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17/02/2015

Imerys: les résultats progressent en 2014, confiance pour 2015 malgré la conjoncture

Le spécialiste des minéraux industriels et des matériaux de construction Imerys s'est dit confiant pour 2015 malgré les perspectives incertaines de l'économie européenne, après avoir fait état d'une hausse de 4% de son résultat courant net en 2014.
Le bénéfice courant net, qui correspond au résultat net part du groupe avant autres produits et charges opérationnels nets, s'est établi l'an dernier à 316,3 millions d'euros contre 304,2 millions d'euros un an plus tôt. Imerys a ainsi atteint son objectif de dégager un résultat net courant en croissance par rapport à 2013.
Le groupe, qui élabore des pigments pour le papier et produit des carbones pour batteries à lithium-ion ainsi que des briques, a également fait état d'un chiffre d'affaire de 3,7 milliards d'euros, en baisse de 0,3% en données publiées mais en hausse de 3,2% à périmètre et changes constants.
De son côté, le résultat opérationnel courant a progressé de 3,7% à 494,6 millions d'euros, donnant une marge opérationnelle de 13,4% contre 12,9% en 2013.
Selon Factset, les analystes tablaient en moyenne sur un résultat net de 299,4 millions d'euros, sur un résultat opérationnel de 484,8 millions d'euros et sur un chiffre d'affaires de 3,7 milliard d'euros pour 2014.
Imerys, dont l'activité dépend de la bonne santé de ses clients industriels et est donc très sensible au ralentissement du cycle économique, a continué de bénéfier du dynamisme de l'économie américaine. "L'activité en Europe du Nord et en Allemagne, qui avait bénéficié d"une certaine amélioration depuis la fin de l'année 2013, a ralenti au second semestre, notamment dans le secteur industriel", a néanmoins indiqué le groupe.
"En ce début d'année, les incertitudes demeurent sur les perspectives de reprise de l'économie européenne", a ajouté Imerys.
Le groupe prévoit cette année des "bonnes dynamiques" en Asie hors Chine, tandis que les perspectives restent difficiles au Brésil et en Afrique du Sud. Aux Etats-Unis, la croissance reste soutenue mais le marché des proppants, utilisés dans l'exploitation des gisements de gaz et pétrole, subit les effets de la forte baisse des cours du pétrole.
"En 2015, le groupe s'attachera à rester très réactif et saura adapter son dispositif industriel, sa structure de coûts et son offre de produits sur les marchés qui évolueraient défavorablement, mais aussi pour saisir les opportunités que pourraient présenter les variations des devises et la baisse des prix de certains facteurs de production", a indiqué Imerys.
LE COMMENTAIRE DE L'ENTREPRISE:
"En s'appuyant sur les forces du groupe et en mettant en oeuvre sa stratégie, Imerys a retrouvé une croissance organique positive en 2014, amélioré sa rentabilité dans toutes ses branches d'activité, et atteint son objectif de progression du résultat courant net. Nous poursuivrons avec confiance notre développement en 2015, en adaptant, avec réactivité, notre dispositif industriel à la demande et en saisissant les opportunités offertes par l'évolution de l'environnement mondial. En intégrant prochainement S&B, dont les résultats 2014 ont été solides, Imerys affirme sa volonté de continuer à renforcer son potentiel de croissance", a déclaré le PDG du groupe, Gilles Michel, dans un communiqué.
LE CONTEXTE:
Début 2014, Imerys s'est lancé dans une bataille boursière face à l'américain Minerals Technologies (MTX) pour la reprise de la société AMCOL. Le groupe a finalement échoué dans sa tentative de rachat, mais s'était dit alors "ouvert" à d'autres opportunités d'acquisitions.
En novembre, il a ainsi annoncé le rachat du producteur de minéraux industriels d'origine grecque S&B, sur la base d'une valeur de 525 millions d'euros pour la totalité des actions. A l'issue de la transaction, la famille Kyriacopoulos, actionnaire de S&B, détiendra environ 4,4% du capital d'Imerys et entrera au conseil d'administration du groupe.
L'opération, appelée à être créatrice de valeur dès la troisième année d'intégration de S&B, devrait intervenir dans le courant du premier trimestre 2015.

Source Les Echos

IMERYS Tuilerie de Blajan: «Ici c'est notre terre» reçue à la sous-préfecture

Née d'une mobilisation déterminée lors des différentes actions menées à la tuilerie de Blajan, l'association «Ici c'est notre Terre» qui regroupe plus de 250 adhérents a été reçue pendant trois heures par le sous –préfet de Saint-Gaudens, Jean Luc Brouillou. Le bilan de la décision unilatérale d'Imerys de fermer l'usine a été mis en avant ainsi que l'exaspération devant la situation de la tuilerie et des ses employés. Imérys n'a toujours pas signé la convention de revitalisation. L'association déplore le manque de crédibilité des projets proposés qui sont censés ramener 25 emplois sur le site. Tout le monde a le sentiment désespérant que rien n'avance et que la seule chose qui intéresse Imérys, c'est la terre blajanaise.
D'ailleurs l'industriel a été entendu par les pouvoirs publics. Sa demande de modification des conditions d'exploitation des deux carrières de Séguié et Sarrailes fait l'objet d'un nouvel arrêté préfectoral en date du 16 janvier 2015, modifiant très considérablement l'arrêté initial du 16 juin 2011. L'argile destinée à l'exploitation blajanaise pourra désormais être évacuée vers Léguevin
«Nous considérons que ce nouvel arrêté est catastrophique pour le devenir de la tuilerie et qu'il a été pris beaucoup trop rapidement, en prenant uniquement en compte la légalité de la demande. Nous considérons qu'une nouvelle enquête publique aurait dû être mise en place avant de prendre ce nouvel arrêté, car cette modification change complètement l'objet initial de la carrière, à savoir la pérennisation de la tuilerie de Blajan.» a déclaré la délégation au sous-préfet.
«Ici c'est notre terre» ne compte pas en rester là et envisage un recours contre cet arrêté. Plus d'un millier de signatures ont été recueillies. Des demandes de soutien sont envoyées à toutes les mairies du Comminges. Des actions fortes sont envisagées au moment de la campagne d'extraction de la terre au printemps prochain.
Source : La Dépêche du Midi

Mondial du Bâtiment : l’heure n’est plus à la fête !

Professionnalisme, sobriété et visibilité, sont les nouvelles tendances du Mondial du Bâtiment qui regroupera Batimat, Interclima+Elec et IdeoBain à Villepinte dès le 2 novembre prochain.
Une évidence s’impose : l’heure n’est plus à la fête dans le BTP. Trois années de recul de l’activité dans la BTP ont durement frappé l’ensemble des acteurs de la filière dont nombre ont révisé leurs stratégies d’investissement et de présence sur les salons nationaux et régionaux.
Alors pour convaincre ses clients exposants mais aussi les visiteurs potentiels, les organisateurs veulent jouer à fond la carte du professionnalisme mais aussi celle de la sobriété sur la forme.
Un professionnalisme qui s’impose d’autant plus que les nouvelles réglementations en tout genre, liées au vaste chantier de la Transition énergétique, se sont multipliées en l’espace de très peu de temps.
Un événement plus lisible
Citons la RT2012, l’Ecoconditionnalité (et son label RGE à destination des entreprises) mais aussi la nouvelle directive Ecoconception qui va obliger les industriels à revoir leurs feuilles de route en matière de création de produits et notamment de recyclage.
De nouveaux produits et nouvelles solutions doivent donc se mettre en place pour accompagner ce chantier de la Transition énergétique, les objectifs du gouvernement ayant fixé à 500 000 le nombre de logements à rénover par an d’ici 2017.
« Le salon est là pour faire basculer le marché vers de nouveaux standards », résume Guillaume Loizeaud, directeur de la division construction de Reed Expositions France. Pour faciliter la lisibilité de l’événement, les organisateurs ont donc retravaillé certains points comme, tout d’abord, la logistique.
De nouvelles capacités de stationnement
Les capacités de stationnement seront en effet augmentées de 50 % sur le salon affirment les organisateurs. De nouvelles solutions seront trouvées pour gérer les 500 poids lourds qui viennent livrer leurs marchandises à Villepinte. De même, les organisateurs indiquent avoir travaillé sur l’amélioration des transports publics (train, RER et autobus) et de la signalétique.
Le grand concours de l’innovation sera également plus lisible puisque les résultats seront proclamés en amont du salon, dans le cadre d’une cérémonie qui se déroulera le 24 septembre prochain. Autre changement : une approche plus transversale du concours (par thème dédié) permettra d’éviter le cloisonnement des catégories de prix.
Ces innovations seront rendues plus visibles grâce à leur présentation, pendant la durée du salon, sur des tours avec écrans géants implantées dans chacun des 7 halls du parc des expositions.
Du business et de l’information
Enfin, Batimat veut apporter de nouvelles solutions afin « de devenir une grande place de marché ». « En moyenne, un visiteur reste un jour et demi et voit 37 stands » indique Guillaume Loizeaud, qui annonce le lancement d’un réseau social de rendez-vous d’affaires sur le site.
Pour faciliter la visite, quatre parcours thématiques seront proposés, auxquels s’ajoutent 200 conférences sur toute la semaine, dans les Forums disséminés sur les halls. La convivialité sera présente puisque des « cafés » avec lieux de détente seront installés face aux forums afin de poursuivre les échanges entre les intervenants et les auditeurs.
Bien sûr, les organisateurs ont encore du pain sur la planche et devront notamment convaincre les derniers exposants potentiels de participer à la Grand’messe du Bâtiment.
Une année « exceptionnelle » pour IdeoBain
Si IdeoBain -ouvert désormais uniquement aux visiteurs professionnels- affiche déjà presque complet pour son édition (son président Serge Lecat parle d’une « année exceptionnelle »), Interclima+Elec affiche aussi son optimisme par la voix son président Joseph le Jollec.
Batimat de son côté indique un taux de remplissage de 70 % début février, avec quelques « trous noirs » parmi les secteurs. C’est en effet le cas du secteur du béton et globalement des éléments de maçonnerie, à ce jour encore en souffrance. « Mais le secteur de la couverture et celui du bardage/couverture acier seront bien présents » conclut Guillaume Loizeaud
Source : batirama.com par Fabienne Leroy

