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13/11/2015

Bâtiment innovant : cinq nouveaux projets soutenus par l'Ademe

Résidence à énergie positive, éco-réhabilitation thermique en site Seveso, plateforme technologique et processus industriels… L'Ademe a retenu cinq nouveaux projets, qui seront soutenus dans le cadre du Programme des investissements d'avenir pour un montant de plus de 9 millions d'euros.
Suite à l'appel à projets "Méthodes industrielles pour la rénovation et la construction de bâtiments", la filière propose de nouvelles technologies afin de réduire l'empreinte environnementale de la construction. Cinq nouveaux projets ont été retenus, pour un montant total de près de 19 M€, dont 9,43 M€ seront soutenus dans le cadre des Programmes d'investissements d'avenir (PIA). L'Ademe explique : "Ces projets ont été retenus pour leur capacité à réaliser ou rénover des bâtiments aux performances énergétiques supérieures à celles exigées par la réglementation, avec un ratio coût/performance des solutions développées qui favorisera leur large diffusion sur le marché".

La "Résidence à énergie positive" construite par le consortium Terreal/Pyrescom/CSTB et Eskal Eureka, a été sélectionnée et recevra 1,06 M€ du PIA. Son innovation ? Une solution d'isolation thermique par l'extérieur en bardage de terre cuite. Le "Bâtiment 2.0", mené par GTM Bâtiment/Finalcad/KS Service et Saint-Gobain, vise à développer une approche Lean intégrée à l'ensemble de la chaîne de valeur de la rénovation et de la construction. Ce processus de chantier connecté, au moyen de tablettes, permet une construction plus rapide, plus propre et avec une sécurité accrue. Il recevra une aide de 5,5 M€ du PIA. Autre projet retenu, "Aeride" de l'entreprise Amalgame, est une réhabilitation de bâtiments en site Seveso qui s'appuie sur une isolation en bois, doté de 0,89 M€. "Construction bois & industrie 4.0" est un processus industriel de préfabrication d'éléments bois modulables, dupliqués par licences. Ce projet, porté par Smart Module Concept/Rabot Dutilleul et Centrale Lille, recevra 0,8 M€. Enfin, la plateforme technologique "TIPEE 2", située près de La Rochelle, dotée de 1,18 M€, proposera services, formations et expertises aux acteurs du bâtiment. Un sixième projet, "Confluens", traitant de l'interopérabilité domotique a également été sélectionné et fait l'objet d'une instruction.

Huit autres projets sont déjà soutenus dans le cadre des Investissements d'avenir, au travers d'appels à manifestations d'intérêt "Bâtiments et îlots à énergie positive et à bilan carbone minimum" (2010) et "Bâtiments et îlots performants" (2012). Ils bénéficient de plus de 30 M€ d'aides. Et dans le cadre de l'appel à projets "Méthodes industrielles pour la rénovation et la construction de bâtiments", l'Ademe est entrée au capital de la société Enersens, qui développe, industrialise et commercialise des matériaux isolants de haute performance. De quoi sensiblement améliorer les performances énergétiques, et donc l'impact environnemental, des futures constructions.

Source Batiactu

12/11/2015

Cet homme veut transformer l'argile en béton

Dans les mains de Julien, une dalle issue du procédé « HP2A ».
Julien Blanchard, un jeune entrepreneur, va proposer, avec son associé lavallois, un nouveau matériau de construction imaginé en Vendée. Eco-responsable, mais surtout sans cuisson.
L'histoire
« De l'argile, on en trouve partout. » C'est Julien Blanchard qui l'affirme. Propriétaire d'une des plus anciennes briqueteries de Vendée, fondée en 1850, il vient de déposer un brevet étonnant qui permet de transformer l'argile en pierre. Le tout sans cuisson. Et c'est une révolution.
La briqueterie renaît
Lorsqu'il reprend Gillaizeau à Chaillé-sous-les-Ormeaux, près de La Roche, le jeune marchand de biens n'a qu'une idée en tête : remettre d'aplomb la vieille briqueterie qui bat de l'aile. Il y investit ses économies et se lance dans une nouvelle activité.
Sous la marque Argilus, il propose des produits à base d'argile : « des enduits de finition pour les murs, intérieurs et extérieurs, pour les sols... ». Et ça marche. Argilus dispose d'une centaine de points de vente en France et réalise même 30 % de son chiffre d'affaires à l'export.
« Nous consacrons une bonne partie de notre argent à la recherche et au développement. » Argilus en est ainsi à soixante-dix produits différents fabriqués grâce à l'argile des carrières du site de Chaillé.
L'histoire aurait pu se poursuivre tranquillement, entre commandes de tuiles pour la cathédrale de Luçon et briquettes de parement pour l'hôtel Crillon à Paris. Mais un coup de téléphone change le cours de la rivière de briques.
C'était il y a dix mois. 
Un appel de David Hoffmann, ingénieur chimiste lavallois, spécialiste des minéraux. « Il cherchait des renseignements sur les propriétés de l'argile. Un matériau que je connais bien, forcément. » Des années de travail de laboratoire ont permis à l'ingénieur de découvrir une formule miracle désormais connue sous le doux nom de HP2A, autrement dit : « haute performance activation alcaline ».
Julien se donne beaucoup de mal pour tenter d'expliquer cette découverte : « L'argile, c'est du granit pourri. Grâce à notre procédé, sans cuisson, on parvient à reconstituer la pierre. Et celle-ci a des qualités mécaniques, des performances supérieures à certains bétons de ciment. » Une révolution dans le monde de la construction. Difficile à imaginer et pourtant bien réelle : « De l'argile, il y en a partout. Depuis la nuit des temps, c'est le matériau de construction le plus utilisé sur la planète. Mais aujourd'hui, c'est le ciment qui domine. »
Or, pour être fabriqué, le ciment fait appel à des matières premières comme certains sables et, surtout, à des cuissons à très haute température. Un procédé très énergivore.
« Pas plus cher que le ciment »
Ce n'est pas le cas du nouveau HP2A. Pas de cuisson, juste de l'argile mélangée à du sable, « n'importe lequel sauf du sable marin », voire à des déchets de matériaux de construction.
Il faut l'admettre, c'est un poil plus compliqué. Mais les perspectives de développement de ce nouveau matériau sont énormes. « Surtout, il n'est pas plus cher que le ciment. » Julien imagine déjà des pistes d'aviation ou des buildings avec son argile...
Le produit sera commercialisé sous le nom d'Argilwest. Il devrait être disponible en 2017. En attendant, le 1er décembre, Julien Blanchard et son associé David Hoffman recevront le Trophée de l'innovation de Vendée.
Source Ouest France par Thierry DUBILLOT

11/11/2015

Imerys Toiture se dévoile à Batimat

A l'occasion du salon Batimat, Imerys Toiture dévoile sa nouvelle stratégie de marque conçue par Makheia. Cette filiale du groupe Imerys est leader du marché de la tuile en terre cuite. Ainsi, Imerys Toiture investit et innove en permanence pour anticiper les évolutions et les attentes d'un secteur en pleine mutation. Makheia, qui est chargé de l'accompagnement stratégique et opérationnel de la marque, dévoile à l'occasion de l'ouverture du salon Batimat, le nouveau territoire de communication et la nouvelle signature d'Imerys Toiture : "Tout commence par un autre regard"
Dans un monde du bâtiment en pleine évolution (nouvelles réglementations, mutations énergétiques), Imerys Toiture a choisi de développer de nouvelles activités, de revoir la segmentation de son offre, de revisiter son approche du métier, à l'origine de ce nouveau positionnement. Pour ce faire, la société a confié, après compétition, son budget de communication pour les 3 années à venir à Makheia.

Source Boursier.com

10/11/2015

ROUMAZIERES: Le projet de rond-point sur la RN 141 patine Un équipement nécessaire au développement des entreprises et notamment Terreal. Une réunion doit se tenir à la préfecture.

Le rond-point ne serait finalement pas situé à l’entrée de la zone, mais en contrebas. Ce qui obligerait la CDC à créer de nouvelles voies d’accès..

Cela fait plus d’un an que le projet a été validé par les élus de la communauté de communes (CDC) de Haute-Charente. Mais aujourd’hui, il n’y a toujours pas l’ombre d’un rond-point à la sortie de Roumazières, sur la Nationale 141 en direction de Limoges, à hauteur de la zone d’activités du Bois-de-la-Marque.

