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25/01/2014

Cleia casse 27 millions de briques

Cleia casse 27 millions de briques à l’international
- Le concepteur et fabricant mondial de tuileries, briqueteries et lignes de production dédiées vient d’engranger 27 millions d’€ de commandes sur les derniers mois.
L’entreprise de Nolay (Côte-d’Or) entrevoit avec optimisme l’année 2014, notamment dans certains marchés émergents comme l’Inde et le Maghreb, depuis sa filiale tunisienne créée il y a un an et qui emploie 50 personnes.
En attendant, l’ingénieriste et industriel bourguignon décroche avec la société Ashur Brick au Kurdistan Irakien la réalisation d’une unité pour produire 1200 tonnes de briques par jour. Il signe aussi l’installation de plusieurs lignes robotisées en Russie et Biélorussie et met en service une nouvelle tuilerie pour Erlus AG en Bavière (Allemagne).
La différence qui fait de Cleia, présidée par Philippe Pénillard (20 millions d’€ de chiffre d’affaires, 100 personnes, dont une trentaine affectées à la R&D) une référence dans le monde de la terre cuite, tient à son souci constant d’innover.
A preuve, Zéphyr®, le seul séchoir tunnel rapide disponible sur le marché, fonctionnant sans portes et disposant d'un pas variable - c’est-à-dire adapté à chaque cycle de séchage -, fait aujourd’hui l’objet d’un brevet planétaire.

Source traces écrites

République démocratique du Congo : La terre crue pas que pour les pauvres

Vendre des briques crues réalisées à partir de ressources locales? Si Alice Baltus, Camille Eickhoff et
Dorian Somers, étudiants à l’UCL, vont étudier en République démocratique du Congo la faisabilité technique et la viabilité économique d’une telle initiative, ils devront aussi s’attaquer aux préjugés.
Restructurer la briqueterie du village de Shathiskumba, tel est l’objectif des trois étudiants.
Car «la terre crue est souvent vue comme le matériau du pauvre, reconnaît Géry Despret, le patron d’Argio, société tubizienne spécialisée dans la fabrication de briques crues qui apporte son soutien technique et ses connaissances au projet des étudiants. J’ai travaillé dans la coopération en Haïti. Et comme partout, on constate que les gens sans moyens utilisent la terre crue. Dès qu’ils ont un peu d’argent, ils passent à la terre cuite voire même au béton, qui est le matériau du Blanc, du riche.»
Ce matériau est inabordable pour la plupart des Congolais. Non seulement vu le coût du ciment mais aussi vu le manque de cimenteries. «Or la demande en matériau de construction est énorme car la RDC est en pleine croissance», indique Dorian Somers.
Utiliser la terre est donc, selon les étudiants, une bonne alternative. Et la terre crue en particulier car elle peut se passer de ciment et consomme 95% d’énergie en moins pour sa fabrication.
Reste à changer les mentalités. «Ce n’est pas facile, commente Géry Despret. Depuis les années 60, des universitaires ont travaillé à découpler les économies du ciment. Sans succès. La solution est peut-être de faire ressembler la terre crue au béton.»Q. C.

Source L'avenir.net

Charles-Antoine de Barbuat: plan social de 27 personnes chez Texelis

Chez Texelis, entreprise qui compte environ trois cents salariés, la CGT a annoncé, le 23 Janvier 2014, l’homologation d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), qui prévoit 27 départs volontaires. L’information a été confirmée par la direction de l’usine limougeaude. Fin décembre, la direction régionale du travail et de l’emploi (Direccte) a validé le plan, que le syndicat a réussi à assortir de garanties sociales et salariales. (...)
Car 2013 ne serait, d’après tous les interlocuteurs, qu’une mauvaise passe. « Pour nous, ce n’était qu’un trou conjoncturel », estime le directeur général du site, Charles-Antoine de Barbuat. C’est lié à notre positionnement. Nous sommes soumis à la vitesse de développement de nos clients. Or, un certain nombre de produits ont été décalés. » (...)
2014 s’annonce en revanche « sous de meilleurs auspices », envisage Charles-Antoine de Barbuat. « On veut sortir une année 2014 qui montre que 2013 n’était qu’un accident », explique le responsable. (...)

Source Le Populaire

24/01/2014

Castelnaudary : un poids-lourd déverse une partie de son chargement de tuiles sur la chaussée

Ce jeudi 23 Janvier après-midi, vers 14 h 30, sur la route départementale 103 à Castelnaudary, un poids-
lourd appartenant à la société Jardel (Haute-Garonne) a déversé une partie de son chargement de tuiles ( une quinzaine de tonnes) sur la chaussée, après avoir fait une embardée. Aucun blessé ni aucun dégât ne sont à déplorer, selon le groupement de gendarmerie de l'Aude. L'entreprise Terreal, où la marchandise avait été prise en charge, a dégagé la voie avec l'un de ses engins, indiquait la même source. Une déviation a été mise en place, le temps de faire place nette.

Source L'Indépendant

Chantier : transformation d’une maison des années 1940

Comment métamorphoser une maison traditionnelle française sans valeur ajoutée particulière du point de vue architectural en une résidence actuelle contemporaine et basse consommation ?
C’est le défi qu’a souhaité relever le cabinet d’architecture, Thierry Barreau, pour cette construction située au cœur de la ville de Dôle (39). Autres contraintes de départ : assurer une étanchéité à l’air proche des normes de l’habitat passif, utiliser des matériaux biosourcés et locaux.
Après examen de cette maison -qui n’a pas bénéficié de rénovations récentes- les murs, les planchers en bois, ainsi que la charpente, sont globalement en bon état. Le volume et l’aspect compact du bâtiment permettent la réalisation d’une isolation par l’extérieur sans ponts thermiques, accomplie en 3 étapes : - une ossature secondaire en bois est réalisée, puis fixée avec des équerres métalliques sur le bâti existant. Cette ossature, composée de poutres en l, permet de réaliser des compartiments d’une épaisseur de 20 cm remplis d’isolant. Elle sert également de support pour la finition extérieure ; - l’isolant sélectionné spécifiquement pour son caractère biosourcé, l’ouate de cellulose, est posée dans les compartiments ; - enfin, la finition extérieure, sous forme de bardage, est assurée par les tuiles terre cuite Imerys Toiture Huguenot HP10 pour l’esthétique de son rendu. Résultat : le bâtiment revendique une étanchéité à l’air de 0,2 et, grâce à une ITE de 20 cm d’épaisseur, à une VMC Hygro B et un chauffage assuré par une pompe à chaleur géothermique sur puits vertical, la consommation d’énergie primaire affiche un excellent 72 kWh/m2/an.
La tuile terre cuite en bardage
D’une longue durée de vie, ces éléments garantissent un vieillissement uniforme, aussi bien en toiture qu’en bardage. Un système de fixations invisibles a été développé pour la pose en façade et est parfaitement résistant aux diverses agressions climatiques. Pleinement sécurisés grâce à ce type de fixation, les bardages peuvent être mis en œuvre jusqu’à 40 mètres de hauteur.

Source Zepros

Saverdun Terre Cuite, Sélection Midinvest 2013, espère lever 2,5 millions d'euros

Engagée dans un nouveau programme d'investissement, Saverdun Terre Cuite pense tripler son chiffre
d'affaires d'ici à 2025, une croissance qui devrait être favorisée par les contacts noués le 26 novembre dernier, lors de Midinvest. D’après Jean-Chistophe Valdebouze, Directeur Général de l'entreprise, des investissements pourraient se concrétiser prochainement. Saverdun Terre Cuite devrait alors voir son effectif atteindre les 40 salariés.

