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19/10/2021

Énergie solaire. Le groupe Terreal compte transformer 96 ha de terrains en centrales photovoltaïques

​Le groupe Terreal, connu pour sa tuile plate et qui dispose, entre autres, d’une usine à Bavent (Calvados), vient de signer un bail avec Total Energies pour la reconversion de 96 ha de terrains en centrales photovoltaïques.

Terreal France a signé avec Total Energies des promesses de bail pour le développement de huit centrales photovoltaïques. 

Ce mercredi 13 octobre 2021, Terreal France a signé avec Total Energies « les promesses de bail pour le développement de huit centrales photovoltaïques au sol sur d’anciens terrains et carrières réhabilités », indique Terreal dans un communiqué. Le projet de reconversion de terrains en centrales photovoltaïques concerne 96 ha. Pour rappel, Terreal a une usine à Bavent dans le Calvados.

Réinjection d’électricité verte

Ce développement permettra de « réinjecter de l’électricité verte sur les réseaux, à hauteur de 70 % de l’énergie électrique consommée par Terreal d’ici 2024 ». L’objectif d’ici 2030 est de compenser 100 % de sa consommation d’électricité. Ce sont huit sites (dans le Calvados, la Charente, la Dordogne et l’Aude) qui sont ainsi confiés à Total Energies. La mise en service est prévue pour 2024.

« Ces projets solaires viendront compléter nos installations existantes au sol ou sur toitures d’usines, qui représentent 16 % de la consommation de Terreal déjà en service, et permettront de mettre à la disposition du réseau 70 millions de kWh d’électricité par an », déclare Patrick Leblans, directeur Energie chez Terreal.

Source Ouest France


18/10/2021

La crise de l'énergie se fait sentir lourdement en Europe

Les industries en Europe sont de plus en plus confrontées à une baisse de production voire une fermeture d'activités en raison de la crise de l'énergie.

La crise de l'énergie s'aggrave en Europe et touche désormais des entreprises comme les imprimeries et les producteurs de fruits et légumes en serre. Celle-ci frappe également la Chine et l'Inde, provoquant des pannes d'électricité et incitant à obtenir du charbon supplémentaire pour permettre aux ménages de passer l'hiver. Les industries et les gouvernements doivent désormais avoir recours à des moyens plus polluants pour maintenir l"économie en marche.

Les entreprises payeront très cher la crise énergétique

Avec une flotte électrique devenant trop chère, l'opérateur de fret britannique Freightliner se tourne de nouveau vers des trains fonctionnant au diesel pour transporter des marchandises vitales. C'est l'un des derniers exemples de la façon dont les industries changent de carburant pour réduire les coûts.

Le premier fabricant britannique de papier journal, Palm Paper, envisage de réduire sa production cet hiver après avoir mal couvert ses achats de gaz, qui constituent une grande partie de ses coûts. L'usine de papier suédoise Klippans Bruk en ressent également les effets, réduisant ses opérations et éliminant près d'un tiers de ses employés.

Fermeture, baisse de production

Les avertissements se multiplient concernant les fermetures à plus long terme des usines d'engrais en raison du gaz coûteux, ce qui ajoute aux inquiétudes futures concernant l'approvisionnement en céréales. Les coûts de chauffage élevés obligent les serres aux Pays-Bas, un géant de l'exportation de produits alimentaires, à rester dans le noir, menaçant de couper les fournitures de tomates, de concombres et de fleurs. Le Royaume-Uni connaît les mêmes problèmes.

Du côté du monde des producteurs de métaux, l'ambiance n'est pas non plus au beau fixe. Les géants du zinc Nyrstar et Glencore ont déclaré cette semaine qu'ils réduisaient la production des fonderies européennes, jusqu'à 50 % dans certains endroits, en raison de la hausse des coûts. Cela diminue l'offre de métal utilisé pour l'antirouille et pousse l'indice des prix des métaux à un niveau record. Dans l'acier, le premier producteur européen ArcelorMittal subit des arrêts d'activité. Bien que l'impact sur l'offre ne soit pas encore grave, les produits les plus touchés seront ceux utilisés dans la construction et qui sont généralement fabriqués dans des fours à arc électrique plus écologiques, plutôt que dans des fours au charbon.

Du côté des matériaux de construction, le fabricant français de matériaux de construction Saint-Gobain a averti qu'il compenserait les coûts énergétiques records en facturant davantage des produits tels que le plâtre, les toitures et les matériaux d'isolation. Le patron de British Glass a indiqué qu'un quart des 6 000 emplois de son industrie est menacé.

Les coûts élevés de l'énergie ont conduit la Chine à réduire sa production de silicium, l'un des éléments les plus abondants. Cela a entraîné une flambée des prix et des fabricants, dont le norvégien Elkem, suspendent les ventes de produits à base de silicone, un casse-tête pour les secteurs utilisant ce matériau dans tout, des pièces automobiles aux puces informatiques.

Des entreprises chimiques, dont BASF, la plus grande d'Europe, ont réduit leur production d'ammoniac. En plus d'être la base des engrais azotés, l'ammoniac est utilisé dans des industries telles que l'automobile, le textile, la santé et les cosmétiques. Le consultant CRU a déclaré le mois dernier qu'environ la moitié de la capacité d'ammoniac du continent risquait de fermer ou de réduire la production, ou était déjà fermée.

Source L'Echo

Oise : mouvement de grève à l'usine de tuiles Edilians de Saint-Germer-de-Fly

En grève pour une durée illimitée, les salariés de l'usine de tuiles Edilians de Saint-Germer-de-Fly réclament une revalorisation de leur salaire.

Le mouvement a débuté ce week-end.

Samedi 9 octobre 2021, les salariés de l'usine de tuilerie Edilians de Saint-Germer-de-Fly ont débuté un mouvement de grève. Ils assurent vouloir continuer le mouvement jusqu'à ce que la direction reçoive, individuellement chaque syndicat.

Source L’Eclaireur-La Dépêche par Marie-Géraldine Dartois

Grogne sociale sous les tuiles de Saint-Germer-de-Fly

La CGT et la CFDT demandent la réouverture des négociations annuelles sur les salaires tandis qu’Edilians, fabricant de tuiles, affiche de bons résultats économiques.

Alors que le Smic a été revalorisé de 2,2 % au 1er août 2021, les principaux syndicats d’Edilians, fabricant de tuiles, basé à Saint-Germer-de-Fly, à l’ouest de Beauvais, demandent la réouverture des négociations annuelles salariales.

Source Le Courrier Picard par Matthieu Herault

Comment Edilians fait face à l'explosion des prix de l’énergie et modernise la production de tuiles en terre cuite

Pour fabriquer ses tuiles en terre cuite, Edilians a besoin de gaz et d'électricité. Confronté à la forte hausse des prix de ces deux énergies, l’industriel va augmenter ses tarifs. Un ajustement qui n’empêche pas la modernisation de ses usines, comme à Phalempin (Nord).

Le marché de la tuile terre cuite a bénéficié de l'essor de la rénovation en 2020.

En janvier 2022, Edilians augmentera en moyenne les prix de ses produits de 10%. “Nous sommes inquiets des hausses de prix de l’énergie, cela devient dramatique”, expose Pascal Casanova. Le président du groupe estime que les dépenses de l’entreprise en électricité et en gaz ont triplé en un an. “Avec nos contrats, nous avons un temps de latence par rapport aux hausses et nous ajustons notre consommation en fonction de l’activité”, poursuit-il. Or, la demande est au beau fixe, se réjouissent les managers du leader français de la tuile en terre cuite (1100 personnes, 320 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020, 14 usines en France et une au Portugal).

A l’usine de Phalempin (Nord), l’ex-Imerys Toiture, rebaptisé Edilians en 2018 à la faveur de son rachat par le fonds Lone Star, produit des tuiles depuis 1918. 75% de l’alimentation énergétique du site est assurée au gaz, 25% à l’électricité.

L’enjeu principal - faire fonctionner le four en feu continu - exige que la production suive, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Dans les prochaines années, Pascal Casanova caresse le rêve de découpler les fours des séchoirs (l’étape intermédiaire entre le pressage et le poudrage des tuiles). Les séchoirs, qui consomment moins, pourraient éventuellement se passer du gaz.