Le scénario, vu et revu, sera de nouveau étudié lors d’une réunion à la préfecture, prévue jeudi prochain. "Nous avions d’abord imaginé un rond-point dans l’axe de la nationale, à l’entrée de la zone d’activités", explique Christian Faubert, le président de la Haute-Charente.

Un projet qui a été modifié "pour arranger les riverains". Résultat: la CDC, qui porte le dossier, prévoyait un giratoire un peu désaxé par rapport à la nationale. Refusé par la Direction interdépartementale des routes du Centre-Ouest. Troisième croquis: un rond-point bien dans l’axe, mais situé un peu plus bas, obligeant la CDC à construire de nouvelles voies d’accès.

Et entraînant forcément un surcoût, estimé à 80 000 euros sur un projet qui, à l’origine, ne devait pas dépasser les 500 000 euros, selon le cabinet d’architecte.

"Plus tôt il sera fait, mieux ce sera"

Un équipement qui tarde à voir le jour donc. Et pour lequel Terreal, partenaire de l’opération, commence à "mettre la pression", selon le président. Et pour cause: le giratoire est nécessaire à la tuilerie qui prévoit d’exploiter une nouvelle carrière à la sortie de Roumazières (1).
Sans lui, les camions, interdits de tourner à gauche, seront obligés de prendre la route de Limoges pour aller faire demi-tour au rond-point d’Exideuil afin de revenir dans le centre de Roumazières. "Une aberration", reconnaît Christian Faubert, qui évoque un détour de près de 20 kilomètres au total.
"C’est ce qu’on fait déjà aujourd’hui, dans l’autre sens", remarque Bruno Hocdé, le directeur de Terreal, qui rappelle que, depuis Roumazières, les camions qui sortent aujourd’hui de la carrière sont obligés d’aller faire demi-tour au giratoire de Chasseneuil pour prendre la route de Limoges.

Si la nouvelle carrière est autorisée, son exploitation pourrait commencer au deuxième semestre 2016. Autant dire que Terreal est assez pressé de voir le rond-point sortir de terre. "Plus tôt il sera fait, mieux ce sera", assure Bruno Hocdé. Pressé, Christian Faubert l’est aussi.
Ce giratoire faciliterait, selon lui, l’installation d’entreprises dans la zone du Bois-de-la-Marque. Il permettrait aussi de ralentir le flux de voitures à l’entrée de Roumazières et de sécuriser la nationale. "On comprend qu’il y a des règles, mais il faut avancer. On aimerait que les travaux commencent dans les deux mois", souffle le président, rappelant que l’équipement sera financé par la CDC, la commune de Roumazières, l’état et Terreal.
(1) L’enquête publique se poursuit jusqu’à la mi-novembre.

Source La Charente Libre

09/11/2015

Imerys Toiture met la main sur Profimo

Le spécialiste de la couverture terre cuite Imerys Toiture a annoncé, le 1er novembre, avoir acquis la société Profimo, fabricant français de composants techniques pour le bâtiment.

Pierre Jonnard, président d'Imerys Terre Cuite et de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB)
De nouvelles expertises produits. C’est ce qu’Imerys Toiture, marque commerciale de la société Imerys Terre Cuite, a cherché à acquérir en rachetant l’entreprise Profimo, présentée comme un spécialiste des matières métalliques et des composants techniques pour le bâtiment.
Officialisée le 1er novembre, cette acquisition permet à Imerys Toiture de « proposer à ses clients des produits techniques, innovants, qui répondent aux évolutions du marché (économiques, réglementaires…) », décrit un communiqué. Elle s’inscrit dans un plan stratégique à cinq ans fixé par Pierre Jonnard, président d’Imerys TC.
Basée à Saint-Etienne, l’entreprise Profimo a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 20 millions d’euros en 2014 et compte quelque 70 collaborateurs. Spécialiste dans les solutions eaux pluviales en métal, elle commercialise deux marques : Aquaz (gouttières, bandes et faîtages façonnés, noues et couloirs, ornements) et Fazer (profilés bardage, profilés isolation thermique, profilés enduits extérieurs, profilés cloisons intérieurs, pliages à façon).
Lors du salon Batimat, qui se déroule dans le cadre du Mondial du bâtiment jusqu’au 6 novembre, Imerys Toiture a également dévoilé un nouveau positionnement de marque et le slogan « Tout commence par un autre regard » dans le but de « clarifier sa gamme d’offre », a commenté Pierre Jonnard, cité dans un communiqué.
Source LE MONITEUR.FR

08/11/2015

CERIC Technologies - Briqueterie CEBRIK : Mise en route et mise au point en un temps record!

La briqueterie CEBRIK d’une capacité de 200 000 t/an, a vu sa première brique cuite sortir du four un an, jour pour jour, après le début du chantier.

Cette usine, équipée de deux fours CASING et d’un séchoir rapide, bénéficie des dernières innovations de l’excavateur en fosse type PELERIN® 23 FG11 P16 d’une portée de 16 m et d’un débit horaire de 130 m3/h.

Depuis plus de cinq décennies, CERIC a su se démarquer par ses innovations continues mais aussi par sa capacité à réaliser des installations de très gros tonnages.

Ce sont ces caractéristiques qui permettent à CERIC de réaliser des chantiers de toutes tailles et ce en des temps record.

Source Facebook CERIC

07/11/2015

L 'église romane de Condéon bien protégée: On jurerait voir des tuiles anciennes, naturellement vieillies

18 500 tuiles ont été nécessaires pour le travail de couverture réalisé par l’entreprise de Sébastien Bouchet
L 'église romane de Condéon, dédiée à saint Mariens, avait déjà subi d'importants travaux de rajeunissement en 2009. Des drains avaient été installés à la base des murs et contreforts pour assainir l'édifice. Le clocher, foudroyé depuis, avait lui, dû être reconstruit. Enfin, l'intérieur même, notamment au niveau électrique, a été remanié.
Cette fois, c'est la couverture de l'église qui a été entièrement refaite. L'entreprise Bouchet de Cognac procède, depuis le 15 septembre, au remplacement de toutes les tuiles et à la pose de dalles. Un chantier qui avance bien, avec chaque jour, trois ou quatre ouvriers à pied d'œuvre. Et qui bénéficie d'une météo clémente. Il devrait se terminer d'ici à un mois.
De l'ancien avec du neuf

L'effet est tout à fait bluffant. Sébastien Bouchet, le chef d'entreprise est un spécialiste de la restauration des monuments historiques et du patrimoine bâti. « Les tuiles creuses de 50 centimètres que nous installons ont un aspect ancien très réussi ». En effet, Imerys, leader français fabricant des tuiles en terre cuite, a fourni un matériau qui cache bien son jeu : aux couleurs des sarments et vignes vieillies de la région, pigmentées de lichens jaunes, l'effet est très réussi. On jurerait voir des tuiles anciennes, naturellement vieillies. Un produit qui répond parfaitement aux exigences du couvreur dont les chantiers sont visibles en Charentes comme à l'église de Reignac, aux châteaux de Barbezieux et de Chalais ou encore à Jonzac, sur la tour du château et sur les églises de Cherves ou Ruffec pour ne citer que celles-là.
« Les tuiles de courant à tenons seront prises dans les liteaux, explique Sébastien Bouchet. Nous déposerons ensuite les chapeaux de type canal. Les têtes des contreforts seront, elles, débarrassées des mousses et rejointées par l'entreprise des Compagnons de Saint-Jacques de Barbezieux ».
Dalles en zinc
Le travail de couverture s'est complété de la pose de dalles en zinc avec des descentes ». Un choix de Véronique Fouassier, maire et de son conseil municipal, « en accord avec Pierre Cazenave, de la Direction régionale des affaires culturelles. Le zinc apporte une belle harmonie à l'ensemble ».
Le montant des travaux s'élève à 93 1 123 € hors taxes (11 736 € TTC). Six entreprises avaient répondu à l'appel d'offres pour ce marché. L'État a apporté une aide financière, via la Drac de 32 589 €. Une autre aide de 23 278 €, du Conseil départemental de la Charente est attendue. « Cela représente 60 % d'aides sur le montant global HT, se réjouit Véronique Fouassier. Ce qui a permis à la commune de financer les 55 868 € restants ».
Source Sud Ouest par Mauricette Boutin

