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31/10/2014

Fermeture de la briqueterie FONTES à Revel : Le sénateur maire Alain Chatillon et ses adjoints ont rencontré les salariés de la briqueterie Fontes

Vente de l'usine à un repreneur ? Liquidation ? Continuation ? À la briqueterie Fontes, les 27 salariés attendent toujours de savoir quel sera leur avenir depuis qu'ils ont appris que leurs emplois étaient menacés suite au placement du propriétaire : Pousseur Réfractaires, en redressement judiciaire, le 18 septembre dernier.
La réponse devrait être connue vers le 20 novembre prochain, avec le contenu du rapport de l'administrateur judiciaire qui sera présenté au tribunal de commerce. En attendant, les employés en sursis continuent à se relayer sur leurs postes de travail pour uniquement des tâches de maintenance. «Ce mois-ci, avec les congés, RTT et chômage économique, nous devrions toucher notre salaire complet mais à partir de mois prochain, on ne touchera que 70 % du salaire», explique un délégué du personnel. «Ensuite, si c'est la liquidation, on aura une prime de licenciement et l'allocation-chômage».
Jeudi matin, le sénateur maire, Alain Chatillon, s'est rendu sur le site de l'avenue de Castres pour rencontrer les salariés et leur faire part des démarches qu'il mène, avec les élus, pour tenter de trouver une solution avec pour objectif de conserver les emplois sur Revel.
«Dès que nous avons appris le placement en redressement judiciaire, nous n'avons pas perdu de temps pour tenter de trouver une solution», Expliquait Alain Chatillon. «Moi à Paris et mes adjoints sur la région, nous sommes mobilisés sur ce dossier mais, dans le milieu des affaires, c'est la discrétion qui doit régner en maître, c'est pour cela que nous n'étalons pas sur la place publique toutes les démarches que nous menons. Que l'on laisse faire ceux qui ont la compétence pour cela», ajoutait le sénateur maire en rappelant qu'au Sénat il était vice-président de la commission économie et président de la commission industrie. Il tenait aussi à rappeler comment il entendait intervenir sur ce dossier. «D'abords il faut savoir ce que veulent faire les patrons et l'administrateur judiciaire. Nous nous sommes là pour l'accompagner afin de sauver l'entreprise. Nous avons déjà des contacts avec d'éventuels repreneurs mais nous ne voulons pas être court-circuités par des interventions qui sortent de partout et risquent d'effrayer les chefs d'entreprises prêts à investir».
Sans les nommer, Alain Chatillon pensait à la députée et aux élus de l'opposition qui de leur côté doivent aussi rencontrer les salariés. «On ne peut rien promettre mais d'un côté il y a ceux qui parlent et de l'autre, ceux qui agissent et moi, pour cette entreprise, je le fais depuis plus de 20 ans, par amitié pour Guy Fontes, aujourd'hui disparu. J'ai été là, à chaque fois que la briqueterie a eu des problèmes économiques».
Source La Dépêche du Midi par Émile Gaubert

30/10/2014

Le plongeon se confirme pour l'activité des matériaux de construction

Le mois de septembre est venu confirmer la mauvaise orientation des tendances qui se sont dessinées cet été. L'activité des matériaux de construction accuse un repli de 9,8 % au troisième trimestre par rapport à l'année 2013. Sur neuf mois cumulés la chute est de -3,1 %. La profession alerte sur la nécessité de relancer les investissements publics comme le préconise le FMI.