16/02/2015

La multiplicité des matériaux en revêtement de façade

Les façades s’offrent aujourd’hui une grande diversité, obtenue au travers de différents matériaux, de la peinture à la briquette, en passant par le crépi et autres bardages. Chacun a alors ses propres atouts tout en affichant un point commun, celui de protéger la surface extérieure du bâti.
Les enduits, parmi les premiers matériaux de façade
Le recouvrement de la façade participe à la performance de celle-ci. Le choix des matériaux de façade doit donc être l’objet de toutes les attentions, d’autant plus qu’ils donnent également l’apparence finale au bâti. Deux principaux revêtements sont proposés, chacun se déclinant en différentes solutions : le bardage et l’enduit extérieur.
Ce dernier a pendant longtemps été privilégié, offrant une surface lisse ou, à l’inverse, présentant un revêtement en relief. Plusieurs produits sont disponibles, aux finitions et préconisations de mise en œuvre propres. L’un des plus utilisés est le crépi, connu pour ses aspérités et les différentes apparences qu’il peut prendre suivant la technique de pose employée.
Autre solution, l’enduit hydraulique. Proposé en de multiples teintes, il vient protéger efficacement le mur en étant totalement imperméable, tout en le laissant respirer. Cette spécificité assure ainsi la durabilité de la construction.
Une technique, plus écologique est également en plein essor, celle de l’enduit à base de chanvre et de chaux. Utilisé aussi en enduit intérieur, il présente des qualités thermiques importantes.
Le bardage, solution de revêtement de façade très tendance
Le bardage, lui, ne cesse de se développer ces dernières années en proposant des surfaces très variées pour une technique semblable, celle d’une pose sur le support existant avec la possibilité d’intégrer, entre les deux, une couche isolante. Le plus utilisé reste le bardage bois, posé sur un mur en rénovation ou une ossature bois. Le PVC vient souvent en imitation. Cette technique présente l’avantage du coût, tout en affichant des teintes multiples.
D’autres matériaux sont également employés. C’est le cas, par exemple, du bardage métallique, cuivre, alu ou zinc. Ces solutions offrent à la fois un esthétisme unique et un entretien réduit de la façade, tout en étant très résistantes.
Enfin, les façades peuvent aussi accueillir d’autres revêtements anciens, à l’image de la brique de parement ou de la pierre. Deux techniques qui reviennent d’ailleurs doucement à la mode.

Source ETI Construction

Le marché de la maison individuelle repartira-t-il en 2015 ?

En 2015 le marché de la maison individuelle pourrait afficher une "timide" reprise, selon les constructeurs, si l'Etat soutient la primo-accession notamment via l'APL accession.

"Le marché demeure globalement en forte dépression", a estimé Christian Louis-Victor, le président de l'Union des maisons françaises (UMF) qui regroupe la majorité des constructeurs. Les ventes annuelles ont encore baissé de 4% l'an dernier, après des reculs bien plus prononcés, de 19% en 2013 et 16% en 2012.
Par régions, l'Ile-de-France (+9%) et le Nord (+8%) ont connu une croissance tandis que les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur (-13%), Languedoc-Roussillon (-17%) et l'ouest (Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes, -13%) reculaient.
"Pour qu'il y ait une reprise, autour de 2% maximum, cette année, il faut une stabilité du Prêt à taux zéro (PTZ) et de l'APL (Aide personnalisées au logement) accession", a jugé M. Louis-Victor, en présentant le bilan annuel de l'UMF.
Soutenir l'accesion à la propriété
L'UMF espère que le gouvernement soutiendra l'accession à la propriété, en maintenant une enveloppe constante pour le Prêt à taux zéro (PTZ) et en préservant l'APL accession, qu'il voulait fortement restreindre dès 2015.
Ce dispositif, qui bénéficie actuellement à 500.000 ménages (30.000 nouveaux par an), a été maintenu pour un an, au grand soulagement des professionnels du secteur. D'ici là, un groupe de travail sur les APL, mis en place à l'Assemblée, proposera des pistes de réforme, dans la perspective du Projet de budget 2016.
Sur un total de 17,4 milliards d'euros distribués en 2013 au titre des aides publiques au logement (APL, ALF et ALS), l'accession ne pèse que pour 900 millions d'euros contre 16,5 milliards de soutien au locatif, fait valoir l'UMF.
Moins d'opérations en cas de suppresion de l'APL
Or une étude d'impact conduite auprès de ses adhérents par l'UMF, montre que "la suppression de l'APL accession entraînerait une remise en cause de 15 à 20.000 opérations", dit la fédération, qui regroupe 600 constructeurs de maisons.
Selon ses calculs, 20.000 opérations de moins, appréciées à un "niveau bas" de 160.000 euros (bâti + foncier), représenterait une perte de 540 millions d'euros de TVA, bien supérieure à l'économie attendue pour le budget de l'Etat, évaluée à 156 millions d'euros en année pleine, par Bercy.
Le gouvernement doit aussi "accélérer le processus d'allègement des contraintes constructives" et "clarifier ses choix budgétaires", selon l'UMF.
Source : batirama.com 

15/02/2015

Présentation de CERIC Technologies

CERIC, expert mondial des solutions et services destinés à la production des matériaux de construction en terre cuite, développe aujourd’hui un nouveau projet soutenu par une équipe d’experts et des partenaires financiers reconnus. La société met en place une nouvelle organisation en devenant CERIC Technologies.
Dans le cadre de son développement, CERIC Technologies s’appuie sur son réseau international, pour favoriser la proximité et la réactivité avec ses clients à chaque étape d’un projet, et en termes d’assistance technique, de service après vente et de pièces de rechange : « Nous parlons tous le même langage et la même langue. »

CERIC Technologies s’appuie sur une longue tradition d’innovation et de maîtrise technologique qui lui permet de tester, au travers des projets de recherche, des process et des produits innovants.
Ces projets dont le but est de promouvoir de nouvelles solutions constructives, contribuant au développement durable et à la préservation de l’environnement, sont menés en partenariat avec des clients, des universités et des grandes écoles.
Avec la volonté de s’engager pour l’innovation et l’amélioration continue du rendement des équipements et des procédés, CERIC Technologies travaille sur :

  • La diminution des consommations d’énergie,
  • L’optimisation des capacités de production des équipements proposées,
  • La réduction et la simplification des opérations de maintenance,
  • L’amélioration des interfaces homme-machine.

