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28/10/2015

SA Thébault repris en main par Bouyer-Leroux

Philippe Mazet, 55 ans, ingénieur, diplômé de l'école de Mines de Douai, a pris les commandes de SA Thébault le 1er octobre. Son objectif : doubler le chiffre d'affaires. Philippe Mazet, 55 ans, ingénieur, diplômé de l'école de Mines de Douai, a pris les commandes de SA Thébault le 1er octobre. Son objectif : doubler le chiffre d'affaires.

Depuis le 1er octobre, Philippe Mazet est le nouveau patron de SA Thébault. L'entreprise a été rachetée par le groupe Bouyer-Leroux, n° 1 français des matériaux de construction en terre cuite.
Pouvez-vous vous présenter ?
J'ai 55 ans et une formation d'ingénieur. Je suis diplômé de l'École des Mines de Douai. Je viens du Maine-et-Loire, près de Cholet. J'étais précédemment directeur du marketing de Nicoll - Groupe Aliaxis, après avoir exercé des responsabilités de recherche et développement au sein des groupes Valeo, Sika et les Carrières du Boulonnais.
Depuis quand êtes-vous en poste à Plouédern ?
Le groupe Bouyer-Leroux est venu me chercher pour me proposer le poste de directeur de SA. Thébault. Je suis arrivé le 1er septembre et j'ai passé un mois en doublon avec les anciens patrons Camille et Jacques Thébault, ce qui a été très formateur. Je suis seul en poste depuis le 1er octobre.
Pourquoi Bouyer-Leroux s'est intéressé à Thébault ?
La vision de Bouyer-Leroux, un peu singulière, est de croire dans l'ingénierie des matériaux de construction. Quand on regarde l'histoire de la construction, on voit que chaque pays européen a développé ses propres pratiques. Le bois est très présent en Europe du Nord, la brique en Angleterre, aux Pays-Bas, en Belgique et dans le nord de la France. La pierre est très utilisée dans les pays du sud de l'Europe. Chaque matériau a des qualités distinctes. Notre idée est d'imaginer quelque chose qui rassemble tous les atouts et d'être sur l'innovation avec des systèmes constructifs différents. L'autre idée est aussi de profiter du catalogue de Thébault pour consolider nos positions en élargissant l'offre.
Est-ce un nouveau défi pour vous ?
Absolument, d'autant plus que le groupe Bouyer-Leroux m'a donné pour objectif de doubler le chiffre d'affaires. Quand on est un acteur régional comme Thébault, on est dans l'obligation de trouver une taille critique. Mon challenge est d'augmenter la production jusqu'à atteindre cet équilibre, ce qui permettra d'être à la fois pérenne et un interlocuteur plus significatif dans le paysage des matériaux bétons.
N'est-ce pas délicat de se lancer alors que le contexte économique n'est pas favorable ?
Je ne sais pas s'il y a un moment idéal pour se lancer. Je pense que le moment idéal est quand vous vous sentez prêt. Oui, le contexte est difficile, oui la conjoncture n'est pas très porteuse, mais Bouyer-Leroux a pensé que le moment était opportun. C'est aussi dans les moments difficiles qu'on prépare l'avenir et qu'on peut faire de bonnes affaires.
Souhaitez-vous étendre votre zone de couverture ?
Il y a deux axes. Un axe géographique qui nous intéresse et le fait d'être appuyé par un groupe comme Bouyer-Leroux, présent nationalement, nous offrira de nouvelles possibilités. Le second axe est le développement de l'offre en faisant en sorte que ce que nous proposons soit le plus complet possible dans les métiers où nous sommes présents à savoir l'assainissement, les métiers des maçons au sens large et la partie agricole.
Source OUEST FRANCE par Aude KERDRAON.

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