Source Midinvest

23/01/2014

De Gaulle Fleurance & Associés a conseillé Imerys lors de la cession de Imerys structure à Bouyer Leroux

De Gaulle Fleurance & Associés a conseillé Imerys dans le cadre de la cession de son activité de production de briques et de conduits de fumée à Bouyer-Leroux

IMERYS, entreprise cotée à la Bourse de Paris, est le leader mondial de la transformation des minéraux pour l’industrie.
IMERYS a cédé sa branche d’activités « Structure », qui regroupe l’ensemble des actifs de fabrication et de commercialisation des briques (murs extérieurs et cloisons intérieures) et conduits de fumée en terre cuite, à la société Bouyer-Leroux, pour une valeur d’entreprise de 75 millions d’euros.
La transaction a fait l’objet d’une notification auprès de l’Autorité de la concurrence française au titre du régime de contrôle des concentrations. L’Autorité l’a autorisée au terme d’une Phase II, moyennant l’acceptation, par l’acquéreur, d’un remède novateur, n’emportant aucune cession d’usines mais impliquant seulement une obligation de vente d’un volume de briques de mur à un tiers et concurrent potentiel, aux fins d’atténuer les effets de l’opération en Aquitaine. Aucun engagement n’a été requis pour l’acquisition des actifs dans le secteur des briques de cloison et conduits de fumée.
La décision de l’Autorité a été contestée par un concurrent des parties mais le Conseil d’Etat a rejeté, par ordonnance du 27 novembre, la demande de suspension de l’exécution de la décision.
De Gaulle Fleurance & Associés (Frédéric Manin, associé, et Lucie Giret) est intervenu aux côtés de la direction juridique d’IMERYS (Denis Musson, Directeur Juridique du Groupe et Secrétaire du Conseil et Frédérique Berthier, Directeur Juridique Adjoint EMEA, Asie-Pacifique et M&A Groupe) tout au long de la procédure écrite et orale devant les services d’instruction et décisionnels de l’Autorité, puis devant le Conseil d’Etat, en appui de Me Odent.
La société Bouyer-Leroux était pour sa part conseillée et représentée par le cabinet Gide (Emmanuel Reille, associé, et Franck Audran) ainsi que par Me Piwnica devant le Conseil d’Etat.

Source Fiscalonline

22/01/2014

Brique creuse profilée et ensemnble plafond-plancher associant la brique et le béton armé

Une brique creuse profilée (11) dont la section comporte deux parois rectilignes faisant entre elles un angle de presque 90 DEG , reliées l'une à l'autre par une paroi en arc-de-cercle constitue un demi-voussoir comportant : une face supérieure horizontale, une face latérale légèrement inclinée et une face courbe joignant ces deux faces ; ladite face latérale comportant, à sa base, un évidement. Un élément modulaire est constitué de deux demi-voussoirs (11) définissant entre eux un espace, une poutre en béton armé (9) coulée dans ledit espace et une plaque rectangulaire en béton armé surmontant ladite poutre (9), la plaque rectangulaire ayant la largeur des deux demi-voussoirs et une longueur légèrement supérieure aux deux demi-voussoirs.
Signet FR2992338 (A1) - Profiled hollow brick and ceiling-floor assembly combining the brick and reinforced concrete
Inventeur(s) MALE PHILIPPE [FR]; VINCENT PAUL [FR]; CANAT OLIVIER [FR] +
Demandeur(s) TERREAL [FR] +
Source Espacenet

21/01/2014

François Hollande annonce un allègement des délais de permis de construire

Dans le cadre de la démarche "Objectifs 500 000" engagée par la ministre du logement Cécile Duflot, François Hollande a annoncé deux mesures majeures pour relancer la construction de logements en France.
La Fédération Française du Bâtiment pointait du doigt depuis le début des années 2000 deux obstacles majeurs à la construction de logements en France : l'allongement des délais administratifs concernant les permis de construire et la foule de règlementations conduisant à l'explosion des coûts de construction.
François Hollande a annoncé le 09 Janvier deux mesures importantes inscrites dans la démarche "Objectifs 500 000" et destinées à relancer la construction de logements en France : l'encadrement à 5 mois des délais d'instruction des permis de construire, et la suppression des contraintes superflues afin de parvenir à une réduction de 10% des coûts de construction.
Qualifiant ces mesures de "démarche constructive", les professionnels de la FFB se félicitent "qu’aient été entendues deux des alertes qu’ils formulent depuis des années".

Source Construction Cayola

20/01/2014

La construction de maisons individuelles s'effondre

Si la construction de logements pique du nez, l'effondrement du marché de la maison individuelle en est grandement responsable. Pour résister, les leaders du secteur misent sur l'agrandissement d'habitations existantes.

Le sujet est rarement abordé par la ministre du Logement, Cécile Duflot. Probablement parce qu'elle ne porte pas dans son cœur la maison individuelle, responsable à ses yeux de l'étalement urbain. Traduction, de ces banlieues à perte de vue comme aux États-Unis.
N'empêche, si la construction de logements pique du nez (près de 330.000 unités en 2013 contre un objectif de 500.000 fixé par François Hollande), l'effondrement du marché de la maison individuelle en est grandement responsable. «En 2013, on en aura construit 105.000 contre 170.000 en 2010, se désole Christian Louis-Victor, président de l'Union des maisons françaises. Depuis trois ans, c'est une chute ininterrompue.»
Trois facteurs expliquent ce retrait: l'application de la RT 2012, une norme qui a fait bondir le prix des maisons individuelles de 7 à 8% par mètre carré en 2013 augmentant les exigences en matière d'isolation et de consommation énergétique. Par ailleurs, le reformatage à la baisse du PTZ + (prêt à taux zéro) a désolvabilisé beaucoup de ménages modestes, la princi­pale clientèle des constructeurs de maisons individuelles. Enfin, les banques ont réduit l'accès au crédit demandant au minimum 20% d'apport contre 5% auparavant.
Cap sur la rénovation
Le résultat?
Les professionnels de ce secteur sont à la peine. Selon Caron Marketing qui ausculte ce marché, 200 petits opérateurs auront disparu en 2013. Aujourd'hui, il n'en reste plus que 1 900, alors qu'ils étaient 3 000 il y a une dizaine d'années. Ainsi, le constructeur de maisons en bois Oregon, qui bâtissait une centaine d'unités par an notamment dans le Nord, a disparu en 2013.
Même les leaders tirent la langue.
Le numéro un du secteur, Maisons France Confort, aura vu son chiffre d'affaires reculer de presque 50 millions d'euros (vraisemblablement 515 millions en 2013) et ses profits reculer de 7 millions (probablement 20 à 21 millions l'année dernière). «Pour résister et offrir des produits moins chers aux clients, nous avons réduit la taille de nos maisons, explique Jean-Christophe Godet. Aujourd'hui, une maison avec trois chambres fait plutôt 80 m2 contre 85 m2 avant.»
Autre créneau investi récemment par ce groupe, la rénovation et l'extension des maisons existantes. «Avec Rénovert, nous comptons réaliser dans cinq ans 50 millions d'euros dans cette activité, contre 8 millions en 2013, affirme-t-il. Il y a un gisement de clientèle prêt à débourser 40.000 à 50.000 euros pour avoir une pièce supplémentaire de 20 à 30 m2.» Enfin, le groupe qui avait une politique de croissance externe très développée l'a mise entre parenthèses en 2013 où il n'a fait aucune acquisition. Il ne voulait pas acheter une société alors que la crise bat son plein. La vie est dure aussi pour Geoxia, connue pour sa marque Maisons Phénix. En 2013, cette entreprise aura vendu seulement 4000 maisons contre 5000 il y a deux ans. Du coup, le groupe serre ses coûts. «Nous ne remplaçons pas les départs», reconnaît Patrick Leleu, président de Geoxia. Parallèlement, en 2013, il a relancé sa marque phare, Maisons Phénix, avec une architecture un peu plus soignée et moderne.
Source Le Figaro par Jean-Yves Guerin

19/01/2014

CERIC Technologies- Manutentions automatiques

Les manutentions automatiques interviennent à différents stades de la fabrication des produits : lorsque les produits sont humides pour les charger sur un support de séchage, lors du transfert des produits secs vers les wagons de four et pour le dépilage et le conditionnement des produits cuits.Ceric Technologies propose tous les types de manutentions en s’appuyant sur les différentes sociétés partenaires historiques de la spécialité.
Tuileries
En tuilerie, les manutentions automatisées réalisées par CERIC Technologies constituent souvent la meilleure réponse technologique.
Chaque circuit de manutention est adapté aux produits et à l’environnement des opérateurs.
Parmi les circuits de manutention de tuiles de dernière génération, CERIC Technologies a conçu les circuits navettes qui limitent les manipulations des supports réfractaires, ce qui augmente leur durée de vie et facilitent le chargement et le déchargement des produits.
Briqueteries

En briqueterie, CERIC apporte des solutions innovantes et économiques. La recherche de la solution simple et fiable est la préoccupation essentielle de nos spécialistes en manutention. CERIC réalise aujourd’hui des installations pour tous types de briqueteries : unité de fabrication de blocs, de briques creuses, de briques de parement, …
Manutentions traditionnelles ou robotisées
L’apport de la robotique a fait considérablement évoluer les manutentions ces dernières années. Les robots apportent une solution fiable et très flexible aux unités de production, que ce soit pour la manutention des briques ou des tuiles.
Il est désormais difficilement concevable de proposer un circuit de palettisation de tuiles sans utiliser de robots.
Cependant l’emploi des robots ne se justifie pas systématiquement. CERIC Technologies apporte des réponses argumentées sur ses solutions de manutentions adaptées à chaque projet.
Cadences élevées, produits multiples ou simplicité de fonctionnement, CERIC Technologies apporte la solution pertinente à tous les circuits de manutention de votre unité.

