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25/08/2016

TERREAL/ AMIENS Des micro-fissures à surveiller à la citadelle

Sur le chantier de la future université, la Métropole a relevé des micros fissures sur des voûtes formées par les voussoirs, ces pièces « révolutionnaires ».
Les voussoirs en terre cuite ont été spécialement réalisés pour la citadelle. Des micros-fissures ont été détectées. (Photo F. DOUCHET).
La maîtrise d’œuvre du chantier de la future université à la citadelle (4 000 étudiants) est du ressort de l’architecte, le cabinet Renzo Piano. La maîtrise d’ouvrage revient, elle, à la Métropole qui l’a confié à sa société d’économie mixte, la SEM Amiens Aménagement. Cette dernière gère pour la collectivité le foncier et les projets d’aménagements. Elle a obligation de veiller au bon fonctionnement du chantier citadelle. Et au printemps dernier, elle a épluché les travaux. Et éplucher est le terme exact. « Nous avions demandé d’être scrupuleux. Et nous avons en effet attiré l’attention du maître d’œuvre sur divers points » explique Jean-Yves Bourgois, président d’Amiens Aménagement.
Au-delà des petits défauts « classiques » du BTP, un des points relevé touche un sujet sensible : une des innovations techniques voulues par Renzo Piano, étudiée et réalisée par la société Terreal. « Des micros fissures ont été relevées sur les voussoirs en terre cuite qui forment les plafonds en voûte » confirme Jean-Yves Bourgois.
Lors d’une visite de chantier organisée par Terreal, ses techniciens n’étaient pas peu fiers de dévoiler ces voussoirs à la presse spécialisée, ainsi qu’à des architectes et des pros du BTP. Ces pièces courbées forment, une fois jointes entre elle, une voûte. Ici, 8000 m² dans trois bâtiments ! « Une qualité d’isolation phonique et thermique remarquable » notait alors un cadre de Terreal.
On ne sait rien encore des conséquences de ces micros fissures si ce n’est qu’elles illustrent le souci du détail de la SEM. « Il a été répondu que la terre cuite avait tendance à travailler, à prendre sa place une fois posée. Mais nous avons tenu à ce que cela soit notifié et surveillé et à ce qu’un expert indépendant les analyse et livre un rapport précis », indique Jean-Yves Bourgois.
Une question de sécurité
Celui-ci ne devrait pas commencer son travail avant septembre. Absence de risques pour la sécurité ou danger nécessitant des corrections ? Tout est possible. « Nous agissons à titre conservatoire. C’est notre rôle de relever les imperfections. Nous recensons tout ce qui pose ou pourrait poser problème. Ce qui peut nous valoir une réputation de pinailleur auprès des architectes et les 40 entreprises et cela peut même crisper nos relations. Mais nous assumons. C’est d’abord une question de sécurité puis de juste utilisation de l’argent publique sur un chantier de plus de 110 millions d’euros », insiste Jean-Yves Bourgois. Ces voussoirs sont (pour le moment) le seul point noir relevé par la SEM. Le reste est plus anecdotique comme des jonctions de plaques de plâtre mal assurées empêchant la mise en peinture. Par ces contrôles, la SEM assure aussi ses arrières. Des litiges pour malfaçons sont compliqués à gérer après livraison des travaux. Amiens connaît le sujet avec son stade de la Licorne en triste état avant l’heure ou la verrière de la gare modifiée peu de temps après son inauguration.
Rappelons aussi le caractère particulier du chantier qui touche un site historique vaste de 13 hectares et occupé jusque dans les années 90. Ce qui a valu des surprises. Une cave du 14e siècle a été mise au jour. Sur conseil des bâtiments de France, après des fouilles et afin de préserver ce site, elle a été ensablée. Sauf que les pluies diluviennes ont embarqué ce sable. Il a fallu de nouveau combler avec de plus gros matériaux. La porte d’Abbeville (XVIe), elle, ne reposait sur aucune fondation sans oublier qu’il a fallu aussi penser aux chauves-souris installées ici…
Source Le Courrier Picard par DAVID VANDEVOORDE

24/08/2016

Le ministre de l'Economie visite la PME vendéenne qui va révolutionner le monde du béton

Le ministre de l'Economie débarque en Vendée ce vendredi matin. Emmanuel Macron va notamment visiter la société Argilus. Car cette PME a mis au point une invention qui pourrait rapporter des milliards d'euros à l'économie française.
Ce devait être la semaine la plus calme de l'année pour le PDG d'Argilus, ce sera finalement la plus agitée ! A la veille du 15 août, Julien Blanchard a reçu un appel lui annonçant que le ministre de l'Economie souhaitait visiter son entreprise installée à Chaillé-sous-les-Ormeaux, près de la Roche sur Yon. Emmanuel Macron y est attendu ce vendredi matin à 10h30 précises. En urgence, le patron a du rappeler tous les salariés partis en vacances, répondre aux demandes des services de sécurité, et trouver tout le matériel nécessaire pour accueillir le ministre dans de bonnes conditions. Le barnum a été installé hier soir, par une société basée à Angers. Impossible de trouver plus près en plein coeur du mois d'août...
Une révolution écologique... et économique !
Dès le mois d'avril, France Bleu Loire Océan vous annonçait la révolution qui se trame dans cette discrète entreprise d'une quinzaine de salariés. Avec l'ingénieur David Hoffman, Julien Blanchard a mis au point un ciment à base d'argile, baptisé HP2A. Ce liant présente deux énormes avantages comparé au ciment "classique" : il est recyclable, et surtout, il permet de fabriquer du béton avec n'importe quel sable, contrairement au ciment-calcaire compatible uniquement avec des sables dits nobles. Quand on sait qu'il se coule 100 tonnes de béton par seconde à travers le monde, on comprend vite l'enjeu économique de cette innovation.
Des CV... d'espions ?
Quand Argilus a rendu public sa découverte, la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre. En quelques jours, notre article a été repris plus de 150 000 fois. La PME vendéenne a reçu des sollicitations de toute l'Europe, mais aussi d'Asie et d'Amérique du Sud. Tous les grands cimentiers l'ont contactée, certains n'hésitant pas à débarquer directement au siège de Chaillé-sous-les-Ormeaux. Et dans la foulée, le bureau de Julien Blanchard a été envahi par les candidatures spontanées : il possède aujourd'hui trois classeurs complets de CV. Et quand il épluche les profils, l'entrepreneur se rend compte que certains candidats ont des compétences et des carrières de très haut-niveau. De là à penser que l'industrie du ciment-calcaire cherche à faire entrer un loup dans la bergerie, il n'y a qu'un pas... que Julien Blanchard se garde bien de franchir, rappelant que son innovation fait l'objet d'un brevet mondial. Et sans doute aussi de beaucoup d'appétits...
Par Emmanuel Sérazin, France Bleu Loire Océan

Macron en visite à Argilus

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, est attendu dans l'entreprise Argilus de Chaillé-sous-les-Ormeaux, vendredi matin.

« Je l’ai appris très discrètement la semaine dernière ». La visite d’un ministre, c’est un peu comme le secret du procédé HP2A d’Argilus (lire ci-dessous). Julien Blanchard, le patron de l’entreprise chaillezaise, n’a pas ébruité la nouvelle. « J’ai attendu l’officialisation, hier, pour appeler, un par un, tous nos salariés ».
Chaillé, centre du monde
Vendredi, à 10 h 45, Emmanuel Macron passera le seuil de l’ancienne briqueterie Gillaizeau, à Chaillé-sous-les-Ormeaux. « On prépare activement sa venue », sourit Julien Blanchard. Commission de sécurité, installation de tivolis… l’entreprise Argilus brique ses contours pour dérouler le tapis rouge. « Les précautions en terme de sécurité sont impressionnantes, avec le déploiement d’hélicoptères », souffle le dirigeant. « La commune de Chaillé n’aura pas souvent l’occasion de voir un tel ballet ».
« Le timing est court »
La petite entreprise de 15 personnes n’est pas une inconnue pour le ministre de l’Economie et des Finances. « Notre dossier est suivi par ses services depuis plusieurs mois. Il est au courant de notre projet de future usine. Nous allons échanger sur le sujet ». Au pas de course, forcément. « Le timing est assez court, mais on est prêt », sourit Julien Blanchard.
Après l’argile chaillezais, Emmanuel Macron se penchera sur les meubles Gautier au Boupère. Sa tournée vendéenne se terminera au Puy-du-Fou devant la Cinéscénie.
HP2A, c’est quoi ?
Le procédé HP2A est né de la rencontre de deux hommes : David Hoffmann, ingénieur chimiste, et Julien Blanchard, patron d’Argilus. “C’est une innovation de rupture. Une technologie alternative au ciment Portland, ce ciment gris que l’on connaît tous”. Le duo a déposé un brevet français en mars 2015, puis “l’internationalise” en avril 2016.
La matrice HP2A sert de liant à la terre d’argile et aux sables de récupération. Pas besoin de ciment, ni de cuisson, pour créer un bloc monolithe. “Les performances techniques sont supérieures à tous les matériaux actuels”, avance Julien Blanchard.
Les matériaux élaborés à partir de cette technologie auront “une très basse empreinte carbone et le prix de revient sera inférieur au ciment”.