Les tuiles nécessitent environ trois jours de cuisson - ici à Phalempin (Nord). Photo: Franck Stassi

Biogaz et hydrogène vert en réflexion

D’autres sources d’énergie sont envisagées à l’échelle du groupe, qui en revanche n'imagine pas de démarrer en cavalier seul. “Le biogaz est une solution alternative, mais on ne justifie pas à nous seuls des projets. Les communes ou les agglomérations doivent s’y intéresser, et nous pouvons être consommateurs”, indique Pascal Casanova. Deux projets sont actuellement en discussion en France. L’idée d’un mélange hydrogène et gaz naturel est aussi dans les tuyaux, à condition que l’hydrogène soit vert, précise Edilians.

Hors énergie, le groupe a traversé en juin - juillet une période de turbulences sur son approvisionnement en palettes bois, en s’appuyant sur la consignation, depuis trois ans, de celles-ci. Edilians propose plusieurs gammes de produits (profilés de façade, eaux pluviales, tuile terre cuite, accessoires fonctionnels, étanchéité à l’air, solaire, isolation) et, pour appuyer son ancrage local, commercialise des tuiles sous onze appellations locales, à l’image de la tuile Phalempin.

Des investissements pour améliorer la productivité

Ces tensions sur l’énergie et les matières interviennent dans un contexte porteur pour la filière. Si en septembre, les producteurs de tuiles en terre cuite ont affiché des ventes en repli, c'est une première depuis mai 2020. La faute à un ralentissement des ventes de maisons individuelles. Pas de quoi inquiéter Edilians, qui espère parvenir à un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros en 2021. A la sortie du premier confinement, les acteurs de l’amélioration de l’habitat ont, dans leur globalité, enregistré une très forte hausse de la demande.

“Le boom de la rénovation et l’accélération de la transition énergétique ont aidé notre développement. Dans une maison, 30% de l’énergie peut être perdue par le toit s’il est mal isolé”, constate Olivier Lafore, directeur marketing chez Edilians, dont plus de 70% de l'activité est orientée sur le marché de la rénovation. Le dispositif gouvernemental MaPrimeRenov contribue aussi au dynamisme du marché.

Ces robots déposent les tuiles sur les supports de séchage.

De quoi conforter le groupe dans sa stratégie soutenue d’investissements, qui s'élèvent à 25 millions d’euros en 2021. “Nous remettons l’accent sur nos plus petites usines”, précise Pascal Casanova. A Phalempin, un plan de 3,5 millions d’euros, dont 2 millions sur l’année 2021, s’achève. 25% de la ligne de production ont été entièrement repensés et dotés de cinq robots. La mouleuse avait été modernisée en 2016, parallèlement à une rénovation des bureaux. La zone d’encastage (où sont placés les produits à cuire) avait suivi en 2018. Entre 70 et 80 palettes de tuiles courtes peuvent être produites par jour, contre quatre auparavant.

Des ventes en photovoltaïque amenées à doubler

Pour se diversifier, après avoir lancé en 2002 des panneaux solaires correspondant à des modules de tuiles, Edilians a lancé fin 2019 puis début 2021 des tuiles en terre cuite intégrant en surface des panneaux photovoltaïques. “Cela simplifie le travail des couvreurs. La grande difficulté réside dans la crainte des couvreurs à poser ces produits-là. Leurs caractéristiques correspondent aux exigences des architectes des bâtiments de France”, commente Olivier Lafore. Le photovoltaïque représente 5 millions d’euros de chiffre d’affaires d'Edilians, avec un doublement espéré fin 2022. L’industriel collabore également au projet européen Life HeroTile, destiné à concevoir des tuiles plus claires et ventilées au moyen d’une micro-perforation (objectif 2025).

Autant de nouveautés pour lesquelles il faudra des bras. “On manque cruellement de compétences. Dans certaines usines, nous ne pouvons pas être à 100% de production faute de personnel qualifié”, regrette Pascal Casanova. Un programme de formation interne, sur trois ans, vient d’être relancé. Les mécaniciens et les automaticiens sont les profils les plus difficiles à pourvoir.

Source L'Usine Nouvelle par Franck Stassi

17/10/2021

Edilians: «On est sous l’eau» : dans l’Oise, jusqu’à six mois d’attente avant de pouvoir refaire sa toiture

Depuis le premier confinement, les carnets de commandes des entreprises de couverture se remplissent à toute vitesse. Dans l’Oise, qui fabrique aussi des tuiles, les délais d’attente s’allongent et les clients doivent prendre leur mal en patience.

L'entreprise Edilians fabrique des tuiles grâce aux carrières d'argile et de sable du département. 

Elle a à peine le temps d’ouvrir les portes de l’accueil que déjà la valse des transporteurs reprend son cours. « Ça tourne à plein ce matin », lâche Nathalie, secrétaire au sein de la tuilerie Edilians. En vingt ans de métier, elle n’avait jamais vu une telle affluence. Depuis la fin du premier confinement, l’activité de la société a bondi. « Les ventes ont augmenté de 20 % au niveau national depuis janvier », abonde Jean-Pierre Varrin, le directeur d’exploitation de l’usine basée à Saint-Germer-de-Fly (Oise).

Plus de bois ni de peinture blanche? Dans l’Oise, le Bâtiment alerte sur la hausse des prix et la pénurie de matériaux

« On est à fond », glisse-t-il en enfilant son casque de protection. Le site de production oisien, qui compte 180 salariés, tourne à plein régime. Pour honorer les commandes des clients, l’usine a même rogné sur les vacances d’été.

« D’habitude, on cesse l’activité quatre semaines au mois d’août. Cette année, on a fermé une ligne pendant huit jours et les trois autres pendant deux semaines et demie », détaille-t-il. Un gain de temps précieux pour produire les quelque 200 000 tonnes de tuiles attendues en 2021 (contre 185 000 tonnes en 2019).

Un manque cruel de main-d’œuvre

Des tuiles très réputées dans l’Hexagone et fabriquées grâce aux carrières d’argile et de sable nombreuses dans ce secteur de la Picardie verte. Le savoir-faire local remonte à plus de deux cents ans. Entre le mélange des matières, la cuisson et la peinture, la fabrication d’une tuile dure en moyenne trois jours et demi.

Jean-Pierre Varrin est directeur d'exploitation du site de production de tuiles Edilians, qui compte 180 salariés. 

Si, aujourd’hui, une grande partie de la production est automatisée, l’entreprise qui tourne sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre, manque cruellement de main-d’œuvre. « On a six postes d’opérateur et de maintenance à pourvoir en CDI », explique Jean-Pierre Varrin. Des postes pour lesquels aucune qualification n’est requise, puisque la formation se fait sur place. « C’est difficile de trouver. Même les entreprises d’intérim n’arrivent plus à nous envoyer des employés fiables et motivés », déplore-t-il.

Pourtant, il y a urgence. Car, de l’autre côté de la chaîne, les entreprises de couverture tirent la langue pour tenir les délais et satisfaire leurs clients. « Depuis le confinement, les particuliers ont envie de s’occuper de leur intérieur, de gagner en confort. Comme ils ont épargné, ils ont envie d’investir dans la rénovation », décrypte Emmanuel Delaforge, à la tête d’une entreprise de couverture à Sommereux. Sur certaines tuiles particulières, il doit compter près d’un mois d’attente. Du jamais-vu.

Des délais problématiques

S’il espère boucler les chantiers de l’année en cours, son carnet de commandes affiche déjà complet pour le premier semestre 2022. « Pour une rénovation de toiture, il faut compter six mois de délais avant intervention », souffle-t-il.

« Des délais si long, c’est problématique », s’inquiète Nour-Edine Rouini, commercial au sein de l’entreprise concurrente Technitoit qui affiche les mêmes échéances. « On intervient parfois pour des urgences. Il faut qu’on dispose d’un peu de marge de manœuvre. Un bon délai, c’est un délai de trois mois. Là, on est sous l’eau », constate-t-il. D’autant que la météo très pluvieuse des derniers mois a encore renforcé la demande. Pour y répondre, l’entreprise tente, elle aussi, de recruter. Des couvreurs, notamment. Avec toujours le même constat : « Les métiers du BTP n’attirent plus… »

Source Le Parisien par Olivia Villamy 


ERLUS - Les tuiles Level RS®, une solution convaincante pour les toits à faibles pentes


Fin 2020, l’entreprise de charpente-couverture Poeschl a réalisé la toiture d’une maison individuelle à Mallersdorf en Bavière. La toiture de la partie habitation est constituée de 4 pans tandis que le garage est coiffé d’une toiture à 2 pans. La pente des deux toitures est de 16°. Le chantier a été couvert avec le nouveau modèle Level RS® d’ERLUS et a nécessité 2 500 tuiles, posées sur une surface de 230 m². Moderne et rectiligne, Level RS® protège efficacement les toits à faible pente sans aucune sous-construction étanche.

