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22/04/2016

Solutions toiture: tuiles plates Saint-Vincent, d’Aléonard

Rustique, irrégulière, adaptée aux spécificités régionales, la gamme de tuiles plates Saint-Vincent, d’Aléonard, se décline désormais en coupe rectangulaire, en format 16 x 27 dans les coloris Rouge obscur, Rouge poivré, Rouge ardent, Ambre clair et Ambre foncé ; en format 16 x 24 dans le coloris Rouge obscur ; en coupe écaille, en format 16 x 27 dans les coloris Rouge poivré et Rouge ardent.
Tous les accessoires de finition sont proposés : faîtière demi-ronde, faîtière angulaire, faîtière-arêtier demi-ronde à emboîtement (+ fronton et about d’arêtier), arêtier « tige de botte » (+ about), cornier (+ about), rive gauche et droite, chatière type « passe-barre », tuile à douille + lanterne, doublis, tuile et demie, demi-tuile.
Source Batijournal

21/04/2016

Cleia entre dans la cour des grands ingénieristes mondiaux pour tuileries et briqueteries

En s’adossant au Belge Ceratec, tout en restant autonome dans ses décisions, le concepteur d’équipements pour tuileries et briqueteries franchit un grand pas.
La reprise toute récente de Ceric Technologies, son concurrent national, et de la société Pèlerin, spécialiste du matériel de préparation de terre cuite, achève de réunir autour de l’ingénieriste de Nolay (Côte-d’Or) tous les savoir-faire du secteur.
Modernisation d'une briqueterie en Biélorussie.
Il est maintenant loin le temps où Philippe Pénillard, président de Cleia, bataillait ferme avec 31 collègues, devenus ses associés, pour relancer en France une activité de conception et réalisation d’équipements pour tuiles et briques sur les ruines de Ceric Automation et Ceric Système, d’anciennes filiales de Keyria.
Depuis avril 2010, l’entreprise de Nolay (Côte-d’Or) s’affirme sur un marché mondial très chahuté. Dans les zones développées, la surcapacité en production de tuiles gèle les investissements et la crise du bâtiment, plus ou moins marquée selon les pays, accentue le phénomène.
« Notre activité se fait avec les briqueteries, essentiellement au Maghreb, Moyen et Proche-Orient et un tout petit peu avec les pays de l’Est, comme la Biélorussie », explique le dirigeant qui revendique une cinquantaine de contrats par an. Le fin du fin et la valeur ajoutée de l’ingénieriste étant la livraison clé en main d’usines complètes.
« A l’exception des fours, pour lesquels nous achetons les composants et montons sur place, tout est conçu par notre R&D et sort de nos ateliers », complète Philippe Pénillard. La plus belle preuve est le séchoir Zéphyr®, une innovation mondiale qui sèche des produits de terre cuite très complexes.
L'entreprise a aussi travaillé pour cette tuilerie allemande.
Mais Cleia demeure une PME de 105 personnes - jusqu’à 140 avec l’assistance technique - et 30 millions d’€ de chiffre d’affaires. Elle souffrait d’un manque de taille critique.
Une filiale de 75 personnes en Tunisie
Voilà pourquoi son management a voulu s’adosser au Belge Ceratec, trois fois plus gros que lui (autour des 100 millions de chiffre d’affaires) en cédant 60% de son capital, mais en restant totalement maître de son opérationnel.
Réalisation complète d'une briqueterie en Algérie, l'un des points forts de l'ingénieriste.
« Nous doublons ainsi le budget R&D et montrons une bien plus grande puissance de feu, plébiscité par le marché », assure le chef d’entreprise.

Pour encore muscler ses forces, l’industriel a repris à la barre du tribunal son concurrent national Ceric Technologie, ainsi que Pèlerin, spécialiste des matériels de préparation de terre cuite, toutes deux implantées à Soissons (Aisne), pour plus d’un million d'€.
Le tour d’horizon ne serait pas complet sans citer une filiale de 75 personnes en Tunisie, possédée à 60%, qui livre des composants soudés : charpentes et châssis. A cela s’ajoute 49% des parts de Jetflam, près de Belfort, dédiée à la production d’équipements de chauffe : fours et brûleurs. Sans oublier enfin 8% du capital d’une briqueterie en Inde.
« Nous bouclons ainsi la boucle avec autour de nous tous les savoir-faire du secteur », se félicite Philippe Pénillard.
Qui est Philippe Pénillard ?
A 56 ans, ce papa de famille nombreuse (4 enfants) est un ingénieur doublement diplômé : École Centrale de Paris et Essec.
Son expérience de 35 ans en ingénierie clé en main lui a fait connaître le monde et de nombreux secteurs industriels : pétrolier, traitement des eaux et des déchets chez Total, Veolia, Bouygues, puis directeur Général chez Ceric, l'ancien leader mondial en matériau de construction, devenu Cleia.
Il préside cette entreprise depuis sa création en 2010.
Source Traces Ecrites Publié par Didier Hugue

Vague de nominations à la tête du groupe Ursa

Le groupe européen Ursa, fabricant d’isolants en laine minérale et en polystyrène extrudé, a annoncé une vaste réorganisation à sa tête. L’ex-PDG du groupe Braas Monier, Pepyn Dinandt, rejoint le groupe en tant que PDG. Nicolas Brousse devient directeur général d’Ursa France.

Pepyn Dinandt, PDG du groupe Ursa
C’est une vaste réorganisation qu’a mené le groupe européen Ursa début avril. L’industriel spécialisé dans la fabrication d’isolants à base de laine minérale et de polystyrène extrudé a choisi le hollandais Pepyn Dinandt pour nouveau PDG, annonce un communiqué le 5 avril. Un nom bien connu dans le milieu puisqu’il a dirigé pendant sept ans le groupe industriel Braas Monier, spécialiste de la toiture. Pepyn Dinandt, qui a pris ses fonctions le 1er avril, était depuis octobre dernier président non-exécutif du conseil d’administration du groupe Ursa.
Christian Michel, qui assurait jusqu’alors la fonction de directeur général du groupe Ursa, conserve ses responsabilités opérationnelles pour le marché européen en tant que directeur d’exploitation et directeur général Europe en remplacement de Federico Gil de la Puente. Dans le cadre d’une réorganisation du groupe par pays, Nicolas Brousse s’empare de la direction générale d’Ursa France. Il était jusqu’alors directeur marketing Europe de l’Ouest.
En France, Ursa produit à la fois de la laine minérale et du polystyrène extrudé sur son site de Saint-Avold (Moselle).

Source Le Moniteur

20/04/2016

Couverture toiture : la tuile a la côte !

Avec la crise économique qui sévit depuis plusieurs années maintenant, le secteur du bâtiment et de la construction est sévèrement touché. Baisse des permis de construire et des mises en chantier, annulation des travaux de rénovation (notamment de couverture toiture) ou de ravalement de façade, le secteur souffre. Mais les industriels du bâtiment réagissent en innovant sans cesse même sur des produits centenaires et basiques comme la tuile.
La tuile est un élément essentiel de la couverture toiture puisque c’est elle, qui une fois posée sur la charpente, protège l’habitation des intempéries, …
Sur le salon professionnel consacré au secteur du bâtiment « BATIMAT », il a été possible de confirmer certaines tendances comme la généralisation de la tuile en bardage. Tendance forte depuis 3-4 ans. Cette tendance devrait encore s’amplifier dans les années à venir.
L’autre tendance très forte est l’utilisation de tuiles de couleur noire (hors des zones où l’ardoise est habituellement utilisée en couverture toiture). Les tuiles noires sont très recherchées pour les habitations modernes, qui associent plusieurs matériaux (bois, briques,…). Un concours a même été lancé par un célèbre fabriquant de tuiles et le résultat est tout simplement bluffant.
Les tuiles noires apportent une réelle touche de modernité et s’associent avec tous les matériaux. Attention tout de même à bien vérifier qu’il est possible d’utiliser cette teinte pour la couverture du toit car dans certaines régions, certaines nuances ou couleurs sont tout simplement prohibées.
Afin d’éviter tout problème, il est nécessaire de contacter un couvreur zingueur professionnel qui connait parfaitement les contraintes administratives de la région dans laquelle il exerce comme Violet Couverture 06 qui officie sur les villes de Nice, Cannes, Mougins, et l’ensemble des départements du Var et des Alpes maritimes.
Source CategoryNet Contact Presse: Violet Couverture 
 http://www.violet-couverture06.com/

19/04/2016

Depuis 1740, la tuilerie Blache privilégie une fabrication artisanale

On comptait 18 poteries tuileries à Loire-sur-Rhône avant la Révolution française. Une industrie prépondérante fabriquant tuiles et poteries expédiées dans toute la région.

