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19/01/2024

Brique bas-carbone : - 25% d'empreinte carbone pour répondre aux enjeux de RE 2020

Brique bas carbone Porothem pour répondre aux seuils 2025 de la RE 2020

Leader mondial de la brique en terre cuite, Wienerberger France a mis en place une politique environnementale forte pour parvenir à la neutralité carbone en 2050. En utilisant déjà 82% d’énergies décarbonées et en optimisant l’ensemble de ses process industriels pour gagner en sobriété carbone, Wienerberger peut aujourd’hui proposer à ses clients des briques bas carbone qui répondent aux exigences de seuil carbone de 2025 portées par la RE2020. En effet, l’industriel affiche une réduction de -25 % de son empreinte carbone pour l’ensemble de ses briques Porotherm de 20 cm posées aux joints minces.

Pionnier dans la décarbonation de sa production, Wienerberger a souhaité franchir une étape supplémentaire en 2021, en mettant en place un ambitieux plan d’investissement, dédié à sa politique environnementale. Aujourd’hui, l’ensemble des mesures mises en place par l’industriel lui ont déjà permis de réduire de -25 % l’empreinte carbone de ses briques en terre cuite d’épaisseur 20 cm Porotherm. Ces solutions bas carbone répondent ainsi dès à présent aux exigences de la RE2020 qui, dès le 1er janvier 2025, évolueront vers de nouveaux seuils d’émissions carbone pour les produits de construction, avec une baisse de -17 % pour les maisons individuelles et -12 % pour le collectif.

Ces performances environnementales seront toutes accessibles dans la nouvelle  FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire) qui sera publiée sur la base INIES au premier trimestre 2024. Pour y parvenir, Wienerberger s’est fixé des objectifs axés prioritairement sur le recours à des énergies décarbonées ainsi que sur la réduction de son empreinte carbone, à chaque étape du process industriel.

Source Wienerberger




18/01/2024

USA: mise en service de la deuxième usine de briques de parement de l'Allemand Röben au Texas

Röben a construit une deuxième usine de briques de parement sur le site de sa filiale américaine Triangle Brick, à Clay County, au Texas. Là-bas, près d'Henrietta et à environ 150 kilomètres au nord-ouest de Dallas, une première usine de clinker a déjà été ouverte en 2016. Aux États-Unis, la filiale de Röben, Triangle Brick, exploite désormais un total de cinq usines.

Chacune des deux usines du Texas produit environ 100 millions de briques au format américain « Modular Size ». Le four a été allumé fin avril et les premières briques ont été livrées en mai. L'ouverture officielle a eu lieu en septembre 2023. « Le marché au Texas est en croissance. Environ 50 pour cent de toutes les façades sont en briques de clinker et la population du Land augmente de manière disproportionnée », déclare Wilhelm-Renke Röben, directeur général de Röben. L’une des raisons à cela est que de nombreuses grandes entreprises quittent la Californie, où les prix sont désormais trop élevés, pour s’installer au Texas, notamment le constructeur de voitures électriques Tesla, par exemple.

La technologie de la nouvelle usine a été fournie par Direxa Engineering de Lakewood, Colorado, et le four a été construit par Herrop Industries de Columbus, Ohio. Avec les trois usines de Caroline du Nord, la filiale de Röben, Triangle Brick, produit au total environ 470 millions d'unités en « format modulaire », ce qui en fait le quatrième producteur de clinker aux États-Unis et la plus grande entreprise privée de briques aux États-Unis.

Le groupe Röben est une entreprise familiale de 6e génération et, selon ses propres informations, le plus grand fabricant privé de produits en brique en Allemagne. Dans 14 usines ultramodernes en Europe et aux États-Unis, 1 300 collaborateurs au total fabriquent des produits durables du futur : des briques de clinker, des tuiles, du grès cérame et des éléments préfabriqués en brique pour les planificateurs et les constructeurs du monde entier.

Source ZiegelIndustrie International

17/01/2024

Crise de la construction : "Les constructeurs de maisons sont en urgence absolue", alerte le président du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment

La baisse majeure du nombre de chantiers de maisons inquiète la profession. "On est tombé en 2023 à près à 68 000 ventes" soit 50% de moins que la moyenne des années précédentes, alerte sur franceinfo Grégory Monod, le président du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment.

"Les constructeurs de maisons sont en urgence absolue", alerte Grégory Monod, le président du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, invité vendredi 24 novembre sur franceinfo, alors que le nombre de ventes de maisons neuves a été divisé par deux en 2023. Il s'inquiète de la baisse très importante du nombre de chantiers de logement neufs : "de 122 000" par an depuis 2007 à "près de 68 000 en 2023", alors que cela reste pourtant le moyen d'accéder à la propriété "le plus abordable au mètre carré" pour les classes moyennes "et le logement familial par excellence".

Une situation qui risque de s'aggraver encore l'an prochain avec la fin du prêt à taux zéro, selon lui. "Je dirais que les décisions gouvernementales ne font "qu'accélérer la chute", s'insurge-t-il. "Je n'ai jamais connu cette période là. On est en train d'arriver à un niveau de crise qui va être aussi importante que celle des années 90".

Pouvez-vous dresser un état des lieux de l'année 2023 dans la construction ?

Grégory Monod : Le plongeon est important. Aujourd'hui, les constructeurs de maisons sont en urgence absolue. On est tombé en 2023 à près à 68 000 ventes, par rapport à la moyenne de long terme qui est habituellement de l'ordre de 122 000 maisons neuves en France chaque année depuis 2007. C'est près de 50% en moins. On est en train d'arriver à un niveau de crise qui va être aussi importante que celle des années 90, mais pas pour les mêmes raisons. Dans les années 90, on avait trop construit par rapport aux besoins. Aujourd'hui, on a un besoin qui est là, mais on ne construit plus.

Je dirige une entreprise familiale depuis 1999. Je n'ai jamais connu cette période là. Sur une année normale, on est, en gros, sur 120-150 logements en chantier et, cette année, on va tomber autour des 40-45 logements mis en chantier.

Qu'est-ce qui explique cette baisse ?

Il y a plusieurs phénomènes à cela. Il y a le sujet des coûts de construction, avec l'inflation qu'on a subie sur le prix des matériaux. Et puis l'envolée des taux qui a fait que nous avons déstabilisé une bonne partie de nombre de nos acquéreurs avec une baisse de pouvoir d'achat en gros de l'ordre de 25%.

Est-ce que le pavillon individuel fait encore rêver ou est-ce que cette baisse est aussi le reflet d'un changement d'aspirations des Français ?

Les Français sont toujours très attachés aux logements individuels et à la maison individuelle. Aujourd'hui, on a pu constater que sur certains territoires, il valait mieux densifier au travers de la maison individuelle parce que c'est un habitat qui est très bien accepté. Juste pour rappel, avec l'évolution du prêt à taux zéro, 93% du territoire français n'aura plus la possibilité d'avoir recours à un prêt à taux zéro pour acquérir une maison individuelle, alors qu'il y a une vraie demande ! Ce que l'on trouve un peu dramatique et assez pathétique, c'est cet entêtement à stigmatiser la maison individuelle, alors que c'est un habitat qui est abordable et puis un habitat que veulent les Français ! On a des Français qui ont envie d'habiter dans ces territoires ruraux et périurbains et dans de la maison individuelle.

Est-ce que derrière cette maison individuelle, ce pavillon, il y a aussi l'accession à la propriété des classes moyennes qui est remis en cause ?

Oui, et le prêt à taux zéro était destiné à ces classes-là. Aujourd'hui, la maison individuelle reste le logement le plus abordable en termes de prix au mètre carré ! C'est le logement familial par excellence. Quand on construit une maison individuelle, c'est pour y loger une famille, donc on a une densité de population plus importante que l'on peut avoir dans le collectif.

Comment s'annonce l'année prochaine ?

Aujourd'hui, [avec la fin du prêt à taux zéro], il est clair que la chute va s'accélérer encore sur 2024. On pense qu'on va finir autour des 50-55 000 maisons vendues. Je dirais que les décisions gouvernementales ne font qu'accélérer cette chute, alors qu'elles devraient plutôt réfléchir un peu au projet de société.

