pour un séchage zéro carbone », a précisé Frédéric Didier.

Plus fort ensemble

Wienerberger compte investir près de 100 M€ par an dans les années à venir</strong> (actuellement les capex sont aux alentours de 40 M€ en récurrent, a rappelé Frédéric Didier). Et surtout, le groupe devra se renforcer en compétences humaines. « Il nous faut les meilleurs ingénieurs pour les meilleurs technologies de rupture », a assuré Frédéric Didier.<

« Ensemble pour un avenir durable », tel est le « motto » de ce rapprochement. Wienerberger et Terreal devront en effet jouer collectif alors que les chiffres de la construction neuve sont en chute libre. « Nous anticipons une activité en baisse de 20% en 2026 par rapport à 2019 pour la maison individuelle et de 15% pour le logement collectif », a confié Frédéric Didier. « Mais le groupe, qui s’est diversifié souffre moins que ce qu’il aurait pu souffrir il y a 10 ans grâce notamment à un relais de croissance dans la construction de tuyaux d’adduction d’eau et d’énergie », a-t-il rassuré.

Source Le Moniteur par Adrien Pouthier

100 jours après le rachat de Terreal par Wienerberger, quel bilan ?

Cela fait 100 jours que Terreal est passé sous le giron de Wienerberger, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment en terre cuite. Suffisamment de temps pour déployer leur stratégie de synergie.

100 jours après le rachat de Terreal par Wienerberger, quel bilan ? - Batiweb

C’est un projet qui remonte à fin 2022 et qui a été officialisé le 1er mars dernier : le rachat de Terreal par Wienerberger. Mais 100 jours après, quel bilan et quels défis tirer de cette acquisition ?

« Être le fournisseur préféré de nos clients » 

 « Le premier défi de ce rapprochement, c'est de créer une équipe clients. Une organisation qui doit être extrêmement robuste. Nous avons cette organisation qui est en place à 95 %, peut-être même plus aujourd'hui », détaille Frédéric Didier, directeur général de Terreal et Wienerberger en France, lors d’un point presse. 

« Nous avons l'ambition d'être le fournisseur préféré de nos clients », affiche-t-il. Et ce, sur les quatre marchés du groupe : toiture, structure, façade et solaire.

D’où l’organisation d’un roadshow sur les trois derniers mois, près de l'ensemble des sites industriels. En absorbant son ancien concurrent, Wienerberger dénombre à ce jour 25 usines, 37 carrières et deux centres de R&D sur toute la France. Sans compter ses 100 technico-commerciaux et chargés de prescription multimarques, adressés aux maçons, couvreurs, façadiers, prescripteurs, distributeurs…

Le groupe se développe ainsi sur la partie Sud de la France, alors que « Wienerberger était historiquement plus dans le Nord et dans l’Est », rappelle son DG France. 

« On a une partie très importante des usines du groupe et ensuite des parts de marché à la fois en couverture, en façade et en structure », nous précise Jean-Baptiste Fayet, directeur général adjoint et directeur commercial et marketing pour Terreal et Wienerberger en France. 

La marque dispose d’une « équipe de prescription très forte à proximité des maîtres d'ouvrage, maîtres d’oeuvre, d'architectes et un renfort en particulier dans le Sud-Ouest avec une équipe de prescription dans la région Aquitaine, où le nombre d'architectes en France est assez important sur Bordeaux », souligne M. Fayet. 

Développer des solutions et services complèmentaires

 Une organisation robuste pour un deuxième axe de développement : élargir son offre produit sur les différentes parties de l’enveloppe bâtiment. Wienerberger et sa marque Terreal tendent à proposer « la gamme la plus adaptée aux besoins régionaux, en particulier en couverture », évoque Jean-Baptiste Fayet.

Cela implique « pour chaque famille, (…) de proposer des produits complémentaires », souligne l’intéressé. Ainsi, en toiture, on retrouvera des accessoires fonctionnels : écrans de sous-toiture, isolation, gammes d'évacuation d'eaux pluviales ou d’outillage de bâtiment. En structure, on retrouve des accessoires monolithes et d'aménagement extérieur.

Des services sont également proposés, « de bureaux d'études ou de calepinage, en allant jusque sur les chantiers, sur la formation de nos clients et de l'aide au personnel », développe le directeur général adjoint et directeur commercial et marketing pour Terreal et Wienerberger en France. Ouvert en avril, le centre de formation pour couvreurs de Roumazières-Loubert (Charentes) affiche déjà complet, tandis qu’un nouveau sera opérationnel fin d’année aux Mureaux (Yvelines). 

Sans compter le solaire sur toiture, qui « évolue très vite », constate M. Fayet. Il poursuit : « Il y a des innovations produites tous les mois quasiment. Effectivement, on suit l'évolution des panneaux en termes de performance et de capacité de production. On a des innovations autour du stockage de l'énergie. Ensuite, dans le solaire, ce qui est aussi important, ce sont les services. On tient à accompagner nos clients en leur proposant tous les services dont ils ont besoin ». 

C’est ce qui a motivé le lancement du programme « Demain tous solaire », regroupant ses divers systèmes photovoltaïques Solterre et son kit solaire photovoltaïque de la marque Koramic. 

« Construire un avenir durable »

 Enfin, Wienerberger et Terreal tendent à « construire un avenir durable », insiste Jean-Baptiste Fayet. Le groupe cherche à réduire, par rapport à 2020, ses émissions carbone de 25 % d’ici 2026, de 40 % en 2030 pour atteindre la neutralité carbone en 2050, en vertu des accords de Paris. 

Le groupe travaille sur deux niveaux. D’abord en proposant des solutions décarbonées, comme ses systèmes Porotherm, Eco-brick et ISObric. Il mise également sur la décarbonation de ses procédés industriels. Wienerberger est particulièrement fière de ses cuves de stockage d’énergie, facilitant la récupération de la chaleur perdue et son renvoi vers les fours et séchoirs. Ce qui baisse de 20 % sa consommation de gaz et de 12 % son impact carbone. Ses déperditions thermiques sont aussi limitées par l’isolation de l’ensemble des installations.

 Wienerberger veut aussi «trouver ces nouvelles énergies en particulier de l'hydrogène ou de la géothermie lorsque les sols le permettent. On a des usines dans des régions où les sols sont adaptés à ce type de technologies », mentionne Frédéric Didier. 

Autre moyen envisagé en France : les fours électriques, déjà développés dans d’autres sites européens de Wienerberger, avec « un en fonctionnement à 100 % en Belgique, la deuxième en Angleterre pour la tuile en cours de démarrage, et la troisième en Autriche de structure en démarrage au mois d'octobre », nous détaille le directeur général de Terreal et Wienerberger en France. Pour ce qui est du déploiement en France, cela prendra le temps administratif de la transformation, des permis de construire et des investissements à allouer.

« Si on sait faire ça en quatre ans, on sera ravis », estime M. Didier. 

Source BatiWeb par Virginie Kroun 

30/06/2024

Saint-Astier : 150 ans de tradition familiale à la tuilerie Pralong

C’est au pied des ruines du château de Puychagut, au lieu-dit Les Poulards, qu’est installée la tuilerie Pralong (tuiles et carreaux). 

Cette entreprise artisanale existe depuis l’époque de Napoléon Ier. Si des hangars ont été rajoutés, on peut encore voir deux fours de type romain, avec un système de chauffe par le dessous.

La tuile fabriquée par l’extrudeuse va sécher naturellement, avant la mise en cuisson dans le four à bois. 

Source Sud Ouest par Guy Brunetaud

29/06/2024

Allemagne: échange avec le nouvel actionnaire de Lingl Solead

Hermann Frentzen, actionnaire majoritaire de LINGL SOLEAD GmbH

Depuis le 1er avril 2024, l'entreprise Lingl de Krumbach a un nouvel actionnaire majoritaire et un nouveau nom. Hermann Frentzen, entrepreneur de Krumbach, souhaite poursuivre les activités opérationnelles et la tradition réussie de construction de machines et d'installations avec LINGL SOLEAD GmbH. Il est soutenu par l'équipe de direction de l'ancienne Lingl Anlagenbau GmbH : le directeur général Joachim Eibel, le directeur des ventes Karl Liedel, le chef du service Bernd Braun, le responsable de la technologie Markus Martl et le directeur commercial Frank Staudenmaier. Les autres actionnaires minoritaires sont trois entrepreneurs de la région, les frères Welzhofer. En tant qu’actionnaires majoritaires d’une deuxième société propriétaire des terrains et des bâtiments de Lingl, ils sont les propriétaires de LINGL SOLEAD.