Source Le Journal du Pays Yonnais

23/08/2016

Imerys : la marge s'améliore

Au premier semestre 2016, les ventes d’Imerys ont augmenté de 1,9%, à 2,097 milliards d’euros. À périmètre et change constants, elles ont toutefois reculé de 2,2% en raison d’une chute des volumes de 3%. L’environnement de marché reste compliqué même s’il «s’est un peu éclairci», estime le PDG, Gilles Michel qui note «un moindre retrait que lors des trimestres précédents».
La société continue à subir la mauvaise orientation des marchés de l’acier en Europe et du papier de manière générale. L’activité dans les proppants (billes de céramique utilisées dans l’industrie des hydrocarbures de schistes) est proche de zéro, comme depuis cinq trimestres maintenant. À l’inverse, la construction aux États-Unis et l’automobile ont tiré les ventes de l’entreprise. L’activité de tuiles en terre cuite en France s’est, de son coté, enfin stabilisée.
Capacité de résistance une nouvelle fois démontrée
Dans un contexte contrasté, Imerys a une nouvelle fois montré sa capacité de résistance. Grâce à l’intégration des dernières acquisitions (dans les kaolins et les carbonates notamment) mais aussi à une baisse de coûts de sept millions d’euros et à une évolution positive de ses prix (et mix) de 16 millions d’euros, le groupe a enregistré une hausse de son bénéfice opérationnel courant de 6,9%, à 293 millions d’euros. La marge s’améliore de 0,7 point.

Source Boursorama

22/08/2016

Wienerberger chute, les changes pèseront sur les résultats 2016

Wienerberger, le premier fabricant mondial de briques, est en forte baisse en Bourse mercredi après avoir averti que des effets de change défavorables pèseraient sur ses résultats annuels, notamment avec la dépréciation de la livre sterling.
L'action du groupe autrichien de matériaux de construction chute de 7,74% à 08h30 GMT, l'une des plus fortes baisses de l'indice européen Stoxx, qui abandonne alors 0,48%.
Wienerberger a réaffirmé prévoir un bénéfice avant impôt, intérêts, dépréciation et amortissement (Ebitda) ajusté de 405 millions d'euros sur l'ensemble de cette année mais il a ajouté que les effets de change devraient amputer ce résultat de 10 millions d'euros.
Il a expliqué que la dégradation de la demande sur le marché britannique après le vote du 23 juin en faveur de la sortie du pays de l'Union européenne avait ralenti son activité sur ce marché mais s'est dit incapable de prédire l'évolution future de la demande.
La Grande-Bretagne est le premier débouché de Wienerberger et représente 10% de son chiffre d'affaires annuel; le groupe y exploite 13 sites de production.
Sur le trimestre avril-juin, l'autrichien a réalisé un Ebitda courant de 138,2 millions d'euros, légèrement inférieur au consensus Reuters, qui le donnait à 142 millions.
Jefferies a jugé les trimestriels "un peu décevants", notant que leur faiblesse par rapport au consensus était "concentrée en Europe occidentale, notamment dans les activités de briques".
"Nous continuons d'observer des évolutions très divergentes de nos marchés, dans la construction résidentielle neuve tout comme dans la rénovation et les infrastructures", a déclaré le directeur général de Wienerberger, Heimo Scheuch, dans un communiqué.
Source Investir Les Echos par Kirsti Knolle, avec Sylwia Lasek; Marc Angrand pour le service français

21/08/2016

Une tuile en écaille la rénovation

Pendante et épaisse, avec un galbe important, la tuile plate 16×38 DOYET d’imerys toiture arrondie épouse les toitures aux formes les plus complexes comme les tourelles, les toitures courbes, les toits en ogive ou encore les brisis et les coyaux.

Dédiée principalement au marché de la rénovation mais également accessible au marché du neuf, cette tuile peut être installée en bardage : son long tenon, ses deux trous de pré-perçage lui assurent sécurité et stabilité. Sa forme en écaille renforce son origine régionale et patrimoniale.

Cuite au feu de bois selon un procédé artisanal, la elle affirme l’identité rustique des toitures. Son remarquable coloris Rouge patiné est composé de quatre nuances subtiles qui créées un patchwork unique et traditionnel.

Adaptable, elle est également compatible avec l’ensemble des produits solaires de la gamme signée IMERYS Toiture.

Source Batijournal

20/08/2016

L'Oudon. Les Arts du feu se découvrent jusqu’au 25 septembre

Le Foyer rural du Billot a dévoilé, dimanche, sa nouvelle exposition consacrée aux activités humaines liées à l’utilisation du feu.
L’exposition du Billot est l’occasion de mettre à l’honneur le fer, le cuivre, le verre et la terre au travers des savoir-faire locaux traditionnels, mais aussi des créations d’artistes contemporains de la région.
Les principales activités humaines liées à l’utilisation du feu sont présentées : l’art de travailler les métaux, et d’abord le fer (la forge, la serrurerie, la ferronnerie, la ferblanterie, la maréchalerie) ; le cuivre, avec la dinanderie ; le plomb, avec les petits soldats ; le verre et la création de la verrerie de Montpinçon au XVIIe siècle (présences de verreries à Heurtevent et Tortisambert).
La terre est présentée autour de la reconstitution d’un four de potier, au Pré-d’Auge, mais aussi celui — contemporain — de Gérard Paturel, à Hottot-en-Auge. La céramique et la fabrication des briques et des tuiles : les briqueteries de Montpinçon.
Les vitraux du maître Florent Chaboissier et quelques pièces remarquables des églises du canton, sont mis en évidence.
Le plus vieux métier du monde, forgeron, est exercé par Roland Fornari. Il a joué un rôle important dans la construction de cette exposition. Il possède une collection d’objets exceptionnels. « La forge n’est pas que de la ferraille, rappelle François Wèbre, vice-président. C’est une matière noble qui se transforme. C’est vrai pour le verre et la poterie aussi. L’exposition est le reflet de ce que nous avons vécu auprès de ces artistes qui nous livrent leurs secrets et leurs histoires. »
Jusqu’au dimanche 25 septembre 2016
Source Ouest-France

19/08/2016

SUISSE: Une briqueterie au Ballenberg

La briqueterie de Péry et son four à briques, datant de 1793, sont remarquablement conservés. Archives Peter Samuel Jaggi
La première pierre de la reconstruction d’une briqueterie de Péry a été posée le 24 juin au Musée suisse en plein air du Ballenberg, dans le site régional du Jura. Cette briqueterie, remarquablement conservée pour un ancien monument industriel datant de 1793, et le four à briques correspondant doivent être remplacés par un bâtiment neuf sur leur site original du Péry.
Trois ans après
La première pierre de la reconstruction a été posée après une période de planification de trois ans au total, englobant clarification juridique de la reprise, garantie du financement, documentation de la construction et planification de la reconstruction dans l’enceinte du musée. Le tout en collaboration avec le Service archéologique et le Service cantonal des monuments historiques de Berne.
La briqueterie sera montée sur le site architectural du Jura, à l’extrémité ouest du Musée. Dès que les moyens nécessaires pourront être garantis, il est planifié de l’utiliser à l’avenir pour des démonstrations artisanales et des cours mais également pour la fabrication de briques. Elle serait donc exploitée comme l’étaient les briqueteries communales entre le 18e et le 20e siècle.
300 pièces de bois
Afin de permettre la reconstruction, il a d’abord fallu venir à bout de la translocation, un véritable défi logistique. Environ 300 pièces de bois pour la construction en bois et 500 pierres naturelles du calcaire jurassique ont été démontées les unes après les autres, nettoyées, numérotées et transportées au Musée avec le moins de dommages possibles. Toutes ces pièces seront maintenant remontées sur la base des découvertes archéologiques.
Après le remontage de la cheminée du four, cet automne sera consacré à la reconstruction de la charpente en bois de la briqueterie. La structure en bois de la cheminée, qui n’existait plus sur son site d’origine, sera également complétée.
Le bâtiment doit être achevé fin 2016. L’inauguration officielle aura lieu au printemps 2017.