Source France Info




16/01/2024

FFTB: roadshow "le CQP, c'est fait pour toi !"

Toulouse, la ville rose (vous savez évidemment pourquoi elle est surnommée ainsi...un indice...nos beaux produits y seraient pour quelque chose ), Toulouse, donc, était la seconde étape du roadshow  "le CQP, c'est fait pour toi !" de la Fédération Française des Tuiles et Briques. 

 Après la Bourgogne-Franche-Comté, c'est au tour des (nombreux et chaleureux !) tuiliers et briquetiers de la région Occitanie de découvrir le nouveau dispositif des Certificats de Qualification Professionnelle des Tuiles et Briques, impulsé la CPNEFP (Commission Paritaire Nationale Emploi et Formation Professionnelle) de la branche avec l'OPCO 2i. 

Tuiliers et briquetiers de la région ont découvert le programme de la matinée animée par Camille Guedj et Jean-Louis Varescon de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques . 

La réunion riche en échanges s'est clôturée par un message en vidéo du Président de la FFTB, Frédéric DIDIER qui a rappelé que «𝐿𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟-𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 à 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒, 𝑙’𝑎𝑐𝑞𝑢𝑖𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑝𝑒́𝑐𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 aux tuiles et briques, 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑜𝑟𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝑒𝑥𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑙’𝑎𝑐𝑞𝑢𝑖𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒́𝑡𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑐œ𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒. » Il a souligné en conclusion que « 𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑙𝑒𝑣𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑐𝑐𝑟𝑜𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝é𝑡𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑐𝑙é𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑚é𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑢𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑟 𝑙’𝑎𝑡𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑠’𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛ée 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 ê𝑡𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙𝑒, 𝑐𝑜𝑚𝑝é𝑡𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑑é𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛é𝑒. »

Source LinkedIn

15/01/2024

« Avec le rachat de Terreal, la France devient l'un des plus gros marchés de Wienerberger »

En décembre 2022, le leader mondial de la terre cuite annonçait l'acquisition de son concurrent français Terreal. Un an plus tard, son PDG, Heimo Scheuch et son directeur général pour la France, Frédéric Didier, ont accepté de revenir pour Le Moniteur sur cette opération et les ambitions de Wienerberger.

Vous recevez les cadres de votre groupe à Vienne pour votre événement annuel. Douze mois après une annonce importante pour Wienerberger...

Heimo Scheuch : Effectivement, c’est assez amusant parce qu’il y a un an exactement, dans ce même lieu, les salons de l’Albertina Museum de Vienne, j’ai signé le contrat pour le rachat de Terreal. Les vendeurs, des fonds d’investissement anglo-saxons, étaient là pour les dernières négociations.

Comment se présente la finalisation de cette vente ?

H.S. : Dans les mois qui ont suivi, nous avons mis en place les dispositions nécessaires avec les autorités de la concurrence. Nous avons eu le feu vert très rapidement en Allemagne, le 20 janvier 2023. Nous avons établi un dialogue professionnel avec l'Autorité française, fait de respect mutuel et d'une très bonne connaissance du marché. Tout cela a duré 6 à 7 mois pour aboutir à un accord le 19 juin. Les autres pays, hors UE, nous ont ensuite répondu et nous étions prêts dès septembre. Je rappelle que nous ne rachetons pas l’intégralité du groupe. Les activités autrichiennes, polonaises et hongroises sont reprises par un groupe suisse qui a signé le contrat en octobre. Nous pouvons donc désormais regrouper les activités de Wienerberger et Terreal en France, Creaton et Wienerberger en Allemagne.

En quoi ce rachat peut-il vous ouvrir de nouvelles opportunités ?

H.S : Terreal est un grand acteur des solutions de toitures. Cette acquisition nous permet de mettre un pied solide sur le marché de la rénovation principalement.

Frédéric Didier : L’acquisition est majeure en ce qui concerne « l’intelligence du toit » : avec le solaire bien évidemment, mais aussi l’enveloppe de la toiture avec la gestion de l’eau. Avec Terreal nous pourrons véritablement travailler en France sur nos quatre métiers : structure (briques terre cuite), couverture, façade et le solaire pur. Nous avons deux axes de développement avec Koramic dans le nord du pays et Terreal dans le sud-ouest. Les deux entités sont complémentaires stratégiquement et géographiquement. Sur le solaire, Terreal a de l’avance sur Koramic. Nous allons donc pouvoir accélérer sur ce créneau.

Est-il de nature à accélérer votre développement dans le domaine du solaire ?

F. D. : Pour l'instant, le solaire est modeste dans le chiffre d’affaires de Wienerberger. Nous avons déjà développé un axe sur la partie esthétique : un panneau pour les couvreurs qui posent leurs tuiles et le photovoltaïque en même temps. Cela représente un CA d’un petit million d’euros en France. Avec le rapprochement de Terreal, nous visons plusieurs centaines de millions d’euros à court terme, notamment avec le programme de toits solaires « demain tous solaires » de Terreal.

H. S. : La maison individuelle représente beaucoup d’avantages pour le développement du photovoltaïque. La toiture peut être équipée de panneaux pour la production. Ensuite si vous construisez une maison avec de la terre cuite, c’est idéal pour l’autoconsommation car les murs possèdent les qualités d’isolation nécessaires.

F. D. : Bien sûr qu’il y a les ombrières, les champs de panneaux mais cela n’est pas incompatible avec le développement du solaire individuel. Les deux marchés cohabitent très bien. Sans oublier que nous avons la volonté de développer au sein de notre industrie des champs pour notre propre usage. Plusieurs projets sont d'ailleurs actuellement à l’étude.

H. S. : Je connais bien la France et son énorme potentiel en matière d’énergie qui ne se limite pas au photovoltaïque. Vous avez la géothermie, la mer, le nucléaire... et la stratégie de transition énergétique va donner au tissu industriel l’accès à une électricité bon marché  pour rester compétitif - et durable. Par ailleurs, le développement du solaire soulève des questions : comment gérer l'intermittence et, surtout, que faire de la surproduction. Le stockage individuel a un rôle majeur à tenir dans la résolution de cette problématique.

F. D. : Notre idée est claire proposer des systèmes et une gamme de produits pour l’autoconsommation. Si on est en capacité de produire de l’énergie la journée, la stocker et l’utiliser quand on en a besoin, c’est très intéressant. Surtout quand on a pour ambition de déployer le véhicule électrique, comme c'est le cas en France et en Europe.

Une telle ambition suppose-t-elle forcément de nouvelles acquisitions ?

H.S : Aujourd’hui, il faut davantage rechercher des coopérations que des acquisitions. Nous allons approfondir ce sujet en Europe, via des start-up notamment spécialisées dans la gestion énergétique des maisons. Nous fournirions alors aussi les « softwares ».

Sur quels standards de performance environnementale bâtissez-vous votre stratégie ?

H. S : Nous nous inspirons des normes environnementales les plus en avance. Mais au-delà de ça, ce qui nous importe c’est l’amélioration de nos technologies et de notre outil de production. Nous investissons des centaines de millions d’euros dans la réduction de nos consommations énergétiques et dans l’avancée technologique. Nous avons beaucoup de R&D en France. D’ailleurs Terreal nous offre un accès encore plus prononcé à la recherche avec leur centre de R&D à Castelnaudary.

F. D. : Nous investissons dans le process industriel : trouver les meilleures argiles, les moins carbonées, avoir le meilleur séchage, comment récupérer le maximum d’énergie au niveau de la cuisson avec des échangeurs pour pouvoir auto-alimenter le séchoir et/ou le four, des PAC à haute pression pour réduire les consommations énergétiques au niveau du séchage… Tout cela est en cours de recherche et de déploiement et nous pouvons, grâce à la taille de notre groupe, nous appuyer sur des retours d’expérience significatifs : fours électriques en Belgique, bientôt en Autriche, pour de la brique de structure, des tuiles au Royaume-Uni.

