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27/07/2020

BMI, LE NOUVEAU GRAND GROUPE DE LA TOITURE ET DE L’ÉTANCHÉITÉ

Créé en 2017 et issu du rachat de Braas Monier et d’Icopal par Standard Industries – leader industriel mondial de la couverture et de l’étanchéité – le groupe BMI est aujourd’hui le plus important fabricant en Europe de solutions de couverture et d’étanchéité pour les toitures-terrasses et les toits en pente.


Doté de 128 sites de production, dont 10 en France, BMI Group offre une expertise globale en termes d’innovations et de services.

BMI France s’appuie sur un riche héritage puisqu’il rassemble aujourd’hui 6 marques historiques et référentes sur leur secteur : Siplast, Monier, Monarflex, Polytuil, le Comptoir de l’Étanchéité et Cobert.

Au-delà de la qualité reconnue de ses produits, BMI France propose à ses clients des solutions système. Il en va de même pour le service apporté. BMI France a construit son offre de services autour de plusieurs éléments : des formations spécialisées, une relation privilégiée avec ses partenaires, une expertise technique et des innovations marquantes.

ET SI CHAQUE TOIT DEVENAIT BIEN PLUS QU’UN TOIT ?
C’est fort de cette question que BMI affiche aujourd’hui ses nouvelles ambitions et sa stratégie pour les années à venir. Quelles sont-elles ? Devenir l’emblème d’un toit valorisé, d’un toit potentialisé, d’un toit révélé ! Toujours plus près de ses clients pour mieux comprendre leurs besoins et les accompagner dans une démarche de développement durable.

« Nos toitures couvrent tous types d’espaces de vie : notre lieu de vie, de travail, d’étude ou encore les endroits où nous nous reposons, jouons, nous ressourçons… En partageant l’engagement de Standard Industries dans l’anticipation des besoins futurs et des nouvelles possibilités, nous faisons le choix d’une perspective vraiment unique. Nous ne voyons plus une toiture par ce qu’elle est mais par ce qu’elle peut devenir et par sa capacité à inspirer les collectivités, à assurer la tranquillité d’esprit et à améliorer la vie de chacun » déclare Laurent Fischer, directeur général de BMI France. « Que nous concevions une toiture résistante aux conditions météorologiques les plus rudes ou un toit qui contribue à un avenir plus durable, nous nous engageons à assurer un progrès et une qualité de vie encore meilleurs. » poursuit Laurent Fischer.

Pour illustrer cette démarche, BMI met en place une plateforme de marques s’appuyant sur l’expertise de Siplast, de Monier et de 4 autres marques complémentaires. Une charte graphique commune a été créée qui conserve l’essence de ces marques reconnues. Le carré BMI, qui accompagne déjà 3 des 6 logos, devient symbole d’une synergie et d’une ambitieuse vision commune.


Cette nouvelle identité visuelle est dévoilée les 19, 20 et 21 mars 2019 à l’occasion des salons Gedimat, Orcab et Synermat.

BIEN PLUS QU’UN TOIT, LE MANIFESTE BMI
Sources d’énergie, extensions de pièces de vie, jardins partagés, gages d’esthétique et de protection du patrimoine… Qu’ils soient plats ou en pente, loin d’être des surfaces inertes, les toits peuvent en faire toujours plus. Voilà la conviction de BMI qui, en s’appuyant sur l’expérience irremplaçable de ses marques, s’engage à révéler pleinement le potentiel de chaque toit. Et à répondre ainsi concrètement aux enjeux sociétaux et environnementaux de demain.

BMI ouvre les perspectives pour devenir un partenaire créatif et audacieux, une marque pionnière des enjeux à venir sur ses solutions de toitures et d’étanchéité.

BMI GROUP EN QUELQUES CHIFFRES

  • 9,600 Salariés dont 1000 en France
  • 14 Marques dont 6 en France
  • Présent dans 40 Pays
  • 128 usines de production dont 10 en France (7 Monier, 2 Siplast, 1 Comptoir de l'Etanchéité)

26/07/2020

Saint-Martin-d'Aubigny. Une exposition à la Maison de la brique

Bernard Biar, collectionneur de briques, donnera une conférence sur sa passion à la Maison de la brique. Il en expose, actuellement, 80 de sa collection.

Bernard Biard, ici avec Fleurane Bisson, donnera une conférence sur sa passion pour la brique. 

Du 15 juillet au 27 septembre, la Maison de la brique accueille une exposition temporaire intitulée De briques et de broc.

Véritable marqueur d’une société et d’une époque, la brique, utilisée dès la préhistoire, connaît un nouvel essor au milieu du XIXe siècle.

De nombreuses briqueteries se développent alors en France, essentiellement dans le Nord.

Source Ouest France

Combustion au charbon de bois ou à la sciure

Le groupe céramique MAZARRON d’ESPAGNE a choisi BERNINI IMPIANTI pour le processus de cuisson dans son usine de briques au PARAGUAY.

BERNINI IMPIANTI conçoit, fabrique et installe une solution personnalisée pour la manipulation et la combustion du charbon de bois dans le four tunnel, assurant un environnement sûr et propre à l’intérieur de l’usine et à l’extérieur de la cheminée et en même temps une excellente qualité du produit cuit.

Par l’équipe technique bernini, la flexibilité est essentielle. L’installation peut passer du charbon à la sciure de bois ou à la copeaux de bois, ce qui donne à l’usine la possibilité de faire le meilleur choix de carburant en tenant compte des différences de caractéristiques, de prix et de disponibilité au fil du temps.

Depuis le siège principal de BOLOGNE, EN ITALIE et de sa succursale de DOSQUEBRADAS, COLOMBIE, le client est servi 24h/24 et 7j/7 par l’équipe TECHNIQUE BERNINI qui, grâce au système de communication Internet intégré dans la carte électrique, peut contrôler et superviser l’installation en temps réel.

Source Linkedin

25/07/2020

Céra’brique « hors les murs »

À l’origine pour cet été, une exposition était prévue à l’intérieur et devait porter sur les matériaux de construction en région Centre-Val de Loire et en Loir-et-Cher en collaboration avec le CAUE41 et le service de l’inventaire du patrimoine, avec une vingtaine de pièces prêtées par les musées de la région.

Les mesures sanitaires ont contraint à reporter cet événement à l’année prochaine.
Il a fallu « rebondir assez vite pour proposer une valorisation de la collection ». À la place, Julie Brossier-Duclos, responsable de la collection Cérabrique, a préparé une exposition sous un format inédit, en plein air, pour « découvrir ou redécouvrir les grandes thématiques de la céramique architecturale : la mode de la céramique en architecture, les grandes tuileries du XIXe siècle, les céramistes de la Belle Époque, les briques en Sologne et en France ».

Elle est constituée de 30 panneaux contenant des photos et des explications historiques. Les premiers panneaux sont fixés à l’entrée du parking de Céra’brique, rue Nelson-Mandela et donnent « la définition de la céramique d’architecture, la mode de la céramique d’architecture à la Belle Époque, et puis l’histoire des tuileries de Sologne, et les différents foyers de la terre cuite en France ». Sur le parvis de la Fabrique, ce sont « les grandes tuileries industrielles de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ». Enfin, en face de l’entrée de Domitys, le long du jardin public, ce sont « les grands céramistes de cette époque » qui sont mis à l’honneur comme « Jules Loebnitz, un céramiste parisien qui a travaillé dans notre région ; il a fait des restaurations au château de Blois » ou Alexandre Bigot qui était de Mer.

L’exposition donne à voir une sélection de pièces de la collection (cabochon, frise, tête de cheminée, métope, fronton…), « des pièces qui font partie du quotidien, qui sont visibles dans la ville ». Elle évoque également les tuiles de Camille Berthier fabriquées à La Ferté-Saint-Aubin, les dépôts Perrusson à Villefranche-sur-Cher et à Romorantin… L’ensemble invite donc chacun à s’approprier le patrimoine local.

Dix flashcodes sont répartis sur les panneaux et conduisent l’utilisateur de téléphone mobile vers des vidéos courtes d’une à deux minutes spécialement réalisées pour l’exposition. Elles donnent des indications supplémentaires, mais la visite peut s’apprécier sans téléphone. Pour que les personnes malentendantes puissent apprécier le commentaire, le texte est intégralement reproduit en dessous de la vidéo.

Cette nouvelle façon de valoriser la collection pourrait « sensibiliser les propriétaires des maisons » et « toucher un public différent qui ne serait peut-être pas entré à la Fabrique pour voir la collection et qui, là, va la découvrir lors d’une balade », espère Julie Brossier-Duclos qui prévoit déjà de décliner la formule sur d’autres thématiques.

