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20/11/2019

Italie - Grève nationale des secteurs de la construction, du bois, du ciment, de la pierre et de la brique du 15 Novembre 2019

Les syndicats Feneal Uil, Filca Cisl et Fillea Cgilda sont convaincus que la relance du pays nécessite une politique industrielle capable de faire revivre toute la chaîne de la construction: de la construction aux matériaux, du secteur du bois aux meubles, en passant par le ciment, de la pierre, à l'industrie de la brique.

Le secteur de la construction en Italie en dix ans de crise économique persistante, la plus grave de l’après-guerre, a perdu plus de 700 000 emplois, 120 000 entreprises ont fermé (dont 90% des petites et moyennes entreprises) et ces derniers mois, nous assistons à la crise des grandes entreprises de construction, Astaldi SpA, Tecnoscavi, Carena et CMC, 4 entreprises se sont également engagées dans des opérations majeures .

Nous pensons que nous pouvons inverser ces données de la crise sévère du secteur à partir de la vraie relance des infrastructures, de la requalification et de la mise en sécurité du territoire, de la réforme des retraites et de la fiscalité, d'un engagement plus fort en matière de légalité, avec le renforcement du Durc, de la diffusion de la congruence, de la mise en œuvre de la licence aux points, du resserrement des sanctions, à une véritable réforme du code des marchés publics, qui réduit le recours à la sous-traitance et au nombre de postes de sous-traitance et qui favorise le plus économiquement gouvernement avantageux

Dans les Marches, les données relatives à la crise sont tout aussi inquiétantes: de 2008 à 2018, environ 13 000 emplois ont été perdus et environ 3 000 entreprises ont été fermées, tandis que le nombre d'heures travaillées est passé de 25 à 13 millions. la masse salariale des 5 fonds de construction, pour analyser un autre indicateur, est passée de 225 millions en 2009 à environ 139 en 2018.
À ce sombre tableau s’ajoute que plus de trois ans après le grave tremblement de terre de 2016, seuls 12% environ des 42 000 bâtiments endommagés ont été reconstruits. La reconstruction post-séisme pourrait être un moteur important pour la relance du secteur dans la région des Marches, mais nous assistons à une lenteur au début de la reconstruction lourde plutôt qu’à une phase d’urgence qui n’a pas encore été définitivement clôturée.

En ce qui concerne la reconstruction, en tant que constructions sociales des syndicats dans les Marches, nous sommes très préoccupés par le non-respect de certaines règles standard du site de construction hebdomadaire (obligation prévue par les deuxièmes directives anti-mafia) et par le fait que l'utilisation du DURC pour la Congruité est retardée. Ces outils sont décisifs pour lutter contre les phénomènes d'anarchie et d'évasion fiscale dans une région où le nombre d'heures travaillées mensuellement dans le secteur de la construction avoisine les 110, ce qui entraîne une utilisation intensive des sous-déclarations et du travail noir et gris.

À cela s’ajoute du côté des infrastructures que dans les Marches sont des investissements fermes pour plus de 5 milliards d’euros alloués au cours des dernières années et qui ne se sont jamais transformés en chantiers de construction pour des problèmes administratifs, de bureaucratie ou encore pire pour des problèmes des entreprises lauréates des contrats.

Avant tout, fondamental pour le développement économique de cette région et de nos fédérations, l’axe "Sortie Ancona Ovest, liaison Porto - SS16", sur lequel nous réitérons l’importance de procéder rapidement et sans retard au fort projet d’étude de faisabilité de l'ANAS du 18 mai.

Deuxième grande question, nous demandons une attention particulière à tous les investissements futurs dans la construction d’hôpitaux dans la région des Marches (hôpitaux Pesaro-Macerata et Ascoli) ainsi qu’à l’utilisation du finissage de projet, rappelant qu’il est prioritaire pour ces travailleurs de pouvoir travailler. de la meilleure façon possible (environnement, sécurité, logistique) et dans un cadre de règles claires et définies (construction de la CCNL - régularité des cours de formation appropriés aux paiements).

Sans oublier que dans notre région des travaux importants tels que: Quadrilatero (220 millions d’euros de travaux à réaliser et table de crise Astaldi ouverte à Mise) sont en jeu; Nouvel hôpital INRCA d'Ancône (table de crise de 48 millions d'euros et CMC ouverte à la Mise); Nouvel hôpital Salesi (56 millions d'euros); construction d'une nouvelle gare à Montemarciano-Falconara Marittima (contrat de RFI attribué à Ricciardello pour un montant d'environ 65 millions d'euros); l'achèvement de Fano-Grosseto (valeur d'environ 310 millions d'euros dans l'attente du feu vert ministériel); Intervalle Tolentino - San Severino Marche; La galerie "Passo del Cornello" (commencée il y a 24 ans, creusée sur 500 m et laissée à son sort ...); Jonction S.S.77 vers Civitanova Marche et Macerata-La Pieve.

Pour finir, la galerie Trisungo (contrat ANAS) avec un risque élevé inachevé. Dans ce cas, la faillite de Carena, une entreprise historique du secteur, a entraîné un blocage et un blocage qui se poursuivent depuis août.

Sans oublier que la forte crise du secteur de la construction a déjà entraîné la fermeture de certaines des principales entreprises de meubles et de matériaux de construction de la région, telles que: Desi Mobili - Sicc - Bizzarri - Gatto - Bontempi - Sifa - Febal - Sacci - Foresi - Dignani.

C'est pourquoi Feneal Uil, Filca Cisl et Fillea Cgil proclament une manifestation nationale le 15 novembre dans tous les secteurs de la chaîne d'approvisionnement de la construction.
Nous demandons donc à la région des Marches de faire face à une longue série de problèmes et de retards sur les différents sites de construction. Nous leur demandons également de les signaler au gouvernement afin de surveiller une situation sans précédent en termes de différence entre les travaux réellement réalisés et les travaux potentiels. Les Marches pourraient (et devraient) être l’une des régions d’Italie où davantage de travail est en cours dans le secteur. Nous disposons de données alarmantes sur l’emploi dans la construction (et pas seulement) qui nous positionnent comme un avant-poste du sud de l’Italie.
Nous avons donc besoin de politiques sectorielles, d’une vision globale et d’investissements importants. Nous demandons à la Région de faire ce qu’elle peut pour redonner au secteur cette dignité et ce rôle de moteur de l’économie qui lui appartient historiquement.

Source Il Cittadino di Recanati

19/11/2019

Wienerberger poursuit sa croissance

Au cours des trois premiers trimestres de 2019, le groupe Wienerberger, premier fournisseur international de solutions innovantes en matière de construction et d'infrastructure, a poursuivi avec succès la mise en œuvre de sa stratégie de croissance créatrice de valeur et a réalisé une augmentation significative de ses ventes et de ses bénéfices.

Ce développement important est dû en particulier aux progrès accomplis dans la transformation du portefeuille de produits et services Wienerberger ainsi qu’à la mise en œuvre de projets à évolution rapide pour améliorer les performances. L’intégration prévue des acquisitions a également eu une incidence positive sur les résultats.

En dépit d'une évolution du marché largement atone, Wienerberger a enregistré une augmentation significative de son chiffre d'affaires consolidé pour les 2 premiers mois de 2019 de 6% à 2 656 millions d'euros, contre 2 495 millions d'euros à la même période de l'année précédente. Ce développement était principalement axé sur les solutions de produits de haute qualité. L'EBITDA ajusté a augmenté de 27% pour atteindre 457 millions d'euros au cours de la période considérée (après 360 millions d'euros). L'augmentation de 87% du flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles, qui s'élève à 200 millions d'euros, souligne la forte performance de l'entreprise. Le programme Fast Forward a contribué au résultat pour environ 35 millions d’euros au cours des neuf premiers mois. Les contributions à l'optimisation réalisées depuis le début du programme s'élèvent à 55 millions d'euros. Le bénéfice net a augmenté de 64%, passant de 126 millions d'euros au cours des neuf premiers mois de 2018 à 206 millions d'euros.

Augmentation des ventes dans toutes les business units

Wienerberger a généré une croissance des ventes dans les trois divisions au cours des trois premiers trimestres de 2019. Wienerberger Building Solutions affiche une très bonne performance avec une augmentation du chiffre d'affaires de 8% à 1 651 millions d'euros et une amélioration de l'EBITDA ajusté de 28% à 349 millions d'euros. Chez Wienerberger Piping Solutions, l’amélioration du portefeuille de produits et l’optimisation des coûts au cours des trois premiers trimestres de 2019 ont entraîné une croissance du chiffre d’affaires (+ 3% à 747 millions d’euros) et un résultat (EBITDA ajusté en hausse de 42% à 81 millions d’euros). Les ventes de la division Amérique du Nord ont augmenté de 10% à 258 millions d’euros, bien que les marchés résidentiels se soient développés plus lentement que prévu. L'EBITDA ajusté s'élève à 26 millions d'euros (après 29 millions d'euros).

