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01/07/2024

100 jours après le rachat de Terreal par Wienerberger, quel bilan ?

Cela fait 100 jours que Terreal est passé sous le giron de Wienerberger, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment en terre cuite. Suffisamment de temps pour déployer leur stratégie de synergie.

100 jours après le rachat de Terreal par Wienerberger, quel bilan ? - Batiweb

C’est un projet qui remonte à fin 2022 et qui a été officialisé le 1er mars dernier : le rachat de Terreal par Wienerberger. Mais 100 jours après, quel bilan et quels défis tirer de cette acquisition ?

« Être le fournisseur préféré de nos clients » 

 « Le premier défi de ce rapprochement, c'est de créer une équipe clients. Une organisation qui doit être extrêmement robuste. Nous avons cette organisation qui est en place à 95 %, peut-être même plus aujourd'hui », détaille Frédéric Didier, directeur général de Terreal et Wienerberger en France, lors d’un point presse. 

« Nous avons l'ambition d'être le fournisseur préféré de nos clients », affiche-t-il. Et ce, sur les quatre marchés du groupe : toiture, structure, façade et solaire.

D’où l’organisation d’un roadshow sur les trois derniers mois, près de l'ensemble des sites industriels. En absorbant son ancien concurrent, Wienerberger dénombre à ce jour 25 usines, 37 carrières et deux centres de R&D sur toute la France. Sans compter ses 100 technico-commerciaux et chargés de prescription multimarques, adressés aux maçons, couvreurs, façadiers, prescripteurs, distributeurs…

Le groupe se développe ainsi sur la partie Sud de la France, alors que « Wienerberger était historiquement plus dans le Nord et dans l’Est », rappelle son DG France. 

« On a une partie très importante des usines du groupe et ensuite des parts de marché à la fois en couverture, en façade et en structure », nous précise Jean-Baptiste Fayet, directeur général adjoint et directeur commercial et marketing pour Terreal et Wienerberger en France. 

La marque dispose d’une « équipe de prescription très forte à proximité des maîtres d'ouvrage, maîtres d’oeuvre, d'architectes et un renfort en particulier dans le Sud-Ouest avec une équipe de prescription dans la région Aquitaine, où le nombre d'architectes en France est assez important sur Bordeaux », souligne M. Fayet. 

Développer des solutions et services complèmentaires

 Une organisation robuste pour un deuxième axe de développement : élargir son offre produit sur les différentes parties de l’enveloppe bâtiment. Wienerberger et sa marque Terreal tendent à proposer « la gamme la plus adaptée aux besoins régionaux, en particulier en couverture », évoque Jean-Baptiste Fayet.

Cela implique « pour chaque famille, (…) de proposer des produits complémentaires », souligne l’intéressé. Ainsi, en toiture, on retrouvera des accessoires fonctionnels : écrans de sous-toiture, isolation, gammes d'évacuation d'eaux pluviales ou d’outillage de bâtiment. En structure, on retrouve des accessoires monolithes et d'aménagement extérieur.

Des services sont également proposés, « de bureaux d'études ou de calepinage, en allant jusque sur les chantiers, sur la formation de nos clients et de l'aide au personnel », développe le directeur général adjoint et directeur commercial et marketing pour Terreal et Wienerberger en France. Ouvert en avril, le centre de formation pour couvreurs de Roumazières-Loubert (Charentes) affiche déjà complet, tandis qu’un nouveau sera opérationnel fin d’année aux Mureaux (Yvelines). 

Sans compter le solaire sur toiture, qui « évolue très vite », constate M. Fayet. Il poursuit : « Il y a des innovations produites tous les mois quasiment. Effectivement, on suit l'évolution des panneaux en termes de performance et de capacité de production. On a des innovations autour du stockage de l'énergie. Ensuite, dans le solaire, ce qui est aussi important, ce sont les services. On tient à accompagner nos clients en leur proposant tous les services dont ils ont besoin ». 

C’est ce qui a motivé le lancement du programme « Demain tous solaire », regroupant ses divers systèmes photovoltaïques Solterre et son kit solaire photovoltaïque de la marque Koramic. 