06/11/2015

Briqueterie de Plémet. BNZ : le four s’éteint dans l’émotion le 16 Octobre 2015

Les employés de la briqueterie de Plémet ont dû arrêter le four de l’entreprise, le 16 Octobre au matin, un moment émouvant pour toutes les personnes présentes.
Des larmes, beaucoup d’émotion, des gerbes de fleurs. On pourrait croire à un enterrement, mais c’était tout comme pour les employés de la briqueterie BNZ de Plémet. Ce jeudi matin, ils ont dû procéder à l’extinction de l’immense four de leur usine, alors que 22 d’entre eux (ils sont 29, NDLR) attendent leur lettre de licenciement, qui n’est toujours pas arrivée…Lorsque Gilles Marigo, dont le père et grand-père ont travaillé dans cette entreprise vieille de 150 ans, a envoyé la dernière tournée, les larmes ont coulé à flot et un mot a couvert le bruit des machines : incompréhension.« Il y avait d’autres solutions, les commandes ne cessent d’arriver ! » lâche une employée en sanglots. Les salariés, avec beaucoup d’ancienneté pour la plupart, ne comprennent pas le choix de la direction américaine.Le maire, Romain Boutron, était présent et n’a pas dissimulé son émotion lui aussi face à tant de détresse. « C’est 150 ans d’histoire industrielle qui s’éteint en appuyant juste sur un bouton. Maintenant, il faut voir les conditions de départ des salariés. Il faut qu’aucun d’eux ne soit lésé. Nous y serons attentifs », concluait-il au terme de ce triste moment pour ces employés, leurs familles et la commune.
Source Ouest France par Elie JULIEN

05/11/2015

Encore atone, le marché des matériaux de construction garde espoir pour 2016: -9,3% de baisse des ventes de tuiles sur les 9 premiers mois 2015 et -11,3% pour les briques par rapport à 2014

Malgré des chiffres d’activité et de production encore en recul en septembre, le secteur des matériaux de construction (granulats et béton prêt à l’emploi en tête) entrevoit des signes d’espoir pour le début de l’année prochaine.
Les producteurs de granulats attendent la reprise du bâtiment
« Le pire est sans doute derrière nous ». L’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) laisse échapper un semblant d’optimisme dans sa dernière lettre mensuelle de conjoncture. En septembre, l’activité restait en recul « mais, entre le deuxième et le troisième trimestre, elle a quasiment cessé de se replier s’agissant des granulats et du béton prêt à l’emploi (BPE) », écrit le syndicat professionnel.
Pour septembre, le recul de l’activité atteint 0,9 % par rapport à août et 3,9 % par rapport à septembre 2014 pour les granulats. La production est, elle, en baisse de 6,8 % sur les mois de juillet-août-septembre par rapport à la même période l’an dernier. Au total, en cumul sur neuf mois, l’activité des granulats s’inscrit en baisse de 10,3 % par rapport à 2014. Côté BPE, les livraisons ont fléchi de 1,7 % entre août et septembre et de 4,3 % par rapport à septembre 2014. Cumulée sur neuf mois, la production de BPE affiche une contraction de 7,7 % sur un an. Selon l’Unicem, le rebond des permis de construire et des mises en chantier entre juin et août « apportent une lueur d’espoir dans un contexte entre très sombre du marché de la construction ». Toutefois, pour le syndicat, les premiers effets de ces reprises ne sont pas attendus avant début 2016 pour le marché des matériaux de construction.
Côté travaux publics, « les signes d’éclaircie se font attendre ». La tendance des appels d’offres pourrait augurer d’une fin d’année 2015 « moins mal orientée ». Pour autant, « des lourdeurs conjoncturelles continueront de peser sur le secteur des travaux publics au cours des prochains mois », analyse le syndicat. « Les facteurs positifs comme la mise en place du plan de relance autoroutier dès la fin 2015 ou encore la confirmation dans le PLF 2016 des mesures de soutien pour l’investissement public local auront du mal à compenser l’impact délétère de la baisse des ressources fiscales et budgétaires des collectivités locales sur leurs dépenses en infrastructures ; une situation qui devrait continuer de peser sur l’activité du secteur des granulats dont près de 80 % de la production sont destinés aux ouvrages de génie civil et de VRD (voirie et réseaux divers) », résume la lettre.
Source LE MONITEUR.FR

04/11/2015

Durtal: L'entreprise Wienerberger à la relance

Après quelques périodes compliquées, le site durtalois a repris du poil de la bête et tourne, désormais, en année pleine.

Dans l’Actiparc des Portes de l’Anjou, le grand bâtiment bleu et gris ne passe pas inaperçu. C’est ici que Wienerberger, un groupe autrichien, a pris ses quartiers, en 2010. Le 11 juin, pour être précis. Lionel Ploton, directeur, détaille.
C’est un projet à 43 millions d’euros. Nous sommes la seule usine dans l’Ouest de la France. De fait, Durtal dessert de la Normandie aux Pyrénées.
Avec environ 50 salariés, le site fonctionne « en feu continu, sept jours sur sept ». Pour une production non-stop de briques isolantes.
Ce sont 150 000 tonnes de briques annuelles qui sortent d’ici. Par jour, ce sont maisons qui sortent de terre. Un chiffre impressionnant.
« Tout fonctionne tout seul »
Pour parvenir à cette productivité, le cœur de l’usine où se déroule la fabrication est automatisé. « Tout fonctionne tout seul. C’est notre avantage ici. Nous sommes une des usines les plus automatisées et robotisées du groupe. » Cela nécessite, alors, peu de personnel.
Les hommes sont là pour surveiller les machines et veiller à la qualité du produit. C’est pourquoi nous employons des salariés locaux qualifiés. Qui dit machine peut dire panne. « Nous opérons beaucoup de maintenant préventive. Ce but, c’est de ne pas arrêter le four. » L’éteindre et le rallumer prend, en effet, un temps certain et pénalisant pour l’entreprise. Aujourd’hui, le four tourne à un bon rythme. Une bonne nouvelle après quelques passages de vache maigre.
Nous avons eu des périodes de chômage technique, c’est vrai. Actuellement, on tourne en année pleine. L’activité est soutenue, même si nous ne sommes pas, encore, à nos pleines capacités. Si le marché le demande, nous pouvons voir notre production grimper.
« Un pôle fort de l’économie locale »
Cette reprise bénéficie au groupe Wienerberger, et à ses salariés durtalois. Mais pas seulement. Autour aussi, le site draine de l’emploi.
Wienerberger, c’est aussi 50 emplois indirects. Nous travaillons beaucoup avec les entreprises locales pour le transport, la maintenance… Nous sommes un pôle fort de l’économie locale.
Tout part de la matière première, l’argile, extraite des carrières voisines, route de Sablé et à Lézigné. « Nous sommes livrés du lundi au vendredi, en continu. » Stocké, cette argile est alors mélangée « avec des matériaux porosants pour réduire l’humidité et avoir un produit plus isolant ».
Séchée, cette mixture est alors broyée plusieurs fois, pour atteindre une granulométrie inférieure au millimètre. À travers les machines, les briques prennent forme, en texture pâte à modeler. « On sèche le produit, pour que le pourcentage d’eau soit inférieur à 1 %. » Là, la brique change de couleur pour se roser.
Ne reste plus qu’à cuire le tout, à plus de 900 degrés pendant 24 heures. Sorti du four, long de 170 mètres, le produit fini – il y en a 25 différents à Durtal – est conditionné. Et prêts à partir. Un process maîtrisé et calculé. Et aussi écologique.
Nos déchets sont recyclés ici.
Rien ne se perd, tout se transforme, pour citer Lavoisier. Un adage qui symbolise Wienerberger, à Durtal.
Source Les Nouvelles du Sable par Fabien Chauvel

Cleia : de Nolay jusqu’au Kurdistan

La société Cleia, à Nolay, voit son chiffre d’affaires augmenter.