L’autre aspect c’est : comment offrir les meilleurs matériaux pour l’enveloppe du bâtiment pour que le consommateur final ait le moins d’énergie à consommer, grâce à la performance thermique de la brique (confort d’hiver et d’été).

« Le potentiel devant nous est énorme »

Un matériau traditionnel tel que la terre cuite offre-t-il de véritables perspectives d'innovation ?

H. S. : Il y a beaucoup de technique derrière nos briques pour la structure, pour la façade ; et nos tuiles. Nous avons beaucoup de choses à développer.

F. D. : Nous avons par exemple lancé en juin notre IsoBric. Une brique de 20 rectifiée et posée rapidement (6,6 briques au m2) avec un R de 2 qui permet de gagner de la surface habitable à performance identique. Quand on connaît la pression qui pèse sur le foncier en Europe et particulièrement en France avec le ZAN, pouvoir construire des bâtiments très performants avec une emprise au sol moindre, c’est capital. Nous travaillons aussi avec l’Eco-brick pour la façade  - 30% de moins de matière, même durabilité (joint mince, joint vif ou moucharabieh) ; sur le développement de la brique sur des façades à ossature bois (village des médias des JO). Nous travaillons sur la technologie de production de nos briques et nos plaquettes avec des process électriques (nouvelle technologie, nouveaux flux, nouveaux coloris), sur leur décarbonation et la réduction du CO2 au m². En structure nous intégrons des solutions géosourcées et biosourcées pour l’isolation afin de répondre aux exigences de la RE2020.

H. S : Enfin nous sommes actifs en Allemagne dans la préfabrication des éléments de murs hors-site et sur site avec l’utilisation de robots comme par exemple ce robot australien Hadrian X qui pose les maçonneries.

Quelles sont les autres pistes de développement pour Wienerberger ?

H. S. : Vous ne le savez peut-être pas mais nous sommes leader du marché des tuyaux en plastique pour la gestion de l’eau dans le nord et l’est de l’Europe. Pour un chiffre d’affaire de 1,5 Md €. Et nous prenons une part de plus en plus importante du marché de la conduite de l’électricité, de l’eau et du chauffage, à l’intérieur du bâtiment. Nous ne sommes donc pas uniquement dans la construction du bâtiment mais dans la gestion de son exploitation. Il y a donc beaucoup de pistes de développement pour nous. Nous réalisons un peu plus de 4 Mds € de chiffre d’affaires malgré le déclin des marchés en Europe. Mais notre croissance dans les années à venir ne se démentira pas. Nous faisions 1,5 Md € il y a dix ans. Le potentiel devant nous est énorme. Regardez la France qui, avec l’acquisition de Terreal, fait désormais partie des plus gros marchés de Wienerberger. Je suis foncièrement optimiste car à la fin nous sommes tous pareils. Nous voulons la reconnaissance, une stimulation, une activité. Nous ne sommes pas faits pour ne rien faire.

Source Le Moniteur par Adrien Pouthier

14/01/2024

Quand on fabriquait des tuiles et des briques à Oingt

Après 155 ans d'activité, dont 140 ans sous la direction de la famille Dubet sur quatre générations, la tuilerie de Prony a cessé définitivement son activité en 2019.

Quand on fabriquait des tuiles et des briques à Oingt

Tout commence au XIXe siècle par l’implantation d’une tuilerie à Oingt, suite aux recherches minières de charbon restées infructueuses. Le sous-sol près du château de Prony se révèle cependant riche en argile, suite au creusement de puits. Alexandre Dejoux qui avait établi sa tuilerie et son auberge aux Pont Tarrets, cède ses installations pour s'installer à Oingt en 1865.

Il ouvre une carrière pour extraire l'argile, fait construire un four à bois et un petit bâtiment, puis une habitation pour sa famille et un hangar en bois. Mais l'histoire s'arrête en 1875 par sa faillite et la tuilerie est cédée à Michel Dubet.

En 1900, le bois est remplacé par le charbon pour la cuisson au four, la production est de 96 000 tuiles, 18 000 plotets, 2 400 carreaux et près de 2 000 briques.

Ces briques sont fabriquées par une main d'oeuvre creusoise, venant de mars à fin novembre. La Première Guerre mondiale se profile et Antoine Dubet succède à son père.

La tâche est ardue d'autant plus que le puits a la fâcheuse tendance d'être inondé, ce qui produit un argile trop gras. Il faut le mélanger avec un grès plus siliceux, trouvé sur la route du Saule d'Oingt.

L'ère de la mécanisation

La Seconde Guerre mondiale arrive, avec pour conséquences une perte de main d'oeuvre. Parallèlement, la machine à vapeur puis à pétrole et l'électricité entraînent la mécanisation et une production de 400 à 600 briques par heure.

En 1943, la Tuilerie de Prony devenue société anonyme, se transmet de fils en arrière-petit-fils jusqu'en 1974 où débute une nouvelle ère industrielle, avec la fabrication en grande série des briques, des tuiles dites "mécaniques", tout en gardant le savoir-faire transmis de génération en génération.

L'entreprise se dirige vers la restauration du patrimoine bâti, au niveau local et hexagonal, voire international, avec une dizaine de salariés et participe à la restauration du monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse, des aqueducs de Beaunant, ses cathédrales de Grenoble, Vienne ou Lyon, de la basilique de Fourvière, de l’abbatiale d’Issoire ou encore du monastère de la Grande Chartreuse.

La grande histoire de la tuilerie de Oingt se termine au printemps 2013, lorsque Bernard Dubet cesse son activité et confie sa tuilerie en gérance, reprise qui ne durera que six ans. La Tuilerie de Prony ferme définitivement ses carrières, ateliers, séchoirs et fours en 2019. Plusieurs projets avortés n'ont pas vu le jour.

Source Le Patriote Beaujolais par Denis Brudzynski 


13/01/2024

O.C.S. basée à Monastero di Vasco en Italie: usinages mécaniques et moules personnalisés avec service de conception et d'essais pour l'industrie des tuiles et briques

O.C.S. Impianti est une entreprise de Monastero di Vasco, dans la province de Cuneo, qui s'occupe de moules pour briques et tuiles, de pièces détachées pour machines, de constructions métalliques et de menuiserie. L'entreprise a été fondée par Massimo Palombaro et offre depuis 1981 à ses clients un service de très haute précision. Le périmètre couvre le Piémont, les régions de Ligurie et de Lombardie.

L'expérience accumulée au fil des années lui a permis de développer des systèmes de plus en plus avant-gardistes pour répondre aux besoins émergents du marché, avec des propositions capables de faire la différence d'un point de vue technologique et opérationnel.

Les processus mécaniques de petite et moyenne taille sont réalisés sur des machines modernes, pour le contrôle dimensionnel et la numérisation, avec des rapports extrêmement détaillés pour garantir l'excellence.

L'équipe est composée de techniciens qualifiés et formés pour intervenir rapidement et résoudre tout problème, assurant la fourniture de composants et de pièces mécaniques pour les équipements professionnels.

Les certifications de qualité représentent une preuve supplémentaire de l'efficacité et de la capacité à former continuellement le personnel, à s'adapter à son temps et à travailler dans le respect de normes rigides. L'entreprise a des clients en Italie et à l'étranger, avec des perspectives de croissance très intéressantes, dans le but de maintenir les valeurs fondatrices, sans renoncer au progrès constant.

Source Paginegialle

12/01/2024

Tunisie : Pour 20 millions £, London Materials fabriquera pour l’export des briques de sable au Kef

Sir Louis J O’Regan, Directeur de la société Britannique London Materials Ltd spécialisée dans le secteur des matériaux de construction a été reçu par Jalel Tebib, Directeur Général de FIPA-Tunisia et ce le 27 novembre 2023 au siège de FIPA.

L’activité principale de la société est le traitement des produits à base de sable de silice. Le projet prévu en Tunisie sera une unité de fabrication de briques de construction avec une technologie évoluée à base de sable de silice destiné principalement à l’export au Royaume-Uni. Le projet permettra de créer près de 150 emplois pour un investissement estimé à 20 M£. Le projet en question sera implanté dans la région du Kef au nord-ouest tunisien.

