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17/11/2019

La Ferté-Imbault - Le patrimoine des briqueteries

A l’invitation de la municipalité de La Ferté-Imbault, une quarantaine de personnes avaient répondu présent pour assister à une conférence-exposition sur le thème de « Briqueterie et tuilerie » animée par Frédéric Auger et Joël Lépine du Grahs, Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne.
Pendant longtemps, compte tenu de son prix, la brique est réservée à la construction des édifices religieux, seigneuriaux ou bourgeois. Il faut attendre le milieu du XIXe siècle, avec notamment le développement du boisement de la Sologne en résineux et l’abondance de bois de dépressage, fournissant un combustible peu coûteux et en grande quantité, pour voir se développer l’utilisation de la brique. Elle remplacera progressivement le torchis des maisons anciennes et les nouvelles constructions seront dorénavant entièrement en briques.
Pour installer une briqueterie, il faut de l’argile que l’on extrait d’une argilière, et du bois. Plusieurs bâtiments composaient la briqueterie, le four pour le séchage, et les lieux de stockage. A côté du maître briquetier, s’affairent des ouvriers qui extraient l’argile, fabriquent les briques et les tuiles, les entassent dans les séchoirs, façonnent les « enfaîtiaux », pressent les carreaux de sol, chargent les fours, surveillent le petit feu, puis le grand feu, alors que des bûcherons ont passé l’hiver à couper et entasser la charbonnette et les fagots… De nombreux villages possédaient des briqueteries, mais petit à petit beaucoup ont disparu.
C’est autour du pot de l’amitié, et devant l’exposition, que nombreux sont ceux qui posaient des questions.

Source La Nouvelle République

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