C’est l’époque où les entreprises publient leur bilan annuel. Et pour certaines, l’avenir est plus rose qu’on ne pouvait le penser en lisant les journaux économiques ces derniers mois.
Cleia, à Nolay, par exemple, annonce un chiffre d’affaires en hausse à 27 millions d’euros et un ROC ( Rate of change ) à 2 %. Le chiffre d’affaires 2015 est attendu à 35 millions d’euros, annonce l’entreprise, dont 30 millions d’euros déjà sécurisés et avec une réserve de 80 millions d’euros de contrats signés. Cette croissance est établie sur des bases solides, avec une organisation dimensionnée pour atteindre 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Un nouveau laboratoire 4C permet de réaliser des essais céramiques complets. Les deux brevets obtenus pour le séchoir Zéphyr® et le four Deforcet témoignent du dynamisme de la recherche et développement de Cleia. Et l’entreprise débute l’année 2015 avec des chantiers en France, en Allemagne, en Biélorussie, en Tunisie, en Algérie et au Kurdistan.
Source Le Bien Public

03/11/2015

MONIER FRANCE

Monier France est une filiale du groupe Braas Monier.
Expert de la toiture, Monier France propose une offre large de solutions de toitures pour répondre à tous les besoins des clients sur les marchés du Neuf et de la Rénovation.
7 Tuileries et 11 dépôts en régions
Monier France trouve ses racines au cœur de ses tuileries traditionnelles (Marseille, Roumazières), et transmet son savoir-faire dans ses usines modernes à la pointe de la technologique (ex : Signy, Limoux).
Sa richesse technique provient de sa diversité avec 4 tuileries « Terre cuite » et 3 tuileries « Minéral ».
Proximité et Service
4 Directions Commerciales Régionales :

  • Des délégués commerciaux
  • Des conseillers de clientèle
  • Des experts techniques

Les collaborateurs MONIER France se mobilisent tous au quotidien autour d’une vision :
Etre l'expert mondial des solutions de toiture et cheminées par la qualité.
Fournir à nos clients les meilleures solutions de toits pour le style, la protection et le confort qu’ils apportent à leurs maisons.

Source Monier

CHINE KEDA INDUSTRIAL BRICK

Brief Introduction of 120 Million/ Year Fired Brick (Block) Production Line
Different raw materials are scientifically matched, crushed, mixed by water, and sent to aging house for homogenizing (temporary store), Then extruded by two-stage vacuum extruder into slugs, The slug will be cut into green body as demand. Automatically flipping, grouping and to the pallets, pallets with green body then be sent into dryer by finger forklift for single layer drying.
After drying, bricks are removed from shelves, separated from pallets, flipping and grouping. Robot stacking machine then stacking bricks onto kilns cars, Kiln cars then automatically moves to firing tunnel kiln. After firing, bricks are ready to be sold after packing.
Currently, this automatic cutting & stacking & conveying equipment, which suitable for setting kiln car after drying technology is most advanced in China. It equipped with large dryer and energy saving large cross section tunnel kiln, thus can reach a capacity of 150 million brick /year /line (ordinary brick). The equipment widely adopts raw materials and different products and can provide decorative facing brick, floor tile, square brick and fired heat insulation block and high hollow rate products. Consequently, save labors and improve operation condition.
Technical specification:
1、Section assembly type energy saving tunnel kiln

  • Net width of section: 9.2m,7.1m,6.9m,4.8m,4.6m;
  • Length range: 131.3 ~ 166.1 m (depending on the specific raw materials and product category)
  • Height of layers: 12 ~ 16 layers (120 mm direction, depending on the specific raw materials and product category)
  • Firing temperature: 950 ~ 1100 ℃
  • Exhaust temperature: ≦ 150 ℃
  • Dimension of kiln car length: 4.35 m, 3.78 m;
  • Fan quantity: sets of centrifugal fan, 1 ~ 3 axial flow fan
  • Fan model: depending on inner width, height of packages and firing characteristics
  • Annual capacity of a kiln with inner width 9.2m: over 150 million bricks (depending on the product category and firing characteristics)
  • Firing cycle: 24 ~ 36 h (depending on the product category and firing characteristics)
  • Heat consumption: 280 ~ 320 kcal/kg of product;

Structure of large cross section and energy-saving tunnel kiln is modular prefabricated in professional factory and assembled on site, compare to traditional tunnel kiln is time saving. It be prefabricated by factory can guarantee sealing and quality, which is helpful in energy saving.
Application of advection discharge flue gas, top discharge flue gas and side discharge flue gas is highly reducing temperature difference and the ventilation quantity of edge gap, rapidly improving surface temperature of kiln car, releasing pressures effect on firing, consequently improves capacity and quality of products. The tunnel kiln uses specific structures, thus surface temperature of outer wall and kiln top reaches Chinese standard. Rapid cooling device on kiln top can send fresh air for firing, lowering excess air coefficient, which saves energy and lowers discharge flue gas. Above 90% fresh air is pumping to drying chamber as medium from sides and top of kiln (small parts are feeding the fire), maximizes the using of waste heat of tunnel kiln. Adding of car bottom pressure balance wind into the dryer can satisfying heat source needed, prevent high temperature flue gas to drying room, avoid contamination to product and corrosion to pipes, fan and pallet. Flue gas is exhausted by line pipes on the top.
Working system of tunnel kiln consists of discharge flue gas system, flue gas cleaning system, rapid cooling system, slow cooling system, waste heat exhaust system, car bottom pressure balance system, etc., To classified by functions, they are pre-heating (low temperature area, high temperature area), firing, soaking, cooling (rapid cooling and slow cooling area).
2、High automatic cutting, stacking, conveying and lifting system equipment
Currently, this automatic cutting & stacking & conveying equipment, which suitable for setting kiln car after drying technology, designed by KEDA (Anhui) Industrial Co., Ltd. and GuiZhou Building Materials Science Research and design Institute is most advanced in China. It equipped with large dryer and energy saving, large cross section tunnel kiln, thus can reach a capacity of 150 million brick /year /line (ordinary brick). The equipment widely adopts raw materials and different products and can provide decorative facing brick, floor tile, square brick and fired heat insulation block and high hollow rate products. Consequently, save labors and improve operation condition.
The system includes slitter, clay-strip speed-up conveyor, green body cutting machine, grouping& conveying machine, turning machine, on pallet system, on shelve system, finger forklifts, transfer car, off shelve system, dried bricks systemized, dried bricks turning machine, dried bricks grouping machine, robotic stacking device, empty pallets returning system, online storage and so forth.
3、Equipment of automatic unloading kiln car and product packing system
While automatic and mechanical stacking equipment joining to heavy clay production line, unload kiln car would be the most labor intensity process. Besides, follow the fast development of heavy clay industrial in China and increasing of middle-top level products, for example, decorative facing brick and high hollow rate brick are package needed, for easy transporting, less consumption and convenient usage purpose. In this view, equipment of automatic unloading kiln car and product packing system that researched and manufactured by KEDA (Anhui) Industrial Co., Ltd efficiently solve blocking problems of ordinary and hollows bricks; highly improve productivity and lower labour intensity. The system includes: blocking elimination device, gripping device, grouping& conveying device, stacking device, strapping& packing device, heavy chain conveyor, etc. Robotic unloading kiln car, automatic unloading machine with triple grippers, finishing machine, packing conveyor

Source KEDA Industrial brick

02/11/2015

Qui sont les lauréats des Trophées Aléonard 2015 ?

Le 15 octobre 2015, la tuilerie Aléonard du Groupe Wienerberger, spécialiste de la fabrication de tuiles plates en terre cuite, a célébré la onzième édition des Trophées et récompensé cinq savoir-faire au travers de 5 catégories : "Monuments Historiques", "Premier Chantier", "Construction Neuve", "Rénovation" et "Prix Spécial du Jury". Spécialiste depuis 1872 des tuiles plates en terre cuite, Aléonard met un point d'honneur à saluer et encourager chaque année des entreprises et des hommes qui utilisent ses tuiles avec savoir-faire et inventivité, dans le respect des règles de l'art.

Nombre de mises en oeuvre remarquables ont distingué le concours 2015. Fidèle à sa tradition d'excellence, la 11ème édition des Trophées Aléonard a attiré toujours autant de candidatures que les années précédentes. Un engouement qui se manifeste également à travers la grande qualité de présentation des 34 dossiers en lice.
En 2015, l'édition se plaçait sous le signe de la tradition qui sert la modernité.

Source Batiactu

01/11/2015

Chine : les PME chinoises et françaises se retrouvent à Chengdu

Un colloque des petites et moyennes entreprises (PME) chinoises et françaises se tient du 24 au 26 octobre à Chengdu, capitale de la province du Sichuan (sud-ouest). Ce colloque s'inscrit dans le cadre de la 15e Foire internationale de l'Ouest de la Chine qui se déroule actuellement à Chengdu. Pour célébrer le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques sino-françaises, la France a été invitée en tant que pays d'honneur de cet événement. Une délégation française composée de près de deux cents PME a fait le déplacement au Sichuan.
"Cela fait 15 ans que nous faisons du commerce avec la Chine, et nos partenaires se trouvent dans des villes telles que Urumqi, Tianjin et Chongqing", a révélé Jean-Jacques Wagner, directeur du management de CERIC Technologie, entreprise basée à Paris et qui fournit des solutions et des services destinés à la production de matériaux de construction en terre cuite.
M. Wagner souhaite profiter du colloque pour promouvoir une nouvelle technologie en cours de développement. "Auparavant, on produisait des briques en utilisant du charbon comme combustible. Maintenant, la Chine est très soucieuse de la protection de l'environnement et la consommation de charbon a largement baissé. Nous sommes en train de développer une sorte de combustible biologique qui correspond davantage à l'exigence de la Chine", a-t-il ajouté. 