Estimé 2019

Wienerberger s'attend à une nouvelle croissance rentable pour le reste de l'année en raison de sa forte position sur le marché et de la mise en œuvre réussie de projets de croissance stratégiques. Wienerberger confirme donc ses prévisions d'EBITDA ajusté pour 2019 de 570 à 580 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice 2019.

Le rapport complet pour les neuf premiers mois de 2019 est disponible ici.

Source Report.at

18/11/2019

ALÉONARD RESTAURE UN COLORIS DE TUILE HISTORIQUE DISPARU

Aléonard, Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), référence en matière de savoir-faire dans la tuile plate d’exception en terre cuite, redonne vie à un coloris de tuile disparu et fabriqué à l’origine en Vallée de Chevreuse (78).

Lune Cendrée est un coloris pleine masse au cœur paille avec un sablage de caractère mélangeant des sables aux nuances noires et blanches.
C’est dans une volonté de conserver un patrimoine historique et régional que Lune Cendrée vient compléter la collection revisitée Esprit Patrimoine d’Aléonard. Celle-ci, authentique et exclusive, évolue au fil du temps pour offrir aux architectes et couvreurs de nouvelles sources d’esthétisme et d’inspiration.

Lune Cendrée a été dévoilée au Salon International du Patrimoine (Carrousel du Louvre - Paris).

Patrimoine, la tuile repensée dans son Esprit véritable

Historiquement, la tuile Patrimoine d’Aléonard est réputée pour habiller les toitures de caractère.

Cachet authentique et unique, porté par le savoir-faire Aléonard, elle a été repensée, pour encore plus de vérité et d’esprit, dans son aspect de surface et devient Esprit Patrimoine.
Son nez déstructuré, son empreinte sans doublon et son sablage restituent l’aspect ancien des toits d’autrefois. Ainsi les tuiles plates Esprit Patrimoine confèrent une signature très personnelle et exclusive à chaque toiture.

En intégrant le coloris Lune Cendrée, elle offre dorénavant toute la palette nécessaire aux architectes et couvreurs pour laisser libre cours à leur inspiration. En unicité ou panachage, la tuile Esprit Patrimoine ouvre de multiple possibilités pour une toiture de caractère unique. Plébiscitée par les professionnels pour ses spécificités - différents formats traditionnels, coloris pleine masse, contour artisanal irrégulier - elle s’est fait une réputation architecturale exclusive et authentique. Elles sont également particulièrement appropriées pour l’exécution de détails spéciaux de toiture tels que les lucarnes, contours de fenêtres, de fenêtres de toit.

Retour d’un coloris historique et traditionnel de la Vallée de Chevreuse


A l’origine fabriqué avec des argiles ocres jaunes dans le village de Richebourg dans les Yvelines (78) et utilisé pendant des décennies pour recouvrir les toitures de la vallée de Chevreuse, un coloris de tuile disparu renaît grâce au savoir-faire de la Tuilerie Aléonard.

Lune Cendrée, coloris pleine masse fabriqué aujourd’hui à Pontigny (89) intègre la palette de solutions terre cuite la plus authentique du marché pour palier un véritable manque.
« Cela fait plus de deux ans que nous travaillons sur ce coloris. Il nous a véritablement été demandé, pour ne pas dire commandé, par les architectes et couvreurs en Vallée de Chevreuse tout particulièrement mais aussi en possibilités supplémentaires de panachage pour leurs projets de rénovation et de restauration.

Cette tonalité paille sablée, son aspect unique et authentique est un nouvel atout à la fois architecturale et patrimoniale. Lune Cendrée est né de son aspect clair, ses tonalités ocre et son sablage. » souligne Sylvain Ponchon responsable marketing toiture chez Wienerberger.

Dans la Vallée de Chevreuse et dans les Yvelines, le matériau dominant en couverture est la terre cuite. Ce nouveau coloris va permettre de redonner vie aux nuances clairs parsemant jadis la vallée. Il favorisera également diverses alternatives de panachage à la pose s’harmonisant parfaitement avec les autres teintes de la collection Esprit Patrimoine qu’il intègre. De plus, selon le procédé de fabrication ancestral de la Tuilerie Aléonard, l’aspect de surface naturel de la tuile avec une empreinte sans doublon rendra chaque toiture unique.

A propos de Aléonard, Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV)
Créée en 1872 et à l’origine de la tuile Monuments Historiques, la tuilerie Aléonard est une entité du groupe Wienerberger, leader mondial de la terre cuite et la référence française pour la fabrication de tuiles plates d’exception en terre cuite.

Forte de cette expérience, Aléonoard a reçu en 2010 le label EPV : Entreprise du Patrimoine Vivant.

Ce label, attribué à seulement quelques centaines d’entreprises françaises constitue une marque de
reconnaissance du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, mise en place pour distinguer les entreprises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.
La Tuile Aléonard est fabriquée depuis plus de 140 ans dans la Tuilerie de Pontigny en Bourgogne (80). Son caractère unique et authentique réside dans le procédé de cuisson des argiles, issues des carrières de la région, et le respect de la matière. Riches en manganèse et en oxyde de fer, elles permettent différents dosages et par conséquent une gamme étendue de nuances.
Aujourd’hui, Aléonard a mis en place une chaîne de fabrication faisant appel aux technologies actuelles tout en conservant la méthode traditionnelle pour le mélange des argiles, la préparation des pâtes, le sablage, le séchage des produits et la cuisson lente. Le résultat : des teintes uniques pour chaque tuile, naturellement.

Source Wienerberger

17/11/2019

La Ferté-Imbault - Le patrimoine des briqueteries

A l’invitation de la municipalité de La Ferté-Imbault, une quarantaine de personnes avaient répondu présent pour assister à une conférence-exposition sur le thème de « Briqueterie et tuilerie » animée par Frédéric Auger et Joël Lépine du Grahs, Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne.
Pendant longtemps, compte tenu de son prix, la brique est réservée à la construction des édifices religieux, seigneuriaux ou bourgeois. Il faut attendre le milieu du XIXe siècle, avec notamment le développement du boisement de la Sologne en résineux et l’abondance de bois de dépressage, fournissant un combustible peu coûteux et en grande quantité, pour voir se développer l’utilisation de la brique. Elle remplacera progressivement le torchis des maisons anciennes et les nouvelles constructions seront dorénavant entièrement en briques.
Pour installer une briqueterie, il faut de l’argile que l’on extrait d’une argilière, et du bois. Plusieurs bâtiments composaient la briqueterie, le four pour le séchage, et les lieux de stockage. A côté du maître briquetier, s’affairent des ouvriers qui extraient l’argile, fabriquent les briques et les tuiles, les entassent dans les séchoirs, façonnent les « enfaîtiaux », pressent les carreaux de sol, chargent les fours, surveillent le petit feu, puis le grand feu, alors que des bûcherons ont passé l’hiver à couper et entasser la charbonnette et les fagots… De nombreux villages possédaient des briqueteries, mais petit à petit beaucoup ont disparu.
C’est autour du pot de l’amitié, et devant l’exposition, que nombreux sont ceux qui posaient des questions.

Source La Nouvelle République

16/11/2019

Aux Rairies, les Terres Cuites Cailleau déménagent et s’agrandissent

Implantées aux Rairies, Les Terres Cuites Yvon Cailleau déménagent fin 2019 dans la même commune sur un site de 2 800 m² (contre 800 m² de locaux actuels).

La briqueterie (3 salariés, 370 K€ de CA) louera l’ex-atelier de la société Josse, confrère liquidé en 2018, dont elle a racheté la chaîne de fabrication.

De quoi doper ses capacités de production et doubler l’espace d’exposition.

Sorti de redressement judiciaire, le fabricant de briques et carreaux de terre cuite, avec des méthodes ancestrales et des fours du XVIIIe, a renoué avec la croissance.

Source Le Journal des Entreprises

Saulny - Sur les traces des anciennes tuileries du village

À Saulny, un vaste bâtiment ancien interpelle. Il s’agit de la halle de séchage d’une ancienne tuilerie. Le village en comptait deux qui fonctionnaient avec des fours à houille aujourd’hui disparus. L’historien Patrice Lamy raconte cette histoire.

La configuration géologique s’y prêtant Saulny a connu pendant quelques siècles une activité prospère : la fabrication de tuiles. Cette activité remonterait au XIIe , la cité s’appelait alors Salniacum.

Selon les sources du livre du Père Reiser, de l’Almanach de Veronnais et de Patrice Lamy, membre de la Société d’histoire de Woippy, passionné par la tuile en Moselle, voici quelques jalons de cette histoire.

