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04/01/2015

Briqueteries de grande capacité : La briqueterie Branis, un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite

Depuis début mars la briqueterie Branis à Biskra livrée par CERIC Technologies a atteint son nominal en moins de 3 mois. Au-delà d’être probablement la plus productive d’Algérie, elle est sans aucun doute celle qui a fait l’objet de la plus grande audace technologique. CERIC Technologies et la famille Hoggui ont conjointement choisi de se lancer dans l’innovation.

Ainsi, Branis inaugure le nouveau séchoir rapide CERIC APR (à pas réduits) : pour une longueur hors tout de 111 m seulement et une largeur de claies de 6,5 m, il dispose de 78 balancelles totalisant pas moins de 468 claies. Ce nouveau séchoir grande capacité offre les avantages d’un encombrement réduit, d’une grande fiabilité du fait de sa simplicité de conception et de fonctionnement, ainsi qu’un séchage optimisé, les systèmes de ventilations et d’apports énergétiques ayant été redésignés. Avec ses 44 928 produits de capacité, le temps de séchage reste à 3 heures par produit, la qualité des produits est excellente. Une performance qui est le fruit des investissements de CERIC en recherche et développement : pas moins de 3% du chiffre d’affaire annuel.
La briqueterie Branis est équipée du nouveau groupe d’étirage Demeter 730. Entièrement repensé, ce nouveau groupe d’étirage PELERIN® est une nouvelle machine à part entière. La nouvelle conception concerne les variateurs de vitesses, les réducteurs, les arbres et hélices, les ensembles tournants, les grilles et la position de la chambre à vide. Tout a été mis en œuvre pour atteindre une capacité de plus de 80 t/h Une filière de huit sorties en briques de 10x20x30 permet d’atteindre dans l’usine de Branis plus de 14 000 briques /heure à la cadence nominale.
La briqueterie Branis est l’usine de tous les superlatifs avec une fosse à terres d’une capacité de 9 000 m3, un excavateur translatant sur deux poutres de 17 m de portée manutentionnant plus de 100 t/h d’argile, un four de 164 m de long pour 8,2 m de largeur intérieure canal, deux lignes d’empilage, trois lignes de paquettisation.
CERIC Technologies réussi dans l’innovation tout en s’engageant contractuellement sur les performances. C’est cet engagement dans l’esprit « CERIC » toujours orienté exploitant qui a permis cette réalisation hors normes. CERIC Technologies, comme à son habitude depuis plus de 50 ans, montre qu’elle reste la locomotive technologique de la profession.
Branis, marquera un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite.

Source CERIC FACEBOOK

03/01/2015

La filière des matériaux de construction craint un début d’année 2015 dramatique

La conjoncture s’est fortement dégradée en 2014 dans les matériaux de construction. C’est le constat dressé par l’Unicem, syndicat professionnel de la filière minérale, qui s’alarme des points bas historiques atteints par le secteur et réclame des mesures d’urgence.
3 400 entreprises regroupant 65 000 salariés. Et un niveau d’activité inférieur de 20% à celui de 2007. La filière des industries de carrières et de matériaux minéraux de construction tire la sonnette d’alarme. L’Unicem, la fédération professionnelle qui regroupe les trois quarts des entreprises de la filière minérale, a présenté ce 27 novembre des statistiques inquiétantes. Les deux principales activités de la filière (près de 90% du chiffre d’affaires à elles deux), le béton prêt à l’emploi et les granulats, devraient connaître chacune un recul de 6% en 2014, estime l’Unicem.
SEULEMENT 300 000 LOGEMENTS CONSTRUITS
"2014 s’avère une année difficile. Après un très bon premier trimestre, grâce à l’hiver doux et à l’approche des élections municipales, l’activité s’est brutalement ralentie puis a décroché cet été", déplore Didier Riou, président de l’Unicem. En cause, principalement, la faiblesse de la construction de logements : "On va terminer l’année à 300 000 logements construits, le plus bas niveau jamais atteint relativement à la population." Les travaux publics sont aussi à l’arrêt et le marché des granulats devrait plonger à son plus bas niveau depuis 15 ans.
POINT DE RUPTURE Le secteur du BTP n’a toujours pas repris des couleurs depuis la crise de 2008. L’Unicem estime que la baisse devrait se poursuivre en 2015, avec -3 % pour le béton prêt à l’emploi et -5 % pour les granulats. "Le début d’année 2015 va être dramatique, les entreprises sont à un point de rupture", prévient Didier Riou. Le président de l’Unicem demande au gouvernement des "mesures d’urgence", comme la défiscalisation des investissements des collectivités locales et l’accélération des travaux d’entretien des routes, des réseaux d’eau, etc. Et de prévenir : l’alternative est du chômage de masse.
Source L'Usine Nouvelle par Manuel Moragues

02/01/2015

ALGERIE- Taghaste : une briqueterie algérienne à la pointe de la technologie

Située à 100 km au sud‐est d’Annaba (Algérie), la briqueterie de Taghaste, à Zouk‐Haras, est aujourd’hui à la pointe de la technologie.
Son propriétaire, un in­­dustriel de la filière laitière et en­trepreneur en génie civil, a confié à Ceric technologies la réalisation d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses avec 8 et 12 trous. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Rachetée à l’état algérien en mars 2007 par cet industriel algérien, l’usine originale, construite par un équipementier chinois, était arrêtée depuis longtemps. Le nouvel acquéreur n’a pas hésité à tout raser à l’exception de la structure du bâtiment, de ses poteaux et de sa charpente. Le bardage et la couverture ont été refaits à neuf. L’enveloppe terminée, il ne manquait plus qu’à construire une ligne moderne et performante conçue pour produire 160 000 tonnes de briques creuses par an : des briques 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j.
Préparation et façonnage
Ceric a sélectionné des solutions de préparation et façonnage de sa gamme Pelerin, particulièrement adaptées au type d’argile traitée par la briqueterie Taghaste. Ayant bénéficié de récents développements pour optimiser leur performance, ces équipements robustes, fiables et à la maintenance aisée, permettent un démarrage rapide de la production en s’appuyant sur un fort retour d’expérience. L’usine dispose d’une large réserve d’argile (25 000 m3) constituée en stockpile à l’arrière du bâtiment de production. La ligne de préparation est équipée d’un distributeur à bande métallique, d’un concasseur, d’un désagrégateur, d’un broyeur à cylindres Pelerin 6R11 et d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM12‐35. À la fin de l’étape de préparation, le mélange est envoyé vers un stock à terre d’un volume foisonné de 1 640 m3. L’atelier de préparation de la terre est aussi doté d’un circuit additionnel de chamotte, composé d’un distributeur à bande métallique, d’un broyeur à marteaux et d’un crible. Ce circuit permet d’avoir un produit parfaitement sec, dur et à la granulométrie maîtrisée qui lui confère un fort pouvoir dégraissant.
La cave à terre est équipée, fait rare sur le marché algérien, d’un excavateur hydraulique latéral Pelerin, d’une capacité de reprise de 55 tonnes/heure en moyenne. Comparés aux modèles mécaniques, qui associent câbles et vis sans fin, les excavateurs hydrauliques offrent une course de l’élinde plus précise, plus fluide et sans à‐coups. Lien efficace et fiable entre la préparation et la fabrication, l’excavateur assure une connexion automatisée entre ces deux étapes et élimine toute intervention externe en rendant inutile l’intervention d’un chargeur.
Le mélange est ensuite acheminé vers la ligne de fabrication composée d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM10‐35 et deux broyeurs à cylindres Pelerin 6R11. L’extrusion des briques se fait par un groupe d’étirage d’une capacité moyenne de production de 28 t/h. Extrudées, les briques sont ensuite entraînées vers un coupeur multifils avant d’être mises au pas pour être chargées dans le séchoir. Grâce à son système de demi-coupe, il permet de fabriquer des briques que les maçons pourront sectionner au marteau pour finir leurs murs.
Séchage et cuisson Le séchoir rapide, reconnu comme étant le plus répandu à travers le monde, permet d’avoir un séchage homogène des produits tout en maintenant une consommation d’énergie réduite. Simple de fonctionnement, fiable et au coût d’entretien extrêmement faible, il constitue une solution pour le séchage des briques creuses. Il répond particulièrement aux besoins de Taghaste en permettant un séchage rapide en 4 heures et une production de 28 tonnes/h en moyenne. Le bilan énergétique de ce séchoir est performant en comparaison des autres types de séchoir classiques. Équipé d’un brûleur principal et d’un brûleur secondaire, il utilise principalement la récupération du four pour un bilan énergétique global optimal. Les produits sont évacués du séchoir et acheminés vers la ligne d’empilage automatique. Ils sont empilés sur les wagons manutentionnés vers le four. Outre ses avantages de fabrication et de montage, le four Casing présente de nombreuses caractéristiques qui en font la référence mondiale des fours tunnels. Son étanchéité garantit une homogénéité de température et une efficacité thermique sans égale sur le marché. D’une longueur optimisée de 117 m et d’une largeur de canal utile légèrement supérieure à 6 mètres, le four de Taghaste est également équipé de brûleurs jets latéraux et de brûleurs fleurets conçus et fabriqués par Ceric. La cuisson est réalisée aux alentours de 920°C, la température de cuisson optimale pour ce type de briques.
Dépilées à la sortie du four par un dépileur automatique équipé de trois pinces, les briques sont déposées sur une ligne de palettisation avec cerclage vertical et horizontal.
L’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité
Moderne, entièrement automatisée, l’usine de Taghaste est pilotée par le dernier software de Ceric Technologies : Diapason. Celui-ci permet de piloter l’usine dans son ensemble : contrôles et réglages des paramètres de séchage et de cuisson, contrôle et suivi des données de production (qualité, quantité, con­sommations, rendements, etc.). Diapason est un nouvel outil de gestion intégré qui s’adapte aux outils de gestion existants et permet une utilisation simple et performante grâce à une ergonomie qui le rend très accessible.
Développée pour répondre à des exigences de productivité et de qualité élevées, l’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité. En réalisant ce projet, Ceric démontre sa capacité à conduire des projets internationaux clés en main et à proposer des solutions parfaitement adaptées aux besoins de ses clients. Ce partenariat de qualité assure une efficience suffisamment élevée pour garantir un retour sur investissement rapide et assurer à ses clients une position forte sur leur marché. Elle vient compléter les nombreuses références d’usines réalisées par Ceric dans le monde.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