Par ses solutions personnalisées toujours élaborées en partenariat avec ses clients, par la qualité et la modernité de ses équipements, par ses innovations sécurisées, par son expertise, par sa disposition à assurer des services et un suivi constant et performant, CERIC Technologies s’adapte aux évolutions industrielles, aux évolutions normatives et réglementaires, aux évolutions de son époque pour assurer à ses clients le succès et la pérennité de leurs activités « car l’engagement total de CERIC Technologies pour ses clients, est leur garantie d’être performants dans le temps ».

Source CERIC TECHNOLOGIES

14/02/2015

Briquetterie d’Atuech : opération sauvetage

Briquetterie d’Atuech : opération sauvetage Le dernier vestige d’un patrimoine industriel disparu est aujourd’hui à la vente.
A ccolée à une maison, cette ancienne fabrique de tuiles et de briques typique du XIXe siècle est en vente.
La briquetterie de Massillargues-Atuech n'est pas classée monument historique. Elle est pourtant le dernier vestige d'une époque où l'on fabriquait briques et tuiles à tout va dans la commune. "On est dans un secteur où l'artisanat de la terre cuite est très vivace. Il existe depuis le Moyen Age. La tradition du vase d'Anduze en est issue. Il faut imaginer qu'autour de Massillargues, il y avait cinq tuileries au XIXe.. Et sur les cinq, il ne reste que celle-ci."
Frédéric Thuillier est archéologue de métier, mais c'est à titre personnel et avec le Gara (le groupement alésien de recherches archéologiques) qu'il s'intéresse à la vieille fabrique de Massillargues. Accolée à une maison d'habitation, celle-ci est en effet en vente, mise à prix à 120 000 €. Le risque de voir la briquetterie détruite est donc réél. "Elle est encore en très bon état, avec sa façade intacte, sa chambre de chauffe en contrebas de la route, car le niveau du sol a pas mal été surélevé. Le laboratoire de cuisson est un peu plus abîmé, mais globalement, le tout est très bien conservé", poursuit l'archéologue. Une maison de la céramique
La briqueterie a probablement fonctionné jusqu'à 1926. René Cabane est né trois ans plus tard, mais ce descendant des derniers propriétaires a des souvenirs d'enfance : "Je me souviens avoir joué avec des moules en bois ou en fer. J'ai toujours entendu dire que l'extraction de l'argile se faisait à deux pas d'ici, la matière première ne venait pas de loin", poursuit l'octogénaire qui aimerait voir ce pan de patrimoine rester debout. Mais c'est l'héritière d'une autre branche de la famille qui vend et malgré les sollicitations des amoureux de l'histoire, pas sûr que les pouvoirs publics pourront se porter acquéreur.
La commune de Massillargues-Atuech a déjà signifié son intérêt pour ce bâtiment. Elle l'a même retenu dans l'inventaire de son patrimoine rural, qu'elle a répertorié en 2010. "Nous avons écrit au président de l'agglo Max Roustan, au député William Dumas. On voudrait que tous ces décideurs aient conscience de l'intérêt d'un tel patrimoine. Il y a 50 ans, on le cassait sans se poser de question", poursuit Frédéric Thuillier. Elisabeth Hébérard, présidente du Gara, a également pris sa plume pour suggérer la création d'une Maison départementale de la céramique.
"Ici en Cévennes, le travail de l'argile est une tradition vieille de 7 000 ans, première transformation d'un matériau naturel par le feu. La présence de nombreux filons d'argile réfractaire en est à l'origine. Cette fabrique a fonctionné jusqu'au début du XXe, elle appartient à l'histoire du territoire et représente un rare vestige en place, que la galopante urbanisation actuelle des villages risque de faire disparaître à jamais." Les défenseurs du patrimoine se battront pour l'empêcher.

Source Le Midi Libre par ÉDITH LEFRANC

13/02/2015

ALGERIE- Construction : les entreprises tenues d'utiliser les produits locaux

Améliorés les procédés de fabrication des matériaux de construction, ciment, briques plâtre, mortier, c’est tout d’abord respecter les normes d’utilisation de leurs composants. Les équilibres, les rajouts, les produits chimiques, leur solidité et leur sécurité, ce savoir faire existe en Algérie grâce au partenariat avec des détenteurs du savoir dans ce domaine.
Pour promouvoir les produits d’origine algérienne, les entreprises de construction sont, désormais, tenues d’utiliser des produits et matériaux de construction de fabrication nationale dans la réalisation des différents projets financés totalement ou partiellement par l’Etat. Actuellement, les matériaux de constructions produits en Algérie sont bannis d'importation.

Source Radio Algérie

12/02/2015

Le patron de Saint-Gobain invite les « frondeurs » de Sika à une rencontre

Pierre-André de Chalendar, le PDG de Saint-Gobain, a répondu au courrier que lui ont adressé des cadres du groupe suisse hostiles à la vente orchestrée par la famille fondatrice. Le dialogue de sourds entre Saint-Gobain, qui s’apprête à prendre le contrôle de Sika, et les cadres dirigeants du groupe helvétique spécialisé dans la chimie de construction est-il susceptible de se tranformer en « entente cordiale » autour d’une table ronde en terrain neutre... en Suisse ? C’est le souhait exprimé par Pierre-André de Chalendar, le PDG du groupe français, dans un courier qu’il leur a adressé ce lundi et dont « Les Echos » ont obtenu une copie.
Dans cette missive en réponse à la lettre sévère qui lui ont envoyé le 3 février une centaine de cadres supérieurs de Sika hostiles à la vente du groupe conclue par la famille fondatrice, le patron du leader mondial de la fabrication et de la distribution de matériaux pour l’habitat leur proposent de les rencontrer afin de répondre à leurs préoccupations. Tout en réaffirmant que la décision de Saint-Gobain de respecter le contrat signé avec la famille fondatrice pour acquérir la holding Shenker-Winckler (SWH) est « irrévocable », le patron de Saint-Gobain reconnaît qu’un changement de contrôle peut être déstabilisant. Il se propose donc de donner davantage de détails sur l’opération et d’échanger avec eux sur Saint-Gobain et ses plans pour Sika.
Respecter le contrat
Dans le même temps, SWH a saisi la Commission des OPA helvétique au sujet de la vente de ses actions au groupe français Saint-Gobain. Il lui a demandé « de décider que la vente des actions de la famille Burkard à Saint-Gobain n’oblige pas (le groupe français) à lancer une offre publique d’achat » sur son concurrent, a précisé la direction de Sika dans un communiqué. Selon une porte-parole du groupe français, la famille veut faire valoir ses droits.
En décembre, le spécialiste français des matériaux de construction avait proposé 2,75 milliards de francs suisses (2,3 milliards d’euros au cours de l’époque) à cinq héritiers du fondateur de Sika qui détiennent 16,1% du capital mais 52,4% des droits de vote. La direction, une partie du conseil d’administration et un groupe d’actionnaires minoritaires s’opposent fermement à cette tentative de prise de contrôle.

Source Les Echos

Quels sont les impacts des fusions sur la culture d’une entreprise ? Comment agglomérer les cultures ? Comment les valeurs se mélangent-elles ou, au contraire, se superposent-elles ?

En rencontrant les salariés de différentes sociétés qui se sont fondues dans Locamion, avant que Locamion, elle même, ne soit reprise par Fraikin, je me pose ces questions :
prenons par exemple, France Locations absorbée par Locamion.

Cette acquisition a suscité une véritable détresse chez les salariés de France Locations.
l y avait préalablement de la défiance.
France Loc - comme on l’appelait - avait concocté dans les années 1960 plan pour se développer à Marne-la-Vallée.
En ayant eu vent au conseil d’administration de la Sceta, Locamion avait ouvert six mois avant, juste de l’autre côté du cimetière.
A l’inauguration des nouveaux locaux de France Loc, les mines étaient moroses. Ceci préfigurait l’ambiance lors de la reprise.

Seuls deux ou trois cadres de France Locations furent conservés. Ils apportaient avec eux une connaissance du matériel hors du commun, parfaitement compatible avec la culture de Fraikin.

C’est pourquoi ces cadres eurent le sentiment de prendre une revanche lors de l’absorption de Locamion par Fraikin.
Mais là, le contexte fut très différent. Fraikin décida de marier les cultures, en prenant ce qu’il y avait de mieux chez les deux.
De telle sorte, l’empreinte de Locamion put être moulée dans la trace laissée par Fraikin.
Il fallut environ cinq ans pour résorber les antagonismes nés d’une longue rivalité.