Source Ceric Technologies

18/01/2014

Vous avez aimé les subprimes ? Vous allez adorer les LBO

À Montataire dans l’Oise, les salariés de Still-Saxby croyaient leur usine sauvée et leurs emplois préservés. En 2005, ils avaient approuvé à 70% le retour aux 39 heures, censé éviter la délocalisation en Pologne et pérenniser le site. En 2006, le rachat de l’usine par le groupe Kion, propriété de la banque Goldman Sachs et du fonds de pension KKR, devait aussi permettre à l’usine de perdurer.
Pourtant en 2011 la direction annonce la fermeture de l’usine. Car derrière ce rachat se cachait un LBO, une opération de leverage buy-out qui offre à des groupes financiers de juteuses plus-values par un système de "rachat par endettement", mais en réalité pèse sur le devenir des entreprises et des emplois. Un montage financier qui concerne 5 000 entreprises et 2,5 millions de salariés en France.
Comment fonctionnent ces opérations spéculatives ? Et comment lutter contre ces LBO ? Une loi est-elle possible ? Des réponses avec Fiodor Rilov, avocat spécialisé en droit du travail et Dominique Plihon, « économiste atterré » et porte-parole d’Attac.

Source France Inter La-bas si j'y suis
Commentaire  (anonyme), vendredi 10 janvier 2014 à 10:
Un exemple particulièrement expressif de la logique des LBO, la société TERREAL n°1 français des tuiles et autres objets en terre cuite destinés à la construction.Vendue par St Gobain pour 467M€ au groupe EURAZEO et au fond d'investissement Carlyle en octobre 2003, dégraissée et revendue en juillet 2005 à LBO France pour 860M€. Accablée de charges financières et touchée par le ralentissement du marché de la construction au point d'être endettée au niveau de 903M€ en 2013, LBO France cède ses billes à un troisième groupe financier, Park Square et Goldman Sachs, qui reprennent le flambeau en métamorphosant 402M€ en actions et en conservant le reliquat de dette sous sa forme actuelle, c'est à dire 500M€ ce qui lui permet de profiter de l'abattement fiscal lié aux frais financiers des sociétés. Une pirouette qui fait de ce groupe le créancier ET l'actionnaire décideur de TERREAL. Une manière de repousser la note finale tout en gardant espoir d'une reprise du marché de la construction. Cette formule de transformation totale ou partielle de la dette en actions est un procédé qui est probable que nous verrons fleurir en 2014, nombre de sociétés vampirisées par LBO étant logée à la même enseigne que TERREAL.

17/01/2014

Pôle Européen de la céramique : résolument tourné vers l'avenir

La céramique fût le premier « art du feu » bien avant la métallurgie et le travail du verre. Prothèses dentaires, applications médicales (prothèse de hanche et de genou, chirurgie maxilofaciale), moteurs, outils de coupe, hauts-fourneaux, composants électroniques, tuiles, briques, filtres, buses d'arrosage, assiettes ou plats : les céramiques sont omniprésentes dans notre vie quotidienne comme dans la plupart des secteurs d'activité.
Le pôle européen de la céramique est situé à Ester technopole, au sein du Centre européen de la céramique. Il réunit les principaux acteurs du domaine.
Reconnu au delà des frontières nationales, ce pôle de compétitivité facilite le travail entre professionnels, chercheurs et doctorants afin d'assurer le développement de nouvelles applications des céramiques pour l'habitat, la production et les économies d'énergie, la santé, l'optique, l'électronique et l'optoélectronique.

Source Newspress

16/01/2014

Retour sur le passage en lender lend de Terreal en 2013

Pour avoir une chance de sortir indemne d'une violente tempête et ne pas finir comme l'équipage de ”La Méduse” sur un radeau de fortune, mieux vaut qu'un capitaine chevronné soit aux commandes pour diriger les périlleuses manœuvres ! Dans un LBO évoluant dans un secteur très cyclique avec un levier rehaussé par unefull recapjuste avant la crise, cela revient à affronter un mur de dette dont le danger n'a rien à envier à celui d'une vague scélérate. En sortir indemne relève de l'exploit.

C'est pourtant ce qu'Hervé Gastinel a réussi à accomplir là où bien d'autres ont
échoué. Comme tout breton qui se respecte, cet inspecteur des finances formé à l'école de l'industrie, a le pied marin et sait naviguer par gros temps. Depuis 11 ans à la tête de Terreal qu'il a porté sur les fonds baptismaux comme directeur du plan chez Saint-Gobain en réorganisant l'activité terre cuite, il a connu 2 LBO, 2 recap et 2 restructuring dont 1 carve out, 1 full recap, 1 dual tracket 1 lenderled. Cet inventaire à la Prévert le place dans la catégorie des managers de LBO les plus expérimentés.
Sorti du giron de Saint Gobain à l’été 2003 pour 480 M€, Terreal détenu par Carlyle (60 %) et Eurazeo (40 %) affichait de bons résultats permettant de transformer 72 M€ de dette junior en tranche D et de rembourser 70 M€ de prêt d’actionnaires. 20 mois plus tard, le numéro 2 français du secteur, derrière Imerys rejoignait LBO France pour 860 M€. En plus d'une de capexline (90 M€), ING apportait une dette senior (495 M€) complétée par une mezzanine (170 M€) et un revolver (40 M€). Cette dette était totalement refinancée, en juin 2007, par ING (75 %) et RBS (25 %), via unefull recap de 912 M€ sous forme d’une tranche B in fine à 7 ans à 225 bp au-dessus de l’Euribor. Au passage, la mezzanine (170 M€) et la moitié (125 M€) de l'equity étaient remboursés.
Une fois la crise arrivée, son impact sur Terreal s'est traduit par un recul de son activité. Entre juin 2007 et juin 2009 son CA perdait 20% pour se situer autour de 400 M€. Dans l’intervalle, la cible modernisait son outil de travail en investissant 150 M€ sur les sites de Chagny (Bourgogne), Colomiers (Haute Garonne), Bavent (Normandie), Jatiwangi (Indonésie) et Kluang (Malaisie), compensant la fermeture d’anciens sites par l’ouverture de nouveaux.
Engagées fin 2008, une fois les covenants touchés, les négociations avec le pool bancaire pour restructurer la dette de 900 M€ ont abouti en novembre 2009 à un accord. En parallèle d'un apport de new money (29 M€) des banques ING, RBS et SG CIB, 400 M€ de dette senior étaient transformés en PIK tandis que la dette résiduelle de 500 M€ (bullet à Euribor + 225 pb) bénéficiait d'unamend&extendavec un remboursement reporté à juillet 2015.
Au final, Terreal n'était plus détenu par LBO France qu'à hauteur de 51%. Le solde étant réparti entre les banques.
Avec la reprise de l'activité, l'Ebitda s'est regonflé avant de rechuter en 2012 sous l'effet W. Avec un nouveau business plan prévoyant une progression de l'Ebitda, de facto, cette situation entraînait un breach des covenants. Très vite prévenues de la situation par le management, les banques entraient à nouveau en négociations début 2012 pour trouver une solution. L'idée d'un dual track - lenderled versus cession de la cible - était abandonnée à l'automne dernier. Face au potentiel d'upsidede Terreal, les 2 offres finales présentées ont été jugées insuffisantes. A l'issue d'une nouvelle conciliation, LBO France a remis les clés de Terreal à ses créanciers. Au nombre de 15, ils détiennent 100% du capital de la société qui dispose d'une trésorerie de 70 M€, emploie 2.700 salariés dont 1.600 en France et possède 25 sites industriels (France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie). Ensemble, ING, Park Square Capital associé à un hedgefund géré par Goldman Sachs possèdent environ 52 % de son capital.
Sous l'effet d'un debtequity swap, la dette de 486 M€ a été réduite à 300 M€ (230 M€ en tenant compte de la trésorerie) avec un spread porté à 350 pb et une maturité repoussée à juillet 2017. En parallèle, les ORANE (obligations remboursables en actions nouvelles à émettre) aux mains du sponsor et des prêteurs ont été ramenées de 550 M€ à 157,5 M€; réglant au passage le sort des BSA détenus par les mezzaneurs refinancés en juin 2007 (LehmanBrothers, Goldman Sachs, HVB, ING, SG).
Intervenants : Terreal (HervéGastinel), LBO France (Robert Daussun), FHB (HèlèneBourbouloux), ING (MarteenRiordman), Messier Maris Partners (François GuichotPérère), HoulihanLokey (Laurent Benshimon), Weil Gotshal (David Aknin, Jean Beauchataud), De ParbieuBrocas (Jacques Henrot, Maxime Dequesne).