En attendant, les panneaux resteront tout l’été, et même jusqu’aux Journées du patrimoine si leur état le permet.
Visite libre et gratuite. Tous publics. Votre avis par mail à cerabrique@romorantin.fr ou sur la page Facebook : Céra’brique

Source La Nouvelle République

24/07/2020

Photovoltaïque : le retour de l'intégré au bâti ?

Le marché du photovoltaïque donne de premiers signes de frémissements en direction de l'intégré au bâti. Plusieurs acteurs français et européens y croient plus que jamais avec, en ligne de mire, l'immense gisement de toitures.

Les tuiles de Sunstyle International recouvriront en partie le pavillon français lors de l'exposition universelle de Dubaï, en 2021.

Depuis les années 2010, on le croyait définitivement enterré. C'était sans compter la ténacité et la conviction d'acteurs qui, pendant des années, patiemment, discrètement, ont retravaillé leurs solutions pour les déployer à grande échelle. La décennie 2020 signera-t-elle le retour du photovoltaïque intégré au bâti ? Les signaux semblent aujourd'hui au vert.

Après le boom des grandes centrales photovoltaïques au sol et sur toiture, les acteurs regardent désormais en direction des toitures et de l'immense gisement solaire qu'elles représentent (680 TWh à l'échelle européenne selon SolarPower Europe). Les solutions en intégration au bâti, comme les tuiles ou les panneaux en façade, comptent bien se faire une part sur ce marché.

Un contexte favorable
L'intégration au bâti se définit en opposition à des éléments qui sont ajoutés sur le bâtiment, comme le sont actuellement les panneaux solaires (en « surimposé »). L'idée est qu'une partie du bâtiment devienne productrice d'électricité : les tuiles, les panneaux en façade, les vitrages…

Le concept est né au début des années 2000. La France a d'abord poussé cette filière, avec un tarif d'achat spécifique. « Mais la réglementation française exigeait que l'intégré au bâti remplisse plusieurs fonctions (couverture, étanchéité, production d'électricité, ombrage…). Cela a fait beaucoup de tort à la filière », explique Étienne Wurtz, directeur de recherche au CEA. Quelques contre-références et les surcoûts de l'intégré au bâti conduiront finalement, après le moratoire de 2010, à supprimer progressivement le soutien spécifique à cette filière et à la condamner, faute de compétitivité.

L'intégration au bâti se définit en opposition à des éléments qui sont ajoutés sur le bâtiment, comme le sont actuellement les panneaux solaires. L'idée est qu'une partie du bâtiment devienne productrice d'électricité : les tuiles, les panneaux en façade, les vitrages…

Mais loin d'abandonner, quelques acteurs ont décidé de poursuivre leurs travaux. La forte baisse des coûts dans le photovoltaïque et le succès de l'autoconsommation rebattent en effet les cartes. Ces dernières années, le photovoltaïque s'est fortement développé via de grandes centrales au sol et de grandes toitures en surimposé, avec un modèle économique basé sur la revente totale de l'électricité au réseau. « Quand la surface est grande, il n'y a pas vraiment de réflexion sur l'autoconsommation. En revanche, sur une maison individuelle ou sur un immeuble, on peut y réfléchir. Avec la baisse des taux d'emprunt et les coûts d'installation actuels, la production d'électricité suffit pour rembourser le prêt chaque année. Au bout de 12 à 15 ans, l'installation peut donc rapporter de l'argent », estime Étienne Wurtz.
Dans un contexte de pression foncière, l'intégré au bâti peut également permettre de massifier le solaire en toiture, y compris dans des zones contraintes en termes d'architecture ou de patrimoine.

Conquérir les toitures, même en ville
Aujourd'hui, le marché de la tuile photovoltaïque tend à se développer le premier. Il s'agit de tuiles en matériaux traditionnels, recouvertes de photovoltaïque en laminé. « Depuis trois ans, nous travaillons avec une équipe suisse à faire évoluer notre produit, explique Éric Scotto, président d'Akuo Energy et de Sunstyle International. À l'origine noir, nous lui avons apporté la couleur pour qu'il s'adapte aux toitures de villes comme Paris ou au sud de la France, où la terre cuite domine ». La couleur peut faire varier la performance de la tuile, de 85 à 115 watts. « Mais le paramètre esthétique rentre aujourd'hui dans l'équation », estime le chef d'entreprise.

La société Edilians fait également le pari de l'environnement urbain pour déployer sa tuile photovoltaïque. Cette entreprise de tuilerie traditionnelle a lancé sa tuile solaire en 2002. Elle équipe aujourd'hui quelques 15 000 installations, essentiellement dans le secteur résidentiel. « Dans le tertiaire, le modèle est plutôt de poser de grandes installations en revente totale. Dans ce cadre, notre produit est plus cher et ne convainc pas », explique Pierre Laumesfeld, responsable commercial de l'activité solaire d'Edilians. L'entreprise devrait déployer plusieurs projets dans les mois à venir dans des métropoles françaises. « Notre technologie est jugée moins impactante au niveau de l'architecture, notamment par les Architectes des bâtiments de France (ABF) ». Les marchés du neuf et de la grosse rénovation sont visés.

Créer un écosystème durable
Convaincre, c'est le défi de la filière aujourd'hui. « Nous avons méthodiquement tout repris à zéro : les certifications pour être "assurables", les projets de démonstration avec des architectes connus… », raconte Éric Scotto, d'Akuo. Après avoir équipé dès 2008 le marché de Saint Charles (9 MW) à Perpignan (Pyrénées-Orientales), la tuile solaire de Sunstyle va s'installer sur le pavillon français lors de l'exposition universelle de Dubaï, en 2021. D'autres projets architecturaux d'envergure sont dans les cartons, mais aussi des projets de plus petite échelle, dans le résidentiel.


Des projets de production en France et en Europe
Dans le cadre du plan de relance, la Commission européenne devrait soutenir plusieurs projets de production sur le photovoltaïque intégré au bâti (BIPV en anglais). « L'objectif est de massifier la production alors qu'on était jusque-là sur des marchés de niche », explique Étienne Wurtz.
Le fabricant norvégien REC a, dans ses cartons, une usine de 2 GW à Sarreguemines (Moselle). Akuo a également fait le choix d'installer son unité de production en France, à Châtellerault (Vienne). L'usine, qui produit depuis 2019 près de 50 MW, a été conçue pour monter en puissance.

Mais avant le déploiement, il a fallu former des installateurs. « La difficulté de la tuile solaire est qu'il faut réunir les compétences de couvreur et d'électricien. On a voulu créer un métier intermédiaire, mais c'est complexe », analyse Étienne Wurtz, du CEA.
À côté de son usine de production de tuiles solaires, située à Châtellerault (Vienne), Akuo a lancé, depuis un an, une formation pour les artisans couvreurs. Une autre formation est délivrée dans le lycée de Conflans (Yvelines).

Edilians a fait un pari différent : « Nous avons développé une technologie pour les couvreurs : le branchement est simplifié au maximum en toiture. En revanche, les raccordements au réseau et au tableau électrique doivent être réalisés par un électricien. L'idée est que chaque corps de métier intervienne sur son métier », indique Pierre Laumesfeld.

Demain, des façades productrices d'électricité ?
La tuile est le premier maillon de l'intégré au bâti, et le plus mature. « À plus long terme, la vraie intégration sera en façade. Aujourd'hui, on ne sent que des frémissements du marché mais la croissance est exponentielle. Demain, le photovoltaïque ne doit plus se voir », estime Étienne Wurtz. Il s'agit d'intégrer des films photovoltaïques sur des panneaux de façade. Comme pour la tuile solaire, les coloris peuvent varier pour s'adapter aux contraintes architecturales. Cette solution est en phase de démonstration aujourd'hui. « La production d'électricité permettra de couvrir les surcoûts de réalisation. L'idée est de travailler sur l'adéquation entre la production et la consommation, avec une orientation est/ouest pour suivre les courbes d'autoconsommation et éviter un pic de production en milieu de journée ».

Et quid des vitres solaires ? « L'idée est tentante, possible techniquement, mais les clients ont de fortes attentes sur la transparence des vitrages. Il y a encore du travail pour améliorer la clarté », analyse l'expert.

Source Actuenvironnement

23/07/2020

Suisse - La tuile de Bardonnex ne sera plus produite à Genève

Le groupe Gasser Ceramic a décidé de fermer le site de production de Croix-de-Rozon à la fin de l’année.