Source Le Journal du Jura

18/08/2016

VIETNAM: À la découverte des briques en terre cuite des Ly et Trân

Aucun bâtiment de l’époque des dynasties Ly et Trân (XIe-XVe siècle) ne nous est parvenu. Dans le sous-sol subsistent cependant bien des matériaux de construction, notamment des briques en terre cuite. Petit tour d’horizon.
Le Musée national de l’histoire du Vietnam (MNHV) expose des centaines d’objets en terre cuite des dynasties des Ly (1009-1225) et Trân (1226-1400), notamment des briques collec-tées entre la fin du XIXe siècle et le début XXe siècle par les chercheurs de l’École française d’Extrême-Orient. En 2002, lors de fouilles dans l’ancienne citadelle royale de Thang Long (Hanoi), les archéologues ont exhumé de nombreux objets et les fondations de palais, de logements, de système d’évacuation des eaux usées remontant aux dynasties des Ly et Trân. Tous étaient en briques de terre cuite. Ces dernières étaient utilisées pour la construction et pour le carrelage.
Des briques des dynasties Ly et Trân présentées au Musée national de l’histoire du Vietnam. Photo : MNHV/CVN
La diversité de formes
Les briques pour la construction étaient employées pour bâtir murs, puits ou égouts. Dans l’ancienne citadelle royale de Thang Long, elles ont été découvertes dans les sites de fouilles D3, A20, B16.
Sous la dynastie des Ly, des briques de construction de forme carrée, hexagonale ou triangulaire ont été exhumées.
Les premières présentaient une face ornée de deux lignes d’idéogrammes chinois en relief (avec l’inscription «3e année du règne du roi Ly Thanh Tông», soit l’année 1057) et contenues dans un rectangle. Les dimensions : 22,5 cm de long, 20 cm de large et 5 cm d’épaisseur. Elles ont été trouvées dans les ruines de la tour Phât Tich (district de Tiên Du, province septentrionale de Bac Ninh), de celle de Tuong Long (arrondissement de Dô Son, ville portuaire de Hai Phong) et dans le sous-sol de l’ancienne citadelle royale de Thang Long.
Les deuxièmes, de forme hexagonale, présentaient sur une face deux dragons enroulés, en relief, contenus dans un cadre en forme de feuille de figuier des pagodes (ou appelé également arbre de la Bodhi). Elles ont été découvertes dans l’ancienne citadelle royale de Thang Long, à Quân Ngua plus précisément.
Les troisièmes avaient une forme de triangle scalène. Si l’on accole deux briques, on obtient un carré parfait. Elles sont peu nombreuses car moins solides que les précédentes. Elles comprennent, au centre, dans un cadre de forme circulaire, des dragons enroulés en relief, et sont décorées de motifs de crochet sur une grande partie de leur surface. Généralement, leurs dimensions étaient de 52,5 cm de long, 29 cm de large et 6,5 cm d’épaisseur.
Sous la dynastie des Trân, les briques sont rectangulaires et arborent trois idéogrammes sur les côtés, qui signifient «Vinh Ninh Truong», leur lieu de production (province de Thanh Hoa, Centre). On trouve aussi des briques sans motifs de décoration, avec l’inscription de quatre idéogrammes «Thiên ha thai binh» (littéralement «Monde en paix») en relief.
Briques de carrelage aux motifs floraux
Une dalle en forme de pétale de citron datée des XIIIe-XIVe siècles. Photo : MNHV/CVN
Les dalles pour le carrelage, quant à elles, sont plus nombreuses car plus solides que leurs prédécesseures. La plupart sont carrées, les autres rectangulaires. Leurs motifs de décoration représentent un dragon, un lotus, un chrysanthème ou une fleur de citron.
Les dalles à relief de lotus à huit pétales ont été trouvées à Quân Ngua (ancienne citadelle royale de Thang Long). De forme carrée, elles sont datées des XIe-XIIIe siècles (dynastie des Ly).
Quatre dalles étaient nécessaires pour faire une fleur de citron, chaque dalle présentant une seule pétale. Elles ont été découvertes dans la province de Vinh Phuc (Nord) et à Quân Ngua.
Datées entre le XIIe et le XIVe siècle (dynastie des Trân), les dalles en relief de chrysanthème à quatre pétales sont carrées.
Des fouilles ont été menées récemment par l’Institut d’archéologie dans l’ancienne citadelle royale de Thang Long, l’ancienne citadelle de la dynastie des Hô (province de Thanh Hoa, Centre) et dans des pagodes et tours au port de Vân Dôn (province de Quang Ninh, Nord). Elles ont permis de découvrir de nombreux matériaux de construction utilisés sous les dynasties des Ly et Trân, dont ces fameuses briques en terre cuite. Nul doute que ces sites n’ont pas encore livré tous leurs secrets et que bien d’autres découvertes passionnantes attendent les archéologues.
Source Le courrier du Vietnam par Quê Anh-Thanh Hiên/CVN

17/08/2016

À la découverte de la Briqueterie de Ciry-le-Noble

L'ancienne fabrique céramique de Ciry-le-Noble a cessé toute activité en 1967. Les bâtiments datent de 1893.
L'argile, élément de base pour fabriquer les briques, était récupérer dans des gisements puis transportés à la fabrique via ce pont en métal. En-dessous du pont : la rivière Bourbince.
L'argile était acheminé via des wagonnets, sur ces rails, direction le site de production.
Les chefs d'entreprise (Baudot-Vairet) faisaient marquer leur nom sur les briques. Cela permettait de dater les bâtiments construits.
La briqueterie recèle quelques trésors d'époque, entreposés dans une remise en face de l'atelier de production.
Les briques reposaient pendant trois semaines minimum à l'étage, situé au-dessus des fours. Elles bénéficiaient de la chaleur dégagées pour sécher. Jean-Baptiste Baudot avait fait breveter un système de four à deux étages en 1893, l'un des premiers de l'entreprise. Le grand four rond a été partiellement dégradé après 1925. Parmi les trésors à voir, cette ancienne borne kilométrique, située à droite, après l'entrée.
Depuis son ouverture au public l'année dernière, la Briqueterie, l'ancienne fabrique de céramique, attire les curieux et passionnés d'histoire. Grâce à l'implication des guides Marion et Caroline, le lieu, destiné à être transformé en espace de conservation, a retrouvé une seconde jeunesse. Depuis 2015, la mairie de Ciry-le-Noble a en effet signé une convention juridique avec la Communauté urbaine Le Creusot-Montceau, propriétaire de la Briqueterie, pour organiser différentes animations culturelles. Des événements mettant le projecteur sur des artistes locaux, dont les œuvres s'harmonisent avec le décor historique.

Source le Journal de Saône et Loire

16/08/2016

Pascal Ballivet, fabricant de... terre, à Ferrières-en-Bray

Ferrières-en-Bray. Pascal Ballivet exerce la profession plutôt originale de fabricant de terre : il fournit les potiers du pays de Bray, notamment...