Christel Valenza, responsable de la Mission régionale des Métiers d'Art de la Chambre régionale de Métiers et de l'Artisanat en Poitou-Charentes, participe pour la première fois à un colloque en Chine.
"Notre spécialité est le décor de luxe", a-t-elle indiqué, assurant que le marché chinois de l'artisanat de luxe représentait un fort potentiel. Cependant, les entreprises d'artisanat en Poitou-Charentes ne savent pas comment aborder le marché chinois, et sa mission au Sichuan est d'explorer pour elles les possibilités commerciales.
"Nous espérons que les entreprises européennes pourront apporter leurs technologies et souhaiteront créer des joint-ventures avec nous", a fait savoir Zhao Jun, responsable de la Sichuan Yongxing Electronics Co.,Ltd..
Parallèlement à ce colloque au Sichuan, le Salon International de l'Alimentation (SIAL) s'est tenu du 19 au 23 octobre à Paris. David Zhang, PDG de la Chengdu Fengfeng Food Products Co.,Ltd., a été attiré par ce salon. "Si je suis allé au SIAL, c'est plus pour apprendre et échanger que pour aboutir à une véritable coopération", a-t-il confié.
"La question de la sécurité alimentaire est très stricte en France, et nous sommes en retard en la matière. Une gestion sévère va nous permettre de nous focaliser sur la qualité des produits", a-t-il expliqué.
En 2013, le Sichuan a comptabilisé 56 000 voyages effectués par des français et 15 000 voyages ont été effectués en France par des habitants du Sichuan. La France est le 4e plus grand partenaire de la province chinoise de l'Union européenne.

Source French Peopledaily

Zimbabwe: Chinese-brick-tile-firm-starts-50-million-plant-construction/

CBMC chairman Fang Yongbing and Sinoma Group vice president Sui Yunmin at the Sinoma brick and tile plant ground breaking ceremony in Gweru 

CONSTRUCTION of a $50 million brick and tile plant being spearheaded by China National Materials Group Corporation (Sinoma) has started on the outskirts of Gweru following the official ground breaking ceremony on Tuesday.

About 500 people are expected to be employed at the new plant during the construction stage.

Sinoma, a state enterprise of the Chinese government, is a global cement-related engineering market leader controlling about 45 percent share of the world market.

It is the parent company of China Building Materials Corporation (CBMC), which owns a controlling stake in Sino Zimbabwe Cement Company (SZCC).

Speaking at the ground breaking ceremony, Sinoma Group vice president Sui Yumin said the investment is part of the company’s strategy to expand globally.

“In line with the Chinese government’s strategy of encouraging Chinese equipment manufactures to go global and enhance capacity co-operation with other countries, the group is currently further consolidating its efforts to expand into global presence,” Yumin said.

“Considering the noted need to revive and develop the Zimbabwean economy, the Sinoma Group has decided to establish a joint venture to produce bricks and tiles. This project will create over 200 employment opportunities directly and indirectly.

“Besides, the project will give a strong boost to such related industries as logistics and non-metallic mining and take an active role in the economic development and infrastructure construction of Zimbabwe.”

Completion of the project is expected in the second quarter of next year upon which production is set to commence.

Chiwundura MP Kizito Chivamba said China has shown confidence in Zimbabwe by continuing to invest in the country at a time when detractors were striving to portray the country negatively thereby inhibiting foreign direct investment.

“As the government we promise to ensure investment friendly policies and to make Zimbabwe a favourite destination for all foreign investors. This new project will generate employment and also add value, which is in line with Zim Asset economic blue print,” he said.
Chivamba said the cost of production will be relatively low considering that all the required raw materials are found locally yet the bricks are of high quality.

“I’m sure in the next five years this project will become a major supplier of high quality sintered shale bricks and roof tiles. This is in sync with Zim-Asset objectives of encouraging foreign investors to set up new businesses and reduce unemployment in the country,” he said.
Under the shareholding arrangement for the brick and tile plant, Sinoma will have a 50 percent controlling stake while CBMC will have 20 percent.
The balance will be controlled by the Industrial Development Corporation on behalf of the Zimbabwean government.

Sinoma is expected to inject an initial $20 million in the first phase of a three phased project in which production is expected to peak at 100 million bricks and tiles per year.

The plant will rely on quarry shell and coal ash for raw materials which are by-products of SZCC operations and is earmarking to export the bricks, some of which are used to line blast furnaces, into the region especially South Africa.

Source Chronicle.co.zw

31/10/2015

NEGREPELISSE/ OLIVIER VADROT EXPLORE LA BRIQUE FORAINE

Aujourd'hui, débute une nouvelle exposition au centre d'art. Le vernissage est prévu à 18 h 30. Il sera précédé d'une conférence de l'artiste, Olivier Vadrot, à l'auditorium du Château, à partir de 17 h 30.
Cette exposition fait suite à la résidence de l'artiste à laquelle le centre d'art et de design La Cuisine l'a convié, afin qu'il poursuive ses travaux, d'architecte, de designer, et d'ancien pensionnaire de la villa Medicis, à Rome. Pendant sa résidence, l'artiste s'est imprégné de cette pratique répandue en pays Midi-Quercy : la brique en terre crue ou cuite comme élément récurrent à dimension patrimoniale sur ce territoire.
Quelle a été votre démarche pour étudier cet élément qu'est la brique foraine ?
Durant ma résidence à Nègrepelisse, je me suis focalisé sur un matériau de construction, la brique de terre, et sur un type d'ouvrage, le four à pain. Cette recherche a nécessité une exploration du territoire proche de Nègrepelisse, celui du bassin dans lequel est utilisée la terre comme matériau de construction. La brique a d'ailleurs, ici, une dimension particulière et est appelée brique foraine (ou brique de Toulouse). Pour ce projet, j'ai également rencontré de nombreux interlocuteurs, les propriétaires de fours encore existants, des professionnels aguerris à ces techniques particulières, des responsables du patrimoine.
Qu'allez-vous présenter ?
Ces recherches sur la brique et le four sont restituées, pour cette exposition, sous la forme d'un mur d'images dans lequel il n'est pas difficile de constater la relative complexité de cet art de la brique derrière une apparence simplissime. La dernière étape des recherches concerne le projet de construction d'un four à pain partagé destiné aux habitants de la commune de Nègrepelisse. Il y avait, autrefois (un dessin de Fragonard en atteste), un four banal dans une des maisons de l'avenue du Château. Le projet consiste à construire un nouveau four, placé sur l'esplanade proche, qui pourrait être utilisé par les boulangers, restaurateurs et amateurs de la commune à certaines occasions de l'année.
Source La Dépêche du Midi