La tuile de Bardonnex vit ses derniers mois à Genève. Le groupe Gasser Ceramic vient d’annoncer la fermeture du site de production de Croix-de-Rozon pour la fin de l’année. Il souhaite à l’avenir concentrer son activité sur ses quatre autres usines en Suisse. Douze employés seront licenciés. Pour la commune, c’est la fin d’une belle histoire qui a marqué le village.

C’est en 1933 qu’un important gisement d’argile de grande qualité est découvert à Croix-de-Rozon. Il est d’abord utilisé par la tuilerie de Bellevue, puis, en 1947, une nouvelle usine est construite à proximité. C’est le début de la Société de tuilerie et de briqueterie de Bardonnex.

Son savoir-faire est réputé. Les tuiles de Bardonnex ont la particularité d’être plates. Elles conviennent particulièrement aux bâtiments historiques. Les toits du château de Chillon et du collège Calvin en sont recouverts.

À l’ouverture de l’usine, plus d’une centaine d’employés travaillent sur le site. «À midi, ils fréquentaient les restaurants de Bardonnex, les anciens du village s’en souviennent», se remémore la maire de la commune, Béatrice Guex-Crosier, peinée par la nouvelle.

En 1953, la famille Morandi, originaire de la Broye, rachète la société. Le site est victime d’un incendie en 1974. Les dégâts sont réparés, mais la concurrence des nouveaux matériaux s’avère de plus en plus rude. Le nombre d’employés ne cesse de diminuer. En 2010, l’entreprise passe en mains de la Ziegelei Rapperwil Louis Gasser, devenue Gasser Ceramic en 2013. Sept ans plus tard, elle décide de fermer le site.

Ce choix s’explique-t-il par l’épidémie de Covid-19? «Le virus en tant que tel joue un rôle mineur dans la décision, répond Rudolf Gasser, directeur de Gasser Ceramic. La situation économique régionale ne permet plus de poursuivre une exploitation viable et durable. Les toits plats sont également plus en vogue. Ceci impacte considérablement notre secteur d’activité.» Rudolf Gasser explique également la décision par le fait que le contrat de bail ne sera pas prolongé par le propriétaire du site, la société Argramat Bardonnex SA. Cette dernière ne confirme pas cependant cette information.

Que deviendra le site? «Après l’arrêt de la production, les travaux d’assainissement seront effectués», précise Rudolf Gasser. La société Bardograves SA poursuivra de son côté d’exploiter l’actuelle gravière qui occupe l’autre partie du périmètre.

Source TDG par Céline Garcin

22/07/2020

Etex continue de réduire ses activités dans le secteur de la toiture

Paul Van Oyen, le PDG d'Etex, concentre de plus en plus les activités du groupe familial des matériaux de construction sur la construction légère. 

Le spécialiste des matériaux de construction Etex cède la production de tuiles en béton en Afrique du Sud et en Belgique.

La vente de Marley South Africa et la participation à RBB en Belgique, toutes deux actives dans les tuiles en béton, ne sont pas une surprise. Il s'inscrit dans l'accent mis sur la construction légère, une évolution qu'Etex a entamée il y a deux ans avec la vente de Marley au Royaume-Uni et d'Umbelino Monteiro au Portugal. Il s'agissait de deux producteurs de tuiles encore plus grands.

«Etex souhaite se concentrer sur ses activités principales: les cloisons sèches, le fibrociment et la protection passive contre l'incendie. Nous voulons devenir un leader mondial des technologies de construction rentables et axées sur la qualité pour l'avenir », explique Paul Van Oyen, PDG d'Etex.

Afrique du Sud
Etex vend sa filiale Marley South Africa, un fournisseur national de tuiles en béton, au sud-africain Kutana Investment Group. Marley South Africa comprend quatre usines et emploie 300 personnes.

Belgique
Etex procède également à un désinvestissement en Belgique. Creaton Benelux, filiale d'Etex, a vendu à BMI Group sa participation de 50% dans RBB Belgium, un fabricant de tuiles en béton, ainsi que ses activités béton au Benelux.
Creaton Benelux se concentre désormais sur les tuiles en terre cuite, son segment principal au Benelux.

Les détails de la transaction n'ont pas été divulgués. Ce n'est pas de l'ordre des «centaines de millions d'euros» que les ventes de Marley VK et Umbelino Monteiro ont précédemment rapporté.

Source TJID

21/07/2020

Saint-Léger-sous-Cholet. Avis favorable de la commune pour l'exploitation d'une carrière par Bouyer Leroux

La municipalité a rendu un avis favorable à la briqueterie Bouyer Leroux pour l’exploitation d’une nouvelle carrière (l’Épinette Vieille N°2) attenante à la carrière actuelle (Épinettes Vieille) dans les communes de La Séguinière et de Saint-Léger.

Le projet a pour but de pérenniser la fourniture d’argile du secteur à la briqueterie de l’Établère, le gisement actuel arrivant à épuisement d’ici 2022.

Les conditions et méthodes d’exploitation seront similaires pour une production annuelle de 105 000 tonnes sur 30 ans. L’accès au site sera inchangé depuis la départementale 63, de même que l’itinéraire des camions effectuant les navettes pour acheminer l’argile jusqu’à la briqueterie. « Le projet respecte les contraintes attendues », précise le maire, Jean-Paul Olivarès.

Avec des enjeux environnementaux modérés, un secteur éloigné des zones de protection du milieu naturel et une densité de population relativement faible dans un environnement agricole, avec moins de cinq habitations ayant une vue directe sur le site.

Lequel sera remis progressivement en état par un remblayage partiel. Une enquête publique est en cours jusqu’au 27 juillet à la mairie de La Séguinière.

Source Ouest France

20/07/2020

Allemagne - Wienerberger reprend Amonit Keramik

L'objectif déclaré de Wienerberger GmbH est de renforcer sa pénétration du marché dans le domaine des enveloppes de bâtiment - au niveau national et international. À cet effet, le portefeuille de produits dans le domaine de la façade doit encore être élargi et la valeur ajoutée augmentée. Dans ce contexte, Wienerberger a repris la société Ammonit Keramik à Ostercappeln fin août 2020.

Ammonit Keramik  propose une large gamme de produits de brique en terre cuite ainsi que des solutions de façade qui, selon eux, offrent un argument de vente unique, en particulier à l'étranger. Une grande partie de la production est représentée par le produit Corium, qui est actuellement principalement exporté vers la Grande-Bretagne. Derrière, il y a un système de revêtement en brique qui, selon le fabricant, combine de manière unique la beauté naturelle de la vraie brique avec un assemblage rapide peu coûteux. Il offre une surface de brique de parement pour les projets où un système de façade est requis ou souhaité au lieu de la maçonnerie traditionnelle.

"En outre, Ammonit propose un portefeuille intéressant de produits à base de plaquettes terre cuite, dont la part ne cesse de croître sur le marché national et international", explique Arnold van Wetten, directeur général d'Ammonit Keramik. "Avec cette reprise, Wienerberger peut encore mieux répondre aux exigences actuelles du marché dans le secteur des façades, accroître sa capacité de production de plaquettes et ainsi accroître encore sa pénétration du marché. Sur le marché allemand, nous continuerons à utiliser la marque ammonite et les ventes réussies de l'entreprise. Cela crée des synergies dans notre offre existante pour le marché de la façade. "

Source Allgemeine Bauzeitung

Allemagne- Wienerberger prévoit de reprendre la société Ammonit Keramik

Wienerberger GmbH souhaite renforcer sa position dans le domaine des enveloppes de bâtiment et reprendre la société Ammonit Keramik fin août 2020.

La spécialité de la société d'Ostercappeln est les panneaux extrudés divisés de grand format et une large gamme de plaquettes de façade en terre cuite, par exemple pour les systèmes composites d'isolation thermique.

Source Baulinks

19/07/2020

Direxa Engineering

Direxa Engineering est une société EPC basée à Denver, Colorado, Etats-Unis avec des bureaux en Australie et au Brésil pour le service local avec une portée mondiale.

Direxa apporte plus de 30 ans d’expérience dans la construction d’installations de fabrication pour les industries des matériaux de construction et de la céramique, et dans les usines d’agglomération pour les industries sidérurgiques et minières. Direxa peut gérer des projets de toute taille, d’une petite rénovation à une usine complète clé en main.

L'objectif de Direxa Engineering est de fournir un service courtois, opportun et professionnel de haut calibre. Direxa Engineering place le client au centre de son attention.