Fabricant de terre ! C’est le métier de Pascal Ballivet, installé depuis 1986 dans un hangar à Ferrières-en-Bray... dont on a du mal à définir à quoi il peut bien servir lorsqu’on le découvre.
La terre produite par Pascal Ballivet ne sert pas à fabriquer des briques mais est destinée aux potiers : les contraintes sont différentes, la matière est plus propre.
« J’étais électromécanicien à l’origine, dans une entreprise qui utilisait de la terre pour fabriquer des tuiles. Je me suis intéressé aux fours et à la régulation de la cuisson, et mon beau-père, ancien employé chez Démarquet (Cérafrance aujourd’hui qui travaille la céramique, NDLR), m’a appris le métier. À l’époque, il maîtrisait treize formules qui lui permettaient de fabriquer une bonne terre. Aujourd’hui, j’en suis à vingt-quatre formules. Mais maintenant, tout le monde fait tout et n’importe quoi et je ne sais pas si je vais pouvoir continuer longtemps. Le travail devient difficile, avant on savait tirer la terre, maintenant tout est mélangé et il faut faire avec. »
Qui fait appel à Pascal Ballivet ? « J’ai des appels de céramistes en manque de matière première. Parfois c’est pour de la porcelaine. Là, c’est encore différent : il faut du kaolin entre autres. Je ne vais pas investir dans ce domaine. »
Côté calendrier, le « terrien » « fait livrer de la terre au printemps. Je la laisse sécher naturellement ; il faut qu’elle soit bien sèche afin de passer au broyeur, car les trous du tamis sont de 3 mm. C’est en général en octobre. Je n’ai du matériel que pour ce que l’on appelle de la voie sèche. Pour la fabrication des petits pavés, je dois la mouiller à nouveau et la cuire à 1 260 degrés. Parfois, certains potiers viennent tester la terre directement sur place. Si après cuisson leur œuvre ne correspond pas à celle souhaitée, je change à nouveau ma composition ».
DE 100 À 30 TONNES
L’artisan utilise la chamotée, « une argile cuite concassée, broyée, tamisée, pesée à 100 g près, afin d’obtenir un grain fin, lisse, moyen gros et avec la possibilité de 4 couleurs : blanc, noir, rouge, brun ». Achetée à l’état brut, la terre est ensuite travaillée. Taux de silice, aluminum, fer, potasse : tout est analysé minutieusement. « C’est une matière vivante qu’on ne maîtrise pas, c’est elle qui vous maîtrise. Il faut la laisser travailler, respirer, vieillir », explique encore Pascal Ballivet.
Le professionnel ne pourrait pas avoir sa propre carrière pour extraire la terre. Il faudrait d’abord la trouver, avoir une autorisation, diligenter une enquête publique - ce qui demande au mois deux ans - et ensuite extraire un tonnage minimum par an. En conséquence, il se déclare inquiet quant à savoir s’il va continuer à pouvoir fournir les potiers, sculpteurs, instituts médicaux et autres beaux-arts, centres de loisirs, etc. « À mon niveau, je suis un petit, reconnaît-il. Avant, je faisais entre 80 et 100 tonnes par an avec huit manipulations, toutes à la main, maintenant cela tourne autour de 30 tonnes. Alors que les grosses structures en font 4 000 avec leurs machines. Je fabrique également, depuis dix ans ,de la terre cellullosique, c’est une terre mélangée avec du papier : cela se tient mieux, pour la sculpture c’est plus stable. »

Source Paris Normandie

15/08/2016

Solumix conçoit une poudre isolante multi-usage

Fondée sur un brevet d’Air liquide, la poudre isolante multi-usage de Solumix a été mise au point dans les usines de l’industriel, en partenariat avec le laboratoire SPCTS de Limoges (Haute-Vienne). Sa formulation et son process, qui s’apparentent à la synthèse hydrothermale, phénomène observé lors de la cristallisation naturelle des minéraux, sont à l’origine de sa structure isolante autoporteuse, de sa forte adhérence à la brique et de sa résistance à la compression. "Solumix est léger, ininflammable et respirant.
L’opportunité
Solumix répond à la réglementation thermique RT 2012. Ne dégageant ni fumée ni gaz toxique, il résiste au feu, en accord avec les normes Euroclasses 2013.
Des débouchés sont possibles dans de multiples applications, notamment pour de nouvelles solutions de construction tout en un comme élément porteur isolant et de décoration", précise le cogérant Richard Gaignon.
Après deux ans de développement, il a créé en novembre 2013 avec Christophe Chaput, ingénieur céramiste comme lui, son entreprise au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne). Ils ont recruté en janvier un jeune diplômé de l’École nationale supérieure de céramique industrielle, chargé de la R&D, puis un ingénieur confirmé. Une levée de fonds de 600 000 euros doit permettre d’installer une ligne pilote en mai. Sont entrés au capital Aliad, un fonds d’investissement d’Air liquide, Grand Sud Ouest, filiale du Crédit agricole, Céric Technologies et le holding Orion Industrie des deux associés, qui détiennent 20% du capital. "Nous allons fabriquer des produits de démonstration en utilisant le bois, le métal et la brique. Une fois les certifications obtenues, nous vendrons la poudre aux fabricants de matériaux de construction qui l’intégreront à leur ligne de production, et nous fabriquerons aussi des produits façonnés avec des formes spéciales." L’ambition de Solumix dans cinq ans : 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de 15 à 20 salariés.
L’innovation
Solumix est un composant multifonctions (isolant, structurel, cohésif) qui se présente sous la forme d’une poudre 100% naturelle composée de silice, de chaux et d’eau. Incorporé à la brique, il renforce les propriétés de la terre cuite. Il permet aux briquetiers d’anticiper les nouvelles réglementations.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

14/08/2016

Wienerberger: le pare-soleil en terre cuite Barro sous avis technique

Wienerberger obtient un avis technique pour le pare-soleil en terre cuite Barro. Le document vient valider la performance de la solution, quels que soient la méthode de pose retenue et son domaine d’emploi.
Un avis technique complet pour le pare-soleil en terre cuite
La solution de pare-soleil en terre cuite Barro bénéficie désormais d’un avis technique. Wienerberger vient en effet de faire valider son offre, en obtenant cet avis particulièrement complet. Il comprend à la fois la conformité de pose et les domaines d’emploi.
Ce dernier secteur regroupe tout à la fois la mise en œuvre sur béton et maçonnerie, mais aussi sur les structures à ossature bois et devant une menuiserie ou un mur rideau. Il est également mis en avant les qualités du pare-soleil pour une installation en zone sismique.
Barro, pare-soleil efficace et décoratif
La gamme Barro de Wienerberger permet donc d’accéder à un haut niveau de performance, désormais validé. Ce pare-soleil se décline en plusieurs dimensions suivant l’effet recherché et le degré de protection attendu. Ainsi, chaque panneau dispose d’une largeur standard pouvant aller jusqu’à 1 500 mm (1 800 mm sur demande). Sa pose peut être réalisée de façon verticale ou horizontale. Les formats sont eux aussi multiples, comprenant des ensembles carrés, rectangulaires ou en ellipse.
Le produit est proposé en 26 teintes différentes. Il peut être émaillé sur toutes ses faces pour un rendu identique sur la totalité de sa surface.

Source ETI Construction

13/08/2016

TERREAL, lauréat du "Prix des délais de paiement 2016", dans la catégorie ETI

Parrainé par le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, le prix des délais de paiement récompense des acteurs - Grandes entreprises, ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire), PME, Organismes publics, Territoires - ayant les comportements de paiement les plus vertueux. A l’occasion de la 3ème édition de ce prix créé en 2014, TERREAL a candidaté et remporté le « Prix des délais de paiement 2016 » dans la catégorie ETI.
Cette récompense est une fierté pour TERREAL qui est très attaché à la qualité de la relation avec ses fournisseurs et partenaires. Elle vient saluer le travail fourni par toutes les équipes internes, dans différentes directions : les achats, la comptabilité, la trésorerie et les équipes opérationnelles.
Notre démarche en matière de respect des délais de paiements, quelle que soit la taille du fournisseur, est basée sur :

  • la transparence,
  • le respect de nos engagements,
  • l’adoption d’un mode de fonctionnement bilatéral.

Mise en place en juin 2014, la solution de dématérialisation de nos factures fournisseurs « DémaTer » a contribué à rendre plus fluide le traitement des factures et constitué une aide précieuse à l’amélioration du respect des délais de paiement.
Une haute distinction dans un lieu emblématique : Le ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique à Bercy
La remise des prix s’est déroulée le 8 juin à Bercy, en présence d’Emmanuel Macron, Ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique et de Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises. Notre prix a été remis à Hervé Guines, Directeur Financier France, par François Guilbaud, Directeur maitrise et optimisation du BFR (Besoins en Fonds de Roulement) chez PWC (Cabinet d'audit, expertise comptable et conseil).
...
Une belle visibilité pour TERREAL, qui vient conforter l’attention portée par l'entreprise au respect des engagements envers ses fournisseurs et prestataires !

Source Terreal

12/08/2016

SPRI TECH, spécialiste de la pièce de rechange et de la réparation, réalise une grande partie de son activité en accompagnant des briqueteries.

Les wagons, les broyeurs ou les séchoirs utilisés dans les briqueteries sont particulièrement soumis à l’abrasion de l’argile. Plutôt que de jeter ou remplacer une machine entière, SPRI TECH peut vous fournir un service réactif et localisé de réparation ou de remplacement de vos pièces défectueuses sur un cycle court. Vos machines ne sont plus sous garantie ? Inutile de les remplacer. Nous pouvons vous aider à maximiser la durée de vie de vos machines très simplement, en prenant en charge la réparation des pièces défectueuses ou en envisageant leur remplacement selon vos besoins, grâce à notre réseau de fournisseurs de très haute qualité.
SPRI TECH vous propose un véritable accompagnement qui va bien au-delà du simple remplacement de vos pièces ou de leur réparation : nous mettons à votre disposition notre professionnalisme et notre capacité d’expertise pour déterminer avec vous la nature de vos besoins, de façon à vous fournir des pièces adaptées à vos attentes en maximisant sur la longue durée le cycle de vie de vos machines.
Et comme nous nous positionnons en partenaires stratégiques de votre activité, nous nous adaptons à vous : SPRI TECH peut ainsi remplacer ou réparer vos pièces dans son atelier et prendre ensuite en charge leur repositionnement sur vos machines, directement dans votre briqueterie.
SPRI TECH s’impose ainsi comme l’interlocuteur privilégié des briqueteries qui exprimeraient un besoin urgent en pièces de rechange pour leurs machines soumises à l’abrasion des matières premières.