31/12/2014

AUSTRALIA: Boral and CSR allowed to merge clay brick businesses

BORAL and CSR have been given a surprise green light by the competition watchdog to merge their clay brick businesses.
The Australian Competition & Consumer Commission was expected to reject the merger.
But yesterday the ACCC decided to allow the merger after being convinced by Boral that without it it would shut down or sell its bricks business.
Earlier this year, the ACCC said it was sceptical of Boral’s stance that it would abandon brickmaking in Australia in an interim report on its review of the merger deal that will create an entity with a combined revenue of $230 million.
Boral chief executive Mike Kane described the decision as a “welcome surprise”. He said he and CSR chief executive Rob Sindel had delivered a number of presentations to the commission.
“I did one presentation myself after the findings came out and it was, I would say, a very frank exchange — I’m being as polite as I can,” Mr Kane said.
“I was quite unhappy with the interim result that came out an
d I made it very clear it was not ­consistent with what I knew the facts to be.
“ We had a fair hearing and we hit it out.”
Mr Kane said the joint venture deal was a “last-ditch effort” to save the industry in Australia. “This will give us a business that will have the ability to earn the cost of capital.” Under the merger transaction, Boral will own 40 per cent of the merged vehicle while CSR will hold a 60 per cent stake.
The venture is expected to ­result in a wave of redundancies.
Both companies will downsize their number of brick manufacturing facilities from 12 locations in Queensland, NSW, Victoria and South Australia. Yesterday, Mr Kane declined to say how many jobs would be lost or identify the facilities to be closed.
Boral and CSR have estimated the venture will deliver between $7m and $10m of savings each year with jobs in sales, administration, marketing across both companies expected to go. Both CSR and Boral were driven to merge their brick businesses in the wake of a raft of new products being used to build homes including concrete panels and timber claddings.
Mr Sindel said the venture was about retaining manufacturing in Australia and keeping clay bricks a choice for consumers. “It will strengthen opportunities for employees and ensure that customers benefit from a strong supplier in the highly competitive cladding market in Australia,” he said.
ACCC chairman Rod Sims said after a full investigation the commission found there was enough evidence to support Boral’s claims it would exit brick manufacturing on the east coast.
Source THE AUSTRALIAN

Mur’Max, pour accroître les performances thermiques

La brique augmente ses performances isolantes dans une nouvelle gamme signée Bio’Bric. Présenté en plusieurs épaisseurs à assembler sur le chantier et intégrant un isolant, ce matériau est adapté aux constructions d’habitation visant des performances à énergie positive ou passive.
Une action 2 en 1 pour la nouvelle brique Bio’Bric
Les murs s’offrent de nouvelles épaisseurs et, avec elles, des performances revues à la hausse. C’est le cas avec Mur’Max de Bio’Bric. Ce nouveau matériau se compose de trois épaisseurs à assembler sur le chantier : deux briques de terre cuite avec, en leur centre, un panneau isolant. L’ensemble présente une épaisseur de 42,5 cm.
La première qualité de cette installation est de contribuer à supprimer les ponts thermiques, notamment au niveau des abouts de chantier. L’autre performance vient de son niveau d’isolation thermique. En effet, Mur’Max présente un R de 7 m².K/W. Cela permet d’assurer une faible consommation énergétique du bâti et donc de réaliser des économies.
Cette solution est notamment adaptée pour les constructions d’habitations passives ou même à énergie positive.
Des performances durables dans le temps
Cette nouvelle solution de construction se révèle insensible à l’humidité, malgré la présence de l’isolant, garantissant de fait sa durabilité. Pris en sandwich, il ne peut bouger, permettant de préserver la qualité d’isolation de la construction dans le temps.
Aucune déperdition thermique n’est également ajoutée lors des passages de gaines. Celui-ci se fait en effet dans la maçonnerie, évitant de couper l’isolant et donc de diminuer la performance isolante de la structure.
Ainsi, ce nouveau mur présente de nombreux atouts, s’inscrivant parmi les équipements les plus performants. Une solution supplémentaire pour offrir désormais un réel choix de matériaux, y compris pour la réalisation d’immeubles aux performances toujours plus élevées.

Source ETI construction

30/12/2014

A Chagny, Terreal va produire ses tuiles à partir de biométhane

Le gaz produit à partir de déchets ménagers couvrira un tiers des besoins de l’usine.
Dès le deuxième trimestre 2015, l’un des deux sites de production de Terreal à Chagny (Saône-et-Loire) sera alimenté par le biométhane issu du traitement des déchets ménagers. L’industriel de la terre cuite a officialisé cette annonce ce 13 novembre à l’occasion de la cinquième édition de l’opération «Terre et Communes», qui regroupe les collectivités hébergeant ses usines.
Le projet est ancien puisque l’emplacement de ce site de Chagny 2, construit en 2007 pour un montant de 85 M€, a été choisi pour sa proximité avec la future unité de tri-méthanisation-compostage, baptisée Ecocea. Porté par le Syndicat mixte d’études et de traitement des déchets ménagers du nord-est de la Saône-et-Loire (SMET 71), associé à Tiru et OWS pour la valorisation énergétique des déchets, Ecocea a mobilisé 40 millions d’euros d’investissement pour près de deux ans de travaux (Eiffage Construction et Olivier Le Gallée, maîtrise d’œuvre). La construction des derniers bâtiments est annoncée pour la fin d’année 2014, et les premières livraisons de gaz pour le mois de mai 2015. Le projet permettra, après élimination des impuretés, la production d’environ 3 millions de mètres cubes de biométhane. Soit un tiers des besoins de l’usine Terreal.
Un engagement d’achat sur quinze ans
Si l’industriel n’a pas contribué au financement d’Ecocea, il a assuré sa viabilité économique en s’engageant à acheter le biométhane pendant quinze ans à un cours prédéfini, correspondant au double du prix de marché actuel du gaz naturel. «Il s’agit pour nous d’un projet carbone, qui pourra être amorti plus rapidement si les cours du gaz ou des quotas de CO2 évoluent, mais qui correspond avant tout à une volonté d’améliorer le bilan écologique des matériaux, indique François Amzulesco, directeur de l’innovation chez Terreal. L’usine de Chagny 2 possède un outil industriel de pointe qui permet de présenter une empreinte carbone déjà réduite, à 9 kg de CO2/m² sur le cycle de vie de la tuile, mais nous avions l’objectif d’aller plus loin encore.» La concrétisation de ce premier projet donne déjà des idées à la direction de Terreal qui réfléchit déjà à s’associer à d’autres unités de production de biométhane à partir d’ordures ménagères ou de déchets agricoles.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