Une activité florissante
Suite à un démembrement (évaluation de biens lors d’une vente ou d’une succession) en 1405, une tuilerie est signalée à Sauney. 80 ans plus tard, confirmée, elle est située en Saulny Son (partie basse du village), signalée en 1499 puis en 1594 où l’on cuisait trente mille touilles.

On retrouve cette tuilerie en 1632, puis au XVIIIe , deux tuileries et succession de cinq tuiliers de 1718 à 1782.

En 1836, la petite tuilerie de haute presse sise sur le chemin de Saulny (jadis Saulnoy) à Lorry, avec un four à houille pour 30 000 pièces, la grande tuilerie, sise Ban Papperel, four à houille pour 40 000 pièces étaient propriété de la famille Jaclot. En 1844, elles sont vendues.

En décembre 1867, les deux tuileries, propriété de Charles Vautrin, sont à louer de gré à gré. Elles sont exploitées par la famille Thuillier, depuis 23 ans.

En avril 1869, l’exploitation des deux tuileries est séparée. La « haute presse » est accordée à Michel Kaufmant, comme fermier. Mme veuve Isidore Thuillier est fermière de la grande tuilerie. Cette dernière produit des tuiles mécaniques et creuses, tuiles plates et briques de toutes dimensions.

En 1907, on ne parle plus que d’anciennes tuileries. Il ne subsiste plus que la halle de séchage des tuiles visible à la ferme dite la grande tuilerie. Le bâtiment a perdu environ la moitié de sa surface d’origine qui était d’ailleurs inscrite en forme de L.

Dans une autre partie des bâtiments du site dont certaines parties au XIIe  siècle, se trouvait un manège pour battre les céréales, qui aurait pu servir au pétrissage de la terre à tuiles auparavant.

Les zones d’ombre
Patrice Lamy s’interroge : « Ces tuiles de Saulny comportaient-elles une marque de fabrication ? Pourquoi cette activité a cessé ? Le 10 janvier 1866, les archives indiquent que la tuilerie de Corny est vendue à Louis Victor Pierrot, marchand de planches et à son épouse Eugénie Job, ainsi qu’à Charles Thuillier demeurant à Saulny.

Source Le Républicain Lorrain

15/11/2019

Le plus grand fabricant de briques d’Australie, Brickworks et ses acquisitions dans le monde entier

Industrie de fabrication de briques en terre cuite

Matériau de construction essentiel, la brique est généralement utilisée pour la construction de murs, de trottoirs et d’autres activités de construction. Les briques sont produites en différents types, classes et matériaux qui varient selon les régions. L’industrie de la fabrication de briques en terre cuite a enregistré des revenus instables au cours des cinq dernières années en Australie en raison des fluctuations du nombre de logements mis en chantier, qui ont fortement influencé la performance de l’industrie. Le nombre élevé de logements mis en chantier a alimenté la croissance de l'industrie au début de la période. Cependant, le ralentissement des mises en chantier de logements neufs au cours des quatre dernières années a entraîné la baisse des revenus de l’industrie au cours de la même période.

Activité de construction On prévoit que les briques continueront d'être échangées avec d'autres types de matériaux de construction au cours des cinq prochaines années. Les principales entreprises australiennes actives dans la fabrication de briques en terre cuite sont Brickworks Limited, CSR Limited et Boral Limited.

Parlons maintenant de Brickworks Limited et de ses mises à jour:

Brickworks Limited (ASX: BKW)

Brickworks Limited, dont le siège est à NSW, en Australie, est spécialisée dans la distribution et la fabrication de produits en terre cuite et en béton. Il a des intérêts d'investissement dans les entités, ainsi que de développement immobilier. La société affiche une capitalisation boursière d'environ 2,78 milliards de dollars (au 7 novembre 2019). Brickworks compte plus de 1 400 employés en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le produit de la société comprend des systèmes de murs de soutènement, des panneaux préfabriqués en béton, etc.

Modification des intérêts de BKW dans CLV

Le 7 novembre 2019, BKW a communiqué sur le marché son communiqué concernant le changement de sa participation dans Clover Corporation Limited (ASX: CLV). Le 29 octobre 2019, BKW (actionnaire important) a réduit son nombre de voix, passé de 23,10% à 20,85%.


Brickworks acquiert les actifs de Redland Brick

Le 6 novembre 2019, la société a annoncé la signature d'un accord contraignant visant à acquérir les actifs de Redland Brick Inc. pour un montant maximal de 48 millions de dollars américains. Les points forts de l'accord contraignant sont les suivants:

L'acquisition comprend quatre sites de fabrication, dont un en Pennsylvanie et en Virginie et deux dans le Maryland, avec des ventes d'environ 80 millions de briques par an.
L’acquisition fournit un moyen plus rapide et plus rentable d’atteindre un réseau moderne d’usines de fabrication extrêmement utilisées que de construire de nouvelles usines.
L’acquisition devrait générer 3% de la croissance du bénéfice par action sur une période de trois ans, après la réalisation des stratégies de coûts identifiées.
La transaction devrait se conclure en février 2020.

Lindsay Partridge, directeur général de Brickworks, a déclaré
Après l’acquisition des actifs de Redland Brick en février de l’année prochaine, la construction d’Amérique du Nord serait une activité de grande envergure, notamment:

Parts de marché dominantes dans les régions du nord-est, du centre-ouest et du centre de l’atlantique.
Portefeuille de marques haut de gamme bien reconnu, comptant plus de 1 000 employés.
12 briqueteries en exploitation et une usine de fabrication de pierre avec environ 400 millions de ventes de briques par an.
Un vaste réseau de revendeurs et de points de vente exploités par la société avec des revenus de vente d'environ 290 millions de dollars par an.

Changement de la participation de BKW dans l’ACQ

Le 4 novembre 2019, la société a annoncé qu'elle modifiait sa participation dans Acorn Capital Investment Fund Limited (ASX: ACQ), qui détenait 7,66% de la capacité de vote précédente en une participation actuelle de 6,65% à compter du 30 octobre 2019.

Nomination d'un administrateur non exécutif

Le 29 octobre 2019, BKW a annoncé l'embauche de Robyn Stubbs, administrateur (indépendant non dirigeant) au conseil d'administration de BKW, à compter du 1er janvier de l'année prochaine.

Mme Stubbs est également actuellement directrice (non-exécutive) du groupe Aventus (ASX: AVN), qui est une société cotée à l'ASX. Elle est titulaire d'un baccalauréat en commerce de l'Université de technologie. La sélection de Mme Stubbs au sein du conseil d'administration portera le nombre d'administrateurs à 8 afin de permettre une transition facile jusqu'au moment où Brendan Crotty démissionne à l'AGA (qui se tiendra l'année prochaine).

Avis de convocation à l'assemblée générale annuelle

Le 21 octobre 2019, la société a informé le marché de la 85e assemblée générale annuelle qui se tiendra le 26 novembre 2019. L'AGA examinerait les composants de l'entreprise mentionnés ci-dessous;

Recevoir et examiner les rapports financiers et autres.
Adoptez le rapport de rémunération pour l’exercice clos le 31 juillet 2019.
Octroi de droits de performance au directeur général dans le cadre du nouveau régime de droits des dirigeants pour l'exercice 2019.

  • Réélection de MM Millner (directeur).
  • Réélection de l'honorable R. Webster (directeur).
  • Réélection de MM Bundey (directeur) et
  • Résolution conditionnelle.

Approbation de développer un terrain industriel de 89 hectares

Le 20 septembre 2019, la société a publié une annonce indiquant que son Joint Venture Property Trust avait obtenu l'approbation de New South West.

Source Kalkimedia par P Hina Chowdhary

14/11/2019

Lettre conjoncture UNICEM Octobre 2019 (tuiles +0.1 / briques -1.8)

Bâtiment : en apesanteur depuis 8 mois



Tout comme en septembre, le climat des affaires dans l’industrie du bâtiment reste “accroché” à un haut niveau en octobre. L’enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment confirme en effet que l’optimisme des entrepreneurs ne se dément pas, voire qu’il se renforce pour les prochains mois.
Pour le troisième mois consécutif, leurs perspectives d’activité s’améliorent même et se situent désormais bien au-dessus de la moyenne de longue période.

Les carnets de commandes apparaissent toujoursaussi bien garnis avec 9 mois d’activité “en stock” dans le gros œuvre, soit trois mois de plus qu’en moyenne sur les trente dernières années.
Les tensions sur l’appareil productif demeurent importantes dans le bâtiment et près de la moitié des entrepreneurs (47 %) signalent des goulots de production (contre 32 % en moyenne), en particulier en raison du manque de personnel pour plus d’un quart d’entre eux (27 % contre 14 % en moyenne
de longue période).
Si ce constat tranche avec les chiffres de la construction,toujours en repli dans le segment du bâtiment à fin août, ils suggèrent que les tensions sur les capacités productives ont occasionné des retards dans les chantiers qui gonflent sans doute artificiellement les réserves de commandes.
Il n’empêche que ces dernières sont bien réelles et, même si elles sont amenées à s’épuiser au fil des mois, elles vont continuer d’alimenter l’activité au moins jusque fin 2019.
Du reste, certains autres indicateurs demeurent bien orientés dans le bâtiment : ainsi, le segment des locaux d’activité offre une belle tenue et, dans le secteur de la rénovation, les artisans restent très optimistes sur leurs perspectives d’activité selon l’enquête INSEE menée en octobre, probablement en lien avec le volume record des ventes de logements anciens réalisées ces douze derniers mois (plus d’un million entre août 2018 et juillet 2019).