Mathieu Maillet représente la neuvième génération de la Tuilerie Blache. 

La tuilerie Blache, construite vers 1740, constitue aujourd’hui la plus ancienne des firmes locales encore en activité avec un seul credo, “savoir-faire et qualité” pour fabriquer plusieurs sortes de tuiles de manière artisanale. Rencontre avec Mathieu Maillet, 9e génération de la Tuilerie Blache. Depuis le 1er janvier 2015, il succède à son père Robert, aujourd’hui retraité. Ce dernier avait racheté la tuilerie à sa sœur après le décès de Xavier Blache.
Pourquoi des tuileries à Loire ?
« Au départ, on prenait la terre sur l’ancien site de la zone artisanale Lartaux, située au 19 rue du centre, emplacement de notre ancienne tuilerie. Une défense de mammouth, retrouvée sur place en 1965, nous obligea à le fermer et à ouvrir une carrière à Givors, au lieu-dit “La Maison blanche”, une veine argileuse de 30 à 40 km de large. L’ancienne usine arrête en 2009. On s’installe rue de la Planche dans de nouveaux locaux. De grands groupes ont racheté toutes les tuileries des alentours, nous décidons alors de nous spécialiser sur des produits traditionnels. »
Quelles sont vos spécialités ?
« La tuile canal ou romane, en argile cuite à 1080°, symbole de l’Empire romain, la tuile par excellence d’un toit “esprit sud”, mais aussi plusieurs gammes de tuiles plates. Dernière création, la tuile “Empreinte” est sortie en 2013. Elle est fabriquée à partir de neuf moules pour des textures différentes. Elle a été créée à partir de moules que j’ai réalisés. Cette production, très demandée, se classe dans le haut de gamme de la tuile. Cela permet de répondre à un nouveau besoin sur le marché, de faire reparler de la Tuilerie Blache qui offre une tuile vieillie, nature ou vernissée. Pour l’anecdote, lorsqu’on a sorti cette tuile, un concours fut lancé pour lui trouver un nom. Chez Bernard Loiseau, à Saulieu, le jury composé d’architectes du domaine historique a proposé le terme “Empreinte” que nous avons retenu car il illustre l’empreinte du temps sur la tuile et la tuilerie Blache, vieille de 276 ans. On se distingue par la fabrication des tuiles vernissées et émaillées pratiquées par très peu d’opérateurs. Les couleurs et l’éclat particulier de ces tuiles apportent une élégance retrouvée dans la grande tradition des toitures polychromes de Bourgogne et de Franche-Comté. »
Source Le Progrès photo Martine ARPINO

18/04/2016

Imerys toiture poursuit sa stratégie de croissance externe avec le solaire

ImerysImerys Toiture, leader français de la tuile terre cuite et spécialiste de solutions pour toits et façades, a procédé à l'acquisition de l'activité héliothermique (marque commerciale Ecoscience du Groupe SAG (42) et à une prise de capital majoritaire dans la société LUXOL (73), spécialiste de la fabrication de tuiles photovoltaïques. Avec ces deux nouvelles acquisitions, Imerys toiture conforte sa stratégie de développement et affirme son positionnement d'acteur majeur sur le marché du solaire en toiture intégrée.
Après l'acquisition de PROFIMO, fabricant français de composants techniques pour le bâtiment, en novembre 2015, IMERYS Toiture franchit une nouvelle étape et poursuit la mise en œuvre de son plan stratégique avec le développement de son offre solaire.
1 / L'héliothermie comme gage de performance énergétique
A travers l'activité héliothermique du Groupe SAG (ancienne marque commerciale ECOSCIENCE), spécialiste des solutions photovoltaïques et thermodynamiques, IMERYS Toiture élargit ainsi son offre solaire. Celle-ci est actuellement composée de 2 gammes photovoltaïques et thermique : tuiles photovoltaïques (EVOLU'KIT), kit de stockage pour l'autoconsommation (STOCK'IT) et d'une gamme thermique. IMERYS Toiture permet ainsi à ses clients d'obtenir une meilleure performance énergétique des pompes à chaleur grâce à un système couplé avec des capteurs solaires, permettant la récupération de la chaleur par convection. A l'instar des panneaux solaires traditionnels qui sont limités dans leur fonctionnement et l'exposition au soleil, les pompes à chaleur héliothermiques fonctionnent en toute saison et quel que soit l'ensoleillement. La chaleur produite est directement transférée vers le ballon d'eau chaude qu'il soit dédié au chauffage individuel ou collectif.
2 / L'acquisition de Luxol pour étoffer sa gamme solaire
Une prise de participation majoritaire dans la société Luxol, fabricant de tuiles avec cellules photovoltaïques intégrées, rendue possible grâce à un partenariat avec les sociétés SILLIA et SUN'ALP (filiale du groupe SOREO). Avec ces deux nouvelles intégrations IMERYS TC augmente ses offres de produits spécifiques et novateurs, destinés aux couvreurs. Pionnier dans la mise en place de solutions photovoltaïques pour les couvreurs avec sa 1ère gamme de tuiles PV dévoilée dés 2003 sur Batimat (Trophée de l'Innovation), IMERYS Toiture conforte cette proximité avec ses clients en les accompagnant dans des évolutions constructives, en accord avec les exigences réglementaires de la RT 2012 et la RT2020 (Bâtiment à Énergie Positive).
« Grâce à ces nouvelles acquisitions, nous confortons notre ancrage national et confirmons nos engagements auprès des professionnels du bâtiment grâce à une offre complète de produits, répondant aux exigences du marché actuel. Renforcer notre gamme solaire est aujourd'hui la preuve qu'IMERYS Toiture s'ouvre à des perspectives de croissance prometteuses, en proposant des solutions innovantes, propres aux évolutions énergétiques et aux enjeux du secteur, explique Pierre Jonnard, Président d'IMERYS TC.

Source Tecsol

17/04/2016

CERATEC: Mise en service d'une toute nouvelle briqueterie pour ArgiZas

En juin dernier, Ceratec a livré avec succès une toute nouvelle briqueterie pour ArgiZas à Bordj-Bou-Arreridj (Algérie), une région bien connue pour ses carrières d’argiles et ses nombreuses briqueteries.
L’installation complète a été livrée par Ceratec sous forme de projet clé en main, et comprend le lay-out, l’engineering, la préparation d’argile, la construction du bâtiment lui-même, l’intégration de tierces machines, les convoyeurs à bande ainsi que le système d’approvisionnement du silo de pourrissage, tous les systèmes de contrôle, l’assemblage, le système de contrôle électrique et le software de supervision Ceraview.
ArgiZas est une briqueterie complètement automatisée, ayant une capacité nominale de 150.000 tonnes de briques creuses par an (B8 – B12 – B16) et capable de passer à la production de blocs couvrants. Ceratec a également intégré les machines de préparation et façonnage Händle, opté pour un séchoir rapide et construit un four tunnel traditionnel. Les blocs creux sont automatiquement empilés dans des paquets houssés, avec 2 ouvertures pour manutention par chariot élévateur sans palettes.
La complexité du projet se situait au niveau de son implantation géographique. L’usine est installée sur une étroite parcelle de terrain en pente. Ceratec a suggéré de modifier le lay-out classique pour transformer cet inconvénient en un plus. Cette solution créative et rentable a été l’une des raisons principales pour que le client choisisse Ceratec plutôt qu’un autre fournisseur. Le climat de respect et de confiance a joué un rôle d’égale importance.
La production a commencé début mai, et la pleine capacité a été atteinte début juin. Durant cette période de mise en service, aucun problème n’a vu le jour. On dit des briques produites qu’elles sont les meilleures disponibles dans la région !
L’usine ArgiZas est la preuve de la bonne réputation de Ceratec en Algérie qui ne cesse de croître. Ces deux dernières années, nous avons livré plusieurs projets dans la région, avec succès:

  • Besbes: 150 000 tonnes/an
  • Barika: 175 000 tonnes/an
  • Briqueterie de Béchar: 80 000 tonnes/an
  • Tuildart: 120 000 tonnes/an

Nous avons actuellement 3 projets supplémentaires en préparation, dont Ain Defla (mise en service attendue en septembre 2015).

