Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, est attendu dans l'entreprise Argilus de Chaillé-sous-les-Ormeaux, vendredi matin.
Source Le Journal du Pays Yonnais
« Je l’ai appris très discrètement la semaine dernière ». La visite d’un ministre, c’est un peu comme le secret du procédé HP2A d’Argilus (lire ci-dessous). Julien Blanchard, le patron de l’entreprise chaillezaise, n’a pas ébruité la nouvelle. « J’ai attendu l’officialisation, hier, pour appeler, un par un, tous nos salariés ».
Chaillé, centre du monde
Vendredi, à 10 h 45, Emmanuel Macron passera le seuil de l’ancienne briqueterie Gillaizeau, à Chaillé-sous-les-Ormeaux. « On prépare activement sa venue », sourit Julien Blanchard. Commission de sécurité, installation de tivolis… l’entreprise Argilus brique ses contours pour dérouler le tapis rouge. « Les précautions en terme de sécurité sont impressionnantes, avec le déploiement d’hélicoptères », souffle le dirigeant. « La commune de Chaillé n’aura pas souvent l’occasion de voir un tel ballet ».
« Le timing est court »
La petite entreprise de 15 personnes n’est pas une inconnue pour le ministre de l’Economie et des Finances. « Notre dossier est suivi par ses services depuis plusieurs mois. Il est au courant de notre projet de future usine. Nous allons échanger sur le sujet ». Au pas de course, forcément. « Le timing est assez court, mais on est prêt », sourit Julien Blanchard.
Après l’argile chaillezais, Emmanuel Macron se penchera sur les meubles Gautier au Boupère. Sa tournée vendéenne se terminera au Puy-du-Fou devant la Cinéscénie.
HP2A, c’est quoi ?
Le procédé HP2A est né de la rencontre de deux hommes : David Hoffmann, ingénieur chimiste, et Julien Blanchard, patron d’Argilus. “C’est une innovation de rupture. Une technologie alternative au ciment Portland, ce ciment gris que l’on connaît tous”. Le duo a déposé un brevet français en mars 2015, puis “l’internationalise” en avril 2016.
La matrice HP2A sert de liant à la terre d’argile et aux sables de récupération. Pas besoin de ciment, ni de cuisson, pour créer un bloc monolithe. “Les performances techniques sont supérieures à tous les matériaux actuels”, avance Julien Blanchard.
Les matériaux élaborés à partir de cette technologie auront “une très basse empreinte carbone et le prix de revient sera inférieur au ciment”.
Source Le Journal du Pays Yonnais
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