Source SPRI TECH

11/08/2016

Cette entreprise basée à Limoges imprime de la céramique en 3D !

Fabricant de céramiques techniques, 3D Ceram poursuit son développement marqué par l’impression en trois dimensions. Mieux : l’entreprise commercialise sa propre imprimante. Cette imprimante-là ne se trouve pas dans les rayons de votre supermarché. Elle est beaucoup plus imposante et coûte 300.000 €.
Normal, c’est une imprimante 3D (impression tridimensionnelle). Des machines qui ont le vent en poupe, capables de vous fabriquer des objets sur mesure, y compris les plus étonnants (une voiture, une maison). Une révolution technologique dont nous n’explorons sans doute que les premières possibilités (*).
Chez 3D Ceram à Limoges, elle fait partie du quotidien depuis 2009. Créée en 2001 dans le prolongement du CTTC de Limoges (Centre de transfert de technologies céramiques), l’entreprise a été achetée par deux ingénieurs issus de l’ENSCI (École nationale supérieure de céramique industrielle) de Limoges, Richard Gaignon et Christophe Chaput, fin 2009.
3D Ceram fabrique des produits céramique à destination du secteur médical (substituts osseux, implants crâniens et dentaires…), de l’industrie du luxe (joaillerie, horlogerie, décoration), des industries spatiale, chimique, électronique, etc.
Plus de cuisson
En 2014, 3D Ceram conçoit sa propre imprimante 3D, baptisée Ceramaker. Puis décide de la commercialiser. Deux clients en ont déjà fait l’acquisition (discrets pour des raisons de concurrence, ni ceux-ci ni 3D Ceram ne divulguent leurs noms).
Parallèlement à cette évolution, 3D Ceram a mis au point des « résines chargées en céramique » (contenant 20 à 30 % de céramique et le reste de résine), en cours de brevetage, ne nécessitant pas de cuisson. Un produit qui ouvre de formidables perspectives. « La céramique technique traditionnelle représente entre 500 kg et 1 tonne par an. Avec la résine chargée en céramique, on peut estimer le potentiel commercialisable à 5.000 tonnes par an », explique Richard Gaignon.
Du coup, 3D Ceram n’est plus seulement un fabricant de pièces, il est aussi désormais fabricant de « consommables », puisque certains de ses procédés sont adaptables à toutes les imprimantes 3D.
« Sophistication »
« Mine de rien, l’impression 3D bouleverse le processus industriel, souligne Richard Gaignon. Elle fait évoluer le pouvoir de décision et la distribution des tâches. Mais attention, elle ne se substitue pas aux autres techniques de fabrication. Quand vous devez produire 1.000 pièces de céramique identiques, vous n’utilisez évidemment pas la 3D. Reste que celle-ci ofre un niveau de sophistication inégalée ».
Sur ce dernier point, l’industrie du luxe ne s’y trompe pas, elle qui fait de plus en plus appel au savoir-faire de l’entreprise limougeaude, encore jeune mais promise vraisemblablement à un avenir radieux.
(*) L’objet est d’abord conçu par ordinateur. Puis ce fichier est envoyé vers l’imprimante, laquelle dépose et solidifie de la matière couche par couche pour obtenir la pièce finale.
Laboratoire SPCTS. 3D Ceram collabore activement avec le laboratoire SPCTS (Science des procédés céramiques et de traitement de surface) du Centre européen de la céramique de Limoges. L’entreprise emploie quatorze personnes, contre neuf il y a deux ans.

Source Le Populaire  Laurent Bonilla

10/08/2016

Infrastructures – Que deviendront les déblais du Grand Paris Express ?

P1100821 GPEQue fera-t-on des 43 millions de tonnes de déblais qui seront excavés pour construire les différents ouvrages des 200 km de métro automatique du Grand Paris Express, puits, gares, tunnels ou tranchées couvertes ? La Société du Grand Paris (SGP), qui s’est fixée l’objectif d’en valoriser 70 % du total, explore différents solutions.
Les tunnels seront creusés entre 20 et 50 m en dessous de la surface et les gares entre 45 et 50 m, indique Frédéric Willemin, directeur de l’ingénierie environnementale de la SGP. « A cette profondeur, et compte-tenu de la diversité géologique du bassin parisien, précise-t-il, on rencontre une bonne dizaine d’horizons géologiques différents : argiles vertes, masses et marnes de gypse, marnes d’Argenteuil, marnes et caillasses, calcaire de Champigny et grossiers, craie, sables de Beauchamp… ». Des analyses géologiques et géotechniques sont en cours pour identifier la nature physico-chimique des déblais qui seront extraits au niveau des puits, des tunnels et des gares mais aussi pour évaluer leur comportement au passage des tunneliers. Ceux-ci devraient remonter 5 à 10 % de terres polluées dans les premiers mètres et 90 à 95 % de matériaux inertes et non inertes de toutes granulométries.
Une géologie complexe
Diversité des formations géologiques, hétérogénéité des matériaux au sein d’une même formation : au regard de l’objectif de valorisation de 70 % du total des déblais des chantiers du Grand Paris Express (hors installations de stockage), la géologie du sous-sol francilien apparaît assez complexe, indique Frédéric Willemin. S’y ajoute « une incertitude » liée à la nature des adjuvants qui seront utilisés pour forer en sous-sol. Des additifs qui sont susceptibles de modifier la composition du terrain. Sur certaines sections encore, les foreuses risquent également de traverser et de mélanger deux horizons différents, une situation difficile à anticiper. Pour le directeur de l’ingénierie environnementale, l’enjeu est d’éviter de mélanger les matériaux, de mailler correctement les terres polluées en surface avant de les excaver puis de terrasser par couches géologiques. Autre paramètre à prendre en compte : l’exiguïté des emprises de chantier en « milieu urbain dense. » Il sera difficile d’y stocker et d’y traiter – criblage, lavage, concassage – les déblais.
Stockage et valorisation
Dans ce contexte, la SGP explore différentes voies de stockage et de valorisation avec « les parties prenantes », entreprises de travaux et de recyclage. Une bonne part des déblais servira à remblayer les carrières franciliennes au fur et à mesure de leur exploitation. Celles-ci devront fournir une partie des 6 millions de tonnes de granulats qui seront consommés chaque année pendant quinze ans sur les chantiers du Grand Paris Express. En retour, elles peuvent recevoir les remblais nécessaires à leur réaménagement. Précision, il est notamment prévu de diriger les terres sulfatées inutilisables dans les carrières de Gypse. Les déblais valorisables partiront quant à eux sur les plateformes de recyclage spécialisées. D’autres déblais pourront être utilisés avec ou sans traitement en couches de fond de forme routière, poursuit Frédéric Willemin. Bémol : avec une commande publique en berne, le nombre de chantiers de construction ou de réfection de routes risque d’être limité. Des essais ont été réalisés pour fabriquer du plâtre avec les masses et les marnes de Gypse. La solution ne semble guère envisageable, car le minéral doit être pur à plus de 90 %. D’autres essais ont été lancés en vue de fabriquer des briques et des tuiles avec les argiles du sous-sol. Problème de granulométrie et de comportement au séchage et à la cuisson, l’expérience n’a guère été probante là non plus. Des tests sont toujours en cours pour utiliser des calcaires de Champigny « en cru de cimenterie. » Résultat en fin d’année.

Source Chantiers de France

09/08/2016

Toulouse : les secrets de fabrication de la brique rose

La "ville rose" ne porte pas son nom pour rien.
Dans les murs, sur les façades, elle est rose le matin, orange vers midi, et quasiment rouge quand vient le soir.

Depuis neuf générations, la famille Barthe fabrique la fameuse brique rose si chère au cœur des Toulousains.

Et si les machines occupent désormais une place de choix dans le processus de fabrication, le respect et l’amour du matériau, eux, sont restés intacts.