« Construire un avenir durable »

 Enfin, Wienerberger et Terreal tendent à « construire un avenir durable », insiste Jean-Baptiste Fayet. Le groupe cherche à réduire, par rapport à 2020, ses émissions carbone de 25 % d’ici 2026, de 40 % en 2030 pour atteindre la neutralité carbone en 2050, en vertu des accords de Paris. 

Le groupe travaille sur deux niveaux. D’abord en proposant des solutions décarbonées, comme ses systèmes Porotherm, Eco-brick et ISObric. Il mise également sur la décarbonation de ses procédés industriels. Wienerberger est particulièrement fière de ses cuves de stockage d’énergie, facilitant la récupération de la chaleur perdue et son renvoi vers les fours et séchoirs. Ce qui baisse de 20 % sa consommation de gaz et de 12 % son impact carbone. Ses déperditions thermiques sont aussi limitées par l’isolation de l’ensemble des installations.

 Wienerberger veut aussi «trouver ces nouvelles énergies en particulier de l'hydrogène ou de la géothermie lorsque les sols le permettent. On a des usines dans des régions où les sols sont adaptés à ce type de technologies », mentionne Frédéric Didier. 

Autre moyen envisagé en France : les fours électriques, déjà développés dans d’autres sites européens de Wienerberger, avec « un en fonctionnement à 100 % en Belgique, la deuxième en Angleterre pour la tuile en cours de démarrage, et la troisième en Autriche de structure en démarrage au mois d'octobre », nous détaille le directeur général de Terreal et Wienerberger en France. Pour ce qui est du déploiement en France, cela prendra le temps administratif de la transformation, des permis de construire et des investissements à allouer.

« Si on sait faire ça en quatre ans, on sera ravis », estime M. Didier. 

Source BatiWeb par Virginie Kroun 

20/03/2024

Italie: Wienerberger acquiert Terreal et ajoute trois usines

Wienerberger, leader mondial dans la production de briques, renforce son prestige sur le marché de la construction grâce à l'acquisition de Terreal, l'un des plus grands fournisseurs de produits de toiture en Europe. La multinationale viennoise, qui possède également une usine à Bubano, a acquis les activités de Terreal en Italie, en France, en Espagne et aux États-Unis, pour un total de 29 sites de production (trois en Italie) et près de 3 000 salariés, qu'elle ajoute au plus de 200 usines déjà implantées dans 27 pays. Avec cette union, Wienerberger espère un chiffre d'affaires annuel supplémentaire d'environ 740 millions d'euros et une surface totale d'environ 75 millions de mètres carrés dans le domaine des toitures en pente.

«L'union entre ces deux entités mènera à la création d'une entreprise unique, qui saura affronter les défis futurs et grandir, transformant les nouvelles tendances qui caractériseront le marché dans les années à venir en opportunités – a déclaré Robert Lang, directeur délégué de Wienerberger Italia -. Ensemble, nous pourrons atteindre encore plus rapidement les objectifs que nous nous sommes fixés, pour satisfaire les demandes dictées par le Green Deal européen".

Source SabatoSera

01/03/2024

wienerberger conclut avec succès l’acquisition de Terreal

wienerberger renforce sa position de principal expert européen des toits en pente pour les solutions innovantes de toiture et d’énergie solaire.

wienerberger, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions innovantes et écologiques pour l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment dans le secteur de la construction neuve et de la rénovation, ainsi que la gestion de l’eau et de l’énergie, annonce avoir conclu avec succès la plus importante acquisition de l’histoire de l’entreprise.

Toutes les conditions préalables imposées pour l’approbation de la transaction ayant été dûment remplies, l’acquisition de l’entreprise Terreal en France, en Italie, en Espagne et aux États-Unis, ainsi que de Creaton en Allemagne, a été conclue avec succès.

Terreal : un fournisseur européen leader dans les solutions de rénovation des toitures

wienerberger prévoit que l’acquisition va générer un chiffre d’affaires annuel additionnel d’environ 725 millions d’euros.