Direxa Engineering est associé à  #JCSteele et #Haendle «

Source Linkedin

18/07/2020

Nouveaux objets BIM Monier pour les toits en pente

BIM Ready ! C’est sous ce mot d’ordre dynamique que BMI Group orchestre sa transition numérique pour accompagner les architectes, constructeurs/promoteurs, bureaux d’étude, couvreurs, économistes, bim managers, maîtres d’ouvrage et étudiants.

Aujourd’hui, la démarche du groupe s’étend aux toits en pente et c’est près d’une centaine de produits qui deviennent objets BIM.
Créés en collaboration avec le Centre Technique, les objets BIM dédiés aux toits en pente (Tuiles béton et tuiles terre cuite) contiennent l’ensemble des informations, caractéristiques géométriques et techniques nécessaires tout au long du cycle de vie du bâtiment. Les objets BIM tuiles et accessoires Monier peuvent dès à présent être intégrés dans les maquettes numériques où les données qu’ils contiennent serviront en phase de conception et de construction, mais également pour la maintenance, la rénovation ou lors de la déconstruction ou démolition.
Les tuiles et les accessoires sont disponibles gratuitement au format IFC et sous plusieurs logiciels CAO et BIM : Revit, ArchiCAD, 3DS max, AutoCAD, Sketchup…
Ils sont téléchargeables sur la plateforme spécialisée Bimobject via le site Monier :
http://monier.fr/solutions-bim/

Alors que BMI Monier vient d’annoncer l’obtention de la nouvelle analyse du cycle de vie pour ses tuiles béton, les solutions BIM, intègrent désormais les FDES. C’est un atout de plus pour l’ensemble de la filière.
Le processus BIM fait de l’offre Monier, en tuiles béton comme en tuiles terre cuite, une réponse pertinente à l’optimisation de la construction.

Source Cattoire

17/07/2020

La biomasse pour une production de briques durable

En utilisant l'exemple d'une briqueterie, le projet «BioBrick» montre comment la chaleur du procédé et les résidus des usines de biomasse peuvent être utilisés pour la production industrielle de briques.
Dans le projet, un gazéificateur à bois fournit la chaleur du procédé (500 à 1000 ° C). Les résidus carbonés du gazéificateur sont utilisés comme matériau porogène dans la brique. Cette utilisation en cascade réduit les coûts d'élimination, améliore les propriétés du produit de la brique, économise les combustibles fossiles et augmente la rentabilité du procédé. Le consortium du projet est composé de fabricants et d'utilisateurs d'installations. Fraunhofer UMSICHT est responsable de la coordination du projet et de la recherche d'accompagnement.

Dans quelles conditions générales l'exploitant d'une briqueterie passerait-il aux énergies renouvelables? Cette question a occupé les chercheurs de Fraunhofer UMSICHT et a motivé le projet «BioBrick». L'arrière-plan du projet est de promouvoir l'utilisation de la biomasse dans l'industrie, en particulier dans le domaine de l'approvisionnement en chaleur de procédé, afin de déplacer les combustibles fossiles et d'économiser sur les émissions de CO2. Le projet a deux axes principaux:

Focus 1: Approvisionnement énergétique via la biomasse
Dans le premier domaine d'intervention, un concept est en cours d'élaboration avec le fabricant de l'usine et l'usine de briques pour l'intégration de la technologie de gazéification du bois et d'une centrale thermique et électrique combinée dans l'approvisionnement en énergie du site. Actuellement, le four tunnel pour la production de briques est chauffé au gaz naturel. Afin de réduire la demande de gaz naturel, un gazéificateur à bois est intégré pour produire du gaz de synthèse.

Dans le premier scénario, il est utilisé pour faire fonctionner une unité de cogénération, dont la chaleur résiduelle sera utilisée pour chauffer les bâtiments du site et produire de l'électricité pour la production. En tant qu'option innovante, on étudie si le flux de gaz d'échappement chauds de l'unité de cogénération (en amont de l'échangeur de chaleur) peut être utilisé directement comme chaleur de procédé pour chauffer le four tunnel.

Dans le deuxième scénario, le gaz de synthèse du gazéificateur à bois est utilisé directement pour la production via des brûleurs à gaz modifiés.

Focus 2: Utilisation matérielle des résidus de gazéification
Le deuxième objectif du projet conjoint est l'utilisation de matériaux des résidus de gazéification comme matériau porogène dans les briques. L'accent est mis sur le développement de recettes avantageuses et la question de savoir comment les résidus de gazéification peuvent être introduits de manière optimale dans la brique et y être distribués.

Les différentes possibilités sont testées et évaluées selon des procédures de test. Dans le cas des briques, l'accent est mis sur la résistance, la stabilité dimensionnelle et les propriétés d'isolation thermique. Les variations de la teneur en cendres, de la composition des cendres et de la teneur en carbone du substrat initial sont étudiées.

Après les tests préliminaires dans l'usine pilote, le coke de gazéification est livré à l'usine de briques et introduit dans le processus de production en lots de tests définis. La qualité des briques finies est testée par un laboratoire externe indépendant.

Consortium de projet
Fraunhofer UMSICHT sur le site de Sulzbach-Rosenberg est responsable de la coordination du projet ainsi que de la conception de l'approvisionnement énergétique et de l'intégration dans le site. La société Burkhardt GmbH et la briqueterie Ernst GmbH & Co. KG étudient principalement l'intégration matérielle des résidus de gazéification.

Succursale de Sulzbach-Rosenberg
Institut Fraunhofer pour les technologies de l'environnement, de la sécurité et de l'énergie UMSICHT.
www.umsicht-suro.fraunhofer.de

Source Ziegelindustrie International

16/07/2020

Edilians lance officiellement son nouveau plan Santé-Sécurité

Suite à la prise de fonction de Pascal Casanova en tant que Président, un nouveau projet d’entreprise guide EDILIANS. Co-construit avec la direction stratégique pendant la période de confinement, il ancre notamment la santé et la sécurité au travail au cœur des préoccupations du spécialiste de la tuile terre cuite. Les nouvelles orientations qui en découlent sont réunies dans un plan Santé-Sécurité qui sera lancé le 18 septembre prochain sur l’ensemble des sites de production d’EDILIANS à l’occasion de l’édition 2020 de la “Journée de la Santé et Sécurité”.

La sécurité sur le lieu de travail a toujours été un axe prioritaire pour EDILIANS. Aujourd’hui, la santé des collaborateurs devient aussi un enjeu essentiel pour l’entreprise qui souhaite renforcer son action et impliquer tous les services au-delà des sites industriels car comme l’explique Eric Perrier, Directeur Sécurité, « un accident peut survenir en tous points de l’entreprise, pas seulement sur les lignes de production ».

S’adressant à chacun des 1.000 salariés d’EDILIANS, le nouveau plan Santé-Sécurité vise à développer un état d’esprit positif tant sur le plan sécuritaire que médical pour “réussir ensemble à atteindre l’objectif de zéro accident et zéro maladie” souligne Pascal Casanova, Président.

 “Arrivé le matin indemne et partir le soir idem, c’est toute la philosophie du programme Santé-Sécurité que nous mettons en place” ajoute Pascal Casanova. Celui-ci s’articule autour de 6 thèmes majeurs :

• la fierté de travailler en Santé et Sécurité avec une plus grande communication sur les réussites et les pratiques vertueuses recensées dans les usines ainsi que sur les règles à appliquer,

• le leadership terrain et le rôle des managers pour mobiliser chacun dans tous les services et mettre en œuvre les outils en faveur d’une implication massive,

• les règles à respecter, afin de rester en sécurité et en bonne santé, réunies dans une charte Santé-Sécurité qui détaille les engagements et les attitudes à adopter par tous les acteurs de l’entreprise, avec pour valeur commune le respect (des hommes, de l’entreprise, des clients, de l’environnement),

• le plan santé avec des moyens conséquents pour impulser une dynamique autour de la santé mentale et physique, capital individuel et collectif de première importance,

• la conformité et la mise en place d’un plan de sécurisation sur 3 ans des machines et équipements sur tous les sites, suite à un audit externe conduit pour lister les points d’amélioration sur chacune des lignes de production. Désormais, quand une intervention de maintenance est réalisée, elle devra être précédée d’une analyse des risques préalable pour gagner en vigilance et en sérénité,

• un processus d’intégration et de formation plus important et mieux structuré des nouveaux entrants et des intérimaires incluant un volet santé et sécurité.