Source CERATEC

16/04/2016

Les matériaux minéraux de construction sortent de leur léthargie

Dans son tableau de bord mensuel, l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction note que les deux premiers mois de 2016 semblent marquer un timide redressement de la situation économique du secteur. Les indicateurs semblent, peu à peu, tous passer au vert.

"Les résultats de l'enquête rapide de février sont venus confirmer le mouvement de redressement des niveaux de production au regard de ceux de l'an passé", annonce joyeusement l'Unicem, en introduction de sa lettre mensuelle de conjoncture. Une annonce qu'elle tempère rapidement : "Toutefois, en variation mensuelle, ils décrivent un léger repli". Ainsi, l'activité des granulats au mois de février 2016 est en-deçà de celle de janvier (-1,2 %) mais elle reste largement supérieure à ce qu'elle était un an plus tôt (+3,2 %). Et sur les trois derniers mois connus (décembre à février), "la tendance haussière ne se dément pas". Du côté du béton prêt à l'emploi (BPE), la tendance est identique : la production a reculé au mois de février par rapport à janvier (-2,4 %), mais elle demeure au-dessus des niveaux enregistrés en février 2015 (+1,6 %). Le même cas de figure est observé pour les autres matériaux de construction (ciment, tuiles, briques) : leur indicateur "renoue enfin avec des évolutions positives et affiche une variation annuelle en hausse de +1,2 % sur le bimestre janvier-février".
Le bâtiment repart…
Comme à l'accoutumée, l'Unicem analyse la conjoncture du bâtiment, et, en particulier, celle de la construction de logements neufs, qui conditionne une bonne part de son activité. Elle note : "Les dernières données (…) confirment le raffermissement de la dynamique enclenchée il y a quelques mois. (…) le mouvement apparaît plus marqué sur le segment du logement collectif que dans celui de l'individuel". L'Union rappelle que les autorisations ont bondi (+5,9 % entre août-octobre et novembre-janvier). "En cumul sur un an, on dénombrait 386.200 permis à fin janvier, soit une hausse de +3,7 % par rapport aux 12 mois précédents", détaille la lettre. En revanche, les mises en chantier s'avèrent être moins vives, avec un léger repli sur les trois derniers mois (-2,2 %). Le cumul sur un an reste toutefois positif (+2 %), là encore grâce à la vigueur du logement collectif.
"En dépit de ces perspectives encourageantes données par le réveil des permis de construire 'logements' et par les quelques signaux d'amélioration du côté de la construction non-résidentielle (surfaces de plancher autorisées en hausse de +19,4 % sur un an, au cours des trois derniers mois), le moral des professionnels du bâtiment peine encore à se redresser", souligne l'Union. Les carnets de commandes resteraient toujours inférieurs à la tendance de longue période. Les promoteurs également, qui semblent confiants dans l'avenir, estiment que la demande est encore faible. "Les réservations de logements se sont sensiblement raffermies en 2015 (+17,9 %), notamment sous l'effet du dispositif Pinel qui a dynamisé les ventes de logements destinés à la location". La mise en place du nouveau PTZ depuis janvier 2016 permettra, selon les professionnels, de pallier à la morosité du marché de l'accession dite "intermédiaire".
… les travaux publics sans doute aussi
Du côté des travaux publics, le fond semble avoir été atteint, avec une stabilisation des travaux entrepris (+0,6 % sur un an en valeur et +3,5 % en volume). Les prises de commandes donnent également un signal positif de redécollage de l'activité. L'Unicem maintient donc ses perspectives pour l'année en cours, à savoir +1 % dans le BPE et -1 % pour les granulats, et elle avertit : "Une concrétisation plus solide des premiers signaux positifs perçus du côté du bâtiment, mais aussi des TP, est en effet attendue dans le courant de l'année 2016". L'avenir le dira…

Source Batiactu

15/04/2016

Financement. Total, Airbus et Michelin soutiennent Argilus en Vendée

Les trois industriels financent régulièrement des entreprises via leur branche développement. Ils sont rarement tous ensemble pour une seule société. Sauf que le procédé novateur d’Argilus, pour proposer une alternative au béton, les a mobilisés. Explication.

Julien Blanchard et le soutien du triumvirat

« Nous épaulons bien évidemment des entreprises en commun mais il est quand même très rare que les trois entités se retrouvent ensemble. » Et le disent. Thierry Maugis œuvre depuis des décennies dans l’accompagnement d’entreprises avec la structure Airbus développement dans l’Ouest. Souvent issus de plan de revitalisation, ces financements viennent irriguer des sociétés prometteuses, et créatrices d’emploi. Un juste retour des choses quand ces grands groupes ont imposé des restructurations aux territoires. Mais pas seulement. Dans le cas de Michelin développement, le fondateur François Michelin voulait aussi soutenir le tissu économique, près de Clermont-Ferrand, comme autour de ses sites en France. Total développement, pour sa part, à travers ces soutiens, voit aussi une belle opportunité de trouver des sociétés innovantes qui pourront contribuer à des avancées au sein de Total.

Une innovation à protéger…
Alors pourquoi retrouver ces trois grands noms autour d’Argilus ? « Cette jeune société vendéenne a mis au point un procédé très innovant. Avec seulement de l’argile et du sable, non marin, et surtout sans cuisson, elle arrive à créer un produit qui peut servir d’alternatif au béton, » explique Thierry Maugis. Le PDG Julien Blanchard, est déjà à la tête d’une ancienne briqueterie en Vendée, Gillaizeau, à Chaillé-sous-les-Ormeaux. Mais il a rencontré un ingénieur David Hoffmann qui lui a fait part de sa découverte pour rendre l’argile comme de la pierre. Selon un procédé d’activation alcaline, d’où le nom du brevet HP2A, haute performance activation alcaline.
« Quand Julien Blanchard est venu nous voir, nous avons tout suite déceler le potentiel de cette invention. Et les risques pour cette dernière à être emparée par des professionnels du secteur, » explique Dominique Gueudet, à la tête de Total développement sur la façade Atlantique.
…Et à faire grandir
L’objectif a été de créer une sorte de consortium pour permettre à Argilus, en phase d’amorçage avec sa nouvelle société, d’avoir du temps, et des sous, pour caractériser les futurs produits, créer un nouveau laboratoire, en vue d’une usine en 2017.
Un investisseur privé est monté au capital. Bpifrance est venue soutenir le dépôt du brevet. En second niveau, comme toujours, Airbus, Total et Michelin ont décliné des prêts à taux zéro ou très faible, sans garanties pour une enveloppe globale de 60 000 €. Pas de si grosses sommes mais un déploiement qui va bien au-delà de l’aspect financier. Michelin développement (1), va proposer des conseillers pour l’innovation. « Nous souhaitons suivre cette rupture technologique qui peut vraiment apporter beaucoup à ce secteur. C’est vraiment dans l’esprit de l’éco-innovation de Michelin, » commente Marc Beaussant pour le constructeur de pneus.
Total développement coche aussi de nombreuses cases avec cet accompagnement. « Nous proposons un accompagnement à l’international avec nos implantations dans différents pays. Or cette innovation va certainement trouver très vite des débouchés à l’export. De plus, le procédé va avoir besoin de sable et nous sommes souvent dans des zones riches de ce premier matériau. »
Bref, le triumvirat se mobilise pour laisser Argilus grandir dans leur ombre. Et passer d’une TPE de dix salariés, à une vingtaine d’ici un an. Et certainement une PME, voire ETI dans quelques années. Elle cogite déjà avec l’école de design de Nantes pour imaginer du mobilier urbain avec son argile HP2A.
Source Ouest France par Élisabeth BUREAU.