Les activités combinées de solutions pour toiture en pente devraient atteindre une surface totale d’environ 75 millions de mètres carrés de couverture par an. La transaction concerne 28 sites de production ; 3 000 salariés Terreal vont maintenant rejoindre l’équipe wienerberger, dont la passion et la créativité vont activement contribuer à façonner le futur du secteur de la construction. Cette étape renforce la position de wienerberger en tant que principal fournisseur de solutions innovantes de toiture, de solutions photovoltaïques, ainsi que de solutions pour l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment en Europe et en Amérique du Nord.

« La rénovation et la remise en état du parc immobilier européen sont des leviers essentiels pour tendre vers la neutralité climatique et contribuent de manière importante à la création de logements durables et abordables. 

Avec l’acquisition de Terreal, wienerberger se positionne en expert européen des toitures en pente, en mesure d’intégrer des solutions solaires photovoltaïques, d’eau pluviale et des solutions complémentaires, notamment des accessoires et des matériaux d’isolation, établissant ainsi une solide plateforme pour une croissance future », a déclaré Heimo Scheuch, CEO de Wienerberger AG.

Toits du futur : de protecteurs à multifonctionnels

En tant qu’expert européen des toits en pente, wienerberger est maintenant en mesure d’offrir encore davantage de solutions complètes de toitures, qui sont surtout requises pour la rénovation et la remise en état du parc immobilier européen. 

C’est une étape majeure vers la neutralité climatique qui sera décisive pour atteindre les objectifs du Pacte vert pour l’Europe, car les toitures anciennes représentent environ 30 % des déperditions énergétiques dans les bâtiments. 

 Des couvertures à la fois protectrices et multifonctionnelles constituent une autre contribution à la neutralité climatique et à la construction de bâtiments durables. Cette évolution sera encore renforcée par wienerberger : des solutions innovantes en matière d’énergie solaire et de gestion de l’eau aident à réduire les émissions et à économiser de précieuses ressources.

Ainsi, cette acquisition est non seulement l’étape clé dans la stratégie de croissance et de création de valeur de wienerberger, mais c’est aussi un pas essentiel de l’entreprise en direction de ses objectifs ambitieux en matière de développement durable. Par ailleurs, cette étape contribuera à construire des logements de qualité à des coûts maitrisés, tout en s’attaquant de manière durable à la question du réchauffement climatique et de ses conséquences.

Source wienerberger


15/01/2024

« Avec le rachat de Terreal, la France devient l'un des plus gros marchés de Wienerberger »

En décembre 2022, le leader mondial de la terre cuite annonçait l'acquisition de son concurrent français Terreal. Un an plus tard, son PDG, Heimo Scheuch et son directeur général pour la France, Frédéric Didier, ont accepté de revenir pour Le Moniteur sur cette opération et les ambitions de Wienerberger.

Vous recevez les cadres de votre groupe à Vienne pour votre événement annuel. Douze mois après une annonce importante pour Wienerberger...

Heimo Scheuch : Effectivement, c’est assez amusant parce qu’il y a un an exactement, dans ce même lieu, les salons de l’Albertina Museum de Vienne, j’ai signé le contrat pour le rachat de Terreal. Les vendeurs, des fonds d’investissement anglo-saxons, étaient là pour les dernières négociations.

Comment se présente la finalisation de cette vente ?

H.S. : Dans les mois qui ont suivi, nous avons mis en place les dispositions nécessaires avec les autorités de la concurrence. Nous avons eu le feu vert très rapidement en Allemagne, le 20 janvier 2023. Nous avons établi un dialogue professionnel avec l'Autorité française, fait de respect mutuel et d'une très bonne connaissance du marché. Tout cela a duré 6 à 7 mois pour aboutir à un accord le 19 juin. Les autres pays, hors UE, nous ont ensuite répondu et nous étions prêts dès septembre. Je rappelle que nous ne rachetons pas l’intégralité du groupe. Les activités autrichiennes, polonaises et hongroises sont reprises par un groupe suisse qui a signé le contrat en octobre. Nous pouvons donc désormais regrouper les activités de Wienerberger et Terreal en France, Creaton et Wienerberger en Allemagne.

En quoi ce rachat peut-il vous ouvrir de nouvelles opportunités ?