Du côté de la maison individuelle, on assiste à un certain rebond des ventes en diffus depuis plusieurs mois (+ 4 % en glissement annuel sur huit mois à fin août).
Enfin, la dernière enquête de l’INSEE menée en octobre auprès des promoteurs immobiliers traduit une amélioration de leur opinion sur la demande de logements neufs, et ce, pour le troisième trimestre consécutif. De fait, leurs perspectives demises en chantier, notamment s’agissant des logements destinés à la location, se redressent à nouveau et repassent ainsi au-dessus de la moyenne de longue période pour la première fois depuis deux ans.

Pour autant, l’atterrissage de l’activité se poursuit, en écho au repli des permis et des mises en
chantier de logements, un mouvement qui pourrait s’accentuer avec la suppression programmée du PTZ ou encore une politique plus restrictive de distribution de crédits de la part des banques (Bâle 4), comme le souligne la FFB.

Source UNICEM



13/11/2019

Forte augmentation des bénéfices chez Wienerberger

Augmentation significative des bénéfices au cours des neuf premiers mois pour Wienerberger. Il y a des explications à cela.

Le groupe de matériaux de construction coté en bourse Wienerberger a considérablement augmenté ses bénéfices cette année au cours des neuf premiers mois. Le résultat net a grimpé de 64% à 206 millions d’euros par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé jeudi la société. Dans un environnement plat, les ventes ont augmenté de 6% à 2,66 milliards d’euros.

Cette évolution est imputable à l’augmentation des ventes de produits plus coûteux, à des acquisitions bien intégrées et au programme d’épargne interne. Ce dernier a contribué au résultat à hauteur de 35 millions d’euros environ au cours des trois premiers trimestres.

"L'augmentation de la proportion de produits de haute qualité et de solutions de systèmes intelligents a largement contribué à notre succès au cours des neuf premiers mois", a déclaré le directeur général de Wienerberger, Heimo Scheuch, évoquant la "transformation en cours du portefeuille de produits et services". L'intégration prévue des acquisitions dans le groupe a également contribué positivement au résultat. "Nous sommes sur le point de conclure notre 200e anniversaire avec un résultat record", a déclaré Scheuch. Les ventes ont augmenté dans les trois divisions - Building Solutions, Piping Solutions et Amérique du Nord.

La prévision de résultat pour l’année complète a été confirmée aujourd’hui: le résultat avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) devrait se situer entre 570 et 580 millions d’euros. Entre janvier et septembre, 457 millions d'euros ont déjà été réalisés, soit une augmentation de 27% par rapport à la même période de l'année précédente. Le flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles s’est amélioré de 87% à 200 millions d’euros.

Source Solidbau

12/11/2019

MARSEILLE : NOUVEAU COLORIS « ROUGE VIEILLI » DISPONIBLE


LA TUILE PLATE DE MARSEILLE, LA TUILE HISTORIQUE QUI TRAVERSE LES GÉNÉRATIONS

La tuile Plate de Marseille est une tuile en terre cuite, grand moule faible relief, à emboîtement, à pureau variable, de 12,5 à 14 tuiles au m². Cette tuile historique adaptée à la rénovation s’inscrit tout naturellement dans les traditions architecturales locales. La gamme s’élargit avec le tout récent lancement du coloris Rouge Vieilli.

UNE TUILE AUX ATOUTS INDÉNIABLES :

  • Tuile historique
  • Pureau variable : une grande souplesse de mise en œuvre
  • Poinçon « Abeille », exclusivité Monier
  • Nouveau coloris : Rouge Vieilli

MISE EN ŒUVRE :

  • Pureau variable, pose à joints croisés lui offrent une bonne souplesse de mise en œuvre, particulièrement appréciée en rénovation
  • Son jeu transversal de 4 cm en longitudinal et de 0,4 cm en transversal offre un grand confort de pose.

QUALITÉ RÉGIONALE 100% MADE IN FRANCE :

  • La tuile Plate de Marseille est fabriquée en France, à l’usine Monier de Roumazières-Loubert (16). L’argile rouge vif qui est extraite localement  est réputée pour la richesse de sa composition : un gage de résistance au temps et au gel.

11/11/2019

Au mondial du bâtiment 2019, le premier bateau amiral d'EDILIANS: 300M² d'innovations au service d'une construction esthétique et durable

A l’architecture résolument moderne qui mixe habilement espaces ouverts et fermés, le stand d’EDILIANS affiche fièrement sa nouvelle identité de marque. En partie basse de l’enseigne, un bandeau rappelle les noms des appellations terroir auxquelles est attachée l’entreprise, dont pour la première fois celui d’Umbelino Monteiro. Véritable vitrine de l’innovation reflétant l’offre globale d’EDILIANS, le stand propose aux visiteurs de découvrir les 11 gammes de produits grâce à un parcours articulé autour des trois pôles d’expertise de ce créateur de solutions durables pour :


• la TOITURE (tuiles terre cuite, accessoires fonctionnels, eaux pluviales),

• la FAÇADE (profilés terrasse, accessoires sol, profilés bardage, profilés enduits extérieurs, pliage à façon),

• et l’ECO-HABITAT (étanchéité à l’air, solaire, isolation).


Un espace sera également dédié aux services et des animations rythmeront les 5 jours du salon. Ainsi, une expérience en réalité virtuelle plongera les plus curieux au cœur de l’une des usines d’EDILIANS et du process de fabrication d’une tuile et tous les visiteurs pourront participer à un jeu concours autour de l’offre solaire. Parmi les innovations présentées sur le stand EDILIANS qui répondent aux enjeux environnementaux, d’économie énergétique et esthétiques, citons l’écran de sous-toiture AERO TOP 30 et la protection de bords de toiture RESIWOOD.

AERO TOP 30 : 30 ans de sérénité garantie avec les tuiles terre cuite EDILIANS !

Destinées à l’enveloppe du bâtiment, toutes les solutions globales d’EDILIANS s’inscrivent dans une perspective de construction durable. Le nouvel écran de sous-toiture AERO TOP 30 illustre parfaitement cette volonté d’avoir une offre de produits toujours plus inaltérables et performants.

Proposé en exclusivité par EDILIANS, AERO TOP 30 est un écran souple de sous-toiture composé de deux couches fonctionnelles d’étanchéité aux propriétés uniques de durabilité et d’étanchéité. Grâce à cette technologie et à sa structure respirante hautement perméable à la vapeur d’eau (HPV), l’AERO TOP 30 additionne les performances :

• une imperméabilité à la pluie et une insensibilité à l’humidité exceptionnelles,

• une excellente résistance mécanique (résistance à la traction R2),

• une longévité à toute épreuve,

• une grande légèreté.

Inédites, ces propriétés techniques renforcées permettent à EDILIANS de garantir pendant 15 ans la durabilité de son nouvel écran de sous-toiture. Associé à des tuiles terre cuite neuves EDILIANS dans le cadre d’une solution de toiture complète, l’AERO TOP 30 bénéficie en plus d’une garantie étendue jusqu’à 30 ans, véritable gage de sérénité pour les artisans couvreurs et de longévité pour leurs clients particuliers quant à l’étanchéité de leur couverture.


RESIWOOD : les bords de toiture sous très haute protection

Point de fragilité d’une habitation, les bords de toiture sont particulièrement sensibles aux conditions climatiques. Insuffisamment protégés, ils se dégradent rapidement causant des dommages parfois irréversibles. Expert incontournable du toit et des façades, EDILIANS enrichit aujourd’hui son offre d’accessoires fonctionnels avec RESIWOOD, une gamme unique de protection de bords de toiture en fibre de verre.

RESIWOOD, la protection durable des bords de toiture

Utilisée dans de nombreuses applications, la fibre de verre est reconnue pour ses qualités esthétiques et ses propriétés mécaniques. Sa légèreté en fait un substitut naturel aux matériaux métalliques, en particulier dans le bâtiment. Grâce à un process exclusif breveté, EDILIANS va plus loin et propose, avec RESIWOOD, une solution de protection des bords de toiture hautement performante.