13/04/2016

Enquête publique. Une carrière d'argile et de sable en projet en forêt de Malpaire

Une enquête publique sur l'implantation d'une carrière en forêt de Malpaire à Précigné, a débuté lundi 21 mars.
La société SAS Malpaire a rencontré le maire de Précigné, Jean-François Zalesny pour lui présenter le projet.
Précigné. Une carrière de sable et d’argile pourrait voir le jour en forêt de Malpaire à Précigné. Un projet mené par la société SAS Malpaire, installée à La Pommeraye en Maine-et-Loire et soumis à enquête publique. « La SAS Malpaire est propriétaire du site de 63 hectares depuis une dizaine d’années », détaille le maire de Précigné, Jean-François Zalesny qui a rencontré les futurs exploitants venus lui présenter le projet. « L’ancienne municipalité avait adapté son PLU pour qu’il puisse y avoir une carrière en forêt de Malpaire ».
51 hectares seront défrichés La société demande une autorisation d’exploitation de 60 000 tonnes par an maximum de sable et 115 000 tonnes par an maximum pour l’argile, ce pendant 25 ans. L’exploitation ne se fera pas par explosion. « Le creusement ne sera pas profond mais sur une superficie importante ». Elle devrait défricher le site sur 51 hectares. « Nous sommes attentifs à la question de la reconquête après l’exploitation », détaille le maire. « Chaque arbre arraché devrait être replanté et un plan d’eau serait aménagé ». L’argile et le sable extraits devraient être utilisés localement. « Le sable pourrait servir à des sociétés pour couvrir les gaines des réseaux enterrés et l’argile vendu pour les briqueteries du secteur ».
Des emplois ?
A la clé, le maire espère quelques emplois « directs et indirects ». « C’est toujours important pour le territoire et ça fera aussi des ressources pour la communauté de communes ». Le maire voit aussi qu’il ne devrait pas y avoir d’impact trop important sur la circulation. « Le site se trouve route de Durtal, les camions seront vite arrivés à l’autoroute du Bailleul et de Durtal, et sans traverser de village ».
Le commissaire enquêteur, Daniel Gautelier tiendra des permanences à la mairie de Précigné du lundi 21 mars au samedi 23 avril pour recueillir les avis de chacun.
Les permanences du commissaire enquêteur
Le commissaire enquêteur en charge de l’enquête tient des permanences en mairie de Précigné le lundi 21 mars de 9 h à 12 h, mardi 29 mars de 14 h 30 à 17 h 30, mercredi 6 avril de 14 h 30 à 17 h 30, jeudi 14 avril de 9 h à 12 h et samedi 23 avril de 9 h à 12 h. Le dossier est aussi consultable aux heures d’ouverture de la mairie.
Les Nouvelles de Sablé par Julie Hurisse

12/04/2016

L’isolation répartie, un mixe de construction et d’isolation

L’isolation thermique par l’intérieur et par l’extérieur sont les plus connues. Mais il existe une autre façon d’isoler pour les extensions et la construction neuve, c’est l’isolation répartie. Avec cette technique c’est le gros œuvre qui porte l’isolation afin d’éviter un ajout de matériau qui, mal mis, pourrait engendrer une mauvaise étanchéité à l’air. Mais ce ne sont pas ses seuls atouts!
Un choix en amont
L’isolation répartie n’est faisable que pour une construction neuve ou en extension puisqu’elle est étroitement liée au gros œuvre. Il faut donc penser dès la conception du projet à ce que l’on souhaite. En effet le choix du matériau des parois doit être fait de telle sorte que les parois seront par nature porteuses ET isolantes. Pour qu’un matériau puisse être utilisable en isolation thermique répartie (ITR) il faut qu’il ait une forte résistance en compression mais qu’il ait également une bonne capacité à emprisonner de l’air pour assurer une bonne résistance thermique. L’avantage est que généralement l’ITR apporte un très bon compromis entre isolation pour le confort d’hiver et inertie pour le confort d’été.
Des mises en œuvre différentes en fonction de votre choix
Il existe 3 types de matériaux pour l’isolation répartie.
Les monomatériaux : Il s’agit le plus souvent de blocs Monomurs. Voici les 3 principaux : La brique Monomur en terre cuite est composée de terre et d’argile. On y ajoute des adjuvants pour augmenter sa porosité, la forte présence d’air dans le matériau étant indispensable pour l’isolation thermique. C’est un bon régulateur thermique mais attention cependant pour les régions très froides il ne sera pas forcément suffisant en tant qu’isolant. Il s’agit d’un matériau sain pour l’homme mais son énergie grise est encore très élevée du fait de son temps de cuisson.

Le bloc de béton cellulaire est quant à lui composé de sable, de ciment, de chaux et enfin de poudre d’aluminium. Cette dernière permet, par libération d’hydrogène, le gonflement de la matière et donc la formation de pores. Il est très hydrophile donc il faut le recouvrir d’un enduit synthétique hydrofuge.


Enfin le bloc de béton léger qui est constitué de granulat de pierre ponce combiné à du ciment. Très léger il est facile à mettre en œuvre et offre un bon compromis isolation et inertie.


 Les plurimatériaux : Ils vont regrouper principalement les structures à ossature bois.
En effet une fois les murs fait en bois, on remplit les vides avec de la paille, du chanvre ou tout autre matériau susceptible d’apporter une isolation mais aussi de résister assez à la compression un minimum.
Cette technique se répand de plus en plus actuellement.
Pour en savoir plus sur la construction paille, vous trouverez un dossier complet juste ici Une dernière catégorie est plus difficilement classable puisqu’il s’agit d’un assemblage où la couche de matériau isolant est placée entre les matériaux porteurs.
Ils sont un peu plus complexes car l’isolant est directement intégré à l’élément rapporteur, permettant de ne pas le rajouter après. Plus généralement ce sont des blocs en béton qui servent de coffrage pour accueillir un isolant, on parle de mur sandwich. bloc-mur-sandwich Les matériaux sont de manière générale plutôt légers.
Mais leur pose nécessite parfois des techniques complexes nécessitant l’appelle d’un
professionnel.
Dans tous les cas, les matériaux sont 100% recyclable 

Cette méthode est relativement récente et assez peu connues au final, l’ITI et l’ITE restant principalement dans les esprits. Mais les produits existants sur le marché actuellement sont amenés à évoluer. Dans tous les cas la mise en œuvre de ce type d’isolation doit être parfaite pour respecter les exigences de la RT2012 en termes d’étanchéité.

Souce Blog Pages Energie par Alison Haré

11/04/2016

Le président de Wienerberger France élu à la tête de Promotoit

Francis Lagier, à la tête de l’entreprise Wienerberger France, a été élu fin mars président de Promotoit, l’association de promotion du toit en pente qui regroupe les industriels Eternit, Imerys Toiture, Isover, Terreal, Unilin, VMZinc, Velux et Wienerberger.

