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16/09/2014

Mort d’un ouvrier: suspension du prononcé pour la société Ceratec à Comines

La société Ceratec située à Comines, poursuivie pour diverses infractions à la loi sur le bien-être au travail et pour avoir causé involontairement la mort d’un ouvrier par défaut de prévoyance ou de prévention, a bénéficié de la suspension simple du prononcé de la condamnation pour une durée de trois ans, mardi, devant le tribunal correctionnel de Tournai.
Son administrateur-délégué n’a pas été condamné non plus.
Le 28 mai 2008, un ouvrier de la société Ceratec avait trouvé la mort sur un chantier à Comines alors qu’il était en train de travailler sur le montage d’une bande transporteuse, avec ses collègues. Marié et père de deux enfants, Jacques Flips avait été quasiment décapité par une pièce en métal qui s’est envolée quand le tapis s’est déchiré.
Selon l’expert, ce tapis s’est déchiré car les trous qu’il comportait ont été faits de manière artisanale avec un cutter et non avec un emporte-pièce. Avec la pression des cordes, le tapis s’est arraché.
Pour l’auditeur du travail, qui avait requis la condamnation de la société et de son patron, la sécurité au sein de l’entreprise laissait à désirer. «Il n’y avait aucune analyse de risque, les travailleurs ne disposaient d’aucun schéma de montage et d’aucune instruction. L’agent de prévention ne consacrait que très peu de temps à sa mission. Il n’y avait aucun budget consacré à la sécurité au sein de l’entreprise», avait noté l’auditeur du travail.
Les avocats de la société Ceratec avaient plaidé non coupable, estimant que l’ouvrier avait commis une imprudence en se mettant dans une zone dangereuse. L’avocat de l’administrateur-délégué avait prétendu que la sécurité au sein de l’entreprise préoccupait son client, mais n’était pas de son ressort.
À l’inverse, le tribunal dit qu’il était bien au courant des carences en matière de sécurité et qu’il était en mesure d’y remédier mais n’a pas estimé nécessaire de le condamner.
Le tribunal ne s’est pas prononcé sur le volet civil.

Source L'Avenir

Béton et granulats : la production se maintient

La france consomme 340 millions de tonnes de granulats par an
Au premier semestre 2014 la production de béton était identique à celle de 2013. Mais la tendance est à la baisse.
18,8 millions de m³ de béton prêt à l’emploi ont été produit en France lors du premier semestre 2014. C’est, à quelques camions-toupies près, un volume identique à celui du premier semestre 2013. Même constance dans les carrières avec 166 millions de tonnes de granulats extraits à fin juin 2014, un chiffre identique à celui de l’année dernière.
Ces statistiques, publiées par l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM) apparaissent comme bons dans un contexte général plutôt morose. Mais ils peuvent également inquiéter : les trois premiers mois de l’année étaient largement bénéficiaires avant que la tendance ne s’inverse à partir du mois de mars. L’été et l’automne vont-ils poursuivre sur cette pente descendante ou, au contraire, amorcer une reprise qui sauverait l’année entière ? Il est trop tôt pour le dire. Reste qu’avec 340 millions de tonnes de granulats extraits en France et 38 millions de mètres cubes de béton produits, l’année 2013 n’était pas un cru exceptionnel, loin s’en faut. Faire aussi bien cette année ne sera pas synonyme d’une industrie redevenue florissante.

Source  LE MONITEUR.FR par Gilles Rambaud

15/09/2014

CLIMAmur : la 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

Climamur de Wienerberger

Solution à la fois auto-porteuse et auto-isolante, CLIMAmur® ne nécessite aucun doublage d’isolant supplémentaire grâce à sa haute inertie thermique. En réponse à l’application de la RT 2012, et devançant même les standards prévus pour l’habitat passif et à énergie positive (Bepos), Wienerberger propose ainsi une gamme complète qui se décline en 30, 36 et 42 cm de large. Ces briques, revendiquent ainsi des performances thermiques optimales avec, par exemples, pour CLIMAmur® épaisseur de 30 un R = 3,85 m².K/W, épaisseur 36, R = 4,64 m².K/W et épaisseur 42 un R = 5,44 m².K/W. À l’origine de ce pouvoir isolant optimal : un concept judicieux créé par Wienerberger, 100 % naturel et 100% minéral composé d’une brique alliant une structure en terre cuite, pour réguler la température et l’humidité et des alvéoles remplies de laine de roche pour une haute performance thermique créant une paroi à forte inertie thermique.
L’ossature en terre cuite, régule la température et l’humidité de manière spontanée et optimale. Encapsulée dans les alvéoles de la brique terre cuite, la laine de roche forme un puissant isolant minéral complémentaire, renforçant la lutte contre les déperditions thermiques à tous les points singuliers d’une construction.
La grande capacité d’inertie du CLIMAmur®, véritable régulateur thermique, s’avère ainsi source d’un confort optimal en toutes saisons, puisque ce mur massif (315 kg/m²) permet d’emmagasiner selon la saison, chaleur ou fraîcheur, puis de la restituer de manière diffuse. À la source d’un bien-être constant, en été, notons que le gain de fraîcheur peut atteindre jusqu’à 4 °C.
Grâce à leur épaisseur, ces briques laissent la place pour une isolation simple et efficace des têtes de planchers, proche des valeurs de l’isolation extérieure. À ce sujet, soulignons que des calculs du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment aboutissent  à un pont thermique cinq fois inférieur au niveau requis par la RT 2012 (chaînage, tableaux, linteaux, planchers intermédiaires, angles raidisseurs, ouvertures…). Les briques CLIMAmur enduites, garantissent l’absence de flux d’air entre l’extérieur et l’intérieur (sans membranes ni scotch).

14/09/2014

ALGERIE- Ceric Technologies El Djazaïr : votre interlocuteur au quotidien

CERIC Technologies El Djazaïr a choisi d’implanter son centre opérationnel à Oran sur une surface de plus 1 500 m2 afin de :

  • renforcer l’offre existante,
  • garantir un Suivi Clients de proximité,
  • développer de nouveaux services.
Ces locaux sont basés dans une zone industrielle proche de l’autoroute et du port.

Ce centre opérationnel, dirigé par Jacques RONCORONI, dispose :
  • d’un stock pièces de rechange et pièces d’usure pour usines complètes,
  • d’un atelier de fabrication et
  • d’un pôle administratif.

La palette très complète des services mise à disposition des producteurs de produits rouges en Algérie est facturable en Dinars.
Les coordonnées de votre partenaire privilégié :

  • Ceric Technologies El Djazaïr
  • 60 – 61 zone D’activité de Bir El Djir
  • 31130 ORAN – ALGERIE
  • Service Clients : +213 41 27 35 36
  • houria.abada@ceric.fr

Pour accéder au centre opérationnel :

  • Prendre la rocade d’Oran
  • A l’intersection de la route de Mostaganem et d’Oran, prendre la direction Oran jusqu’au rond -point de la Pépinière
  • Prendre ensuite la route de Mostaganem (N11)
  • Face à la station Total, prendre la première route à droite.

13/09/2014

Indre-et-Loire - Langeais - Ceramicales " Dans cette vie, je travaille la terre "

Sur sa roue de charrette, le potier joue avec la force d'inertie. - Sur sa roue de charrette, le potier joue avec la force d'inertie. Sur sa roue de charrette, le potier joue avec la force d'inertie.