H.S : Terreal est un grand acteur des solutions de toitures. Cette acquisition nous permet de mettre un pied solide sur le marché de la rénovation principalement.

Frédéric Didier : L’acquisition est majeure en ce qui concerne « l’intelligence du toit » : avec le solaire bien évidemment, mais aussi l’enveloppe de la toiture avec la gestion de l’eau. Avec Terreal nous pourrons véritablement travailler en France sur nos quatre métiers : structure (briques terre cuite), couverture, façade et le solaire pur. Nous avons deux axes de développement avec Koramic dans le nord du pays et Terreal dans le sud-ouest. Les deux entités sont complémentaires stratégiquement et géographiquement. Sur le solaire, Terreal a de l’avance sur Koramic. Nous allons donc pouvoir accélérer sur ce créneau.

Est-il de nature à accélérer votre développement dans le domaine du solaire ?

F. D. : Pour l'instant, le solaire est modeste dans le chiffre d’affaires de Wienerberger. Nous avons déjà développé un axe sur la partie esthétique : un panneau pour les couvreurs qui posent leurs tuiles et le photovoltaïque en même temps. Cela représente un CA d’un petit million d’euros en France. Avec le rapprochement de Terreal, nous visons plusieurs centaines de millions d’euros à court terme, notamment avec le programme de toits solaires « demain tous solaires » de Terreal.

H. S. : La maison individuelle représente beaucoup d’avantages pour le développement du photovoltaïque. La toiture peut être équipée de panneaux pour la production. Ensuite si vous construisez une maison avec de la terre cuite, c’est idéal pour l’autoconsommation car les murs possèdent les qualités d’isolation nécessaires.

F. D. : Bien sûr qu’il y a les ombrières, les champs de panneaux mais cela n’est pas incompatible avec le développement du solaire individuel. Les deux marchés cohabitent très bien. Sans oublier que nous avons la volonté de développer au sein de notre industrie des champs pour notre propre usage. Plusieurs projets sont d'ailleurs actuellement à l’étude.

H. S. : Je connais bien la France et son énorme potentiel en matière d’énergie qui ne se limite pas au photovoltaïque. Vous avez la géothermie, la mer, le nucléaire... et la stratégie de transition énergétique va donner au tissu industriel l’accès à une électricité bon marché  pour rester compétitif - et durable. Par ailleurs, le développement du solaire soulève des questions : comment gérer l'intermittence et, surtout, que faire de la surproduction. Le stockage individuel a un rôle majeur à tenir dans la résolution de cette problématique.

F. D. : Notre idée est claire proposer des systèmes et une gamme de produits pour l’autoconsommation. Si on est en capacité de produire de l’énergie la journée, la stocker et l’utiliser quand on en a besoin, c’est très intéressant. Surtout quand on a pour ambition de déployer le véhicule électrique, comme c'est le cas en France et en Europe.

Une telle ambition suppose-t-elle forcément de nouvelles acquisitions ?

H.S : Aujourd’hui, il faut davantage rechercher des coopérations que des acquisitions. Nous allons approfondir ce sujet en Europe, via des start-up notamment spécialisées dans la gestion énergétique des maisons. Nous fournirions alors aussi les « softwares ».

Sur quels standards de performance environnementale bâtissez-vous votre stratégie ?

H. S : Nous nous inspirons des normes environnementales les plus en avance. Mais au-delà de ça, ce qui nous importe c’est l’amélioration de nos technologies et de notre outil de production. Nous investissons des centaines de millions d’euros dans la réduction de nos consommations énergétiques et dans l’avancée technologique. Nous avons beaucoup de R&D en France. D’ailleurs Terreal nous offre un accès encore plus prononcé à la recherche avec leur centre de R&D à Castelnaudary.

F. D. : Nous investissons dans le process industriel : trouver les meilleures argiles, les moins carbonées, avoir le meilleur séchage, comment récupérer le maximum d’énergie au niveau de la cuisson avec des échangeurs pour pouvoir auto-alimenter le séchoir et/ou le four, des PAC à haute pression pour réduire les consommations énergétiques au niveau du séchage… Tout cela est en cours de recherche et de déploiement et nous pouvons, grâce à la taille de notre groupe, nous appuyer sur des retours d’expérience significatifs : fours électriques en Belgique, bientôt en Autriche, pour de la brique de structure, des tuiles au Royaume-Uni.