Après deux ans de mandat, Pierre Jonnard, président d’Imerys Toiture, a passé la main à la tête de l’association Promotoit. A l’issue de l’assemblée générale du 16 mars, Francis Lagier a pris sa suite en tant que président de cette association de promotion du toit en pente. Depuis 2009 à la tête de Wienerberger France, il a auparavant présidé la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et le Centre technique des matériaux naturels de construction.
« L’engagement du nouveau président est de continuer à démontrer la pérennité et l’efficacité du toit en pente qui a notamment fait ses preuves en termes d’étanchéité à l’eau et de performance d’isolation », décrit un communiqué. L’association de lobbying Promotoit regroupe huit industriels spécialisés dans les matériaux de construction pour la toiture : Eternit, Imerys Toiture, Isover, Terreal, Unilin, VMZinc, Velux et Wienerberger.
Source Le Moniteur

10/04/2016

Vendée : À Rives-de-l'Yon, la terre crue d'Argilus fait plus fort que la terre cuite

Créée en 2010, la filiale de la société Gillaizeau Terre Cuite a surpassé la maison-mère en faisant le pari de la terre crue à Rives-de-l'Yon. Le concept 100 % naturel d'Argilus séduit et s'émancipe. Son président parle d'une "technologie de rupture", qui a déjà gagné l'intérêt de l’État et de plusieurs majors de l'industrie.
À Rives-de-l'Yon, Gillaizeau Terre Cuite s'étend sur 3 000 m² d'usines et une carrière de 13 ha.Depuis six générations, le savoir-faire de la société Gillaizeau Terre cuite vient au secours du patrimoine. En 2015, ses carreaux, briques et briquettes en terre cuite ont été employés tant au Château d'Ancenis qu'à l'Hôtel de Crillon, place de la Concorde, à Paris. Cette société vendéenne historique (créée en 1850), installée à Rives-de-l'Yon, a souhaité se démarquer en 2009 avec un nouveau concept.
Un futur géant "en béton d'argile"
"La terre cuite étant durement touchée par la crise du bâtiment, nous avons cherché à valoriser différemment la matière première", indique Julien Blanchard, président de la SAS Gillaizeau. "En Allemagne, la terre crue est mise à profit depuis près de 15 ans pour ses qualités esthétiques et isolantes. C'est ce qui a motivé la création d'une marque dédiée en 2009."
Depuis, les produits estampillés "Argilus" se sont multipliés avec une gamme de 90 enduits en terre et matériaux écologiques, et un chiffre d'affaires éloquent : 1,3 M€ en 2015 (500 000 € pour Gillaizeau Terre Cuite).
Une technologie responsable
Pour exploiter ce potentiel, Argilus voit grand. Elle a déposé en 2015 un brevet pour "rendre l’argile crue plus dure que la terre cuite, grâce à un procédé d'activation alcaline à froid de la matière". Avec ce brevet HP2A, l'entreprise n'hésite pas à parler d'une technologie de rupture : "Cette alternative est 15 à 25 % moins chère que le ciment classique Portland, avec un bilan carbone dix fois inférieur et des possibilités d’applications plus complexes : infrastructures, mobilier urbain…"
Pour mettre au point cette technologie, elle s'est adjointe le savoir-faire d'un ingénieur chimiste, David Hoffmann, qui livrera ses premiers produits finis au second semestre 2016. D'un coût total de 250 000 €, ce projet a reçu le soutien de BPI France grâce au Fond d'appui à l'innovation (50 000 €) de la Région des Pays de la Loire.
Des soutiens prometteurs
"Pour accueillir cette nouvelle technologie, une usine verra le jour en 2017 sur notre site d'exploitation actuel ou à proximité de La Roche-sur-Yon". Autour de cette innovation, le buzz a déjà commencé.
Lauréate du concours "Trophées Territoires Innovation 2015 Vendée", l'entreprise Argilus était en février 2016 l'invitée du conseiller Innovation d'Emmanuel Macron, intéressé par le brevet dans le cadre des investissements d'avenir de l’État. Et, signe de son leadership en matière d'écoconstruction, Argilus vient de signer des partenariats industriels avec Michelin, Airbus Group et Total développement.
Pour en savoir plus : www.argilus.fr

Source Fil Des Territoirs

09/04/2016

Wienerberger launches first Keymer CPD and achieves RIBA approval

The Royal Institute of British Architects (RIBA) has accredited Wienerberger’s first Keymer CPD seminar, which will support architects and roofing professionals in their understanding of heritage roofing. The new seminar, which will be delivered by Keymer - the premium handmade roof tile brand of Wienerberger, the leading supplier of wall, roof and landscaping innovations - is available to architects as of this month.
The new seminar invites professionals to learn about the history of Keymer’s handmade tiles - where they come from, the production process, and how to effectively use them in construction. Architects will be guided on how to specify products for the heritage sector and the key considerations for the application of handmade tiles now and in the future. The seminar will ensure that attendees gain a better overall understanding of the Keymer brand for their customers.
If attendees take part in the seminar at Wienerberger’s Ewhurst factory in Surrey, they will have the opportunity to see the handmade process for and will be able to create a Keymer tile of their own.
Richard Bishop, Category Marketing Manager for Roof at Wienerberger, commented: “We are delighted to be able to offer the first Keymer CPD from Wienerberger and to be recognised by RIBA. Conforming to their CPD guidelines means we are able to deliver an industry standard curriculum that will benefit architects and industry professionals. We’ve seen a lot of interest in the seminar already and places are limited, so I’d urge anybody interested to get in touch to secure a place.”
Souce Construction Global par Nell Walker

08/04/2016

Bouyer Leroux: Le projet de carrières dans le pays de Bray inquiète les maires, qui se sont réunis à Sainte-Geneviève-en-Bray

Sainte-Geneviève-en-Bray. L’Amicale des maires a tenu une réunion sur le projet de la société Bouyer-Leroux.
Le maire de Sainte-Geneviève-en-Bray a accueilli, la semaine dernière, l’Amicale des maires du secteur. La réunion était exclusivement consacrée au projet de carrières et briqueteries. L’amicale, présidée par Jacky Hucher, le maire de Saint-Saëns, réunit les maires une fois par trimestre.
Robert Gressier, le maire de Sainte-Geneviève-en-Bray, a ouvert cette présentation par quelques chiffres qui résument la vie de sa commune : « Notre village, d’une superficie de 14,33 km², compte 299 habitants dont 10 agriculteurs. Notre sol est composé d’argile qui intéresse la société Bouyer-Leroux dont le siège est à Cholet. Cette couche d’argile est de 11 m en moyenne et quarante mètres pour les couches les plus épaisses. »
Le maire poursuit : « Au niveau touristique, notre commune a une capacité d’accueil de deux gîtes et une chambre d’hôtes. Des chemins de randonnée avec trois parcours en boucle totalisent une longueur de 11 km, avec la proximité du GR et la particularité de l’architecture de notre église... »
Une exploitation en 2018 ?
En ce qui concerne le projet de carrières, le site se situerait à 300 ou 500 m au plus du centre de la commune. Une soixantaine de camions pourraient circuler chaque jour, pendant quatre mois de l’année, soit 122 passages, « c’est-à-dire un camion toutes les cinq minutes », assure le maire.
Les horaires de travail seraient de 8 h à 18 h avec trois engins en permanence sur le terrain (pelleteuse, etc.). Le démarrage de ce chantier se situerait en 2018 pour une durée de 30 à 50 ans, avec obligation de remise en état. L’extraction serait de l’ordre de 500 tonnes par jour.
Beaucoup de questions ont été soulevées : les nuisances sonores, la dévalorisation du patrimoine local, la remise en état des lieux, les odeurs, la préservation du site naturel.
En 2009, une première association d’opposants s’est constituée, Notre Terre, du côté de Mésangueville, puis Anti carrières en Bray a été créée à Sainte-Geneviève-en-Bray et Non aux carrières en Bray à Sommery en 2015. « Dans notre commune de Sainte-Geneviève, soixante foyers seraient directement impactés, a lancé Jocelyne Chalandon, membre du conseil municipal. Il y a une menace de destruction de la faune et de la flore. 2018, c’est demain, c’est très court ! Avec ce point de départ, il n’y aura pas de retour ! »
Quelque 60 ha de terrain ont déjà été acquis par le biais de la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) à La Ferté-Saint-Samson et à Hodeng-Hodenger. Et une trentaine à Sainte-Geneviève-en-Bray. L’usine, elle, devait être, dans un premier temps, implantée à Roncherolles-en-Bray.
Un long processus
Mais en raison de la présence d’une zone humide, Bouyer-Leroux travaille sur une deuxième option à Sommery. Les études d’impact sur la faune et la flore ont été menées mais, pour le moment, aucun document n’a été rendu public.
Le projet est, en effet, encore loin d’entrer dans le cadre d’une enquête publique, avec son processus de consultation des populations et des conseils municipaux, nécessaire pour l’obtention des autorisations de l’État.