Potier en Charente-Maritime, Jean Pierre Marie Toublanc fait perdurer un savoir-faire ancestral. Le tour à bâton, aussi physique que visuel, est présenté ce week-end à Langeais.
Je ne peux pas parler pendant que je travaille. Voilà les visiteurs des 15e Céramicales de Langeais prévenus. Derrière son air bourru, Jean Pierre Marie Toublanc, cache surtout un tour de main hors pair, capable de faire naître un vase en terre à la force de ses seuls bras. « Rien que le cercle fait 100 kg et l'ensemble 450 kg », détaille le potier de Surgères (Charente-Maritime), sur cette véritable épreuve de force que représente le tournage au tour à bâton. Un savoir-faire « antique », pratiqué notamment entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, du côté de La Borne (Cher). « Dans la région, il y avait de l'eau, du bois et de l'argile ; tous les saloirs étaient fabriqués ici. »
Et le potier passionné d'en profiter pour remettre un peu les choses à leur place : « Le plus vieux métier du monde, ce n'est pas celui qu'on pense… ». Né « dans l'argile », d'un père tuilier-briquier du Lot-et-Garonne, Jean Pierre Marie Toublanc n'a jamais imaginé mettre ses mains ailleurs que dans la terre. Formé d'abord comme porcelainier – « Il n'y avait pas de CAP poterie à mon époque » –, ce dernier passe désormais, comme si de rien était, du grès à la porcelaine, du bâton à la main.
Des amphores pour les musées
Quand il n'est pas sur un marché en train de s'assurer de la survie d'un savoir-faire, l'homme de 57 ans reproduit des amphores pour des musées du territoire. Ou bien se fait « mercenaire, en allant d'atelier en atelier » pour assurer la production de potiers malades, « l'arthrose, souvent ». « Le temps manque, alors, dans cette vie, je travaille la terre », conclut le touche-à-tout, surtout heureux de pouvoir accomplir « l'un des rares métiers où je peux faire un objet en trois dimensions sans être assisté d'un ordinateur. » Les Céramicales de Langeais se poursuivent ce dimanche de 10 h à 19 h, place Léon-Boyer. Source La Nouvelle Republique par Laurence Texier

La briqueterie de La Grève-sur-Mignon: Un lieu histo(b)rique

De 1872 à 1930, La Grève-sur-Mignon abrita un haut-lieu de l’industrie régionale, à l’entrée du Marais poitevin. Un espace retrace l’épopée de la briqueterie.
La briqueterie de La Grève-sur-Mignon a cessé son activité en 1968. Le site a ensuite été abandonné pendant près de quarante ans.
Des p'tits trous, des p'tits trous partout.
Dans les briques, de trois à neuf trous selon les modèles.
Dans les sous-bois aussi, des grands trous pleins d'eau, où des forçats volontaires ont extrait pendant près d'un siècle cette argile grise, le bri, dont on vantait la finesse par-delà les frontières.

C'est là, à l'orée du Marais poitevin, gruyère insoupçonné, que tout a commencé.
La révolution industrielle fumait déjà de toutes ses cheminées quand les frères Vincent inaugurèrent, en 1872, la tuilerie de Saint-Martin-de-Villeneuve, petite commune du canton de Courçon, entre Charente-Inférieure et Deux-Sèvres, qui ne s'appelait pas encore La Grève-sur-Mignon.
Le bien nommé Mignon, plus long affluent de la rive gauche de la Sèvre Niortaise, fut un élément moteur de l'activité naissante.
C'est grâce à lui que les bateliers purent transporter le bri sur leurs bataïs, des petites barques emplies jusqu'à ras bord, vers la briqueterie, au lieu-dit Beauséjour. C'est encore grâce à lui, longtemps avant...
Source Sud Ouest par frédéric zabalza

12/09/2014

Le Pin-en-Mauges Un ouvrier blessé grave à la Fimec

Les sapeurs-pompiers de Beaupréau et de la Poitevinière ont été appelés à 13h16 mardi 18/02/2014 à l’entreprise Fimec, au Pin-en-Mauges pour secourir un homme de 38 ans, grièvement blessé. Son bras, happé dans une machine, était sectionné au-dessus du coude. Il a été médicalisé par le SMUR de Cholet et évacué en urgence vers le CHU d’Angers.
Source Le Courrier de l'Ouest

Portrait de rapace à la barre du tribunal de commerce

Cette fois-ci serait la bonne. Cent fois annoncée, la réforme des tribunaux de commerce allait enfin voir le jour, avait promis le gouvernement. À peine installés, la ministre de la justice, Christiane Taubira, et le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avaient déclaré vouloir s’attaquer promptement à ce dossier, enlisé depuis plus vingt ans. Depuis, tout semble avancer à pas de fourmi.
Sans attendre, tous les édiles consulaires se sont mobilisés pour qu’on ne touche surtout pas à la vieille juridiction commerciale, qui, jurent-ils, a fait ses preuves. À les entendre, les multiples scandales et les dérives qui ont émaillé l’histoire des tribunaux de commerce au cours de ces trente dernières années ne relèveraient plus que du passé. Les condamnations par la justice et les avertissements auraient porté leurs fruits : tout serait rentré dans l’ordre. Et pourtant, les années passent, et le même type de scandales, souvent avec les mêmes noms, resurgit, dans l’indifférence générale en dépit des centaines d’emplois sacrifiées à chaque fois.

Lire la suite sur La Bête dans la Jungle

Isolation : Saint-Gobain accusé d’entente et de pratiques anticoncurrentielles

Isover Saint-Gobain. qui détient une position dominante sur le marché de l'isolation thermique en France, s’est entendu avec le CSTB et le FILMM pour empêcher que des produits d’isolation mince reçoivent leur agrément technique.
L’Autorité de la concurrence a adressé une notification de griefs à Saint-Gobain Isover, à sa maison mère Saint-Gobain, au Centre technique et scientifique du bâtiment et au syndicat FILMM.
C’est le récit d’une guerre économique d’une rare violence que retrace l’Autorité de la concurrence dans la notification de griefs qu’elle a adressé au cœur de l’été aux acteurs du dossier relatif au marché des produits d’isolation thermique des bâtiments. Selon ce document, auquel « Les Echos » ont eu accès, il est fait grief à Saint-Gobain Isover, au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et au syndicat national des Fabricants d’isolants en laines minérales manufacturés (FILMM) « de s’être échangé, entre mars 2002 et mars 2007, des informations stratégiques et confidentielles ». L’enjeu ? Préserver la position dominante des produits épais, à base de laines minérales, sur un marché de l’isolation de plus de 1 milliard d’euros en plein boom du fait des normes imposées aux bâtiments. Et ce au détriment des isolants à couches minces.
Empêcher « le libre jeu de la concurrence »
Selon les rapporteurs auprès de l’Autorité, ces informations échangées ont « réduit l’incertitude nécessaire au libre jeu de la concurrence » et ont conféré à ces acteurs « un avantage dans la concurrence, sans pour autant améliorer la transparence du marché ». Leur conclusion est que ces pratiques « ont eu pour objet et pour effet d’empêcher le libre jeu de la concurrence et sont contraires aux articles L.420-1 du code de commerce et 101 TFUE [traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, NDLR] ». Elles exposent les parties concernées à des amendes, qui pourraient être d’autant plus importantes que le groupe Saint-Gobain s’est vu également notifier le grief au titre de maison mère d’Isover. Mais, avant que l’Autorité de la concurrence ne prenne sa décision, celles-ci ont un délai de deux mois à compter de la notification pour présenter leurs observations. Contactées par « Les Echos », aucune n’a souhaité réagir, arguant du caractère confidentiel de la procédure, tout comme la société Actis à l’origine de l’affaire.
Un feuilleton qui dure depuis 2007
Il s’agit là, en effet, de l’antépénultième épisode d’un feuilleton qui dure depuis... décembre 2007, lorsque cette PME, basée à Limoux, dénonçait dans un courrier à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) l’attitude du CSTB, un établissement public de caractère industriel et commercial (Epic) qui, selon elle, favoriserait les fabricants des produits isolants traditionnels au détriment de ses propres isolants minces multicouches réflecteurs (IMMR). Le CSTB est l’organisme habilité en France à délivrer les agréments techniques européens (ATE) aux produits isolants. Depuis le début des années 2000, la société Actis cherche ainsi à faire reconnaître les performances techniques de ses IMMR. Mais la délivrance d’un ATE passe par l’élaboration d’une CUAP (« common understanding of assessment procedure »), position commune sur les critères d’évaluation d’un produit au sein de l’Organisation européenne de l’agrément technique, l’Oeat. L’ensemble de la réglementation thermique se réfère en effet à une norme définie en 1983. Or, celle-ci est basée sur une méthode de mesure de la résistance thermique qui fait l’objet de nombreux débats quant à sa pertinence pour évaluer les performances des produits isolants. Et c’est précisément de la résistance thermique mesurée dont dépend l’égibilité des produits aux différents dispositifs d’aides, de l’éco-prêt à taux zéro aux crédits d’impôts en passant par les certificats d’économie d’énergie et donc, leur avenir commercial.
Echange d’informations
C’est dans ce cadre, a constaté l’Autorité de la concurrence en instruisant le dossier, que « le CSTB, le FILMM et Saint-Gobain Isover ont échangé entre eux des informations », alors même que « le CSTB apparaît comme le principal rédacteur de la CUAP » et que la demande d’ATE d’Actis est en principe confidentielle. De quoi s’interroger sur la mission de service public du CSTB. D’autant que, rapporte l’Autorité, « en septembre 2006, à l’époque où les pratiques relevées ont été mises en œuvre, Saint-Gobain Isover soulignait qu’il y avait lieu d’engager des “actions afin de combattre les produits multicouches réflecteurs et de stopper leur progression”  ». Mais, comme dans le combat de David contre Goliath, le plus fort pourrait finalement être terrassé par le plus faible en apparence. Au vu de cette notification de griefs de l’Autorité de la concurrence, la persévérance et l’opiniâtreté d’Actis pourraient bien finir par payer... et coûter cher aux puissants.
Source Les Echos par ANTOINE BOUDET