Source opérations financières

15/01/2014

Algérie - Agence nationale du patrimoine minier : 95 offres techniques en lice pour 26 sites

L'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM), a procédé le 08/01 à Alger à l’ouverture des 95 plis portant sur l’offre technique pour 26 sites miniers répartis comme suit : 13 sites de calcaire, 11 sites d’argile destinés à la production de produits rouges et 1 site de gypse pour la production de plâtre ainsi qu’un site de grès pour verrerie.


Source ElMoudjahid

14/01/2014

France: Seulement 330 000 logements neufs construits en 2013 ?

Alors que les chiffres de la construction de logements neufs en France doivent être rendus publics par le ministère d'ici à la fin du mois, la ministre du Logement Cécile Duflot a annoncé que le nombre de logements neufs construit en 2013 devrait être de l'ordre de 330 000 unités, un niveau au plus bas depuis dix ans et bien en deçà de l'objectif gouvernemental de 500 000 unités.
L'objectif du gouvernement d'atteindre les 500 000 logements construits ou rénovés par an d'ici à 2017 sera difficile à tenir si l'on en croit l'annonce précoce de la ministre du Logement Cécile Duflot.
« On construit moins, c'est vrai. On est dans une période de crise, mais on a bien résisté. On sera au-delà des 330 000 logements » pour l'année écoulée, a assuré la ministre sur i-Télé. « La moyenne des 20 dernières années, c'est 346 000 logements par an », a-t-elle ajouté.
Depuis 1975, aucun gouvernement n'est parvenu à réaliser l'objectif, réitéré par François Hollande, le 21 mars 2013, de 500 000 logements neufs par an.
Le repli de la construction de logements neufs qui s'est encore accentué à l'automne sans espoir de redressement, avec notamment une chute des permis de construire de 15,7% entre décembre 2012 et novembre 2013, comparé à la même période un an plus tôt, ne rassure pas cette tendance.
« Ces dernières années, on a artificiellement, avec de l'argent public, fait augmenter les prix de l'immobilier », a poursuivi la ministre du Logement, dénonçant « des loyers très chers, sans commune mesure avec l'augmentation des revenus des Français ».
En rejetant les critiques qui accusent sa politique de peser sur la construction, la ministre estime que « l'on stérilise une partie de l'épargne, c'est-à-dire qu'on consacre trop d'argent à l'immobilier ». Les chiffres de la construction de logements neufs en France doivent être rendus publics par le ministère d'ici à la fin du mois.

Source Batiweb

13/01/2014

USA : les mises en chantier de logements au plus haut

En novembre, le nombre de mises en chantiers de logements aux Etats-Unis a bondi de +22,7% soit son niveau le plus élevé depuis près de six ans.
Le nombre de mises en chantier de logements aux Etats-Unis s'élève à 1 091 000 unités au mois de novembre (+22,7% par rapport à octobre), a annoncé aujourd'hui le département américain du commerce, dépassant les prévisions des économistes qui tablaient sur 952 000 unités. Cette hausse s'explique en partie par la forte progression des mises en chantier de maisons individuelles (+21%). En parallèle, le nombre de permis de construire délivrés a diminué de -3,1% au mois de novembre à 1 007 000 unités.

Source France BTP

IMERYS Ardoisières d’Angers : 10 000 signatures contre la fermeture

Jeudi 09 Janvier , les ardoisiers étaient sur le boulevard Bahonneau, dans la zone industrielle, pour continuer leur campagne de signatures contre la fermeture de l'entreprise et la suppression de 153 emplois.
« Nous avons véritablement un soutien de la population, apprécie Hervé Sabba, délégué CGT des ardoisiers. A ce jour, nous avons recueilli plus de 10 000 signatures. »
Les ardoisiers avaient dressé un barnum sur le bord du boulevard où ils accueillaient les gens avec sandwichs et boissons. Une occasion de plus d'échanger avec les Trélazéens et autres habitants des communes limitrophes.
Hervé Sabba a confirmé une rencontre avec le maire, Marc Goua, jeudi matin. « Il semble que le principe de l'expertise géologique soit accepté. Le maire nous a confirmés que nous en saurions plus la semaine prochaine. »
Pour l'heure, la mobilisation ne faiblit pas, loin de là. Mercredi 15 janvier, les ardoisiers et leurs soutiens se rendront à Paris au siège d'Imerys. « Nous avons affrété deux cars pour les actifs, un car pour les retraités, dévoile Hervé Sabba. Il y aura également un car pour l'union locale CGT et trois minibus pour la CGC. » Autrement dit, en plus des quelque 120 personnels de l'entreprise, il y aura un fort soutien d'autres personnels trélazéens.
Les ardoisiers ont prévu une manifestation à Trélazé le samedi 1er février « parce que les gens nous ont dit qu'ils ne pouvaient pas être avec nous si la manifestation avait lieu sur la semaine », explique le leader de la CGT. La manifestation partira de la Pyramide à 14 h et rejoindra le bourg par la rue Ferdinand-Vest.

Source Ouest France

12/01/2014

ADLER Technologies: L'innovation, c'est du béton !

Chaque mois, la chambre de commerce et d'industrie organise des visites d'entreprise dans le département. Lundi 16 Décembre 2013, Adler Technologies ouvrait ses portes.

L'entreprise compte plus de 1 000 références. Parmi elles le groupe Michelin, La Poste ou encore Point P. Leurs clients peuvent aussi bien être en France qu'à l'étranger. Implantée à Crèvecœur-le-Grand, l'entreprise Adler Technologies, est spécialisée en ingénierie d'équipements pour l'industrie du béton. Concrètement, elle conçoit et propose des outils de production à d'autres entreprises.
Reprise en février 2010 par Yann Jaubert, ce dernier tient à souligner le développement de son activité lors de ces dernières années. « C'est une renaissance », confesse-t-il bien volontiers.
Des produits innovants
Dans le groupe, près de 60 ingénieurs et techniciens travaillent sur les produits de demain. Adler Technologies a d'ailleurs développé la première presse vibrante grand format dédiée aux blocs légers, matériau de plus en plus prescrit. Elle est la première presse à disposer d'une insertion latérale d'isolants.
L'entreprise investit également dans la recherche et s'associe à d'autres groupes. Par exemple, une étude est actuellement lancée pour trouver un procédé qui permettrait d'éviter d'utiliser du ciment et se servir davantage de déchets.
L'innovation semble être essentielle aux yeux du directeur. Elle permet en effet de se différencier, prendre des parts de marché et créer des emplois. Les créer et maintenir, voilà aussi l'un de ses objectifs.
Mais si certaines compétences sont spécifiques (robotique, mécanique, etc.), il n'en reste pas moins que les plus traditionnelles continuent d'être utilisées. « Les métiers de base restent, notamment en matière de fabrication de moules » souligne-t-il encore.
Fabrication en France
À l'intérieur de l'usine, certaines pièces attendent patiemment qu'elles soient remises à leurs clients. Mais sur celles-ci n'est pas inscrit « Made in France », la phrase très chère au ministre du redressement productif. Non, il y est noté « Fabriqué en France ». Et Yann Jaubert n'est pas peu fier de le montrer. Français jusqu'au bout. Car si les pièces sont fabriquées dans l'hexagone, ces dernières sont destinées à des clients du monde entier. Et au-delà, c'est tout un savoir-faire et des compétences qui rayonnent à l'international. Adler Technologies travaille ainsi avec la Russie, l'Algérie ou encore le Brésil. La semaine dernière, Yann Jaubert a d'ailleurs signé un accord à Sao Paulo pour la rénovation d'une dizaine d'usines. Un contrat signé en présence d'un représentant du gouvernement brésilien.

Source Le courrier Picard

11/01/2014

SAINT-SAMSON-LA-POTERIE : Les internautes au secours de la briqueterie !

La briqueterie des frères Alglave lance un nouvel enduit décoratif intérieur à base d'argile. Un produit financé par des internautes. Une première locale. La briqueterie a été reprise en 2008 par les frères Alglave. Elle lance un nouveau produit dont le développement est co-financé par des internautes.

