Bâtiment : en apesanteur depuis 8 mois
Tout comme en septembre, le climat des affaires dans l’industrie du bâtiment reste “accroché” à un haut niveau en octobre. L’enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment confirme en effet que l’optimisme des entrepreneurs ne se dément pas, voire qu’il se renforce pour les prochains mois.
Pour le troisième mois consécutif, leurs perspectives d’activité s’améliorent même et se situent désormais bien au-dessus de la moyenne de longue période.
Les carnets de commandes apparaissent toujoursaussi bien garnis avec 9 mois d’activité “en stock” dans le gros œuvre, soit trois mois de plus qu’en moyenne sur les trente dernières années.
Les tensions sur l’appareil productif demeurent importantes dans le bâtiment et près de la moitié des entrepreneurs (47 %) signalent des goulots de production (contre 32 % en moyenne), en particulier en raison du manque de personnel pour plus d’un quart d’entre eux (27 % contre 14 % en moyenne
de longue période).
Si ce constat tranche avec les chiffres de la construction,toujours en repli dans le segment du bâtiment à fin août, ils suggèrent que les tensions sur les capacités productives ont occasionné des retards dans les chantiers qui gonflent sans doute artificiellement les réserves de commandes.
Il n’empêche que ces dernières sont bien réelles et, même si elles sont amenées à s’épuiser au fil des mois, elles vont continuer d’alimenter l’activité au moins jusque fin 2019.
Du reste, certains autres indicateurs demeurent bien orientés dans le bâtiment : ainsi, le segment des locaux d’activité offre une belle tenue et, dans le secteur de la rénovation, les artisans restent très optimistes sur leurs perspectives d’activité selon l’enquête INSEE menée en octobre, probablement en lien avec le volume record des ventes de logements anciens réalisées ces douze derniers mois (plus d’un million entre août 2018 et juillet 2019).
Du côté de la maison individuelle, on assiste à un certain rebond des ventes en diffus depuis plusieurs mois (+ 4 % en glissement annuel sur huit mois à fin août).
Enfin, la dernière enquête de l’INSEE menée en octobre auprès des promoteurs immobiliers traduit une amélioration de leur opinion sur la demande de logements neufs, et ce, pour le troisième trimestre consécutif. De fait, leurs perspectives demises en chantier, notamment s’agissant des logements destinés à la location, se redressent à nouveau et repassent ainsi au-dessus de la moyenne de longue période pour la première fois depuis deux ans.
Pour autant, l’atterrissage de l’activité se poursuit, en écho au repli des permis et des mises en
chantier de logements, un mouvement qui pourrait s’accentuer avec la suppression programmée du PTZ ou encore une politique plus restrictive de distribution de crédits de la part des banques (Bâle 4), comme le souligne la FFB.
Source UNICEM
Tout comme en septembre, le climat des affaires dans l’industrie du bâtiment reste “accroché” à un haut niveau en octobre. L’enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment confirme en effet que l’optimisme des entrepreneurs ne se dément pas, voire qu’il se renforce pour les prochains mois.
Pour le troisième mois consécutif, leurs perspectives d’activité s’améliorent même et se situent désormais bien au-dessus de la moyenne de longue période.
Les carnets de commandes apparaissent toujoursaussi bien garnis avec 9 mois d’activité “en stock” dans le gros œuvre, soit trois mois de plus qu’en moyenne sur les trente dernières années.
Les tensions sur l’appareil productif demeurent importantes dans le bâtiment et près de la moitié des entrepreneurs (47 %) signalent des goulots de production (contre 32 % en moyenne), en particulier en raison du manque de personnel pour plus d’un quart d’entre eux (27 % contre 14 % en moyenne
de longue période).
Si ce constat tranche avec les chiffres de la construction,toujours en repli dans le segment du bâtiment à fin août, ils suggèrent que les tensions sur les capacités productives ont occasionné des retards dans les chantiers qui gonflent sans doute artificiellement les réserves de commandes.
Il n’empêche que ces dernières sont bien réelles et, même si elles sont amenées à s’épuiser au fil des mois, elles vont continuer d’alimenter l’activité au moins jusque fin 2019.
Du reste, certains autres indicateurs demeurent bien orientés dans le bâtiment : ainsi, le segment des locaux d’activité offre une belle tenue et, dans le secteur de la rénovation, les artisans restent très optimistes sur leurs perspectives d’activité selon l’enquête INSEE menée en octobre, probablement en lien avec le volume record des ventes de logements anciens réalisées ces douze derniers mois (plus d’un million entre août 2018 et juillet 2019).
Du côté de la maison individuelle, on assiste à un certain rebond des ventes en diffus depuis plusieurs mois (+ 4 % en glissement annuel sur huit mois à fin août).
Enfin, la dernière enquête de l’INSEE menée en octobre auprès des promoteurs immobiliers traduit une amélioration de leur opinion sur la demande de logements neufs, et ce, pour le troisième trimestre consécutif. De fait, leurs perspectives demises en chantier, notamment s’agissant des logements destinés à la location, se redressent à nouveau et repassent ainsi au-dessus de la moyenne de longue période pour la première fois depuis deux ans.
Pour autant, l’atterrissage de l’activité se poursuit, en écho au repli des permis et des mises en
chantier de logements, un mouvement qui pourrait s’accentuer avec la suppression programmée du PTZ ou encore une politique plus restrictive de distribution de crédits de la part des banques (Bâle 4), comme le souligne la FFB.
Source UNICEM
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