11/09/2014

ALGERIE - AIN NOUISSY : Une briqueterie concédée toujours à l’arrêt

L’ancienne briqueterie de la localité d’Ain Nouissy qui employait dans le temps plus de 200 ouvriers et approvisionnait la région en briques et en tuiles, est toujours à l’arrêt depuis sa concession en 2010.
Cette dernière, relevant du patrimoine public étatique, a été cédée dans le cadre de la privatisation à un industriel fort connu de la région pour la relance de ses activités et sa remise en fonction.
Malheureusement, depuis son acquisition, le concessionnaire ne semblerait point intéresser pour la remettre en marche et permettre la création de centaines de postes d’emploi.
Selon certaines informations, cette briqueterie gênerait énormément l’activité d’une autre briqueterie implantée dans la localité et appartenant au même domaine industriel.
Source Reflexions par L.Ammar

KELLER remporte un contrat important en Arabie Saoudite

La plus grande commande jamais passée depuis la fondation de la société KELLER il y a 120 ans

Suite à de longues et intenses négociations, la famille El Khayyat et la direction de KELLER sont parvenus à un accord et un contrat pour quatre briqueteries complètes a été signé le jeudi 25 septembre 2014.
Grâce à ce contrat, la Division KELLER prend un nouveau chemin innovateur pour la production et construction de briqueteries. L'ensemble du concept des machines, depuis l'extrusion en passant par le séchage, le four jusqu'à l'emballage, a été examiné ces derniers mois et axé sur la situation du marché actuel afin d'être mieux équipé pour l'avenir. Les nouvelles idées et nouveaux concepts déjà développés pour d'autres commandes vont être mis en pratique pour la grande commande de la société El Khayyat.
Ces nouveaux concepts ont convaincu et enthousiasmé la famille El Khayyat qui attend à présent avec impatience les nouvelles briqueteries "made in Germany" bien entendu.
C'est ainsi que se poursuit le partenariat entre la famille El Khayyat et la Division KELLER qui a vu le jour 40 ans auparavant. La tradition et les relations amicales sont en effet essentielles dans le monde arabe.

Source Keller HCW

10/09/2014

PERIL SUR L’INGENIERIE EN FRANCE

Résumé et extraits du rapport de l’Assemblée Générale de Syntec-Ingénierie 26/06/2014
A l’heure où l’économie française cherche à regagner des parts de marché, la piste des sociétés d’ingénierie, entreprises de services de prestations intellectuelles à haute performance, constitue «un enjeu-clé pour la compétitivité d’ensemble du tissu productif » (COE Rexecode, étude parue en janvier 2014).
L’ingénierie professionnelle, qui regroupe environ 350.000 emplois et réalise près de 40 Milliards d‘euros de CA chaque année, est prête à s’engager si on lui en laisse les moyens.

Les atouts de l’ingénierie professionnelle française
On assiste dans ce secteur, depuis une décennie, à l’émergence d’acteurs français importants, aux compétences fortes, et souvent mieux reconnus à l’international qu’en France. Leurs atouts : des prix plus justes, un savoir-faire mieux valorisé, et un positionnement-clé en matière d’innovation et, donc, de développement de l’économie et d’obtention des grands contrats (Energie et Construction notamment).

Plusieurs voyants déjà à l’orange
I – L’accélération inquiétante du nombre de défaillances d’entreprises d’ingénierie
De janvier 2000 à janvier 2014, le nombre de défaillances a grimpé plus de 67% pour le secteur contre 40% pour la totalité de l’économie française (source Banque de France), le secteur des services ayant pourtant jusque-là mieux résisté à la crise que les autres.
Les PME, plus encore que les grands groupes diversifiés vers l’international, sont les plus fragilisées, notamment par le non-respect des délais de paiement ou les faibles niveaux de marges. Cette situation a bien entendu des conséquences sur l’emploi, notamment, des ingénieurs seniors, moins mobiles que les jeunes qui partent à l’international, et des techniciens.
II-Les services se délocalisent… les emplois liés et induits se créent donc ailleurs
Les emplois de l’ingénierie se déplacent naturellement dans les pays où le coût du travail est plus compétitif et leur valeur ajoutée mieux reconnue. Le développement à l’international se fait au détriment du développement en France.
III- Des niveaux de marges non viables pour les entreprises.
Pour améliorer leur productivité, de plus en plus d’industriels imposent des baisses de prix insoutenables à l’ingénierie. Les prix de vente moyens des services d’ingénierie ont ainsi perdu près de 2% en France depuis 2010 (source INSEE), et jusqu’à 15% par an depuis 3 ans dans certains secteurs comme l’automobile (source Syntec-Ingénierie). Or, le coût de la main d’œuvre a cru de plus de 6% sur la même période en France (source Syntec), soit une dégradation des marges de 8% minimum.
IV- Les entreprises n’ont plus les moyens de former leur personnel
La formation, élément-clé de compétitivité et d’employabilité des collaborateurs, découle de la nécessité de maintenir la capacité d’innovation et d’intégration de technologies/ outils/ méthodes. La réduction des budgets de formation liée à la redistribution des fonds de formation vers d’autres publics et aux marges réduites des entreprises pénalise autant les sociétés d’ingénierie que leurs salariés.
 En conclusion
Se priver de l’expertise d’une ingénierie qui joue un rôle-clé dans le développement de méthodes permettant d’accélérer la mise sur le marché de produits innovants et les retours sur investissement, reviendrait à fragiliser tout l’écosystème des différentes filières économiques. Car la compétitivité des entreprises passe aussi, et de plus en plus, par la qualité des services indispensables à la conception et à la réalisation de ces produits.

Source Alten 

Cleia cherche à lever 3 millions d’€

...Le marché est devenu quasi inexistant dans les pays développés.

Quant à celui des briqueteries, une forte concurrence existe avec les opérateurs d’Europe du Sud qui contraint Cleia à réduire ses marges et à innover en permanence.
Cleia cherche à lever 3 millions d’€ pour continuer sa formidable aventure économique.
Un apport financier qui lui serait d’autant plus précieux que l’entreprise entend amplifier un développement sur un marché mondial où il convient d’offrir le meilleur rapport qualité-prix.
....

Suite de l'article sur  Trace Ecrites

Retrouver le bilan de CLEIA sur SOCIETE.COM

09/09/2014

La Fédération Française des Tuiles et Briques communique sur le contrôle de toiture

Suite aux tempêtes qui ont touché la France cet été, la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) a décidé de communiquer sur l'entretien des toitures. Elle vient de mettre en ligne une infographie pratique relatant les 12 points essentiels de contrôle.

La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) a mis en ligne une infographie à destination du grand public afin de les aider à mieux connaître les 12 points de contrôle nécessaires pour entretenir sa toiture.
Le principe est simple ? Un schéma d’une maison et de son toit en tuile terre cuite est agrémenté de 12 points clés, sur lesquels il suffit de cliquer pour voir apparaître le contrôle à effectuer. On peut citer par exemple le repositionnement des éléments déplacés, le nettoyage de la végétation (mousse) à la surface, etc.
Il est possible de trouver toutes ces informations sur www.latuileterrecuite.com, mais également sur la page facebook de la fftb et via le compte twitter @_fftb_.