La briqueterie de Saint-Samson-la-Poterie a essuyé les plâtres en se lançant dans une nouvelle aventure : celle du financement participatif. Alors qu'elle s'apprête à lancer, en janvier, un nouvel enduit décoratif à base d'argile, elle a bénéficié d'un prêt à taux 0 de 1 500 € octroyé... par des internautes.
Comment ? Par le biais de Tellement prêt, une plateforme internet de financement participatif, lancée il y a peu par Oise Ouest initiative, un réseau associatif qui aide les entrepreneurs dans leur quête de financements.
Le concept se rapproche d'autres sites internet de financement participatif, à l'instar du plus connu - My major company. À la différence que les internautes financent des prêts à taux 0, qui leurs sont ensuite remboursés.
Entre 1 et 90 jours de collecte
Le temps de collecte est limité de 1 à 90 jours. La briqueterie a été la première à se lancer dans ce nouveau système de financement en Picardie. Les frères Alglave ont trouvé eux-mêmes leurs cinq premiers dons. Elle a ainsi obtenu un prêt de 1 500 euros pour lancer leur nouvelle innovation.
« Ce prêt à taux 0 est remboursé à l'euro près à nos financeurs. Nous allons commencer à le faire dès le mois de janvier, au moment du début de la commercialisation de ce nouveau produit », explique Thomas. Seize contributeurs ont apporté leur soutien.
Leur nouveau produit est un enduit décoratif intérieur à base d'argile, 100 % d'origine naturelle. Renouvelable et retouchable à l'infini. Recyclable et sans solvants. Applicable sur tous les types de murs avec une primaire d'accroche et manipulable à main nue. « Parmi les nombreuses propriétés de ces enduits : ils résistent au feu, absorbe les odeurs et les ondes magnétiques ou rediffuse la chaleur ».
Guillaume et Thomas Alglave ont repris en 2008, les locaux de la briqueterie de la commune créée en 1836. Restant les seuls en France à avoir une fabrication de A à Z manuellement, ils décident de se diversifier. En plus des briques et autres pièces de carrelages en argile, les deux frères ont étudié depuis plus de deux ans, de nouvelles variantes au travail de l'argile.
C'est ainsi que le projet « Enduits de terre » est sorti des cartons. Et c'est ainsi qu'ils se sont tournés vers cette nouvelle plateforme de financement participatif. « Avec ce nouveau produit, nous espérons avoir un rayonnement national. Nous allons démarcher maintenant les distributeurs », concluent les entrepreneurs.
Source Le Courrier Picard par INGRID CORDIER

10/01/2014

Photovoltaïque : l'avenir à l'autoconsommation ?

Photovoltaïque : l'avenir à l'autoconsommation ?Alors qu'il est question d'abandonner le soutien au photovoltaïque intégré au bâti, et de réviser le soutien à la filière dans son ensemble, l'autoconsommation sur le lieu de production semble promise à un bel avenir. Encore faudrait-il que son cadre juridique et fiscal soit défini.
La Cour des comptes recommandait récemment « l'abandon du soutien au solaire photovoltaïque intégré au bâti et la révision du niveau de soutien public à cette filière ». Une annonce à laquelle avait vivement réagi le GMPV-FFB (Groupement des métiers du photovoltaïque), relayé dans nos colonnes. Directeur QSE (Qualité, sécurité, environnement) chez EDF-ENR Solaire, Jean-François Rousseau replace le débat dans son contexte : « Nous sommes dans une spirale de resserrement des aides publiques, tout le monde cherche à faire des économies. L'intégré au bâti (IAB), très franco-français, a permis de développer des technologies adaptées au bâti, avec des notions d'esthétique et des produits couplant couverture et production d'énergie ».
Une technologie qui n'est pas sans défaut. « Avec l'IAB, il est difficile de vérifier si les contraintes ont été respectées. Il faut monter sur le toit et de ce fait, il n'y a aucun contrôle. Il y a bien un Plan avec la Commission de régulation de l'énergie pour déceler les erreurs ou les fraudes. Mais les règles sont établies par une administration qui réalise des estimations sans consulter la profession de la couverture », poursuit l'expert de chez EDF-ENR Solaire.
Ne pas laisser la filière aux mains des seuls électriciens
Là est l'enjeu : ne pas laisser aux seuls électriciens le développement du solaire. Avec des produits parfois très proches des systèmes de couvertures (tuiles photovoltaïques, ardoises, lauses, etc.), et des problématiques propres (étanchéité), les couvreurs ont leur rôle à jouer, rappelle Olivier Lafore, Directeur marketing Europe chez Imerys Terre Cuite.
Autre pierre d'achoppement : la ventilation. Alors que la question se pose moins sur les systèmes en sur-imposition, elle est centrale en ce qui concerne l'intégré au bâti. « Avec l'encastrabilité, le nerf de la guerre, c'est l'échauffement. C'est une question de rentabilité. En effet avec de petits panneaux interconnectés, on observe une baisse de la production. Il faut donc introduire une double lame d'air, l'une sous le panneau, l'autre sous le châssis, pour limiter cet effet », note Olivier Lafore.
D'une filière subventionnée à une énergie autoconsommée
Alors, faut-il cesser de subventionner l'intégré au bâti, et réviser le soutien à la filière dans son ensemble, comme le suggère la Cour des comptes ? Peut-être. Mais il faudrait surtout amorcer la transition vers une énergie solaire autoconsommée.
L'autoconsommation, on en dit que du bien. Elle permet « de responsabiliser le consommateur », « de sortir enfin de la logique non viable du tarif d'achat », « de dynamiser la transition énergétique » et de régénérer la filière, estime David Haïun, président de Groupe solaire de France, dans une tribune parue sur le Huffington Post.
« C'est une bonne et belle idée capable de ré-enchanter les citoyens. L'autoconsommation est une opération triplement gagnante. Pour le producteur, le gestionnaire de réseau et la collectivité en limitant la CSPE (voir encadré) », juge Bruno Lechevin, président de l'Ademe.
Pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER) : « L'autoconsommation à l'échelle du bâtiment, de l'îlot urbain ou de la commune, et la gestion intelligente de l'équilibre entre la production et la consommation, permettront rapidement à l'énergie solaire photovoltaïque d'être compétitive et attractive. »
Pour Arnaud Mine, président SOLER au sein du SER, « le débat national doit voir l'avènement de l'autoconsommation à large échelle, par voie d'expérimentation ». Pour y parvenir, complète le président du syndicat Jean-Louis Bal, seul « un système de soutien visible sur le moyen terme permettra un développement industriel de la filière en France ».
Quel cadre juridique et fiscal pour l'autoconsommation ?
Dans son étude intitulée « Anticiper le développement du solaire photovoltaïque compétitif », le SER note que pour « faciliter le déploiement d'un parc photovoltaïque en autoconsommation (et donc hors tarif d'achat), il semble important de définir juridiquement le statut et les droits de ce nouvel acteur du monde de l'électricité : le consommateur / producteur / fournisseur ».
Trois pistes seraient envisagées. Un mécanisme de prime au kWh autoconsommé : chaque kWh produit et immédiatement consommé par le producteur / consommateur lui donne droit à un bonus ; les kWh non consommés et injectés dans le réseau étant rémunérés par un tarif spécifique.
Le système de « Net Metering » : le client reçoit un crédit pour chaque kWh qu'il produit en sus de sa consommation propre et qu'il injecte sur le réseau ; en fin de période de facturation, il paie les kWh supplémentaires consommés, et les crédits dus pour les kWh injectés sont reportés à la période suivante.
Une troisième piste, l'aide à l'acquisition, « ne se fera jamais », selon Jean-François Rousseau, de chez EDF-ENR Solaire, car comme en 2005, lorsque le photovoltaïque a démarré avec l'aide de l'Etat et des Régions au kWh installé, « le risque est de faire gonfler les prix d'acquisition ».
La CSPE, un mode de calcul inadapté à l'autoconsommation
La Contribution au service public de l'électricité (CSPE), acquittée par les consommateurs, compense les surcoûts de production dans les zones non-interconnectées (outre-mer), ceux liés au soutien aux énergies renouvelables, et aux dispositions sociales (tarif de première nécessité). Le mode de calcul pour les filières renouvelables fait abstraction des coûts de transport et de distribution. Or dans le cas de l'autoconsommation – locale par définition – l'électricité ne nécessite pas d'être acheminée sur de longues distances. Il importe donc de faire évoluer le modèle de calcul de la CSPE pour accompagner le développement du photovoltaïque décentralisé.
Source Batiweb par Laurent Perrin