Le Directeur Général de Fipa, qui ne savait peut-être pas qu’un tel projet existe en Tunisie, mais dédaigné par les autorités régionales, a exposé à ses interlocuteurs les opportunités d’investissements dans ce secteur et les avantages de l’implantation de cette société dans la région du Kef. Les services compétents de FIPA assureront un suivi de cette implantation.

Il est noté que le secteur des matériaux de construction a enregistré durant les neufs premiers mois de 2023, 20 opérations de création et d’extension d’investissements d’entreprises à participations étrangères permettant la création de 379 nouveaux postes d’emploi.

Source African Manager


11/01/2024

Händle renforce sa position sur le marché avec le nouveau site Händle Kft. en Hongrie

Le 28 septembre 2023, la société Händle GmbH Maschinen und Anlagenbau, basée à Mühlacker, a repris les entreprises de taille moyenne Gép-Ber et Kerámiagép, toutes deux basées à Békéscsaba (Hongrie).

Fondées en 1907, Gép-Ber et Kerámiagép emploient aujourd'hui une cinquantaine de personnes. Ils sont issus du service de réparation d'une briqueterie aujourd'hui disparue et se sont forgé une bonne réputation en tant que fabricant de machines, d'installations et de pièces de rechange pour l'industrie - principalement allemande - de la brique et des matériaux de construction. Leur gamme de produits comprend des alimentateurs, des excavatrices, des composants de construction en acier pour laminoirs, des carters de boîtes de vitesses, des corps d'extrudeuses et des mélangeurs.

Le rachat de Gép-Ber et Kerámiagép par Händle Kft. est une étape stratégique pour Händle afin d'optimiser davantage le contrôle des processus de qualité et des délais de livraison et d'assurer l'approvisionnement en pièces de rechange. De cette manière, Händle réussit non seulement à étendre davantage sa propre position sur le marché, mais également à réintégrer son savoir-faire dans sa propre entreprise grâce à l'internalisation. Selon Andreas Treut, directeur général de Händle GmbH Maschinen und Anlagenbau et PDG de Händle Kft : « La pandémie de COVID-19 nous a montré à quel point il est important de minimiser notre dépendance à l'égard de prestataires de services externes et de construire nos propres structures et ressources. . En intégrant les deux entreprises hongroises dans les domaines d'activité de la construction métallique, de la production mécanique et de l'assemblage final de machines, nous renforçons notre intégration verticale, améliorons la qualité des produits et optimisons les processus de coordination.

La décision de vente a été prise en raison du départ à la retraite des anciens directeurs généraux en raison de l'âge et de l'absence de plan de succession approprié au sein de l'entreprise. Cette étape permet désormais un changement de génération et soutient le développement réussi et tourné vers l'avenir du nouveau site de Händle en Hongrie. Händle Kft. dispose d’une structure fonctionnelle et d’unités commerciales opérationnelles, ainsi que des normes de qualité élevées de Händle, ce qui contribue à la sécurité et à la stabilité de l’emploi dans la région. «Tous les salariés seront embauchés. Cela signifie que l'équipe éprouvée sera retenue. Nous sommes fermement convaincus que cette intégration transparente offrira à nos clients des avantages significatifs en termes de qualité des produits et de service client », assure Andreas Treut.

La combinaison de l'expertise et des ressources des entreprises permettra à Händle d'étendre et de renforcer encore sa position de leader sur le marché dans le domaine de la fabrication de machines et d'installations pour l'industrie de la brique et des matériaux de construction.

Source Ziegelundustrie International

10/01/2024

Allemagne: Lingl en faillite malgré son succès commercial reste confiante dans l'avenir

L'insolvabilité dans laquelle se trouve l'entreprise de construction mécanique de Krumbach, Lingl Anlagenbau GmbH, est extraordinaire. Le fait que la demande ait dû être déposée le 4 octobre devant le tribunal de district de Neu-Ulm n'a, comme l'explique l'entreprise, n'a rien à voir avec son propre marché et son succès commercial. Lingl s'est plutôt retrouvée en difficulté en raison de ses liens financiers avec sa société sœur Lippert GmbH & Co. KG, qui a fait faillite le 29 septembre. En conséquence, selon la direction de Lingl, « les lignes communes de crédit et de garantie n'étaient plus disponibles ». Les efforts initialement très prometteurs visant à obtenir notre propre financement d’entreprise seront interrompus sans succès le 4 octobre 2023. L'avocat de Nuremberg, Joachim Exner, a été nommé administrateur provisoire de l'insolvabilité.

Selon la direction, il n'y aura pas de restructuration. Les opérations commerciales se poursuivront malgré l'insolvabilité et les commandes des clients seront traitées comme elles ont été commandées. Ils recherchent désormais des investisseurs. Compte tenu du bon état de Lingl, ils sont convaincus que le processus de vente sera positif et que l'entreprise pourra être vendue dans son état actuel. Avec un nouveau propriétaire, nous serons en mesure de gérer le financement et de poursuivre sur la voie du succès que nous avons empruntée.

Lingl sur le cap de la croissance – production attendue de 52 millions d’euros en 2023

Joachim Eibel, directeur général de Lingl, souligne que l'entreprise continue de connaître du succès sur le marché et qu'elle se porte bien grâce à la restructuration effectuée il y a deux ans. Alors que 25 millions de services ont été fournis au second semestre 2021, ils étaient déjà 45 millions en 2022. Au cours de cet exercice, selon Eibel, l'entreprise « atteindra son objectif d'un chiffre d'affaires d'environ 52 millions d'euros combiné à un résultat clairement positif ». C'est pourquoi la faillite est perçue sous un jour différent de celui d'il y a trois ans.

Eibel poursuit : « Le carnet de commandes actuel s'étend jusqu'en 2024. L'entreprise est rentable, l'équipe est puissante et optimiste. » Cependant, en raison de la structure de l'entreprise dans la construction d'installations, on dépend de prêts pour préfinancer des projets à long terme. . Cela nécessite un cadre de financement et de garantie solide.

L'entrée de Lingl dans le groupe Schug

L'entreprise Krumbach a fait faillite pour la dernière fois il y a presque exactement trois ans. Lingl a été rachetée par le groupe Schug à la mi-2021. Lippert GmbH & Co. KG, une entreprise de construction mécanique du Haut-Palatinat pour la logistique, l'automatisation, la céramique technique ainsi que l'industrie sanitaire et de la porcelaine, l'avait déjà acquis en 2017. Le financement existant pour Lippert a été élargi et rendu utilisable pour Lingl.

Confiance dans l'entreprise

C'est sur cette base, explique Eibel, que l'entreprise a été repositionnée, axée sur l'innovation et a réussi à réintégrer le marché. Outre les bons résultats et chiffres de performance, il cite le haut niveau d'approbation des clients de Lingl et le fait qu'un certain nombre de projets en Allemagne et dans le monde ont été réalisés avec une réponse très positive. C'est également la base de la confiance de la direction et des quelque 220 collaborateurs, dont 20 stagiaires.

Selon Eibel, Lingl poursuivra ce développement réussi et continuera à l'avenir à soutenir l'industrie avec des innovations, notamment dans le domaine de l'automatisation. ZI en fera rapport.

Source Ziegelindustrie International

Des plaquettes émaillées colorées habillent les façades du Village des Athlètes 2024

Des plaquettes aux couleurs variées qui revetirons les façades de 7 bâtiments

Rose, bleu, vert et blanc... 500.000 plaquettes émaillées en terre cuite, fabriquées sur mesure par la briquerie Rairies Montrieux, habillent sept bâtiments du Village des Athlètes 2024.

"C'est une belle reconnaissance et une fierté pour notre entreprise" s'est réjoui Rémy Montrieux, PDG de l'entreprise familiale Rairies Montrieux, située dans le Maine et Loire. Pour rappel, Rairies Montrieux fabrique des matériaux de construction en terre cuite pour la façade et l'habitat depuis 1910 et sur 5 générations.