 Intégrée lors de la fabrication, une résine spécifique renforce la résistance aux chocs physiques et thermiques de RESIWOOD tout en lui conférant une bonne tenue au feu. Inaltérable dans le temps, elle dispose d’un retour goutte d’eau et d’un bossage sous l’habillage qui laisse un passage d’air pour la ventilation. De quoi assurer la pérennité du support de fixation et garantir une durée de vie optimale à cette nouvelle génération de protection des bords de toiture, le tout avec un minimum d’entretien.

RESIWOOD, une protection esthétique pour embellir les toitures

Reproduisant à la perfection les veinages du bois, la fibre de verre RESIWOOD protège les bords de toiture tout en valorisant l’esthétique de la maison.

Teintée dans la masse, la gamme bénéficie d’une parfaite tenue dans le temps et se décline en 5 nuances standards (blanc, gris anthracite, gris souris en mono-couleur et chêne clair, chêne foncé en bi-couleur) pour s’adapter à tous les styles d’architecture, des plus traditionnels aux plus contemporains. Réalisée sur-mesure RESIWOOD peut habiller toutes les configurations de bords de toiture.

RESIWOOD, la performance économique

A l’image de l’ensemble des Solutions Toiture conçues par EDILIANS, la fibre de verre RESIWOOD est facile à poser. Outre sa légèreté, un système de numérotation des planches simplifie sa mise en œuvre sur le chantier. De même, un soyage permet le recouvrement et le parfait positionnement de la planche voisine.

Alliant durabilité exceptionnelle et esthétique, RESIWOOD d’EDILIANS répond à toutes les exigences techniques d’une construction, en neuf comme en rénovation.

Source André Sudrie

10/11/2019

27ème Tecnargilla 2020

Le salon international des fournisseurs des industries de la céramique et de la terre cuite se tiendra à Rimini, en Italie, du 28 septembre au 2 octobre 2020.

Au total, 34 693 visiteurs venus de plus de 100 pays, dont 48% étaient des visiteurs internationaux venant de l'extérieur de l'Italie, ont assisté à l'événement 2018. Sur les 433 exposants, 40% venaient de 26 pays.

Le salon offre un lieu de rencontre pour les professionnels techniques et les décideurs des industries de la tuile, des articles sanitaires et de l'argile lourde. La force de l’événement réside principalement dans son esprit novateur et sa capacité à anticiper les tendances futures de la céramique. Tous les secteurs de la céramique lourde, de l'argile et des céramiques seront exposés, des fournisseurs de matières premières aux studios de design, en passant par les fabricants de couleurs, et donneront des idées sur les tendances futures en matière d'esthétique, de design et d'architecture de la céramique.

Tecnargilla offre également aux exposants internationaux la possibilité de se rencontrer et de partager leurs idées. Des conférences, des événements, des expositions et des récompenses contribuent à renforcer encore Tecnargilla, faisant de celle-ci plus qu’un simple pôle d’innovation technologique.

Groupe d'exposition italien S.A. www.tecnargilla.it

Source Ziegelindustrie International

09/11/2019

Au cœur d’un endroit particulier avec Jérémy Pajot, un véritable amoureux de son métier

Plongée inédite au cœur de la Tuilerie de la Chapelle avec, Jérémy Pajot, tuilier de 33 ans.

Le plus surprenant sur ce site bicentenaire de la Tuilerie de la Chapelle, c'est son extrême simplicité. Pas de place pour le marketing.

À l'instar des anciens, les gestes sont simples et précis, les outils sont épurés. « On y travaille la terre à la main, à la pioche, on l'arrose, simplement, puis on la retourne. On la remue, on la broie, et on l'étire telle une pâte à modeler. La manipuler n'est pas une mince affaire, cela demande une dextérité qui s'acquiert au fil du temps », explique-t-il.

La terre jaune qui deviendra rouge orangée
Le temps, autre élément essentiel. Le temps du travail. Le temps du vent qui sèche la terre, nécessaire pour l'obtention d'un produit qui ne craindra pas le gel.

Le temps de découper un à un les carreaux, d'escamoter l'ergot de la tuile, de poser les centaines de pièces sur les petites claies de bois. Attendre patiemment que le vent fasse son travail, puis passer le relais aux flammes qui se chargeront de cuire cette terre jaune qui deviendra rouge orangée.

La cuisson au feu de bois est une des étapes que Jérémy apprécie sans doute le plus. Elle ne s'improvise pas. « On n'a pas le droit à l'erreur quand on doit monter à plus de 1.000 °C. Un empilage minutieux doit être respecté, les flammes doivent venir caresser la terre, mais ne pas la brûler, elles doivent prendre leur temps », note-t-il.

La température doit augmenter progressivement. Charger le bois toutes les vingt minutes pendant six heures, puis toutes les dix minutes pendant trois heures, atteindre les 600 °C degrés, laisser derrière soi le fameux Point Quartz, puis entamer le grand feu.

Ouvert lors des Journées du Patrimoine
Observer le comportement de la matière qui se rétracte, intervenir quand le "rouge passe", écouter si la tuile "sonne bien", autant de savoir faire au service de l'authenticité et de la tradition. C'est bel et bien cette tradition que les clients de la Tuilerie viennent chercher. Elle a un prix, mais il ne faut pas s'y tromper. Elle sait concurrencer les produits "imitation ancien" industriels.

Pour la première fois, il y a quelques jours, la Tuilerie de la Chapelle a ouvert au (très) grand public à l'occasion des Journées du Patrimoine. « Réussir à vivre de sa passion, faire perdurer les gestes ancestraux, produire de la qualité, produire local, c'est notre souhait et notre but. » Un cocktail détonnant qui fait du bien.

Contact. Au 06.24.82.18.31.

Source Le Journal Du Centre

08/11/2019

Lancement de produit B to B Edilians

EDILIANS, anciennement Imerys Toiture, est fabricant de solutions de toiture et leader français sur le marché des tuiles terre cuite

Après compétition, Edilians – le nouveau nom d’Imerys Toiture – a confié le dispositif de lancement On & Off line à l’agence Altavia Aura. Cette innovation sur un nouveau marché (l’isolation du toit par l’extérieur) est soutenue par une création décalée et connivente dans un dispositif de communication 360° : marketing direct, PLV négoces, vidéo pédagogique, outils d’aide à la vente, serious game digital…

Source Marketing Performer

07/11/2019

Centres techniques industriels : financements ciblés

A la suite de la remise du rapport Cattelot-Grandjean-Tolo en juin dernier à Agnès Pannier-Runacher, le gouvernement, en lien avec France Industrie, a défini un cadre de travail renouvelé avec les CTI-CPDE

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Economie et des Finances, ont salué l'adoption en première lecture par l'Assemblée nationale d'une disposition permettant d'augmenter les financements disponibles pour 5 centres techniques industriels ayant présenté des contrats d'objectifs et de performance ambitieux au service de la transformation de l'industrie.

Le centre technique des industries mécaniques (CETIM), le centre technique des industries de la construction métallique (CTICM), le centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC), le centre technique des industries de la fonderie (CTIF) et le centre d'étude et de recherche de l'industrie du béton (CERIB) ont présenté des contrats d'objectifs et de performance ambitieux au service de l'industrie du futur...

Nouveaux contrats d'objectifs
La mise en place de nouveaux contrats d'objectifs et de performance est l'une des principales préconisations du rapport Cattelot-Grandjean-Tolo dédié à l'organisation, aux missions et aux financements des centres techniques industriels (CTI) et des comités professionnels de développement économique (CPDE).

Ce rapport, réalisé par la députée Anne-Laure Cattelot, ainsi que deux industriels, Bruno Grandjean et Jean-Pierre Tolo, réaffirme le rôle essentiel des CTI et des CPDE dans l'accompagnement de notre tissu industriel pour lui permettre d'innover, de se développer et de s'internationaliser, tout en identifiant des axes de progrès pour accroître leur impact dans la transformation de l'industrie.

Nouveau cadre
A la suite de la remise du rapport Cattelot-Grandjean-Tolo en juin dernier à Agnès Pannier-Runacher, le gouvernement, en lien avec France Industrie, a défini un cadre de travail renouvelé avec les CTI-CPDE avec : la mise en place de nouveaux contrats d'objectifs et de performance pour la période 2020-2023 associant l'Etat, les CTI-CPDE et les principales organisations professionnelles concernées, avec un renforcement des indicateurs d'impact de l'action des CTI-CPDE sur le tissu de PME ;la réaffirmation des priorités stratégiques des CTI autour de l'innovation, de la transformation des PME vers l'industrie du futur, et de la transition écologique, et des CPDE autour de la croissance et de l'internationalisation des PME ;la poursuite du décloisonnement des CTI et CPDE, et en particulier l'approfondissement des pistes de rapprochement là où elles permettent d'offrir un meilleur service aux entreprises bénéficiaires ou de réaliser des économies significatives...