A la sortie, Fraikin avait élargi sa culture commerciale, modernisé son réseau et réconcilié les rares anciens de France Locations, les cadres supérieurs de Locamion et les historiques de Fraikin. L’empreinte de Locamion était moulée dans la trace laissée par Fraikin. C’était la preuve d’un mariage réussi.
Source histoires d'entreprises

11/02/2015

Les façades s’habillent de plaquettes en terre cuite

Les solutions d’isolation par l’extérieur offrent aujourd’hui de multiples solutions. Parmi les dernières réalisations figurent les plaquettes de terre cuite qui offrent une finition différente, à la fois performante et efficace pour isoler la construction.
La terre cuite en nouvelle solution d’isolation extérieure
L’isolation par l’extérieur des immeubles continue sa progression, se traduisant notamment par l’arrivée sur le marché de nouveaux matériaux pour l’habillage des façades. Entre performance et originalité, les produits disponibles offrent alors des façades décoratives aux styles variés.
Venant compléter sa gamme Pariso PSE-M déjà existante, ParexGroup propose une nouvelle finition en plaquettes terre cuite, à l’esthétisme revu. Il est plus particulièrement destiné à une utilisation sur les parties basses des constructions, mais également pour réaliser l’encadrement des ouvertures, les bandeaux décoratifs ou les loggias, par exemple. Il s’intègre aussi parfaitement à des façades mixtes, composées de différents matériaux pour donner un nouveau style architectural.
Une pose en plusieurs étapes
Ce nouveau revêtement de façade intégré à la gamme Pariso PSE-M de ParexGroup est adapté à toutes les parois verticales et planes, réalisées en maçonnerie ou béton, ou recouvertes d’un enduit notamment. Il comprend différents composants avec, en premier lieu, la pose d’un isolant polystyrène collé ou chevillé, puis deux couches de sous-enduit et enfin les plaquettes terre cuite collées et jointées. Il s’adapte tant aux surfaces neuves qu’anciennes.
Cette solution ITE bénéficie également d’une importante résistance au feu et aux chocs, tout en offrant une façade revue, à la fois moderne et performante pour venir protéger et isoler efficacement le bâtiment du froid et des intempéries.

Source ETI Construction

10/02/2015

BAU 2015 : quand le clos-couvert chauffe, ventile et refroidit

L’accroissement de la performance énergétique réduit les besoins et suscite l’apparition de nouvelles solutions techniques incorporées aux façades et aux ouvrants.

Une dalle active consiste à noyer des tubes dans le béton des dalles brutes, sans isolation thermique, contrairement au plancher chauffant basse température. La masse de béton est utilisée pour stocker et diffuser de la chaleur en mode chauffage, pour l’absorber et l’évacuer en mode rafraîchissement. Doc. PP
Pourtant, toutes les grandes marques de ventilation et de chauffage – Viessmann, Buderus, Vaillant, Stiebel-Eltron… – exposent ici. Ce n’est pas seulement parce qu’il est très fréquenté, mais surtout parce qu’elles espèrent y rencontrer les nouveaux acteurs du chauffage, de la climatisation et de la ventilation.
En effet, grâce à la réduction des besoins et des puissances, quantité de nouvelles solutions de génie climatique incorporées au gros-œuvre se développent en Allemagne et tout naturellement, elles se retrouvent sur le salon.
Uponor s’est associé à un fabricant de briques et de hourdis en terre cuite pour proposer une solution quasi-préfabriquée de parois chauffante-rafraîchissantes.
Les grands industriels du chauffage veulent connaître ceux qui les mettent en œuvre. Ce ne sont les entreprises habituelles du Génie Climatique, mais plutôt les façadiers ou les maçons.
Les émetteurs incorporés au gros-œuvre
Ainsi, les visiteurs ont pu rencontrer plusieurs exposants de solutions de chauffage et de rafraîchissement incorporées dans les ouvrages en béton. Il ne s’agit pas du traditionnel plancher chauffant basse température, mais bel et bien d’incorporation dans les ouvrages structurels en béton.
Trox, spécialiste de la ventilation est l’un des premiers à avoir développé des ventilo-convecteurs multifonctions de façade. Il fournit notamment Schüco et Wicona. Doc. PP
Les allemands appellent ça “Betonkernaktivierung”. En France, Uponor a traduit par “Dalle active”. Uponor a présenté cette solution sur plusieurs stands différents. La dalle active est une solution de stockage ou d’absorption de chaleur qui profite de l’inertie thermique de la masse de béton.
Des tubes en matière de synthèse sont montés sur un treillis métallique, puis incorporés aux dalles ou aux murs de refend du bâtiment au moment de leur coulage. L’eau circule dans les tubes et assure soit le stockage et la diffusion lente de chaleur, soit l’absorption dechaleur, donc le rafraîchissement.

Un fonctionnement en très basse température En raison de l’énorme masse de l’émetteur, les lois d’eau sont très basses. Les températures de départ comprises entre 25 et 35 °C en mode chauffage, entre 16 et 20 °C en mode rafraîchissement. Par conséquent, les générateurs, pompes à chaleur ou chaudières à condensation, fonctionnent à très basse température.
L’allemand Metawell est un spécialiste des plaques aluminium. Il les emploie à des fins décoratives ou acoustiques en plafonds et en cloisons. Mais aussi, en collant des tubes dessus, il propose des plafonds chauffants et rafraîchissants dans des formes standards ou sur-mesure. Il a même développé des plaques incorporant un élément à changement de phase pour accroître le confort d’été. Doc. PP
Ceci maximise leur rendement durant toute la saison de chauffe ou de rafraîchissement. Uponor a également dévoilé le “Klimadecke”, un plafond imaginé avec un fabricant de briques et de hourdis/entrevous en terre cuite.
Les entrevous sont prévus pour recevoir des tubes multicouches Uponor en sous-face. Ce procédé est livré en éléments préfabriqués auto-portants de 0,75 à 3 m de largeur et jusqu’à 7 m de longueur. Ils sont posés soit horizontalement pour constituer des planchers porteurs, soit inclinés pour former le support d’une toiture.
Cette solution est proposée à la fois pour le chauffage (Δ T = 5K, avec une loi d’eau de 50/45°C) et pour le rafraîchissement (Δ T = 3K, avec une loi d’eau 17/20°C) à basse température.

Source Batirama

09/02/2015

Un nouveau produit en isolation de toiture par l’extérieur

Terreal propose une nouvelle solution d’isolation en toiture, sans intervention intérieure. Idéale en rénovation, l’offre Terreal NRJ+ vient répondre à toutes les exigences environnementales, ouvrant droit aux différentes aides fiscales.
L’isolation de toit pour les travaux de rénovation
Les solutions d’isolation se multiplient, utilisant différents procédés, notamment lors des travaux de rénovation. L’une des techniques qui se développent est l’isolation par l’extérieur, technique également utilisée pour la toiture. L’avantage de cette méthode est d’abord d’éviter toute intervention intérieure, sans réduire la surface habitable en présence de combles aménagés ou aménageables.
Parmi les produits disponibles, Terreal propose TERREAL NRJ+.
Ce nouveau procédé se présente sous la forme de panneaux réalisés en mousse polyuréthane recouverte, sur ses deux faces, d’un composite multicouche en kraft-aluminium. Étanche, cette surface permet aussi de garantir le confort intérieur en toute saison, par l’action de l’aluminium qui réfléchit la lumière et maintient la température intérieure de la construction.
Une résistance thermique élevée
Proposés au format de 2.400 x 1.200 mm, ces panneaux signés Terreal sont disponibles en 4 épaisseurs : 80, 102, 120 et 140 mm. Ils affichent également une résistance thermique élevée, supérieure à 6 pour l’épaisseur la plus importante. Ce niveau de performance est le plus souvent atteint avec des produits 60 % plus épais. La pose de Terreal NRJ+ est à réaliser directement sur les chevrons ou sur la volige pour les toitures inclinées. Permettant d’atteindre les exigences du Grenelle de l’Environnement, cette solution ouvre droit aux différentes aides lors de la pose par un professionnel certifié RGE.

Source ETI

08/02/2015

CERIC poursuit sa croissance, avec une augmentation de 23% de son chiffre d’affaires en 2013, et de nombreux chantiers de briqueteries en cours de réalisation en 2014.

L’année 2013 marque donc la confirmation du redéploiement de CERIC. Le déménagement au printemps 2013 dans de nouveaux locaux plus grands et plus modernes aura été l’occasion de célébrer les 50 ans de CERIC.