Voir la  vidéo ici

Source ICI TF1

08/08/2016

Triennale de Milan 2016 : les briques Terreal San Marco s’exposent

La XXIème Exposition Internationale de la Triennale di Milano, intitulée « 21st Century. Design After Design », a ouvert ses portes le 2 avril dernier et ce jusqu’au 12 septembre 2016. Terreal San Marco est partenaire technique pour deux expositions présentes à la Triennale, ayant comme thématique « l’architecture comme art ».
La première exposition est celle de l’architecte chinois Wang Shu qui propose de regarder l’architecture avec un regard différent, en utilisant de vrais échantillons architecturaux. Son installation, qui est faite avec des briques produites par Terreal San Marco, joue sur les textures ainsi que sur la tradition et la modernité.
La seconde exposition se trouve dans les jardins de la Triennale, avec une création originale de l’architecte britannique David Chipperfield. Il a créé un « cottage » en briques de parement Terreal San Marco.
Pour en savoir plus sur la triennale, cliquez ici.
Cliquez ici pour découvrir les produits de Terreal San Marco.

Source Terreal

07/08/2016

Les matériaux de construction disent oui à l’économie circulaire

La filière minérale des matériaux de construction, sous l’égide de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et des ministres de l’Environnement Ségolène Royal, et de l’Economie Emmanuel Macron, s’est engagée pour la croissance verte et l’économie circulaire en signant une charte sur le sujet.

Michel André, président de l’Unicem, Arnaud Colson, président de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG), et Alain Plantier, président du Syndicat national du béton prêt-à-l’emploi (SNBPE), ont donc ratifié un document intitulé « Engagement pour la croissance verte relatif à la valorisation et au recyclage des déchets inertes du BTP », suite à un colloque organisé sur le thème « Economie circulaire, vers de nouvelles solutions industrielles » en présence de Ségolène Royal et d’Emmanuel Macron.
Avec cette signature, l’Unicem, l’UNPG et le SNBPE s’engagent sur plusieurs points :

  • valoriser sous forme de matière 70% des déchets du secteur du BTP d’ici 2020,
  • augmenter de 50% la quantité de granulats et de matériaux recyclés à l’horizon 2020 par rapport au niveau de 2014, ce qui représente une hausse de 10 millions de tonnes,
  • développer la valorisation de la fraction non-recyclable des déchets inertes en réaménagement de carrières.

De son côté, l’Etat s’est engagé à actionner des leviers pour faciliter la mise en œuvre de ces actions, notamment en stabilisant et en uniformisant l’interprétation des règles administratives, mais aussi en sensibilisant les donneurs d’ordre à intégrer des critères relatifs au recyclage dans leurs appels d’offres.

Source Construction Cayola

06/08/2016

ECOMUSEE CREUSOT-MONTCEAU : Le point historique sur la villa Perrusson

Ce qu’était et ce qui a fait la renommée de la villa Perrusson à Ecuisses.
Présentation de la villa Perrusson et de son jardin
Située à Ecuisses, la villa Perrusson représente le fleuron des édifices construits par la famille du même nom, à proximité des établissements de production de céramique qu’ils ont fondés en Bourgogne et en Charente au XIXe siècle. Les éléments décoratifs en céramique ont été créés et réalisés par l’usine Perrusson de tuiles et ornements autrefois attenante à la villa.
La villa Perrusson est un ensemble architectural constitué de deux parties : un corps de logis édifié en 1869, dit « pavillon Perrusson », auquel est adossée, en 1890-1900, une aile nord, dite « pavillon Desfontaines ». Ce dernier est l’œuvre de l’architecte Tony Ferret, architecte départemental de l’Ain entre 1884 et 1916. Chacun des pavillons est aujourd’hui identifié par le nom des familles Perrusson et Desfontaines, qui occupèrent les lieux durant six générations. Le pavillon Desfontaines a été construit par la famille Perrusson mais a pris le nom de la famille Desfontaines, qui l’a le plus longuement occupé. Les liens entre deux familles ont été tissés par le mariage de l’une des filles de Jean-Marie Perrusson à Marius Desfontaines.
Historiquement, la villa est entourée de plusieurs corps de bâtiments : une orangerie, un poulailler-pigeonnier, une serre et des écuries. Le terrain est partagé en deux espaces, l’un fonctionnel est consacré aux cultures potagères ; l’autre a une fonction d’agrément : c’est le parc paysager qui entoure l’édifice.
La famille Perrusson et l’aventure de la céramique
Les établissements Perrusson comptent parmi les nombreux sites de production de céramiques architecturales établis, à la fin du XIXe siècle, sur les rives du canal du Centre. Aussi loin que les documents d’archives permettent de le constater, le nom Perrusson se trouve lié aux voies d’eau. À Écuisses, en 1860, Jean-Marie Perrusson, fils d’un batelier, se lance dans la fabrication de pièces produites à partir d’argiles extraites sur place.
Les Perrusson n’auraient probablement pas vécu l’aventure de la céramique sans le développement des entreprises Schneider et Cie au Creusot, de la Grande Tuilerie de Bourgogne à Montchanin et, dans une moindre mesure, de la Compagnie des mines de Blanzy à Blanzy-Montceau, dont ils étaient les prestataires de service. Cette activité de voiturier par eau leur a fourni un observatoire de choix des tendances de l’économie.
Vers 1860, les Perrusson décident d’abandonner le voiturage par eau comme activité exclusive et se lancent dans l’industrie céramique, modestement d’abord, sous la forme d’une briqueterie en 1860, puis d’une tuilerie en 1862. L’ascension sociale est rapide. Les activités de voiturage par eau ont procuré à la famille une certaine aisance ; en l’espace d’une dizaine d’années, entre 1864 et 1870, la famille Perrusson accède au rang de notables. Elle abandonne alors la demeure familiale bâtie à Saint-Julien-sur-Dheune et s’en faire construire une autre, près de l’usine, du canal du Centre et de la voie ferrée, là où s’est déplacé le centre vital de la commune d’Écuisses.
La villa Perrusson, deux pavillons pour une résidence
La résidence Perrusson-Desfontaines est une construction composée de deux parties, édifiées successivement par la même famille patronale en charge de l’usine de tuiles et ornements attenante à la villa. Les deux parties de l’édifice, ou pavillons, sont respectivement construits en briques et pierres. La toiture est composée de tuiles mécaniques ou de tuiles écailles vernissées posées sur une charpente en sapin. L’aile sud est composée d’un étage avec loggia, rehaussé de combles ; l’aile nord comprend deux étages avec tour et tourelle, un oriel (fenêtre en encorbellement faisant saillie sur un mur de façade) et un fronton en façade.
Le pavillon Perrusson
Edifié en 1869, le pavillon Perrusson est une construction de plan rectangulaire dont les façades principales sont orientées à l’est et à l’ouest.
Au centre de la façade est, une loggia se détache sur un avant-corps du rez-de-chaussée. Cette loggia est couverte d’un toit de zinc bombé reposant sur des colonnettes. Elle est surmontée d’un fronton de pierres et briques.
Sur la façade ouest, la travée centrale est sommée d’une grande lucarne comportant une double baie. Un perron donne accès aux deux portes axiales.
Les cinq travées des deux élévations est et ouest sont régulièrement et symétriquement distribuées sur les deux niveaux. Un bandeau de pierre de taille court sans interruption à hauteur du plancher de l’étage. Une corniche de pierre sur entablement de brique se développe également sur le haut des façades. Un soubassement de pierres calcaires dures en débord assoit le bas des élévations.
Chaque façade est cantonnée par un chaînage brique et pierre sur angles et autour de la travée centrale. On retrouve également, autour des baies, des entourages en saillie alternant brique et pierre, avec arcs surbaissés formant linteaux. La maçonnerie des parements est enduite au ciment. Des médaillons de terre cuite en haut-relief à motif géométrique ou végétal soulignent les allèges de l’étage. Des panneaux plus ornementés composent également, à ce niveau, la balustrade de la loggia en avant-corps sur la façade est.
Le toit en tuiles mécaniques vernissées est muni de chéneaux à plate-bande de zinc. Quatre souches de cheminées symétriques accentuent cette composition rigoureuse et sobre. Sur le faîtage, un décor en crête de terre cuite alterne avec des épis de poinçons. Un épi plus développé accentue le poinçon de croupe.
A l’origine, la toiture devait être symétrique, la croupe nord ayant été supprimée pour raccorder le bâtiment au pavillon Desfontaines, construit après 1889.
Le pavillon Desfontaines