« Grâce à son triple emboîtement latéral et de tête, la tuile plate Level RS® peut être posée pour les pentes particulièrement faibles. Sur ce chantier, l’entreprise Poeschl a misé sur la nouvelle tuile pour faibles pentes d’ERLUS et un écran de sous-couverture HPV. »

Dès la mise en œuvre de la tuile plate Level RS® qui est certifiée selon la norme prEN 15601 a fait le bonheur des poseurs. En dépit de la faible pente cette tuile dispense les prescripteurs et les couvreurs de la mise en œuvre d’une sous-couverture fastidieuse et coûteuse. Or, cette étape aurait été indispensable avec des tuiles à pureau plat conventionnelles. « La combinaison d’une tuile moderne et rectangulaire avec une pente faible nous facilite grandement le travail », s’enthousiasme le maître-charpentier Stephan Poeschl. « Les charpentiers s’orientent de plus en plus vers les toits à faible pente, tandis que les clients souhaitent de plus en plus des toitures avec des tuiles d’aspect plat. Or, les tuiles disponibles sur le marché peinent à contenir la pluie dans une configuration à faible pente. », poursuit-il. « La nouvelle tuile à triple emboîtement Level RS® d’ERLUS s’est révélée vraiment solide. Nous n’avons pratiquement pas eu à déplorer de casse sur le chantier. Ce sans-faute a enchanté nos collaborateurs ».

La nouvelle tuile ERLUS est déjà le troisième modèle de tuile spécialement développé par ERLUS pour les toits à pente particulièrement faible. La tuile Level RS® est disponible en rouge profond ou ardoise intense. Sur ce chantier, la couleur ardoise intense a été retenue.

Une grande résistance à la pénétration des eaux pluviales

En matière d’étanchéité à l’eau, la tuile Level RS® combine deux grands avantages. D’une part, elle présente un degré d’absorption d’eau minime grâce à sa cuisson en qualité clinker à 1 200 degrés. D’autre part, son triple emboîtement latéral et de tête favorise l’évacuation de l’eau de pluie. Ainsi, même avec des configurations en très faibles pentes (pente nominale de 16 degrés ou pente minimale de 10 degrés en pose croisée), la sous-construction reste au sec.

Une grande résistance au vent et à la grêle

La tuile Level RS® possède une grande résistance au vent. En pose croisée, on peut même se passer de crochets. Sur ce toit en croupe, les tuiles ont quand même été pannetonnées sur le côté des arrêtes. Le crantage anti-tempête, que l’on trouve sur les autres tuiles mécaniques de la gamme, garantissent un positionnement exact des crochets de type I ou II. « La pose de crochets peut ralentir le chantier. Nous utilisons donc habituellement le crochet anti-tempête II, qui se positionne rapidement d’une seule main et d’un simple clic ».

La tuile Level RS®, à l’instar de toute la gamme ERLUS, possède un haut niveau de certification contre la grêle. Elle atteint la classe 4 de résistance, c’est-à-dire que des grêlons d’une taille de quatre centimètres de diamètre n’abîment aucunement la tuile. Ce modèle appartient à la famille grand moule ERLUS-XXL et fait partie du groupe de pureau de 38,5 centimètres.

Source Batiweb

16/10/2021

Plouhinec. À la découverte des terres cuites romaines

Chercheuse associée dans une Unité mixte de recherche (UMR) de l’université de Rennes, spécialisée en céramologie ou étude des objets en terre cuite, Gwenaëlle Hamon a expliqué les techniques de poterie employées au temps des romains, à l’occasion des Journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre derniers.

Dans la villa de Mané-Véchen, située sur la Ria d’Etel, vaste ensemble de bâtiments tournés vers le commerce, ont été retrouvées de nombreuses poteries, conservées désormais au Musée archéologique de Vannes.

Objets du quotidien et matériaux de construction

« Développée dès la Préhistoire, la technique de la terre cuite a permis, à l’époque romaine, la production de nombreux objets de la vie quotidienne (vaisselle, amphores, statuettes), mais aussi de matériaux de construction pour les tuiles et les briques. Je veux faire découvrir, sur le site exceptionnel de la villa romaine de Mané-Vechen, les céramiques et terres cuites architecturales romaines. Cela au travers d’explications et de démonstrations de techniques de fabrication et de décoration qui seront suivies d’initiations à la poterie », annonce la chercheuse.

Source Ouest France

15/10/2021

Inde - Briques à faible émission de carbone développées à partir de déchets de construction et de démolition pour des enveloppes murales écoénergétiques

Les scientifiques ont mis au point une technologie qui répond à deux problèmes importants : la conservation des ressources en matières premières extraites et la réduction des émissions.

Des chercheurs ont mis au point une technologie pour produire des matériaux de murage écoénergétiques à l'aide de déchets de construction et de démolition (C&D) et de liants activés par les alcalis, a annoncé jeudi le ministère des Sciences et de la Technologie.

Appelées briques bas carbone, elles ne nécessitent pas de cuisson à haute température, et évitent l'utilisation de matériaux à haute énergie comme le ciment Portland. La technologie résoudra également les problèmes d'élimination associés à l'atténuation des déchets de C&D.

Activité vue dans une usine de briques de cendres volantes à Kagaznagar à Telangana. Les briques de cendres volantes sont classiquement utilisées dans les enveloppes de bâtiments. 

Classiquement, les enveloppes de bâtiment sont constituées de murs en maçonnerie construits avec des briques d'argile cuite, des blocs de béton, des blocs d'argile creux, des briques de cendres volantes, des blocs légers, etc.

Les enveloppes dépensent de l'énergie lors de leur production, engendrant ainsi des émissions de carbone, et consomment des ressources de matières premières extraites qui conduisent à des constructions non durables.

Les éléments de maçonnerie sont fabriqués soit par le processus de cuisson, soit à l'aide de liants à haute énergie ou de carbone incorporé tels que le ciment Portland.

La consommation annuelle de briques et de blocs en Inde est d'environ 900 millions de tonnes. En outre, l'industrie de la construction génère de grandes quantités (70 à 100 millions de tonnes par an) de déchets de construction et de démolition (CDW).

Afin de promouvoir la construction durable, deux problèmes importants doivent être résolus lors de la fabrication des éléments de maçonnerie : la conservation des ressources de matières premières extraites et la réduction des émissions.

En se dirigeant vers cet objectif, les scientifiques de l'Institut indien des sciences (IISc) ont développé une technologie pour produire des briques ou des blocs activés par les alcalis en utilisant des cendres volantes et des scories de four.

L'équipe de chercheurs a développé des briques à faible teneur en carbone incorporé à partir de déchets CDW grâce à un processus d'activation alcaline utilisant des cendres volantes et des scories broyées et caractérisant les caractéristiques thermiques, structurelles et de durabilité des briques à faible teneur en carbone et de leur maçonnerie.

Après avoir vérifié les caractéristiques physico-chimiques et de compactage du CDW, les rapports de mélange optimaux des matériaux ont été obtenus, puis le processus de production a évolué pour produire des briques à faible teneur en carbone. Sur la base des proportions optimales de liant, les briques compressées ont été fabriquées. Les briques ont été examinées pour leurs caractéristiques techniques.

Le principal bénéficiaire de ce développement entrepris par l'IISc Bangalore, avec un financement du Département des sciences et de la technologie, est l'industrie de la construction en général et le secteur du bâtiment en particulier. Cette technologie atténuera également les problèmes d'élimination associés aux déchets de C&D.

« Une start-up a été enregistrée qui sera fonctionnelle d'ici 6 à 9 mois pour fabriquer des briques et des blocs low-C avec l'aide technique d'IISc.

« L'unité de démarrage agira comme une unité de diffusion de la technologie grâce à la formation, au renforcement des capacités et à la fourniture d'un savoir-faire technique pour établir de telles unités commerciales à travers l'Inde », a fait remarquer le professeur B V Venkatarama Reddy, IISc Bangalore. 

Source The Hindu

14/10/2021

Industrie italienne de la céramique et de la brique à la SAIE "Riparti Italia"

La 55e édition de SAIE, le salon dédié au secteur de la construction est confirmée, en présenciel, au parc des expositions de Bologne du 14 au 17 octobre 2020. 