29/12/2014

Tuiles : la gamme Zen de Terreal

Le nuancier de la gamme Zen de Terreal a été défini de façon à répondre aux désirs des architectes qui imaginent des toitures en harmonie avec leur temps.
Dédiées aux constructions haut de gamme qui privilégient le naturel et la neutralité écologique de la terre cuite, les trois couleurs de la gamme (Noir Graphite, Gris Anthracite et Brun Moka) vibrent différemment au fil des jours et des saisons selon la luminosité ambiante pour créer des toitures à caractère unique.
De plus, le Gris Anthracite présente la particularité de s'harmoniser avec les accessoires de la gamme Décoration de Terreal tels que l'appui de fenêtre, le chaperon de mur ou la dernière nouveauté, le Carré Gris.

Les premières teintes de cette gamme sont dédiées à la tuile Romane Evolution. Reconnue pour son élégance, la pureté de ses lignes ainsi que son galbe doux et élancé, cette tuile est très présente sur le Grand Ouest de la France. Elle est fabriquée depuis plus d'un demi-siècle.

Source Batijournal

28/12/2014

Partenariat CERIC Technologies et TECAUMA : la qualité de service avant tout !

Fortes d’une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite, les sociétés CERIC Technologies et TECAUMA agissent en partenariat pour garantir la meilleure qualité de service à leurs clients.
Cette collaboration s’illustre particulièrement bien sur les projets de briqueteries clefs en main telles quelles sont régulièrement installées par CERIC Technologies notamment au Maghreb.
Située a 100 km au sud-est d’Annaba (Algérie),la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras dispose d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Cette briqueterie a été équipée, en 2013, d’un séchoir rapide bien adapté aux procédés de séchage et d’un four CASING garantissant une qualité de cuisson parfaite.
Cette unité dispose également d’une nouvelle génération de paquettiseur TECAUMA permettant de réaliser des paquets carrés cerclés horizontalement et verticalement avec des trous au centre pour le passage des fourches de chariot élévateur. La dimension de ces paquets permet d’optimiser les chargements sur les camions.

Source Ceric Technologies

27/12/2014

BigMat arrive en Slovaquie

Après la Belgique, l’Espagne, l’Italie et la Tchéquie, la coopérative de négociants indépendants poursuit son essor hors de France. À la rentrée, les dirigeants de BigMat International ont officialisé à Bratislava l’adhésion de BigMat Slovaquie (8 agences et 12 M€ de CA cumulé).
Sa présidente, Claude Coutant, a tenu à rappeler que « BigMat Slovaquie détient l’exclusivité de la marque BigMat dans ce pays ; et les adhérents slovaques seront maîtres de leur développement et du rythme qu’ils vont donner ». Selon la coopérative, « l’arrivée de la Slovaquie au sein du groupe […] témoigne des ambitieux projets de développement dans l’Est de l’Europe ».
L’an dernier, le chiffre d’affaires de BigMat International, qui recense désormais 830 points de vente en Europe, s’est élevé à 2,2 Md€.

Source ZEPros

26/12/2014

VM Matériaux : plombé !

Pas de miracle pour VM Matériaux qui rechute de 3% à 24 euros, encore pénalisé par l'évolution du marché de la construction, tant sur le neuf que sur la rénovation. Au troisième trimestre 2014, correspondant à la période estivale (juillet à septembre), le chiffre d'affaires du spécialiste du négoce de matériaux, du béton et de la menuiserie s'est établi à 138,5 millions d'euros, en baisse de 6,6% par rapport à la même période de l'exercice précédent. Le recul à périmètre courant s'est inscrit à -7,2%.
Portzamparc précise que "dans la lignée de l'évolution du secteur nous n'attendons pas d'amélioration des ventes avant le S2 2015". Le broker "Conserver" le dossier avec un objectif de cours de 25 euros.
L'activité du Négoce de matériaux a poursuivi son repli avec un chiffre d'affaires en baisse de 8,1% à périmètre retraité. L'Industrie du Béton souffre toujours de la baisse des volumes et s'est inscrit en retrait de 3,8% à périmètre retraité, malgré une meilleure résistance de l'activité de béton prêt-à-l'emploi. La Menuiserie industrielle, marquée par une détérioration de son activité depuis le 2nd trimestre, a confirmé cette tendance avec un chiffre d'affaires en retrait de 3,8%, en raison des incertitudes relatives aux mesures d'incitations annoncées pour les travaux de rénovation.
A l'issue des 9 premiers mois de l'exercice 2014, le chiffre d'affaires de VM Matériaux s'est établi à 445,2 ME, en retrait de 5,2% à périmètre retraité (-7,0% à périmètre courant). Les activités du Groupe subissent la chute des mises en chantier des logements individuels (-18,9% sur les douze derniers mois)...

Source Boursier.com

25/12/2014

Solumix conçoit une poudre isolante multi-usage

Fondée sur un brevet d’Air liquide, la poudre isolante multi-usage de Solumix a été mise au point dans les usines de l’industriel, en partenariat avec le laboratoire SPCTS de Limoges (Haute-Vienne). Sa formulation et son process, qui s’apparentent à la synthèse hydrothermale, phénomène observé lors de la cristallisation naturelle des minéraux, sont à l’origine de sa structure isolante autoporteuse, de sa forte adhérence à la brique et de sa résistance à la compression. "Solumix est léger, ininflammable et respirant.
L’opportunité
Solumix répond à la réglementation thermique RT 2012. Ne dégageant ni fumée ni gaz toxique, il résiste au feu, en accord avec les normes Euroclasses 2013.
Des débouchés sont possibles dans de multiples applications, notamment pour de nouvelles solutions de construction tout en un comme élément porteur isolant et de décoration", précise le cogérant Richard Gaignon.
Après deux ans de développement, il a créé en novembre 2013 avec Christophe Chaput, ingénieur céramiste comme lui, son entreprise au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne). Ils ont recruté en janvier un jeune diplômé de l’École nationale supérieure de céramique industrielle, chargé de la R&D, puis un ingénieur confirmé. Une levée de fonds de 600 000 euros doit permettre d’installer une ligne pilote en mai. Sont entrés au capital Aliad, un fonds d’investissement d’Air liquide, Grand Sud Ouest, filiale du Crédit agricole, Céric Technologies et le holding Orion Industrie des deux associés, qui détiennent 20% du capital. "Nous allons fabriquer des produits de démonstration en utilisant le bois, le métal et la brique. Une fois les certifications obtenues, nous vendrons la poudre aux fabricants de matériaux de construction qui l’intégreront à leur ligne de production, et nous fabriquerons aussi des produits façonnés avec des formes spéciales." L’ambition de Solumix dans cinq ans : 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de 15 à 20 salariés.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

24/12/2014

Matériaux de construction: la filière demande des mesures d'urgence

La fédération professionnelle du secteur des matériaux de construction (Unicem) a lancé jeudi un appel à l'Etat pour qu'il prenne des mesures d'urgence pour faire face à la chute "dramatique" de l'activité et l'aider à surmonter "le trou noir" attendu en 2015.