Source Batiactu

08/09/2014

L'usine Terreal de Castelnaudary fête 50 ans d'innovations

Derrière cette usine spécialisée dans la fabrication de tuiles, se cache un très grand savoir-faire, piloté par un centre de recherche, appuyé par une forte volonté d'innovation.
Toutes les 24 heures, notre usine produit l'équivalent de 33 wagons de tuiles, ce qui correspond à la couverture de 33 maisons de 100 m² !", expliquait  Javier de la Casa, le "responsable fabrication" de l'usine Terreal, usine fêtant son 50e anniversaire en cité chaurienne.
À cette occasion, élus et médias étaient invités à découvrir la chaîne de production et le centre de recherche de l'entreprise implantée à Castelnaudary, sachant que le "Groupe Terreal" compte vingt-cinq sites industriels, dont seize en France.
Avec pour matière première une argile tombant à ses pieds, Castelnaudary possède un atout indéniable. Ainsi le va-et-vient quotidien des camions servant à son alimentation, permet de réaliser une "économie de proximité conséquente".
Historiquement, le site de Castelnaudary fait partie de ceux qui sont en pointe. Par exemple avec les "oxydes, c'est-à-dire le processus de teintes des tuiles qui fut inventé ici dans les années 80" ou encore, le "four à nappe créé à Castelnaudary".
"Investissement d'un million d'euros"
Il a pour avantage de cuir les tuiles en 4 heures, contre une journée complète chez d'autres industriels, précise le "responsable fabrication". En dehors du temps gagné avec ce type de cuisson, une importante économie de gaz est réalisée. L'usine implantée au Ségala vient sur ce point de bénéficier "d'un investissement d'un million d'euros pour récupérer toute cette énergie qui part dans l'air, à travers les cheminées". Autre atout important, "ici la terre est parfaite, il n'y a aucun additif, la tuile qui arrive en fin de fabrication est aussitôt mise sur palette", souligne Javier de la Casa. Le président Hervé Gastinel renchérit : "Avec cette terre, nos tuiles peuvent être utilisées en montagne car elles résistent parfaitement aux cycles des gels et des dégels, ou être utilisées en bord de mer car elles s'adaptent très bien en milieu salin".
Maison HSP
Face au centre de recherche "créé il y a 40 ans par la famille Guiraud", Éric Weiland son directeur technique, précise que les études "ont pour objectif de faire en sorte que les futurs logements deviennent plus confortables et plus esthétiques". À ce propos, il rappellera la livraison en décembre 2013 des maisons HSP (habitat social positif) à Castelnaudary, sachant qu'un "habitat social positif doit produire autant, voire plus d'énergie qu'il n'en consomme". Ces bâtiments implantés dans la ZAC du "Vallon du Griffoul" ont été construits avec des murs et une toiture fabriqués par Terreal.
Études avec le laboratoire Certop
Au pied d'une "maison test" implantée dans l'usine, Éric Weiland annonçait alors le "plein succès" de ce concept, sur lequel avait notamment planché une équipe de sociologues. Le centre de recherche de Terreal avec le laboratoire Certop de l'université de Toulouse, continuent actuellement à travailler sur ce projet, en collaboration avec les habitants. Il s'agit de comprendre et de définir les meilleures pratiques visant à maîtriser les consommations énergétiques. De la florissante industrie des potiers de jadis, à la production contemporaine de matériaux spécifiques au bâtiment, l'entreprise Terreal de Castelnaudary a fait la démonstration qu'elle a parfaitement su s'adapter à l'évolution, de la demande économique.
L’entreprise en chiffres : « Terreal est un fournisseur de solutions globales pour l’enveloppe du bâtiment ».
Chiffres clés

  • 400 millions d’euros de chiffre d’affaires.
  • 25 sites industriels dont 16 en France : 11 pour la couverture et composants de toits et 5 pour les éléments de façades, décoration et gros-oeuvre
  • 2 700 collaborateurs dans le monde. - Un portefeuille de marques en France et à l’étranger : Lahera, Ludowici, San Marco.
  • 130 millions d’euros d’investissements, dans de nouvelles capacités de production, depuis 2008.

Source L'Independant par Pierre Meunier

07/09/2014

SECHOIR A TUNNEL POUR DES PRODUITS DE CONSTRUCTION TELS QUE DES BRIQUES OU DES TUILES

Séchoir comprenant un tunnel inférieur (110) et un tunnel supérieur (120), reliés à chaque extrémité par un puits (130, 140) parcourus par un convoyeur à chaînes (150) avec des nacelles (155) recevant des produits à sécher. La chaîne (150) passe d'un trajet horizontal à un trajet vertical (ou inversement) à la jonction (151) d'un tunnel (110, 120) ou d'un puits (130, 140) par un renvoi d'angle (151-154) et au niveau du puits (130, 140), la poulie de renvoi (151A-154A) à l'extrémité du trajet horizontal est complétée par une poulie de déviation (151B-154B) installée dans le puits (130, 140) de façon que la chaîne (150) suive un trajet incliné correspondant sensiblement à l'hypoténuse du triangle pris dans le rectangle dont le côté vertical est égal à la hauteur de la nacelle (155) jusqu'à son point de suspension à la chaîne (150) et le côté horizontal est égal à la demi-largeur de la nacelle (155).
Signet EP 2382433 (A1) - SECHOIR A TUNNEL POUR DES PRODUITS DE CONSTRUCTION TELS QUE DES BRIQUES OU DES TUILES
Date de pub : 2011-11-02
Inventeur(s) : LEREBOURG MICHEL [FR]; VEGNADUZZO ANDRE [FR] +
Demandeur(s) : LEREBOURG MICHEL [FR]; VEGNADUZZO ANDRE [FR] +
Classification : - internationale: F26B15/10
N° de demande : EP20100707085 20100210
N°(s) de priorité : WO2010FR00103 20100210; FR20090051457 20090309

Source Espacenet

06/09/2014

A la découverte de la tuilerie de La Lorne

Une visite de la tuilerie de La Lorne est organisée, mardi 26 Août, dans le cadre des animations du réseau écomusée de la Brenne, Des hommes un pays une histoire. Au XVIIIe siècle, le site de La Lorne comptait deux tuileries. Celle de la Petite Lorne a cessé de fonctionner, vers 1830, tandis que celle de La Grande Lorne a continué, jusqu'à nos jours, la fabrication de tuiles, carreaux et briques au feu de bois.
Benoît Huyghe, animateur de l'écomusée de la Brenne, accompagnera les visiteurs du site, des lieux d'extraction de la terre aux fours anciens et actuels. Sera proposée ensuite une initiation au moulage à la main d'un carreau de terre, technique pratiquée pendant des siècles par les artisans tuiliers.
Rendez-vous mardi 26 août, à 15 h, à la tuilerie. Durée de la visite : 3 h environ.
Tarifs : adultes, 5 € ; enfants, 2,50 €
Réservation obligatoire : office de tourisme, tél. 02.54.37.05.13.
Source La Nouvelle Republique

05/09/2014

Recherche sur les matériaux : trio gagnant France-Allemagne-Suisse

Au sein du département génie civil de l’IUT de Strasbourg, la matériauthèque rassemble une cinquantaine de matériaux pour la recherche de leurs combinaisons les plus variées.
Plus de cinquante matériaux à la disposition permanente des étudiants et chercheurs : la matériauthèque constituée dans les locaux de l’IUT Robert-Schuman de Strasbourg offre l’une des concrétisations bien visibles de TEM3, un programme transfrontalier franco-germano-suisse sur la construction durable qui s’achève en septembre prochain.
Au sein du département génie civil de l’IUT, la matériauthèque marie la tradition de la brique, du béton cellulaire ou du polystyrène avec les nouvelles perspectives du chanvre, du bois-construction et d’autres matériaux estampillés « du futur ». « Etudiants et chercheurs peuvent ainsi tester toutes les combinaisons possibles, dans l’absolu. Du terrassement à l’isolation en passant par le gros oeuvre et le second œuvre, notre local couvre toutes les phases de construction », souligne Jean-David Grandgeorge, repsonsable de ce département de l’institut relevant de l’université de Strasbourg.
Puits canadiens
Un peu plus loin, la « boîte thermique » teste les performances des paroisen étanchéité à l’air. Une autre partie d’atelier stocke des granulats de béton et de briques issus de la démolition en vue de déterminer leur capacité à produire un béton recyclé de qualité. « Nous caractérisons en particulier leur demande en eau, afin de comparer leur comportement à celui de la matière vierge », expose Sandrine Braymand, responsable du transfert de technologie à l’IUT.
A l’extérieur, trois puits canadiens font l’objet d’essais, en recherche fondamentale ou en développements. Températures et hygrométries sont mesurées en fonction par exemple de trois types de sols : sableux, sable-bentonite, sol naturel.
Transfert vers les entreprises
L’ensemble de ces installations sont le produit de TEM 3 (Transfert-Energie-Matériaux). Par des formations initiales et continues, des séminaires et des travaux de recherche, ce programme européen Interreg a permis en quatre ans d’étendre la connaissance réciproque en France, Allemagne et Suisse sur les matériaux de construction sous l’angle de leur durabilité, de leur efficacité environnementale, de leur comportement et de la performance de leur version recyclée.
Il a également traité du comportement et de la fatigue des ouvrages, un domaine dont s’est particulièrement chargé l’INSA de Strasbourg, l’autre partenaire français avec l’IUT de cette coopération transfrontalière qui a associé la Hochschule für Technik und Wirtschaft (école supérieure de technique et d’économie) de Karlsruhe (Allemagne) et la Fachhochschule (école supérieure spécialisée) de Suisse du Nord-Ouest à Bâle.
TEM 3 a bénéficié d’un budget de 2 millions d’euros apporté par l’Union européenne et les établissements d’enseignement-recherche parties prenantes, eux- mêmes soutenus par les collectivités locales.
Ses acteurs entendent prolonger la dynamique. « L’objectif, c’est bien le transfert des résultats des recherches vers les entreprises », rappelle Sandrine Braymand.
Source Le Moniteur par Christian Robischon (Bureau de Strasbourg du Moniteur)