L’autre aspect c’est : comment offrir les meilleurs matériaux pour l’enveloppe du bâtiment pour que le consommateur final ait le moins d’énergie à consommer, grâce à la performance thermique de la brique (confort d’hiver et d’été).

« Le potentiel devant nous est énorme »

Un matériau traditionnel tel que la terre cuite offre-t-il de véritables perspectives d'innovation ?

H. S. : Il y a beaucoup de technique derrière nos briques pour la structure, pour la façade ; et nos tuiles. Nous avons beaucoup de choses à développer.

F. D. : Nous avons par exemple lancé en juin notre IsoBric. Une brique de 20 rectifiée et posée rapidement (6,6 briques au m2) avec un R de 2 qui permet de gagner de la surface habitable à performance identique. Quand on connaît la pression qui pèse sur le foncier en Europe et particulièrement en France avec le ZAN, pouvoir construire des bâtiments très performants avec une emprise au sol moindre, c’est capital. Nous travaillons aussi avec l’Eco-brick pour la façade  - 30% de moins de matière, même durabilité (joint mince, joint vif ou moucharabieh) ; sur le développement de la brique sur des façades à ossature bois (village des médias des JO). Nous travaillons sur la technologie de production de nos briques et nos plaquettes avec des process électriques (nouvelle technologie, nouveaux flux, nouveaux coloris), sur leur décarbonation et la réduction du CO2 au m². En structure nous intégrons des solutions géosourcées et biosourcées pour l’isolation afin de répondre aux exigences de la RE2020.

H. S : Enfin nous sommes actifs en Allemagne dans la préfabrication des éléments de murs hors-site et sur site avec l’utilisation de robots comme par exemple ce robot australien Hadrian X qui pose les maçonneries.

Quelles sont les autres pistes de développement pour Wienerberger ?

H. S. : Vous ne le savez peut-être pas mais nous sommes leader du marché des tuyaux en plastique pour la gestion de l’eau dans le nord et l’est de l’Europe. Pour un chiffre d’affaire de 1,5 Md €. Et nous prenons une part de plus en plus importante du marché de la conduite de l’électricité, de l’eau et du chauffage, à l’intérieur du bâtiment. Nous ne sommes donc pas uniquement dans la construction du bâtiment mais dans la gestion de son exploitation. Il y a donc beaucoup de pistes de développement pour nous. Nous réalisons un peu plus de 4 Mds € de chiffre d’affaires malgré le déclin des marchés en Europe. Mais notre croissance dans les années à venir ne se démentira pas. Nous faisions 1,5 Md € il y a dix ans. Le potentiel devant nous est énorme. Regardez la France qui, avec l’acquisition de Terreal, fait désormais partie des plus gros marchés de Wienerberger. Je suis foncièrement optimiste car à la fin nous sommes tous pareils. Nous voulons la reconnaissance, une stimulation, une activité. Nous ne sommes pas faits pour ne rien faire.

Source Le Moniteur par Adrien Pouthier

18/12/2023

« Avec le rachat de Terreal, la France devient l'un des plus gros marchés de Wienerberger »

En décembre 2022, le leader mondial de la terre cuite annonçait l'acquisition de son concurrent français Terreal. 

Un an plus tard, son PDG, Heimo Scheuch et son directeur général pour la France, Frédéric Didier, ont accepté de revenir pour Le Moniteur sur cette opération et les ambitions de Wienerberger.

« Avec le rachat de Terreal, la France devient l'un des plus gros marchés de Wienerberger »© Adrien Pouthier/Le Moniteur

Heimo Scheuch, P.-DG de Wienerberger (à g.) et Frédéric Didier, DG de Wienerberger France ont reçu Le Moniteur à l'Albertina Museum de Vienne (Autriche), le 7 décembre 2023.

Source Le Moniteur

26/09/2023

Autriche: Approbation sous conditions du rachat par Wienerberger de Terreal pour 600 millions

Découvrez ce que le grand groupe de matériaux de construction doit faire pour pouvoir reprendre l'entreprise française Terreal.