Pour ce projet, non moins de 500.000 plaquettes émaillées fabriquées sur mesure ont été commandées pour recouvrir sept bâtiments du Village des Athlètes 2024, à la demande de l'architecte Anne Mie Depuydt de l'agence UAPS à Paris.

Deux ans pour obtenir les formes et teintes exactes d'émails voulus

Ces plaquettes ont été développées spécialement pour le projet par le service de recherche et développement de l'entreprise, qui a développé trois teintes et formes exclusives pour ce projet : de forme triangle, convexe ou ondulée, de couleur rose, bleu, vert et blanc sur un nuancé de couleur spécifique. Elles recouvrent désormais 5.413 m² de façade en tout. 

Le bleu

Une teinte bleue obtenue sur mesure. La plaquette bicuisson est convexe (c'est à dire bombée) et mesure 220x50x12/24. 

Le rose

La teinte rose a également été obtenue sur mesure. La plaquette bicuisson est de forme triangle et mesure 220x50x12/24.

Le Vert

Il s'agit d'un vert développé sur RALIER spécifique. Les plaquettes bicuisson sont en émail cristallin et mesurent 220x50x12. 

La collaboration s'est étendue sur deux années, afin de trouver les formes et teintes exactes d'émails souhaité. Chaque bâtiment est revêtu sur deux de ses quatre façades d'un parement de terre cuite dont la teinte, la forme, la taille et la finition sont uniques, mais se répondent.

Rairies Montrieux annonce son partenariat avec Vandersanden

En parallèle de ce projet, Rairies Montrieux a annoncé mi-novembre son partenariat avec la briquerie internationale Vandersanden, dont le siège est établi en Belgique. Vandersanden, également une entreprise familiale, produit des briques de parement, des pavés en terre cuite pour jardins et chaussées, des Eco-plaquettes de parement et des solutions de façade isolantes.

Avec ce partenariat, Rairies Montrieux souhaite proposer à sa clientèle la gamme de produits moulés-mains de l'entreprise belge. 

"Notre offre de produits est aujourd'hui très complète en termes de textures, de formes et de couleurs. Néanmoins, il nous manquait des produits fabriqués dans le Nord de l'Europe, la brique et la plaquette moulées-main", résume Rémy Montrieux, PDG de l'entreprise.

Rémy Montrieux, PDG de Rairies Montrieux, ajoute : "Le marché de la moulée-main est très porteur, et il est différent de celui de la façade décorative." 

Marco Solberg, directeur export de Vandersanden, ajoute : "La coopération avec Rairies Montrieux est une nouvelle étape dans notre croissance sur le marché français et renforce notre stratégie à long terme. Les valeurs familiales partagées par les deux entreprises garantissent un service de premier rang, qui nous permet d'être encore plus proches de nos clients. Toutes deux sont synonymes de contacts personnalisé et de conseils sur-mesure, ce qui nous permet d'aider les prescripteurs et les professionnels de manière ciblée et efficace."

Source : batirama.com par Emilie Wood 


09/01/2024

Allemagne: La production chez Wienerberger à Westerwiehe est arrêtée

Le site du fabricant de matériaux de construction reste silencieux sur la fermeture de l'usine.

De l'extérieur, on ne voit pas que la production dans l'usine Wienerberger de la Westerwieher Strasse est à l'arrêt. L’entreprise dont le siège est à Hanovre ne souhaite pas commenter ce que signifie concrètement cette situation.

Après un arrêt de production de trois mois fin 2021/début 2022, les machines de Wienerberger, Westerwieher Straße, sont à nouveau à l'arrêt. 

Des rumeurs circulent selon lesquelles le site serait fermé et que les employés auraient déjà été licenciés. 

Source Die Glocke

Maxime Coutouly nommé Directeur Général EDILIANS France

Une nouvelle année commence chez EDILIANS et c’est l’occasion de vous annoncer la nomination de Maxime Coutouly en qualité de Directeur Général EDILIANS France pour poursuivre le développement de la stratégie de l'entreprise, en particulier pour la mise en place de la feuille de route bas carbone. 

Maxime Coutouly connaît bien les valeurs et le métier d'Edilians puisqu’il est entré dans le Groupe il y a 17 ans. 

Il a dirigé l’ensemble des usines en France et piloté l’intégration des opérations ibériques ces deux dernières années. 

Source LinkedIn


08/01/2024

Edilians renouvelle sa gamme photovoltaïque

Une gamme revue chez Edilians

Le salon Artibat 2023 qui s’est tenu en octobre a été l’occasion pour Edilians de dévoiler ses nouvelles gammes concernant ses solutions photovoltaïques. L’entreprise a notamment mis en avant la nouvelle version de son produit phare, la tuile Solaire Max, avec des performances revues à la hausse.

Une gamme améliorée pour plus de performance

Les salons sont l’occasion pour de nombreux fabricants de dévoiler leurs innovations ou l’amélioration de leurs produits. Edilians n’a pas failli à cette tendance lors du salon Artibat qui s’est tenu en octobre 2023. Cela a permis à l’entreprise de montrer en avant-première le renouvellement de ses solutions de tuiles photovoltaïques au travers de la gamme tuile et ardoise Solaire Max.

Celle-ci se dote d’une version plus grande qui intègre 18 cellules. De fait, elle passe d’une puissance unitaire de 60-75 Wc à 80-100 W pcour la solution de couleur rouge. Cette augmentation de puissance permet de renforcer la production et, avec elle, l’autonomie électrique de l’habitation.

Une parfaite intégration architecturale

Son intégration à la toiture est toujours aussi aisée. Le style architectural est travaillé afin de rester inaperçu et ainsi conserver l’architecture de la construction, que ce soit sur des bâtiments anciens ou neufs. L’installation est possible sur tous les types de toiture, s’adaptant à l’inclinaison. La garantie d’étanchéité de la pose est de 20 ans et peut aller jusqu’à 30 ans.

En complément à cet équipement, Edilians met également sur le marché un nouveau kit complet, le Easy Roof Integration Kit. Il inclut un panneau solaire efficace même dans les zones à faible ensoleillement, un procédé de fixation et un pack électrique comprenant l’onduleur. Cette installation est donnée pour offrir une puissance linéaire de plus de 87 % pendant 30 ans.

Renforcer l’utilisation du photovoltaïque

Avec le renouvellement d’une partie de sa gamme, Edilians vient contribuer à mettre sur le marché des produits de plus grande efficacité. L’objectif pour tous les fabricants est de développer l’usage du photovoltaïque dédié à l’autoconsommation. Cela va de pair avec la sobriété et l’autonomie énergétique souhaitées.

Cette contribution est donc bienvenue. Elle trouve également de plus en plus d’écho auprès des particuliers et des professionnels. La pose devrait s’accélérer au cours des prochaines années, notamment avec le développement des batteries. Celles-ci ont pour qualité de garantir un temps de stockage pour une utilisation déportée de l’électricité produite. Une évolution dans la technologie qui devrait aussi limiter la revente de la surproduction. Cela impliquera aussi pour les utilisateurs de gérer leurs consommations comme leurs productions afin d’en optimiser l’emploi.

Source Kreacttp par Estelle Guiton

07/01/2024

Carrière Terreal de Colomiers labélisée : Cap environnement

Dans le cadre de la stratégie RSE 2030, un des engagements de Terreal est d'assurer que toutes les carrières du Groupe certifient de la bonne gestion de la biodiversité.

Après la carrière de Saint-Papoul en 2022, la carrière de Colomiers est la deuxième à obtenir la certification Cap Environnement avec le niveau "Exemplarité". Une première dans le Groupe avec un score de 81,1%, établissant ainsi le meilleur niveau de référentiel.

Sur ce site, les points forts qui ont fait la différence sont :

👉 le management environnemental,

👉 l’économie du gisement et d’eau,

👉 la concertation avec les riverains.

Le référentiel Cap Environnement est une démarche de progrès volontaire proposée par l'UNICEM - Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction. Développé en 2004, il vise l’amélioration continue des pratiques sur l’ensemble des enjeux environnementaux : eau, air, bruit, vibrations, déchets, biodiversité et paysage, … ainsi que sur le dialogue avec les parties prenantes.