04/09/2014

ALGERIE- Manque de main d’œuvre et pénurie des matériaux de construction

Les chantiers avancent au ralenti - Retards dans la réalisation des projets à Souk Ahras
Selon Berrig Ammar, le président du bureau de wilaya de la confédération générale des opérateurs économiques algériens (CGOEA), les retards constatés dans certains projets d’utilité publique et autres privés, sont dus au manque de la main d’œuvre dans le secteur du bâtiment. «Les demandeurs d’emploi dans ce secteur se font de plus en plus rares à cause du départ massif des jeunes vers le commerce informel.
D’autres préfèrent les formules d’emploi proposées par l’AWEM et l’ANSEJ, tout en continuant à exercer d’autres activités parallèles, et c’est là, je crois, le plus grand dilemme», a-t-il déclaré, en citant des exemples de postulants aux postes d’emploi qui avertissent l’employeur, dès le premier jour, que leur présence au poste de travail ne peut être permanente.
L’autre écueil soulevé par la corporation des entrepreneurs concerne les ruptures de stock des matériaux de construction, notamment le ciment, cédé depuis peu à 550 DA au marché parallèle au lieu de 350 DA. «Des perturbations dans le marché du ciment sont devenues récurrentes en pareille saison à cause de l’ouverture des chantiers et de l’intensification des travaux chez la majorité des entreprises. La spéculation et l’apparition d’un ciment de qualité moindre en sont les conséquences», a-t-il indiqué.
La qualité des agrégats produits localement a été critiquée par le représentant de la confédération précitée. «Les agrégats exploités depuis les carrières de la wilaya de Souk Ahras ne sont pas pour faciliter l’amélioration de la qualité du bâtiment. D’où les fissures précoces et les anomalies criardes constatées dans les bâtisses de construction récente», a-t-il ajouté.
Source El Watan par A. Djafri

03/09/2014

Wienerberger accroit son bénéfice net au 2e trimestre

Le groupe autrichien, n°1 mondial de la brique, à vu son bénéfice net progresser à 37,5 millions d’euros (+35%), malgré une conjoncture contrastée en Europe et un long hiver en Amérique, selon des chiffres publiés mardi 19 août.
Le résultat brut d’exploitation (Ebitda) a progressé de 3% à 107 millions d’euros au deuxième trimestre de cette année, contre 104,2 M EUR entre avril et juin 2013. Le chiffre d’affaires est quant à lui resté stable au deuxième trimestre à 764,6 millions d’euros.
Le groupe autrichien a pu bénéficier d’un hiver très clément en Europe, permettant un début précoce de la saison dans la construction.
L’amélioration des résultats est également liée aux effets du programme de réduction de coûts mis en place par la firme, avec des économies de 17 M EUR attendues cette année, a-t-elle précisé.
Sur le premier semestre, la « dynamique positive » du marché observée en Grande-Bretagne, en Belgique et en Pologne a été contrebalancée par des « reculs importants » en France, aux Pays-Bas, en République tchèque, en Hongrie et en Italie, a indiqué Wienerberger.
Au contraire de l’Europe, l’Amérique du nord a été touchée par un froid glacial, maintenant les résultats de l’entreprise au même niveau que l’an passé, malgré des indicateurs encourageants dans le domaine de la construction aux États-Unis.
Le groupe, qui emploie environ 13.700 salariés dans le monde dont plus d’un millier aux États-Unis, est actif dans les domaines de la brique en terre, des tuyaux en céramique et des pavés.
Pour l’ensemble de l’année, le PDG de Wienerberger, Heimo Scheuch, table sur un retour à un bénéfice, après une perte nette de 7,8 millions en 2013. Il a légèrement revu à la hausse son objectif d’un Ebitda à 315 M EUR (contre 300 M EUR précédemment).

Source Le Moniteur

02/09/2014

Le Vendéen VM Matériaux souffre de la contraction du marché de la construction

Le Vendéen VM Matériaux (2.700 salariés) qui opère dans le négoce de matériaux et l’industrie du béton annonce un chiffre d'affaires en baisse de près de 5 % au premier semestre. En cause, la contraction du marché de la construction de logements.
Le groupe vendéen VM Matériaux, spécialisé en négoce de matériaux, annonce une nouvelle baisse de d’activité de 7,1 % au second trimestre 2014. Ce recul, plus marqué qu’au premier trimestre, s’explique d’après le groupe « par une forte contraction du marché de la construction de logements individuels ». Sur l'ensemble du premier semestre, son chiffre d'affaires s’élève à environ 307 millions d’euros (- 4,6% à périmètre retraité).
VM Matériaux (2.700 salariés) opère dans le négoce de matériaux, l’industrie du béton et la menuiserie industrielle. Cette dernière activité s’avère stable avec une légère croissance.
L'entreprise est dirigée depuis mai dernier par un nouveau président du directoire, Alain Marion, ainsi qu’un nouveau directeur général, Gérard Charrier. Philippe Audureau ayant quitté le directoire pour rejoindre le conseil de surveillance.

Source Le Journal des Entreprises

Xella Thermopierre veut doubler ses parts de marchés d’ici 2020

L’entreprise croit au potentiel de son produit phare : le bloc de béton cellulaire. Pour suivre le rythme de sa croissance, Xella devrait construire une nouvelle usine dans l’Hexagone d’ici 2015.
Le fabricant de matériaux de construction basé à Saint-Savin ne cache pas ses ambitions. D’ici à 2020, Xella Thermopierre France, filiale du groupe allemand Xella International GmbH, souhaite doubler sa part de marché dans l’Hexagone en passant de 5 à 10 % des matériaux utilisés pour la construction de murs. Pour réaliser son objectif, l’entreprise compte sur son produit phare : le bloc de béton cellulaire. Un produit plus cher que ses concurrents, la brique et le parpaing, mais avec de meilleures performances techniques. Avec son faible impact environnemental, une des meilleures performances thermiques du marché et sa grande facilité de pose grâce à sa légèreté, le bloc de béton cellulaire ne manque pas d’arguments pour séduire les constructeurs et les futurs propriétaires. À tel point que selon Valérie Tardy, directrice marketing de l’entreprise, “le bloc de béton cellulaire est désormais un argument commercial différenciant pour nos clients, promoteurs immobiliers, lorsqu’ils vendent des bâtiments”.
Le fabricant vient également d’obtenir un agrément de l’État, qui permet à ses clients de ne plus effectuer de tests d’étanchéité à l’air, normalement obligatoires avant la mise en vente d’un logement.
Une nouvelle usine d’ici 2015
Pour satisfaire la demande dans l’Hexagone, les trois sites de productions français (Saint-Savin en Isère, Montereau en Seine-et-Marne et Mios en Gironde) tournent déjà à plein régime, sept jours sur sept.
Une partie de la production vendue en France est même importée de Belgique et d’Allemagne. Pour suivre une demande qu’elle anticipe grandissante, Xella envisage de construire une nouvelle usine dans l’ouest de la France, probablement en Loire-Atlantique, d’ici à 2015.
Une autre usine devrait voir le jour d’ici à 2020, si l’entreprise se rapproche de son objectif de 10 % de parts de marché. L’année dernière, en 2011, le chiffre d’affaires de Xella Thermopierre France a progressé de 10 %.
XELLA THERMOPIERRE FRANCE EN BREF