Pour impliquer, rassembler et responsabiliser l’ensemble des collaborateurs, des prestataires et des clients autour de ce projet commun, EDILIANS a souhaité illustrer sa démarche en créant une identité graphique dédiée. Symbolisant deux personnages liés l’un à l’autre, formant un cœur, le logo traduit l’interdépendance. « Une notion qui porte les valeurs de respect et reflète l’implication et la bienveillance de chacun vis-à-vis de son prochain » explique Eric Perrier, Directeur Sécurité. Ce message fort sera décliné sur l’ensemble des supports de communication interne ainsi que sur les panneaux d’affichages prévus à l’entrée des sites de production.

Sujet majeur pour EDILIANS, ce plan de prévention sera officiellement lancé le 18 septembre lors de la prochaine Journée de la Santé-Sécurité organisée sur les 14 sites de production français ainsi que sur celui d’Umbelino Monteiro au Portugal. Au cours de cette nouvelle édition, point de départ d’une mobilisation collective, des ateliers et mini-conférences seront notamment proposés pour progresser rapidement.

Source André Sudre

15/07/2020

Une nouvelle direction prescription pour Wienerberger France

Nomination de Clément Estier et Christophe Sery

Wienerberger France vient de nommer Clément Estier, Directeur National de la Prescription et Christophe Sery, Adjoint à la Direction Nationale de la Prescription.

Leur mission, proposer les services Wienerberger à tous les prescripteurs de projets de bâtiments collectifs qui s’intéressent aux matériaux naturels.

Elle s’appuie sur une équipe composée de près de 15 Chargés de prescription régionaux couvrant la majorité du territoire national Experts.

Source Wienerberger

14/07/2020

Vendôme, ville d’argile et de briques

Vendôme n’est pas vraiment une cité où la brique
est reine. Quoique… Ce matériau est bel et bien présent. En marche pour le voir de plus près.

Pas grand monde dimanche pour marcher dans les pas de Laura Milano, guide pour l’office de tourisme, qui remontait le temps pour expliquer l’usage de la brique au fil des siècles. Un matériau connu de longue date qu’on retrouve à Pompéi, dans des ruines irakiennes, en Anatolie comme dans la muraille de Chine, dans l’enceinte du Mans ou dans la tour de Grisset, le fanum de Fréteval.
Du collège des Oratoriens aux Rottes
Si à Vendôme, l’exemple type est le collège des Oratoriens, les exemples ne manquent pas dans le centre-ville, entre quartiers anciens et quartier reconstruit après les bombardements de juin 1940. Il suffit de lever la tête, d’une bonne dose de curiosité et la brique est là.
Dans la cour intérieure de la mairie, gros plan sur le bâtiment qui fait face au porche d’entrée. Une aile construite en 1639 où briques et pierres se répondent pour édifier ce qui deviendra le collège des Oratoriens avec, au fil du temps, trois nouveaux bâtiments qui fermeront cette cour qui n’est pas sans évoquer celle d’un cloître. C’est cependant dans la partie extérieure à cette cour, aujourd’hui l’aile Saint-Jacques, que l’élève Balzac à 8 ans et demi était scolarisé en qualité de minime. A contrario, le parloir était bel et bien aménagé dans l’actuelle salle des actes dans le bâtiment initial.
La brique est également très présente dans un autre lieu symbolique de la ville : sur la façade du Grand Saint-Martin et bien sûr près de la porte Saint-Georges sur la maison Fisseau construite en 1947 par le maître charpentier (lire par ailleurs). Là aussi, avec un jeu de teintes et de formes des briques positionnées de diverses façons.
Comme pour se souvenir de la brique du quartier ancien, c’est ce même matériau qu’on retrouve dans les immeubles reconstruits autour des halles. Des arcades rue Marie-de-Luxembourg, des encadrements de portes et fenêtres rue Fricambault.
Et quand on sort du centre-ville, la brique est encore présente comme dans les gloriettes le long du Loir derrière le Minotaure avec frises et épis de faîtage, dans les habitations bourgeoises proches du monument aux morts, du faubourg Saint-Bienheurré ou du faubourg Saint-Lubin. Et bien sûr dans le quartier des Rottes, dans les pavillons construits près du collège Jean-Emond, implanté en partie sur le site de l’ancienne briqueterie Nollot.
Si l’on évoque la rue de la Tuilerie ou la rue de la Fosse à Vendôme, on peut aussi parler en Vendômois de la briqueterie de Jean Bessé qui, à Souday, en mars 1988, livrait sa dernière brique.

Source La Nouvelle République

13/07/2020

L'UNICEM SOLLICITE LE GOUVERNEMENT POUR SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES

Durant la crise sanitaire inédite que nous venons de traverser, les entreprises adhérentes à l’UNICEM, largement implantées au cœur des territoires, sont restées mobilisées. À la mi-juin, le taux d’activité était de 93 % comparé à 2019.

Aujourd’hui, alors que la crise sanitaire a accentué la prise de conscience sur la nécessité de mettre en place un modèle économique basé sur les circuits courts, au sein duquel les collectivités territoriales occupent un rôle clé, l’UNICEM demande au gouvernement de passer aux actes pour engager un réel plan de sauvegarde et développement des territoires ruraux et périurbains.

Réorienter les contributions fiscales versées par les entreprises

Dans la continuité des récentes annonces du gouvernement et des ambitions affichées pour soutenir les territoires, la fédération propose ainsi de réorienter les contributions fiscales versées par les entreprises de la filière au profit des collectivités locales, accueillant leurs installations.

Cette évolution, dans un contexte où les enjeux liés à la transition écologiques et à la survie des entreprises sont plus forts que jamais, permettrait, par exemple, de conférer une véritable utilité aux sommes versées par les entreprises de l’UNICEM dans le cadre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) sur les matériaux d’extraction.

À l’heure actuelle, le produit de la TGAP sur les matériaux d’extraction ne répond plus aux objectifs du législateur. L’UNICEM réitère sa demande de substituer à la TGAP une redevance, au profit des collectivités locales.

Le produit de cette taxe soutiendrait ainsi directement l’économie des territoires.

Source Unicem

12/07/2020

Bernini Impianti Italy

L'évolution des techniques de construction dans le monde oblige le secteur de la terre cuite à devenir chaque jour plus compétitive et efficace.

Le développement continu de nouveaux produits qui s'adaptent aux besoins des constructeurs est un aspect fondamental et nécessite une attention privilégiée.

La productivité est un autre sujet de grande importance, dans lequel l'efficacité énergétique a une place privilégiée.

Le processus de cuisson nécessite une quantité importante d'énergie thermique.

Pour BERNINI IMPIANTI, la première étape d'un projet de cuisson est l'analyse de l'offre de combustibles disponibles, tant sur le plan chimique et physique que sur le plan économique et environnemental.

Grâce à son expérience soutenue sur le marché depuis plus de 65 ans, centrée sur la conception, la fabrication et l'installation de brûleurs pour la cuisson de briques à travers le monde, BERNINI IMPIANTI peut développer des solutions personnalisées pour les combustibles gazeux, liquides ou solides, garantissant, à la fois, la qualité du produit cuit, la réduction des coûts énergétiques et le respect des réglementations environnementales.

Source Linkedin

11/07/2020

Transmission d'entreprise : le patron d'une tuilerie en Haute-Vienne a formé son repreneur

La tuilerie Aupeix de Saint-Hilaire-les-Place en Haute-Vienne aurait bien pu disparaître mais le patron a entamé des démarches pour trouver un repreneur. Michel Aupeix est officiellement parti à la retraite ce 30 juin 2020, il laisse les clés de son entreprise à un successeur qu'il a lui même formé.

C'est une activité rurale et surtout traditionnelle en Haute-Vienne. Le département comptait plus de 100 tuileries au XIXe siècle, aujourd'hui, il n'en reste plus que trois... Alors quand l'une d'elles risque de disparaître, ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'artisanat et le patrimoine.

Michel Aupeix décide de prendre sa retraite, mais comment trouver un repreneur ? Propriétaire de la tuilerie qui porte son nom à Saint-Hilaire-les-Places, le patron a décidé de prendre les choses en main. Depuis 2018, il forme son successeur.

Laurent Debord a appris, sur place, à gérer une fabrique artisanale de tuiles et de carreaux en argile aux côtés du Michel et de deux salariés. 
Ce 30 juin, c'est le jour du passage de relais. Dernier jour de travail en tandem.

 Michel habite à côté, je sais que si j'ai le moindre doute, il pourra revenir, mais  j'ai besoin de partir seul, en production pour arriver à faire ce type de produit de qualité. .

C'est un retour aux sources pour Laurent Debord dont l'arrière-grand-père était tuilier à Saint-Hilaire-les-Places. Après 20 ans passés à Lyon, cet ingénieur a voulu revenir en Haute-Vienne et il a eu le coup de cœur pour cette tuilerie.