L'ensemble du système de construction redémarre à partir de l'exposition bolognaise - qui prend pour l'occasion le nom de SAIE Riparti Italia - dans lequel entreprises, professionnels et associations se réuniront au salon pour soutenir le redémarrage de la chaîne d'approvisionnement, en toute sécurité, entre innovation et nouvelles opportunités pour le marché. Saie 2020 suivra les lignes directrices définies par l'AEFI (Association italienne des foires commerciales), approuvées par la Conférence des régions et partagées par BolognaFiere.

Espace Céramique et Briques à la SAIE 2020

L'industrie italienne de la céramique et de la brique sera présente dans l'Espace Céramique et Brique (Hall 25 - Stand A23 / A27), promu par Confindustria Ceramica sous l'égide de la marque collective Ceramics of Italy. Une superficie d'environ 200 mètres carrés. où vous trouverez une sélection d'échantillons de carreaux en céramique et des maquettes de solutions de construction en brique, ainsi qu'un point d'information sur les produits italiens en céramique et en brique, à côté duquel il y aura un espace de démonstration pratique sur les techniques les plus avancées pour la pose du dalles céramiques grand format des maîtres carreleurs Assoposa.

Le programme des rencontres dédiées à la filière céramique et brique

Dans le cadre du riche programme de réunions et de séminaires, Confindustria Ceramica a organisé l'événement de lancement du nouveau projet de recherche LIFE SUPERHERO sur les briques le vendredi 16 octobre à 11h30. La conférence intitulée « Durabilité et performance des toitures économes en énergie » se tiendra au rez-de-chaussée du Centre de services et il sera également possible de la suivre en streaming. Le programme comprend les interventions suivantes :

  • De LIFE HEROTILE à LIFE SUPERHERO, la durabilité et la performance de la toiture en brique, Dr. Mario Cunial - ICP
  • "LIFE SUPERHERO" le projet européen sur les toits en briques ventilés et respirants, Dr. Giuliana Bonvicini - Centro Ceramico
  • Toits ventilés et respirants pour le refroidissement des bâtiments et des villes : surmonter les obstacles, Prof. Elisa Di Giuseppe - Université Polytechnique des Marches. 

Allemagne - Nouveau bloc de maçonnerie en terre cuite

Ziegelwerk Bellenberg présente un nouveau bloc de maçonnerie en terre cuite. Grâce à un éventail d'avantages techniques, le MZ60 peut être utilisé pour répondre à l'avenir à toutes les normes «Efficiency House», selon un communiqué de presse de la société. Les concepteurs de bâtiments et les entrepreneurs profitent de la rentabilité et de la sécurité lors de l'exécution du bâtiment. En plus d'une durabilité certifiée, les propriétaires de bâtiments peuvent s'attendre à jusqu'à 150 000 euros de subventions de l'État en Allemagne.

Avec une conductivité thermique de 0,06 W / (mK), un coefficient de transmission thermique (valeur U) jusqu'à 0,12 W / (m²K) et une capacité de stockage thermique jusqu'à 294 kJ (m²K) selon l'épaisseur de paroi (36,5 à 49,0 cm ), le MZ60 est, selon son fabricant, l'un des blocs de maçonnerie les plus optimisés thermiquement disponibles en Allemagne. Ceci est dû aux coussins isolants constitués de laine minérale naturelle qui sont intégrés et donc protégés dans les blocs d'argile. L'effet combiné de l'isolation thermique et de la capacité de stockage thermique est une condition préalable essentielle pour un confort durable dans les bâtiments en ces temps de changement climatique, explique le fabricant de briques.

Bâtiment économique pour répondre aux normes les plus élevées

Les bâtiments résidentiels construits avec une maçonnerie solide MZ60 dans une conception standard répondent aux nouvelles normes KfW Efficiency House 40 plus, 40, 40EE, 40NH, 55, 55EE et 55 NH. Une maçonnerie monolithique homogène MZ60 peut être construite pour minimiser les ponts thermiques. Des accessoires système pour les angles extérieurs, les ouvertures de fenêtre, la maçonnerie de pilier ainsi que pour le nivellement des hauteurs de pièce et les ouvertures de fenêtre sont disponibles pour une optimisation supplémentaire de l'enveloppe du bâtiment. La résistance à l'effraction jusqu'à la classe de résistance RC 3 a été prouvée. La maçonnerie construite avec des blocs d'argile MZ60 atteint également une excellente capacité de charge de fK 2,2 MN / m². Des aménagements modernes, spacieux et ouverts sont donc possibles.

Matériau de construction durable

Les blocs d'argile MZ ont été certifiés par l'éco-Institut (Cologne) avec l'éco-Institut-Label. De plus, toutes les données sur leur durabilité scientifiquement prouvée sont documentées dans une déclaration environnementale de produit (EPD) de l'Institut Bauen und Umwelt (Institut du bâtiment et de l'environnement à Berlin). L'EPD fournit aux concepteurs et aux clients finaux une aide à la décision transparente pour la sélection ciblée de matériaux de construction appropriés pour la construction durable. L'EPD contient, outre une analyse du cycle de vie, des données sur la consommation de ressources et d'énergie ainsi que des informations détaillées sur les indicateurs environnementaux convenus au niveau international. Comme autres facteurs de durabilité, le fabricant souligne la disponibilité et l'extraction régionales des matières premières ainsi que les courts trajets de livraison aux chantiers de construction. 

Source Ziegelindustrie International

12/10/2021

Retour vers les niveaux d’activité d’avant crise

La dynamique de rebond de la production des matériaux, qui s’était enclenchée au début du printemps, confirme son freinage en cette fin d’été.

L’atterrissage des tendances se poursuit donc dans les matériaux de construction et, sur les huit premiers mois de l’année, les niveaux d’activité restent désormais voisins de ceux constatés sur la même période de 2019 (- 0,2 % pour les granulats et – 1,2 % pour le BPE, données CVS-CJO). Cette “normalisation” des tendances, en partie liée à l’atténuation des effets de base, est commune à bon nombre de matériaux et s’accompagne d’un contexte conjoncturel qui demeure porteur.

Côté Bâtiment, les carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés (9,5 mois) même si les contraintes d’approvisionnement pèsent sur le bon déroulement des chantiers. La confiance des professionnels du secteur reste de mise en ce début d’automne, y compris dans TP, bien que le niveau des prises de commandes soit encore poussif.

Mais les carnets actuels devraient encore alimenter l’activité de la fin 2021 et d’une partie de 2022.

Bâtiment : une offre contrainte

Interrogés en septembre par l’INSEE,les professionnels du bâtiment gardent confiance dans leur activité future et leurs carnets de commandes, les soldes d’opinion correspondants continuant de grimper, surplombant leur moyenne de long terme. Dans le même temps, leur opinion sur l’activité passé s’effrite un peu, et ce, bien que les capacités de production frôlent leur taux d’utilisation maximal (93,2 % contre 87,9 % en moyenne). Le maintient de tensions élevées dans le recrutement et l’approvisionnement peuvent expliquer cette érosion, plus de la moitié des entreprises du gros œuvre (55,9 %) ne pouvant produire plus,faute de personnel (pour 68 % d’entre eux) ou faute de disponibilité de certains matériaux (pour 14,5 % des entrepreneurs du bâtiment). Côté construction neuve, s’il est vrai que le segment du non-résidentiel peine à se relever du choc sanitaire (avec des mises en chantier qui, en cumul à fin août,sont encore - 12,3%sous leur niveau des huit premiersmois de 2019, et des autorisations à - 14,2 %), l’activité côté résidentiel s’est quant à elle nettementraffermie. En effet, à fin août et en cumul depuis janvier, les mises en chantier dépassaient de 3,4 % leur niveau de 2019 (+ 16,8 % au regard de 2020), un constat valable dans le collectif (+ 4,9 % comparé à 2019 et + 17 % comparé à 2020) comme dans l’individuel (+ 1,5 % et + 16,5 % respectivement). Cette dynamique pourrait perdurer dans les mois à venir, notamment dans l’individuel si l’on en croit les dernières données sur les permis. Ainsi, sur les huit mois de 2021, les autorisations de logements grimpaient de + 26,9 % sur un an (+ 4,5 % comparé à 2019), dont + 36,1 % dans l’individuel (+ 17,3 %). Dans le collectif, les difficultés structurelles qui pèsent sur l’offre (pénurie de foncier,freins locaux, procédures d’urbanisme, acceptabilité sociale en zone tendue…) freinent le rebond des projets.Ainsi, les permis, en hausse de + 19,9 % sur un an au cours des huit premiers mois de 2020 restent en dessous des niveaux de 2019 (- 4,5 %), et ce, en dépit d’un besoin pérenne en logements neufs et de conditions financières qui sont historiquement attractives. Ce constat, qui rejoint les premières conclusions du Rapport Rebsamen (1er tome remis le 22 septembre) a conduit le Premier ministre à s’engager sur des pistes de relance de la construction neuve en zone tendue.