  • Activité : fabricant de matériaux de construction
  • Création : 1974
  • Chiffre d'affaires :  70 M€ en 2010
  • Effectifs : 260 salariés
  • Résultat net :  2 M€ en 2010
  • Répartition du capital : filiale à 100 % du groupe Xella, propriété de PAI Partners et Goldman Sachs Capital Partners

Source Le Dauphiné Libéré par Raphaël CHABAUD

01/09/2014

TERREAL: A Amiens, la tour Ellipse joue l’architecture cinétique

Cette résidence de tourisme amiénoise, signé des architectes de l’agence SCAU, s’habille désormais d’un dégradé de terre cuite émaillée…
Bardée de frais, la tour Ellipse d’Amiens (Somme) dresse ses onze étages au bas du boulevard Alsace-Lorraine, au cœur de la ZAC Gare-La-Vallée. Vêtue de terre cuite en finition émaillé mate de chez Terreal, sa façade contraste, en un dégradé chic, d’avec les alignements de maisons ouvrières en briques.
Cinétique
Le souhait des architectes de l’agence SCAU, en charge de cette résidence de tourisme de 146 appartements, était de (re)créer un bâtiment dont la perception visuelle change constamment, à l’image d’une œuvre d’art cinétique. L’ancrage au sol du bâtiment est matérialisé par une teinte foncée. Le dégradé va ensuite en s’éclaircissant vers un gris clair puis monte à l’assaut des étages supérieurs pour finir par un blanc lumineux qui se confond avec le ciel picard.
Clip
Les architectes souhaitaient ici un élément de bardage fin, étroit et long, qui accentue la verticalité de l’édifice tout en épousant les courbes de sa façade. Ils ont utilisé le système V-Clip de chez Terreal, dont l’avis technique a permis de répondre à leur demande. Constitué d’un clip en fil d’acier haute performance qui s’enclenche sur un rail horizontal, il a permis de réduire le joint entre éléments à 8 mm et d’augmenter ainsi la perception d’une monomatière continue .

Source Le Moniteur

31/08/2014

Taghaste : une briqueterie algérienne à la pointe de la technologie Catégorie: Maghreb, Terre cuite /


Située à 100 km au sud‐est d’Annaba (Algérie), la briqueterie de Taghaste, à Zouk‐Haras, est aujourd’hui à la pointe de la technologie. Son propriétaire, un in­­dustriel de la filière laitière et en­trepreneur en génie civil, a confié à Ceric technologies la réalisation d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses avec 8 et 12 trous. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Rachetée à l’état algérien en mars 2007 par cet industriel algérien, l’usine originale, construite par un équipementier chinois, était arrêtée depuis longtemps. Le nouvel acquéreur n’a pas hésité à tout raser à l’exception de la structure du bâtiment, de ses poteaux et de sa charpente. Le bardage et la couverture ont été refaits à neuf. L’enveloppe terminée, il ne manquait plus qu’à construire une ligne moderne et performante conçue pour produire 160 000 tonnes de briques creuses par an : des briques 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j.

Préparation et façonnage

Ceric a sélectionné des solutions de préparation et façonnage de sa gamme Pelerin, particulièrement adaptées au type d’argile traitée par la briqueterie Taghaste. Ayant bénéficié de récents développements pour optimiser leur performance, ces équipements robustes, fiables et à la maintenance aisée, permettent un démarrage rapide de la production en s’appuyant sur un fort retour d’expérience. L’usine dispose d’une large réserve d’argile (25 000 m3) constituée en stockpile à l’arrière du bâtiment de production. La ligne de préparation est équipée d’un distributeur à bande métallique, d’un concasseur, d’un désagrégateur, d’un broyeur à cylindres Pelerin 6R11 et d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM12‐35. À la fin de l’étape de préparation, le mélange est envoyé vers un stock à terre d’un volume foisonné de 1 640 m3. L’atelier de préparation de la terre est aussi doté d’un circuit additionnel de chamotte, composé d’un distributeur à bande métallique, d’un broyeur à marteaux et d’un crible. Ce circuit permet d’avoir un produit parfaitement sec, dur et à la granulométrie maîtrisée qui lui confère un fort pouvoir dégraissant.
La cave à terre est équipée, fait rare sur le marché algérien, d’un excavateur hydraulique latéral Pelerin, d’une capacité de reprise de 55 tonnes/heure en moyenne. Comparés aux modèles mécaniques, qui associent câbles et vis sans fin, les excavateurs hydrauliques offrent une course de l’élinde plus précise, plus fluide et sans à‐coups. Lien efficace et fiable entre la préparation et la fabrication, l’excavateur assure une connexion automatisée entre ces deux étapes et élimine toute intervention externe en rendant inutile l’intervention d’un chargeur.
Le mélange est ensuite acheminé vers la ligne de fabrication composée d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM10‐35 et deux broyeurs à cylindres Pelerin 6R11. L’extrusion des briques se fait par un groupe d’étirage d’une capacité moyenne de production de 28 t/h. Extrudées, les briques sont ensuite entraînées vers un coupeur multifils avant d’être mises au pas pour être chargées dans le séchoir. Grâce à son système de demi-coupe, il permet de fabriquer des briques que les maçons pourront sectionner au marteau pour finir leurs murs.

Séchage et cuisson

Le séchoir rapide, reconnu comme étant le plus répandu à travers le monde, permet d’avoir un séchage homogène des produits tout en maintenant une consommation d’énergie réduite. Simple de fonctionnement, fiable et au coût d’entretien extrêmement faible, il constitue une solution pour le séchage des briques creuses. Il répond particulièrement aux besoins de Taghaste en permettant un séchage rapide en 4 heures et une production de 28 tonnes/h en moyenne. Le bilan énergétique de ce séchoir est performant en comparaison des autres types de séchoir classiques. Équipé d’un brûleur principal et d’un brûleur secondaire, il utilise principalement la récupération du four pour un bilan énergétique global optimal.
Les produits sont évacués du séchoir et acheminés vers la ligne d’empilage automatique. Ils sont empilés sur les wagons manutentionnés vers le four. Outre ses avantages de fabrication et de montage, le four Casing présente de nombreuses caractéristiques qui en font la référence mondiale des fours tunnels. Son étanchéité garantit une homogénéité de température et une efficacité thermique sans égale sur le marché. D’une longueur optimisée de 117 m et d’une largeur de canal utile légèrement supérieure à 6 mètres, le four de Taghaste est également équipé de brûleurs jets latéraux et de brûleurs fleurets conçus et fabriqués par Ceric. La cuisson est réalisée aux alentours de 920°C, la température de cuisson optimale pour ce type de briques.
Dépilées à la sortie du four par un dépileur automatique équipé de trois pinces, les briques sont déposées sur une ligne de palettisation avec cerclage vertical et horizontal.

L’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité

Moderne, entièrement automatisée, l’usine de Taghaste est pilotée par le dernier software de Ceric Technologies : Diapason. Celui-ci permet de piloter l’usine dans son ensemble : contrôles et réglages des paramètres de séchage et de cuisson, contrôle et suivi des données de production (qualité, quantité, con­sommations, rendements, etc.). Diapason est un nouvel outil de gestion intégré qui s’adapte aux outils de gestion existants et permet une utilisation simple et performante grâce à une ergonomie qui le rend très accessible.
Développée pour répondre à des exigences de productivité et de qualité élevées, l’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité. En réalisant ce projet, Ceric démontre sa capacité à conduire des projets internationaux clés en main et à proposer des solutions parfaitement adaptées aux besoins de ses clients. Ce partenariat de qualité assure une efficience suffisamment élevée pour garantir un retour sur investissement rapide et assurer à ses clients une position forte sur leur marché. Elle vient compléter les nombreuses références d’usines réalisées par Ceric dans le monde.