Une tuilerie, fondée en 1740,  dont le filon d'argile est 100 % local. Les commandes proviennent des monuments historiques, des architectes et des particuliers, 20 000 tuiles sont produites ici chaque semaine, l'entreprise fonctionne à plein régime.

Ce savoir-faire est unique, car il s'apprend au sein même de l'entreprise. Je suis content et fier que l'histoire, écrite depuis 8 générations, perdure avec Laurent.

La tuilerie Aupeix va garder son nom bien connu. Laurent Debord veut faire connaître davantage la marque et ce patrimoine, en Limousin, et partout en France.   


Source France 3

10/07/2020

Briques en terre cuite… Construire un avenir durable pour le Royaume-Uni.

Alors que l'impact du Coronavirus continue de frapper durement dans de nombreuses parties de l'économie britannique, l'industrie britannique de la fabrication de briques d'argile travaille dur pour rappeler aux gens comment construire de manière traditionnelle, avec des produits durables, robustes, naturels et durables. , a vraiment un impact positif sur la vie quotidienne.

La Brick Development Association a lancé une nouvelle infographie et une courte vidéo expliquant les énormes avantages que la construction en briques d'argile apporte à la vie des gens et soutient les efforts de chacun pour réduire les émissions de carbone, les déchets et les coûts, tout en maximisant le retour sur investissement. dans une maison construite en briques d'argile.

Ceci est particulièrement important à mesure que nous sortons du verrouillage dans une «nouvelle normalité», ce qui signifie que les personnes qui souhaitent vivre et travailler davantage dans des maisons, des bureaux et des locaux commerciaux qui sont flexibles, durables, adaptables et qui ont le moins d'impact possible sur le les ressources de la planète pendant la durée de vie du bâtiment.

Briques en terre cuite… Construire un avenir durable pour le Royaume-Uni.

Keith Aldis, directeur général de la Brick Development Association, a déclaré:

«Chaque maison, bureau, bâtiment commercial et industriel est différent et la plupart des gens attendent de nos jours qu’il y ait le moins d’impact possible sur les ressources de la planète, de tous les types de bâtiments. C'est pourquoi la brique d'argile est un matériau de construction et de revêtement idéal. Il est flexible, adaptable, naturel, sûr, ignifuge, réutilisable et franchement, c'est le plus beau de tous les matériaux. Investir dans des choses «aussi sûres que des briques et du mortier» est inventé pour une raison! Et en tant qu’investissement à long terme, il rapporte à chaque fois des dividendes et a moins d’impact sur les ressources limitées de notre planète, comme beaucoup d’autres matériaux de construction. »

Source SpecificationOnLine

09/07/2020

Rairies Montrieux

Il y a 110 ans, Ernest et Victor Montrieux créaient l'entreprise Rairies Montrieux.

La fabrication de carrelage et de briques était à l’époque entièrement réalisée à la main et ensuite cuite dans les fours à bois qui sont toujours utilisés aujourd’hui.

Source Linkedin 

08/07/2020

LA TUILE PLATE DE MARSEILLE, la tuile historique qui traverse les générations

La tuile Plate de Marseille est une tuile en terre cuite, grand moule faible relief, à emboîtement, à pureau variable, de 12,5 à 14 tuiles au m². Cette tuile historique adaptée à la rénovation s'inscrit tout naturellement dans les traditions architecturales locales. La gamme s’élargit avec le tout récent lancement du coloris Brun Masse.

Une tuile aux atouts indéniables :

  • Tuile historique
  • Pureau variable : une grande souplesse de mise en oeuvre
  • Poinçon "Abeille", exclusivité Monier
  • Nouveau coloris : Brun Masse

Mise en oeuvre :

  • Pureau variable, pose à joints croisés lui offrent une bonne souplesse de mise en oeuvre, particulièrement appréciée en rénovation
  • Son jeu transversal de 4 cm en longitudinal et de 0,4 cm en transversal offre un grand confort de pose.

Qualité régionale 100% Made in France :

  • La tuile Plate de Marseille est fabriquée en France, à l’usine Monier de Roumazières-Loubert (16). 
  • L’argile qui est extraite localement est réputée pour la richesse de sa composition : un gage de résistance au temps et au gel.

07/07/2020

Alsace : Wienerberger imprime sa marque dans la terre cuite

Au début de l'année, la société Wienerberger a rejoint le club des entreprises ambassadrices de la Marque Alsace, au logo en forme de bretzel. Le fabricant de briques et tuiles en terre cuite peut désormais l'arborer et s'afficher en porte-drapeau du terroir alsacien. A juste titre, selon le directeur général adjoint France, Frédéric Didier : « Nous transformons une matière naturelle locale sur place, dans trois usines [Achenheim, Betschdorf et Seltz, toutes dans le Bas-Rhin, NDLR], et la faisons retourner à la terre locale, après recyclage. L'implantation du siège social France à Achenheim renforce cet ancrage, portant les effectifs alsaciens à 340 salariés, soit 40 % du total hexagonal », expose-t-il.

Patrimoine vivant à Pontigny. L'industriel autrichien a conforté ses sites alsaciens par des investissements structurants ces quatre dernières années : rénovation du four à Achenheim (5 M€) et lancement d'une ligne pour la nouvelle brique isolante « Climamur » à Betschdorf. Ses cinq autres usines tricolores sont localisées dans le Nord, l'Ain, le Maine-et-Loire, le Doubs et l'Yonne, à Pontigny, où le site de tuiles artisanales « Aléonard » est labellisé entreprise du patrimoine vivant.

Source Le Moniteur

06/07/2020

Bouyer Leroux renforce son stock pour anticiper la relance d'activité dans le bâtiment

Le groupe de la Séguinière Bouyer Leroux (1 350 personnes, 320 M€ de CA 2019), spécialisé entre autres dans la fabrication de matériaux de construction en terre cuite avec 9 sites de production en France, travaille au renforcement de son stock, qui permet actuellement la construction d’environ 9 000 logements, pour faire face à la demande de ses clients et approvisionner des chantiers en évitant la rupture de produits.

Un volume d’argile équivalent à plus de 6 mois de fabrication est déjà extrait et prêt à l’emploi.
Le groupe dit en effet s’attendre à des variations d’activités sur des cycles très courts dans le secteur du bâtiment jusqu’à cet été, avec une incertitude sur le mois d’août, où l’activité est traditionnellement réduite.

Source Le Journal des Entreprises

05/07/2020

La passion des tuiles à Lucey

Francis Specte, animateur au sein de la Maison Lorraine de Polyculture, s’est pris d’une passion pour les tuileries qui, il fut un temps, étaient présentes dans nombre de nos villages Toulois dont celle de Lucey, sise en bordure du Terrouin, au lieu dit Faux Moulin près du village de Laneuveville.

Il prépare une exposition permanente qui sera installée dans la salle du premier étage de la maison Lorraine.

Source L'Est Républicain

04/07/2020

Guinée-Labé : l’initiative présidentielle pour la promotion des briques écologiques fait un flop

Reconnu pour son climat spécial avec une fraicheur très particulière, le Foutah Djallon a tendance à perdre complètement ce don de dame nature qui est depuis l’aube des temps, son identité. De nos jours, cette région humide et montagneuse enregistre des températures avoisinant celle de la capitale et des régions de forte chaleur en république de Guinée, avec une avancée significative du désert, tel est le triste constat qui saute aux yeux de tout visiteur qui y met les pieds.

L’action de l’homme sur l’environnement serait la principale cause de ce phénomène qui risque de coûter très cher à la région foutanienne en particulier, et à la Guinée et la sous-région en général. Vu que la quasi-totalité des fleuves du continent y prennent leurs sources.

Parmi les multiples causes de la destruction de l’environnement, nous avons en bonne place les fabriques de briques traditionnelles communément appelé fours à briques. De nos jours, ces fours à briques cuites pullulent comme des champignons dans la préfecture de Labé en croire les services de l’environnement. Ils se compteraient par centaine.

Briques cuites, une affaire florissante

« Dans toutes les sous-préfectures il y a des fabricants de briques. Je m’excuse de dire toutes les sous-préfectures, mais la plupart en tout cas. Donc, le nombre total au niveau de la préfecture s’élevait l’année dernière au nombre de 425 personnes recensées au niveau de la préfecture de Labé. Mais comme vous le savez quoi qu’on fasse, il y aura toujours des gens qui le feront de manière clandestine. Les gens qu’on arrive pas à maîtriser sont très nombreux au niveau de la préfecture en général », déplore Diao Diallo, le chef de la section préfectorale des Eaux et foret de Labé.