30/10/2015

MADAGASCAR/ matériaux de construction – Les travaux méconnus des chercheurs

Les chercheurs ont tenté de redorer leur blason hier, lors du salon de la recherche à Ankatso. Les projets restent sur le papier, faute de concrétisation d’une politique sur la recherche.
Professeur titulaire, maître de conférences, docteur et doctorant, se plaignent du manque de considération de l’État et du secteur privé, des fruits de leurs recherches. Malgré cette difficulté, les chercheurs ne cessent de présenter de nouveaux produits comme lors du salon de la recherche tenue à l’esplanade de l’université d’Antanana­rivo, hier. « J’ai laissé tomber mon projet de valorisation des déchets, notamment les produits dérivés du plastique quand j’ai estimé que le secteur privé n’y avait pas porté beaucoup d’enthousiasmes », se plaint le professeur Benjamin Randrianoelina, enseignant au département de Génie chimique de l’École supérieure de Polytechniques d’Antananarivo (ESPA). Néanmoins, le professeur titulaire de l’ESPA ne s’avoue pas vaincu. Benjamin Randria­noelina et son équipe ont présenté une nouvelle machine de fabrication de briques en latérite, hier. « Cette machine permet de fabriquer une brique personnalisée sur la latérite pour la construction d’une maison. Elle n’a besoin ni d’argile ni de bois de chauffe pour la cuire. Elle fonctionne grâce à l’électricité ou au travail manuel », a expliqué le professeur du département de Génie chimique de l’ESPA. Cyriaque Donnat Randrianan­tenaina, doctorant au département de la science de la Terre, était également fier de présenter son projet pour tamiser la terre, afin d’y récupérer du saphir. « Cette machine ne consomme pas beaucoup d’eau et ne fonctionne pas avec du gasoil », a avancé le chercheur. Toute­fois, c’est l’Agence universitaire de la Francophonie qui finance son projet. « Je n’ai pas encore les moyens de créer un prototype afin de tester réellement l’efficacité du projet sur le terrain . Nous n’avons encore effectué qu’un test dans un laboratoire », ajoute le chercheur en herbe.
Déconsidération
Dépendant de financement des bailleurs étrangers, la plupart des futurs chercheurs doivent se plier à la tendance actuelle dans leurs travaux. Même Ruffin Manasina, doctorant à l’Ecole doctorale de Physique et applications, semble s’y plier. « Les recherches relatives à l’environnement et au changement climatique sont nombreuses dans tous les départements, car, c’est le thème qui pourrait attirer les bailleurs », explique-t-il. Il a pourtant un projet qui lui tient à cœur qu’est l’hydrolienne, production de l’énergie grâce au courant d’eau de rivières et de la marée.
Une enseignante au sein du département de Sociolo­gie à la faculté de Droit, d’écono­mie, de gestion et de socio­logie, se plaint de la déconsidération des matières grises des chercheurs. « Les chercheurs ont élaboré la matrice de développement de Madagascar dans le cadre de l’accord de partenariat économique entre l’Afrique orientale et l’Union européenne. La plupart des problèmes minant le pays s’y trouvent comme le délestage ou la valorisation et le substitut de sachets plastiques, mais l’État ne l’a même pas considérée », s’indigne l’enseignante chercheure.

Source L'Express Madagascar

29/10/2015

Matériaux : la situation s’améliore pour les granulats et le BPE

L'activité des matériaux de construction est toujours en recul au mois de septembre 2015 mais, entre le deuxième et le troisième trimestre, elle a presque cessé de reculer pour les granulats et le BPE.

La situation reste difficile pour le secteur des matériaux de construction. Selon les dernière données de l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), les livraisons de matériaux auraient encore reculé par rapport au mois d'août dernier.
Les granulats stagnent d'un mois sur l'autre (-0,9%) et ralentissent de -3,9% sur un an. A noter toutefois un ralentissement du repli entre le deuxième et troisième trimestre ce qui permet de stabiliser l'activité des trois derniers mois au niveau du trimestre précédent. Malgré tout, la production reste en régression sur les mois de juillet, août et septembre (-6,8%) par rapport à la même période un an plus tôt. Sur 9 mois, l'activité des granulats baisse de -10,3% par rapport à 2014.
Côté BPE, l'activité fléchit légèrement (-1,7%) entre août et septembre et recule de -4,3% par rapport à septembre 2014. Là encore, la baisse est amoindrie sur les dernier mois (-1,3% par rapport au deuxième trimestre et -5,6% par rapport au troisième trimestre 2014). Sur 9 mois, la production de BPE diminue de -7,7%.
Les dernières statistiques du logement à afin août laissent entrevoir la possibilité d'une amélioration dans la construction résidentielle alors que les chiffres des travaux publics n'encouragent pas à l'optimisme.

Source Construction Cayola

28/10/2015

SA Thébault repris en main par Bouyer-Leroux

Philippe Mazet, 55 ans, ingénieur, diplômé de l'école de Mines de Douai, a pris les commandes de SA Thébault le 1er octobre. Son objectif : doubler le chiffre d'affaires. Philippe Mazet, 55 ans, ingénieur, diplômé de l'école de Mines de Douai, a pris les commandes de SA Thébault le 1er octobre. Son objectif : doubler le chiffre d'affaires.

Depuis le 1er octobre, Philippe Mazet est le nouveau patron de SA Thébault. L'entreprise a été rachetée par le groupe Bouyer-Leroux, n° 1 français des matériaux de construction en terre cuite.
Pouvez-vous vous présenter ?
J'ai 55 ans et une formation d'ingénieur. Je suis diplômé de l'École des Mines de Douai. Je viens du Maine-et-Loire, près de Cholet. J'étais précédemment directeur du marketing de Nicoll - Groupe Aliaxis, après avoir exercé des responsabilités de recherche et développement au sein des groupes Valeo, Sika et les Carrières du Boulonnais.
Depuis quand êtes-vous en poste à Plouédern ?
Le groupe Bouyer-Leroux est venu me chercher pour me proposer le poste de directeur de SA. Thébault. Je suis arrivé le 1er septembre et j'ai passé un mois en doublon avec les anciens patrons Camille et Jacques Thébault, ce qui a été très formateur. Je suis seul en poste depuis le 1er octobre.
Pourquoi Bouyer-Leroux s'est intéressé à Thébault ?
La vision de Bouyer-Leroux, un peu singulière, est de croire dans l'ingénierie des matériaux de construction. Quand on regarde l'histoire de la construction, on voit que chaque pays européen a développé ses propres pratiques. Le bois est très présent en Europe du Nord, la brique en Angleterre, aux Pays-Bas, en Belgique et dans le nord de la France. La pierre est très utilisée dans les pays du sud de l'Europe. Chaque matériau a des qualités distinctes. Notre idée est d'imaginer quelque chose qui rassemble tous les atouts et d'être sur l'innovation avec des systèmes constructifs différents. L'autre idée est aussi de profiter du catalogue de Thébault pour consolider nos positions en élargissant l'offre.
Est-ce un nouveau défi pour vous ?
Absolument, d'autant plus que le groupe Bouyer-Leroux m'a donné pour objectif de doubler le chiffre d'affaires. Quand on est un acteur régional comme Thébault, on est dans l'obligation de trouver une taille critique. Mon challenge est d'augmenter la production jusqu'à atteindre cet équilibre, ce qui permettra d'être à la fois pérenne et un interlocuteur plus significatif dans le paysage des matériaux bétons.
N'est-ce pas délicat de se lancer alors que le contexte économique n'est pas favorable ?
Je ne sais pas s'il y a un moment idéal pour se lancer. Je pense que le moment idéal est quand vous vous sentez prêt. Oui, le contexte est difficile, oui la conjoncture n'est pas très porteuse, mais Bouyer-Leroux a pensé que le moment était opportun. C'est aussi dans les moments difficiles qu'on prépare l'avenir et qu'on peut faire de bonnes affaires.
Souhaitez-vous étendre votre zone de couverture ?
Il y a deux axes. Un axe géographique qui nous intéresse et le fait d'être appuyé par un groupe comme Bouyer-Leroux, présent nationalement, nous offrira de nouvelles possibilités. Le second axe est le développement de l'offre en faisant en sorte que ce que nous proposons soit le plus complet possible dans les métiers où nous sommes présents à savoir l'assainissement, les métiers des maçons au sens large et la partie agricole.
Source OUEST FRANCE par Aude KERDRAON.

27/10/2015

VENEZUELA: « Des travailleurs unis qui produisent sans patron, ça n’existe pas ?» Voyage au coeur des « Ateliers de Grès