Source L'industrie céramique et verrière

30/08/2014

Sur la route du vase d'Anduze, quatre siècles de savoir-faire

La route du vase d'Anduze est un label qui permet de recenser les fabricants ancrés dans la tradition. Visite dans l'atelier des Enfants de Boisset, 400 ans de passion.
Les aventuriers ont la route de la soie. Les voiliers voguent sur la Route du rhum. Les mélomanes préfèrent, eux, la route du rock. Chacun la sienne. Les touristes de passage dans les Cévennes peuvent désormais explorer la route du vase d'Anduze. La capitale de la poterie cévenole, rendue célèbre grâce au sacro-saint pot d'inspiration florentine, n'est plus un labyrinthe. Le visiteur sait où trouver les huit authentiques fabricants traditionnels du coin. Impossible de s'y perdre. Un bon moyen de savoir à quelle porte frapper pour rencontrer ceux qui font vivre la légende. Car elle est encore bien vivante. Petit retour dans le passé.
L'aventure démarre au début du XVIIe
Sur les bords du Gardon d'Anduze, nos aïeux ont toujours préféré le pot de terre au pot de fer. La présence d'argile a - depuis des temps immémoriaux - favorisé l'émergence de modestes ateliers destinés à créer des ustensiles. Pourtant, ce n'était pas une grande réussite : la terre, ici, n'est pas franchement faite pour supporter la cuisson en cuisine. De retour de la foire de Beaucaire, alors capitale française des marchandises, un artisan local, bien inspiré par des poteries de type Médicis, moule alors ses premiers grands vases. Nous sommes au début du XVIIe siècle. L'aventure est lancée. Retour en 2014. Les enfants de Boisset font partie de cette fameuse route du vase d'Anduze proposée par Alès agglomération. Depuis quatre siècles, de l'argile rougeâtre est extraite de leur petite carrière en contrebas de la route de Saint-Jean-du-Gard. Ce qui est assez rare pour être souligné. Cette terre se prête particulièrement aux pièces de grandes tailles. Le vase traditionnel, en forme de cloche renversée, avec ses guirlandes et les écussons des fabricants est la vedette, même si des modèles plus modernes émergent. 80 centimètres de hauteur, c'est la taille la plus courante. La solidité des pots n'est plus à prouver. La meilleure preuve se trouve dans l'espace muséal de la poterie. Un vase d'Anduze daté de 1809 trône encore dans un état de conservation remarquable. Un autre, encore plus vieux, lui fait face. Cette fois, impossible de le dater. Le mystère reste entier.
Les différentes étapes de la fabrication
De la terre anduzienne au vase superstar, quatre siècles d'activité et trois cents ans de fabrication du vase d'Anduze. Les Enfants de Boisset font vivre la tradition. L'entreprise familiale est la seule à se servir de sa propre argile pour ses poteries. Depuis 1965, les machines ont remplacé le cheval et la meule en granit pour le broyage de la terre. Mais la tradition perdure. Mode d'emploi.
Récolte et séchage de l'argile de la carrière voisine. La récolte de l'argile sur le terrain familial s'effectue seulement au mois de juillet, humidité oblige. L'argile reste un an dehors, à sécher à l'air libre. Puis une autre année sous un atelier. C'est la recette pour une bonne terre car l'argile humide est incapable d'absorber l'eau. "En revanche, l'argile sèche, c'est comme du sucre", note Richard Jurquet, le patron, descendant par alliance de la famille Boisset, l'une des pionnières à Anduze. Chaque année, l'entreprise utilise environ 300 tonnes de terre. Cela peut paraître beaucoup, mais en terme de superficie, dans la carrière attenante aux hangars de production, c'est plutôt faible.
Traitement pour obtenir de la pâte prête à l'emploi. Première étape : mélanger l'argile sèche avec de l'eau. L'étrange mixture s'écoule alors sur un tamis visant à évincer les petites pierres. On obtient alors de la barotine, une terre très liquide qui est brassée. Puis elle passe dans un filtre-presse : la mixture épaisse est envoyée sous haute pression à travers des bâches. L'eau s'écoule et il ne reste alors que de la terre dure et très pure. Un mélangeur achève le travail pour donner un résultat très dense : de la pâte céramique. Cette dernière est ensuite stockée dans un grand bac ou dans des palettes d'une tonne.
Le bon geste de l'artisan pour modeler le vase. Le vase est moulé puis passe entre les mains expertes du potier, qui lui donne sa plus belle forme. Les guirlandes et les écussons, préparés à l'avance, sont apposés à ce moment-là. C'est une étape décisive.
L'enrobage neutralise la couleur originelle de la terre. La terre anduzienne, quand elle cuit, est très rouge. On ne peut pas vraiment vernir efficacement sur ce rouge foncé. L'enrobage d'argile blanc en surface permet de neutraliser cette couleur pour ensuite passer à la coloration définitive de notre fameux vase. Et voici la couleur... Une fois sec, le pot continue sa route. Le vernis du vase, qui fait son éclatante beauté, est obtenu grâce à l'application de toute une gamme de minéraux, qui vont donner différentes couleurs à la cuisson. On utilise du sulfure de plomb et les couleurs sont dues à différents oxydes métalliques. Les couleurs du vrai vase d'Anduze sont bien codifiées : vert sur l'écusson, marron pour la guirlande et pour le reste, c'est du jaune ! Dans le jargon, on dit qu'on est en train de "jasper" le vase.
Direction 24 heures de four : objectif 1 000 degrés. Une fois toutes ces étapes passées, le voyage de notre vase d'Anduze touche à sa fin. Le four met 24 heures pour monter jusqu'à 1 000 degrés. Fin de l'aventure. Les couleurs définitives sont apparues. Le vase est désormais prêt à rejoindre le lieu d'exposition.
Le vase est terminé, il peut embellir tous les jardins. Mondialement connu, le vase d'Anduze a même inspiré des artistes. On peut lire dans le musée de la poterie Les enfants de Boisset un vieux poème de Françoise Auran-Boude : "A un vase d'Anduze". En leur temps, les vases gardois ont même été jusqu'au château de Versailles.
Huit poteries à visiter
Ampholia à Tornac (visites du lundi au samedi de 15 h à 19 heures, sur rdv le matin). La Madeleine à Lézan. Les Cordeliers à Anduze (visites sur rendez-vous). Le chêne vert à Boisset-et-Gaujac (le mercredi de 14 h à 16 h). Les enfants de Boisset à Anduze (visite libre de 9 h à midi et de 14 h à 17 h). Les Terres anciennes à Cardet (du lundi au samedi de 9 h à midi et de 14 h à 18 h). Terre figuière à Marsillargues sur rdv et la Poterie de Montredon sur rendez-vous à Saint-Jean-du-Pin.
Source Midi Libre par PAUL CARCENAC

29/08/2014

Une brique toujours plus performante

La brique reste toujours appréciée dans les constructions. Ses performances sont aussi accrues en offrant une meilleure qualité thermique intérieure, tout en réduisant les besoins en isolant. C’est le cas de la nouvelle brique de terre cuite de la gamme BGV de Bio’Bric.
La performance thermique au rendez-vous
Le choix du matériau de gros œuvre est généralement fait en fonction de la zone de construction et du climat habituel. Avec l’entrée en application de la RT 2012, les solutions se sont multipliées et diversifiées pour offrir aujourd’hui un panel important de produits. Parmi eux, la brique de construction propose de nombreuses innovations qui en font une solution de premier plan, notamment pour les habitats individuels. C’est le cas de la nouvelle brique de Bio’Bric, la BGV rt’1.2.
Cette brique en terre cuite présente des qualités d’isolation de premier ordre pour répondre aux critères de la nouvelle réglementation thermique. Elle est plus particulièrement destinée à la réalisation de maisons individuelles et maisons groupées. Elle s’adapte aussi à la mise en œuvre d’immeubles collectifs d’une hauteur en R+2.
Une brique au pouvoir isolant supérieur au bloc de béton creux
Cette nouvelle brique signée Bio’Bric présente une résistance thermique en R=1,20 m².k/W. Cela en fait un matériau cinq fois plus isolant qu’un bloc de béton creux. Son premier atout est alors de limiter l’emploi de matériaux d’isolation et donc d’offrir un gain en surface supplémentaire de l’ordre de 2 cm au mur, 8 cm dans les combles, permettant d’accéder à des épaisseurs d’isolants standards.
Sa pose se réalise à joints minces, offrant ainsi une grande simplicité de mise en œuvre. Un plus non négligeable pour les entreprises, permettant de conserver, dans le même temps, les habitudes de construction.

Source ETI

28/08/2014

Algérie : les importations de ciment augmentent de 30 %

Pour le 1er semestre 2014, l'Algérie en a eu pour 283,9 millions de dollars US d'importations de ciment, contre 218,19 millions en 2013.