"Depuis le début de la crise, nous n'avons pas retrouvé le chemin de la croissance", a constaté Didier Riou, le président de l'Unicem, à l'occasion de la publication des prévisions du secteur pour 2014 et 2015.
L'Unicem s'attend cette année à une chute du marché des matériaux de construction de l'ordre de 5%, plombé par une dégradation "dramatique" de l'activité au second semestre.
Après un début d'année "en fanfare" avec une hausse de 7,1% au premier trimestre, le marché a chuté de 5,5% au second et plongé de 10,1% au troisième en volumes, a précisé M. Riou. Sur les dix premiers mois de 2014, l'activité cède 3,9%.
Pour l'année prochaine, le président de l'Unicem s'attend à un "trou conjoncturel" au premier semestre, qui s'annonce d'ores et déjà "très négatif". Il s'attend à une nouvelle chute des granulats de 5% et du béton prêt à l'emploi de 3%.
"Nous avons atteint un point de rupture aussi bien pour la filière que pour la France", a assuré M. Riou, qui a prévenu que le "trou noir" attendu en 2015 risquait de "déglinguer les indicateurs nationaux".
Selon l'Unicem, les 3.500 entreprises du secteur auront du mal l'an prochain à préserver leur outil de production et à limiter l'impact sur l'emploi.
Dans ce contexte morose, l'Unicem appelle le gouvernement à prendre des "mesures d'urgence" pour l'aider à "passer" 2015. "Si on ne passe pas le trou du dernier semestre 2014 et le premier de l'année prochaine, il y aura des victimes", a affirmé M. Riou.
L'Unicem préconise notamment "le déblocage des logements gelés depuis les élections municipales de mars dernier".
La filière demande également "un bonus pour les collectivités qui investiront en 2015, à la fois dans les travaux publics et le bâtiment, grâce à une exonération de TVA sur les investissements supplémentaires non prévus au budget et réalisés en 2015".

Source L'Entreprise L'Express

23/12/2014

Pétrole bon marché : croissance ou krach ?

Un baril sous le seuil des 60 dollars ! En l’espace de 4 mois, le prix du pétrole a perdu 46 % de sa valeur. Cette chute spectaculaire menace la rentabilité du secteur et risque de rendre intenable l’exploitation du gaz de schiste aux États-Unis, dont les petits aventuriers pourraient vite disparaître au profit des plus gros. Selon le FMI, cette baisse devrait pourtant profiter véritablement à la croissance mondiale... Mais rien n’est moins sûr si la déflation gagne l’Europe.
Le prix du pétrole continue de dégringoler. Le 12 décembre, il a même atteint son niveau le plus bas depuis cinq ans et demi, sous les 58 dollars ! Aujourd’hui, rien ne semble freiner sa chute, entamée en juin alors qu’il avait atteint les 115 dollars. Six mois plus tard, son prix est descendu autour des 60 dollars (48 euros). Le pétrole a perdu 46 % de sa valeur. Pourquoi l’« or noir » a-t-il perdu autant en si peu de temps ? L’une des principales raisons vient d’une production mondiale excédentaire. Cette surabondance au niveau mondial est due à la hausse de la production. Les États-Unis avec le pétrole de schiste ont joué un rôle évident dans cette chute. L’Arabie saoudite, véritable patron de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et premier exportateur mondial, participe largement à cet effondrement. La monarchie du Golfe maintient la production actuelle pour favoriser la chute mécanique des cours du brut, ce qui déstabilise les producteurs américains de pétrole de schiste et les autres puissances pétrolières comme l’Iran et la Russie. Devant une nouvelle chute le 12 décembre (58 dollars), l’Arabie saoudite est sortie de son silence pour défendre la positon de l’OPEP. Depuis Dubai, son secrétaire général, Abdallah Al Badri, a tenté d’expliquer cette chute en condamnant le rôle probable de la spéculation et affirmé « vouloir connaître les raisons réelles ». Pour lui, le plafond de production de l’OPEP n’a pas changé depuis 10 ans (30 millions de barils par jour). Il a dénoncé « les pays producteurs non membres de l’OPEP qui ont augmenté de quelque 6 mbj (6 millions de barils/jour – NDLR) supplémentaires leur offre sur le marché, contribuant à la chute des cours »...
À qui profite cette chute ? Pour la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, « c’est une bonne nouvelle pour l’économie mondiale », qui pourrait connaître une embellie. L’organisation table déjà sur un surplus de 0,8 % de croissance pour les pays développés. Les États-Unis, l’Europe, le Japon, la Chine et l’Inde, dont les économies dépendent fortement des importations de pétrole, seraient les grands gagnants. En gros, « un pétrole meilleur marché induit un transfert de richesse des producteurs vers les pays consommateurs », affirme la banque suisse Lombard Odier dans une note. Mais cet effet positif demeure mitigé pour les États- Unis dont l’économie a largement profité de l’essor de l’exploitation du gaz de schiste. Pourtant, « les États- Unis restent un importateur net d’énergie. La chute du cours du brent de 115 à 70 dollars le baril représente une économie annuelle de l’ordre de 0,4 % de leur PIB », estime le quotidien suisse « le Temps ». Ce recul de l’or noir a provoqué aussi d’importantes turbulences sur les marchés financiers.
Les Bourses arabes ont fortement dégringolé. Pour l’instant, les monarchies du Golfe peuvent compter sur d’importantes réserves financières pour résister à une baisse des prix, mais ce n’est pas le cas d’autres pays producteurs. Parmi les grands perdants, on retrouve la Russie, l’Iran, le Venezuela, l’Algérie et le Nigeria. Cette évolution représente une catastrophe car cette manne pétrolière leur assurait une part considérable de leur budget. Plusieurs d’entre eux risquent d’être affectés par des situations explosives si le prix continue à baisser (lire p. 72). Mais le choc actuel est aussi monétaire. Le Nigeria, première économie d’Afrique, qui tire environ 70 % de ses revenus du gaz et du pétrole, a vu sa monnaie dégringoler ces derniers mois, et des mouvements de grève menacent le secteur. La banque centrale a même été contrainte de dévaluer la monnaie nationale de 8 %, fin novembre. Si cette situation rappelle aux pays producteurs le besoin de diversifier leur économie, en période de crise et dans une économie mondialisée, l’impact de cette chute du pétrole engendrera forcément des répercussions sur l’ensemble des économies. La zone euro, qui reste engluée dans le marasme, pourrait bien connaître une spirale déflationniste. Pour le quotidien suisse « le Temps », « les consommateurs en anticipant une baisse des prix sur une longue période repousseraient leurs achats. De telles décisions contraindraient les entreprises à baisser leurs prix, puis leurs salaires, la spirale déflationniste se mettrait alors en marche ». Et de conclure : « L’Europe n’en est plus très loin. »
La menace sur l’emploi est déjà réelle. Quand il s’agit de sauver leurs marges, les compagnies pétrolières ont trouvé la réponse. Total, ENI, Repsol, Shell, BP ont annoncé le gel des investissements et des licenciements massifs.
30 ANNÉES DE PICS ET DE CHUTE DU PÉTROLE

  • 1985 : le prix du baril de référence (WTI) s’établit à 25 dollars.
  • 1986-1990 : autour de 20 dollars.
  • 1991 : premier pic 38 dollars.
  • 1992-2000 : redescend aux alentours de 20 dollars.
  • 2002-2007 : il évolue de 20 à 78 dollars.
  • 2008 à 2009 : le prix du baril s’envole jusqu’à 138 dollars.
  • 2009 : il s’effondre jusqu’à atteindre les 40 dollars.
  • De juillet 2009 au 23 juin 2014 : le prix du baril atteint plusieurs pics à 110 et 115 dollars.
  • 12 Décembre 2014 : le pétrole retombe à 57,81 dollars.

Source L'HUMANITÉ DIMANCHE par VADIM KAMENKA

22/12/2014

BELGIQUE: La briqueterie Wienerberger a bénéficié de la suspension du prononcé

La société Wienerberger implantée dans le zoning de Péruwelz a bénéficié d'une suspension du prononcé.
Une entreprise de Péruwelz spécialisée dans la fabrication et l'emballage de briques a bénéficié de la suspension du prononcé de la condamnation, mardi, devant le tribunal correctionnel de Tournai. La société était poursuivie pour homicide involontaire commis par manque de prévoyance ou de précaution.
Tournai: la briqueterie Wienerberger en Correctionnelle suite à un décès
Le 12 août 2012, un ouvrier avait trouvé la mort alors qu'il travaillait sur une machine. L'ouvrier avait été pris en étau entre une palette de briques et une pièce métallique de la machine sur laquelle il opérait avec un collègue. Ce dernier avait remis la machine en marche, sans savoir où se trouvait son collègue qui l'avait arrêtée manuellement. L'ouvrier est mort par asphyxie.
D'après une enquête de l'inspection sur le bien-être au travail, l'entreprise n'avait pas effectué d'analyses de risques sur cette machine où les briques étaient emballées sur des palettes. "Ces carences notées par l'inspection sur le bien-être au travail sont en lien avec le décès avec la victime", a noté le tribunal La défense de l'entreprise a cependant souligné qu'une formation sur les analyses de risques avait été lancée deux mois avant les faits. Depuis lors, a-t-elle assuré, la sécurité est un souci constant au sein de l'entreprise, qui n'avait aucun antécédent en la matière.