Fin du plafonnement
Dans ce contexte, le gouvernement souhaite que la totalité des contributions des entreprises de ces secteurs, conformément à la demande de leurs fédérations professionnelles, puissent à l'avenir être affectées au développement des actions de ces CTI. C'est pourquoi le gouvernement a recommandé au législateur de mettre fin au plafonnement de ces taxes qui détournait une partie de leur produit de leur objet initial...

Ainsi, l'Assemblée nationale, lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2020, a voté en faveur de la suppression dès 2020 du mécanisme de plafonnement des taxes fiscales affectées qui s'appliquait depuis 2012 pour ces 5 centres techniques industriels.

Sans plafonnement, l'intégralité du produit de la taxe reviendra aux CTI et leur permettra donc de disposer de ressources supplémentaires pour mettre en oeuvre les actions leur permettant d'atteindre les objectifs fixés dans leurs COP respectifs.

Le travail se poursuivra dans les prochaines semaines avec les autres CTI et CPDE afin de conclure des COP ambitieux, ce qui permettra d'envisager également un déplafonnement de leurs taxes affectées...

Source Boursier par Claude Leguilloux

Nouveau projet de Bedeschi pour le groupe Mladost

Le groupe Mladost, un important producteur de matériaux de construction en Serbie, poursuit sa collaboration avec Bedeschi S.p.A.

La vaste gamme de produits de Mladost comprend des tuiles de couverture et des blocs terre cuite de grande taille.

Bedeschi a été chargé de rénover l’usine de tuiles Mladost à Leskovac dans le but d’améliorer la qualité des produits et d’augmenter le niveau déjà élevé de l’automatisation.

Le projet comprend l'installation de plusieurs machines dans la ligne de préparation, un nouveau système automatique pour la formation de paquets de tuiles et leur chargement sur le four, ainsi que la séparation automatique des tuiles cuites à l'aide de ventouses.

Bedeschi a récemment lancé cette machine innovante sur le marché avec un grand succès.

Source Ziegelindustrie International

06/11/2019

Trois en un: ardoises de toit et de façade Eternit au format XL pour trois rendus de couverture

L'ardoise de toit et le bardeau de façade en grand format économique de 40 x 80 cm permettent de réaliser trois rendus de couverture modernes ainsi que des détails sur l'avant-toit, la rive et le faîtage.

Trois formats intemporels peuvent être mis en œuvre avec le format XL: double couverture, linoléum et contemporain. Alors que la double couverture classique posée dans un demi-bandage crée une image de surface vivante, la couverture en linoléum aux proportions allongées est particulièrement moderne. Les deux versions peuvent être utilisées à la fois pour les toits et les façades - pour des enveloppes de bâtiment attrayantes provenant d'une source unique.

La couverture contemporaine est particulièrement recommandée pour les façades à lignes droites. Les joints continus verticalement peuvent varier entre 5 et 15 mm et, combinés aux fines lignes horizontales, créent un aspect très caractéristique.

Avant tout, la couverture en linoléum convient également aux chantiers de grande hauteur, car les panneaux de fibrociment de 5 mm d'épaisseur conviennent aux fortes charges de neige.

La pente normale du toit est de 22 °. Avec des mesures supplémentaires sous la forme d'un sous-toit, les panneaux en fibres-ciment sont déjà utilisés à partir d'une pente de toit de 12 °. Ils sont livrés en standard avec une bordure lisse et non perforée en bleu-noir et une surface lisse. Des couleurs spéciales sont possibles comme avec tous les panneaux de toit et de façade en cèdre.

Source Baulinks

05/11/2019

Tuile en double S allégée de BMI Braas grâce à Aerlox

Une tuile double-S Aerlox de BMI Braas ne pèse que 3 kg environ au lieu des 4,3 kg habituels, ce qui correspond à une économie de poids d'environ 30%. Avec une surface requise de 9,7 à 10,7 pièces / m², la charge sur le toit sera réduite d'environ 13 kg / m².

La technologie Aerlox
Pour la production d'une tuile classique telle que la panne double-S de BMI Braas, il faut principalement de l'eau, du ciment et du sable. Dans le cadre de notre technologie exclusive Aerlox, le sable est partiellement remplacé par des agrégats légers afin de réduire le poids unitaire. Le dessous a également été optimisé pour pouvoir affiner la tuile au niveau des écoulement d’eau. La combinaison de la formulation et du design forme la base de la technologie Aerlox.

Le double S Aerlox a le même profil qu'une panne double S. Cela signifie que les pièces en forme de S double et les pièces du système de toit sont adaptées et peuvent être posées sans aucun problème avec la nouvelle Double-S Aerlox.

Source Baulinks

04/11/2019

Le bâtiment à l’épreuve du bilan carbone

En 2020, la réglementation mesurera l’empreinte carbone des constructions. De quoi rebattre les cartes entre le roi béton et ses alternatives biosourcées.

Du bois dont on fait les villes. Dans le 13e arrondissement de Paris, le promoteur immobilier Emerige a commencé la commercialisation des appartements du Berlier, un ensemble de deux immeubles haut de gamme de huit et seize étages presque entièrement construits en bois. Du Grand Paris à Bordeaux ou Strasbourg, partout en France, promoteurs, architectes et constructeurs troquent le béton pour le résineux, poussés par des collectivités publiques qui cherchent à tailler dans leur bilan carbone. Les bureaux d’études repoussent les limites de hauteur, le bois gagne immeubles de logements et bâtiments de bureaux, des quartiers entiers s’annoncent bâtis comme des forêts.

Ce retour des charpentiers sur les terres des maçons est sans doute le visage le plus spectaculaire du virage « vert » entrepris par le secteur du bâtiment, soumis lui aussi aux vents violents de l’urgence climatique et du développement durable. Une révolution sensible dans les travées du salon international de la construction Batimat, qui attend plus de 270 000 visiteurs, du 4 au 8 novembre, au Parc des expositions Paris Nord Villepinte. « Il y a une accélération très nette : on change de braquet sur l’innovation, même si ce n’est pas toujours perceptible sur les projets déjà en cours de construction », observe Guillaume Loizeaud, le directeur du salon.

Remplacer l’actuelle réglementation thermique
Il y a urgence : dans l’Hexagone, près de la moitié de la consommation d’énergie et un tiers des émissions de gaz à effet de serre sont attribués à la construction et à l’occupation des bâtiments. Autant dire que les efforts du secteur devront être exceptionnels pour atteindre la neutralité carbone visée par la France à l’horizon 2050.

Source Le Monde par Grégoire Allix

03/11/2019

Bongioanni Stampi investit dans de nouveaux équipements de pointe

L’investissement, qui fait partie des stratégies d’innovation technologique de la société, permettra aux clients de disposer de produits techniquement plus avancés et plus efficaces.

Afin de maintenir son leadership dans la production de moules pour l'industrie de la brique et du carrelage, Bongioanni Stampi a adopté un nouveau centre d'usinage Variaxis i-700 produit par Amazaki Mazak, la société japonaise géante opérant dans le domaine des machines-outils avancées multitâches avec des succursales dans le monde entier.

L’investissement s’inscrit dans les stratégies d’innovation technologique de la société et garantira des produits techniquement plus avancés et plus efficaces. Idéal pour l'usinage de moules en acier, Variaxis i-700 est la dernière génération de technologies sur le marché et permet l'usinage simultané sur 5 axes de plusieurs surfaces grâce à une table inclinable et rotative.

Les tests ont révélé des avantages majeurs en termes de rapidité de traitement et de qualité des produits, ainsi qu'une réduction considérable des délais de livraison.

Les 5 axes simultanés permettent au centre d'usiner des pièces avec des profils complexes sur plusieurs faces en même temps et de créer des simulations graphiques précises.

Des contrôles automatiques constants garantissent une précision maximale, des marges d'erreur et des risques de collision minimaux, ainsi que la nécessité d'une intervention de l'opérateur sur la machine.

Source Ceramic World

02/11/2019

Le cimentier écolo Hoffmann Green veut lever 55 millions d'euros en Bourse

Le cimentier français Hoffmann Green Cement Technologies a lancé  son introduction en Bourse sur Euronext Growth Paris avec l'objectif de lever 55 millions d'euros, pour financer la construction de deux nouvelles usines de production de ciment.

L'opération pourrait être portée jusqu'à 72,7 millions d'euros, en cas d'exercice intégral de la clause d'extension et de l'option de surallocation, a précisé l’entreprise dans un communiqué.

Hoffmann Green prévoit la mise sur le marché de 3,16 millions d'actions nouvelles, montant pouvant être porté à un maximum de 3,6 millions d'actions. La fourchette indicative de prix de l'offre a été fixée entre 15,66 euros et 19,14 euros par action.

La société précise avoir déjà reçu des engagements de souscription, de financiers et d'industriels, pour 35,6 millions d'euros, dont 17,6 millions par compensation de créances.