Hermann Frentzen, né à Mönchengladbach en 1959, a suivi une formation de conseiller fiscal et a étudié la finance et la fiscalité. Il est actif en tant qu'entrepreneur dans divers secteurs depuis près de quatre décennies. Entre 1994 et 2012, Frentzen a développé et dirigé l'activité d'une entreprise de systèmes d'habitat extérieur et de protection solaire dans la région Bavière-Souabe. Il a soutenu d'autres entreprises en tant qu'actionnaire ou au sein du conseil de surveillance. Il vit à Krumbach depuis 2009.

Monsieur Frentzen, pourquoi investissez-vous dans une entreprise qui a fait trois fois faillite ?

Hermann Frentzen (HF) : La réponse courte est que j'étais dans la position favorable de vouloir et de pouvoir aider mon pays d'origine. J'habite à Krumbach et Lingl y est un employeur très important. La liquidation de l'entreprise aurait eu un impact sur la ville et la région. En tant qu’économiste d’entreprise de formation et entrepreneur passionné depuis de nombreuses années, j’ai également été surpris qu’une entreprise traditionnelle jouissant d’une excellente réputation commence à nouveau à faiblir.

Qu’est-ce qui vous a convaincu que cela valait la peine de rejoindre Lingl ?

HF : Cette décision s'explique par deux raisons : l'entreprise est bien positionnée sur le fond et les problèmes résident principalement dans la structure de financement. Les chiffres clés de l’activité de Lingl ont réservé quelques surprises. Au cours de l'année d'insolvabilité 2023, le chiffre d'affaires par habitant était de 250 000 euros, un excellent chiffre. Le taux de plaintes était fantastique de 0,3 pour cent. L'année de l'insolvabilité, Lingl aurait généré un chiffre d'affaires d'environ 52 millions d'euros avec un bénéfice de 2 millions d'euros avec seulement le capital social minimum. Ces chiffres montrent une entreprise fondamentalement saine avec de bonnes perspectives. Ce résultat, deux ans après la dernière faillite en 2021, a également souligné la belle performance de la direction. Le Dr Eibel a réussi à adapter le modèle économique aux exigences du marché. C'est pourquoi il restera le Directeur Général opérationnel.

Alors, quel était le problème avec Lingl ?

HF : En construction mécanique, deux facteurs sont déterminants pour une entreprise : le montant du financement de base et la ligne de garantie. La perte de la ligne de garantie a déclenché l'insolvabilité en 2023. Cela s'est produit parce que le groupe Schug a réuni Lingl avec ses sociétés sœurs Lippert GmbH & Co. KG et Trafö Lagersysteme GmbH & Co. KG dans un cadre de financement commun. Par conséquent, lorsque Lippert est devenu non performant, les banques ont annulé la ligne de garantie pour chacun d’entre eux. Même si les affaires allaient bien, l’herbe sous les pieds de Lingl fut coupée du jour au lendemain. Sans garantie pour le client, personne n'était disposé à donner une commande à Lingl. Les fonds propres étaient trop faibles pour constituer une alternative.

Cela signifie-t-il que les affaires pourraient continuer avec un cautionnement ?

HF : Non, un nouveau départ sérieux en tant qu'entreprise nécessite une indépendance financière. D’une part, cela peut être réalisé en augmentant considérablement le ratio de fonds propres. Des capitaux propres plus élevés vous donnent plus de marge de manœuvre. C’est comme la cylindrée du moteur d’une voiture à moteur à combustion. Une plus grande cylindrée vous offre plus d’options sur la route. D'autre part, Lingl a besoin d'une ligne de garantie suffisante et adaptée à ses besoins. C'est la seule façon pour nous de reprendre de grands projets, de regagner la confiance de nos clients et d'éviter une nouvelle insolvabilité. C’est pourquoi j’ai également travaillé avec la banque sur une solution pour l’entreprise qui préserve son indépendance.

Est-ce pour cela que vous avez élargi le cercle des actionnaires aux dirigeants et aux chefs de division ?

HF : Il s’agissait moins d’un manque de capital que d’une nouvelle culture d’entreprise et de gestion. Je souhaitais encourager un comportement plus entrepreneurial au sein de la direction et promouvoir un intérêt personnel pour le développement de l’entreprise à travers une implication personnelle. 15 pour cent des actions de l'entreprise sont désormais entre les mains de la direction. Cette implication était un pré-requis essentiel que je me suis posé avant de rejoindre Lingl.

Quel est votre objectif avec Lingl ?

HF : Je veux rentabiliser Lingl à long terme et augmenter la valeur de l’entreprise. Le profit est la seule chose qui génère un avenir, garantit des emplois et permet l’innovation. Cela nous aidera à organiser des financements de manière plus indépendante et à de meilleures conditions à l’avenir. En fin de compte, je veux que Lingl impressionne les collaborateurs, les clients et les banques en tant que marque et fournisseur de solutions techniques. L’entreprise a prouvé qu’elle avait le potentiel de voler de ses propres ailes.

Comment comptez-vous réaliser ce potentiel ?

HF : Il y a cinq compétences clés dans l'entreprise que nous devons développer afin de développer une perspective solide.

Dans le domaine de la recherche et du développement, nous souhaitons nous concentrer davantage sur l'innovation et les brevets. La décarbonisation et la numérisation offrent de bonnes opportunités à cet égard. La demande est là et Lingl est actif dans ces deux domaines depuis des années. Nous devons nous positionner largement, optimiser les anciennes technologies et en adopter de nouvelles en fonction des circonstances.

La deuxième compétence clé est un département de construction solide. Nous devons poursuivre et promouvoir le développement qui a eu lieu au cours des deux dernières années et demie, qui ont été très fructueuses. Cela implique d’une part l’optimisation des processus et la mise en place de projets phares tant en interne qu’en externe. En revanche, nous réduirons l’intégration verticale et travaillerons avec des spécialistes. Cependant, l'assemblage final restera un effort interne.

Troisièmement, nous souhaitons professionnaliser davantage la gestion de projet. Lingl dispose déjà de bonnes structures de planification, de gestion et de contrôle. Nous souhaitons les étendre notamment grâce à la numérisation. Nous devons démontrer notre capacité à gérer des projets complexes afin de gagner la confiance de nos clients pour des projets de plus grande envergure.

Quatrièmement, nous continuerons à développer notre activité de services, déjà très fructueuse. L'année dernière, les commandes de services ont représenté environ un tiers des ventes. En outre, les domaines d'activité des services et des nouveaux projets sont inextricablement liés. Le service génère un contact continu avec les clients à travers des réparations, des consultations et l'échange d'informations, qui se reflètent dans les nouvelles commandes.

Cinquièmement, la marque employeur doit être renforcée. Nous disposons d’une solide équipe de montage que j’aimerais élargir. C'est pourquoi il est important pour moi d'attirer les jeunes. Bien qu'il y ait une forte concurrence pour les ingénieurs en mécanique dans la région, notre opportunité est de marquer des points en tant qu'entreprise familiale.

De quoi parle le nouveau nom LINGL SOLEAD ?

HF : Nous avons dû donner un nouveau nom à l'entreprise pour la relance. En raison de l’histoire de l’entreprise, le nom Lingl est associé à de mauvaises nouvelles, tant dans le public analogique que sur Internet. En même temps, le nom est familier aux clients et les collaborateurs en sont fiers. C'est pourquoi nous avons décidé d'ajouter le mot Solead au nom Lingl, qui semble solide et contient le mot anglais pour leadership. La vision derrière ce nom est de revenir à une position sur le marché avec des solutions techniquement leaders.

À quoi ressemble la structure de l’entreprise ?

HF : LINGL SOLEAD GmbH possède deux filiales, Lingl UK et Lingl Service GmbH. La deuxième société compte trois autres filiales qui se concentrent sur certains marchés étrangers importants : Lingl Incorporation America, Lingl Algérie et Lingl Russie. La Russie est actuellement un marché difficile. Les affaires sont en grande partie suspendues et nous respectons toutes les sanctions. Mais nous ne voulons pas renoncer à notre présence là-bas. Parce que tous les Russes ne pensent pas comme Poutine et que le marché russe va croître à nouveau après la fin de la guerre.