Source RTBF

21/12/2014

Le four casing : un jalon historique de la thermique industrielle

Dans l’histoire de la thermique industrielle, il y a un avant et un après du four Casing. Souvent imité, il a rarement été égalé. Concentré de technologie, il est le fruit du savoir-faire, de l’inventivité de plusieurs générations d’ingénieurs et d’une démarche d’optimisation constante née de la collaboration étroite avec les clients de Ceric et de Ceric Technologies aujourd’hui. Retour sur les épisodes d’un véritable succès industriel.
Les atouts historiques
En 1972, l’année de son lancement, le four Casing offrait déjà des atouts qui ont fait son succès : son étanchéité optimale assurée par une structure soudée, sa souplesse et parfaite reproductibilité de réglage (cuisson en pression/dépression), sans oublier sa modularité et sa rapidité de construction.
Le temps a passé depuis ce premier four livré à une briqueterie d’Apt dans le Vaucluse en 1972 et les avancées technologiques se sont chargées de faire du four Casing un équipement high-tech toujours incontournable, plus de 40 ans après sa création.
Rapidité de mise en œuvre
Le four Casing est composé de panneaux préfabriqués. La préfabrication est un gage de qualité de réalisation et permet d’écourter les plannings de montage aussi bien pour un four neuf (un four de 120 mètres peut être monté en 20 jours environ) que pour les modifications de four. On peut déplacer, rénover, modifier, allonger un four Casing sans difficulté grâce à sa conception modulaire en panneaux. Les panneaux peuvent être recoulés sous la supervision des ingénieurs de Ceric pour des interventions simples et rapides. Le déplacement et/ou remplacement des panneaux ou l’extension par le rajout d’équipements complémentaires sont d’autant plus aisés. Les réparations et les opérations de maintenance sont aussi facilitées par la modularité et le principe de fabrication du four. De nouveaux perçages peuvent être faits pour accompagner un changement demandé par l’utilisateur pour, par exemple, utiliser de nouvelles argiles, accélérer la production, améliorer l’homogénéité, sans détériorer son étanchéité. Ainsi en 2012, Ceric a rénové et/ou rallongé 4 fours construits dans les années 70 et 80 pour augmenter leur production ou permettre l’ajout d’équipements n’existant pas à la date de leur création. L’évolution du four Casing n’est pas près de s’arrêter dans les décennies à venir car ses concepteurs l’ont voulu dès sa création souple, adaptable et modulaire.
Le four Casing : une “plateforme” industrielle

Le four Casing a toujours été porté par la volonté de ses concepteurs d’être proactifs et de s’adapter aux exigences des industriels de la céramique. À de nombreux égards, l’évolution de cet équipement de traitement thermique est comparable à celle des plateformes de l’industrie automobile. La plateforme est une structure de base d’un véhicule, composée d’un châssis et de certaines pièces non visibles. Elle peut être utilisée pour construire des véhicules de modèles différents. À l’instar des plateformes automobiles, le four Casing a évolué grâce à l’ajout d’équipements et a donné naissance à plusieurs variantes de four. Les fours Casing des années 2000 et ceux des années 1980 partagent un même ADN technologique mais les modifications apportées l’ont fait évoluer de façon radicale.
Dans les années 1980, les fours Casing avaient uniquement des brûleurs latéraux dans la zone de cuisson, un ventilateur de tirage et un ventilateur de surpression. Dans les années 1990, l’in­troduction d’équipements de chauffe à haut rendement (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…), de systèmes de refroidissement rapide ainsi que des dispositifs de récupération à basse et haute température ont permis d’apporter des réponses concrètes pour réduire les consommations des fours et l’homogénéité de cuisson. Dans les années 2000, la pression des réglementations environnementales et la nécessité d’alléger la facture d’énergie, dont le prix est constamment soumis aux aléas de la conjoncture internationale, ont amené les fabricants de produits en terre cuite à demander à Ceric de diversifier le mix énergétique d’alimentation des fours. L’objectif ultime étant d’obtenir un équipement thermique le moins énergivore possible. Les ingénieurs de Ceric ont donc redoublé d’inventivité pour optimiser la performance globale du four et réduire sa consommation énergétique. Des études poussées ont été menées afin de gagner plusieurs dizaines de thermies à la tonne pour permettre aux clients de garder leurs avantages compétitifs par rapport à leurs concurrents. Et c’est ainsi que sont arrivés les Thermoboosters (dispositif de brassage avant feu et arrière feu), les brûleurs de voûte ou bien encore la possibilité d’utiliser de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, petcoke, sciure de bois…) pour cuire briques et tuiles en faisant du four Casing un four multicombustibles.
L’innovation incrémentale a permis au fil du temps de faire d’une plateforme industrielle une référence technologique mondialement reconnue pour sa performance, sa modularité et son évolutivité. La performance globale du four Casing a naturellement bénéficié d’autres avancées technologiques réalisées au sein de Ceric : les supports de cuisson en U, les supports unitaires en H et les claies de cuisson VFT (Variable Firing Tray) faites en cordiérite et carbure de silicium pour la cuisson des tuiles et accessoires, etc.
Un four qui s’adapte aux propriétés des argiles locales
La pression démographique à l’échelle internationale amène de plus en plus les fabricants de produits de terre cuite à utiliser des argiles qui n’auraient pas été sélectionnées il y a 20 ans en raison de leur teneur en soufre et en chlore. Or, soufre, chlore, fluor et alcalins (chlorures de potassium et de sodium) peuvent s’avérer nocifs pour l’intégrité structurelle d’un four, si aucune mesure préventive n’est prise. Dans ce cas, la mission et la responsabilité d’un spécialiste en céramique, en thermique et en fumisterie industrielle comme Ceric est d’adapter ses fours à cette donnée de terrain difficilement contournable. Ceric a su apporter des réponses concrètes et fiables à ces risques de corrosion potentiels. Pour éviter tout problème de corrosion vis-à-vis du soufre, il faut maintenir la tôle Casing, dans toute la zone à risques, à une température suffisante pour éviter la condensation des composés acides. La mise en place d’une isolation extérieure au Casing (laines minérales en doubles couches croisées) sur les murs et la voûte, depuis le tirage du four jusqu’à l’entrée de la zone de feu, permettent ainsi de maintenir la structure métallique du four à une température supérieure à 150°C. Dans les zones où la température intérieure d’un four ne permet pas la mise en œuvre de cette solution, une injection d’air chaud dans une double peau du Casing garde les tôles à la température voulue.
Un four à la conduite souple
Outre son adaptabilité et sa modularité, le four Casing se caractérise par une grande souplesse de réglage. Les changements de cadence ou de produits se font facilement grâce à sa faible inertie.
Arrêts et redémarrages rapides sont possibles en cas de nécessité. Les perfectionnements apportés au fil du temps (brassage avant-feu, Thermoboosters et brû­leurs jets de voûte) ont fini d’en faire l’un des équipements universels de la terre cuite d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Dans les tuileries, on peut passer des wagons complets d’accessoires au milieu de wagons de tuiles sans dégrader l’homogénéité et ce, grâce au four Casing, à ses équipements et au système de supervision Diapason.
L’Hydrocasing : une variante du four Casing
Au fil du temps, des innovations décisives ont été apportées au four Casing, donnant naissance à une variante : l’Hydrocasing, en rendant étanche la quatrième paroi du four (les wagons). Plusieurs déclinaisons ont ensuite suivi (four à plateforme élévatrice, four à transbordeur incliné, four à écluses et four cuvette). Avec le four Hydrocasing, Ceric a conçu un four étanche sur les quatre faces.
Partant du four Casing, les ingénieurs l’ont doté d’une cuve métallique ou en béton remplie d’eau. La partie basse des wagons est entourée d’une jupe métallique fermée sur les quatre côtés. Les étanchéités latérales et frontales sont assurées par le joint d’eau dans lequel sont immergées les jupes des wagons. Les différentes versions du Casing ont permis de mieux gérer l’eau.
Le four Casing : le four des défis de demain
De nos jours, avec plus de 400 fours tunnels installés à travers le monde, Ceric a une réputation de performance, de fiabilité et de qualité grâce au four Casing. C’est le four tunnel le plus installé et le plus utilisé au monde. Aujourd’hui, les ingénieurs de Ceric travaillent déjà sur une version permettant de raccourcir les cycles de cuisson, de gagner en homogénéité, de diminuer les consommations et d’intégrer de nouveaux combustibles à faible empreinte en CO2. Par définition modulaire et évolutif, le four Casing est déjà prêt à recevoir des nouveaux dispositifs pour permettre aux clients de respecter les consignes des instances européennes dont l’objectif est de réduire les émissions de CO2 de 20 % d’ici 2020.