Développer la fabrication de ciments propres
L'introduction en Bourse constitue «une étape importante» pour Hoffmann Green qui a développé un «processus de fabrication de ciments propres et zéro déchet», a déclaré le président du directoire Julien Blanchard, cité dans le communiqué.

«Notre ambition est aujourd'hui d'accélérer notre développement, notamment par la construction de deux nouveaux sites de production», a-t-il ajouté.

Le cimentier, fondé en 2014 et basé en Vendée, compte actuellement un site de production à Bournezeau, opérationnel depuis janvier 2019.

L'entreprise a pour objectif de porter sa capacité de production à 550.000 tonnes de ciment par an d'ici 2024, contre 50.000 actuellement, avec la construction en France de deux nouveaux sites d'une capacité de 250.000 tonnes.

Rentable en 2020 ?
L'une des nouvelles usines sera implantée à Bournezeau et l'autre en Ile-de-France.

À horizon 2024, la société vise un chiffre d'affaires de 120 millions d'euros, soit 3% de part de marché en France. Elle prévoit d'atteindre un resultat opérationnel à l'équilibre dès 2020.

Hoffmann Green a développé une technologie basée sur la modification de la composition du ciment pour qu'il ne contienne pas de clinker, principale source d'émission de CO2 dans la production de ciment, a expliqué l'entreprise. La fabrication se fait à froid, sans cuisson.

Source Le Revenu

01/11/2019

Sale temps pour Imerys, spécialiste des minéraux pour l’industrie

L’entreprise est frappée de plein fouet par le ralentissement mondial. En Bourse, son action a perdu 12,5 %, tandis que son cours a dégringolé de plus de 40 %.

Rien ne va plus chez Imerys, le leader mondial des spécialités minérales pour l’industrie. Le groupe a annoncé, mardi 22 octobre, une nouvelle révision à la baisse de ses résultats pour cette année et le directeur général Conrad Keijzer, a été poussé vers la sortie par le conseil d’administration, un an et demi après son arrivée. En Bourse, l’action a perdu 12,5 %. En un an, son cours a dégringolé de plus de 40 %.

Le recul attendu du chiffre d’affaires (déjà en diminution de 1 % au premier semestre) est une mauvaise nouvelle qui intéressera tout le monde, car Imerys fait partie de ce que l’on appelle les indicateurs avancés de la conjoncture. Son activité se trouve à la base des processus industriels de nombreux secteurs et la baisse des commandes du groupe est généralement le signe avant-coureur d’un ralentissement plus général de l’économie.

Un gros fournisseur de l’industrie
L’activité Imerys demeure méconnue et l’an dernier, il a vendu ses tuiles en terre cuite, son produit le plus grand public, dont il était le numéro un français. Aujourd’hui, le groupe est recentré sur les minéraux pour l’industrie. Cela va de l’automobile à la construction en passant par la métallurgie ou les biens de consommation. Les clients d’Imerys sont aussi bien L’Oréal, que Saint-Gobain.

Le groupe est le numéro un mondial du kaolin, que l’on retrouve dans l’industrie de la pâte à papier, mais aussi du talc, qui sert dans les peintures et le caoutchouc, ou encore de l’alumine pour des abrasifs. Il produit aussi de la wollastonite pour plastiques, des additifs conducteurs pour les batteries Li-ion, ou encore du graphite pour les piles alcalines. En tout, une trentaine de matériaux, provenant d’un peu plus de 200 sites.

Dégradation en Europe
« Les conditions de marché, en particulier dans le secteur manufacturier (fer, acier, équipements industriels, papier, automobile…) se sont détériorées au troisième trimestre », affirme le groupe dans son communiqué.

Imerys réalise 29 % de son activité dans la zone Amériques et un peu moins d’un quart en Asie, mais c’est en Europe que la conjoncture serait la plus compliquée, en particulier dans l’automobile. Il table maintenant sur une baisse de son résultat net courant de 20 % en 2019. Au mois de juillet, il ne prévoyait qu’un recul de 10 %.

Un problème de gouvernance
Pour ne rien arranger, Imerys va devoir se trouver un nouveau patron. Le directeur général a démissionné et c’est l’actuel président, Patrick Kron (ex-Alstom) qui va assurer les fonctions de PDG par intérim. Le néerlandais Conrad Keijzern, qui venait du chimiste Akzo Nobel n’a pas été débarqué à cause des mauvais résultats mais en raison des difficultés à mettre en œuvre le plan stratégique annoncé il y a un an.

Il prévoyait une réorganisation de l’entreprise par marchés plutôt que par produit, mais également une réduction des strates de management, qui serait passé de 11 à 6, ainsi qu’une centralisation des achats, afin de réduire les coûts. Mais l’actionnaire principal, Belgian Securities, une société réunissant la famille du milliardaire belge Albert Frère (disparu l’an dernier) et celle du milliardaire canadien Paul Desmarais (mort en 2013), a estimé que cela n’allait pas assez vite.

En France, les syndicats craignent toujours des restructurations avec à la clé des suppressions de postes. Aujourd’hui, la direction fait malgré tout valoir que ce plan stratégique n’est pas remis en cause sur le fond.

Source La Croix par Jean-Claude Bourbon

31/10/2019

La brique innovante, ciment de la formation des apprentis de Don Bosco à Bailleul

Les ateliers de formation du centre Don Bosco ont réuni apprentis et professionnels du secteur autour de la découverte de Climamur, une brique de construction innovante, œuvre de l’entreprise Wienerberger.

Pas de ciment, les briques se soudent grâce à une colle spéciale.Pas de ciment, les briques se soudent grâce à une colle spéciale.

Pour le centre de formation Don Bosco, tisser un lien étroit avec les entreprises est plus qu’une évidence, c’est un lien de confiance engagé sur le long terme.
L’intervention de l’entreprise de matériaux de construction Wienerberger dans les ateliers de formation jeudi matin en est la dernière expression.

Objectif : former les apprentis maçons sur un produit innovant, celui d’une brique en terre cuite, 100 % minérale et naturelle, aux multiples atouts (voir encadré).

Au programme : présentation du produit, démonstration de pose par un technicien et atelier pratique avec la construction d’un mur...

Source La Voix du Nord par Gildas Dubaele (Clp)

30/10/2019

Pays-Bas, innovation: des tuiles qui capturent l'énergie solaire pour alimenter les maisons

Une équipe d’entrepreneurs néerlandais a créé une nouvelle entreprise à partir de l’idée de produire des panneaux solaires qui ne gâchent pas les toits de nos maisons.

Comme, comment? Mais c'est simple: leur donner la forme de carreaux ordinaires. L'idée est simple, dirions-nous brillante, mais la technologie impliquée dans l'opération ne l'est pas du tout.

Pour nos amis néerlandais de Zep Solar, il s’agissait en fait d’intégrer les panneaux photovoltaïques dans destuiles en terre cuite se comportant chacune comme un mini panneau solaire.

Sur son site Web, la société écrit que ce nouveau système a reçu de nombreuses récompenses en Europe et qu’il gagne de plus en plus de terrain, car il permet de dissimuler brillamment et esthétiquement une technologie utile et rentable.

Les nouvelles tuiles conviennent à pratiquement tous les usages: rénovations, bâtiments neufs, petites et grandes maisons, bâtiments commerciaux, maisons design, villas, écoles, etc.

En utilisant ces tuiles innovantes, il est possible de réduire considérablement la consommation de combustibles fossiles, dont la combustion dans les centrales électriques et les chaudières domestiques libère dans l'atmosphère du dioxyde de carbone et des microparticules qui, semble-t-il, confirment un rôle majeur dans le "réchauffement climatique".

Jan Bakker, directeur général et fondateur de Zep Solar, explique quel est l'objectif de son entreprise: "Nous pensons - dit-il - que le côté pratique doit être accompagné de la beauté. Nous avons commencé en 2016 avec un toit noir, qui reste le favori aujourd'hui, mais nous avons ensuite développé un produit rouge avec des cellules solaires en terre cuite, ce qui a considérablement accru notre part de marché ".


La société néerlandaise a beaucoup de succès, avec des taux de croissance annuels allant jusqu'à 300%. Aux Pays-Bas, il occupe déjà la première place sur le marché des toits de captage d'énergie solaire.

"Notre secret? Générer de l'énergie sans compromettre l'esthétique des bâtiments ".

Source PianetaDonne par Adriano


29/10/2019

Les fabricants italiens de machines pour l'industrie céramique observent un ralentissement des ventes

Après cinq années de croissance qui ont abouti aux résultats records obtenus en 2017, le total des revenus générés par les fabricants italiens de machines et d'équipements pour les industries de la céramique et de la terre cuite a diminué de 3,5% pour atteindre une valeur totale de 2,158 milliards. euros en 2018.
Selon les chiffres publiés par Acimac, ce résultat est dû à une légère baisse des ventes intérieures italiennes (-1,3%) à 573,1 millions d’euros. euros et une contraction plus importante des exportations (- 4,3%) à 1 585,1 mio. euros Le nombre d'entreprises a légèrement diminué, passant à 143 (148: 2017), tandis que le nombre d'employés a diminué de 5,1% pour s'établir à 6 905, à la suite de la forte croissance enregistrée en 2017.