09/01/2014

Tuilerie Imerys Blajan : le tribunal annule le plan social

«La justice a fait son travail». Pascal Niollet, Jean François Fourcade et Patrick Loubens, trois représentants du personnel de la tuilerie au comité d'’entreprise, se sont retrouvés vendredi 20/12/13, dans les locaux du personnel de l'’usine, savourant la bonne nouvelle.
Le plan social présenté par la société Imerys a été annulé, jeudi 19/12, par le tribunal de Grande instance de Toulouse. Un combat de plusieurs mois pour les salariés, le groupe Imérys ayant décidé d’arrêter la production de la tuile canal.
L’ensemble des éléments du plan social a été déclaré recevable de la part de la justice, mais c’est sur la revitalisation du site, proposée par Imerys, que le tribunal a pris sa décision.
L'’engagement hypothétique d’une entreprise tierce destinée à la fabrication de coffrets de volets roulants a pesé dans les débats, repoussant même la décision des juges après l’audience du 31 octobre et la réouverture des débats le 28 novembre dernier, rendant caduc l’ensemble des mesures, surtout que les salariés auraient bien pu croire à de réelles perspectives d’emploi sur le site.
Neuf d’entre eux ont fait le choix de refuser ces propositions sur des bases incertaines.
Décision incompréhensible
Pour Philippe Rustenholz, le directeur des ressources humaines d'’Imerys joint par téléphone, «La décision est absolument incompréhensible. Le plan tient par sa validité. Le projet de revitalisation a semé la confusion. La situation était réglée pour beaucoup de gens. Seulement quatre personnes étaient concernées. C’est un sujet compliqué. Nous allons devoir représenter un PSE et probablement faire appel».
Sur les vingt-cinq salariés concernés, treize sont en attente de solution, les autres ont accepté les propositions de la direction, la plupart sur d'’autres sites du groupe, mais ont trois mois depuis le début de leur nouvelle affectation, pour confirmer ou infirmer.

Source La Dépêche du Midi

08/01/2014

Le bardage de terre cuite en rénovation

Les façades en rénovation utilisent de multiples matériaux parmi lesquels la terre cuite. Celle-ci a été récemment choisie lors de travaux sur un ensemble d’immeubles à Gennevilliers, intégrés dans un plus vaste projet de restructuration. Cette solution séduit également de plus en plus de particuliers, avec une mise en œuvre sur les façades des habitats individuels.
Une nouvelle apparence et un confort thermique renforcé
Performance thermique et esthétique des bâtiments ne font aujourd’hui plus qu’un. La personnalisation est d’autant plus au rendez-vous suivant les matériaux choisis, que ce soit pour s’adapter au style régional ou pour donner à la construction une image unique. C’est le cas des travaux de rénovation engagés à Gennevilliers sur les immeubles de la Cité Rouge.
En effet, le projet architectural retenu opte pour une façade entièrement recouverte en terre cuite, matériau ancien qui a fait ses preuves concernant ses qualités isolantes. Il a ainsi permis d’offrir un nouveau visage au bâti, tout en garantissant une protection thermique renforcée, afin de diminuer la consommation énergétique.
Ce bardage en terre cuite a aussi pour atout d’être pérenne et sans entretien, s’adaptant à tous les types de construction.
Des façades en terre cuite, également adaptées aux constructions individuelles
Facile à poser, cette solution d’isolation par l’extérieur commence à faire son apparition sur les logements individuels, répondant aux nouveaux critères d’esthétisme, de performance, mais également d’écologie. En effet, la terre cuite reste entièrement naturelle tout en affichant une durabilité importante. Son aspect ne se réduit pas non plus aux seules couleurs rouges : elle est aujourd’hui proposée dans des teintes plus claires telles que le champagne ou le blanc ivoire.
Elle représente ainsi une autre façon de protéger les habitats en optant pour la particularité de sa couleur ocre ou en offrant plus de nuance. Facile à mettre en œuvre, ce bardage en terre cuite permet aussi un phasage des opérations simplifié. Dans le cas du projet de Gennevilliers, les travaux ont d’ailleurs été réalisés progressivement, limitant la gêne occasionnée.

Source ETI

07/01/2014

Indre - Tuileries : Deux vieilles dames unissent leurs destinées

Ruffec-le-Château. Les Terres cuites de la Lorne augmentent leur capacité de production en reprenant la tuilerie de Saint-Plantaire.

La tuilerie de Ruffec-le-Château fonctionne depuis 1774, celle de Saint-Plantaire a vu le jour en 1848. Ces deux entreprises artisanales liées par l'obsession d'échapper à l'extinction des derniers dinosaures, viennent d'unir leurs destinées et leurs compétences pour asseoir une vraie pérennité. « J'ai racheté l'établissement de Daniel Lagonotte, déjà exploité par son grand père, le 15 novembre », explique Pascal Robin qui avait déjà repris la suite des Terres cuites de la Lorne, en mars 2011.
Capter le marché des artisans
La création de nouveaux formats, de carrelages inédits, de plaques à pizza, de repose plats, de presse-papiers, lui a amené de clients supplémentaires. Des pièces originales en forme de sapin ou d'étoile ont même été fabriquées pour les fêtes de fin d'année. Mais au-delà de cette diversification réussie, couronnée voici peu par un Ruban vert de l'Agriculture, il a souhaité s'ouvrir davantage sur les artisans : « Il fallait pour cela étendre notre capacité de production, limitée à 60.000 pièces avec le four le bois de Ruffec. A Saint-Plantaire, nous pouvons faire trois cuissons au gaz par semaine et sortir 500.000 tuiles par an ». Pascal Robin qui a obtenu un prêt d'honneur à la reprise, sans intérêt, de 15.000 € d'Initiative Brenne, a préparé pendant un an le passage de témoin avec Daniel Lagonotte. Nanti du label Entreprise du patrimoine vivant, il espère maintenant réussir un défi basé sur l'association de longues expériences et de savoir-faire, en perpétuant une activité ancestrale fragilisée par le temps. Il n'existe plus que trois tuileries artisanales dans l'Indre.
Source La Nouvelle République par Jean-Michel Bonnin

06/01/2014

Coffres de volets roulants : l’étanchéité à l’air intégrée

En prenant en compte les différentes contraintes de la RT 2012, dont l’incontournable étanchéité à l’air, les coffres de volets roulants apportent une réponse réelle.

Quelle barrière isolante pour une crèche passive ?
Selon le SNFPSA*, le gain apporté par un volet roulant sur les consommations de chauffage d’une maison individuelle peut atteindre 9% et réduire la température de 5°C en période chaude, par rapport à une maison sans volet roulant.
Or, faute de connaissance à leur sujet «les coffres de volet roulant s’avèrent encore trop souvent rabaissés aux critères de la RT 2005, voire supprimés des projets», regrette le syndicat. Pourtant ils sont une réponse aux exigences de la RT 2012, et ont intégré son indispensable corollaire: l’étanchéité à l’air. «Les coffres de volet roulants sont performants sans limites techniques.
Les fabricants ont pris en compte ces problématiques, explique Renaud Pfalzgraf, responsable marketing produits et services chez Soprofen. Maintenant, si les entreprises ont l’habitude de traiter les liaisons entre coffre et menuiserie, entre menuiserie et maçonnerie, etc., l’obligation de résultat pour l’étanchéité à l’air, induite par la RT 2012, a mis en exergue l’importance de la mise en œuvre de ces produits.»
Des coffres pour très grandes baies vitrées
Une autre composante importante est à prendre en compte dans le marché de la RT 2012 : «la dimension de conception bioclimatique», rappelle Eric Risser, directeur marketing gros œuvre et décoration chez Terreal. Et notamment la fameuse règle qui impose une surface de baies vitrées d’au minimum 1/6 de la surface habitable, et le maximum de grand vitrage orienté au sud.
CQFD?: les longueurs des baies vont s’allonger et nécessiter des coffres adaptés et pérennes qui ne subissent pas de déformation. «La RT 2012 va pousser les solutions rigides de coffre tunnel car très naturellement la construction de maisons neuve va en avoir besoin», assure Eric Risser. D’autant que ceux qui bénéficient des classes C3 ou C4 du CSTB apportent la garantie de l’étanchéité à l’air en toute conformité avec la RT 2012.
* SNFPSA : Syndicat national de la fermeture, de la protection solaire et des professions associées.
RAPPEL
Pour répondre à l’objectif de résultat d’étanchéité à l’air imposé par la Réglementation thermique (RT) 2012, le test d’infiltrométrie obligatoire à l’achèvement des travaux limite la valeur minimale de la perméabilité à l’air à 0,6m2/h.m2 en maison individuelle. Les fuites admissibles représentent une ouverture de 211cm2 pour une maison de 110m2 de surface habitable, soit un disque de Ø16,4cm.
Quatre classes de perméabilité à l’air
Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) a initié une campagne d’essai pour classer les coffres de volets roulants en quatre classes d’étanchéité à l’air. À l’instar des essais A,E,V réalisés pour les menuiseries, les coffres de volets roulants subissent le test d’étanchéité à l’air (A) et de déformation au vent (V).
Ces classes s’échelonnent de C1 à C4, sachant que les C3 et C4 sont nécessaires pour les bâtiments devant répondre à la RT 2012. Depuis septembre 2011, tous les avis techniques des coffres ont dû être révisés. Sont concernés les coffres tunnel, les coffres demi-linteau et les coffres blocs-baies. En revanche, les coffres menuisés ne sont pas sous Avis technique.