Source L'Industrie céramique et verrière

20/12/2014

Romain va travailler comme " non-handicapé " à la tuilerie de Bridoré

Travailleur handicapé, Romain Menezes va quitter son Esat pour être embauché comme un salarié “ normal ” à la Tuilerie de Bridoré.
Romain Menezes est un garçon plutôt réservé. Du moins, c'est l'impression qu'il donne ce jour, lorsqu'il est reçu par le sous-préfet Edmond Aïchoun, en compagnie de son futur employeur, Hubert de Lacote, du directeur de l'Esat de Bridoré Jean-Pierre Rat, ou encore d'Anne-Sophie Marteau, chargée de mission à Cap Emploi (1).
Le jeune homme de 22 ans n'est sans doute pas habitué à être mis sous les feux de la rampe, qui plus est, devant la presse. Mais son histoire est à ce point singulière que le sous-préfet a tenu à la médiatiser. Car au-delà du cas de Romain, c'est tout le regard qui est porté sur le handicap et le monde du travail que le représentant de l'État souhaite voir évoluer.
" Quand je regarde Romain, je me dis : où est le handicap ? "
Depuis trois ans, Romain travaille à l'atelier menuiserie de l'Esat Les Grandes Reuilles, à Bridoré. Cet établissement encadre des personnes handicapées. A titre personnel, Hubert de Lacote a fait appel aux savoir-faire en menuiserie de l'Esat. C'est ainsi qu'il a vu Romain à l'ouvrage. Hubert de Lacote est le patron de la Tuilerie de Bridoré, entreprise artisanale spécialisée dans les tuiles traditionnelles, à l'ancienne. C'est un marché de niche dans la restauration de monuments, de belles demeures, qu'il développe depuis neuf ans avec deux salariés jusqu'à présent. Son entreprise étant en plein essor, Hubert de Lacote a cherché à recruter un employé dans son activité. Sans grand succès. « Il n'existe pas de formation de tuilier traditionnel, dit l'entrepreneur. Je me suis rendu compte que Romain était un bon gars, qui a envie de travailler et qui avait surtout envie de sortir de l'Esat. Pour moi, quand je regarde Romain, je me dis : où est le handicap ? ». Des mots qui ne pouvaient que saluer Edmond Aïchoun : « Votre démarche et votre bonne volonté sont exemplaires », a-t-il déclaré. Romain va intégrer la Tuilerie comme un salarié « valide », avec un CDI à la clef, et non avec un statut de personne handicapée. Ce sera dans quelques jours, une fois les démarches administratives réglées. « C'est un contrat aidé, avec 35 % d'aide de l'État sur la base d'un smic en brut, sur 12 mois, plus une aide de l'Agefiph (2) » souligne le sous-préfet. Hubert de Lacote précise que « Romain sera payé sur 13 mois et demi en fonction de la convention collective » liée à son activité. « Romain passe d'une reconnaissance de travailleur en milieu protégé à une reconnaissance de travailleur classique », apprécie Anne -Sophie Marteau. Pour Jean-Pierre Rat, « la sortie d'un travailleur d'un ESAT pour un emploi en milieu ordinaire est très rare en France, avec moins de 1 % des cas ».
La réussite du cas de Romain ne doit pas faire oublier l'essentiel : « J'accompagne 90 hommes et femmes sur Loches. Ce qui m'alerte, c'est le chômage chez les seniors : 43 sur 98 ont plus de 50 ans », a rappelé Anne-Sophie Marteau.
(1) Réseau national d'organismes de placement spécialisés au service des personnes handicapées et des employeurs. (2) Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées
Source La Nouvelle République par Xavier Roche-Bayard

19/12/2014

MAROC - Matériaux de construction : Une année 2014 pas très reluisante

La baisse de 5% de la demande de ciment à fin octobre donne le ton pour tout le secteur de la construction. Autant les entreprises de travaux publics que les promoteurs immobiliers ont réduit leur consommation. La situation de certaines filières est aggravée par la surcapacité et l’afflux de produits d’importation. Dans ce contexte, les industriels n’ont appliqué que de faibles hausses de prix, amplifiées toutefois par les circuits de distribution.
Le secteur des matériaux de construction s’apprête à boucler une année 2014 pas très reluisante. Le marché du ciment donne le ton. A fin octobre, les ventes de ce produit enregistrent une baisse de plus de 5% par rapport à la même période de 2013, à 11,7 millions de tonnes. Même si le ciment est le seul matériau dont les chiffres de vente sont rigoureusement dressés, il est possible de déduire sur la base de ses statistiques la situation des autres filières. Le ciment sert en effet directement d’intrant à d’autres matériaux de construction comme il peut être consommé en quantités proportionnelles à d’autres produits. Il faut savoir par exemple que 2,2 tonnes de sable sont consommées par tonne de ciment, selon les normes rapportées par les professionnels. Aussi, les produits en béton préfabriqué absorbent actuellement 9% de la production de ciment. Ce n’est pas trop s’avancer donc que de dire que la majorité des matériaux de construction verront leur demande baisser à fin 2014, dans les mêmes proportions que le ciment. Ce que confirme d’ailleurs David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC), qui généralise la baisse aux produits en céramique, la brique, le marbre, l’acier, les produits en béton...
Toutes les catégories de consommateurs ont réduit leurs commandes, avec, côté travaux publics, des entreprises pénalisées par les retards des reports de crédit au niveau des administrations.
Mais, c’est surtout la petite forme de la promotion immobilière, qui absorbe historiquement la plus grande partie de la production de matériaux de construction, qui a le plus pesé. Les mises en chantier ont stagné au premier semestre de l’année, à plus de 150200 unités, et la production régresse de 11,5%, à 104200 unités, selon les chiffres officiels. Et la situation est loin de se stabiliser jusqu’à présent.
Tout le secteur de la construction essaie d’évaluer la demande réelle en matière de logement social et de moyen standing, explique le président de la FMC. En effet, malgré la signature de plusieurs conventions entre promoteurs et l’Etat, beaucoup de chantiers tardent à démarrer. Idem pour ce qui est des grands projets d’infrastructures. «C’est pour cela que nous estimons que nous ne disposerons d’une meilleure visibilité que d’ici deux ans», indique M. Toledano.
La baisse de la demande est d’autant plus délicate à gérer pour les filières en situation de surproduction. Dans le lot, on compte le secteur cimentier dont la surcapacité dépassait déjà 6 millions de tonnes à fin 2013, avec une consommation de 14,8 millions de tonnes et une capacité de production autour de 21 millions de tonnes, laquelle devrait aller en s’aggravant avec les nouveaux investissements prévus sur les prochaines années. Idem pour les opérateurs du béton préfabriqué qui se sont multipliés, induisant une surproduction croissante, à tel point qu’il n’y a pas actuellement d’unité de béton préfabriqué qui exploite plus de la moitié de ses capacités, assurent les professionnels. Il en est encore ainsi des industriels de la brique dont les stocks s’accumulent du fait de la surproduction devenue structurelle sur la filière et évaluée à 15%.
D’autres filières sont en plus enfoncées par une montée en puissance des produits d’importation. Cela est notamment le cas du contreplaqué dont le principal fabricant national est Cema Bois de l’Atlas. Celui-ci a certes pu obtenir l’application de mesures antidumping, consistant en un droit de 25% sur le contreplaqué importé de Chine et a investi massivement pour pouvoir se remettre en selle. Mais l’industriel est toujours mis à mal par les pratiques déloyales des importateurs.
Dans ce contexte difficile pour les producteurs, on imagine mal les prix augmenter, et pourtant… De légères augmentations ont été appliquées sur le ciment, le sable et l’acier, constate la FMC. Celles-ci amortissent le choc subi par les industriels au niveau de leurs facteurs de production, avec en première ligne l’énergie. Les prix du fioul lourd ont augmenté de 60% sur les 11 derniers mois, ce qui a été particulièrement pénalisant pour les cimentiers, justifie-t-on auprès de la FMC. A tout cela s’ajoute la nécessité de répercuter les taxes introduites dans la Loi de finances 2013 sur le sable et le rond à béton.
Et ces hausses de prix des producteurs ont été manifestement amplifiées au niveau des distributeurs dont la politique de tarification suit en grande partie la seule loi de l’offre et de la demande. Pour ne citer que quelques produits, il est possible de constater auprès des distributeurs de détail entre Casablanca et Rabat une hausse de 2 DH pour le sac de ciment de 50kg depuis le début de l’année, un renchérissement de 1 000 DH pour un chargement de sable et des prix allant jusqu’à 4 DH la brique contre 2,50 DH en moyenne en 2012.
Les premiers pénalisés par ce renchérissement sont les adeptes de l’auto-construction qui achètent leurs intrants au fur et à mesure de l’avancement de la construction, ce qui les expose directement aux fluctuations du marché. Pour leur part, les promoteurs immobiliers ont de plus en plus tendance à engager leurs sous-traitants sur un coût de revient fixé sur la durée, en général pour plus de six mois.
La Vie éco