À quoi ressemble le futur immédiat ?

HF : Beaucoup de déplacements et beaucoup de rendez-vous. Je souhaite m'immerger dans l'industrie et connaître les partenaires impliqués. Cela signifie être présent, également sur place, entrer en contact avec les clients et les prestataires et être à l'écoute. Quand je ne suis pas en tournée avec Karl Liedel, je suis dans la compagnie. La communication directe avec les employés est très importante pour moi. Je veux aussi en savoir plus sur l'entreprise. Je suis pour ainsi dire l’apprenti le plus âgé de l’entreprise, même si c’est celui qui a rapporté le plus d’argent.

Source ZiegelIndustrie International


28/06/2024

L'association des fournisseurs de technologies pour l'industrie céramique ECTS a été accueillie par Bongioanni Macchine spa

L’avenir de l’industrie de la terre cuite  les marchés futurs et les activités de marketing ont été les sujets de nla rencontre de l'association European Ceramic Technology Suppliers (ECTS).

En fait, la terre cuite traverse des moments difficiles, mais dispose de produits innovants et durables pour une production plus respectueuse de l’environnement. Enfin, l’automatisation des installations améliorera la qualité, le prix et palliera la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

ECTS remericie Barucco Gianni et Giovan Battista Bianchi d’avoir accueilli Raffaele Talarico, PhD de VDMA Italiana et son secrétaire Stephan Oehme dans leurs bureaux.

Bongioanni Macchine spa est un fournisseur de machines et d’installations complètes pour la production de briques d’argile et de tuiles et fait partie de notre association.

Source LindedIn


27/06/2024

UK: Wienerberger devient actionnaire majoritaire du briquetier Baggeridge

L'autrichien Wienerberger, premier fabricant de briques au monde, a déclaré vendredi qu'il détenait déjà ou avait accepté d'acheter plus de 50% des actions du fabricant de briques britannique Baggeridge Brick Plc.

Wienerberger a également indiqué avoir relevé son offre à 247 pence par action Baggeridge contre 230 pence. Il s'agit de la troisième augmentation de l'offre de Wienerberger auprès du fabricant de briques britannique.

Source Reuters

26/06/2024

Matériaux de construction : les élus ont la clé de l’avenir des carrières locales

Entre 2000 et 2023, le nombre de carrières en activité en Nouvelle-Aquitaine est passé de 900 à 500. 

L’Unicem, fédération des industries extractives de minéraux, interroge les élus de la région sur leur perception des carrières. Ceux qui en ont les apprécient mais il reste à convaincre les autres, car le manque d’accès à la ressource locale se profile.

Alors que le schéma régional des carrières, chantier initié en 2017, devrait bientôt aboutir et fixer pour les douze prochaines années les conditions d’implantation des sites d’extraction de minéraux, l’Unicem Nouvelle-Aquitaine, fédération qui regroupe les professionnels du secteur, publie les résultats d’une enquête sur la perception de leurs activités par les élus.

Dans un contexte de raréfaction des autorisations d'extraction (de 2000 à 2024, le nombre des carriéres est passé de 900 à 500) quand les besoins (routes, bâtiments, parkings, etc.) ne décroissent que peu en Nouvelle-Aquitaine, les professionnels du secteur peuvent compter sur le soutien des élus  qui en accueillent au moins une.

Cohda (Bordeaux) montre que 85% des élus avec carrière estiment que c'est une bonne chose pour leur commune. Ce sont des activités économiques importantes pour les finances locales. Chez nous, c'est 30% du budget de fonctionnement de la commune, argumente ainsi Alain Sanz, maire de Rébénacq(64).

A contrario, 65% des élus sans carrière reconnaissent avoir des craintes vis-à-vis d'un projet de carrière. Ils craignent principalement le bruit (53%), le trafic des camions (61%) et la poussière (26%). L'expérience d'une carrière dans la commune relativise les impacts liés à cette activité , jugent pourtant Jean-Claude Pouxviel, président de l'Unicem Nouvelle-Aquitaine, et Laurent Richaud, président des producteurs de granulats.

Source Sud Ouest Éco par Pascal Rabiller


25/06/2024

Logement : le Nouveau Front Populaire en fait une priorité

Le programme du Front Populaire rompt avec sept années de politiques macronistes marquées par des attaques sans précédents sur le secteur HLM et une idéologie libérale qui a mis à bas la construction.

De manière symbolique, la première mesure concernant le logement qui figure dans le programme de la gauche unie est une revalorisation de 10 % des APL.

Les associations de défense du droit au logement et des locataires ne cachent pas leur satisfaction. « Sur ce sujet, le programme du nouveau Front populaire reprend 80 % de nos revendications les plus fortes » salue Eddie Jacquemart, président de la Confédération générale du Logement (CNL).

Ces propositions portées par la coalition de gauche en matière de logement « ne renversent pas la table, mais reviennent sur les mesures négatives prises par les différents gouvernements Macron » résume Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation abbé Pierre (FAP). Une ambition nécessaire après sept ans d’une politique dont l’unique ambition a été de réaliser des économies budgétaires et qui a abouti à une explosion du nombre de sans-abri, une hausse des prix des loyers, la stagnation de l’accession à la propriété et une construction en chute libre. Malgré des flous, le Front populaire s’engage à soutenir de nouveau ce secteur qui constitue un droit essentiel et qui grève comme aucun autre le niveau de vie en étant devenu le premier poste de dépense de ménages.

Des coups de pied aux coups de rabot

De manière symbolique, la première mesure concernant le logement qui figure dans le programme de la gauche unie est une revalorisation de 10 % des APL, dès les quinze premiers jours de son arrivée au pouvoir. Une sorte de pied de nez au macronisme, dont une des décisions les plus controversées a été, dès l’été 2017, la baisse de cette aide destinée aux locataires les plus pauvres.

Il s’agit aussi d’une vraie bouffée d’air pour les ménages confrontés à la hausse des loyers. Bienvenue aussi est la promesse de l’interdiction des coupures d’électricité, qui va soulager tous ceux qui ne parviennent plus à faire face à l’augmentation des charges. La mesure est saluée par la FAP qui la demande depuis longtemps, mais regrette qu’une hausse des chèques énergie ne soit pas également au programme.

Au-delà de ces aides d’urgence, le programme vise à « garantir le droit au logement ».

Pour y arriver, il promet la relance le secteur HLM, grâce à la suppression de la ponction de 1,4 milliard d’euros par an mise en place depuis 2018. « Un élément très positif », juge Jean Batiste Eyraud, porte-parole de Droit au Logement (DAL) comme l’ensemble des acteurs du secteur. L’objectif de 200 000 logements publics par an « est un peu maximaliste, alors qu’on en est à 80 000, mais cela donne une direction et c’est très bien » tempère Manuel Domergue.

Le privé aussi concerné

Il s’agit aussi de s’attaquer à la hausse des prix dans le privé. Pour cela l’encadrement des loyers déjà en vigueur dans certaines collectivités territoriales deviendrait obligatoire dans toutes les zones tendues, où la demande excède l’offre. « C’est une mesure positive mais on sait qu’elle ne permet pas de faire baisser les prix alors qu’ils sont beaucoup trop élevés » nuance le porte-parole du DAL. La baisse du prix du foncier, qui dans certaines localités correspond à plus de 50 % du prix de construction, est aussi une bonne nouvelle, même si les modalités de mises en œuvre restent à discuter.

En matière de protection des locataires, l’abrogation de la loi Kasbarian, qui criminalise l’occupation de locaux vides et facilite l’expulsion des locataires en situation d’impayés est au programme. Y figure aussi l’interdiction d’expulsions sans propositions de relogement ou d’hébergement.