Le pavillon Desfontaines est plus complexe dans son organisation. Trois niveaux se superposent sur des compositions qui varient pour chacune des élévations. A ce corps de bâtiment est accolé une tour de plan barlong (de forme allongée) et une tourelle.
La toiture principale, plus pentue que celle du pavillon Perrusson, se termine en croupe à l’est et à l’ouest. La toiture de la tour nord, d’une pente très accentuée, comporte également quatre versants. La tourelle est coiffée d’un petit dôme, lui-même couronné d’une lanterne à coupole. Toutes ces toitures sont couvertes par des tuiles écaille vernissées formant des motifs en trois tons. Les crêtes de faîtage, les épis de céramique vernissée, les cheminées couronnées de mitres en relief accentuent cette volumétrie très contrastée. Ces ornements sont identiques à ceux déjà décrits pour le pavillon Perrusson.
Les élévations sont marquées de bandeaux en saillie qui déterminent trois niveaux. Les deux premiers niveaux sont, comme le pavillon Perrusson, cantonnés de chaînage, avec les entourages de baies également réalisés en alternance saillant, soulignant un étage d’attique, support d’une succession de médaillons de terre cuite dans un cadre rectangulaire. Trois grandes lucarnes à fronton éclairent ce niveau sur l’axe de chacune des élévations.
La façade nord comporte également un balcon à l’étage, avec une porte-fenêtre, sous un fronton cintré.
La façade ouest, sous la lucarne d’axe, présente deux niveaux de baies simples. On retrouve également des baies sur le fût de la tourelle d’angle, qui reprennent strictement le vocabulaire décoratif de cet ensemble, avec leur entourage brique et pierre. Une maçonnerie de pierre dure est également employée comme soubassement de ce pavillon, interrompue par une porte d’entrée sur le côté est de la tour et une porte de service dans l’angle sud-ouest, toutes deux desservies par des perrons en pierre. Les bandeaux et corniches supérieurs sont réalisés en ciment, en respectant parfaitement les profils des éléments de pierre visibles sur la partie plus ancienne du pavillon Perrusson. La cheminée située au-dessus de la porte d’entrée a été remplacée par une souche moderne qui dessert la chaudière par une saignée visible sur le parement extérieur.
Source : « Ecuisses, Maison Perrusson, Etude préalable de restauration du clos et du couvert », Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques, mai 2008.
Une « maison-catalogue », vitrine d’un savoir-faire
Chargée d’éléments décoratifs issus de la production de l’entreprise, la villa sert à exposer, ostensiblement, le catalogue de l’usine. Les commanditaires invités à déjeuner peuvent ainsi apprécier, sur pièce, la qualité des éléments céramiques présents sur les façades, décorant les parois intérieures de l’oriel, les pavements, les plafonds. On parlerait aujourd’hui de plan marketing et de showroom. Une large ouverture est judicieusement ménagée dans le parc arboré, offrant aux voyageurs de la ligne de chemin de fer une vue imprenable sur la villa et ses décors.
La lanterne qui orne le pavillon Desfontaines est présente sur le pavillon qui représente l’entreprise lors de l’exposition universelle de 1889 à Paris. Aucun des éléments de décor constitutif de ce lanternon ne figure aux catalogues de l’entreprise qui sont parvenus jusqu’à nous. Il est probable que l’ouvrage, constituant un unicum, ait été réemployé pour coiffer triomphalement le pavillon construit au même moment.
La villa Perrusson est située à proximité du canal du Centre dont le percement, débuté en 1784, révéla des gisements d’argile qui favorisent l’essor de la « vallée de la céramique » de Digoin à Chalon. De la quarantaine d’entreprises industrielles de la période 1820-1960 ne subsistent aujourd’hui que cinq unités en activité.
Hormis les bâtiments de l’administration de l’entreprise Perrusson-Desfontaines qui subsistent en bordure du canal du Centre, la villa est le dernier vestige de cette entreprise de transport par voie fluviale devenue entreprise de production de céramique et tuilerie avec des sites de production développés à Ecuisses et Saint-Julien-sur-Dheune en Bourgogne.
Un bâtiment inscrit aux Monuments historiques
La villa Perrusson a été inscrite sur l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 12 janvier 2001, en raison de l’intérêt d’art et d’histoire suffisant qu’elle présente « pour en rendre désirable la préservation en raison de la qualité et de l’originalité de son décor lié à l’histoire de l’industrie céramique en France ». Cette première protection concerne les pavillons Perrusson et Desfontaines et inclut l’orangerie.
Un deuxième arrêté d’inscription au titre des Monuments historiques est pris en complément en juin 2007. Il porte sur les bâtiments dépendants de la villa et de l’ancienne usine Perrusson, à savoir : le poulailler, les écuries, la serre, les éléments de l’ancienne usine ainsi que le mur de clôture.

Source Creusot Info/  Ecomusée Creusot-Montceau

05/08/2016

Des sédiments comme source alternative à l’argile des carrières

Pour diminuer l'impact environnemental lié à l'extraction des argiles de carrières, la filière de fabrication de tuiles et briques envisage de recourir aux sédiments fins naturels qui se déposent dans les ports ou les barrages.
Comme toutes les filières qui s’appuient sur l’exploitation des ressources naturelles, l’industrie de la terre cuite planche depuis des années pour réduire son impact environnemental et diminuer le prélèvement des ressources. Le centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC) a ainsi soutenu la thèse de Frédéric Haurine qui montre qu’il est envisageable d’utiliser les argiles qui se déposent dans les cours d’eau associés aux ouvrages hydrauliques tels que les ports, les barrages ou les écluses pour remplacer une partie des argiles extraites des carrières.
Une ressource abondante
La consommation annuelle de matières premières argileuses par l’industrie de la terre cuite française pour la fabrication de tuiles, de briques ou de parements est de l’ordre de 7 Mt/an. Or, on évalue à quelques 40Mt les sédiments qui se déposent chaque année en France, dont 80% liés aux activités humaines. Bien sûr, tous ces sédiments ne conviennent pas une utilisation industrielle. Et comme il n’est pas envisageable de modifier les outils de production, l’objectif était de réussir à quantifier et caractériser les gisements de sédiments utilisables.
Avis favorable pour 25% de la ressource
Pour caractériser rapidement les sites de sédiments potentiellement intéressants pour les industriels de la terre cuite, le chercheur a eu l’idée de développer un cadre minéralogique de référence (CMR) à partir des mélanges de production actuels. C’est grâce à la comparaison avec ce CMR que les sites potentiels ont pu être identifiés rapidement. Au final, 5Mm3 de sédiments qui remplissent les critères d’utilisation par l’industrie de la terre cuite se déposent chaque année. La consommation ne dépassant pas les 3,5 Mm3/an, cette ressource représente une alternative durable à l’argile des carrières. Même s’il reste encore à tester les différents gisements sur des installations industrielles pour ajuster les mélanges.
Des mélanges permettant des utilisations partielles
En outre, Frédéric Haurine, a aussi montré la possibilité d’utiliser des sédiments a priori non conformes. Par exemple, dans une étude sur le bassin de la Durance, des sédiments ne remplissant pas forcément tous les critères ont été mélangés avec succès avec avec d’autres sédiments, dégraissants (chamotte, sables schisteux), ou aux propriétés complémentaires ou encore en les incorporant à un mélange avec des argiles de carrière. Démontrant ainsi que d’autres sites peuvent être utiles à limiter l’extraction des argiles dans des formations géologiques fossiles.
Source Techniques de l'ingénieur par Sophie Hoguin

04/08/2016

« Nous exportons les toits de nos régions » Bernard Caron, directeur marketing, Terreal

Bukit Tinggi, Malaisie. Symbole de l’architecture et du style de vie à la française, les tuiles Terreal s’exportent jusque sur les toits des maisons de ce village, réplique miniature de Colmar en Malaisie.
« Nous exportons les toits de nos régions ». Directeur marketing pour l'activité couverture, Bernard Caron le répète à l'envi, la tuile est le symbole d'une architecture et d'un style de vie à la française.
Tuiles plates et tuiles à côtes en Ile-de-France, tuiles canal dans le midi, grands moules du nord... Toutes représentent un terroir, une région avec leurs formes et leurs coloris spécifiques. Si le marché français constitue encore 90 % de l'activité de Terreal, l'exportation occupe une place croissante. « Alors que nous avons connu un recul de notre activité en raison d'un repli de la construction des logements, nos exportations ont augmenté de 6 % en 2015. »
Principales destinations des tuiles de Terreal : la Belgique et l'Espagne, deux autres marchés traditionnels, mais aussi l'Angleterre et l'Italie. « Nos usines des Mureaux et de Bavent sont proches du port de Ouistreham (Calvados). Nous avons donc une position privilégiée pour approvisionner le sud de l'Angleterre où la tuile plate n'existe pas historiquement », explique Bernard Caron.
Des produits symboles du luxe français
Des pays vers lesquels la tuilerie exporte pour le marché traditionnel de la construction neuve et de la rénovation, mais les tuiles Terreal partent aussi vers des contrées plus lointaines où elles sont vendues comme des produits symboles du luxe français. « Nos tuiles couvrent les toits des villages répliques en miniature de Colmar en Malaisie ou de Deauville à Moscou. Nous avons rebaptisé nos tuiles Port-Royal ou encore Elysée pour ces marchés », explique Bernard Caron.