Paolo Sassi, président d’Acimac: «Au cours des cinq dernières années, nos clients avaient considérablement investi dans la rénovation de leurs usines de production, de sorte qu’une baisse de chiffre d’affaires était prévisible.»

Exportations
Les meilleures performances ont été enregistrées sur les marchés les moins dynamiques par le passé. La Fédération de Russie, l'Ukraine et d'autres pays d'Europe orientale ont enregistré une croissance de 77% par rapport à 2017, pour une valeur de 238,4 millions d'euros. euros, devenant ainsi le deuxième marché après l’UE.

D’excellents résultats ont été obtenus pour la deuxième année consécutive en Chine et à Taiwan, où les ventes des fabricants de machines pour la céramique ont augmenté de 25% à 129,7 millions d’euros. euros Les ventes ont fortement progressé en Afrique et en particulier en Algérie où les clients locaux ont investi 186 millions d'euros. euros en technologies italiennes. À l'inverse, les plus fortes baisses ont été enregistrées en Amérique du Nord (-23,7%) et au Moyen-Orient.

Le secteur des machines pour briques et tuiles a été touché par la forte baisse des exportations (-29,2%) et est passé en troisième position, passant de 125,1 à 90,5 millions. euros (-27,6%).

Les ventes aux producteurs de matériaux réfractaires ont totalisé 55,1 millions d’euros. en hausse de 37,3% par rapport aux 40,1 millions d’euros de l’année dernière. euros

Prévisions pour 2019
Plusieurs marchés importants ont continué de stagner au cours des premiers mois de l'année. Les perspectives pour 2019 sont donc très prudentes. Sassi s'attend à ce que les revenus restent stables à plus de 2 milliards de dollars. euros en ligne avec les chiffres des deux années précédentes.

Source Ziegelindustrie International

28/10/2019

Des projets faisant appel à la tuile plate en terre cuite distingués

Plusieurs projets de toitures en tuiles ont été distingués par les trophées Aléonard, remis par la société Wienerberger, société spécialisée dans la terre cuite.


Pour sa quinzième édition, les trophées Aléonard ont récompensé cinq projets faisant appel aux produits Wienerberger, lors d'une cérémonie qui s'est tenue le 17 octobre 2019 à Paris. "Cette distinction valorise le savoir-faire d'exception des maîtres-artisans couvreurs dans la mise en œuvre des traditionnelles tuiles plates en terre cuite", précise un communiqué de presse diffusé dans la foulée. La solution Aléonard se veut "unique, performante et architecturale".


A l'occasion de cette édition, 41 dossiers de candidature de chantiers réalisés en 2018 ont été étudiés dans quatre catégories : monument historique, rénovation, premier chantier, international.
Une mention spéciale du jury a également été attribué, ainsi qu'un coup de cœur des internautes. "Nous nous réjouissons cette année encore du nombre grandissant des candidatures et de leur richesse. Notamment dans la catégorie rénovation qui illustre véritablement la dynamique de notre tuile plate", commente Sylvain Ponchon, responsable marketing toiture chez Wienerberger et animateur du jury.


Sur la photo ci-dessus, on peut admirer la couverture d'une maison individuelle à Pont l'Évêque (14),primée pour le premier chantier en tuile Aléonard de l'entreprise Couverture Zinguerie Jean-Luc Verron de Coudray Rabut (14). Le projet a été réalisé en tuiles Patrimoine 16 x 27 Vert de Lichen, Rouge de Mars, Ocré Lichen.

Source Batiactu

27/10/2019

LA SOLUTION PHOTOVOLTAÏQUE DE GSE INTEGRATION DÉSORMAIS COMPATIBLE AVEC LES FENÊTRES DE TOIT VELUX POUR UN TOIT ÉNERGÉTIQUE COMPLET

Société du groupe TERREAL, leader des solutions solaires résidentielles en France, GSE Intégration s’est allié à VELUX pour rendre son système d’intégration photovoltaïque compatible aux fenêtres de toit grâce à la solution universelle VELUX Solar Integrator ODL. Cette solution permet de concevoir un toit énergétique complet sans perte d’espace, avec le confort des systèmes de fenêtre VELUX pour la circulation de l’air dans l’habitat.

Une solution pour l’intégration des panneaux photovoltaïques aux fenêtres de toits

Fruit d’une collaboration de deux ans avec le leader de la fenêtre de toit, la solution photovoltaïque GSE IN-ROOF se connecte parfaitement aux fenêtres de toit VELUX via le système de montage VELUX Solar Integrator ODL.

Cette combinaison permet une utilisation optimale du toit à la fois à l’intérieur et à l’extérieur en palliant la perte d’espace et les difficultés habituelles de raccordement. D’une part, elle assure une captation optimale de l’énergie solaire et, d’autre part, elle permet de bénéficier de la lumière naturelle et l’air frais passant par les fenêtres de toit. L’installation photovoltaïque est ainsi parfaitement compatible avec l’aménagement d’espaces de vie sains sous le toit.

Une innovation qui répond au développement de l’autoconsommation en Europe


Les besoins d’optimisation de la surface sont encore plus importants avec le développement de l’autoconsommation et la règlementation thermique pour les maisons neuves dans la plupart des pays européens.

Solution esthétique et fonctionnelle qui répond aux besoins de production d’énergie, de ventilation naturelle et de lumière, les propriétaires et les constructeurs de maisons individuelles n’ont plus à choisir entre les fenêtres de toit et les panneaux photovoltaïques. Les panneaux photovoltaïques produisent localement l’électricité nécessaire à la maison et couvrent plus de 50% des besoins de consommation d’une maison classique.

Testée pour résister aux conditions météorologiques extrêmes (vent et eau) pendant plus de 50 ans, elle s’impose comme la nouvelle référence pour le photovoltaïque intégré à la toiture avec déjà plus de 1000 chantiers réalisés en Europe.

Avec cette innovation, GSE Intégration, société du groupe TERREAL, confirme sa position de numéro 1 de l’intégration photovoltaïque dans la construction résidentielle en Europe. En France, la solution est d’ores et déjà disponible.

Source Pressonline

26/10/2019

Vandersanden rachète son homologue du secteur, Blomesche Wildnis

L’entreprise familiale internationale Vandersanden Group a annoncé aujourd’hui la reprise de son homologue du nord de l’Allemagne, Ziegelwerk Blomesche Wildnis. Ziegelwerk Blomesche Wildnis est, tout comme Vandersanden, une entreprise familiale engagée dans l'expérience et la durabilité depuis des générations. « Nous sommes honorés de pouvoir poursuivre l’œuvre de M. Pollmann et de ses prédécesseurs avec Vandersanden », a déclaré Jean-Pierre Wuytack, PDG du groupe Vandersanden.

Grâce à la prise de contrôle de Vandersanden, la briqueterie familiale allemande intègre une entreprise avec laquelle elle présente de grandes similitudes. Vandersanden et Ziegelwerk Blomesche Wildnis sont dirigées par des familles depuis des générations et les deux entreprises donnent la priorité à la production durable, l'expérience et l’innovation. M. Heinrich Pollmann Jr. a pris la tête de Ziegelwerk Blomesche Wildnis en 1973. Il a dirigé l’entreprise jusqu’à aujourd’hui. M. Pollmann a modernisé la briqueterie en investissant dans des fours tunnel plus durables, tout en veillant à l'expérience qui fait la réputation de l’entreprise.

« Je suis convaincu que notre entreprise est entre de bonnes mains avec Vandersanden », a déclaré M. Pollmann, propriétaire et gérant de Ziegelwerk Blomesche Wildnis. « Nos employés font à nouveau partie d’une véritable entreprise familiale, garante de stabilité et de vision. Ils se sentiront immédiatement à l’aise dans une entreprise qui met l’accent sur l'artisanat et la durabilité. »

Ce n’est pas la première acquisition allemande pour le groupe Vandersanden. Il y a deux ans, le groupe Vandersanden a acquis la briqueterie moderne Oberlausitz située près de Dresde.

Source Vandersanden

Allemagne: Heinrich Pollmann vend les briqueteries Blomesche Wildnis à l'entreprise belge Vandersanden

Tous les employés doivent être repris. Le groupe Vandersanden reprend ses activités à Glückstadt.

Ce n'était pas facile pour lui de signer le contrat. Heinrich Pollmann (70 ans) a vendu la briqueterie Blomesche Wildnis, mais reste dans la maison en tant que consultant.

Vandersanden, actif au niveau international ...

Source SHE par Christine Reimers