Là encore, des décisions saluées par le secteur associatif, même les modalités d’applications de certaines restent à préciser. « L’interdiction d’expulsion sans relogement, est-ce un objectif ou bien une contrainte législative ? » s’interroge ainsi Manuel Domergue. Autre nouvel outil proposé par le Front populaire, une garantie universelle des loyers, qui facilite l’accès à un logement de ceux qui ne disposent pas de garants. « Ce sont des avancées indéniables, mais on aurait aimé voir figurer dans ces propositions la question de la protection des locataires, par rapport à la fraude, aux marchands de sommeil, etc. » regrette néanmoins Jean Batiste Eyraud, qui prône « la stabilisation du statut des locataires, qui a eu tendance à devenir de plus en plus précaire ».

Au-delà, des mesures spécifiques concernant le logement, c’est la cohérence de l’ensemble du programme qui permet d’entrevoir une véritable amélioration de la vie quotidienne. « Si d’un côté on augmente les salaires, et que de l’autre on gèle le prix des fluides et la hausse des loyers, on redonne une véritable bouffée d’air aux gens », observe Eddie Jacquemart. Reste que pour le secteur associatif, satisfaction ne vaut pas blanc-seing. « Nous saluons un programme qui fait avancer les choses, résume Jean Baptiste Eyraud. Mais dans tous les cas, la lutte continue ».

Source L'Humanité par Camille Bauer

24/06/2024

Brick Award 2024 récompense les pionniers internationaux de l'architecture en briques

Tous les deux ans, les Brick Award sont organisés pour honorer les exemples les plus créatifs d’architecture en briques moderne et innovante. Wienerberger a créé ce prix pour inspirer les architectes et les passionnés de l’extérieur de la profession à partager des concepts de design et à explorer de nouvelles formes de construction. 

Avec un total de 743 candidatures provenant de 54 pays, l'édition de cette onzième édition a une fois de plus mis en évidence la pertinence et le potentiel d'innovation de l'architecture en briques dans le monde entier. Parmi les 50 candidats présélectionnés, le jury a choisi les projets gagnants dans cinq catégories - « Se sentir chez soi », « Vivre ensemble », « Travailler ensemble », « Partager les espaces publics », « Construire en dehors des sentiers battus » - et un grand gagnant, sur la base de critères tels que l'esthétique, la durabilité et l'innovation.

Source Terreal

23/06/2024

Trélazé. Des briques sur mesure pour « La Doublure »

Gilles Ruffin, Pascal Reysset et Rémy Montrieux des Rairies Montrieux présentent la brique fabriquée pour l’inauguration de « La Doublure ».

L’œuvre « La Doublure » de Raphaël Zarka a été portée de bout en bout par les Amis du patrimoine trélazéen qui ont choisi l’artiste, trouvé les mécènes et participé activement aux choix des entreprises , tient à préciser Pascal Reysset, président de l’association.

Les Amis du patrimoine se sont rendus à la briqueterie Rairies Montrieux le 12 juin pour retrouver l’équipe : celle-ci a fourni les 35 000 briques de l’œuvre dont 11 000 fabriquées sur mesure.

Les Rairies Montrieux ont été un partenaire potentiel identifié très en amont pour la réalisation des six modèles de briques avec six moules spécifiques, pour la réalisation de ces 11 000 briques, cuites au four traditionnel au feu de bois , rappelle Pascal Reysset.

Dans le cadre de l’inauguration de l’œuvre qui a lieu ce 14 juin, l’usine a donc réalisé, à la demande de l’association, des briques souvenirs de l’inauguration.  Ces briques seront remises aux mécènes principaux, qu’ils soient institutionnels ou particuliers, publics ou privés , précise Alain Sancereau, trésorier de l’association, qui souligne la complexité du montage financier et juridique de cette œuvre hors norme.  Le fait que notre association soit reconnue d’utilité publique a été déterminant », précise à ce sujet Gilles Ruffin, l’un des acteurs de la sauvegarde de l’ancienne manufacture d’allumettes.

Source Ouest France

22/06/2024

Cette entreprise bretonne veut transformer la vase encombrant les ports en matériaux de construction

À Brest (Finistère), Yann Santerre a imaginé un procédé permettant de solidifier les sédiments marins et de les mouler à la forme souhaitée. De quoi offrir un débouché prometteur aux millions de mètres cubes de vase s’accumulant chaque année dans les ports. Une usine pilote est en projet sur le port de Brest.

Pour ces carreaux muraux et de sol produits, pour le moment, de manière artisanale, comptez entre 120 et 150 € du mètre carré.

Elle s’accumule dans chaque port, nécessitant des opérations de dragage pour garantir l’accès aux bateaux. La vase fait partie intégrante du paysage breton, région maritime par excellence, avec ses 2 470 km de trait de côte, soit un tiers du littoral métropolitain.

Un matériau 100 % minéral obtenu sans cuisson

Le devenir de ces sédiments, une fois collectés, pose problème aux collectivités. Une partie est utilisée pour l’amendement des cultures, mais la majorité termine en décharge ou est rejetée en mer, quand les ports ne renoncent pas tout bonnement à l’extraire. « Il n’existe pas aujourd’hui de débouché stable », déplore Daniel Cueff, vice-président Mer et littoral à la région Bretagne, venu visiter les locaux.

Source Ouest-France par Delphine Van Hauwaert 

Eco-conception. A Brest (29), Gwilen revisite les matériaux de construction à partir de sédiments marins

Il vient de décrocher le premier prix de la Fabrique Aviva, soit 60 000 euros pour accélérer le développement de sa toute jeune boite. Architecte et ingénieur structure, Yann Santerre a créé Gwilen, projet innovant, qui transforme les sédiments marins en un nouveau matériau de construction pour le design et l'architecture. Le procédé désormais stabilisé, les premières applications validées, la jeune entreprise entame sa première année d'exploitation.

Dans son ouvrage La pensée sauvage (Plon, 1962), Claude Lévi-Strauss compare la posture de l’ingénieur à celle du bricoleur. Quand l’un évolue dans la science abstraite, l’autre ancre sa création dans le réel. « Le premier impose au monde ses concepts quand le second construit à partir de ce qu’il a à sa disposition », résume Yann Santerre. De cette analyse, qu’il affectionne particulièrement, le fondateur de Gwilen se réclame définitivement de la seconde posture. « Aujourd’hui, on a tous besoin d’être davantage bricoleur qu’ingénieur pour pouvoir créer à partir de l’existant et préserver notre environnement. »

Créer à partir des ressources durables. Changer sa focale pour que le laid devienne beau et le déchet matière. S’inspirer de la nature pour apporter de nouvelles solutions. Tels sont les préceptes suivis par cet architecte et ingénieur des Ponts et Chaussées. « Je me suis lancé dans le projet Gwilen de façon très intuitive« , explique celui qui a grandi au bord de la mer, à quelques encablures de l’embouchure de la Vilaine. Témoin privilégié de l’envasement de l’estuaire, il a gardé et nourrit une sensibilité particulière quant au cycle de vie des sédiments marins. De cette matière inerte généralement cataloguée dans la rubrique déchets, Yann Santerre y a vu une ressource inexploitée et un potentiel considérable. Tel un bricoleur, il a donc cherché et travaillé à l’utilisation de ces sédiments comme matière première. L’alliage de sa sensibilité à sa formation d’architecte et d’ingénieur structure a fait le reste. Gwilen (qui est le nom de La Vilaine en breton) est née.

Inspiré de la nature

Sans ciment ni résine, la vase est transformée en un matériau solide via un procédé sans cuisson haute température. Le procédé est désormais stabilisé et repose sur une mutation intrinsèque des sédiments ou diagénèse. « Nous avons cherché à ajuster la consommation énergétique de la production à la performance usuelle du produit, ou comment consommer le moins d’énergie possible pour atteindre l’objectif visé », explique Yann Santerre dont la ligne de mire reste l’optimisation des moyens par rapport aux usages. Ce qu’on appelle l’énergie grise.

Le produit fini se rapproche de la terre cuite. Ses caractéristiques sont semblables, si ce n’est cet aspect mat et douçâtre qui distingue le matériau Gwilen. Dans certains bains, des pigments naturels ont été ajoutés pour teinter la matière dans la masse. La palette des couleurs ouvre alors un champ plus élargi d’applications. « Dans un premier temps, nous travaillons avec des architectes et des designers qui réalisent du mobilier et des objets de décoration« , explique Yann Santerre, le fondateur, qui vient d’installer son entreprise dans un atelier pilote, à Brest.