Source Paris Normandie

07/04/2016

Tuilerie DOYET: Des tuiles à « 99 % » made in Auvergne

Quarante tonnes de tuiles plates par jour sortent de l’immense four de l’usine.
Créée en 1860 à Voussac, la Française des tuiles et briques est aujourd’hui fermement implantée à Doyet, en bordure de l’A71. L’entreprise s’est spécialisée au fil du temps dans la fabrication de tuiles plates.
Entreprise familiale créée au XIXe siècle, la Française des tuiles et briques a été rachetée en 2010 par le groupe Imerys, un mastodonte implanté dans plus de cinquante pays.
Et même si l’entreprise de Doyet, qui emploie une trentaine de personnes, est le plus petit des douze sites français du groupe, les chiffres sont impressionnants. Chaque jour, 80 m³ de sciure sont avalés par l’énorme four en brique de 80 mètres de long, qui recrache 40 tonnes de tuiles plates.
« En 1980, 65 % de la production partait en Angleterre, raconte Hervé Tournadre, directeur de l’usine. Mais aujourd’hui, les exportations ne représentent qu’un pour cent. »
Le produit phare, la tuile « tradition terre d’Allier 17-27 », se vend essentiellement dans le département du même nom, en Bourgogne, et en Île-de-France. « On fabrique aussi, depuis peu, un nouveau produit pour la région d’Annecy et ça démarre très fort », poursuit le directeur.
L’entreprise conçoit également sur mesure tuiles et autres accessoires pour la restauration de monuments historiques.
« À l’époque, la sciure était un déchet »
Dans l’antre de l’usine, qui s’étale sur près d’un hectare, l’atmosphère est légèrement poussiéreuse, les effluves de sciure chatouillent les narines.
Le four fonctionne de jour comme de nuit. Certains ouvriers, occupés à trier et ranger les tuiles que la ligne de production crache, font d’ailleurs les cinq-huit.
Le système de chauffage de la sciure injectée par des tuyaux a été inventé sur place dans les années 1970 par la famille Firmin, propriétaire historique de l’usine.
« À l’époque, la sciure était un déchet. C’étaient des visionnaires, car c’est grâce à ce système de chauffage économe qu’ils ont pu se développer. Et récemment, le cours de la sciure a chuté, c’est bon pour nous ».
Aujourd’hui, l’entreprise se fournit dans douze scieries alentours. Trois mois d’avance sont stockés dans un vaste hangar, soit 3.000 m³. Mais pas de risque d’incendie. « Ça ne craint rien, il faut pulvériser la sciure pour qu’elle prenne feu, sinon, elle se consume seulement. »
Au commencement, l’argile et le sable sont extraits d’une carrière de Louroux-Bourbonnais, durant les trois mois de l’année les moins humides. « Il faut que ça soit parfaitement sec, sinon la terre est amoureuse et colle au pied », insiste le directeur.
Ensuite, c’est à Doyet que ça se passe. L’argile est mélangée à un dégraissant, puis des bandes de terre sont passées entre plusieurs cylindres pour obtenir l’épaisseur voulue. 37 km défilent chaque jour.
La future tuile est ensuite pressée et séchée, pour enlever toute trace d’humidité. Une fois modelée, elle est envoyée sur de grands chariots dans le grand four (préchauffé à 940°C) : 2.700 tuiles par fournée, comptez entre une heure et une heure trente de cuisson.
Une seconde ligne de production est dédiée à la fabrication d’accessoires pour la toiture. « Tant que le produit n’est pas cuit, tout peut être recyclé, et l’origine France est garantie à 99 % », assure Hervé Tournadre.
Source La Montagne par Romain Beal, photo Cécile CHAMPAGNAT

06/04/2016

La Fédération Française des Tuiles et Briques récupère ses palettes

Les industriels de la filière terre cuite, membres de la FFTB, mènent depuis plusieurs années une politique environnementale volontariste, multipliant les actions pour réduire l’impact de leurs produits et activités sur l’environnement.

Désormais, 100% des briques de structure fabriquées en France sont livrées sur des palettes consignées, et récupérées pour effectuer jusqu’à 6 rotations, contre 1 seule auparavant.

Pour aboutir à ce résultat, les fabricants ont renforcé leurs palettes, standardisé leurs formats mais aussi mis en place des solutions nouvelles pour que les palettes soient collectées sur tout le territoire, réutilisées directement si elles sont intactes, réparées…

Source Batijournal

05/04/2016

TERREAL étoffe sa gamme de briques en terre-cuite « Moulé-Main » avec 12 nouvelles teintes – Taupe, charbon, basalte, rouge…

le spécialiste de la terre cuite TERREAL élargit sa gamme « Moulé-Main » avec 12 nouvelles nuances ultra tendance.

Disponible dans l’ensemble des produits de parement TERREAL, cette palette de couleurs est idéale pour la construction et la rénovation de bâtiments et ouvre de nouvelles perspectives à la création architecturale.

Avec sa gamme Moulé-Main, TERREAL offre un large choix de teintes pour des architectures variées et créatives. Une palette de 12 nouveaux coloris met à disposition des blanc, gris et noir très contemporains, sans oublier les traditionnels orange, rose ou beige.

TERREAL réinvente la façade en terre cuite, matériau ancestral de la construction, pour répondre aux besoins d’une architecture innovante et originale.

Disponible dans l’ensemble des produits de parement TERREAL, cette gamme de coloris est ainsi proposée pour les briques, les plaquettes et la solution de vêture Thermoreal®-Gebrik®.

« TERREAL a su saisir la beauté inaltérable de la terre cuite et la renouveler pour proposer un matériau moderne et modulable. Ouvrant de nouvelles perspectives de création, la gamme « Moulé-Main » et ses 12 nouvelles teintes satisferont tous les besoins architecturaux » indique Benoît Faucher, Chef de produit Parement/Vêture chez Terreal.

 Focus sur la solution de vêture Thermoreal®-Gebrik® Le Thermoreal®-Gebrik® est constitué d’un panneau préassemblé de plaquettes de parement en terre cuite naturelle sur un isolant en polyuréthane, qui se fixe mécaniquement sur le mur porteur.
TERREAL l’a conçu pour doter les parois supports d’un revêtement isolant et imperméable à l’eau, suffisamment aéré pour laisser le mur respirer.

 Approuvée depuis plus de 35 ans, la solution de vêture Thermoreal®-Gebrik® « Moulé Main » de TERREAL constitue une réponse performante et compétitive aux problématiques d’isolation thermique par l’extérieur.

Source: Terreal Wellcom

04/04/2016

MONIER: NOUVEAU COLORIS MOKA

Les tuiles Signy®, Belmont® et Fontenelle® sont désormais disponibles en coloris « Moka ». Destinée aux marchés du Nord et de l’Est de la France, cette nouvelle couleur répond aux nouvelles tendances esthétiques et architecturales.