En ce début d'automne, le plongeon se confirme pour l'activité des matériaux de construction. L'activité (hors tuiles et briques) recule de - 9,8 % au troisième trimestre 2014, par rapport à celui de l'année 2013.
En l'espace de six mois, « notre indicateur matériaux (…) a perdu 15 points, passant d'une progression annuelle de +7,1 % au premier trimestre à -9,8 % au troisième trimestre », estime l'Unicem. En données provisoires, il affiche une baisse de l'ordre de -3 % sur un an pour les neuf premiers mois de 2014.
Dans le détail, la production de granulats tutoie désormais ses plus bas niveaux des quinze dernières année, totalisée sur douze mois. Au mois de septembre, les livraisons accusent un repli de 7 % par rapport au mois d'août et de 12,6 % par rapport à l'année dernière. En cumul sur les neufs premiers mois de l'année 2014, l'activité chute ainsi de 2,9 %.
Même constat du côté du BPE : les livraisons accusent un repli de -10,2 % par rapport à septembre 2013 et de -3,2 % par rapport au mois d'août dernier. Sur les neuf premiers mois de 2014, les livraisons de BPE s’inscrivent en recul de - 3,1 % sur un an. Le secteur du Bâtiment en crise
Cette tendance dégradée de l'activité des matériaux de construction s'explique en regard de l'activité également mal en point du secteur de la construction et des travaux publics. L'enquête de l'Insee du mois de septembre indiquait que les professionnels avaient par ailleurs peu d'espoir d'éclaircie pour les mois à venir, que ce soit dans le segment du gros oeuvre, du second oeuvre ou de la construction du résidentielle.
Les mises en chantier étaient en repli de -11,3 % sur les trois mois juin-juillet-août par rapport à 2013, tandis que les surfaces de locaux reculaient de -5 %. Malgré les signaux positifs des demandes de permis de construire, le nombre d'autorisation à fin août, en cumul, sur douze mois, restent très inférieur à la moyenne de longue période, avec 394 154 unités contre 500 000 en moyenne par an (entre 2003 et 2013).
Du côté des mises en chantier, seulement 303 218 logements sont sortis de terre sur les douze derniers mois ce qui, là aussi, demeure très en-deçà de la moyenne annuelle de long terme (396 000). « Mais c’est surtout très faible si l’on rapporte ce niveau à la population actuelle ; en effet, alors que, sur les quarante dernières années, on construisait en moyenne 6,5 logements pour 1 000 habitants en France métropolitaine, ce ratio tomberait à moins de 5 en 2014 (4,8 selon nos estimations) », explique l'Unicem. Fin d'année difficile pour les TP
Du côté des travaux publics, l'activité continue de se dégrader au mois d'août et la fin de l'année s'annonce difficile, selon l'Unicem, au regard des prises de commande. Les travaux réalisés ont reculé de 4,6 % entre juillet et août. La tendance est aussi à la baisse du côté des marchés conclus, « dans un contexte difficile de baisse des dotations budgétaires de l’État (- 3,7 milliards d’euros par an de 2015 à 2017), de frilosité des acteurs locaux à investir et d’incertitudes sur le financement des projets d’infrastructure».
Relance par l'investissement public ?
L'Unicem conclut sa note de conjoncture par les recommandations du FMI pour la relance des investissements publics, financée par la dette. « Ainsi, une hausse d’un point de PIB de dépenses publiques d’investissements en infrastructures augmenterait de + 0,4 % le niveau de la production la même année et de 1,5 % quatre ans plus tard, sans pour autant alourdir le ratio dette/PIB », souligne l'Unicem qui voit dans la récente adoption d’un amendement, apportant une aide de 423 millions d'euros aux investissements des collectivités liés à la transition énergétique, ainsi qu'à ceux effectués par les communes urbaines ou rurales les plus pauvres, « un premier pas » à la sortie de crise.

Source Batiweb

29/10/2014

Quand la tuile terre cuite réinvente l'architecture contemporaine

Afin de valoriser l'utilisation de la tuile dans les projets d'architecture, la FFTB a lancé un concours baptisé La tuileterrecuite Architendance. Pour cette 2ème édition, la compétition a récompensé sept projets.

"Qu’on se le dise, l’air du temps est à la politesse ! La tuile terre cuite sur une réalisation architecturale contemporaine est une politesse faite à l’environnement existant, aux toitures alentour, aux anciens bâtiments", voici en quelques mots le résumé du concours 2014 de La tuileterrecuite Architendance.
Cet événement, organisé par la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques), vise à valoriser de façon contemporaine et avec audace la tuile terre cuite, soit en couverture, soit en couverture et façade.
Selon les acteurs, la tuile remplit diverses fonctions et missions. Par exemple, pour l'architecte Pierre-Louis Taillandier, elle "permet de réinterpréter les éléments vernaculaires d’une région de manière contemporaine", et pour Bruno Rollet, "elle apporte une suite logique à l’existant". D'autres clament haut et fort leur attrait pour ce matériau : "J’aime le côté charnel de la tuile. J’ai été l’un des premiers architectes à l’utiliser à la verticale, en façade", note Edouard François, qui a obtenu le 1er prix dans la catégorie "Collectif".
"Vitalité et richesse de l’architecture contemporaine"
Au total, la manifestation a retenu 27 nominés parmi lesquels sept lauréats désignés par un jury présidé par Patrick Vettier, vice-président du RMA (Réseau des Maisons d’Architecture). Ils ont été récompensés lors des 24h d’architecture le 17 octobre, à la Friche Belle de Mai de Marseille. "Ce palmarès reflète la vitalité et la richesse de l’architecture contemporaine française et la contribution décisive que peut apporter la tuile terre cuite dans la diversité des usages, tant en couverture qu’en façade", a conclu Jacques Llados, porte-parole de la FFTB, lors de la soirée de remise des Grands Prix de cette 2ème édition du concours La tuile terre cuite Architendance.