Rien qu’au niveau de la commune urbaine de Labé, très rares sont les quartiers périurbains qui n’abritent pas des dizaines de fours à briques toutes installées essentiellement dans les lits des cours d’eau. « C’est seulement au niveau des cours d’eau qu’il est possible d’ériger un four à brique, car l’activité demande beaucoup d’eau. Donc il faut aller à la source sinon c’est impossible. Même ici, vous constatez vous-même qu’il n’y pas assez d’eau dans ce cours d’eau ; ainsi on a creusé des puits afin de faciliter l’opération », soutient Mamadou Kanté (fabricant de briques cuites), trouvé en pleine activité entre le quartier Daka et le secteur Maléya.

Evoluant lui à Sirenya dans le quartier Poréko de la commune urbaine, Diallo Ibrahima s’estime en règle : « non seulement nous on est recensés, mais on paye normalement les taxes à l’Etat. Donc, je peux dire qu’on travaille ici légalement. Un four ici peut produire jusqu’à 20 000 briques à la fois et quand on a tout le matériel nécessaire, c’est-à-dire le bois pour une bonne cuisson ça prend juste quelques dizaines de jours. Je ne vis que de ça avec toute ma famille et c’est un travail qu’on a hérité de nos parents, et comme on ne connait que ça, on est obligé de s’investir totalement dans la chose », soutient notre interlocuteur.

Impact et conséquences des fours à briques sur l’environnement

Pourtant la menace de ces fours à briques cuites est palpable à en croire au chef de la section préfectorale de l’environnement de Labé. Pour Mamadou Kobéra Diallo, les fours à briques cuites causent des impacts assez nocifs à l’environnement qui ne fait que se dégrader du jour au lendemain face à cette exploitation exagérée.

« Le premier, et le plus important c’est la déforestation. Parce que là on défriche, on fait la carrière et on part couper des bois pour venir calciner les briques. Ça c’est le premier impact. Le deuxième impact, c’est la destruction de l’eau parce qu’on le fait à 99% en bordure des cours d’eau. Non seulement ils creusent au niveau du lit du cours d’eau, pour faire dévier le trajet de l’eau mais aussi ils brulent à coté ; augmentant la quantité d’eau évaporée tout en détruisant tout ce qui est micro-organisme vivant aux alentours de là où on a calciné. Et les végétaux et les animaux tout va mourir même les graines qui allaient germer pour occasionner la régénération naturelle vont partir. Ça c’est le deuxième impact. Troisièmement, la terre. Là, aussi c’est de la terre qu’on ramasse, on met de l’eau, on calcine, on creuse des trous qu’on laisse sur place et ça fait des éboulements. Finalement, quand l’eau vient, ça prend la terre et ça cause l’érosion. Et cette érosion, la terre qui quitte les carrières pour fermer les cours d’eau en  aval  de la zone où on a créé les carrières de cuisson des briques », rappelle Mamadou Kobéra Diallo, le responsable de la section préfectorale de l’environnement de Labé.

Source GuinéeNews par Alaidhy Sow

03/07/2020

ÉVITER, RÉDUIRE, COMPENSER : UN GUIDE DE RÉFÉRENCE POUR PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ

L’UNICEM, en collaboration avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, publie un guide consacré à la séquence ERC, pour « Éviter, réduire, compenser », appliquée aux industries de carrières. Préfacé par Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, ce guide vient concrétiser une démarche inédite.

Intégrer l’environnement en amont de tout projet industriel

Cet ouvrage représente la première déclinaison sectorielle des lignes directrices ERC à un secteur d’activité, celui des industries extractives. La séquence ERC pour « éviter, réduire, compenser » a pour objectif d’intégrer, dès la conception d’un projet industriel ou d’aménagement, la prise en compte de ses répercussions sur l’environnement.

Structuré en six grandes parties, ce guide :
● Rappelle de manière synthétique la réglementation relative à la séquence ERC et son application aux industries de carrières au regard de leurs spécificités ;
● Donne des recommandations sur l’application de la séquence ERC dans le cadre de la conduite d’un projet de carrière, notamment la transcription de l’application de cette séquence dans le dossier d’étude d’impact ;
● Présente une liste non exhaustive d’exemples de mesures d’évitement, de réduction et de compensation qui peuvent être mis en oeuvre

Il permet à tous les acteurs de partager un référentiel commun qui doit désormais guider la profession dans l’appréhension des enjeux de protection et du développement de la biodiversité avec une prise en compte des impacts proportionnée aux enjeux du projet dans son territoire.

Source UNICEM

02/07/2020

Production de tuiles terre cuite sécurisée avec Versiondog

Grâce à une sauvegarde régulière des données, les différences sont détectées automatiquement par versiondog. Les cycles de sauvegarde des données peuvent être définis individuellement.

Les lignes de production de tuiles en terre cuite de Braas GmbH à Obergräfenhain sont entièrement automatisées et les fours fonctionnent 24 heures sur 24, 365 jours par an. Avec versiondog, le logiciel de gestion des versions, la sauvegarde des données et la documentation des versions du logiciel, le personnel de maintenance dispose toujours des dernières données de l'installation.

Le premier dimanche de chaque mois est le jour de sauvegarde à l'usine de tuiles de toiture Braas à Obergräfenhain. Les enregistrements de données de tous les contrôles et lecteurs importants de la chaîne de production sont sauvegardés et stockés sur un serveur central protégé contre les accès non autorisés. 58 sauvegardes sont effectuées régulièrement: l'outil pour cela est versiondog d'Auvesy. Au total, 530 composants sont désormais créés dans versiondog, y compris des API, des unités d'entraînement, des capteurs et des éléments de sécurité.

Production de tuiles de toiture entièrement automatisée
Les matières premières, principalement le limon et l'argile de la zone environnante, sont broyées et puisées pour obtenir un corps en céramique uniformément humide. Après une période de stockage, le matériau prêt pour le traitement est transporté du puisard vers un silo à l'aide d'une pelle à chaîne. Dès le tout premier chargeur de boîtes, tout dans le processus de production est entièrement automatique. Le matériau est préformé dans l'extrudeuse, coupé en limaces et pressé en tuiles de toiture. Après le séchage des carreaux, avec la chaleur perdue du four, les carreaux sont colorés. Les carreaux sont placés sur les wagons du four et cuits à env. 1000 ° C. Après la cuisson, la qualité est contrôlée et les produits sont ensuite emballés. Comme de grandes quantités d'un type de tuiles de toiture sont produites, les changements de format des tuiles plates sont relativement rares, principalement des changements de couleur.

Maintenance en fonctionnement complet
En principe, les lignes circulent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Janko Köhler est avec son collègue Roland Richter travaillant comme technicien dans le service de maintenance et les administrateurs de versiondog. Les deux avaient initié l'utilisation du logiciel de version il y a des années et le maintiennent encore aujourd'hui. Köhler explique: «Le four ne doit pas s'éteindre. Nous avons tous un objectif: la production doit continuer de fonctionner. En cas de dysfonctionnement, nous devons réagir immédiatement et éviter un arrêt. »Le contrôle des fours tunnels en tant qu'unités de traitement cruciales fait l'objet d'une observation particulière.

Le processus de production en continu laisse peu de place pour remplacer un composant défectueux ou restaurer l'état de fonctionnement souhaité après le remplacement d'un composant électrique ou d'un système de commande.

L'automaticien se souvient avec détresse de la longue recherche de supports de données fonctionnels avec la dernière version logicielle d'un composant à remplacer. L'opération en travail posté, le manque de temps et la compréhension différente des employés quant à la façon la plus judicieuse de stocker les données étaient les principales raisons pour lesquelles les enregistrements de données n'étaient pas trouvés ou étaient obsolètes. Mais ces temps sont révolus.

Protection automatisée des données
Depuis 2018, le système de gestion des données n'est plus utilisé uniquement pour la gestion des versions et la documentation - des sauvegardes automatiques sont également effectuées régulièrement - une nouvelle augmentation de l'efficacité. La condition préalable a été créée avec un serveur central, auquel tous les autres sites peuvent désormais accéder. Köhler: „En principe, chaque site s'organise. Cependant, versiondog est maintenant utilisé par de nombreuses usines. L'intensité est déterminée par chaque usine elle-même. »Pour lui, le système de gestion des données est le point de contact central:« Sans versiondog, rien ne fonctionne. Le logiciel est le point de contact central et tout le personnel de maintenance utilise toujours versiondog pour effectuer des changements de programme. C'est la mère de tous les logiciels, pour ainsi dire ».