Pour ses 30,11 % d'augmentation enregistrée du point de vue des sommes dépensées, les quantités importées ont été estimées à 3,086 millions de tonnes durant les six premiers mois de 2014, contre 2,438 millions de tonnes à la même période en 2013. "Une augmentation de 26,55 %", précise le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), qui relève des douanes.
La filière ciment programmée pour être autosuffisante
Selon le ministère du Développement industriel et de la promotion de l'investissement, l'Algérie devrait cesser d'importer du ciment d'ici 3 à 4 ans. Aujourd'hui, le pays produit 18 millions de tonnes de ciment par an et importe 2 à 3 millions de tonnes pour répondre à la demande locale. Celle-ci est estimée à 21 millions de millions de tonnes par an. Pour combler ce déficit, l'Algérie va renforcer ses capacités de production avec le lancement d'une dizaine de projets de cimenteries durant cette année. C'est que le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement. L'objectif est d'atteindre une production de 20 millions de tonnes par an à l'horizon 2016 et 29 millions de tonnes en 2018. Une dizaine de projets de réalisation de cimenteries sont prévus pour 2014 et devront entrer en production d'ici à fin 2016-début 2017. Ces nouvelles cimenteries permettront d'arrêter l'importation de cette matière.
Fer et acier : importations en recul
Les importations du fer et de l'acier (rond à béton) se sont chiffrées à 1,06 milliard de dollars US pour le premier semestre 2014, contre 1,12 milliard à la même période en 2013. "On enregistre donc une baisse de 5,72 %", indique donc le Cnis. Un constat : les quantités importées ont connu un léger recul (0,92 %), totalisant 1,717 million de tonnes. Si l'on en croit l'agence Algérie Presse Service (APS), "en 2013, les importations algériennes des matériaux de construction ont reculé de près de 2 %, totalisant 2,98 milliards de dollars US, malgré une hausse de plus de 20 % des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes". Cette augmentation des quantités a été tirée essentiellement par des hausses des importations du ciment (55 %) et de bois (5 %), alors que celles de fer et de l'acier ont reculé de 11,4 % durant 2013.

Source Le Point

27/08/2014

Le sable, ressource en danger: l'ONU tire la sonnette d'alarme

Après l’eau et l’air, le sable est le matériau brut le plus utilisé au monde, principalement dans la construction pour faire du béton, mais aussi dans la fabrication du verre, de produits électroniques et dans l'aéronautique. Les extractions de sables de plus en plus importantes, ne sont pas sans conséquences sur notre environnement. L’ONU a récemment tiré la sonnette d'alarme.
Le rapport de l’ONU cite notamment le cas extrême de Singapour où l’on se sentait trop à l'étroit. Les responsables de la ville ont alors décidé de gagner du terrain sur la mer en faisant venir des centaines de millions de tonnes de sable d'Indonésie, provoquant la disparition de 24 îles.
Un phénomène omniprésent
On estime qu'en 2012, on a extrait plus de 26 milliards de tonnes de sable rien que pour fabriquer du béton. Tous usages confondus, 40 milliards de tonnes seraient prélevées chaque année.
Les grains de sable des déserts sont trop ronds pour la construction. Jusqu'il y a peu, on utilisait surtout le sable des carrières ou des rivières mais on s'est désormais aussi tourné vers la mer affectant ainsi la faune et la flore marines, et accentuant l’érosion des côtes. Pour l'ONU, il est urgent de prendre le problème à bras le corps.
Des solutions existent mais au-delà de règles plus strictes, le recyclage des matériaux de construction doit être encouragé.
Source RTBF par D. Van Ossel – J. Pitsci avec I.L.

26/08/2014

PARGNY-SUR-SAULX (51)- IMERYS : La tuilerie marnaise ne connait pas la crise

Le marché du bâtiment pâtit encore de la crise, mais les ventes de la tuilerie de Pargny restent stables. Philippe Boisson vient d’en prendre la tête.
Philippe Boisson (à gauche) est directeur d’exploitation à Pargny depuis le 15 juillet. Directeur régional des ventes nord-est, Franck Lepoittevin y officie depuis 7 ans.
Tuiles, faîtières, poinçons… Malgré la crise du bâtiment, Imerys, la dernière tuilerie de Pargny-sur-Saulx, continue de produire. Comme en 2008, entre 60 000 et 70 000 tuiles sortent ainsi, chaque jour, de ses fours. « C’est surtout la construction qui va mal, résume Philippe Boisson, le nouveau directeur du site marnais. Heureusement pour nous, le marché de la tuile, pour le neuf, représente 30 à 40 % de nos activités. Nous restons stables grâce à la rénovation, même si nous sommes tributaires de l’immobilier. » « Il n’y a pas de fin de vie programmée pour ce produit »
Les toitures françaises aiment toujours la tuile, « c’est un moyen de personnaliser sa maison », souligne le nouveau responsable arrivé le 15 juillet, et ce même si la mode des toits plats revient en force, portée par la nouvelle génération des architectes. « Le toit sans pente, ça se fait beaucoup dans le collectif, dans le tertiaire, souligne Franck Lepoittevin, directeur régional des ventes nord-est. Ça a commencé il y a une trentaine d’années. Cette tendance s’était calmée, notamment à cause des infiltrations, mais elle revient à la mode maintenant. Les toits plats plaisent aux jeunes couples, mais ce côté cubique n’est pas du goût de tout le monde. » En toute logique, ces promoteurs de la tuile jugent qu’« esthétiquement, un toit plat, c’est discutable ».
Aussi, la solidité de la tuile rassure. « C’est garanti 30 ans, fait remarquer Philippe Boisson. Ce n’est pas comme un appareil électronique, il n’y a pas de fin de vie programmée. » Le site de Pargny propose six modèles de plaquette en terre cuite à ses clients, les distributeurs. Son ancêtre, l’entreprise Huguenot, avait été fondée à Pargny en 1873 en raison des carrières d’argile qui s’y trouvaient. Aujourd’hui, Imerys en exploite trois, dans des zones rurales : à Maurupt-le-Montois, Cheminon, et une dernière, dans la Meuse, à Revigny-sur-Ornain. Celle de Cheminon est la plus récente, Imerys l’exploite depuis une quinzaine d’années. « On a trente ans d’argile d’avance. C’est la moyenne sur les 12 sites de production en France », indiquent-ils. La tuilerie n’exploite pas à moins de 10 mètres sous le niveau d’origine de la carrière selon eux. « Nous piochons à la surface du sol. Nous ne faisons pas comme avec la craie, on ne couche pas la montagne. »
Le site pargnysien créé par les frères Gilardoni ne compte pas de nouveau projet pour le moment ; et seul un recrutement est en cours, pour un poste de responsable qualité. « L’usine est ancienne, souligne Philippe Boisson, toutefois, nous faisons des investissements pour faire vivre et maintenir les installations. » Numéro 1 en France face à trois autres sociétés, Imerys se targue aussi d’avoir, récemment, décroché le label Origine France garantie. Créée il y a un an, cette marque garantit une fabrication réalisée avec, au moins, 80 % de produits d’origine française. « Nous, c’est 97 %. On achète les palettes en bois en Belgique. C’est une référence de qualité et de confiance pour nos clients. »
Source L'UNION par ÉLISE PINSSON

Chine : ralentissement continu du secteur des matériaux de construction

Le secteur chinois des matériaux de construction reste stagnant, car le marché de l'immobilier n'a montré aucun signe de réchauffement, a-t-on appris des dernières statistiques de la Commission nationale du développement et de la réforme.
La production de ciment a augmenté de 3,6% en glissement annuel pour atteindre 1,14 milliard de tonnes au premier semestre de l'année, soit en baisse de 6,1 points de pourcentage par rapport à l'expansion réalisée durant la même période l'année dernière, a annoncé la commission sur son site Internet.
La production de verre plat s'est élevée de 4,7%, enregistrant une chute de 6,1 points de pourcentage en glissement annuel.
Les prix restaient également sur une trajectoire descendante. En comparaison avec le mois dernier, le prix départ-usine du ciment a diminué de 1,8%, et celui du verre plat restait inchangé.
Les données ont souligné la faiblesse persistante du marché de l'immobilier, un grand consommateur de ciment et de verre plat. Selon les données, le prix moyen de l'immobilier dans 70 villes chinoises a baissé de 0,47% par rapport au mois précédent, marquant une baisse mensuelle consécutive après celle de 0,15% en mai.
Source french.xinhuanet.com