18/12/2014

ALGERIE - Relizane : lancement prochain de la réalisation d'une étude pour la fabrication de briques

Lors de sa visite au barrage de Bekhadda, dans la commune de Mechraa Sfa, le ministre a insisté pour que des analyses soient faites sur 5 millions de mètres cubes de boue extraite du barrage pour leur utilisation dans la fabrication de briques.

Source APS

17/12/2014

La construction repart en Espagne

Après six années noires, le secteur du bâtiment et des travaux publics redémarre en Espagne.

Selon les informations de l’AFP, depuis quelques mois, les entreprises espagnoles ont repris les recrutements. Alors que près d'1,9 million de personnes travaillaient dans le bâtiment avant 2008, année de la grande crise, elles sont aujourd'hui 700 000 mais devraient rapidement grossir. D'après les chiffres du ministère du travail publiés le 2 décembre dernier, 10 000 emplois environ ont été créés au mois de novembre. Un chiffre à mettre sur le compte d'"une hausse dans les travaux publics", précise la Confédération nationale de la construction (CNC).
Cette reprise devrait se poursuivre en 2015 aidée en cela par le gouvernement espagnol qui prévoit une hausse de 6% des investissements dans les infrastructures. De même, le secteur du bâtiment devrait reprendre des couleurs grâce aux taux d'intérêt très bas permettant un accès plus facile au crédit et l'augmentation des permis de construire (+5,7% sur un an), ajoute Miguel Cardoso, économiste en chef du département de recherche de la banque BBVA.
Si la reprise ne sera pas évidente dans les chiffres (le secteur accusera tout de même une baisse de -2,4% en 2014), elle se manifestera plus amplement en 2015. L'institut de prévisions spécialisé catalan Itec prévoit une croissance de +1,8% puis de 5% en 2017.

Source Construction Cayola

16/12/2014

USA: les consommateurs retrouvent le sourire grâce à la baisse des prix des carburants

Les consommateurs américains ont retrouvé le sourire en novembre dépensant davantage dans les magasins grâce notamment à la baisse des prix des carburants, comme l'a confirmé la hausse des ventes au détail
jeudi.
Le département américain du Commerce a annoncé un bond de 0,7% des ventes de détail pour novembre, la plus forte hausse en huit mois. Que ce soient les voitures, l'électronique, les matériaux de construction, l'habillement ou les restaurants, tous les secteurs ont affiché une hausse de leurs ventes.
Alors qu'on avait craint un maussade "Black Friday" (le "Vendredi noir" qui suit la fête de Thanksgiving et qui donne lieu à des promotions), les ventes de fin d'année ont finalement bien démarré dans les grands magasins comme chez les distributeurs en ligne.
Les seules ventes en ligne et par correspondance pourraient afficher une hausse de 9,6% en novembre et décembre par rapport à l'année dernière, promet l'économiste Chris Christopher, d'IHS Global Insight
Seules les stations services étaient en territoire négatif, du fait de la baisse des prix de l'essence. Les ventes automobiles, aussi favorisées depuis plusieurs mois par le plongeon des coûts à la pompe, ont grimpé de 1,7% en novembre et ont gonflé de 8,6% sur un an.
C'est d'ailleurs la chute des prix des carburants qui aide les consommateurs à dépenser davantage. Le recul des prix de l'énergie "agit comme une réduction d'impôt", a affirmé le secrétaire au Trésor Jack Lew, lors d'une conférence à New York jeudi, ajoutant que les bas prix de l'énergie "encouragent la demande des consommateurs et leur confiance" en l'économie.
Le prix du baril de pétrole brut est à son plus faible niveau en cinq ans. Quant au prix de l'essence, il est tombé aux Etats-Unis sous les 3 dollars le gallon (3,8 litres), depuis octobre pour la première fois depuis quatre ans.
Cela revient autour de 64 centimes d'euros le litre d'essence, moitié moins que le prix du super en France...
-750 dollars d'économie sur l'année-
Selon une étude d'IHS, un foyer américain moyen pourrait économiser jusqu'à 750 dollars l'année prochaine grâce à la baisse des prix de l'énergie. "Comme nous l'avions prédit, les détaillants sont optimistes sur les ventes de fin d'année", s'est réjoui le président de la Fédération nationale des détaillants, Matthew Lay, dans un communiqué jeudi.
"Nous confirmons notre confiance dans le fait que nous allons atteindre une croissance de 4,1% des ventes de fin d'année", a-t-il ajouté. Il attribue cet allant non seulement à la chute des prix de l'énergie mais aussi "au niveau élevé de la confiance des consommateurs, aux meilleures perspectives en terme d'emplois ainsi qu'aux fortes promotions affichées par les détaillants".
Il faut dire aussi que les prix sont très attractifs, ce qui a encore été confirmé jeudi par une vive chute des prix à l'importation en novembre (-1,5%) certes tirée par le niveau des coûts de l'énergie mais aussi par l'atonie des prix des produits venant de l'étranger.
Les ventes de biens représentent aux Etats-Unis un tiers des dépenses totales de consommation, les Américains consacrant davantage de moyens aux services. La consommation dans son ensemble constitue le moteur de la première économie mondiale, générant plus de 70% du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays. "Ces ventes de détail robustes apportent un nouvel indice suggérant une reprise impressionnante. Cela pourrait persuader les responsables" de la banque centrale américaine "qu'il y a lieu de commencer à relever les taux d'intérêt" à la mi-2015, notait l'économiste de Markit, Chris Williamson. Les dirigeants de la Réserve fédérale (Fed) se réunissent mardi et mercredi pour examiner la politique monétaire. Une hausse des taux n'est généralement pas attendue avant le milieu de 2015 mais la Fed pourrait signaler qu'elle se met dans les starting-blocks.