Source Terreal

06/01/2024

Tuilerie Lambert optimise son séchoir à tuiles

Optimisation du séchoir tuiles dans le but de faire des économies d’énergie (à ce jour 33% de gaz en moins) et pouvoir mieux sécher les produits.

Projet réalisé grâce à une subvention générée par la Région Nouvelle-Aquitaine.

Réalisation par l'entreprise CLEIA et la chaudronnerie SOUMAGNE.

Source LinkedIn

05/01/2024

Ces entreprises qui maximisent leurs profits avec le chômage partiel


Face à ces patrons qui cherchent continuellement à gratter tout ce qu’ils peuvent pour augmenter leurs profits, il faut tout d’abord revendiquer comme mesure d’urgence la prise en charge à 100 % de l’activité partielle par l’employeur.

Contre l’idée de notre Ministre du travail qui ne voit comme alternative au chômage partiel que le licenciement, il faut avancer la revendication du partage du temps de travail entre tous et toutes, et cela sans baisse de salaire. C’est la seule mesure qui puisse répondre réellement aux intérêts des salariés face à une crise économique profonde.

Source Révolution Permanente



04/01/2024

Économie : les industriels seraient en grande partie responsables de l’inflation

Le pic de l’inflation est passé selon l’exécutif, mais la hausse des prix continue de peser sur le pouvoir d’achat des Français. Ce mercredi 28 novembre, quatre associations de consommateurs en appellent au président Emmanuel Macron dans une lettre. Elles demandent des mesures concrètes pour arrêter "les marges excessives" dans le secteur de l’agroalimentaire.

48%, c’est le niveau de marge qu’a atteint l’industrie agroalimentaire cette année selon l’Insee. Un chiffre qui fait débat. Selon les informations d’Europe 1, les fédérations d’industriels reçues à la fin du mois de septembre à Bercy avaient demandé de nouvelles estimations. Ce mercredi 28 novembre, quatre associations de consommateurs (Foodwatch, Familles rurales, CLCV, UFC-Que Choisir) en appellent au président dans une lettre. Elles demandent des mesures concrètes pour arrêter "les marges excessives" dans le secteur de l’agroalimentaire.

"Une marge brute excessive"

Et quel que soit le chiffre retenu, pour Jean-Yves Mano, prédisent de la CLCV, association signataire de la lettre envoyée à Emmanuel Macron, les industriels contribuent bel et bien à l’inflation. "Au-delà des statistiques, si c’est 46 ou 43%, on pourrait considérer que de toute façon, c'est une marge brute excessive. Je rappelle que 50% des Français ont des difficultés financières. Nous demandons aux industries agroalimentaires, et aux distributeurs et grandes surfaces de baisser les prix de façon plus efficace", a déclaré Jean-Yves Mano au micro d’Europe 1.

Pourtant, les prix risquent de se stabiliser à un niveau élevé, et ce, durablement. Depuis 2020, les crises successives ont renchéri les coûts de production. En trois ans par exemple, les frais de personnel ont augmenté de 20% dans l’agroalimentaire, selon l’association nationale des industries alimentaires. Et ces coûts, qui prennent en compte des hausses de salaire, ne diminueront pas.

"Attention, la baisse de l’inflation, ça ne veut pas dire revenir sur les prix de 2019. On ne pourrait pas : on est rentré dans un nouveau système et on va changer complètement de paradigme", a rapporté Jean-Philippe André, le président de l'Association Nationale des Industries Alimentaires. D’autant plus que l’évolution des prix de l’énergie, nécessaire à la production, est encore très incertaine.

Source Europe 1

03/01/2024

Les producteurs américains de gaz naturel cherchent à équilibrer les réductions de production et le rebond de la demande

Selon Jeremy Knop, directeur financier d'EQT, si les prix du gaz naturel restent inférieurs en 2024 et que les activités de forage et autres activités connexes diminuent, le marché pourrait dépasser les prévisions à la fois à la baisse et à la hausse l'année prochaine, alors qu'il cherche à trouver un équilibre.

Les contrats à terme sur le gaz naturel américain ont terminé l'année 2023 avec la plus forte baisse en pourcentage depuis 2006, en raison d'une production record, de stocks abondants et d'un hiver doux.

Il existe un risque de surcouverture qui ferait que l'entreprise ne profiterait pas de prix plus élevés lorsque la demande reprendrait, a déclaré M. Knop lors de la conférence de Goldman Sachs sur l'énergie, les technologies propres et les services publics, qui s'est tenue à Miami jeudi.

Les prix du gaz naturel ont fortement chuté en 2023 par rapport aux 10 dollars par million d'unités thermiques britanniques (mmBtu) fixés en 2022 à la suite des perturbations causées par la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

Le directeur financier de Chesapeake Energy, Mohit Singh, a déclaré lors de la conférence que la production du bassin de Haynesville en Louisiane, au Texas et dans l'Arkansas pourrait chuter au premier trimestre 2024 en raison de l'augmentation de la production et de la diminution du nombre d'appareils de forage.

La société vise à augmenter le nombre de ses accords d'achat de GNL après avoir signé des accords avec Gunvor et Vitol. Elle s'est fixé pour objectif de porter ces accords de vente à 20 % de la production totale, contre 6 % actuellement. (Reportage de Seher Dareen à Bengaluru et de Scott DiSavino à New York ; rédaction de Sriraj Kalluvila).

Source ZoneBourse

02/01/2024

Matériaux de construction : vers une troisième année de baisse ?

Les perspectives pour 2024 annoncent des volumes de production à des niveaux historiquement bas, tandis que la crise du logement promet une nouvelle contraction des ventes, des permis de construire et des investissements résidentiels des ménages.

Le mois d'octobre 2023 a témoigné d'une nouvelle baisse significative des activités liées au béton prêt à l'emploi (BPE) et aux granulats par rapport à l'année précédente, selon la dernière note de conjoncture de l'Union nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction (Unicem).

Une tendance amorcée il y a un an, et directement influencée par la crise du logement, qui se manifeste par un déclin marqué des chantiers, des ventes et des permis, affectant l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement dans le secteur de la construction, dont celui des matériaux.

Des volumes de production historiquement bas 

Les signes d'une reprise rapide du marché immobilier ne se dessinent pas à court terme. En 2024, les effets du plongeon des investissements résidentiels des ménages continueront de se faire sentir, coincés entre une solvabilité en déclin, des prix immobiliers encore élevés et des taux d'intérêt peinant à baisser. 

Du côté des travaux publics, le contexte électoral stimule les projets des collectivités, mais ces derniers demeurent très ciblés, tant au niveau des clientèles que des territoires et des types de travaux. Parallèlement, la crise immobilière pèse également sur le secteur privé. Ainsi, les besoins en granulats et en BPE devraient encore décliner en 2024, affichant des volumes de production à des niveaux historiquement bas, avec respectivement - 6  % et - 10,5  %. 

Les statistiques actuelles confirment cette tendance. En octobre 2023, les volumes de granulats ont chuté de plus de 8 % par rapport à l'année précédente, tandis que le BPE a enregistré une baisse plus marquée (-10,7 %). Cette tendance s'est poursuivie au cours des trois derniers mois, avec un recul de 5,9 % pour les granulats et de 6,6 % pour le BPE sur un an. 

Une crise immobilière persistante 

La crise actuelle dans le secteur du logement se traduit par une baisse significative des permis de construire (-26,2 % sur douze mois) et des mises en chantier (-25,4 %). Cette tendance baissière, observée sur plusieurs mois consécutifs, laisse entrevoir une année 2024 caractérisée par une nouvelle contraction de l'investissement résidentiel neuf des ménages.

Les chiffres sont parlants : moins de 300 000 logements seront probablement mis en chantier en 2023, reflétant une perte estimée à environ 70 000 logements commencés. Pour 2024, une nouvelle contraction d'environ 50 000 unités est anticipée.