L’annonce de la prise en charge par l’Etat de l’exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux pourrait inciter les maires (jusqu’ici privés de ces ressources fiscales) à délivrer plus de permis. De même le recentrage du Plan de relance sur des « contrats locaux » entre Etat et collectivités (175 millions d’euros) pourrait favoriser la construction de logements collectifs en zone tendue tandis que la mobilisation du foncier public (via le fonds friche du Plan de relance dont l’affectation sera priorisée sur la création deogements) devrait permettre la construction de 21 000 logements dès 2022 et 50 000 autres dans les années à venir selon Matignon.

Prochainement inscrites dans le PLF2022, ces mesures devraient soutenir le secteur locatif social et lever certains freins à la construction de logements dans les grandes agglomérations. Enfin, côté travaux publics, la concrétisation du Plan de relance en investissements est toujours attendue. Après le rebond du premier semestre lié à l’achèvement de chantiers en cours et/ou stockés pendant la pandémie, les carnets peinent encore à se regarnir. Pour autant, les entrepreneurs demeurent plutôt optimistes sur leur activité future.

Perspectives 2021-2022

Les tensions d’approvisionnement devraient encore peser sur l’activité en cette fin d’année, la demande restant solide dans le bâtiment et plus modérée dans les TP. En dépit d’un second semestre en repli, la production de granulats de 2021 serait 9 % supérieure à celle de 2020 mais proche de celle de 2019 (- 0,5 %, données brutes). Côté BPE, les livraisons gagneraient elles aussi + 7,5 % par rapport à 2020,mais seraient inférieures de - 1,5 % à celles de 2019. Le niveau actuel des carnets dans le gros œuvre, freiné dans leur réalisation par les difficultés d’offre, permettrait au moins de stabiliser l’activité BPE en 2022 tandis que le réveil graduel de la demande publique et privée, côté TP, ainsi que la mise en place des projets du Plan de relance, pourraient soutenir un peu plus l’activité granulats.

Source UNICEM

Wienerberger acquiert Struxura, un producteur belge de panneaux de murs préfabriqués

L'acquisition de Struxura est conforme aux objectifs de la stratégie de croissance de Wienerberger et renforce la création de valeur au sein du groupe.

Avec l'ajout du portefeuille Struxura à sa propre gamme de produits et grâce aux solutions BIM numériques, Wienerberger franchit une nouvelle étape pour devenir  un fournisseur complet de solutions système.

Wienerberger consolide ainsi sa position de leader sur les segments clés de la construction neuve et de la rénovation .

Wienerberger annonce  l'acquisition de Struxura en Belgique. Avec le rachat de Struxura BV, un producteur de panneaux muraux préfabriqués, Wienerberger poursuit avec constance et succès son développement durable en un fournisseur de systèmes complets tout en offrant à ses clients un confort accru conformément à la stratégie du Groupe objectifs ESG ambitieux. Struxura emploie un effectif total de 25 employés sur deux sites et génère des revenus d'env. &Euro; 8 millions.

Struxura est un fabricant de panneaux muraux porteurs en céramique et d'éléments en béton. L'entreprise exploite deux sites de production en Flandre occidentale. Grâce à cette acquisition, Wienerberger élargit et optimise son portefeuille de produits, étant donné que Struxura a une expérience réussie dans la préfabrication basée sur une gamme de produits évolutive avec BIM (Building Information Modeling) entièrement intégré. Avec des solutions numériques de ce type, qui facilitent non seulement la mise en réseau lors de la phase de conception, mais aussi la construction et la gestion des bâtiments, Wienerberger accompagne la tendance vers une construction de bâtiments plus rapide, plus précise et plus durable. Les panneaux muraux en céramique préfabriqués sont produits au moyen d'un processus contrôlé par ordinateur et entièrement automatique dans une usine de Poperinge en Flandre occidentale. En phase avec ces développements, Wienerberger fait constamment progresser la numérisation avec des solutions BIM numériques pour ses processus de conception et de production.

Avec Struxura, Wienerberger prévoit de renforcer encore sa position sur les marchés de vente actuels. Dans le même temps, des opportunités supplémentaires de croissance du marché devraient se présenter dans le cadre d'appels d'offres publics pour des bâtiments de taille moyenne et des projets de centre-ville, où la rapidité et la qualité d'exécution sont particulièrement importantes.

Heimo Scheuch, président du conseil d'administration de Wienerberger AG, déclare :"Struxura est une entreprise bien établie avec une forte présence sur le marché et a récemment ouvert un deuxième site de production. L'entreprise est un ajout précieux au portefeuille du groupe Wienerberger et à notre gamme de services et de solutions numériques. Nous consolidons ainsi constamment notre position de fournisseur complet  sur les segments du neuf et de la rénovation."

 À propos de Struxura

Struxura produit une nouvelle génération de panneaux muraux en céramique préfabriqués et fournit des solutions complètes pour la construction neuve et la rénovation, en se concentrant sur des travaux de construction plus rapides, plus précis et plus durables. Depuis 2012, l'entreprise produit des panneaux muraux en céramique préfabriqués sur deux chantiers, employant au total 25 employés et fournissant ses produits aux marchés belge et néerlandais de la construction résidentielle. Sa filiale Struxys est un installateur de chantier d'éléments préfabriqués, offrant ses services exclusivement à des clients belges principalement sur le marché des projets.

Les parties à la transaction ont convenu de ne pas divulguer le prix d'achat.

Groupe Wienerberger

Le groupe Wienerberger est l'un des principaux fournisseurs internationaux de solutions intelligentes pour l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment et pour l'infrastructure. Wienerberger est le premier producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) et le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, Tondach) en Europe ainsi que des pavés en béton (Semmelrock) en Europe de l'Est. Dans les systèmes de tuyauterie (tubes en céramique Steinzeug-Keramo et tubes en plastique Pipelife), l'entreprise est l'un des principaux fournisseurs en Europe. Avec ses 197 sites de production au total, le groupe Wienerberger a réalisé un chiffre d'affaires de & euro; 3,4 milliards et EBITDA LFL de & euro; 566 millions en 2020.

Source MarketScreener

11/10/2021

Edilians - Pour commander des tuiles de l’Oise, il faut se montrer patient

La tuilerie Edilians, à Saint-Germer-de-Fly (Oise), à l’ouest de Beauvais, fait face à une forte hausse de la demande en raison des rénovations de maisons. En conséquence, il lui faut d’une à six semaines pour livrer des tuiles.

Les Français se sont précipités pour acheter des maisons, suite à la crise du Covid. Voilà maintenant qu’ils les rénovent à tour de bras.

Source Courrier Picard par Benjamin Merieau

10/10/2021

Terca Wasserstrich Special Eco-brick : une collection de briques de parement au look intemporel et à l'atout écologique

Wienerberger, fabricant de solutions de construction en céramique, présentera une extension de la collection de briques de parement Terca Wasserstrich Special au format Eco-brick lors du BIS. Ceci s'accompagne de l'introduction de 6 nouvelles couleurs dans les tons blanc, gris et un rouge. Astuce : découvrez ce nouveau membre sur BIS et récupérez jusqu'à 325 euros sur vos achats.

La brique de parement Terca Wasserstrich Special a déjà gagné sa place dans l'architecture en brique. Avec son aspect légèrement raboté et sa ligne élancée, c'est un ingrédient de rêve pour créer un jeu horizontal de lignes à l'aspect brut en façade. Avec la variante étroite Eco-brick, Wienerberger donne à la collection deux avantages supplémentaires : une meilleure valeur écologique et plus d'espace de vie.

Choisissez votre propre profil

La version plus étroite du Terca Wasserstrich Special est une valeur ajoutée lorsque vous êtes confronté à un projet de rénovation. « Un défi lors de l'isolation par l'extérieur est souvent l'espace limité. Lorsque le mur borde le trottoir ou que vous avez une allée étroite à côté de la maison, chaque centimètre compte. Dans ce cas, vous gagnerez 3 cm avec la brique écologique spéciale Terca Wasserstrich. C'est à vous de décider comment vous le dépensez : en isolation supplémentaire ou en espace supplémentaire. Si vous optez pour une isolation supplémentaire, le gain est assez considérable. Là où vous pouviez isoler 9 cm avec une brique de parement classique, vous obtenez une épaisseur d'isolation de 12 cm avec l'Eco-brick. Cela met votre facture énergétique sur un régime strict », calcule le chef de produit Hans Cools.