Source CERIC TECHNOLOGIES

07/02/2015

Bouyer Leroux soutient l'association Rêve

La Saint-Louis Basket et la briqueterie Bouyer-Leroux ont signé samedi 24 Janvier une convention avec l'association Rêves.
Cette association donne vie aux rêves d'enfants gravement malades. Elle les finance partiellement ou totalement et les réalise grâce au mécénat d'entreprises.
Avec cette convention, l'entreprise s'engage à verser 10 € par panier à 3 points marqué à domicile pour tous les matches retour, dans un maximum de 400 €. La convention a été officialisée à l'occasion du match La Séguinière-Le pays d'Olonne, en présence de Franck Lefèvre, président du club de basket, Pascal Pavageau, président de la délégation Rêve du Maine-et-Loire, Bernard Tricoire, représentant l'entreprise Bouyer-Leroux, ainsi que Yannick Gourdon, entraîneur de l'équipe première.
La société Bouyer-Leroux a ainsi rejoint « les nombreux partenaires de notre association qui compte plus 70 adhérents bénévoles » a précisé Pascal Pavageau. Parmi les dernières actions de l'association, il cite le voyage d'une jeune fille qui rêvait de découvrir New York ou encore ce jeune du Maine-et-Loire qui a pu rencontrer les joueurs du PSG. Ajoutant « nous finançons également de petites sorties de proximité pour les enfants et leurs familles ».

Source Ouest France

06/02/2015

Vic en Bigorre (65) - Une maison en terre, qui l'eut cru !

Christian, maçon écologique, passionné par la terre crue depuis dix ans, partage aujourd'hui ses secrets avec vous... Un maçon pas comme les autres.
Tout commence en 2004, dans le petit village de Sinzos. Christian Baur, maçon de métier, construit des maisons en terre crue. Il travaille seul et tous les étés, de nombreux stagiaires lui donnent un coup de main. Même si sa technique de bâti en terre crue , pratiquée depuis des millénaires, reste confidentielle, son carnet de commande est complet jusqu'à fin 2015. « Terre crue » façon Christian Baur.
Ce vendredi 21 novembre, nous découvrons ses secrets ; voyons ensemble les recettes pour une bonne terre crue. Pour le torchis, il vous faut de la terre argileuse, de la paille hachée et du sable.
Bien mélanger et vous aurez des murs inébranlables. Pour une adobe de qualité, mouler l'argile à la main et laisser sécher au soleil. Vous obtiendrez des briques « béton ». Mais le secret de Christian, c'est la patience : comme le boulanger pour la pâte à pain, il pétrit la terre avec douceur et la modèle avec passion.
L'écologique terre crue.
Notre maçon associe à sa première passion l'écologie, dont il est un fervent défenseur. En effet, il se bat contre la pollution des matériaux toxiques du bâtiment, comme le ciment qui pollue énormément. A sa place, il utilise comme mortier de l'argile 100% naturelle. Christian extrait avant tout de la terre crue, matière noble, qui provient de son jardin ; ce qui évite le transport et la pollution. Cela prouve que l'on peut allier l'esthétique à de hautes qualités environnementales. Grâce aux techniques de Christian, cette maison en terre crue est aussi bien isolée qu'une maison moderne, aussi solide que du béton. Une maison en terre crue, c'est du tout cuit !

Source La Dépêche du Midi

05/02/2015

Belgique - Charleroi: la tour de police prend l'eau, mais elle se fissure aussi

On savait que la nouvelle tour de police prenait l’eau et que l’humidité rongeait les structures en bois. D’autres policiers, qui souhaitent conserver l’anonymat, reviennent vers nous maintenant, pour nous montrer que le bâtiment tout neuf se fissure également en de nombreux endroits !

Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les policiers de Charleroi travaillant au sein de la tour de police qui l’affirment, clichés à l’appui : non seulement le tout nouveau bâtiment prend l’eau, mais même les murs extérieurs se fissurent, quasiment depuis le début.
« Vous savez », nous dit-on pas plus tard que ce lundi encore, « l’eau qui traverse les murs, c’est depuis le début, comme ces fissures qui sont apparues dès le début des maçonneries. Un bâtiment tout neuf, avec des parements qui tombent et des jointures qui se désagrègent ! » Et de nous montrer des clichés reproduits ci-contre, pour prouver la véracité de ces dires.
« Ici, cela fait des mois que l’on voit casser et démonter à gauche et à droite, en espérant trouver les points d’entrée d’eau. Il aurait suffi de peindre la tour avec une peinture ad hoc… »
Ce que nous décrivions voici deux semaines se confirme, de toute manière. L’hôtel de police, très beau, édifié dans un temps record, ne plaît réellement pas aux policiers qui y travaillent au quotidien. Car il n’y a pas les dégâts qui apparaissent déjà.

Source La Nouvelle Gazette

Belgique- Visite de la tour de police de Jean NOUVEL à Charleroi

Conjointement avec la société TERREAL,  l'ARALg a le plaisir de vous inviter à une dernière organisation avant congé, la visite sur le chantier du nouvel hôtel de police & extension de Charleroi Danses.
Si vous êtes passés par Charleroi récemment, vous n'avez certainement pas manqué de voir le démontage de l’échafaudage de la toute nouvelle tour de police. Haute de 75m, la tour en briques bleues scintille déjà sur la ville, elle est impressionnante !
Le projet, entièrement passif, a été conçu par l’architecte Jean Nouvel associé au bureau bruxellois MDW. Après deux ans de travaux, l’entreprise BAM-Galère s’active à présent aux finitions.

Source Aralg

04/02/2015

L’intégration réussie des panneaux solaires

L’esthétisme des panneaux solaires prend une nouvelle dimension avec la nouvelle offre du constructeur GSE. Celui-ci propose l’intégration de plaques venant accueillir l’installation photovoltaïque, proposant une surface plane, associée à la couverture en tuile.
Les plaques en polypropylène pour l’esthétisme des panneaux photovoltaïques
L’installation de panneaux solaires en toiture ne présente pas toujours un esthétisme de qualité. Pour y remédier, Groupe Solution Energie (GSE) propose désormais une nouvelle solution d’intégration, associée à son offre packagée. Cette dernière comprend l’installation photovoltaïque, la PAC et le ballon thermodynamique, notamment.
Cette innovation se matérialise par la pose de plaques noires en polypropylène qui viennent remplacer une partie des tuiles et intègrent les panneaux solaires pour créer une nouvelle uniformité. De surface lisse, elles permettent une pose en paysage ou en portrait, jouant sur l’esthétisme général de la construction et garantissant une intégration réussie de l’équipement à énergie verte dans son environnement.
Ces panneaux s’adaptent à toutes les toitures, quelle que soit la nature des tuiles, qu’elles soient plates, canal, qu’il s’agisse d’ardoises ou même d’un bac acier, pour un recouvrement partiel de la surface.
Une pose sur toiture en pente
La pose de ce nouvel élément de toiture venant compléter l’installation photovoltaïque se réalise sur des toits présentant une pente comprise entre 12 et 50 %, en appui sur la gouttière pour venir remplacer la dernière rangée de tuiles.
Ces plaques de polypropylène sont disponibles en huit dimensions différentes et sont compatibles avec la plupart des panneaux cadrés alu du marché destinés aux poses en résidentiel. Ainsi, elles offrent un nouvel esthétisme, sans diminuer la performance du système ENR mis en place.