Approcher la phase industrielle

Gwilen a déjà fait belle impression à différents salons que ce soit à celui de Milan en Italie ou à Paris Design Week (salon Maison & Objets). La jeune entreprise a été accompagnée dans cette ouverture par la CCIMBO. Elle est aussi soutenue par Brest métropole dans le cadre de l’appel à projets « Réussir les transitions dans l’économie » et par la Région Bretagne via le dispositif Invest TPE.

En 2021, Gwilen vient d’être sacrée lauréate du concours national La Fabrique Aviva et a reçu, à ce titre, un prix de 60 000 euros. « Cette enveloppe servira à amorcer, plus tôt que prévu, notre programme de R&D en faveur de l’industrialisation de notre process », annonce Yann Santerre.

Pour ce faire, le jeune entrepreneur breton s’est associé à Mathieu Cabannes, titulaire lui aussi d’un double diplôme d’ingénieur-architecte. Architecte installé à Paris, Mathieu Cabannes travaille justement sur l’ouverture des applications de Gwilen au monde de la construction. « Chaque année, entre 40 et 50 millions de mètres cube de vases sont dragués dans les ports et canaux en France, ce qui, en parallèle, représente la quantité de béton prêt à l’emploi produit pour la construction. Gwilen se positionne comme un nouveau débouché dans la valorisation des sédiments. Plus qu’une alternative, c’est un enjeu de territoire », se positionne Yann Santerre, entrepreneur intuitif.

Source Bretagne Economique par Maude Duval

21/06/2024

Convention 2024 de la FFTB

La Convention 2024 de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques s'est réunie à Angers autour de son Conseil d'administration et d'une cinquantaine de dirigeants et cadres pour des réunions et un dîner convivial qui s’est déroulé dans le cadre magnifique de la Chapelle du Château d'Angers.

Un moment d'échanges et de convivialité marqué par la mise à l’honneur par la profession, représentée par Frédéric DIDIER, Président de la FFTB et Dorgeret Isabelle directrice générale du CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction d’olivier DUPONT Directeur général adjoint du département Terre Cuite du Centre. Il s’est vu remettre la médaille d’or du travail qui salue ses 38 ans de carrière et la médaille de la profession pour marquer ses 20 ans d’ancienneté au sein de la profession des tuiles et briques.

Bouyer Leroux  Briqueterie Chimot Briqueterie d'Allonne BdN Briques Briqueterie Lagrive Briqueterie Lamour BRIQUETERIE DEWULF EDILIANS La Française des Tuiles et Briques Monier BMI Group Rairies Montrieux Terres Cuites de Bourgogne Terre cuite Saget Terres Cuites de Courboissy TERRES CUITES D'OCCITANIE TERRES CUITES DU SAVES TERREAL Tuilerie Blache Tuilerie de Niderviller Tuilerie Joyat Tuilerie Lambert wienerberger France 

Source LinkedIn

20/06/2024

Lors de BATIMAT 2024, Dorémi et Edilians s’associent une nouvelle fois pour promouvoir les bonnes pratiques de rénovation performante des toitures

Edilians est une marque de référence pour les toitures en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque. Expert de la toiture en France au travers de ses 9 appellations de terroir depuis 1811, et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Face à un cadre réglementaire indécis quant au dispositif MaPrimeRénov, le nombre de rénovations énergétiques réalisées a baissé de 43 % par rapport à la même période en 2023, selon les données de l’ANAH. Même si les conditions d’éligibilité ont été assouplies depuis le 15 mai dernier, celles-ci n’étant en vigueur seulement jusqu’au 1er janvier 2025, elles risquent d’être insuffisantes pour atteindre la neutralité carbone en 2050. C’est dans ce contexte qu’après le succès rencontré lors de la première édition des Rénodays, Dorémi et Edilians unissent à nouveau leurs forces sur le salon Batimat 2024 qui accueille en son sein le forum de la rénovation énergétique et performante des logements.

Du 30 septembre au 3 octobre 2024, Dorémi sera à nouveau partenaire de l’espace Renodays by Batimat dédié à la rénovation globale et performante ainsi qu’à sa mise en œuvre dans les règles de l’art, cœur de son expertise.

Sur le stand de Dorémi situé au cœur du Pavillon 1, Edilians, un des leaders européens des solutions de toiture durable, s’associe une fois encore à cette entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire pour proposer aux professionnels quatre ateliers ludiques et pédagogiques autour d’une maquette de toiture en combles aménagés.

L’objectif : démontrer l’importance de prendre en compte tous les éléments de la toiture qui ont un impact sur la performance énergétique globale du bâtiment pour atteindre une isolation thermique efficace.

« Forts de nos engagements dans la transition énergétique, l'impact social et l’innovation, nos deux entreprises ont noué un partenariat depuis l’entrée d’Edilians au capital de Dorémi. Le salon Renodays by BATIMAT 2024 sera l’occasion d’allier nos forces et de proposer concrètement à travers notre programme d'ateliers, nos solutions et innovations pour développer les rénovations complètes et performantes de l'habitat en France ! » explique Arthur Brac de la Perrière, Directeur Général de Dorémi.

« La rénovation énergétique globale des bâtiments est un impératif pour réduire nos factures et nos émissions de GES. Dans ce cadre, la toiture est une partie essentielle de l’enveloppe à considérer. C’est une fierté pour Edilians, qui œuvre au déploiement de l’éco-habitat, de s’associer à Dorémi pour partager notre expertise commune sur les aspects techniques et pédagogiques à destination de l’ensemble des professionnels du bâtiment et d’échanger avec eux sur des solutions les plus pertinentes à développer sur les chantiers » ajoute Olivier Delattre, Directeur Ecohabitat, Solaire et Marketing d’Edilians.

Source Andre Sudrie

19/06/2024

Crise de la construction : Wienerberger arrête la production de briques à l'usine de Reetz en Allemagne

La briqueterie Wienerberger à Reetz, dans le Brandebourg, est à l'arrêt et de nombreux collaborateurs ont dû partir. En raison de la crise du secteur de la construction, la production de briques Poroton n'aura plus lieu ici à moyen terme. Il n’est pas certain que l’entreprise autrichienne remettra un jour en service la carrière à ciel ouvert et le four. Le ralentissement actuel du secteur de la construction laisse peu d’espoir d’une reprise rapide de la production (maz-online : 7 juin 2024).

Presque tous les employés ont été licenciés. Le comité d'entreprise s'est au moins battu pour obtenir de bonnes indemnités de départ conformément au plan social. Une cinquantaine de collègues se sont vu offrir la possibilité de rejoindre temporairement une entreprise de sauvetage. Là, ils sont préparés à de nouveaux emplois. Environ deux tiers des collaborateurs ont accepté cette opportunité et sont désormais formés par un prestataire de formation.

Les collaborateurs de Reetz qui n'ont pas encore été licenciés ne sont pas actuellement au chômage. Ils n'apparaissent donc pas dans les statistiques du chômage. Au lieu de cela, ils reçoivent de l’agence des indemnités de chômage partiel, qui couvrent 60 à 67 pour cent de leur salaire net régulier. Le groupe supporte les coûts salariaux supplémentaires pour établir leur salaire net à 80 pour cent. Wienerberger se plaint d’une baisse drastique de la demande depuis 2022. À cette époque, l'entreprise a pris une pause dans la production pour entretenir et nettoyer le four, qui fonctionne normalement 24 heures sur 24 à 970 degrés Celsius. Des réparations ont également été effectuées sur la mécanique, les systèmes de convoyeurs et les séchoirs. De mai à juillet de l’année dernière, le travail s’est déroulé en deux équipes. Plus récemment, des employés administratifs et commerciaux travaillaient à l’usine. Mais les ventes de briques Poroton continuent de stagner. C'est pourquoi Wienerberger envisage également de fermer des usines en Thuringe et en Bavière.

Pourquoi la briqueterie Wienerberger est à l'arrêt?

Wienerberger a commenté la situation à Reetz et a expliqué que les marchés de vente sont confrontés à un environnement macroéconomique difficile, à la hausse des coûts du crédit et aux effets inflationnistes. « Wienerberger s'est adapté à l'environnement attendu du marché, a ajusté la planification de la production et continue de poursuivre ses initiatives dans les domaines de l'innovation et de la durabilité. Nous considérons que notre tâche consiste à continuer d'accroître notre présence sur les marchés régionaux et, avec tous nos collègues, nous fournirons à nos clients la qualité habituelle des produits, de l'assistance et du service dans tout le pays.