Source Batirama

05/01/2014

Leers: gros dégâts à la briqueterie après la tempête du vendredi 03 Janvier après-midi

Les pompiers, toujours sur place, sont apparemment toujours submergés d’appels. Des arbres ont été déracinés : dans le centre-ville, rue du Général-de-Gaulle, axe qui vient d’être rouvert à la circulation, mais aussi sur la rocade près d’Auchan-Leers.
Des briques, des tuiles se sont envolées. Les secours sécurisent les lieux. Idem à la Briqueterie de Leers où la cheminée se serait effondrée. De nombreuses habitations seraient aussi privées de courant.
Pour le moment, seul un enfant d’un an et demi aurait été légèrement blessé par des bris de glace, à la résidence des Hameaux.
Par ailleurs, à Croix, vers 16 h, un automobiliste roubaisien qui circulait à bord d’une Laguna rue Robert-Schuman à Croix a reçu de grosses branches d’arbres sur son véhicule. Le conducteur a eu une grosse frayeur mais il a pu repartir à bord de son véhicule, un peu cabossé quand même.
A peu près au même moment, un arbre a été déraciné rue d’Hem et a bloqué la chaussée. La mairie a immédiatement déployé les grands moyens afin que l’arbre soit débité sur place pour rendre la route à la circulation.

Source NordEclair

CERIC TECHNOLOGIES - Le four casing : un jalon historique de la thermique industrielle

Dans l’histoire de la thermique industrielle, il y a un avant et un après du four Casing. Souvent imité, il a rarement été égalé. Concentré de technologie, il est le fruit du savoir-faire, de l’inventivité de plusieurs générations d’ingénieurs et d’une démarche d’optimisation constante née de la collaboration étroite avec les clients de Ceric et de Ceric Technologies aujourd’hui. Retour sur les épisodes d’un véritable succès industriel.


Les atouts historiques
En 1972, l’année de son lancement, le four Casing offrait déjà des atouts qui ont fait son succès : son étanchéité optimale assurée par une structure soudée, sa souplesse et parfaite reproductibilité de réglage (cuisson en pression/dépression), sans oublier sa modularité et sa rapidité de construction. Le temps a passé depuis ce premier four livré à une briqueterie d’Apt dans le Vaucluse en 1972 et les avancées technologiques se sont chargées de faire du four Casing un équipement high-tech toujours incontournable, plus de 40 ans après sa création.
Rapidité de mise en œuvre
Le four Casing est composé de panneaux préfabriqués. La préfabrication est un gage de qualité de réalisation et permet d’écourter les plannings de montage aussi bien pour un four neuf (un four de 120 mètres peut être monté en 20 jours environ) que pour les modifications de four. On peut déplacer, rénover, modifier, allonger un four Casing sans difficulté grâce à sa conception modulaire en panneaux. Les panneaux peuvent être recoulés sous la supervision des ingénieurs de Ceric pour des interventions simples et rapides. Le déplacement et/ou remplacement des panneaux ou l’extension par le rajout d’équipements complémentaires sont d’autant plus aisés. Les réparations et les opérations de maintenance sont aussi facilitées par la modularité et le principe de fabrication du four. De nouveaux perçages peuvent être faits pour accompagner un changement demandé par l’utilisateur pour, par exemple, utiliser de nouvelles argiles, accélérer la production, améliorer l’homogénéité, sans détériorer son étanchéité. Ainsi en 2012, Ceric a rénové et/ou rallongé 4 fours construits dans les années 70 et 80 pour augmenter leur production ou permettre l’ajout d’équipements n’existant pas à la date de leur création. L’évolution du four Casing n’est pas près de s’arrêter dans les décennies à venir car ses concepteurs l’ont voulu dès sa création souple, adaptable et modulaire. 

Le four Casing : une “plateforme” industrielle
Le four Casing a toujours été porté par la volonté de ses concepteurs d’être proactifs et de s’adapter aux exigences des industriels de la céramique. À de nombreux égards, l’évolution de cet équipement de traitement thermique est comparable à celle des plateformes de l’industrie automobile. La plateforme est une structure de base d’un véhicule, composée d’un châssis et de certaines pièces non visibles. Elle peut être utilisée pour construire des véhicules de modèles différents. À l’instar des plateformes automobiles, le four Casing a évolué grâce à l’ajout d’équipements et a donné naissance à plusieurs variantes de four. Les fours Casing des années 2000 et ceux des années 1980 partagent un même ADN technologique mais les modifications apportées l’ont fait évoluer de façon radicale.
Dans les années 1980, les fours Casing avaient uniquement des brûleurs latéraux dans la zone de cuisson, un ventilateur de tirage et un ventilateur de surpression. Dans les années 1990, l’in­troduction d’équipements de chauffe à haut rendement (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…), de systèmes de refroidissement rapide ainsi que des dispositifs de récupération à basse et haute température ont permis d’apporter des réponses concrètes pour réduire les consommations des fours et l’homogénéité de cuisson. Dans les années 2000, la pression des réglementations environnementales et la nécessité d’alléger la facture d’énergie, dont le prix est constamment soumis aux aléas de la conjoncture internationale, ont amené les fabricants de produits en terre cuite à demander à Ceric de diversifier le mix énergétique d’alimentation des fours. L’objectif ultime étant d’obtenir un équipement thermique le moins énergivore possible. Les ingénieurs de Ceric ont donc redoublé d’inventivité pour optimiser la performance globale du four et réduire sa consommation énergétique. Des études poussées ont été menées afin de gagner plusieurs dizaines de thermies à la tonne pour permettre aux clients de garder leurs avantages compétitifs par rapport à leurs concurrents. Et c’est ainsi que sont arrivés les Thermoboosters (dispositif de brassage avant feu et arrière feu), les brûleurs de voûte ou bien encore la possibilité d’utiliser de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, petcoke, sciure de bois…) pour cuire briques et tuiles en faisant du four Casing un four multicombustibles. L’innovation incrémentale a permis au fil du temps de faire d’une plateforme industrielle une référence technologique mondialement reconnue pour sa performance, sa modularité et son évolutivité. La performance globale du four Casing a naturellement bénéficié d’autres avancées technologiques réalisées au sein de Ceric : les supports de cuisson en U, les supports unitaires en H et les claies de cuisson VFT (Variable Firing Tray) faites en cordiérite et carbure de silicium pour la cuisson des tuiles et accessoires, etc.
Un four qui s’adapte aux propriétés des argiles locales
La pression démographique à l’échelle internationale amène de plus en plus les fabricants de produits de terre cuite à utiliser des argiles qui n’auraient pas été sélectionnées il y a 20 ans en raison de leur teneur en soufre et en chlore. Or, soufre, chlore, fluor et alcalins (chlorures de potassium et de sodium) peuvent s’avérer nocifs pour l’intégrité structurelle d’un four, si aucune mesure préventive n’est prise. Dans ce cas, la mission et la responsabilité d’un spécialiste en céramique, en thermique et en fumisterie industrielle comme Ceric est d’adapter ses fours à cette donnée de terrain difficilement contournable. Ceric a su apporter des réponses concrètes et fiables à ces risques de corrosion potentiels. Pour éviter tout problème de corrosion vis-à-vis du soufre, il faut maintenir la tôle Casing, dans toute la zone à risques, à une température suffisante pour éviter la condensation des composés acides. La mise en place d’une isolation extérieure au Casing (laines minérales en doubles couches croisées) sur les murs et la voûte, depuis le tirage du four jusqu’à l’entrée de la zone de feu, permettent ainsi de maintenir la structure métallique du four à une température supérieure à 150°C. Dans les zones où la température intérieure d’un four ne permet pas la mise en œuvre de cette solution, une injection d’air chaud dans une double peau du Casing garde les tôles à la température voulue.
Un four à la conduite souple