« Des travailleurs unis qui produisent sans patron, ça n’existe pas ?». Voyage au coeur des « Ateliers de Grès »
Le patron s’est installé dans son bureau… en Espagne – peut-être était-ce son domicile ?, a activé Skype et a ordonné d’appeler tous les travailleurs de l’usine de Barquisimeto (Venezuela) autour de l’ordinateur du gérant local : « Je n’ai plus de quoi investir, l’entreprise est liquidée, lundi vous pouvez passer chercher votre chèque » a-t-il dit. Message concis, depuis un pays lointain, dont se souviennent bien les employés des « Ateliers du Grès ». Maintenant il n’y avait plus de doute : l’usine fermait, les licenciait tous, le vendredi 31 août 2012.
Le premier réflexe fut d’empêcher l’avocat d’emporter les machines de l’usine. Le second, de cadenasser la porte d’entrée. Le troisième, de commencer à s’organiser devant les bruits qui circulaient : l’usine sera vendue, démolie sous peu. Les travailleurs formèrent trois groupes de surveillance pour garder les installations 24 heures sur 24, du dimanche au dimanche.
Commencèrent les chantages, les tentatives d’usure et les menaces de la part du patron, de l’avocat, de l’acheteur du terrain et en même temps la pression économique sur des travailleurs privés de salaire, l’apprentissage d’une lutte sur le long terme. Tout ce qui était prévisible dans un bras de fer où la propriété d’une usine est en jeu.
Sur les 150 ouvriers céramistes, 25 sont restés, puis 19… L’argent manquait, impossible d’apporter une réponse aux besoins urgents des familles. Ceux qui maintinrent l’occupation mirent sur pied des stratégies de survie : un étal à la porte de l’usine pour y vendre du café, des bonbons, tout ce qu’on pouvait, et la recherche d’appuis solidaires rapidement apparus : celui de la Fédération Bolivarienne Socialiste de Travailleurs Urbains, Ruraux et de la Pêche- qui monta l’ « opération kilo » afin d’obtenir des aliments – et celui des camarades de l’usine Altusa, qui avaient affronté le même patron dans un conflit similaire.
Les céramistes résistèrent 19 mois, en maintenant chaque machine en état de marche, en construisant un réseau d’appui familial, ouvrier, une conscience, une capacité d’affronter des nuits de solitude. Devant eux, l’usine n’était que silence. Immobilisée, la pièce maîtresse avait fonctionné durant des décennies sans jamais s’éteindre – un four de 120 mètres de long, 2m80 de haut, 60 de large, à une température de 890 degrés, et une capacité de traiter 45 wagons. Sur le modèle de ceux « créés par les allemands durant la deuxième guerre mondiale pour brûler les corps des homosexuels et des juifs » expliquent les travailleurs.
19 mois. Jusqu’au jour où, devant l’absence de réponse de la part de patron et suite aux démarches auprès de l’Etat, ils décidèrent de remettre l’usine en marche, de réactiver le four avec l’aide des travailleurs d’Altusa qui avaient appris comment rallumer les machines de leur usine sans leur patron. « Ils l’ont chauffé pendant deux mois, on leur disait que s’ils l’allumaient, Barquisimeto allait exploser » raconte José Novoa, Président de la fédération.
Mais après les essais et les erreurs – comme la difficulté de stabiliser la température à son juste niveau-, le four recommença à fonctionner, le pré-four et les différents engrenages pour fabriquer les dalles de grès, celles qu’avait toujours produit cette usine.
Avec le premier pas vint le premier problème : le manque de produits chimiques nécessaires à la fabrication des dalles. La solution : produire des poutrelles et des briques alvéolées avec des matières premières faciles à se procurer – argile, eau et mélasse. A force d’invention, on changea les moules, les instruments de découpe et construisit de nouvelles lignes de transport. Et tandis que la production commençait, la situation se régularisait juridiquement : on enregistra la fabrique auprès du Ministère des Communes en tant qu’Entreprise Sociale Directe – c’est-à-dire sans participation de l’Etat : « Ateliers de Grès ». Le bras de fer sur la propriété s’est achevé en faveur des travailleurs.
La production actuelle, après une année et demie de fonctionnement, est de 10.000 briques alvéolées par jour. Lorsque le processus d’automatisation sera finalisé, avec le soutien de la Mission Savoir et Travail, il y aura 30 à 35.000 unités par jour. « Aucun d’entre nous n’est un professionnel, la plupart de ceux qui dirigent l’entreprise n’ont pas le baccalauréat », explique Pedro, l’un des dix-neuf. Il était « homme à tout faire » comme il s’appelle lui-même : il réparait les sous-sols du four, il faisait des travaux de maçonnerie, des réparations mécaniques, il baignait les chiens.
Pour mettre en fonctionnement ces six hectares sur lesquels s’étend l’usine ils ont dû s’organiser davantage en mettant sur pied quatre unités : administration, gestion productive, formation et contrôle. Pedro, par exemple, est membre de la troisième. « Les unités ont été choisies en assemblée, petit à petit nous avons découvert quelle tâche pouvait exécuter chacun d’entre nous » raconte-t-il. Dans les installations on voit une partie de son travail : des fresques murales, des slogans, des consignes, l’esthétique révolutionnaire de l’usine.
« On dit que nous ne savons ni gérer ni produire, mais dans les faits nous avons démontré le contraire. C’est dur mais nous avons appris, tout est dirigé par les travailleurs, l’entreprise est à nous, nous devons en prendre soin. », dit Jorgina Catalina, de l’unité administrative. « Les Ateliers de Grès » comptent aujourd’hui 85 travailleurs, en majorité des jeunes, de moins de 25 ans. L’objectif est d’arriver à 150, lorsque l’usine produira 35 000 briques alvéolées dont ils savent qu’elles seront achetés par la Grande Mission Logement Venezuela.
« La situation n’est pas ce que dit la droite. Une usine sans patron et avec des travailleurs unis, oui, ça produit » explique Pedro. À présent les bénéfices sont répartis de façon équitable entre ceux qui produisent les briques alvéolées, pas comme avant, où « sur les huit heures de travail, deux allaient à celui qui produisait et 8 au patron ».
Les travailleurs des Ateliers ont conscience de représenter une expérience d’avant-garde, non seulement parce qu’il s’agit de l’Entreprise de Production Sociale Directe de plus grande taille mais parce qu’ils sont l’une des rares usines récupérées à être administrées intégralement par des travailleurs. Ils ont noué une alliance étroite avec les deux autres expériences qu’ils connaissent et toutes deux à Barquisimeto : Beneagro –anciennement Poulets Souto- récupérée et mise en production par les travailleurs, et Travailleurs Unis –ex Brahma- (1) où on a résisté à la tentative de licenciement en occupant l’entreprise et où on n’attend que l’expropriation pour la mettre en marche.
« On compte sur les doigts d’une main les entreprises occupées et totalement administrées par les travailleurs » souligne José Novoa qui donne les chiffres actuels : il y a au Venezuela 1800 entreprises récupérées, nationalisées, occupées et alliées, c’est-à-dire là où il existe une forte présence syndicale et un contrôle de la base.
Les « Ateliers du Grès » est l’une de celles que l’on compte sur les doigts d’une main ; elle est parvenue à résister, à se mettre en marche, à produire, à vendre et à croître. Sans baccalauréats, ni propriétaires étrangers, ni experts venant de l’extérieur pour « conseiller » la direction. Ils ont leurs défis, tel que celui d’équilibrer les dynamiques entre les 19 travailleurs et ceux qui s’incorporeront- le groupe qui a résisté n’a pas perçu de salaire pendant deux ans, comment prendre en compte cela sans générer de disparités ?, celui de réaliser une gestion collective, efficace, transparente, celui de montrer, tant pour eux-mêmes que pour la batailles d’idées en cours au Venezuela, que « oui, la production socialiste ça existe ».


SOURCE BLOG MEDIAPART PAR PIZZICALALUNA

26/10/2015

TERREAL CASTELNAUDARY/ Une unité de recherche pour l'amélioration de l'habitat

Spécialiste des constructions en briques de terre cuite, l'entreprise Terréal travaille à développer des tuiles capables de réduire la consommation d'énergie.
L'usine Terréal est une entreprise florissante, spécialiste des constructions en briques de terre cuite et innovatrice en matière de recherche de matériaux de construction à énergie positive. Elle possède deux unités de production de tuiles canal filées, et un centre de recherche et de développement.
On n'entre pas comme ça dans cette unité. Il faut un casque, des chaussures de protection et il y a un fléchage au sol à ne pas dépasser. «Nous transformons l'argile prélevée dans nos carrières autour de Castelnaudary en matériaux pour la construction de bâtiments, couvertures, structure, façade, décoration», explique notre guide, le directeur technique Éric Weilland.
En circuit court autour du site, l'entreprise travaille aussi en international. «Nous avons un site aux USA, en Malaisie, en Espagne, en Italie. En France, nous employons 1 700 personnes dans seize usines. Notre centre de recherche se penche sur comment rendre plus performants nos produits en matière d'économies d'énergie. Il compte quinze permanents, trois alternants et quatre stagiaires. Nous exploitons un million de tonnes de matière première par an».
Terréal s'est posé la question de comment récupérer la chaleur du soleil qui tape sur les tuiles pour chauffer et réduire la consommation d'énergie. Les tuiles, selon leur composition, ont des propriétés différentes et retiennent plus ou moins la chaleur qui pénètre dans les combles. Mais comment utiliser cette chaleur de façon plus efficace ? Actuellement, Terréal étudie un système installé sous la toiture permettant de récupérer cette chaleur pour faire fonctionner une pompe à chaleur. Il n'y aurait plus de panneaux solaires sur les toits plus ou moins esthétiques.
L'entreprise travaille aussi sur les couleurs afin de satisfaire sa clientèle, du traditionnel au moderne (tuiles rustiques, noires, métallisées).
Enfin, Terréal a déjà commencé un projet d'habitat social positif avec Habitat audois aux Vallons du Griffoul. Il attend l'accord financier pour rénover la cité Pierre-Estève, architecturalement et dans un souci d'économie d'énergie.