Source Batiactu

28/10/2014

Sunalp a repris Luxol Photovoltaics

Installée depuis juin 2009 au sein de la pépinière d’entreprises de Savoie Technolac, au Bourget-du-Lac, l’entreprise Luxol dispose d’un atelier dédié à la R & D et à la fabrication de tuiles photovoltaïques.

Les produits innovants et 100 % savoyards de Luxol sont de vraies tuiles qui, au-delà d’assurer une parfaite étanchéité de la couverture en respectant le rendu esthétique, produisent également de l’électricité. Placée en redressement judiciaire au printemps dernier, Luxol a été reprise le 1er août par la société savoyarde Sunalp, filiale de Soera, société spécialisée dans le développement du photovoltaïque.
En parallèle, Luxol a développé un partenariat avec Sillia VL (69) pour ses compétences en matière de réalisation et d’assemblage des cellules photovoltaïques et avec Terreal (92), leader des solutions constructives pour l’enveloppe du bâtiment confortable, durable et accessible à tous.

Luxol apportera ses connaissances scientifiques et techniques pour l’encapsulage de silicium cristallin à haut rendement sur des surfaces non planes.

Propriétaire des différents brevets, Guy Caret, directeur de Luxol, ambitionne de certifier de nouveaux produits (tuiles plates et galbées en verre et en terre cuite) et de lancer sa première unité de production à l’horizon 2015 en Savoie.

Source Le Dauphiné

27/10/2014

La brique et le bois s’imposent dans les constructions

L’instauration de la RT 2012 a amené quelques changements dans les habitudes constructives. Cela concerne les matériaux employés, notamment en gros oeuvre, avec un choix principalement dicté par les performances thermiques attendues.
Le parpaing, fortement délaissé
La recherche de la meilleure performance, induite avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation thermique, a amené des changements notoires dans le secteur de la construction. Aujourd’hui, il est d’abord privilégié les matériaux qui ont su s’adapter ou montrer l’étendue de leurs performances pour respecter les obligations actuelles. Dans cette optique, deux produits ont plus précisément su s’imposer : le bois et la brique creuse en terre cuite.
Cette dernière est celle qui a le plus progressé, passant de 36 % de parts de marché en 2010, à plus de 40 % en 2013 pour les constructions individuelles. Mais c’est principalement pour la construction d’immeubles que sa progression est la plus importante, réalisant un bond de 11 points, à désormais plus de 20 % de parts de marché.
La première conséquence est une nette baisse enregistrée pour les constructions en parpaing, pourtant longtemps privilégiées.
Le bois résiste mieux à la baisse du secteur
La construction bois, si elle demeure moins importante, maintient en revanche son niveau et progresse doucement quand d’autres matériaux connaissent un fort désintérêt. Ainsi, utilisée pour 8 % des constructions individuelles en 2010, sa part était de 12 % en 2012. La même progression est constatée pour les immeubles collectifs, passant d’un marché quasi inexistant à plus de 4 % des réalisations en 2012.
Le bois a aussi affiché une baisse moins importante en pleine crise du bâtiment, limitée à 9 % quand l’ensemble du secteur enregistrait une chute de 12 %.
Ces nouveaux choix sont aujourd’hui principalement dictés par les performances des matériaux qui présentent des qualités désormais reconnues. Une évolution réussie en lien avec la RT 2012, là où d’autres matériaux n’ont pas su enregistrer les mêmes progressions.