Bien que certains signaux suggèrent une légère atténuation de la crise, tels qu'une potentielle stabilisation des taux d'intérêt et un assouplissement des critères de crédit, de nombreux obstacles subsistent. La solvabilité des ménages demeure précaire face à l'inflation, et la rigidité des coûts de construction dans le secteur du neuf maintient les prix immobiliers à des niveaux élevés.

La crise immobilière impacte également les travaux de la clientèle privée et risque de freiner certains chantiers, notamment dans le cadre des Jeux olympiques qui exercent une pression supplémentaire sur les chantiers franciliens.

Source BatiWeb par Marie Gérald

31/12/2023

Conférence: "journées réfractaire" - commission mixte GFC-SF2M - méthodes avancées au service de la compréhension des matériaux réfractaires dans le cadre de l'European Green Deal

L’objectif de ces 2 Journées GFC/SF2M, organisées par la Commission Mixte « Matériaux Céramiques Réfractaires », à IRCER Limoges les 7 et 8 février 2024, est d’apporter un éclairage novateur dans ce contexte majeur.

Qu’il soit question de températures élevées, de contraintes mécaniques cycliques importantes, d’un environnement chimique agressif, d’abrasion ou bien de tout cela à la fois, ces conditions peuvent entraîner très rapidement la ruine des matériaux réfractaires mis en œuvre dans des outils industriels coûteux, des arrêts de production à répétition, ainsi que potentiellement des problèmes de sécurité, énergétiques, environnementaux…

L’acier, le verre et le ciment font aujourd’hui partie de notre vie quotidienne, mais ces matériaux essentiels n’existeraient tout simplement pas sans matériaux réfractaires pour les fabriquer. Dans le contexte du réchauffement climatique, il est actuellement primordial que cette industrie réduise drastiquement ces émissions de CO2 en accord avec le Green Deal Européen qui a récemment établi la feuille de route à suivre pour relever ce défi sociétal majeur toute en permettant à l’Europe de rester compétitive. L’industrie européenne est actuellement pionnière en matière d’innovation pour le développement de nouvelles solutions techniques afin d’atteindre cet objectif « Net-Zero emission of Green House Gas » (GHG) d’ici 2050. Dans ce registre, le passage de combustibles à base de carbone à des mélanges à base d’hydrogène à combustion propre est un changement majeur pour cette industrie.

L’anticipation d’un plus grand usage de l’hydrogène dans les outils industriels requiert aujourd’hui l’acquisition de nouvelles connaissances scientifiques sur le comportement à long terme des matériaux réfractaires dans cet environnement. 

Par un choix judicieux des matières premières utilisées, qu’elles soient brutes d’extraction ou issues du recyclage, le design de la microstructure des matériaux réfractaires constitue toujours un élément fondamental pour l’optimisation de leur comportement en service. Dans la perspective d’une étude fine de l’évolution de ces matériaux complexes à haute température, un certain nombre de méthodes avancées, de caractérisation ou de modélisation, peuvent apporter un éclairage nouveau au service d’une meilleure compréhension du comportement des matériaux réfractaires en service. Dans un registre complémentaire, il est également aujourd’hui primordial de mieux utiliser, via des techniques de Machine Learning par exemple, les multiples données pouvant être collectées en usage industriel des matériaux réfractaires, afin optimiser la prise de décision en temps réel. L’intérêt de cette approche est ainsi l’optimisation de la durée d’utilisation des matériaux tout en garantissant la sécurité des outils et des personnes.

Source GF-céramique

30/12/2023

Wienerberger - bourse: combien auraient gagné les investisseurs en investissant dans Wienerberger il y a 3 ans?

Action Wienerberger : voici ce que les investisseurs auraient gagné en investissant dans Wienerberger il y a 3 ans.

Le 25 décembre 2020, l'action Wienerberger n'a pas été négociée à la Bourse de Vienne en raison d'un jour férié. Le jour de bourse précédent, le titre Wienerberger s'établissait finalement à 25,64 euros. Si un investisseur avait investi à ce moment-là 1 000 euros dans des actions Wienerberger, son portefeuille contiendrait désormais 39 002 actions Wienerberger. Étant donné que la valeur d'un papier était de 29,98 EUR (niveau de clôture) le 22 décembre 2023, l'investissement initial vaudrait désormais 1 169,27 EUR. Cela aurait augmenté la valeur de l'investissement initial de 16,93 pour cent.

Toutes les actions Wienerberger avaient récemment une valeur marchande de 3,16 milliards d'euros.

Veuillez noter que le calcul ci-dessus ne prend pas en compte les fractionnements d’actions et les versements de dividendes.

Source Finanzen.net

29/12/2023

Le temps presse pour l’industrie britannique de la brique, « au bord de l’effondrement ».

Les promesses non tenues du gouvernement en matière de construction de logements et la flambée des prix de l’énergie en sont la cause, selon GMB.

Le syndicat GMB a averti i que le temps presse pour l’industrie britannique de la brique.

Cet avertissement intervient alors que le géant des matériaux de construction Wienerberger a annoncé des pertes d'emplois potentielles, citant la spirale des coûts de l'énergie et la pénurie de demande dans les projets de construction de logements.

D’autres grands noms de l’industrie britannique de la brique, notamment Ibstock, Forterra et Marshalls, ont annoncé la fermeture d’usines, Marshalls supprimant jusqu’à 250 emplois.

L'industrie de la brique représente près de 8 000 emplois au Royaume-Uni, et d'innombrables autres travaillent dans la chaîne d'approvisionnement de l'industrie.

GMB a écrit au secrétaire d'État au Logement, Michael Gove, pour demander une intervention urgente du gouvernement. Vous pouvez trouver notre lettre ici.

Stuart Harrison, organisateur du GMB, a déclaré :

« L’industrie britannique de la brique s’effondre au moment même où les gens ont du mal à trouver un logement.

« Les maisons ne sont tout simplement pas construites et ce gouvernement n’a pas tenu ses promesses.

« Avec la montée en flèche des coûts de l’énergie qui pèse sur l’industrie, il est plus important que jamais que les décideurs prennent en compte les milliers d’emplois soutenus par le secteur.

« Sans une industrie de la brique florissante, la crise du logement au Royaume-Uni ne peut que s’aggraver tandis que les communautés qui dépendent de ces emplois sont plongées dans l’incertitude.

« La priorité de notre syndicat est de maintenir l'emploi dans le secteur et nous travaillerons avec le secteur pour éviter de minimiser l'impact

Un porte-parole de Wienerberger a déclaré :

« Même si nous opérons dans un environnement de marché difficile, il est essentiel que nous prenions ces décisions difficiles et mettions en œuvre les changements nécessaires pour garantir que notre entreprise soit en bonne position.

« Nous avons déployé des efforts pour minimiser l'impact sur nos collègues, car nous serons en mesure de redéployer la majorité des postes concernés vers d'autres domaines de notre entreprise.

« Si la demande évolue, nous réévaluerons, comme nous l’avons fait auparavant, nos niveaux de production. »

Source GMB Trade Union


28/12/2023

Du ciment à base d'argile : la start-up landaise Materrup prouve que le bâtiment peut être moins polluant

Le secteur du bâtiment fait partie des plus polluants. Une entreprise landaise a décidé d'implanter une usine à proximité d'une carrière d'argile. Elle fournit ainsi en ciment les entreprises aux alentours pour un circuit ultracourt. 

Le secteur du bâtiment fait partie des plus polluants. Une entreprise landaise a décidé d'implanter une usine à proximité d'une carrière d'argile. Elle fournit ainsi en ciment les entreprises aux alentours. Le circuit est ultracourt.

C'est ce que certains appelleraient "un cercle vertueux". Du ciment fabriqué à base d'argile qui trouve son utilité à seulement quelques dizaines de kilomètres de là où il est extrait. La start-up landaise Materrup a réussi à concevoir du ciment dit "bas-carbone" qui serait selon elle deux fois moins énergivore et polluant que celui fabriqué traditionnellement. Une recette protégée par une quarantaine de brevets internationaux. Testé dans des conditions extrêmes, le matériau serait tout aussi solide et durable selon ses créateurs.