Élégance pure

Avec la Terca Wasserstrich Special Eco-brick, vous pouvez profiter d'une esthétique forte en un seul geste. Les briques de parement longues et élancées concilient une forte horizontalité avec une élégance robuste. Cela résulte du format allongé en combinaison avec un bord rugueux. L'aspect patiné et légèrement raboté est le résultat d'un savant mélange d'argile naturelle et de l'utilisation d'eau au cours d'un processus de production unique.

Le format linéaire et long offre au designer une solution flexible qui permet également de créer un lien fort entre l'intérieur et l'extérieur en appliquant également la brique de parement à l'intérieur.

Look linéaire élégant dans une palette chaleureuse

Vous cherchez encore plus de liberté pour créer une expérience en façade ? Alors Wienerberger propose une réponse appropriée dans la nouvelle brique écologique spéciale Terca Wasserstrich. La collection sera élargie à 6 nouvelles couleurs : Alaska White, Vanilla White, Suria Grey, Gloom Grey, Silt Grey et Atica Red. C'est une palette intemporelle et chaleureuse de tons neutres, complétée par une touche de rouge oriental. Les nouvelles couleurs contribuent à rehausser l'architecture minimaliste et donnent à l'architecture une atmosphère rayonnante.

De plus, vous pouvez également traiter les nouveaux venus de la variante Eco-brick comme vous le souhaitez : maçonnerie, maçonnerie mince ou collage. Bref, toute la liberté d'obtenir un look robuste et une apparence tendance.

Bien entendu, avec la nouvelle collection, vous êtes également assuré de tous les atouts de qualité technique connus des briques de parement Wienerberger. Assurez-vous donc de faire connaissance avec ce nouveau scion d'argile sur le stand Wienerberger pendant BIS 2021 ou dans nos showrooms.

Astuce : découvrez ce nouveau membre sur BIS et récupérez jusqu'à 325 euros sur vos achats.

BIS 2021, 2-10 octobre 2021, Flanders Expo Gand, Wienerberger stand 1403

Source Livios 


09/10/2021

Edilians : des tuiles photovoltaïques en terre cuite pour remplacer les panneaux solaires disgracieux

Les panneaux solaires classiques dénaturent souvent le toit et sont interdits dans les zones classées historiques... Avec les tuiles solaires Edilians, cela pourrait bien changer !

Lorsque l’on souhaite passer à l’énergie solaire, il existe parfois un problème de taille : l’esthétisme ! En effet, les panneaux solaires que l’on a l’habitude de voir, sont certes, efficaces, mais ils dénaturent votre toit. Dans certains périmètres historiques, ils peuvent même être complètement interdits.

Pour tenter de remédier au problème, la société Edilians, basée dans le Rhône, propose des tuiles photovoltaïques de couleur noir, ou rouge. Les tuiles solaires pourront peu à peu remplacer les immenses panneaux assez disgracieux, il faut bien l’avouer. Avec ces tuiles qui s’intègrent parfaitement à la toiture et à l’environnement, le photovoltaïque pourrait séduire encore plus de Français.

Pourquoi l’énergie photovoltaïque est-elle en reste ?

La Terre reçoit du Soleil l’équivalent de 8000 fois la consommation énergétique mondiale. Ce qui voudrait dire que nous pourrions tous utiliser le soleil pour produire notre énergie. Pour des particuliers comme pour les entreprises, passer au solaire veut évidemment dire installer des panneaux photovoltaïques…

Et ces énormes masses noires posées sur le toit semblent être un frein esthétique pour certains. Quant aux zones classées ou soumises à autorisation des bâtiments de France, les panneaux solaires sont retoqués à chaque fois. Et on peut comprendre que les Architectes des Bâtiments de France refusent ces panneaux face à une église du 13ème siècle par exemple. L’énergie solaire et la pose de panneaux reste encore minoritaire en France même si elle tend à augmenter depuis quelques années.

La solution d’Edilians

Pour tenter de résoudre le problème et de donner la possibilité aux zones classées de profiter de l’énergie solaire, Edilians proposer quatre modèles de tuiles solaires. Quel que soit le type de tuile, elles respecteront le cachet des tuiles classiques. Plates, Canal ou de type Huguenot, elles se fondront dans le paysage et ne dénatureront pas votre toit.

Deux types de tuiles existent :

La Solair Max qui intègre un châssis spécial en aluminium galvanisé. Elle résiste aux intempéries et aux UV. Le châssis des tuiles Solair Max intègre des cellules en silicium monocristallin développant une puissance de 59 Wc (16 cellules) ou 36 Wc (10 cellules). Elle est compatible avec les toitures en tuile de terre cuite, béton et ardoise, et ce, pour tous les fabricants.

Le second groupe regroupe l’HP10 Huguenot, la Rhôna et l’Alpha. Ce module de six cellules photovoltaïques repose sur une double tuile en terre cuite. La surface de la tuile est conçue pour qu’elle soit parfaitement ventilée et laisse l’eau s’écouler. Enfin, elles s’emboîtent parfaitement les unes dans les autres en reprenant à l’identique l’emboîtement des tuiles d’origine.

Les tuiles solaires Edilians sont disponibles en rouge ou en noir.

L’installation est rapide

L’artisan va déterminer la surface de tuiles photovoltaïques en fonction de l’état de la toiture. Si le moindre problème survient, un bureau d’étude est à la disposition de l’artisan pour trouver la meilleure solution possible. A l’installation chaque tuile s’accroche à la précédente grâce à des plug and play. Puis la dernière tuile se raccorde à un micro-onduleur. La pose s’effectue sur les liteaux existants et ne nécessite aucune modification de charpente.

La tuile solaire affiche un surcoût de 20% mais elle permet de s’équiper en « panneaux solaires » dans des espaces où ils seraient irrémédiablement refusés. D’ailleurs, les Architectes des Bâtiments de France salue ces tuiles solaires… Nous avons espoir de voir ces tuiles sur les toits des églises rénovées peut-être ?

Un concept qui ne nécessite aucune modification de charpente. Crédit photo : Edilians

Les caractéristiques techniques détaillées de la tuile Edilians

Sachez que les tuiles solaires, comme les panneaux photovoltaïques sont éligibles aux aides financières proposées par l’Etat en matière de rénovation énergétique.

  • Longueur hors tout (ou hauteur hors tout pour 1 ligne) : 500 à 680 mm ou 380 à 500 mm
  • Largeur utile : 1320 à 1480 mm ou 1640 à 1785 mm ou pour une colonne 1370 à 1690 mm ou 1680 à 1830 mm
  • Pureau variable : 340 à 440 mm ou 220 à 300 mm
  • Nombre au m2 : Environ 2 tuiles/m²
  • Poids unitaire : 6 kg ou 7 kg
  • Type de pose : Joints croisés et joints droits

Source Neozone par Nathalie Kleczinski



08/10/2021

Corée - Hanwha Solutions commence la production de gaz de synthèse pour réduire sa dépendance aux produits importés

Hanwha Solutions, un fournisseur de services d'énergie renouvelable affilié au groupe sud-coréen Hanwha, s'est lancé dans la production commerciale de gaz de synthèse ou gaz de synthèse qui a été utilisé pour fabriquer du polyuréthane et d'autres matériaux. L'usine assurerait la régularité de l'offre et de la demande de matières premières pour les entreprises sud-coréennes qui dépendent fortement du gaz de synthèse importé.

Le gaz de synthèse est un mélange de gaz combustible qui peut être produit à partir de nombreuses sources, notamment le gaz naturel, le charbon et la biomasse, par réaction avec reformage à la vapeur, reformage à sec ou oxydation partielle. C'est une ressource intermédiaire cruciale pour la production d'hydrogène, d'ammoniac, de méthanol et d'hydrocarbures synthétiques.

Hanwha Solutions a investi 170 milliards de won (145 millions de dollars) pour construire une usine de production de gaz de synthèse de 200 000 tonnes pouvant réduire les coûts de 23 milliards de won par an. La société pense que l'usine atténuera les inquiétudes concernant les ruptures d'approvisionnement, car les installations de production de gaz de synthèse dans d'autres pays vieillissent.

Hanwha Solutions a déclaré avoir introduit une technologie de capture et de stockage du carbone qui réutilise à plusieurs reprises le dioxyde de carbone dans l'usine de gaz de synthèse. D'ici 2024, l'entreprise essaierait d'adopter un procédé sans carbone pour collecter tout le dioxyde de carbone résiduel.