Source ETI Construction

Dans le bâtiment, la Scop Bouyer résiste

Le groupe Bouyer a repris l'ensemble du personnel après le rachat de l'usine à La Boissière-du-Doré.
Le fabricant de briques en terre cuite a investi plus de 4 millions d'euros dans son usine, à La Boissière-du-Doré.
Quand le bâtiment va mal... tout ne va pas mal. Le groupe choletais, Bouyer Leroux, ne cède pas à la crise qui frappe le secteur. La société coopérative (scop) de La Séguinière a inauguré, jeudi, sa nouvelle ligne de production à La Boissière-du-Doré. Un investissement de 4,5 millions d'euros dans cette usine qu'elle a rachetée, en 2013, à Imérys. La même année, Bouyer rachetait sept usines.
« À La Boissière-du-Doré, nous avons repris l'ensemble du personnel, trente et un salariés », précise Jean-François Regrettier, directeur marketing. Mais l'activité a été réorientée. « Nous avons une forte demande pour des linteaux et coffres de volet roulants de grande longueur. Il a été décidé de transformer l'usine en une unité spécialisée dans la production d'accessoires en terre cuite monoblocs de grande dimension. » D'où les investissements importants. « Nous avons les moyens, car les statuts de la Scop nous obligent à mettre en réserve la moitié de nos résultats chaque année. Nous avons donc des fonds propres importants. »
Des fonds alimentés par des belles années, notamment en 2010 et 2012. « Certes, aujourd'hui, c'est plus difficile, mais nous avons les moyens d'innover. Notre chiffre d'affaires a baissé d'environ 3 %, alors que dans le secteur du bâtiment, c'est plutôt 12 %. » En dépit de résultats en baisse en 2013, Bouyer continue donc de se développer partout en France. Historiquement implanté dans l'Ouest, le groupe est aujourd'hui présent dans l'Est et le Sud. Et vise de nouveaux marchés. « Aujourd'hui, 70 % de nos ventes concernent la maison neuve individuelle. Nous voulons grossir sur le marché du collectif et du non résidentiel mais aussi dans la rénovation. »
Bouyer Leroux, créé en 1955, emploie aujourd'hui 700 personnes. Et devrait réaliser, cette année, environ 155 millions de chiffre d'affaires.
Source Ouest France par Marylise COURAUD.

26/10/2014

CERIC - Supervision, pilotage et suivi de performance

CERIC, expert mondial en solutions et services destinés à la production des matériaux de conctruction en terre cuite (briques, tuiles, parement, pavés) livre des usines clés en main.

CERIC a choisi la solution MES COOX d’ORDINAL Software pour créer sa nouvelle suite logicielle dont la première mise en service a été réalisée sur le site d’ETEX à Kościan en Pologne.
L’application développée assure la supervision, le pilotage (gestion de l’atelier four ayant une capacité de production de 30 millions de tuiles grand format - 10/m2 - ) et le suivi de performance de l’ensemble de l’usine.

Source Ordinal
Source CFI

25/10/2014

Visite de la tuilerie Malmanche à Chardat

" Montmorillonnais et Confolentais, balade entre voisins "
Balade découverte entre deux territoires limitrophes qui possè
dent de nombreuses similitudes, samedi 25 octobre à 14 h à Availles-Limouzine et Abzac (16). Le bâti traditionnel est marqué par les influences limousines et traditionnellement les habitants se procuraient les matériaux de constructions à proximité de chez eux. A Lessac, plusieurs tuileries alimentaient ce secteur.
Cette balade permettra de découvrir le bâti traditionnel et les différentes étapes de fabrication des tuiles avec la tuilerie Malmanche à Chardat. Une dégustation de produits locaux sera proposée pour terminer l'après-midi. Rendez-vous devant l'office de tourisme d'Availles- Limouzine. Gratuit. A prévoir : voiture et bonnes chaussures.
Renseignements : 05.49.91.07.53. ou 05.45.84.14.08.

Source La Nouvelle Republique

ALGERIE : Groupe industriel ENCC - Un acteur qui s’implique dans l’intégration industrielle du pays

Qu’il s’agisse de centrales électriques, de cimenteries, de bacs de stockage d'essence ou de pétrole, l'Entreprise nationale de charpente et de chaudronnerie (ENCC) est toujours présente.
Parmi ses principaux clients, on retrouve Sonatrach, Sonelgaz, Naftal, Cosider, SNVI et de nombreuses autres entreprises de ciment et de produits rouges.
La société SN METAL a donné naissance en 1983 à l’Entreprise nationale de charpente et de chaudronnerie, par abréviation ENCC.
Son passage à l’autonomie de gestion a été opéré en juin 1989, et l’entreprise devient ainsi une société par actions.
A partir de 1995, pour améliorer son organisation et pour avoir une bonne maîtrise du marché, le groupe a mis en place une politique de filialisation, ce qui a fait transformer les unités de l’ENCC en filiales.
Filiale de la SGP Construmet, l’ENCC intervient dans la réalisation et le pilotage des projets industriels en EPC (engineering, procurment, construction), l’exécution des études en tous corps d’État, de process et d’expertise.
L’entreprise intervient également dans la production de charpentes métalliques, de chaudronnerie et d’équipements industriels divers.