NOUVELLES ATTENTES, NOUVEAU COLORIS
Lors de la construction ou la rénovation de leur maison, les particuliers sont de plus en plus nombreux à choisir des toits foncés. Le nouveau coloris " Moka " de Monier permet de répondre aux attentes des particuliers en recherche de couleurs modernes, tout en s'intégrant parfaitement au paysage architectural régional.
GAMME DE TUILES HAUTE PERFOMANCE
Les tuiles Signy®, Belmont® et Fontenelle® ont toutes un tesson foncé. Il n’est donc pas nécessaire de peindre la tuile lors de la découpe. Produites à partir d’une argile de qualité, elles sont résistantes au gel et bénéficient d’une très bonne résistance mécanique.
Monier garantit une pose des tuiles Signy® et Fontenelle® sur des pentes jusqu'à 5 % inférieures à celles préconisées par le DTU.
SIGNY®

  • Très grand taux de couverture de 9.7 à 11.9 tuiles au m²
  • Excellente étanchéité
  • Nez très fin

BELMONT®

  • Tuile à côte traditionnelle
  • Grand pureau variable de 7 cm
  • Pose à joints droits ou joints croisés


FONTENELLE®

  • Le nez à l'aspect le plus fin
  • Large gamme d'accessoires disponibles
  • Déclinée en 5 nuances
  • Pureau longitudinal variable de 1,5 cm


L'USINE DE SIGNY-L'ABBAYE
L'usine de Signy-l'Abbaye est le dernier site de production de tuiles en terre cuite inauguré en France. C'est aussi l'un des fleurons technologies de Monier, dans une région réputée pour la qalité de ses carrières. La zone offre en effet une argile riche qui permet d'accroître fortement les performances et la résistance mécanique des tuiles.


Source Monier

03/04/2016

Imerys : propose un dividende en hausse de 6% au titre de 2015

L'Assemblée générale annuelle d'Imerys se tiendra le 4 mai prochain, à 11h au Shangri-La Hôtel Paris.
Les documents préparatoires à cette Assemblée générale mixte sont disponibles au siège de la société, sur son site internet, sous la rubrique Finance, Actionnaires Individuels, Assemblée générale, et auprès de Caceis Corporate Trust.
Notamment, les actionnaires auront à valider le résultat net de la société. En outre, le Conseil d'administration propose de verser un dividende de 1,75 euro par action, soit une hausse de 6,1% par rapport à celui versé en 2015 au titre de l'exercice précédent. Ce dividende serait mis en paiement à compter du 12 mai 2016.

Source Boursier.com

Imerys : succès d'une émission obligataire.

Noté 'Baa2, perspective stable' par Moody's, Imerys a annoncé avoir placé avec succès, dans le cadre de son programme 'Euro Medium Term Note', une émission obligataire de 600 millions d'euros.
Celle-ci se découpe en 2 tranches : 300 millions d'euros d'une maturité de 6 ans, assortie d'un coupon annuel de 0,875% correspondant à une marge de + 80 points de base au-dessus du taux de 'mid-swap' ; et 300 millions d'euros avec, pour la première fois, une maturité de 12 ans, assortie d'un coupon annuel de 1,875% correspondant à une marge de 115 points de base au-dessus du taux de 'mid-swap'.
Cette offre a été sursouscrite 3,8 fois et 'très bien accueillie par une base diversifiée d'investisseurs', a souligné la société, selon laquelle 'l'intensité de la demande témoigne de la confiance du marché dans la solidité de son modèle économique et la qualité de son crédit'.
Elle s'inscrit par ailleurs dans le cadre de la gestion active de la dette d'Imerys et du renforcement de sa liquidité, et permet d'anticiper, en particulier, le remboursement de l'emprunt obligataire de 500 millions d'euros, assorti d'un coupon de 5% et arrivant à échéance en avril 2017, tout en bénéficiant de conditions de marché très favorables.
Enfin, cette offre concourt aussi à l'allongement de la maturité moyenne de ses financements obligataires de 5,5 à 8 ans.
Le règlement est prévu le 1er avril 2016, date à compter de laquelle les obligations seront admises aux négociations sur le marché réglementé de la Bourse de Luxembourg.
BNP Paribas, ING, MUFG, NATIXIS, RBC CM et SG CIB ont agi en qualité de teneurs de livres associés pour cette opération.

Source Zone Bourse

02/04/2016

TERREAL Saint-Martin-Lalande: C'est l'heure de la retraite pour Gilbert Piccinini

Gilbert au centre avec son épouse et son petit-fils.
Dernièrement Gilbert Piccinini avait invité ses nombreux collègues de travail et amis pour une manifestation des plus sympathiques à l'occasion de son départ à la retraite.

En effet, le 31 janvier dernier, Gilbert a tourné une page de sa vie après une carrière bien remplie.

Né en 1956, il effectue son service militaire en 1977 et dès février 1978 intègre la Sobel en tant qu'électricien. En février 1981, il rentre électricien à la tuilerie-briqueterie du Lauragais au Ségala, puis sur le site de Saint-Martin-Lalande.

En 1983, il est nommé chef d'équipe de production dans cette usine produisant des briques puis il a participé à la transformation de l'usine de fabrication des tuiles, toujours en tant qu'électricien.

En 2002, l'usine Terreal naît et Gilbert continue son bonhomme de chemin en menant une équipe de huit personnes en 5/8 dans un premier temps et en 3/8 par la suite.

En février 2011, Gilbert obtient un poste à la journée en tant que technicien de maintenance.

Mardi dernier la chef de fabrication des usines Terreal de Saint-Martin-Lalande était présente pour remettre à Gilbert un cadeau de la part de tous ses collègues.

Gilbert va pouvoir désormais s'adonner à ses passions, d'abord sa famille, ses filles et ses petits-enfants : Raphaël, 3 ans, et Kylian, bientôt 2 ans ; le vélo, bien sûr suivre le SFC dont il fut, ne l'oublions pas, le premier président et ce durant plus de vingt-cinq années et le bricolage.

Nous souhaitons donc une très bonne retraite à Gilbert, entouré de Christiane, son épouse ; ses deux filles, Céline et Aurélie, et ses petits-enfants, sans oublier sa maman Graziella.
Source: La Dépêche du Midi

Cleia reprend Ceric !

La société d’ingénierie française Cleia, nouvellement associée à son partenaire belge Ceratec, vient de finaliser le rachat de Ceric Technologies. Cette consolidation stratégique du secteur de l’ingénierie pour les industriels des matériaux de construction renforce Cleia dans sa position parmi les leaders mondiaux pour la fourniture d’usines clé en main.
Les complémentarités et les synergies issues de cette reprise permettent à Cleia d’élargir son offre sur les marchés nationaux et internationaux, afin de satisfaire pleinement ses clients et prospects.
Pelerin continuera à proposer l’ensemble de sa gamme, pour les projets neufs ou de modernisation, ainsi que toutes les pièces d’usure et de rechange, en association et avec l’expertise du groupe BMI.
Cleia assurera la continuité de Ceric pour la totalité des activités de service, et l’ensemble du process industriel : séchoirs, fours et wagons de fours, mManutentions automatiques et informatique industrielle.
Avec un modèle de développement solide et des innovations majeures, Cleia regroupe désormais un ensemble de savoir-faire et d’expertises unique dans la profession. Avec plus de 50 années d’expérience industrielle, des filiales au plus près de ses marchés en Europe et au Maghreb, Cleia totalise une base installée de plus de 600 références à travers le monde.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

01/04/2016

Bouyer Leroux: « Vis ma vie » en entreprise

On pense forcément à l'émission télé. Ce principe « d'échange » a été présenté  le 25 Mars par la Direction de l'inspection du travail et l'organisme Opcalia ; et consiste, pour une entreprise dont l'activité subit une baisse temporaire, à laisser un salarié découvrir un nouveau poste dans une autre entreprise. Un employé de Bouyer-Leroux (briqueterie) a ainsi passé un mois chez Batystil (menuiseries) ; une ouvrière de Hendrix Genetics (sélection animale) s'est rendue chez Richou (tourisme)... Aujourd'hui, elle suit une formation pour y devenir chauffeur !
Ce principe de « transcompétences professionnelles » est salué par la CFDT.

