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30/07/2016

Bio-construction : une société invente des briques révolutionnaires en champignon !

En Indonésie, une société a inventé un nouveau matériau de construction constitué de mycélium, qui n’est autre que la partie végétative des champignons. L’intérêt de ce matériau est d’ailleurs multiple et il se pourrait que ce dernier représente le futur de l’architecture.
Et si le mycélium de champignons révolutionnait notre manière de construire ? En effet, le matériau obtenu par la société indonésienne Mycotech est écologique, économique, et serait également très solide, entre autres. Il s’agit d’une solution entrant dans le cadre du développement durable, qui pourrait répondre à certaines problématiques liées aux défis environnementaux actuels.
La brique fabriquée par Mycotech serait donc un bio-matériau de construction idéal puisqu’elle est légère, résistante, étanche et ininflammable. La méthode de fabrication de cette brique est la suivante : mélanger du mycélium de champignon à un substrat et le laisser « prendre racine ». Au fur et à mesure de son développement, le mycélium va produire un maillage et lier les éléments composants le substrat. Les différents moules donneront ensuite la forme souhaitée.
« Nous utilisons des matériaux responsables comme des déchets agricoles [copeaux ou sciure de bois, restes de tiges de maïs]. L’Indonésie produit 120 millions de tonnes de déchets agricoles chaque année » peut-on lire sur le site Mycotech.
La fabrication des briques Mycotech ne nécessite aucune technologie poussée, et peut donc être aisément adoptée partout dans le monde. De plus, la vente de ce type de matériau pourrait constituer une source de revenus supplémentaires pour les agriculteurs, dans le cadre de la valorisation de déchets organiques.
Actuellement, la construction de maisons dépend de matériaux comme le sable, dont les impacts sont nombreux (comme la disparition des plages), ainsi que d’énergies fossiles comme le pétrole. La brique faite en mycélium pourrait nous permettre de nous passer de matériaux de construction et de processus polluants et ayant des effets néfastes sur l’environnement.
Au-delà de la construction, le mycélium offrirait d’autres possibilités, comme la fabrication d’objets d’intérieur, ou que l’on utiliserait dans notre quotidien, tels que des boites, des emballages, des pots de fleurs, des abats-jour ou encore des planches de surf. Cette initiative est portée par l’entreprise Ecovative Design, et pourrait être source d’optimisme. Et si l’on remplaçait tous nos objets plastiques par des objets faits en mycélium ?
Source Citizenpost par Yohan Demeure

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