L'état actuel du site de la briqueterie Reetz

Les salariés ont été informés que l'usine serait dans un premier temps « mise en veilleuse » pendant deux ans. Les serruriers et les opérateurs d'usines sont recherchés sur le marché du travail local. Le service commercial et les caristes sont actuellement toujours sur place et continuent de charger des produits déjà fabriqués, notamment en provenance d'autres usines Wienerberger. L'entreprise phare, fondée par Röben il y a environ 30 ans et reprise par Wienerberger en 2017, est aujourd'hui confrontée à un avenir incertain. L'entreprise était un important contribuable de la taxe professionnelle dans la commune de Wiesenburg/Mark.

les propos du maire Marco Beckendorf

Le maire de gauche Marco Beckendorf se sent également mal informé. Le chef de l'administration, très engagé dans la revitalisation des locaux de la brasserie et de l'usine de tréfilage, est désemparé face à la crise chez le fabricant de matériaux de construction. « Les décisions sont prises sans nous », déplore-t-il.

Un petit avantage pour Reetz est que le développement de la carrière d'argile appartenant à l'usine permet une exploitation minière dans le plan d'exploitation jusqu'en 2040.

Source Blackout News

18/06/2024

Index Egalité Professionnelle BMI Production France obtient un score de 84 points sur 10

Pour l'année 2023, BMI Production France, société née de la fusion au 1er Juillet 2023 des sociétés Monier et Icopal, obtient un score de 84 points sur 100 sur l'index de l'égalité Femmes / Hommes.

Cet index est composé de 5 indicateurs dont voici les résultats :

– Écarts de rémunération entre les femmes et les hommes : 39 points sur 40

– Proportions de femmes et d’hommes augmentés : 20 points sur 20

– Proportions de femmes et d’hommes promus: 10 points sur 15

– Pourcentage de femmes augmentées après leur retour de congé maternité : 15 points sur 15

– Nombre de femmes et d’hommes parmi les 10 plus hautes rémunérations de la société : 0 point sur 10

Pour l'année 2023, l'index de l'égalité Femmes / Hommes BMI Group France, n'est pas calculable.

En effet, nous ne disposons pas d'une période de référence de 12 mois consécutifs pour BMI Group France en 2023, la société ayant été créée le 1er Juillet 2023.

Source BMI

17/06/2024

Pourquoi des associations et des syndicats s’engagent contre le Rassemblement national

Une large intersyndicale et de nombreuses associations se joignent aux partis de gauche pour former un front contre l’extrême droite. Elles exposent pourquoi une prise de pouvoir par le Rassemblement national serait un grave danger.

Inédit dans la vie politique française, le Front populaire contre l’extrême droite va au-delà des partis politiques. De nombreux syndicats et associations affirment leur appartenance à ce mouvement pour contrer le Rassemblement national (RN) aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Elles soulignent en premier lieu que le parti nationaliste légitimerait davantage le racisme, l’homophobie, et réprimerait encore plus les minorités. Ces régressions des droits sociaux ont eu lieu en Italie, en Pologne ou en Hongrie lorsque l’extrême droite y est arrivée au pouvoir. Des éléments qui se retrouvent d’ailleurs dans les programmes ou les positions du RN.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) craint l’instauration de lois liberticides, comme l’explique Ingrid Boury, présidente de la section de Strasbourg :

« Le gouvernement d’Emmanuel Macron a déjà fait voter les lois sécurité globale, sur le séparatisme ou l’immigration. Le RN au pouvoir pourrait les utiliser pour réduire fortement les libertés. Leurs prises de parole prônent régulièrement la répression. Ils prévoient d’aller beaucoup plus loin, avec par exemple une présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre. Les policiers n’auraient plus à rendre de comptes et il y aurait encore plus de difficultés pour les victimes à contester les actes subis. »

Les syndicats dénoncent le vernis social du RN

Dans leur appel à la manifestation contre l’extrême droite le 15 juin, la CGT, la FSU, l’Unsa, Solidaires et la CFDT, écrivent que les votes de l’extrême droite « sont toujours défavorables aux travailleuses et aux travailleurs » :

« Nous le voyons aujourd’hui en Italie ou en Argentine : austérité pour les salaires et les services publics, réformes constitutionnelles remettant en cause le rôle des syndicats, politiques racistes qui mettent en opposition les travailleuses et les travailleurs en fonction de leur religion, de leur couleur de peau ou de leur nationalité. »

Pascal Vaudin, secrétaire général de la CFDT des transports, analyse que le RN a du succès en partie grâce à « un vernis social qui est une imposture ». « Ils sont contre le code du travail qui donne les moyens aux salariés de se défendre, c’est un parti qui combat les syndicats », assure t-il.

L’extrême droite contre la liberté de la presse

Marie-Sophie Kormann, déléguée du Syndicat national des journalistes (SNJ) aux DNA, indique que le SNJ, le SNJ-CGT et le SNJ-CFDT « appellent à se mobiliser et à faire barrage contre l’extrême droite », ainsi qu’à « manifester le samedi 15 juin », avec les syndicats et les partis du Front populaire.

« L’extrême droite, depuis toujours prédatrice de la liberté de la presse, veut vendre l’audiovisuel public français à des groupes privés. Et pour l’ensemble des journalistes et des médias d’information, quels sont ses projets ? Il suffit malheureusement de constater les dégâts dans les pays européens où l’extrême droite est au pouvoir : toutes les formes de presse sont attaquées. »

Extrait du communiqué des syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT et SNJ-CFDT

Depuis que Viktor Orban, régulièrement encensé par Marine Le Pen, dirige la Hongrie, le Conseil des médias hongrois a retiré les licences de toutes les radios indépendantes qui n’ont donc plus la possibilité d’émettre. Le pays est passé de la 23e à la 67e place du classement mondial pour la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

Des offensives contre l’avortement

« L’extrême droite s’attaque à tout ce que nous défendons », constate Victoria, présidente du Planning familial 67 :

« Nous avons répertorié une multitude de positions dangereuses du RN. Au Parlement européen, ses députés ont voté contre l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la charte européenne des droits fondamentaux, contre la condamnation de l’interdiction de l’avortement en Pologne (où l’extrême droite était au pouvoir jusqu’en 2023, NDLR), contre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ou encore contre un rapport condamnant les violences envers les femmes. »

Le Planning familial s’inquiète des appels réguliers à couper ses financements par des élus de droite et d’extrême droite.

Un groupe réactionnaire a tagué des slogans anti-avortement à plusieurs reprises ces dernières années.

Plus de prisons

Me Florence Dole, élue du bureau national du Syndicat des avocats de France (SAF), évoque les inquiétudes spécifiques aux acteurs de la justice. « Le RN au pouvoir, c’est l’augmentation de la répression des étrangers ou des personnes précarisées », débute la juriste. Elle déplore la volonté de Marine Le Pen « d’augmenter les places de prison, de rétablir des peines minimales pour les récidivistes et la perpétuité réelle ». Le SAF défend justement une vision opposée de la justice, « avec des alternatives à la prison qui sont plus efficaces », détaille Me Florence Dole :

« Comme d’autres services publics (sur lesquels le RN compte économiser de l’argent, NDLR), celui de la justice risque d’y passer, avec en outre des avocats surchargés de procédures liées à la politique répressive. Tout ce contexte provoquerait une baisse des droits de la défense. »

Maître Florence Dole, coprésidente de la branche strasbourgeoise du Syndicat des Avocats de France (SAF).Photo : GK / Rue89 Strasbourg

Pour Françoise Poujoulet, déléguée nationale de la Cimade Grand Est, une association chrétienne de défense des migrants, l’opposition à l’extrême droite est une évidence :

« Le discours du RN sur les questions migratoires est particulièrement hostile et inhumain envers les étrangers. Il propose de leur interdire de mettre le pied sur le continent européen sans avoir obtenu une autorisation dans leur pays d’origine, notamment en refoulant les bateaux de migrants. La stratégie d’Emmanuel Macron et de Les Républicains, c’est d’empiéter sur le programme de l’extrême droite pour l’empêcher d’accéder au pouvoir. Mais ça a l’effet inverse en rendant légitimes ces idées, on le constate en ce moment. »

Rejet de la protection de l’environnement

Zoé Mary, membre du collectif écologiste Alternatiba Strasbourg, précise que son groupe dénonce clairement la récupération des valeurs écologistes par la droite conservatrice : « Ils font des liens entre le fait de consommer local et la fermeture des frontières pour les étrangers. Mais dans leur programme, bien sûr, c’est le néant sur concernant l’écologie. Au Parlement européen, le parti rejetait de manière systématique toutes les propositions de protection de l’environnement et des océans lors des discussions et votes sur le pacte vert. » Elle cite également le vote des députés RN contre l’interdiction du glyphosate.