"On va venir la "processer" pour la transformer physiquement et chimiquement en un ciment qui va avoir les mêmes propriétés mécaniques qu'un ciment conventionnel", analyse Julie Neuville, cofondatrice de Materrup.

Il est donc substituable pour fabriquer des bétons utilisés dans tous les usages quotidiens de la vie courante.

Tout est parti d'une envie commune. Celle de deux frères, Mathieu et Charles Neuville. L'un est ingénieur, l'autre banquier. Le premier s'intéresse rapidement aux bienfaits de l'argile crue. Le second est attaché à une finance durable. En 2018, ils fondent Materrup avec pour mot d'ordre : "agir immédiatement pour une construction à impact". Leur usine voit le jour à Saint-Geours-de-Maremne dans les Landes.

À une cinquantaine de kilomètres de l'usine, la collectivité de Souprosse a décidé de se fournir en "ciment vert". Sur la place de l'Église, il s'écoule sur la dalle. Des ouvriers s'attachent à l'étaler, le lisser, taloche à la main. Le maire de la commune y a vu une solution plus écologique, mais pas plus chère qu'un ciment classique. "C'est un produit de qualité vertueux", explique Christian Ducos. "Il est plutôt respectueux de l'environnement avec une production qui se fait en dépensant moins d'énergie. Cela nous a séduits aussi parce que budgétairement cela "passait".

Parce que l'innovation c'est bien, mais on est une commune rurale et cela n'est pas toujours facile de boucler les budgets.

Grande consommatrice d'énergies fossiles, la fabrication de ciment traditionnel polluerait trois fois plus que le trafic aérien mondial. C'est la raison pour laquelle la société cherche à travailler avec des clients situés au plus près de l'usine de fabrication. 

"De l'extraction de l'argile jusqu'à la production de ciment, la production du béton, le déploiement sur les chantiers dans les communes rurales des Landes, on voit une cohérence en circuit ultracourt", poursuit Julie Neuville. "On a aussi une circularité en utilisant du déchet local". Pour rester au plus près des chantiers, l'entreprise s'apprête à construire de nouvelles usines en France et en Europe. Une vingtaine de sites de production pourraient voir le jour dans les années à venir.

Source France 3 par Candice Olivari et Thibault Grouhel

27/12/2023

Tuiles et briques : pour construire la transition écologique du logement


1 logement neuf sur 3 en France est construit en brique de structure isolante tandis que la tuile protège deux toits sur 3. Les atouts des tuiles et briques pour la RE2020 sont donc primordiaux pour des logements performants et pérennes. Maçonnerie homogène, performance thermique, confort d’été, bilan carbone, pourquoi construire en brique ?

Le saviez-vous ?

La France est le 2ème producteur européen de tuiles et briques en Europe et le seul matériau de construction qui exporte plus qu’il n’importe : 8% de la production est exportée (Insee, 2022). 98% des produits terre cuite utilisés en France sont produits en France sur 125 lignes de fabrication par des entreprises industrielles à vocation internationale ou nationale comme par des PMI et entreprises artisanales à vocation régionale, voir locale.

Des atouts pour du logement inscrit dans la transition écologique et la pérennité

Pérennité, résistance au feu, qualité de l’air intérieur, performance thermique sont quelques-unes des qualités reconnues de la brique. Ce n’est pas un hasard, si la brique isolante de 20 cm est utilisée pour construire près d’1 logement neuf sur 3* (source OCN Batietudes 2022) en France.

Briques et tuiles sont présentes en maison individuelle bien sûr, mais aussi en logement collectif : près de 30% sont construits en briques et 40% protégés par des tuiles. Les tuiles et briques sont donc des atouts incontournables de la construction durable.

Aux origines : l’argile, naturelle, abondante, géosourcée renouvelable

Les tuiles et briques sont fabriquées à partir d’argile, une ressource naturelle, locale et abondante. Même si la ressource est largement disponible, la profession a inscrit la préservation des ressources dans ses enjeux, et met en œuvre des actions pour en assurer une gestion durable. C’est dans ce contexte qu’une thèse a cartographié et quantifié les dépôts de sédiments argileux qui se forment de manière continue dans les ports, barrages, canaux, estuaires. Il se dépose ainsi chaque année près de 2 fois plus de sédiments argileux que la filière n’en utilise. Des travaux sont en cours pour étudier leur compatibilité avec la fabrication des produits.

Les tuiles et briques construisent leur avenir décarboné

La filière des tuiles et briques représente moins de 0,2 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France (source SNBC*). Elle ne fait pas partie des secteurs prioritaires identifiés par l’Etat et ne bénéficie pas des travaux de l’ADEME* concernant les plans de transition sectoriels. Elle est donc la première filière à s’engager volontairement et collectivement à décarboner sa production.

Elle a rendu publique sa feuille de route de décarbonation qui présente le diagnostic, les moyens et les objectifs de la profession pour atteindre une diminution de 36% des émissions de CO2 de la filière à l’horizon 2030 et de 82% à l’horizon 2050 par rapport à 2015 (année de référence de la SNBC) en utilisant des leviers identifiés en cours de déploiement ou phase pilote : substitution du gaz naturel par de la biomasse, du biogaz, du syngaz, de la géothermie, récupération des pertes thermiques…

D’autres scénarii encore plus ambitieux sont envisagés en intégrant des technologies prometteuses (utilisation d’hydrogène, électricité décarbonée…) mais qui sont à des stades de maturité moins avancés à l’heure actuelle.

Quel intérêt d’utiliser la brique et ses accessoires logement neuf ?

La brique de résistance thermique R≥ 1 m2.K/W et ses accessoires (planelles isolées en about de plancher, coffres de volets roulants, briques à bancher…) forment une enveloppe homogène, apportent de la performance pour traiter les ponts thermiques et contribuent à l’inertie du bâti pour un meilleur confort été comme hiver.

C’est une solution constructive complète qui facilite le respect de la RE2020. Toutes les familles de produits sont couvertes par des FDES collectives ou individuelles.

Moins d’isolant, c’est aussi plus de SHAB !

Grâce à sa performance thermique, la brique terre cuite apporte un gain de surface habitable (SHAB) qui est estimé au minimum à 3% en comparaison avec une solution en maçonnerie courante (Etude du Cabinet Pouget Consultants pour la FFTB).

Sur un immeuble à usage collectif de 2000 m2 SHAB et 34 logements (configuration de l’étude), la brique terre cuite permet de gagner 60 m2. C’est l’équivalent d’un 3 pièces en plus, créé grâce à la performance thermique intrinsèque de la brique.

Gain de temps, qualité renforcée

L’utilisation de planelles de terre cuite dispense le recours à des rupteurs thermiques notamment en logement collectif. C’est une économie en coût et en temps de pose. Il existe des gammes adaptées aux différentes hauteurs de planchers et elles sont conformes aux exigences des règles de portance des planchers, y compris en zones sismiques.

Les briques à bancher et les linteaux évitent de recourir à des banches pour coffrer sur place : bilan positif pour l’environnement, moins d’eau, moins d’agrégats (sable, gravier), moins de ciment et un vrai gain de temps !

Autre exemple, les briques tableaux permettent la réalisation des encadrements d'ouvertures parfaitement propres et rectilignes, apportant une vraie continuité de la maçonnerie dont l’esthétique qualitative valorise le chantier.

Les solutions pour volets roulants et les linteaux terre cuite existent en différentes longueurs pour s’adapter à toutes les ouvertures. Ce sont des produits monoblocs, d’un seul tenant, donc résistants et faciles à poser. Les coffres de terre cuite permettent l’adaptation rapide des volets roulants traditionnels par clipsage. La façade est homogène et le coffre de volet roulant est invisible depuis l’intérieur du logement.

Continuité de matériaux pour une maçonnerie pérenne et homogène

Les accessoires contribuent aussi à l’homogénéité de la maçonnerie et donc à créer des conditions propices à la qualité et à la pérennité de l’enduit.

Et enfin, du point de vue esthétique, la maçonnerie est bien finie, elle a un rendu qualitatif, c’est une image valorisante pour le chantier et pour toutes les équipes.

Source Batiweb

 



26/12/2023

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