Source La Dépêche du Midi

25/10/2015

CERIC TECHNOLOGIES EL DJAZAÏR

CERIC, leader mondial de l’industrie des matériaux de construction en Terre Cuite (briques, tuiles, hourdis, etc.) consolide sa présence historique en Algérie en lançant officiellement sa nouvelle filiale en Algérie, CERIC TECHNOLOGIES EL DJAZAÏR.
CERIC compte près de 500 installations dans le monde dont 70 en Algérie, soit environ 60% de la production nationale de produits rouges. Ainsi, chaque jour presque 5 millions de briques et tuiles participent à la construction de l’Algérie de demain (programme étatique, promotions immobilières, villes nouvelles, infrastructures, habitat individuel, etc.). Sur la période 2014-2016, au moins 8 nouvelles lignes de production viendront renforcer cette capacité.
CERIC est fière de rappeler sa présence en continu sur le sol algérien, au côté de ses clients, depuis 43 ans. Elle n’a jamais tourné le dos au pays, même pendant les années les plus difficiles qu’il a enduré pendant la décennie 1990. La solidarité et la fidélité que lui reconnaissent ses clients historiques sont placées au rang des valeurs et principes que défend et promeut l’entreprise depuis sa création par les ingénieurs Michel RASSE et Jean MERIENNE à la fin des années 1950.
Dépositaire des marques les plus prestigieuses de cette filière industrielle, notamment la marque PELERIN – réputée pour la robustesse et la maintenabilité de ses machines– CERIC associe très étroitement l’Algérie à sa nouvelle stratégie tant au plan industriel que des services.
« Proximité, qualité et juste prix » sont les maîtres-mots de sa volonté de placer ses clients au cœur de ses activités de production et programmes de développement, depuis la R&D en amont jusqu’aux services à valeur ajoutée en aval. Ainsi, par le biais de cette filiale, CERIC compte associer étroitement les acteurs algériens du secteur de la construction à l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire de l’industrie des produits rouges. En même temps, elle entend rendre hommage à tous les clients qui lui ont permis de conforter sa position de N°1 et son leadership. Grâce à eux, elle a pu anticiper les besoins du marché et améliorer ses processus d’innovation en les ancrant dans les réalités du terrain, notamment la diversité de la matière première, l’argile.
CERIC inscrit son positionnement et sa démarche en Algérie dans la nouvelle dynamique de refondation des liens économiques et stratégiques entre la France et l’Algérie. Elle figure sur la liste des PME qui bénéficient de la considération et du soutien des autorités des deux pays.
A l’avenir, CERIC met à la disposition de ses clients présents et à venir une palette très complète de services en Algérie, tous facturables en DA :

  • Vente de pièces détachées et de pièces d’usures,
  • Maintenance préventive et maintenance curative,
  • Réparation et remplacement de matériels,
  • Audit technique et diagnostic d’installations,
  • Conseils : extension de capacité, augmentation de la performance, amélioration de la qualité, économie d’énergie, sécurité des biens et des personnes, protection de l’environnement, etc,
  • Aide à l’exploitation et assistance à la continuité de service,
  • Formation et développement des compétences, …

Très prochainement, CERIC lancera la fabrication locale des parties métalliques qui jusqu’alors demeuraient à la charge des clients, notamment les composants nécessaires à la réalisation des châssis de wagons, des balancelles, etc.
Cette production leur apportera une garantie de conformité par rapport aux spécifications techniques de CERIC et en découlera un confort supplémentaire dans l’exercice de leur métier d’exploitants. Progressivement, cette offre sera déployée à partir de l’Algérie dans toute la grande région Euro-méditerranéenne, Africaine et Moyen-orientale. De cette façon, CERIC apportera une contribution significative à la création de nombreux emplois directs et indirects en Algérie et renforcera la capacité d’exportation nationale vers les marchés de proximité.
CERIC Technologies El Djazaïr
Lotissement Cidek – Pavillon 43
DZ Dely Ibrahim
Tél +213 21 33 59 69
Fax +213 21 33 50 48

Source CERIC Technologies

24/10/2015

Belgique- Le Tournai d'avant: le four tunnel de la briqueterie Sory juste avant sa destruction

Le tunnel avant son démantèlement.-Archives icoographiques du Tournaisis
L'argile régionale a conquis les constructeurs depuis des millénaires, les Romains en ont largement usé à Tournai. Les procédés de cuisson, longtemps archaïques, se transformeront sous la poussée l'industrialisation du XIXe siècle.
C''est le successeur en 1900 de Ferdinand Sory qui plante les jalons de la modernité. En 1912, Alfred s'associe à Edmond Lemaire, Froyennois, et crée une briqueterie mécanique avec fours Hoffman en tunnel à feu continu.
L'expansion suit : 100.000 briques/an avec 35 ouvriers travaillant les terres sur six hectares l'hiver, les cuisant l'été.
On cuit, en 1916, 1917 et 1918 mais en 40-45, l'activité est réduite avant de repartir de plus belle. Mais le choc pétrolier de 1973 multiplie les coûts: la construction ralentit et, en 1987, tout s'arrête.
Elles était la dernière a être en activité (Barry n'est pas ouverte), la région a perdu Bury (2), Warcoing (1), Ere (1), Tournai (2 chaussée de Douai et 1 chaussée de St-Amand) et Saint-Maur (1).
Source L'Avenir

23/10/2015

Ce week-end à La Rochelle, deux salons autour de la maison

Maison neuve au Parc expo et déco à l’Espace Encan. Ce week-end, la construction et l'aménagement sont à l'honneur
Une maquette de maison neuve a été construite pour le week-end au Parc Expo de La Rochelle.
Salon de la maison neuve
Le sixième Salon de la maison neuve a ouvert ses portes ce vendredi au Parc expo de La Rochelle. Il est organisé par l'Union des maisons françaises. "Si on veut construire une maison, on sait qu'en venant au Parc expo, on trouvera toutes les réponses, assure le président départemental et organisateur en chef, André Penaud. Tous les métiers de la construction y sont représentés, il y a même un géomètre."
Jeudi, au cœur du hall du Parc expo, des exposants bâtissaient une maquette de maison en construction. "C'est un éclaté du gros œuvre d'une maison. On ne bouche pas tout pour que les visiteurs du salon puissent se rendre compte des différentes couches de matériau utilisées", explique François-Xavier Pruvost (société Terreal).
Ce week-end, on pourra voir les détails d'un plancher hourdi, des briques à joints minces, d'une charpente ou d'une ouverture avec des volets roulants électriques… André Penaud et les exposants espèrent que cette maquette donnera envie aux visiteurs de faire bâtir du neuf.
Entrée gratuite. De 10 à 19 heures.
Source Sud Ouest par Luc Bourrianne

Bâtiment/Isolation : IPSIIS fait de l’isolation à partir des déchets du bâtiment

Créée en octobre 2014, IPSIIS (Innovative Processes for Sustainable Inspiring Insulation Solutions) développe des mousses minérales isolantes performantes en énergie et respectueuses de l’environnement. Ces mousses sont fabriquées à partir de déchets du bâtiment (éléments de toiture de type tuiles, ardoises ou briques) et de coproduits des industries agroalimentaires selon un procédé basse température. Elles sont légères, réfractaires et offrent une bonne tenue au feu sans retardateur de flamme (résistance jusqu’à 1500°C).
Utilisables dans la fabrication de composites
Non émettrices de COV, elles n’impactent pas la qualité de l’air intérieur. De plus, grâce à leur porosité ouverte, elles contribuent à atténuer les nuisances sonores. En fin de vie, les matrices IPSIIS peuvent être réintégrées dans le processus de fabrication ou restituées au milieu naturel. Leur compatibilité avec d’autres matériaux (ex. : laine de chanvre) leur permet également d’être utilisées dans la fabrication de composites. Associant valorisation matière, écoconception, performance énergétique et recyclabilité, ces mousses s’inscrivent dans les démarches d’économie circulaire et de transition énergétique. Elles ont déjà reçu plusieurs prix et trophées dont celui du PEXE en avril 2015,
Source INDUSTRIE TECHNO PAR PHILIPPE PASSEBON