Source Les Echos

15/12/2014

Le groupe Irlandais CRH sur le point de vendre Ibstock, l'un des briquetiers stratégiques au Royaume Uni, à BAIN CAPITAL

L'un des briquetier britannique les plus vieux et les plus grands serait en passe d'être vendu au fond américain Bain Capital pour plus de 505 millions d'euros.
Selon le Telegraph, le groupe Irlandais CRH serait en négociation avancée pour la cession de sa branche briques Ibstock agée de 115 ans à BAIN. La vente pourrait être annoncée pas plus tard que Lundi matin.
Ibstock, l'un trois plus grand briquetiers britanniques, dont la création remonte à 1899 emploi un peu moins de 2000 personnes en Grande Bretagne.
CRH, dirigée par Albert Manifold, avait mandaté en début d'année la banque d'investissements JP Morgan pour vendre la totalité de sa branche briques.
Cependant en dépit d'un intérêt significatif pour la totalité de la branche, CRH a finalement choisi de garder ses activités briques en Europe continentale et de vendre uniquement Ibstock.
Bain, qui compte parmi ses fondateurs l'ancien candidat à la présidence des Etats Unis Mitt Romney, a déjà une présence significative en Angleterre comprenant Brake, la firme de services alimentaires, et Securitas Direct, qui fabrique et installe des alarmes de sécurité pour les maisons et les entreprises.
Les analystes ont estimé que Ibstock a généré un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) d'environ 38 millions d'euros pour l'exercice 2013
Pour une valorisation d'entreprise attendue à  plus de 505 millions d'euros, cela signifie que l'entreprise est susceptible d'être vendu sur un multiple d'Ebitda de plus de 13 fois.
Ibstock briques, dont le nom est celui de la ville du Leicestershire où elle a été fondée, a d'abord exploité des mines de charbon et des carrières d'argile pour la fabrication de briques; et après trente ans s'est dédiée uniquement à la fabrication de briques.
CRH, dont le siège est en Irlande, a racheté Ibstock en 1999.
Ibstock comme les autres grands briquetiers du Royaume Uni  Wienerberger et Hanson a été touchée par la chute de la construction générée par la crise financière de 2008. Cette crise a eu pour conséquence la fermeture d'une partie des usines des 3 sociétés qui sont passées de 55 briqueteries en exploitation à seulement 34.
Les 3 grands briquetiers ont profité du boom de la construction en Angleterre de ces 2 dernières années qui a généré une pénurie de briques en début d'année 2014.
Outre Bain Capital, d'autres acheteurs ont été intéressés par la vente de Ibstock, parmi eux le tuilier Allemand Braas Monier, ainsi que les fonds Towerbook et Apollo Gobal.

Source Telegraph

14/12/2014

Rapport d’activité CERIC

CERIC poursuit sa croissance, avec une augmentation de 23% de son chiffre d’affaires en 2013, et de nombreux chantiers de briqueteries en cours de réalisation en 2014.

L’année 2013 marque donc la confirmation du redéploiement de CERIC. Le déménagement au printemps 2013 dans de nouveaux locaux plus grands et plus modernes aura été l’occasion de célébrer les 50 ans de CERIC.

Retrouver le rapport d'activité sur CERIC.fr

13/12/2014

Garat: L’ancienne tuilerie Niollet reprend pied

A Garat, neuf porteurs de micro-projets tournés vers l’écologie commencent à faire revivre le site des Tuileries de Niollet. Un verger conservatoire va être planté à la fin du mois sur 6 000 m2.

Marc-Antoine Deprat, locataire de la maison contiguë aux tuileries, a commencé à nettoyer les terrains qui s’étendent sur trois hectares.
Ils sont neuf porteurs de projets à s’être lancés dans l’aventure. "Avec des micro-projets peu coûteux", lance Marc-Antoine Deprat.
Trois hectares, 740 m2 de bâti, dont une grande partie délabrée, des bois, une ancienne carrière d’argile recouverte de pelouses calcaires, des mares...

Dans la Vallée de l’Echelle, sur la commune de Garat, les Tuileries de Niollet, fermées en 1971, auraient pu continuer de mourir à petit feu.
Elles commencent à revivre avec L’Eschalou, une association collégiale créée le mois dernier avec l’intention de faire vivre un vrai projet de territoire. "Mais à petit pas", prévient Marc-Antoine Deprat, designer en projet écologique, locataire, depuis le printemps dernier, de la maison contiguë aux anciennes tuileries.
Une des rares parties, avec un ancien séchoir, à avoir été entretenue au fil des ans.
"Un projet qui reste à bâtir." Michel Andrieux, le président de l’intercommunalité de la Vallée de l’Echelle, propriétaire du site (lire encadré), reste prudent: "Rien n’est définitif aujourd’hui, on attend d’avoir un projet détaillé pour prendre une décision."
"Pour l’instant, c’est une pépinière d’idées sympathiques", dit, quant à lui, le maire de Garat, Jean-Marc Choisy.

Source La Charente Libre par Céline AUCHER

12/12/2014

ENSCI/ LIMOGES: Deux écoles d’ingénieurs au recrutement national ont des effectifs en augmentation

Il n’y a pas que des entreprises qui sont implantées sur le parc d’Ester. Il y a aussi deux grandes écoles d’ingénieurs et des laboratoires. Deux grandes écoles d'ingénieurs sont implantées sur le parc d'Ester. À elles seules, les deux écoles représentaient fin 2013, 85 % des effectifs étudiants d'Ester. À la rentrée universitaire 2014-2015, 224 étudiants étaient inscrits à l'ENSCI (école nationale supérieure de céramique industrielle) et 520 à l'ENSIL (école nationale supérieure d'ingénieur de Limoges).

1 ENSIL. L'école a ouvert ses portes à Limoges la rentrée universitaire de 1992 et s'est installée sur le parc d'Ester en 1996 dans un bâtiment de 13.000 mâ. Cette année-là, 215 élèves étaient inscrits. « Le bâtiment n'était pas totalement terminé quand les cours ont commencé se souvient Patrick Leprat, son directeur actuel. Je me rappelle avoir assuré des travaux pratiques de biochimie dans une salle pas encore alimentée en eau et d'être allé en chercher dans le hall extérieur… » En 2013, l'école a passé le cap des 500 étudiants, atteignant l'objectif défini à sa création. Au mois de septembre, 182 primo-entrants ont fait leur rentrée au sein des quatre spécialités, eau & environnement, matériaux, mécatronique et électronique & télécommunications.
2 ENSCI. L'école et les laboratoires GEMH (groupe étude des matériaux hétérogènes) SPCTS (science des procédés céramiques et de traitement de surface) ont quitté leurs locaux de l'avenue Albert-Thomas à Limoges pour le Centre Européen de la Céramique en septembre 2010. Un bâtiment imposant de 14.000 mâ qui réunit 450 personnes, étudiants et salariés. Ancienne école céramique de Sèvres, née en 1893, elle était initialement spécialisée dans l'art et la céramique d'art. L'école a évolué au fil des années vers les céramiques industrielles. Elle a changé de nom en 1955 et s'est implantée à Limoges en 1979. Devenue INSA Partenaire depuis 2010, l'ENSCI recrute désormais des bacheliers via le portail post-bac en parallèle de son recrutement classique à BAC + 2. L'école d'ingénieurs offre aujourd'hui la possibilité d'accéder au diplôme d'ingénieur ENSCI en 5 ans.
Source Le Populaire par Anne-Sophie Pédegert

Algérie:une centaine d’entreprises au salon national du bâtiment et de la construction SétifBat 2014

Le palais des expositions El Maâbouda de Sétif abrite depuis lundi la 9ème édition du salon national du bâtiment et de la construction, SétifBat 2014, auquel participe une centaine d’entreprises de production de matériaux et d’équipements de construction.
Le salon initié par la société Batimatec Expo, en coordination avec la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX) et la wilaya de Sétif, rassemble des entreprises de production de ciments, de céramique, de marbre et autres équipements de coffrage ou de fabrication de béton, ainsi des institutions bancaires et des compagnies d’assurances. Le directeur-adjoint de Batimatec Expo, Raouf Stiti, a indiqué que cette manifestation annuelle constitue "l’un des plus importants forums organisés dans l’est du pays où la wilaya de Sétif rayonne en matière de construction grâce au dynamisme de ses bâtisseurs".
L’exposition ouverte au public pendant toute la durée du salon, de 9 h à 18 h, permet aux entreprises spécialisées d’échanger des expériences et au public de découvrir le potentiel de l’industrie du bâtiment et des travaux publics en Algérie, a ajouté M. Stiti.
Le salon qui donnera lieu à des rencontres dédiées au monde du bâtiment et de la construction, sera clôturé par la signature de plusieurs conventions de partenariat entre les entreprises participantes, a-t-on indiqué.
Des conventions qui conforteront l’importance de la région de Sétif en tant que pôle économique et commercial favorisant la promotion des relations commerciales et du partenariat dans le domaine de la construction et des matériaux de construction.

Source Maghrebemergent