«Cela signifie que nous poursuivons notre croissance dans le secteur important de la rénovation en Europe», déclare Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger. - 

L'audit a confirmé les inquiétudes concernant la domination du marché

Le projet de rachat du fournisseur français de toitures et d'énergie solaire Terreal pour 600 millions d'euros par le groupe de matériaux de construction Wienerberger est approuvé sous conditions. L'Autorité fédérale de la concurrence (BWB) a annoncé mardi que le tribunal des ententes avait pris une décision définitive après un examen approfondi.

En conséquence, Wienerberger doit dans un premier temps continuer à diriger de manière indépendante les filiales Terreal en Europe de l'Est (Creaton) et en rendre compte.

Les autorités et l'avocat antitrust avaient demandé un examen plus approfondi du projet de Wienerberger. Il a été constaté que la fusion pourrait conduire à un renforcement de la position de Wienerberger sur le marché, avec des conséquences négatives pour la concurrence. Cela a particulièrement touché le domaine des matériaux de couverture de petit format pour les toits en pente. Une expertise obtenue a confirmé ces inquiétudes.

L'examen du Tribunal des cartels a montré que si la fusion était approuvée sans conditions, il existerait un "risque réel" que Wienerberger détiendrait une part de marché de près de 90 % dans le segment des tuiles en terre cuite. Cela empêcherait la concurrence. Les clients étaient menacés de prix plus élevés en raison d'une moindre variété d'offres et d'un nombre réduit d'options alternatives.

Deux géants du secteur Terreal et Creaton avaient déjà fusionné

Deux géants du secteur, Terreal et Creaton, ont fusionné il y a quelques années seulement. Les exigences du tribunal des cartels stipulent désormais qu'après le rachat de Terreal - à laquelle appartient désormais Creaton - Wienerberger maintiendra et assurera l'exploitation de diverses sociétés Creaton en Europe de l'Est ainsi que l'exploitation des activités autrichiennes de Creaton Allemagne même après la fusion.

Source Solidbau

26/06/2023

Reprise de Terreal par Wienerberger : feu vert de l'Autorité de la concurrence

L’autorité de la concurrence a donné son feu vert au groupe autrichien pour reprendre "sans conditions" les activités de Terreal.

C’est fait. L’Autorité de la concurrence vient d’accepter l’acquisition « sans conditions » des activités de Terreal par Wienerberger. D’après le régulateur, l’opération « n’est pas de nature à porter atteinte à la concurrence. » Pour rappel, fin décembre 2022, le groupe autrichien, leader dans la fourniture de tuile et briques en terre cuites, avait formulé une offre visant à prendre le contrôle exclusif des activités de son rival en France mais aussi en Allemagne, en Italie, en Espagne et aux Etats-Unis.

Constats identiques sur les deux marchés

Dans le détail et après une analyse concurrentielle, l’Autorité considère que sur le marché de la tuile en terre cuite, « la nouvelle entité restera concurrencée (...) par des opérateurs nationaux d’envergure tels que BMI Monier et Edilians. » Elle note « une situation similaire sur les marchés de la construction de matériaux de construction de murs porteurs, dès lors que sur ce marché les entités sont concurrencées non-seulement par le briquetier Bouyer-Leroux mais également par des fabricants de murs porteurs d’autres matériaux (en particulier, les bétonniers). »

Par ailleurs, « l’Autorité souligne qu’outre la pression concurrentielle exercée par ces autres acteurs, les clients de l’entité nouvellement créée (généralement des négociants d’envergure nationale) continueraient de disposer, à l’issue de l’opération, d’un contre-pouvoir leur assurant un rapport de force équilibré dans les négociations commerciales. »

29 sites et 740 M€ de plus

Avec cette opération, Wienerberger qui a réalisé un chiffre d'affaires de 4 Md€ en 2021, renforcerait sa position de numéro un des solutions de couverture sur les marchés porteurs de la rénovation et de la réparation en France et en Allemagne avec 29 sites de plus et un chiffre d'affaires annuel supplémentaire d'environ 740 M€ en 2022.

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele