En 2020, la réglementation mesurera l’empreinte carbone des constructions. De quoi rebattre les cartes entre le roi béton et ses alternatives biosourcées.
Du bois dont on fait les villes. Dans le 13e arrondissement de Paris, le promoteur immobilier Emerige a commencé la commercialisation des appartements du Berlier, un ensemble de deux immeubles haut de gamme de huit et seize étages presque entièrement construits en bois. Du Grand Paris à Bordeaux ou Strasbourg, partout en France, promoteurs, architectes et constructeurs troquent le béton pour le résineux, poussés par des collectivités publiques qui cherchent à tailler dans leur bilan carbone. Les bureaux d’études repoussent les limites de hauteur, le bois gagne immeubles de logements et bâtiments de bureaux, des quartiers entiers s’annoncent bâtis comme des forêts.
Ce retour des charpentiers sur les terres des maçons est sans doute le visage le plus spectaculaire du virage « vert » entrepris par le secteur du bâtiment, soumis lui aussi aux vents violents de l’urgence climatique et du développement durable. Une révolution sensible dans les travées du salon international de la construction Batimat, qui attend plus de 270 000 visiteurs, du 4 au 8 novembre, au Parc des expositions Paris Nord Villepinte. « Il y a une accélération très nette : on change de braquet sur l’innovation, même si ce n’est pas toujours perceptible sur les projets déjà en cours de construction », observe Guillaume Loizeaud, le directeur du salon.
Remplacer l’actuelle réglementation thermique
Il y a urgence : dans l’Hexagone, près de la moitié de la consommation d’énergie et un tiers des émissions de gaz à effet de serre sont attribués à la construction et à l’occupation des bâtiments. Autant dire que les efforts du secteur devront être exceptionnels pour atteindre la neutralité carbone visée par la France à l’horizon 2050.
Source Le Monde par Grégoire Allix
Du bois dont on fait les villes. Dans le 13e arrondissement de Paris, le promoteur immobilier Emerige a commencé la commercialisation des appartements du Berlier, un ensemble de deux immeubles haut de gamme de huit et seize étages presque entièrement construits en bois. Du Grand Paris à Bordeaux ou Strasbourg, partout en France, promoteurs, architectes et constructeurs troquent le béton pour le résineux, poussés par des collectivités publiques qui cherchent à tailler dans leur bilan carbone. Les bureaux d’études repoussent les limites de hauteur, le bois gagne immeubles de logements et bâtiments de bureaux, des quartiers entiers s’annoncent bâtis comme des forêts.
Ce retour des charpentiers sur les terres des maçons est sans doute le visage le plus spectaculaire du virage « vert » entrepris par le secteur du bâtiment, soumis lui aussi aux vents violents de l’urgence climatique et du développement durable. Une révolution sensible dans les travées du salon international de la construction Batimat, qui attend plus de 270 000 visiteurs, du 4 au 8 novembre, au Parc des expositions Paris Nord Villepinte. « Il y a une accélération très nette : on change de braquet sur l’innovation, même si ce n’est pas toujours perceptible sur les projets déjà en cours de construction », observe Guillaume Loizeaud, le directeur du salon.
Remplacer l’actuelle réglementation thermique
Il y a urgence : dans l’Hexagone, près de la moitié de la consommation d’énergie et un tiers des émissions de gaz à effet de serre sont attribués à la construction et à l’occupation des bâtiments. Autant dire que les efforts du secteur devront être exceptionnels pour atteindre la neutralité carbone visée par la France à l’horizon 2050.
Source Le Monde par Grégoire Allix
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