Source Ouest France

31/03/2016

Wienerberger : Numéro un mondial de la brique terre cuite et premier tuilier Européen

Depuis la création de l’entreprise en 1819, le Groupe Wienerberger s’est mondialement développé au point de constituer aujourd’hui le tout premier producteur mondial de briques en terre ; coté en bourse à Vienne, le Groupe Wienerberger affiche une présence dans 30 pays, 203 sites industriels et plus de 14.800 collaborateurs.
Si le Groupe a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 2,972 milliards d’euros, il s’inscrit en France depuis plus de 20 ans dans une stratégie d’implantations historiques et pérennes, pour toujours plus de proximité avec ses partenaires…
Ainsi, depuis 1995, le groupe Wienerberger a déjà investi en France plus de 200 millions d’euros : rachats briqueteries et tuileries séculaires et reconnues pour leur savoir-faire, implantations de sites industriels ultra-modernes. Dirigé par Francis Lagier, le groupe Wienerberger occupe le marché français, avec 10 sites industriels et 783 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 169,6 millions d’euros en 2015.
A la source d’innovations marquantes telles que la brique Monomur (1976), la tuile Panne Koramic (1980) qui demeure l’unique tuile très faible pente, la Maçonnerie Roulée® (1996), la Maçonnerie à Joint Vif® pour la façade (2006) ou plus récemment le procédé de mise en œuvre DRYFIX® et CLIMAmur® la brique climatique à isolation intégrée, Wienerberger agit résolument en précurseur de la filière.
Notons que Wienerberger s’est engagé depuis des années dans une stratégie de performance énergétique globale, préservant l’environnement. Cette politique (e4 pour énergie x économie x écologie x émotion) vise à offrir des solutions durables, à l’efficacité réelle et prouvée, dans chaque domaine et pour chaque utilisateur ; cela implique toutes les phases, de la fabrication de ses produits - pour l’ensemble de ses filiales -, à leur utilisation.
Wienerberger : les solutions terre cuite

Wienerberger SAS anticipe les attentes de l’ensemble des professionnels français du bâtiment en proposant quatre solutions reconnues : Solutions Mur avec les briques de structure et accessoires Porotherm, Solutions Toitures avec les tuiles et accessoires de toiture Koramic, Solutions Façade avec les briques apparentes Terca, le bardage ArGeTon, et les tuiles de bardage Koramic.
Solutions Mur
Porotherm : Des solutions innovantes et performantes facilitent l’accès aux réalisations RT 2012 et BEPOS grâce aux briques de structures isolantes et aux accessoires techniques.
Solutions Toiture
Koramic : Des solutions toitures esthétiques, durables et performantes. Koramic propose la plus large gamme de tuiles en terre cuite et d’accessoires. Les tuiles sont déclinées sous toutes les formes et couleurs en réponse à tous les styles régionaux.
Aléonard : Des solutions traditionnelles et élégantes qui permettent de sublimer les toitures d’édifices historiques tels que les églises ou cathédrales, rénover d’ancienne bâtisses ou de réaliser des constructions neuves au caractère unique. Forte de cette expertise, la tuilerie a reçu en 2010 du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, le label EPV (Entreprise du Patrimoine vivant).
Solutions Façade
Terca : Des solutions naturelles, inaltérables et esthétiques qui donnent du relief aux façades et laissent libre court à la créativité. Egalement des pavés pour mise en œuvre au sol.
Argeton et Argelite : Des solutions architecturales qui apportent créativité et performances thermiques durables grâce au bardage double peau et simple peau en terre cuite.
Koramic : Des solutions pour le bardage avec une gamme de tuiles et accessoires dédiés facilitant la mise en œuvre.
Fondé à Vienne en 1819, Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. La terre cuite, matériau sain, économique et écologique, répond idéalement aux projets de constructions à haute performance énergétique. Matériaux écoresponsables, les briques et tuiles terres cuites ont une durée de vie minimum de 100 ans. Présent dans 30 pays, ses 204 usines emploient plus de 14800 personnes à travers le monde. En France, 830 salariés travaillent dans les 10 usines de tuiles et briques détenues par le groupe. Le chiffre d’affaires en 2014 atteint 178 millions d’euros avec 4 marques reconnues : Argeton - Solutions façade, Koramic - Solutions toiture et façade, Porotherm - Solutions mur et Terca - Solutions façade.
Pour toute information complémentaire, s’adresser à : Wienerberger SAS - 8, rue du Canal - Achenheim - 67087 Strasbourg Cedex 2 Tél. 03 90 64 64 64 - Fax 03 90 64 64 61 - www.wienerberger.fr

Source: N Schilling Wienerberger

30/03/2016

TERREAL CHAGNY: Elles préfèrent le bleu de travail aux soirées pyjamas entre filles

Pour la première fois, la société Terreal accueille deux alternantes du Centre de formation en alternance de l’industrie (CFAI) de Chalon.
Photo 1: Emily Echaroux et son tuteur, Marc Nuzillat, dans l’atelier de maintenance de Terreal

Emily Echaroux et son tuteur, Marc Nuzillat, dans l’atelier de maintenance de Terreal 1. Photo Jean-Marc MAZUÉ Sophie Laugier dans les locaux de maintenance de Terreal 2. Photo Jean-Marc MAZUÉ
Claire Borey, responsable relations et ressources humaines de Terreal, est heureuse : pour la première fois, les ateliers maintenance de l’entreprise accueillent des jeunes femmes, et les demandes sont en nette hausse : « Nous n’avions pas de candidates jusqu’à présent mais l’an dernier, sur six demandes de formation en alternance, trois provenaient de jeunes filles », s’enthousiasme-t-elle.
Une féminisation accrue
Une présence qui s’ajoute à un effectif féminin déjà conséquent : « Avec 14 % de femmes, les deux sites de Chagny sont bons élèves par rapport au groupe, qui est à 12 % de postes occupés par des femmes », précise le cadre, très sensible « à l’égalité des chances et la féminisation d’un secteur encore très masculin ». D’autant que dans le cursus BTS en alternance, « une formation est dispensée pour les tuteurs afin d’optimiser la transmission ».
Des filles très motivées
Dans l’atelier de maintenance de Terreal 1, depuis septembre, Emily Echaroux, 20 ans, poursuit son BTS conception et réalisation de systèmes automatiques : « J’ai passé un bac professionnel d’étude et définition de produits industriels et je ne vois pas mon avenir professionnel ailleurs que dans l’industrie », témoigne-t-elle.
Photo 2: Sophie Laugier dans les locaux de maintenance de Terreal

Sur le site Terreal 2, Sophie Laugier, 20 ans, partage la même passion : « C’est avec mon père que j’ai découvert la mécanique. Il était responsable de maintenance et maintenant, responsable de projets de nouvelles installations. Il m’a initiée à la mécanique. Je passe un BTS en maintenance des systèmes et mon intégration dans une équipe d’hommes est facile, même si je dois parfois demander de l’aide pour déplacer des pièces lourdes. »
Marc Nuzillat, tuteur d’Emily, est fier de « transmettre connaissances et savoir-faire ». Il aide aussi la jeune femme à se perfectionner : « J’ai constaté qu’elle avait une carence en connaissances électriques et on a pu ajuster tout de suite avec le CFAI, qui a mis en place des cours spécifiques. » Pour Christophe Beaufils, tuteur de Sophie, transmettre est aussi le maître mot : « J’ai déjà été formateur dans mon passé professionnel. Je suis heureux d’être pour Sophie un peu un maître-jedi. Elle est très tenace, elle percute vite et c’est très agréable de travailler avec elle. On sent la motivation. »
Source Le Journal de Saône et Loire par JEAN-MARC MAZUÉ