Source Le Parisien

03/08/2016

Profession chercheur d'argile

Géologue pour Terreal, Jean-Denis Gariel gère l’exploitation des différentes carrières d’argile alimentant les usines de Bavent et des Mureaux.

 « L'argile utilisée pour confectionner les tuiles de l'usine Terreal est extraite dans une carrière de 6 ha située dans le bois de Chapet à environ 8 km de l'usine des Mureaux. Elle est...

Source Le Parisien

02/08/2016

Avec Terreal, la tuile fait de la résistance

L'entreprise Terreal, implantée aux Mureaux(Yvelines) depuis 1851, leadeur mondial des tuiles plates.
La pâte d’argile, broyée avec du sable et des poudres minérales, passera dans le four séchoir en ligne avant d’aller parer les toits.
« Notre entreprise est la seule tuilerie d'Ile-de-France et le site sur lequel nous sommes implantés date de 1851, ce qui en fait la plus ancienne usine des Mureaux. » C'est avec une certaine...
Source Le Parisien par Hendrik Delaire

01/08/2016

Collections : l'homme qui valait "400 briques" est vendéen

Christian Marsaud connaît l'histoire de chacune de ses briques
Il existe des collections en tous genres, mais connaissez-vous les brikostampaphiles ? Ils sont une dizaine en France, dont l'un vit à la Roche sur Yon en Vendée. Leur passion ? Collectionner les briques ! Christian
Marsaud est un jeune retraité, animé par une passion atypique : il est brikostampaphile. Dans son garage, il affiche une collection de 400 briques, bien alignées sur un présentoir couvrant tout un pan de mur. Et il est capable de vous raconter l'histoire de chacune d'entre-elles, à condition d'avoir du temps devant soi ! Féru de patrimoine, cet ancien menuisier cherche avant tout à découvrir l'histoire de l'humanité, à travers ces blocs de terre cuite. Ecoutez-le...
Si vous souhaitez découvrir la collection de Christian Marsaud, ou lui offrir une pièce rare, il suffit de venir sonner à sa porte, au 35 rue Lamarck, à la Roche sur Yon. Il vous accueillera avec grand plaisir, mais attention: comme tous les passionnés, il est très bavard !
Christian Marsaud est incollable sur l'histoire des briquetteries vendéennes!
Source France Bleu Loire Océan et France Bleu par Emmanuel Sérazin

31/07/2016

TERREAL soutient le spectacle vivant

A l’occasion du festival « Chalon dans la rue » qui se tient du 18 au 27 juillet, l’usine de Chagny 2 de TERREAL a offert 4 tonnes de terre issues de sa cave à terre. C’est la compagnie Lez’arts Vers qui avait sollicité notre entreprise pour son projet de création réalisé avec Fred Martin et qui s’intitule « L’Odyssée ».
L’Odyssée c’est un voyage en forme de récit muet à la rencontre de l’autre, de soi-même, de la terre. Déambuler au milieu de ces visages, croiseur leur regard. Du sol émerge une tête immense. De ses six mètres de hauteur, elle paraît chanter mais au lieu de paroles, ce sont des centaines de visages qui jaillissent de sa bouche ouverte comme autant de mots dans le flot d’un récit. Ces visages suspendus témoignent de l’expérience sensorielle vécue au creux de l’argile par le public lors des « baptêmes de terre » organisés plus tôt dans la ville. Dans ce décor de terre, de paille et d’acier les Passeurs, mémoire vivante du géant, accueillent les spectateurs. Par leur présence muette, ces quatre personnages invitent à l’étrange, à l’écoute et au regard. L’Odyssée appelle à voyager dans une œuvre et dans son processus de création en quête de retrouvailles avec soi, avec l’autre, avec la matière brute.
La terre de notre carrière de Chagny 2 a donc servi à façonner ce visage géant que vous pouvez découvrir dans la ville de Chalon jusqu’au 27 juillet.

Source TERREAL

30/07/2016

Bio-construction : une société invente des briques révolutionnaires en champignon !

En Indonésie, une société a inventé un nouveau matériau de construction constitué de mycélium, qui n’est autre que la partie végétative des champignons. L’intérêt de ce matériau est d’ailleurs multiple et il se pourrait que ce dernier représente le futur de l’architecture.
Et si le mycélium de champignons révolutionnait notre manière de construire ? En effet, le matériau obtenu par la société indonésienne Mycotech est écologique, économique, et serait également très solide, entre autres. Il s’agit d’une solution entrant dans le cadre du développement durable, qui pourrait répondre à certaines problématiques liées aux défis environnementaux actuels.
La brique fabriquée par Mycotech serait donc un bio-matériau de construction idéal puisqu’elle est légère, résistante, étanche et ininflammable. La méthode de fabrication de cette brique est la suivante : mélanger du mycélium de champignon à un substrat et le laisser « prendre racine ». Au fur et à mesure de son développement, le mycélium va produire un maillage et lier les éléments composants le substrat. Les différents moules donneront ensuite la forme souhaitée.
« Nous utilisons des matériaux responsables comme des déchets agricoles [copeaux ou sciure de bois, restes de tiges de maïs]. L’Indonésie produit 120 millions de tonnes de déchets agricoles chaque année » peut-on lire sur le site Mycotech.
La fabrication des briques Mycotech ne nécessite aucune technologie poussée, et peut donc être aisément adoptée partout dans le monde. De plus, la vente de ce type de matériau pourrait constituer une source de revenus supplémentaires pour les agriculteurs, dans le cadre de la valorisation de déchets organiques.
Actuellement, la construction de maisons dépend de matériaux comme le sable, dont les impacts sont nombreux (comme la disparition des plages), ainsi que d’énergies fossiles comme le pétrole. La brique faite en mycélium pourrait nous permettre de nous passer de matériaux de construction et de processus polluants et ayant des effets néfastes sur l’environnement.
Au-delà de la construction, le mycélium offrirait d’autres possibilités, comme la fabrication d’objets d’intérieur, ou que l’on utiliserait dans notre quotidien, tels que des boites, des emballages, des pots de fleurs, des abats-jour ou encore des planches de surf. Cette initiative est portée par l’entreprise Ecovative Design, et pourrait être source d’optimisme. Et si l’on remplaçait tous nos objets plastiques par des objets faits en mycélium ?
Source Citizenpost par Yohan Demeure

29/07/2016

La reprise de l'immobilier ne se fait pas sentir partout

Au fil des mois, la reprise d’activité de l’immobilier, dans le neuf comme dans l’ancien, se confirme, et ce même si toutes les inquiétudes ne sont pas levées. Le nombre de constructions est le meilleur indicateur de ce retour à meilleure fortune. La barre symbolique des 400 000 permis de construire – avec 402 900 permis de construire délivrés entre le 1er juin 2015 et le 31 mai 2016, soit 9,9 % de plus qu’au cours des douze mois précédents – a été franchie, selon les chiffres publiés par le ministère du logement, mardi 28 juin. Plus encourageant encore, le chiffre bien concret des mises en chantier augmente, sur la même période, de 5,2 %, à 355 600.

Cette accélération est la conséquence des bons résultats enregistrés par les constructeurs de maisons individuelles, qui, en 2015, en ont vendu 110 800, soit 12 % de plus qu’en 2014, puis, du 1er mai 2015 au 30 avril 2016, déjà 115 700, soit 14 % de mieux, et qui prévoient d’atteindre les 125 000, en un an, d’ici fin décembre, renouant avec les niveaux de l’année 2012. Les ventes de promoteurs vont aussi bon train, gagnant, à 107 250 logements, 18,1 % en un an, à la date du 1er avril 2016 :
« Leurs stocks sont au plus bas et les promoteurs sont donc poussés à relancer de nouveaux programmes », analyse Emmanuel Ducasse, expert au Crédit foncier.
La dynamique est également bonne du côté de la construction de bâtiments tertiaires, de commerces, d’hôtellerie, avec une hausse de 10 % en un an des surfaces mises en chantier, à fin mai 2016. Et le logement social n’est pas en reste, avec 100 000 unités mises en chantier en 2015, une tendance qui devrait se poursuivre en 2016.

Source Le Monde