Source ETI Construction

03/02/2015

En 2007, le centre de recherche d’Imerys a choisi de s’implanter à Limoges

Après avoir cherché partout en Europe un site pour implanter son centre de recherche, Imerys a choisi Limoges en 2007 et ne le regrette pas.
Cela fera six ans au mois de janvier que le centre de recherche et développement pour la division minéraux pour céramiques du groupe Imerys s'est installé sur le parc d'Ester.
Un choix mûrement réfléchi et complètement assumé aujourd'hui. Interview de son directeur, Alexandre Sevagen.
Qu'est-ce qui vous a amené à vous installer sur Ester ?
Avant 2007, le groupe Imerys n'avait pas de centre de recherche bien précis. Il a donc été décidé d'en créer un. L'idée, c'était d'être proche d'une zone scientifique, technologique et universitaire dans le domaine de la céramique. J'étais à l'époque chargé de cette étude. J'ai pris mon bâton de pèlerin et j'ai fait le tour de l'Europe… Mon périple m'a conduit… à Limoges, un lieu unique pour la céramique où nous avons trouvé des entreprises, mais aussi de la recherche, de la formation et un centre européen de la céramique qui n'existait pas encore physiquement à l'époque.
Six ans après, quel bilan dressez-vous ?
Nous avons accumulé plus de bonnes surprises que de mauvaises. Nous avons trouvé ce que nous étions venus chercher.
Sur quoi travaille le centre à Limoges ?
Le groupe Imerys est présent dans une cinquantaine de pays dans le monde. Nous avons des usines, des carrières, des mines, des forces commerciales et des petits laboratoires. À Limoges, nous développons des concepts sur la matière première pour l'industrie du sanitaire, pour la décoration du carreau, pour les arts de la table… qui vont être déclinés localement dans les pays où nous sommes implantés. L'autre partie de notre activité ce sont des projets d'innovation, comme le projet Keraviva. Cette innovation a nécessité cinq ans de recherche et développement au laboratoire CNRS SPCTS (sciences des procédés céramiques et de traitements de surface) au centre européen de la céramique. Une nouvelle technologie qui consiste à projeter une poudre céramique sur la pièce en béton.
Quels sont les projets sur lesquels vous allez travailler ?
Nous avons une demi-douzaine de gros projets dans nos cartons. Nous sommes par exemple en train de travailler avec la société Cerinnov, le SPCTS et la société Ceritherm sur un nouveau procédé pour fabriquer de la céramique par injection basse pression.
Votre équipe est aujourd'hui composée d'une quarantaine de personnes. Attirez-vous facilement des collaborateurs à Limoges ?
Dans l'équipe il y a eu des recrutements "locaux" et des recrutements extérieurs. Nous arrivons à attirer des collaborateurs sur Limoges. Ce qui est amusant, c'est que nous n'avons aucun problème pour faire venir un étranger à Limoges. La ville a une excellente réputation à l'étranger. Nous recevons également des visiteurs étrangers, clients ou partenaires potentiels à qui je fais visiter la zone d'Ester. À chaque fois, les gens sont bluffés. En revanche, nous avons quelquefois plus de difficultés à faire venir de français et des parisiens qui eux, ont une fausse ou une mauvaise image de la ville.
Imerys Ceramic centre est implanté pour longtemps à Ester ?
Oui, nous avons encore plein de choses à y faire. Nous ne sommes pas là pour travailler tout seul dans notre coin, mais pour travailler en réseau avec ce qui nous entoure. Nous allons essayer dans les années qui viennent, de développer de nouveaux partenariats avec des centres de transferts, des entreprises de la zone Ester. Ici, c'est très facile : il y a le phénomène campus qui joue. On veut se parler c'est facile, on veut se réunir c'est facile….Pour nous, c'est vraiment l'endroit où il faut être.
Source Le Populaire par Anne-Sophie Pédegert

Imerys, les poudres aux oeufs d'or

Son nom est certainement plus connu de la Bourse de Paris que du grand public. Imerys, quèsaco ? La plupart de sa trentaine de produits ne sont guère évocateurs. Qui a entendu parler de la bentonite, des proppants ou de la wollastonite ? Pourtant, ces minéraux sont partout et c'est cette ubiquité qui plaît aux financiers. C'est le kaolin qui donne sa blancheur au papier. La perlite aide à isoler les faux plafonds ou à filtrer les nutriments dans la culture hors-sol. Issue d'algues fossilisées, la diatomite filtre la bière. Sans l'andalousite et les chamottes, les hauts-fourneaux fondraient sous l'effet de températures de 1.500 degrés.
Le talc ne sert pas seulement à calmer les rougeurs des bébés : on en trouve près de 15 kilos dans les voitures modernes. Du neuf avec du vieux en onze lettres, c'est la définition du nonagénaire par Tristan Bernard, bien connue des cruciverbistes. Faire du neuf avec du vieux, c'est aussi devenu le métier d'Imerys. Le talc et le kaolin étaient déjà connus des Egyptiens, mais, comme le souligne le PDG, Gilles Michel : « Trouver des usages nouveaux à des produits très vieux c'est toute la beauté de nos activités. » Un métier nouveau, donc, pour une vieille dame qui a refait sa vie.
Née du mariage agité de deux centenaires, Le Nickel de Nouvelle-Calédonie et le mineur Pennaroya (cuivre, plomb, zinc), l'actuel Imerys n'a en effet plus grand-chose à voir avec ses mânes fondateurs. Son actionnaire, la banque Rotschild, déstabilisée par la nationalisation de 1982, a finalement cédé la place en 1987 à GBL, le groupe d'Albert Frère. Le financier belge contrôle encore 57 % de son capital, lui montrant ainsi une rare fidélité. Le nom du groupe aussi a changé, l'Imetal de 1974 est devenu, en 1999, Imerys. Celui-ci cédait ainsi à la mode des noms en « ys » ou variante en « is », l'équivalent pour les entreprises de la rafale de Kevin qui s'est abattue sur les berceaux français, mais il est vrai que son ancien patronyme Imetal ne correspondait plus du tout à son activité.
Conscients que le groupe n'avait pas l'envergure nécessaire pour se frotter aux géants mondiaux de la mine, ses dirigeants avaient en effet jeté les métaux par-dessus bord pour ne conserver que les tuiles et les minéraux industriels, ce sera ceux-là qu'ils décideront de faire fructifier. Ces minerais non métalliques comme le kaolin, le mica ou le feldspath n'ont pas de valeur en eux-mêmes. Il ne s'agit donc pas de les vendre en vrac, mais d'en faire des produits sur mesure. Il faut avoir une palette assez riche pour viser le plus grand nombre de secteurs industriels, et la corbeille de départ n'y aurait pas suffi. Dans les années 1990, l'entreprise a donc multiplié les emplettes mais c'est le rachat d'English China Clay en 1999 qui, en lui apportant son kaolin et surtout plus de 1 milliard de chiffre d'affaires supplémentaire, l'installe dans la cour des grands. Les années 2000 sont encore consacrées à élargir son échantillon, aux Etats-Unis, en Inde, plus de 70 acquisitions permettent de bâtir le leader mondial par la taille et la rentabilité de cet univers peu connu des minéraux industriels.
Mais la violence de la crise de 2009 a conduit le groupe à mieux assurer son activité. Il ne renonce pas à la croissance externe. Celle-ci, selon Gilles Michel qui a pris les commandes en 2010, doit « rester un vecteur important du groupe ». Le passage de cet ancien de Peugeot et Saint-Gobain au Fonds stratégique d'investissement (FSI) lui a fourni un bon entraînement sur le sujet ! Dès 2011, il a d'ailleurs repris les Talcs de Luzenac à Rio Tinto, la plus grande carrière de talc du monde, ce qui l'installe au premier rang mondial, avec 15 % d'un marché très fragmenté. Il a de même tenté la plus grande OPA de son histoire, 1,2 milliard d'euros, sur l'américain Amcol, numéro un mondial de la bentonite, sis à Deadwood (Dakota du Sud), le pays de Calamity Jane - ce qui n'est pas surprenant parce que la bentonite, très utilisée dans les forages pétroliers, servit alors de lot de consolation aux mineurs attirés dans la région par la ruée vers l'or. L'escalade des prix l'a fait reculer, ce qu'a apprécié le courtier Oddo qui y voit « une excellente preuve de la rigueur du management d'Imerys en matière de sélectivité des projets ». L'achat du grec S&B pour près de 800 millions lui offre une solution de rechange attractive par ses réserves de bentonite et sa présence américaine.
Mais si la porte n'est pas fermée aux acquisitions, le groupe veut exploiter davantage son potentiel de croissance interne, pousser ses propres forces, dynamiser sa recherche pour s'ouvrir de nouveaux marchés, s'étendre géographiquement. Les produits nouveaux, qui représentaient moins de 5 % des ventes en 2010, en sont à 10 % et les dépenses de recherche ont augmenté de 50 % en deux ans. Sur les 8 centres de recherche, celui de Limoges planche sur les céramiques, Toulouse sur les polymères, Lyon sur les réfractaires, etc. Le groupe veut doper ou transformer les propriétés de ses minéraux (résistance thermique, pouvoir couvrant, conductivité…) pour aider ses clients à améliorer leurs performances. « Transform to perform » est son slogan.
En intégrant du talc dans des polymères, il les rend plus résistants aux chocs et à la chaleur, ce qui permet d'utiliser de plus en plus de plastiques dans une automobile et ainsi de l'alléger. La diatonite était utilisée pour la filtration de produits alimentaires. En adaptant cette méthode au fractionnement du plasma sanguin, les chercheurs ont trouvé une nouvelle source de haute valeur ajoutée. Pour « améliorer le profil de croissance du groupe », son patron veut le recentrer sur des marchés plus porteurs au détriment par exemple d'activités plus languissantes, comme la brique de terre cuite ou le carbonate de calcium aux Etats-Unis où l'industrie du papier qui l'utilise n'a pas le vent en poupe.
En revanche, c'est outre-Atlantique que le gaz de schiste nourrit les plus vifs espoirs d'Imerys. Il y a même consacré son investissement interne le plus important de ces dernières années. En se dotant de 3 lignes de production de proppants en Géorgie, il estime contrôler entre 10 et 15 % de ce marché. Ces petites billes en céramique maintiennent ouvertes les fractures hydrauliques qui servent à extraire ce gaz clef de voûte de la compétitivité américaine.
Gilles Michel compte aussi installer chaque jour davantage dans l'automobile ses minéraux de plus en plus présents dans les peintures, les plastiques, les catalyseurs qui intègrent, entre autres, des céramiques techniques. Le groupe a beaucoup investi dans la mise au point de graphites haute pureté destinés aux batteries lithium-ion, au coeur de l'énergie mobile, dont il est le leader mondial. Il vient de doubler la capacité de son usine belge de noir de carbone. S'il développe ses usines, Imerys doit aussi entretenir ses mines, une durée de vie d'au moins vingt ans de ses ressources est nécessaire pour que les clients s'engagent, sa centaine de géologues y veillent. Il détient les réserves de kaolin les plus abondantes et les plus pures. L'ardoise a mis de 400 à 500 ans à s'épuiser, Imerys a dû annoncer fin 2013 la fermeture du dernier site de Trélazé. Nouveaux secteurs mais aussi nouveaux pays. Situé en amont de tout processus industriel, le groupe réalise plus du quart de ses ventes dans les marchés émergents, cette année il a ouvert une usine de chaux au Brésil et une d'alumine fondue à Bahreïn. La Chine, même si elle pose des problèmes d'accès à ses matières premières, est prioritaire avec l'Inde et le Brésil ainsi que les pays à fort potentiel comme la Thaïlande, la Turquie ou la Malaisie. La part de l'Europe est passée sous les 50 % et les Etats-Unis, dopés par l'énergie des gaz de schiste, ont plutôt le vent en poupe. C'est ça Imerys !
Chiffres clefs