Les processus devant être documentés de plus près, le besoin s'est accru de sauvegarder les paramètres et de les rendre à nouveau disponibles rapidement. Köhler: «Dans le passé, nous devions tout faire à la main.» À cela s'ajoutaient les énormes distances de production. En plus de ces raisons, un autre point important pour versiondog est la certitude d'avoir documenté l'état actuel du logiciel. La gestion et la sauvegarde des données sans versiondog nécessiteraient au moins un ou deux employés supplémentaires sur le site d'Obergräfenhain.

Source Ziegelindustrie International

01/07/2020

10 ans sur le marché roumain du producteur allemand de tuiles CREATON

CREATON, fabricant allemand de tuiles terre cuite avec une histoire de plus de 130 ans et membre du groupe international ETEX, est entré sur le marché roumain il y a 10 ans et est rapidement devenu un leader dans la région, réalisant un chiffre d'affaires de 65 millions d'euros et une part de marché de 22% .

Ces chiffres placent la Roumanie en deuxième position en termes de ventes dans la région, en queue de peloton derrière la Hongrie. Les activités de CREATON en Bulgarie et en Moldavie sont également gérées depuis la Roumanie, et sur un chiffre d'affaires de 9,7 millions d'euros dans les trois pays, 90% des ventes ont été réalisées en Roumanie en 2019.

«Ce chiffre indique que la Roumanie occupe la deuxième place des ventes en Europe du Sud-Est, près de la Hongrie. Pour l'Europe du Sud-Est, nous parlons d'un chiffre d'affaires de 37,5 millions d'euros en 2019. » Dit Manuel Buturugă, directeur des ventes, CREATON South East Europe.

Au cours des dix dernières années sur le marché roumain, CREATON a mené des projets phares, tels que le toit de l'église dans l'ensemble du musée «Happy Cemetery» à Săpânța, le toit du palais Vulturul Negru à Oradea - la sécession la plus importante monument de style dans la ville, ou l'hôpital militaire de Timișoara.

«Les ventes que nous avons eues en Transylvanie représentent 60% des ventes totales en Roumanie, mais il y a une augmentation de la demande en dehors de l'arc des Carpates qui, il y a seulement 6 ans, représentait 15% des ventes totales en Roumanie. L'investissement moyen pour un projet est de 3000 à 4000 euros, pour un revêtement de toiture d'une surface de 200 m². Ces coûts incluent les accessoires qui assurent des performances supplémentaires pour le système de revêtement - la membrane anticondensation, les éléments de ventilation en céramique ou les systèmes de sécurité pour le toit. » Ajoute Manuel Buturugă.

Pour les prochaines années, CREATON prévoit une croissance modérée de 5 à 6% du marché des revêtements céramiques et de béton en Roumanie.

«Pour les années à venir, nous visons à accroître la part de marché et à augmenter les capacités de production des usines en Hongrie, en Allemagne et en Pologne. Nous estimons également une forte augmentation de la demande de dalles et de modèles de dalles à emboîtement plat, qui seront les principaux facteurs de dynamisation de nos ventes. » Conclut le directeur des ventes de CREATON.

Source Business Review par Mihai Cristea

30/06/2020

Tesla commence à annuler les commandes de Solar Roof après des années de prise d'acompte

Tesla a commencé à contacter certains détenteurs de réservation Solar Roof pour leur faire savoir qu'ils annulent leurs commandes car ils ne couvrent pas leur région. Certains propriétaires sont naturellement bouleversés après avoir déposé des acomptes il y a des années.
Le constructeur automobile a dévoilé sa tuile solaire en 2017 et a commencé à prendre des précommandes avec des dépôts de 1000 $.

À l'origine, ils ont déclaré que les installations commenceraient peu de temps après, et ils ont même déclaré que les installations internationales pourraient même commencer en 2018.

Tesla a fini par rencontrer de nombreux problèmes pour tester la longévité du toit, et ils ont apporté plusieurs modifications menant au lancement de Solar Roof V3 fin 2019.

À ce moment-là, ils ont commencé à augmenter la production et ont entrepris une vague de recrutement massive pour les couvreurs afin de pouvoir installer les tuiles solaires sur plus de marchés aux États-Unis.

Suite à ces mouvements, nous avons vu une augmentation des installations de toits solaires, mais Tesla annule également de nombreuses commandes de toits solaires.

Nous avons reçu des rapports de plusieurs personnes qui ont commandé un toit solaire, et on leur dit maintenant que Tesla ne couvre pas leur région.

Tesla envoie des e-mails automatisés indiquant:
Après un examen plus approfondi, votre maison ne se trouve pas sur notre territoire de service actuellement prévu. La distance de conduite de notre entrepôt le plus proche rendrait difficile pour nous de vous fournir le service de haute qualité que nos clients méritent. Pour cette raison, nous ne pourrons pas poursuivre votre projet.

Tesla a écrit qu'elle obtiendrait un remboursement dans un délai de sept à 10 jours:

Si vous êtes d'accord avec notre évaluation, aucune réponse n'est requise. Vous recevrez un remboursement de votre acompte dans les 7 à 10 jours ouvrables sur la carte utilisée lors de votre commande. Si vous avez des questions supplémentaires ou souhaitez plus de précisions, veuillez répondre à cet e-mail ou appelez-nous au 877-701-7652.

Lorsqu'ils ont répondu à l'e-mail, ils n'ont reçu aucune réponse.

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Source Electrek par Fred Lambert

29/06/2020

Le gouvernement appelé à revoir sa politique «anti-maisons»

Le confinement a fait naître chez beaucoup de Français, l'envie de vivre dans une maison au vert et de télétravailler

L'été dernier, le ministre chargé du Logement assumait la chute des ventes de maisons. Avec le Covid-19, devra-t-il revoir sa copie?

«J'ai fait un choix politique». C'était en août 2019: le ministre chargé de la Ville et du logement assumait, sur BFM Business, d'avoir encouragé, avec son programme Action Cœur de ville, la relance des centres-villes au détriment de la construction des maisons en périphérie. Pour inciter les particuliers à investir dans un logement ancien (qui nécessite des travaux), le ministre avait même lancé un dispositif fiscal qui concerne aujourd'hui 300 villes. «Si demain, le rebond se fait par les villes moyennes, j'en suis le plus grand fervent», a affirmé au Figaro immobilier Julien Denormandie, à la fin du mois de mai (voir ci-dessous).

Mais le confinement, qui a fait naître chez beaucoup de Français, l'envie de vivre dans une maison au vert et de télétravailler, nécessite aussi de relancer la construction de maisons individuelles. «Le Covid-19 a rebattu les cartes en faveur des maisons avec jardins, terrasses ou balcons. Le gouvernement ne pourra pas longtemps ignorer cette nouvelle réalité», affirme Damien Héreng, président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFCMI).

En France, ce sont quelque 400.000 logements neufs (commencés, voir ci-dessous) qui sont construits, selon les derniers chiffres publiés par le gouvernement (cumulés sur douze mois). Parmi eux, environ 180.000 sont des maisons individuelles. «Entre le 11 et le 31 mai, nous avons signé autant de contrats que sur tout le mois de mai l'an passé», souligne Damien Héreng.

Pour illustrer cet engouement, la FFC prend l'exemple de Français qui avaient abandonné, avant le confinement, l'idée d'acheter une maison en raison de l'éloignement et qui ont changé d'avis. «Quitte à s'éloigner un peu plus de leur travail, ils recherchent une ville avec une meilleure qualité de vie et des prix moins élevés», explique le président de cette fédération qui regroupe 330 adhérents.

Et les mouvements de l'Ile-de-France vers la province semblent se confirmer. Le courtier en crédit immobilier Meilleurtaux a comparé les demandes de ses clients de mai 2019 à celles de mai 2020. Bien qu'il s'agisse pour l'heure de frémissements, ils sont limpides: les demandes ont baissé en Ile-de-France (-0,7 point) qui reste en tête, et ont augmenté en Auvergne-Rhône-Alpes (+0,6 point), en Provence-Alpes-Côte d'Azur (+0,5 point) et en Normandie (+0,4 point).

Mais, comme le rappelle Damien Héreng, le marché des maisons individuelles est «à 90% un marché d'accédants qui l'utilisent comme résidence principale». Des populations qui risquent d'être fragilisées par le resserrement du crédit opéré par les banques et pourraient ainsi devoir abandonner leur projet de vivre au vert. «Le resserrement du crédit immobilier n'empêchera pas les ménages d'acheter une maison mais les obligera à arbitrer différemment les caractéristiques de lieu ou de configuration du logement», affirme Damien Héreng.

Source Boursorama