Outre son adaptabilité et sa modularité, le four Casing se caractérise par une grande souplesse de réglage. Les changements de cadence ou de produits se font facilement grâce à sa faible inertie.
Arrêts et redémarrages rapides sont possibles en cas de nécessité. Les perfectionnements apportés au fil du temps (brassage avant-feu, Thermoboosters et brû­leurs jets de voûte) ont fini d’en faire l’un des équipements universels de la terre cuite d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Dans les tuileries, on peut passer des wagons complets d’accessoires au milieu de wagons de tuiles sans dégrader l’homogénéité et ce, grâce au four Casing, à ses équipements et au système de supervision Diapason.
L’Hydrocasing : une variante du four Casing
Au fil du temps, des innovations décisives ont été apportées au four Casing, donnant naissance à une variante : l’Hydrocasing, en rendant étanche la quatrième paroi du four (les wagons). Plusieurs déclinaisons ont ensuite suivi (four à plateforme élévatrice, four à transbordeur incliné, four à écluses et four cuvette). Avec le four Hydrocasing, Ceric a conçu un four étanche sur les quatre faces. Partant du four Casing, les ingénieurs l’ont doté d’une cuve métallique ou en béton remplie d’eau. La partie basse des wagons est entourée d’une jupe métallique fermée sur les quatre côtés. Les étanchéités latérales et frontales sont assurées par le joint d’eau dans lequel sont immergées les jupes des wagons. Les différentes versions du Casing ont permis de mieux gérer l’eau.
Le four Casing : le four des défis de demain
De nos jours, avec plus de 400 fours tunnels installés à travers le monde, Ceric a une réputation de performance, de fiabilité et de qualité grâce au four Casing. C’est le four tunnel le plus installé et le plus utilisé au monde. Aujourd’hui, les ingénieurs de Ceric travaillent déjà sur une version permettant de raccourcir les cycles de cuisson, de gagner en homogénéité, de diminuer les consommations et d’intégrer de nouveaux combustibles à faible empreinte en CO2. Par définition modulaire et évolutif, le four Casing est déjà prêt à recevoir des nouveaux dispositifs pour permettre aux clients de respecter les consignes des instances européennes dont l’objectif est de réduire les émissions de CO2 de 20 % d’ici 2020.

04/01/2014

Histoire d'un lieu : les tuileries des Combes de Punay à Malbrans (Doubs)

A la fin des années 70, Le petit patrimoine industriel de la région a bénéficié d'une protection des monuments historiques. C'est le cas des tuileries des Combes de Punay près d'Ornans. Mais une protection "officielle" ne sauve pas automatiquement les bâtisses des périls du temps qui passe.
En 1845 au moment de leur création, ces tuileries utilisaient même une machine à vapeur. Une prouesse à l'époque. La fabrique était l'une des plus importantes de la région et de nombreuses maisons de la vallée de la Loue avaient un toit en petites tuiles jaunes typiques des Combes de Punay. Elles exploitaient une marne en abondance juste de l'autre côté de la route.
Aujourd'hui, la conservation de ce bâtiment, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, est chaotique. Son propriétaire, Henri Mourot, explique qu'il n'a pas assez de revenus pour l'entretenir. Et pourtant des solutions existent pour que ces travaux ne soient pas une charge trop lourde. En 2002, la DRAC de Franche-Comté a donné une subvention de 4891.00€ soit 40% de la totalité de la facture de restauration (12228.45€) au titre de l'entretien. Le Conseil Général du Doubs a versé 3424€ et la communauté de communes du Pays d'Ornans 3926.02€ . Soit un total d'aide de 12241€, la totalité des travaux. Depuis 2012 , ce montage financier n'est plus possible sur l'ensemble des dossiers de restauration, nous précise la Drac. L'aide globale ne peut pas dépasser 80% du montant TTC pour un propriétaire privé. Le but des collectivités territoriales n'étant pas d'entretenir entièrement des monuments historiques. De son côté, la municipalité de Malbrans et la communauté de communes du Pays d'Ornans souhaitent que ce lieu vive. Un projet d'écomusée a failli voir le jour en 1979 et un artisan de Malbrans, fabricant des briques de Chanvre, aurait bien voulu s'installer dans ces locaux adaptés à son activité. Vous pouvez écouter l'interview de Philippe Bouquet, maire de Malbrans et vice président de la communauté de communes du Pays d'Ornans en charge du Tourisme.
Source France 3 par Isabelle Brunnarius

03/01/2014

Le prince William et Kate Middelton choisissent des tuiles rouge naturel pour embellir leur cottage de Anmer Hall

Il n'y a pas que la naissance de baby George qui a tenu Kate et William très occupés ces derniers temps, il y a aussi eu la rénovation de deux de leurs résidences. Oui, deux. Leur appartement de Kensington Palace d'abord, leur cottage d'Anmer Hall ensuite (situé au cœur de Sandringham Estate, où la Reine aime à venir se reposer, c'est d'ailleurs elle qui leur en a fait cadeau). Le premier a achevé sa mue, mais pas le second qui pose, en plus, problème... à quelques-uns de leurs voisins.
Car le couple, qui a initié d'importants travaux (payés par mamie) dans cette imposante bâtisse de style géorgien a eu l'idée un peu folle de poser sur le toit des tuiles en  terre cuite... rouges.

02/01/2014

Algérie: 55 entreprises au 8ème salon du bâtiment et de la construction de Sétif

Un public nombreux, constitué essentiellement de professionnels et d’intervenants dans le secteur du BTPH (bâtiment-travaux publics-hydraulique), a commencé à affluer, mardi 10 Décembre, au salon du bâtiment et de la construction de Sétif, inauguré la veille par les autorités locales.
Des entrepreneurs des secteurs public et privé, d’experts, de promoteurs immobiliers, de chefs de projets, d’architectes et de cadres techniques prennent part à cette manifestation qui se poursuivra jusqu’à jeudi prochain à la galerie d’expositions de la cité Maâbouda (sortie ouest de Sétif). Raouf Stiti, directeur général-adjoint de la société Bâtimatec-Expo, organisatrice de l’événement avec la collaboration de la SAFEX (Société algérienne des foires et exportations) et de la wilaya de Sétif, a souligné que les participants ont été choisis parmi les entreprises les plus expérimentées, considérées comme des leaders dans le domaine du BPTH, qui exposent leur savoir-faire, leurs produits (ciments, céramique, briques, marbre, bois) et les techniques modernes utilisées aujourd’hui pour la construction.
Outre le contact et les échanges entre professionnels du secteur, le 8ème salon du bâtiment et de la construction de Sétif permet aux gens du métier mais aussi au large public de découvrir les compétences algériennes et de se rendre compte des énormes progrès en matière de construction réalisés dans notre pays, transformé à la faveur des différents programmes de développement en un immense chantier à ciel ouvert, a ajouté M. Stiti.
La nouveauté de cette édition, a-t-il ajouté, réside dans la signature d’une convention de partenariat avec le Conseil local de l'ordre des architectes de la wilaya de Sétif qui, désormais, participera activement à ce salon devenu ‘’l’une des plus importantes rencontres d’affaires dans l’est algérien’’, a encore affirmé le directeur général-adjoint de Bâtimatec-Expo.
Il est attendu de cette manifestation économique qu’elle permette la signature d’accords et de conventions de partenariat entre les différents acteurs du secteur du bâtiment et de la construction, en vue de promouvoir le savoir-faire, les produits et les matériaux présents sur le marché sétifien, d’autant, a conclu M. Stiti, que la wilaya de Sétif est ‘’considérée à juste titre comme un pôle économique et commercial de tout premier plan’’.

Source L'Echonews

01/01/2014

Bonne année à tous

Tous nos vœux de bonheur de santé et de prospérités pour 2014.



Les retraités de la terre cuite,

31/12/2013

Carrelage : Koramic rachète Petracer’s Ceramic

Le groupe belge Koramic annonce l’acquisition du créateur italien de carrelages de luxe Petracer’s Ceramic. Son fondateur, Angelo Marchesi, conservera un poste à la direction artistique de la marque. « Nous complétons notre portefeuille de produits et de matériaux en intégrant une marque haut de gamme à la renommée internationale, bénéficiant d’un savoir-faire unique », précise dans un communiqué le président du groupe, Graziano Verdi. L’investissement s’est porté à un total de14 millions d’euros. Petracer’s Ceramics rejoint notamment les sociétés Desvres et Sphinx Tegels, filiales de Koramic spécialisées dans la production de céramiques. Créée en 1997, l’entreprise s’est particulièrement implantée en Italie, en Allemagne et en Russie. Avec cette acquisition, la marque se hisse au deuxième rang des entreprises de Modena, en Italie, cotées en bourse.

Source Zepros