  • Chiffre d'affaires 2013 : 3,7 milliards d'euros.
  • Marge opérationnelle 12,9 %.
  • Résultat opérationnel 477 millions.
  • Dépenses de recherche 60 millions d'euros.
  • Effectif 15.805 salariés dans 50 pays (250 implantations industrielles).

Une gamme de 30 minéraux différents

  • Plus de vingt ans en moyenne de réserves minérales.
  • Les produits de moins de cinq ans ont apporté 200 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011, 333 en 2013. L'objectif est de 700 millions en 2016.

Répartition géographique des ventes

  • Europe de l'Ouest : 47 %
  • Amérique du Nord : 22 %
  • Pays émergents : 26 %
  • Japon, Australie : 5%
Trois débouchés principaux:

  • Production industrielle et acier : environ 20 %
  • Construction : environ 25 % (dont 10 % dans les tuiles en France).
  • Papier (20 % du CA).

Source Les Echos par SABINE DELANGLADE

02/02/2015

ALLEMAGNE - BAU 2015 : Briques monomur avec isolation intégrée !

BAU 2015 : Briques monomur avec isolation intégrée !
Toutes les briques monomur sont remplies d’isolant. De nombreux exposants proposent des solutions préfabriquées pour traiter les ponts thermiques des parois maçonnées.

Depuis au moins dix ans, le marché allemand propose des solutions monomur avec des briques dont les alvéoles sont remplies d’isolant thermique. Cette année à BAU, il est pratiquement impossible de trouver des briques non-isolées.


  1. Schlagmann Poroton reste fidèle au remplissage des alvéoles de ses briques monomur par de la perlite, une sorte d’argile, qui assure des Lambdas de l’ordre de 0,9 à 0,8. Doc. SMP

Les fabricants développent le même discours qu’en France : des murs d’une rangée de briques monomur suffisent pour isoler correctement une maison, un immeuble collectif ou des bâtiments tertiaires. Mais les produits proposés sont nettement plus performants et tous, sans exception, comportent de l’isolant thermique dans leurs alvéoles.

La seconde partie du discours  - la brique monomur permet aux parois de respirer et donne des bâtiments plus sains – a naturellement disparu depuis longtemps. Lorsque les alvéoles sont comblées par de l’isolation thermique, la brique ne respire plus.

De la laine de roche au polystyrène graphité


Selon les fabricants, les alvéoles des briques monomur sont remplies d’isolant thermique de divers types ou bien même de matières destinées à accroître la tenue au feu des murs de briques. Chez Ebersdobler, par exemple, sa brique evoton, disponible en 247 x 365 x 249, 247 x 425 x 249 ou 247 x 490 x 249, est remplie de laine de roche Rockwool.


  1. La brique pré-isolée, sous forme de vêture, est également disponible chez Schlagmann Poroton pour une isolation par l’extérieur en rénovation. Doc. SMP

Ce qui lui donne un lambda de 0,07 W/(m.K), soit des murs avec (20 mm d’enduit extérieur, brique evoton, 15 mm de plaque de plâtre intérieure) une valeur Uw = 0,18 à 0,14 W/(m².K) selon l’épaisseur des briques.

La brique Unipor WS10 Coriso, de son côté, est remplie d’isolant anti-feu issu de l’agriculture, avec un classement Euroclasses A1 (non-combustible) et une classe de tenue au feu F90-A (90 minutes).

La version de 425 mm d’épaisseur, complété par une plaque de plâtre de 15 mm à l’intérieur et 20 d’enduit extérieur, donne des murs avec une valeur Uw = 0,1 W/(m².K) et un affaiblissement acoustique très important Rw = 52,2 dB. Ce qui, en Allemagne, permet de construire des bâtiments au standard d’efficacité thermique KfW-Energieeffizienzhaus 70. Ce qui veut dire qu’elle ne consomme que 70% de l’énergie que consommerait la même maison simplement conforme à la réglementation thermique allemande EnEV.

Des Lambda de 0,07


Pour sa brique Silvacor, Unipor a choisi la laine de bois produite par Steico pour remplir les alvéoles : lambda = 0, 07 W/(m.K), Uw = 0,16 W/(m².K) pour la brique de 425 mm et standard d’efficacité thermique KfW-Energieeffizienzhaus 55, soit 45% de moins qu’une maison simplement conforme à la RT allemande.


  1. Pour l’isolation par l’intérieur, Schlagmann Poroton propose des briques mono-alvéoles, moins profondes, mais plus larges, toujours remplies de perlite. Doc. SMP

Kellerer ZMK, un fabricant établi seulement en 2002, rempli ses briques de polystyrène expansé graphité Neopor fourni par BASF. Ce qui lui permet de battre le record du plus faible lambda. Sa brique ZMK X6 affiche un lambda de 0,06 W/(m.K). Ce qui donne des murs avec des valeurs Uw de 0,19 W/(m².K) pour les briques de 30 cm de profondeur à 0,12 pour les briques de 49 cm.


  1. Tous les produits en terre cuite sont pré-isolés, même les boisseaux pour conduits de fumée. Doc. SMP

Son modèle de brique ZMK TX8 offre un lambda de 0,06 W/(m.K) seulement, mais un affaiblissement acoustique Rw de 50 dB pour un mur de briques de 42,5 cm de profondeur à 52,8 dB pour un mur de 36,5 cm. La grande nouveauté de Kellerer ZMK à BAU cette année est son bardage ZMK FE160.

Destiné à l’isolation thermique par l’extérieur, il assure en même temps la finition de la façade. Le FE160 se compose d’éléments de terre cuite creux de 80 à 140 cm de hauteur, 10, 15 ou 20 cm d’épaisseur et 100 à 200 cm de largeur. Les éléments sont remplis de polystyrène expansé graphité avec un Lambda de 0,07.