Source AjuDaily par Lim Chang-won



JOHNSON Matthey- Partenariat pour développer commercialement la technologie de transformation des déchets en méthanol

JOHNSON Matthey s'est associé à la société de technologies de transformation des déchets en produits chimiques MyRechemical pour développer commercialement la technologie de transformation des déchets en méthanol, dans le but de contribuer à la durabilité.

Le méthanol est un intermédiaire important utilisé dans de nombreux produits tels que les résines, les plastiques, les isolants et les fibres. Il peut également être utilisé comme carburant de transport et est un catalyseur potentiel de décarbonisation. Actuellement, le méthanol est généralement produit à l'aide de gaz naturel.

Le partenariat verra MyRechemical intégrer la technologie de transformation des déchets en produits chimiques avec la technologie éprouvée de gaz de synthèse en méthanol de Johnson Matthey. MyRechemical est une filiale de la société de chimie et de technologies vertes NextChem.

Le processus global impliquera la gazéification des déchets suivie de la conversion du gaz de synthèse résultant en méthanol. La matière première de la technologie de MyRechemical est généralement constituée de déchets solides municipaux (MSW), de combustibles dérivés de déchets (RDF) ou de déchets plastiques non recyclables (PW), bien que la biomasse puisse également être utilisée. Les déchets sont acheminés vers un gazéifieur à haute température, où le processus de gazéification est effectué dans une atmosphère d'oxygène pur. Le gaz de synthèse généré est ensuite refroidi, comprimé, purifié pour éliminer les poisons du catalyseur et déplacé pour produire du gaz de synthèse adapté à la production de méthanol.

La synthèse du méthanol se ferait via la boucle du méthanol de Johnson Matthey. Le méthanol est produit via des réactions exothermiques qui ont un taux de conversion limité, nécessitant plusieurs passages dans le réacteur pour générer suffisamment de méthanol. Le méthanol brut produit serait distillé pour fournir la qualité requise de méthanol.

Pierroberto Folgiero, PDG de Maire Tecnimont Group et NextChem, a expliqué que « le méthanol circulaire…

« Il existe un marché large et prometteur pour un tel produit, visant à conduire l'industrie vers l'utilisation de matières premières plus durables, en évitant la consommation de ressources naturelles. Cette technologie, immédiatement applicable, apporte une réponse concrète à ces besoins.

John Gordon, directeur général de Johnson Matthey, a ajouté que « les matières premières alternatives telles que les déchets municipaux joueront un rôle clé dans la réalisation des objectifs d'émissions nettes de carbone zéro ».

NextChem est une filiale du Groupe Maire Tecnimont. 

Source TheChemicalEngineer par Amanda Jasi


07/10/2021

Allemagne - A.H.T. Syngas Technology N.V. conçoit et réalise des centrales de production d'électricité et de gaz de synthèse

A.H.T. Syngas Technology N.V. conçoit et réalise des centrales de production d'électricité et de gaz de synthèse pour la génération d'énergie électrique et thermique ainsi que pour la séparation des composants du gaz de synthèse tels que l'eau ou le carbone (H2, CO, CH4).

A.H.T. Syngas Technology N.V est votre partenaire pour la production d'énergie décentralisée à base d'énergies renouvelables et de résidus biogéniques.

À l'avenir, les matières premières renouvelables et les résidus biogéniques apporteront une contribution significative à un approvisionnement en électricité et en chaleur orienté vers la demande. Ils constituent la base d'un mix énergétique fonctionnel, indispensable si l'on veut relever les défis du virage énergétique.

Les tendances mondiales telles que l'urbanisation, la fourniture d'énergie aux régions rurales dans le contexte du changement climatique exigent des produits, des solutions et des services pour une production d'énergie efficace et climatiquement neutre.

Dans le monde entier, nous construisons à la fois des solutions compactes personnalisées avec des puissances électriques de 200 à 1000 kWel et des centrales modulaires à grande échelle capables de charge de base allant jusqu'à 10 MWel et 35 MWth.

 A.H.T. Technologie du gaz de synthèse décentralisé - propre - réglable - Énergie issue de la biomasse et des déchets

Source A.H.T. Syngas Technology N.V


 

Suède - Sofidel : accord avec Meva Energy pour une nouvelle centrale de production de bio-syngaz

Sofidel a signé un accord avec Meva Energy pour la construction d'une centrale de production de bio-syngaz sur le site de Kisa en Suède, qui permettra de remplacer les énergies fossiles d'ici deux ans et de réduire les émissions annuelles de CO2 de 8 500 tonnes supplémentaires.

La nouvelle centrale aura une capacité de production d'au moins 4,2 MW, et exploitera l'application d'une technologie innovante développée par Meva Energy en collaboration avec le bureau technique de Sofidel, le groupe Andritz et le département de l'énergie de l'université de Pise.

« Chez Sofidel, nous croyons en la construction d'un avenir inclusif et durable, et nous nous engageons à minimiser notre impact sur le capital naturel, en encourageant la transition vers une économie à faible émission de carbone et en nous concentrant de plus en plus sur les énergies renouvelables - déclare Luigi Lazzareschi. , PDG de Sofidel - L'accord d'approvisionnement en gaz renouvelable signé avec Meva Energy contribuera à la réalisation de nos objectifs de réduction des émissions d'ici 2030, approuvés par l'initiative Science Based Targets (SBTi) comme cohérents avec les normes de réduction requises par l'Accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique bien en deçà 2°C'.

L'accord avec Meva Energy s'inscrit dans la stratégie de Sofidel qui prévoit une implication toujours plus grande de ses partenaires pour atteindre les objectifs de durabilité fixés au profit des collectivités. Un chemin déjà commencé avec le partenariat avec RWE Renewables, grâce auquel Sofidel est le seul acheteur de l'énergie produite à l'usine d'Alcamo II en Sicile.

L'accord représente également une étape supplémentaire vers l'atteinte de l'objectif de réduction des émissions du Groupe, égal à -40% par tonne de papier d'ici 2030 par rapport à l'année de référence 2018.

Les accords avec Meva Energy et RWE Renewables représentent une opportunité pour Sofidel de fournir des énergies renouvelables aux activités du Groupe et, parallèlement, de générer des capacités supplémentaires visant à accompagner la transition verte. 

Source EnergiMercato

Terreal recrute de la main-d’œuvre qualifiée

Avec l’acquisition de Créaton, fin décembre 2020, Terreal s’est imposé comme le leader européen de la tuile en terre cuite en Europe. Déjà présent aux États-Unis et en Asie, le groupe est ainsi passé à près de 3 500 collaborateurs avec un chiffre d’affaires de 600 M€.

Terreal, dans le bassin chaurien, c’est quatre usines et une carrière, – à Saint-Papoul –, qui les alimente en matière première. Quatre usines, c’est trois usines de tuiles – Labastide-d’Anjou/Ségala, Castelnaudary et Saint-Martin-Lalande ; une de briques à Lasbordes. Terreal, un des fleurons économiques du Lauragais audois, pèse ici plus de 500 emplois.

Trois axes stratégiques

Javier de la Casa, directeur, évoque les trois axes que le groupe veut s’attacher à poursuivre. Et ils sont d’importance ainsi qu’il le souligne avec insistance. « Le premier porte sur une transformation industrielle de chaque usine en industrie. 4.0. Ceci pour avoir ainsi une visibilité de la performance industrielle de chaque ligne de production ; le second axe, c’est l’énergie avec deux pistes d’amélioration : une baisse de la consommation énergétique ainsi qu’une réduction des émissions de CO2.Un axe très important puisque Terreal a un projet de 500 000 € pour son usine de Castelnaudary ainsi qu’un autre très gros projet pour le site de Saint-Martin-Lalande. C’est un sujet très important pour nous dans un contexte de hausse énorme du gaz, et le point le plus suivi actuellement où pointent la taxe carbone et de nouvelles normes environnementales. Nous avons pris les devants ».Javier de la Casa poursuit avec le dernier point auquel s’attache le groupe : la qualité de vie au travail. « Il s’agit d’alléger la pénibilité des postes de travail. Cela passe par le changement de machines ou encore le passage des lignes automatisées en lignes robotisées sans oublier un renforcement de la sécurité ».

Un marché en pleine expansion

Il poursuit en évoquant un marché en pleine expansion avec de la demande très forte et, du coup, des lignes qui, aujourd’hui sont toutes saturées.