LGBTQIA+

Acronyme qui désigne les personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuel·les, Transgenres, Queers, Intersexes, Assexuel·les, ainsi que toutes celles qui s’identifient en dehors de la norme hétérosexuelle et cisgenre.

Par ailleurs, des associations LGBTQIA+ exprimeront leur rejet de l’extrême droite lors de la marche des visibilités (voir notre article dédié ici). Pour rappel, le RN n’hésite pas à s’allier au Parlement européen avec des partis ouvertement homophobes et transphobes. Idem pour l’Assemblée féministe, qui réunit plusieurs associations et collectifs et invite à rejoindre un cortège nommé Pink bloc, avec des slogans « contre la montée du fascisme » dans la manifestation du 15 juin et la marche des visibilités.

Source Rue89


16/06/2024

Groupe SACMI: le chiffre d'affaires 2023 dépasse les 2 milliards d'euros

Croissance du chiffre d'affaires à deux chiffres, plus de 5 200 collaborateurs, des résultats positifs dans tous les métiers. En 2023, la SACMI a renforcé sa réputation et son leadership et envisage désormais 2024 avec confiance.

SACMI clôture l'année 2023 avec un chiffre d'affaires supérieur à 2 milliards d'euros (2,036, +12%), le meilleur résultat de l'histoire du Groupe, avec un actif net à 883 millions d'euros. L'emploi a également progressé et s'élève désormais à 5 200 personnes dans le monde, soit +8% par rapport à 2022. Tels sont les faits marquants des comptes consolidés, présentés le 17 mai, à l'Assemblée Générale de la Société Mère (SACMI Imola).

« En 2023, SACMI a encore renforcé sa réputation et son leadership », a souligné Paolo Mongardi, « en investissant dans de nouveaux produits et compétences et en faisant passer les installations et services de support client à un niveau supérieur ». Un résultat impressionnant donc, surtout à la lumière d'une perspective macroéconomique caractérisée par une incertitude persistante : « SACMI a habilement adapté sa stratégie aux circonstances, en identifiant de nouvelles opportunités de croissance avec ses clients », a expliqué Paolo Mongardi.

Au niveau sectoriel, toutes les entreprises de la SACMI ont clôturé avec des indicateurs de performance positifs et, dans la plupart des cas, avec leur meilleur résultat historique. Un facteur clé de ce résultat a été la persistance de la reprise économique exceptionnelle de 2022, qui a généré un important carnet de commandes. De plus, les clients ont immédiatement récompensé la capacité de l'entreprise à innover davantage au niveau des produits, des processus de production et des services.

La numérisation des systèmes est restée un moteur de croissance inter-entreprises, tout comme les investissements dans le développement durable. L'année 2023 a également vu la finalisation de deux opérations majeures : l'acquisition de 100 % de la société BMR (équarrissage, découpe, rodage et finition de surfaces de dalles céramiques) et la création de SacmiCassioli Intralogistics (automatisation de la logistique de l'usine).

Du point de vue de la durabilité ESG, le Groupe SACMI a connu une année 2023 très satisfaisante, encore une fois caractérisée par une recherche et développement intense, des niveaux d'investissement élevés et l'ajout de nouvelles compétences stratégiques. Quelques exemples incluent : le premier prototype d’un four à tuiles 100 % hydrogène ; des installations sanitaires qui réduisent la consommation d'eau jusqu'à 90 % ; la mise en œuvre accélérée de nouvelles normes pour des bouchons plus légers et plus performants et de nouveaux matériaux d'emballage éco-durables pour le secteur de l'emballage ; poursuite du développement de l'activité Matériaux Avancés et de la nouvelle Division Énergie (systèmes photovoltaïques).

Parallèlement à la technologie, SACMI a également amélioré la performance environnementale de ses installations de fabrication : elle a réduit sa consommation de gaz de 9 %, autoproduit 10 % d'électricité en plus, réduit ses émissions directes de 9 %, réduit sa production d'eau et de déchets (-13 %). , le tout contre une augmentation des ventes et des heures travaillées.

L'engagement en matière de R&D reste fort - près de 6 000 brevets ont désormais été déposés - tout comme l'acquisition de nouvelles compétences, avec plus de 50 % des recrutements âgés de moins de 30 ans. L'entreprise reste engagée auprès des communautés locales. Pas moins de 89 % des achats proviennent de fournisseurs locaux et, sur les 3 dernières années, 1,9 million d'euros ont été reversés à des projets caritatifs dans les communautés où sont implantés les sites de production du Groupe.

En bref : un investissement dans le capital humain, une solidité financière et économique et une stratégie claire et axée sur l'innovation qui, selon Paolo Mongardi, « nous permettent d'envisager 2024 avec confiance à l'approche de notre 105e anniversaire ».

Source CeramicWorldWeb par Paolo Mongardi

15/06/2024

Bénin: Nature Brique Sarl agréée pour l’installation d’une usine à Zogbodomey

La société Nature Brique Sarl bénéficie d’un agrément au code des investissements pour l’installation d’une nouvelle usine de fabrication de briques en terre cuite dans la commune de Zogbodomey.

En session extraordinaire ce lundi 18 mars, le gouvernement béninois a accordé l’agrément au code des investissements à trois sociétés dont Nature Brique Sarl. Elle est désormais agréée au régime des investissements spécifiques, pour son projet d’implantation d’une nouvelle usine de fabrication de briques en terre cuite dans la commune de Zogbodomey. L’installation de cette usine va générer des emplois dans le département du Zou.

Nature Brique est spécialisée dans la fabrication des briques en terre cuite. Son objectif principal est « de fournir aux populations des produits sains répondant aux normes internationales de la terre cuite ».

Source 24HauBenin

14/06/2024

Tuiles et Briques Europe: Congrès TBE 2024

Le Congrès TBE de cette année vient de se terminer, avec un grand merci et un énorme compliment à Katerina Spinoula de l’association grecque SEVK. 

Outre les nombreuses informations sur les sujets les plus importants, les collègues ont profité de l’occasion pour échanger des idées de manière multilatérale et dans le cadre d’un dialogue direct. Les succès obtenus ont été signalés, mais les membres ont été informés des sujets les plus brûlants concernant l’approvisionnement énergétique, l'ETS, la CBAM, le CPR, le BREF et la taxonomie de l’UE. Nous attendons maintenant avec impatience les élections européennes et poursuivrons nos efforts pour présenter les positions de l’industrie céramique. 

Nous devons réussir à renforcer l’industrie de la céramique en Europe afin de réduire davantage les importations en provenance de pays tiers. L’industrie européenne de la céramique possède un savoir-faire riche et une histoire millénaire. Observez les innombrables bâtiments tout autour de nous fabriqués à partir de produits locaux en brique. Nous avons déjà de nombreux succès à montrer, mais nous avons besoin de toute urgence du soutien des politiciens. La demande de logements en Europe est énorme et nos produits remplissent les conditions requises. 

Un grand merci également à tous les participants et à toute l’équipe TBE et CermeUnie.

Source LindedIn

13/06/2024

Bouyer Leroux: Un héritage d'humanité et de pérennité

L'histoire de Bouyer Leroux remonte à 1955 mais c'est en 1980 que l'entreprise créée par les familles Bouyer et Leroux se transforme en une SCOP (Société coopérative de production).

Cette décision visionnaire a été un véritable tournant, offrant aux salariés la possibilité de 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 en devenant copropriétaires de l'entreprise.

Cette approche unique de gouvernance, centrée sur l'humain, a permis non seulement de renforcer la cohésion et l'engagement, mais aussi d'assurer la pérennité de l'entreprise et de ses emplois.

𝐄𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐒𝐂𝐎𝐏, 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢𝐞́ 𝐚 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐯𝐨𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐞𝐭 𝐦𝐨𝐭𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭.

✅ DES VALEURS FORTES

L'égalité, la solidarité et la transparence sont au cœur de notre modèle. Nous croyons fermement que le succès de notre entreprise repose sur la contribution et l'engagement de chacun de nos collaborateurs.

✅ UNE RÉSILIENCE RENFORCÉE

En mettant l'humain au centre de notre gouvernance, nous traversons les défis économiques et continuons à innover dans la fabrication de produits en terre cuite sains, durables et économes en énergie.

✅ UN AVENIR COLLECTIF

Le statut de SCOP est bien plus qu'un modèle économique, c'est une philosophie de travail et de vie. Ensemble, nous construisons un avenir solide et durable pour Bouyer Leroux, où chaque salarié peut s'épanouir et contribuer au succès de l'entreprise.

En célébrant notre histoire, nous rendons hommage à la vision audacieuse de nos anciens dirigeants et réaffirmons notre engagement à maintenir ces valeurs humaines qui font de Bouyer Leroux une entreprise unique et résiliente. 

Source LinkedIn


12/06/2024

Brick Award : pionniers de l’architecture en brique en cinq lauréats

Le jeudi 6 juin 2024, à Vienne (Autriche), un jury international a révélé, parmi 743 candidatures en provenance de 54 pays, les cinq projets lauréats du Brick Award, prix international biennal initié en 2004 par Wienerberger et mettant en valeur le potentiel de durabilité et d’innovation de l’architecture en brique.

Le jury a choisi les lauréats sur des critères de qualité architecturale, de conception écologique et d’innovation technique, dans cinq catégories – “Se sentir chez soi” (Feeling at home) ;”Vivre ensemble” (Living together) ; “Travailler ensemble” (Working together) ; “Partager l’espace public” (Sharing public spaces) ; “Construire hors des sentiers battus” (Building outside the box) – dont un grand gagnant toutes catégories confondues.

Le prix Brick Award est doté d’une somme totale de 27 000 € : 7 000 € pour le grand gagnant et 5 000 € pour chacun des quatre autres lauréats.

Le grand prix a été attribué au studio britannique Níall McLaughlin Architects pour le projet « International Rugby Experience » à Limerick en Irlande, dans la catégorie “Partager l’espace public” (Sharing public spaces). Inspiré de l’architecture georgienne de Limerick, le centre d’exposition et d’évènements dédié au rugby se distingue par son écriture architecturale très contemporaine tout en s’intégrant parfaitement dans un environnement urbain qu’il contribue à valoriser.

Le lauréat dans la catégorie “Se sentir chez soi” (Feeling at home) est le studio paraguayen Equipo de Arquitectura, avec son « Intermediate House » construite en blocs de terre comprimée permettant des températures contrôlées plus faibles.

Le prix “Vivre ensemble” (Living together), dédié au logement collectif, a été décerné à l’équipe argentine Estudio Arqtipo pour leur combinaison de dix unités d’habitation sur une parcelle d’angle étroite, parvenant à toutes les doter d’un espace extérieur privé.

Dans la catégorie “Travailler ensemble” (Working together), les deux studios irlandais Grafton Architects et O’Mahony Pike Architects se distinguent avec le nouveau siège social de l’Electricity Supply Board of Ireland, en alliant les normes de construction contemporaines à l’architecture historique de Dublin.

Enfin, le prix “Construire hors des sentiers battus” (Building outside the box) a été attribué à un projet commun des studios HANGHAR et PALMA, respectivement basés à Madrid et Mexico. À l’occasion du festival d’architecture et de design Concéntrico de Logroño en Espagne, ils ont imaginé une installation temporaire en brique intitulée « Tipos de espacios », guidant les visiteurs à travers plusieurs styles architecturaux dans une ruelle de cette petite ville espagnole.

Le jury du Brick Award était composé de cinq architectes internationaux :

  • Christelle Avenier (France), architecte et cofondatrice de Avenier Cornejo Architectes
  • Christine Conix (Belgique), architecte et cofondatrice de Conix RDBM Architects
  • Ingrid van der Heijden (Pays-Bas), architecte et cofondatrice de CIVIC architects
  • Wojciech Malecki (Pologne), architecte et fondateur de Maleccy biuro projektowe
  • Boonserm Premthada (Thaïlande), architecte et fondateur de Bangkok Project Studio

11/06/2024

Avec la nouvelle tuile PLEIN SUD RÉABILIS Gélis, EDILIANS excelle dans l’art de faire de l’ancien avec du neuf

Depuis toujours, EDILIANS s’attache à créer de nouvelles typologies de produits qui s’inscrivent dans les grandes tendances architecturales tant au niveau des formes, des coloris que des aspects de surface. Aujourd’hui, pour retrouver le caractère unique des toitures traditionnelles du bassin méditerranéen ou sublimer les habitations par des tuiles de grande qualité, le leader historique et marque de référence de la toiture terre cuite en France enrichit sa gamme de tuiles canal avec la PLEIN SUD RÉABILIS Gélis, un modèle d’exception qui marie esthétique haut de gamme et grande souplesse de pose, en neuf comme en rénovation.

Plein Sud Réabilis Gélis, du grand art sur les toitures !

Fabriquée sur le site Edilians de Léguevin en région toulousaine, la nouvelle tuile PLEIN SUD RÉABILIS Gélis restitue, tout en nuances et élégance, l’esthétique grand moule galbée des toitures traditionnelles du Sud de la France, tout en bénéficiant des avantages techniques des modèles à emboîtement de dernière génération.

Avec 6 empreintes complémentaires composant le jeu de déstructuration le plus étendu du marché, elle dispose d’un nez épais, vieilli et érodé. Couplé à sa surface striée et irrégulière, celui-ci reproduit fidèlement le caractère authentique des tuiles de récupération provençale, devenues très rares pour la rénovation.

Disponible dans le coloris exclusif Sainte Madeleine, plébiscité sur le bassin méditerranéen, elle affiche un panachage généreux qui confère à chaque toiture un aspect unique et chromatique très vivant. A travers un camaïeu de nuances de rouge, de paille, de rosé et de tuiles noircies par le temps, rehaussées par un poudrage effet lichen, il incarne parfaitement l’esprit des vieilles tuiles patinées de la région PACA, ancré dans la tradition architecturale méridionale.

Une finition irréprochable jusque dans les moindres détails

A l’esthétique haut de gamme reprenant les caractéristiques fortes des tuiles canal en termes de coloris et de structures, mais dans un format plus économique, la PLEIN SUD RÉABILIS Gélis est proposée avec un système de finition à l’égout façon « canal ». A cela s’ajoute une gamme complète d’accessoires en terre cuite (faitières et abouts de faitières, 1/2 tuile, 1/2 tuile sablière, ventilation…) reprenant son jeu de déstructurations pour une finition soignée.

Une grande souplesse de pose

Grâce à un jeu latéral (26 mm) et longitudinal (24 mm) important, la nouvelle tuile PLEIN SUD RÉABILIS Gélis d’EDILIANS offre un confort de mise en œuvre qui lui permet de s’adapter facilement à toutes les configurations. Cette flexibilité en fait la pièce maîtresse de tous les projets de construction, et plus encore de rénovation.

Pour accompagner le lancement de la nouvelle tuile PLEIN SUD RÉABILIS Gélis auprès des couvreurs, EDILIANS met en place du 1er juin au 31 décembre 2024 un jeu concours intitulé « Les Gélis d’or ». Pour tenter sa chance, rien de plus simple ! Il suffit à l’artisan de trouver, en déballant sa palette de PLEIN SUD RÉABILIS Gélis, un sticker aléatoirement apposé sur les tuiles lors de leur fabrication. Si par chance, il découvre un Gélis d’Or, il peut alors gagner l’un des lots mis en jeu (machine à café professionnelle, barbecue…). L’opération, relayée sous forme de flyers remis par la force commerciale d’EDILIANS aux artisans, fera également l’objet d’une campagne de communication sous forme d’emailing et de sms.

Source BatiPresse par André Sudrie