  1. Remplies d’un isolant issu de l’agriculture biologique, la brique Unipoer Coriso améliore à la fois la performance thermique la tenue au feu et l’acoustique. Doc. Unipor

Les panneaux ZMK160 sont fixés à une ossature métallique, soit en construction neuve, soit en rénovation. Ils peuvent être laissés nus (aspect brique brute), peints, vernis, enduits ou recevoir une couche de brique de parement e 2 cm d’épaisseur.
Source Batirama

01/02/2015

CERIC TECHNOLOGIES met au service des industriels de la Terre Cuite une cellule d’essai de séchage mobile dernière génération

CERIC développe son leadership en termes de maîtrise des procédés en se dotant d’une capacité de reproduire toutes les conditions de séchage des séchoirs industriels et faire des essais sur l’ensemble des produits Terre Cuite.
Ces essais directement sur site de production permettent à CERIC de sécuriser pour chaque projet les solutions de séchage les plus performantes.
CERIC propose également des prestations pour accompagner les industriels dans le cadre de développement de nouveaux produits, formulation de matières premières ou amélioration continue des performances.

Source CERIC FACEBOOK

31/01/2015

Cameroun: La Mipromalo mobilise les acteurs pour l'Utilisation des matériaux locaux

Le Cameroun produit jusqu'ici une quantité importante de matériaux locaux (Blocs de terre comprimée, briques cuites, etc.) et dispose d'une main d'œuvre qualifiée pour son usage dans la construction des édifices. Malgré la ferme volonté du gouvernement de promouvoir leur utilisation, peu de maîtres d'ouvrage en font recours dans leurs constructions. Dans une logique de rappel à l'ordre, le Premier ministre chef du gouvernement a signé une circulaire rappelant la nécessité de l'usage des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics. Pour passer de la parole à l'acte, la Mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo) a prévu de réunir autour de la table, les acteurs impliqués dans le secteur des matériaux locaux. Ainsi, lesdits acteurs sont invités à rentrer en contact avec la structure, en vue de la mise en application la circulaire du 12 mars 2007 relative à l'utilisation des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics et la mise en place du comité de pilotage et de suivi de ladite circulaire.
D'après Uphie Chinje Melo, directeur général de la Mipromalo : « Il s'agit d'actualiser l'inventaire des acteurs impliqués dans le secteur des matériaux locaux». Actuellement, le Cameroun est loin de l'application de la circulaire du Premier ministre, car on compte très peu de bâtiments publics en matériaux locaux à travers le pays. Pourtant, explique Uphie Chinje Melo, les matériaux locaux permettent aux constructeurs d'économiser. Grace à l'approche Himo (Haute intensité de main d'œuvre) qui va avec, ils contribuent aussi à la création d'emplois. Pour l'heure, il y a plus de 150 communes qui sont dotées d'appareil de transformation. « L'objectif à terme est de donner les moyens à toutes les structures et notamment aux communes de pouvoir produire elles-même les matériaux locaux et les mettre à la disposition des maîtres d'ouvrage », a révélé Uphie Chinje Melo
Après ce recensement, la Mipromalo prévoit de former les acteurs notamment, les PME, les maitres d'ouvrage et les communes : « Nous allons organiser des formations et nous sommes entrain de mettre tout en œuvre pour que les PME et les communes qui ont déjà construit en matériaux locaux puissent envoyer leurs agents en formation », explique le directeur général de la Mipromalo, avant de préciser qu'il s'agit d'un recyclage, étant donné que la formation cible les conducteurs des travaux de ces structures qui maitrisent déjà le mode d'emploi.
Dans la circulaire publié le 12 mars 2007, le Premier ministre chef du gouvernement demande aux maîtres d'ouvrage et à leurs délégués de veiller à ce que la construction des bâtiments publics jusqu'à R +1 soit désormais faite en matériaux locaux. Il instruit également que les dossiers d'appels d'offre y relatifs, puissent indiquer entre autres les spécifications techniques des matériaux locaux à utiliser dans ces constructions. La circulaire du ministre des Finances du 31 décembre 2014 relative à l'exécution du budget pour l'exercice 2015 réitère d'ailleurs les prescriptions de cette circulaire.
Source AllAfrica par Michèle Fogang

30/01/2015

La paix sociale à l’épreuve du prix du baril en Algérie

Jusqu’à présent, le gouvernement algérien ne veut pas entendre parler de rigueur et préfère rassurer la population en affirmant que les subventions et les programmes de logements ne seront pas affectés par la contraction attendue des recettes budgétaires. L’effondrement des cours du baril de l’or noir met pourtant les finances publiques sous pression. Le budget 2015 calibré sur un prix moyen du Sahara blend, le brut de référence algérien, à 100 dollars est largement caduc. Vendredi 16 janvier, les cours se situaient toujours en dessous de 50 dollars le baril sur les marchés internationaux.
Emeutes d’octobre 1988
Dans un pays où les hydrocarbures assurent près de 97 % des rentrées en devises et la fiscalité pétrolière, 60 % du budget de l'État, ce retournement des cours est source d’anxiété. Tout le monde se souvient que la chute du prix du pétrole au milieu des années 1980 a été le prélude aux émeutes d’octobre 1988 et à la violente décennie qui a suivi. Les experts multiplient les avertissements et appellent à une politique d’austérité en s’attaquant à la politique de subvention généralisée.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, en général très prudent, a renouvelé avec plus d’insistance de précédentes mises en garde en soulignant que si «les réserves de change peuvent amortir un choc externe dans l’immédiat, elles pourraient s’effriter en cas de baisse prolongée des cours ». A la différence des années 1980 où l’Algérie était étranglée par sa dette extérieure, les autorités disposent d’une marge de manœuvre assez importante. La dette a été maîtrisée et les réserves de change avoisinent 200 milliards de dollars, de quoi assurer trois années d’importation.
Pas d’autoroute sur les hauts plateaux
Le gouvernement qui craint une explosion sociale tergiverse et évoque simplement « une rationalisation des dépenses.» Le premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé l’arrêt des recrutements dans la fonction publique en 2015 - à l’exception des secteurs de l’éducation et de la santé- ainsi que la suspension de certains projets d’ investissements publics comme l’autoroute des hauts plateaux, les tramways des grandes villes et de nouvelles lignes du métro algérois. Une circulaire a été envoyée aux ministères, aux autorités locales et aux grandes entreprises nationales pour leur demander de réduire leurs dépenses de fonctionnement. Mais le président Abdelaziz Bouteflika, dont l’état de santé est une source de polémique permanente depuis sa réélection le 17 avril, a confirmé à l’issue du conseil restreint du 24 décembre consacré à « l’inquiétante » chute des prix du pétrole que les transferts sociaux ne serait pas remis en cause. Tout comme le soutien des prix aux produits de premières nécessité (lait, huile, pain, sucre) et des carburants.
La chute du prix du baril rappelle la fragilité de l’économie algérienne. Dans un contexte politique bloqué teinté par la longue fin de règne de M.Bouteflika, les réformes de fond ne sont pas à l’ordre du jour. En attendant, le gouvernement préfère tabler sur une chute temporaire du prix du baril en espérant que l’Arabie Saoudite qui a choisi jusqu’à maintenant de ne pas réagir changera bientôt d’avis.
Source Le Monde par Sana Kanafani (Alger)

29/01/2015

Jean Passini : "Selon la directive européenne, 70% des déchets du bâtiment devraient être recyclés à l’horizon 2020"

Jean Passini, chef d'entreprise et président de la commission environnement de la Fédération française du bâtiment, revient sur le lancement d'une application permettant aux professionnels de mieux recycler leurs déchets.
Selon Jean Passini, il existe trois grands types de déchets issus du BTP. Il y a les déchets inertes : les gravats, les tuiles et les briques ; ensuite il y a les déchets non dangereux tels que le bois, les cartons ou le plâtre ; et enfin les déchets dits dangereux .
Le président de la commission environnement de la Fédération française du bâtiment (FFB) estime que la majeure partie des déchets, soit environ 27 millions de tonnes sur les 40, est constituée de déchets inertes. C'est pour cette raison que la FFB a développé une application smartphone qui s'appelle "Déchets BTP" pour faciliter la vie des entreprises.
L'application est téléchargeable sur App Store, Windows Store et Play Store. Elle est disponible depuis début janvier et est ouverte au public. Ainsi, l'entrepreneur pourra facilement rechercher un exutoire : soit une décharge publique, soit un collecteur ou un centre de traitement à proximité de son chantier.

Source RTL