« Terreal recrute et propose des postes de main-d’œuvre qualifiée puisqu’il s’agit de postes de techniciens et d’ingénieurs.25 à 30 sont à pourvoir. Nous avons commencé à recruter à Ségala, Saint-Martin-Lalande et Castelnaudary, et nous continuons à embaucher », poursuit le responsable. « Des liens ont été noués avec l’INSA de Toulouse. Cela fonctionne très, très bien puisque cet été, nous avons accueilli des stagiaires dans nos usines. Nous nous sommes aussi rapprochés des lycées techniques, notamment de Mirepoix et de Rangueil, pour proposer du travail en alternance aux jeunes.

Au cœur de la nouvelle région

« Aujourd’hui, avec la nouvelle région, la frontière entre l’Aude et la Haute-Garonne s’est brisée. Les étudiants avaient l’habitude de regarder vers Montauban, considérant la ville comme une banlieue de Toulouse. Pour eux, nous étions trop loin. Or Castelnaudary n’est qu’à une demi-heure de Toulouse. Nous sommes plus près que Montauban ! Nous ne sommes pas trop loin ».

Source La Dépêche du Midi par Gladys Kichkoff



06/10/2021

L'industrie belge de la brique en 2020

2020 aurait dû être une année prometteuse avec de bonnes perspectives de croissance pour le secteur de la construction en Belgique. Cependant, un coronavirus a changé le monde début 2020 et a également eu un impact sur le secteur belge de la construction. L'activité économique du secteur a baissé de 7,5% l'année dernière. Même si le secteur de la construction s'attend à une croissance économique de 8% en 2021, il ne s'attend pas à revenir au niveau économique d'avant la crise corona avant 2022, indique un communiqué de presse de l'Association belge de l'industrie de la brique et du carrelage.

Le secteur de la brique a montré sa résilience. Production totale de briques en Belgique à 2.437.000 tonnes. 929 000 tonnes de briques pour maçonnerie ordinaire et 1 508 000 tonnes de briques de parement ont été produites. La production de plaquettes de parement a continué de croître en 2020 pour atteindre 638 000 m².

Les exportations à 862.684 tonnes, ce qui représente environ 35% de la production totale. Les chiffres des exportations sont établis sur la base d'une enquête auprès des membres et des données de la BNB. Les exportations ont principalement eu lieu vers les pays voisins. Le Royaume-Uni était le premier pays exportateur de briques de parement en 2020.

Les importations ont augmenté par rapport à l'année dernière, atteignant 206 377 tonnes. Les importations représentent environ 8,5% de la production belge (source : BNB-Banque nationale de Belgique).

Les permis de maisons neuves sont un indicateur pour l'avenir. Plus de permis de rénovation ont été délivrés en Belgique l'année dernière qu'en 2019. Le nombre de rénovations autorisées de bâtiments résidentiels en Belgique a augmenté de 6%. Le nombre de permis de construire des logements neufs a diminué de 1% par rapport à 2019 (source : STATBEL).

Le Green Deal européen comme opportunité et défi

La construction est un instrument important de la reprise en tant que levier important pour l'économie dans son ensemble. Spécifiquement pour le secteur de la construction, des mesures visant à encourager la construction neuve, la démolition et la reconstruction, la rénovation ou les travaux publics peuvent y contribuer. Il est important de profiter au maximum des opportunités offertes par le Green Deal européen via le Fonds européen de relance.

Les activités de la Fédération belge de la brique ont continué à se concentrer en 2020 sur les activités qui sont extrêmement importantes pour notre branche d'industrie. Au cours de l'année 2020, Steenbakkerij Van Membruggen a rejoint la Fédération belge de la brique.

Il y a bien sûr de nombreux défis à relever dans le secteur. Le Green Deal européen est un cadre important dans la reprise, mais comprend également une trajectoire vers une Europe climatiquement neutre en 2050. Cette trajectoire nécessitera des efforts de la part du secteur mais offrira également des opportunités, selon l'Association belge de l'industrie de la brique et du carrelage. Pour l'Europe, c'est la dynamique des investissements dans un environnement bâti pérenne en Belgique et en Europe.

Briques de structure

Les briques de structure comprennent à la fois les briques pleines et les briques perforées. Ces briques sont utilisées pour la maçonnerie des murs intérieurs. La production de briques pour les tonnes de maçonnerie ordinaire. Il s'agit de la production de briques perforées. Les briques pleines n'ont pas été produites en 2020.

Briques de parement

La production totale de briques de parement à 1 508 241 tonnes. En 2020, 227 547 tonnes de briques de parement extrudées et 1 280 694 tonnes de briques moulées à la main ont été produites.

Plaquettes de parement

Une large gamme de plaquettes de parement est disponible dans le secteur, produite selon différents procédés de fabrication. En 2020, la production de plaquettes de parement a continué d'augmenter pour atteindre 638 226 m². 

Source Ziegelindustrie International

05/10/2021

Voyages au pays de la Terre Cuite

En 1960, deux ingénieurs du Centre Technique des Tuiles et Briques (CTTB), Michel Rasse et Jean Mérienne créent CERIC, une entreprise spécialisée dans le conseil et l'ingénierie des briqueteries et tuileries françaises.

Celles-ci se comptent alors par centaines. Elles appartiennent à des familles fières, attachées et indépendantes. Mais la tuile béton, plus facile à poser, exempte de défauts et à la planétité parfaite, est en train d'inonder le marché. De briqueterie en tuilerie, Jean expérimente les nouvelles technologies mises au point dans des conditions parfois dantesques.

Les séchoirs rapides, les fours tunnels, les manutentions automatiques et plus tard l'informatisation révolutionnent la terre cuite : capable enfin de rivaliser avec le béton, celle-ci retrouve son allant. C'est à CERIC qu'elle le doit.

Voyages aux pays de la Terre Cuite raconte cette épopée, véritable success-story d'une petite entreprise qui, dans les années 2000 est devenu leader mondial de la conception des tuiles et briques après avoir intégré ses sous-traitants et reprise la plupart de ses concurrents. A son apogée, CERIC compte 1850 personnes. Michel Rasse, l'administratif, et Jean Mérienne, le développeur et l'homme de charme sont toujours aux commandes. L’amitié, dans la Terre Cuite n’est pas un vain mot, et la force du rayonnement de CERIC doit beaucoup à sa personnalité et à l’engagement total de tous ceux qui participent à l’aventure. Beaucoup sont issus des écoles de Beauvais et de Vierzon.

La suite sera plus difficile: reprise par un groupe qui ne comprendra pas le modèle, éclatement de la partie française, et soubresauts multiples faisant peser de réelles incertitudes. Qu'importe, CERIC est un témoignage inédit sur la transformation d'une industrie millénaire, un voyage aux pays de la terre cuite, depuis les terres lointaines aux tuileries qui bordaient les rives de l'Estaque marseillaise, jusqu'aux systèmes les plus inégnieux conçu par les techniciens et ingénieurs de l'équipe. 

Source Anabole

04/10/2021

Hommages à Jean Merienne

Mme Monique Mérienne, son épouse;

M. et Mme Jean-François Mérienne,

M. et Mme Vincent Mérienne,

ses enfants,

et toute la famille ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Jean MÉRIENNE

survenu le 29 septembre 2021, à l'âge de 91 ans.

Ses obsèques auront lieu jeudi 7 octobre 2021, à 14 h 30, en l'église de Notre-Dame-de-l'Assomption de Brecé.

Source dansnoscoeurs

A Durtal, Wienerberger se verdit et ajuste ses activités à la RE2020

INNOVATION. L'expert en fabrication de solutions de murs, façades et toitures en terre cuite s'engage durablement en déployant de nouveaux produits conformes à la réglementation environnementale 2020. L'une de ses usines, dans le nord-ouest de la France, se tourne ainsi vers l'économie circulaire et le recyclage de ses matériaux.

À 30 kilomètres d'Angers, à Durtal (Maine-et-Loire), l'entreprise spécialiste de solutions en terre cuite Wienerberger fête les dix ans de son usine. À cette occasion, et pour présenter deux nouvelles innovations, l'équipe de direction du groupe a convié les familles des 60 salariés de la briqueterie à célébrer la décennie d'activités du site. Ici, plus de 30.000 briques sont fabriquées chaque jour. L'occasion aussi pour le nouveau directeur général de Wienerberger, Frédéric Didier, d'inviter la presse, dont Batiactu, pour affirmer la volonté de la société de répondre aux enjeux environnementaux, en "décarbonant l'industrie, en protégeant la biodiversité et en développant l'économie circulaire".

Source Batiactu par Lilas-Apollonia Fournier