Entreprise au capital social de 6 906 450 000 DA, l’ENCC s’appuie, dans ses interventions, sur ses nombreuses filiales, chacune selon sa spécialité. Metaleng est la filiale engineering de l'ENCC.
Elle est spécialisée dans l'engineering en tous corps d'État et le pilotage de projets industriels en EPC. Alieco, elle, se spécialise dans la production d’équipements hydrauliques, de levage, mécono-soudés et de chaudronnerie.
Tarsi est versée dans le domaine du montage et de la maintenance industriels.

Les activités principales de CR Metal sont la chaudronnerie, la charpente métallique et les équipements industriel divers.
Promech s’occupe essentiellement de la mécanique lourde, de stations de concassage, de hangars de stockage et des équipements de cimenterie et de briqueterie. 
Enfin la sixième filiale, à savoir Chaudral, intervient dans la production de chaudières industrielles (à vapeur et à eau chaude) et de chaudières domestiques.

Vu l’éventail très large de son champ d’action, le groupe ENCC dispose d’équipements modernes et performants de grandes capacités.
Toutes ces performances font que le groupe bénéficie de la confiance de grands clients internationaux, à l’image d’Anadarko, Alstom, Total et Bechtel.

Les perspectives de développement de l'entreprise sont prometteuses.
Elle compte, en particulier, un contrat avec le groupe Batimetal et le groupe portugais Amal qui porte sur les activités de conception, fabrication et réalisation de tous types d’ouvrages au niveau de l'usine de Hassi Ameur, à Oran, destinés à l’aval pétrolier, qui sera, par conséquent, d’un grand apport à l’industrie pétrolière.
Le groupe est également impliqué dans un partenariat avec Sonelgaz pour la fabrication de chaudières de récupération et d’échangeurs thermiques.

Dans la perspective d’élargir et d’augmenter ses capacités, le groupe a consacré une enveloppe de 7 milliards de DA d’investissement.
Par ailleurs, un important et ambitieux plan d’investissement est en cours de réalisation au niveau de toutes les filiales du groupe.
Source Liberté Algérie par : Said SMATI

24/10/2014

ALGERIE Béjaia : Fermeture de la briqueterie Soummam d’Amizour

Les travailleurs montent au créneau:
«Rien ne justifie la décision de fermeture », selon les employés
Les travailleurs de la briqueterie Soummam d’Amizour ne comptent pas baisser les bras devant la décision, unilatérale et jugée injustifiée, du patron de l’entreprise. Celui-ci a décidé en effet de la fermeture définitive de la briqueterie. Soutenu par les animateurs du Comité de solidarité avec les travailleurs de la wilaya, qui a été de tous les mouvements sociaux qu’a connus la région ces deux dernières années, les travailleurs ont refusé le sort qui leur a été réservé par leur ancien employeur.
Et première action, organisée par les membres du Comité de solidarité avec les travailleurs : un rassemblement devant le siège de l’APC. Ce dernier a été observé jeudi dernier. Une action à laquelle avaient pris part, outre les travailleurs licenciés, les animateurs du Comité de solidarité, des élus locaux et des membres de la ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), proche de Me Zehouane. Depuis des négociations informelles ont lieu entre les membres du Comité de solidarité et la direction de l’entreprise par le truchement du maire d’Amizour et de son exécutif. Mais à en croire un membre du Comité de solidarité, la tâche risque d’être des plus ardues. On en saura davantage dans les jours, qui suivent.
Une chose est sûre, les travailleurs, mis au chômage d’office suite à la fermeture de cette briqueterie depuis la fin du mois de juillet dernier, sont catégoriques : le patron de l’entreprise n’a pas respecté ses engagements. Il aurait même foulé aux pieds un protocole d’accord, signé par ses soins et le partenaire social, la section syndicale UGTA en l’occurrence.
Dans cet accord, cosigné par les deux parties en octobre 2012, les représentants des travailleurs avaient accepté de faire des sacrifices durant trois années ; années durant lesquelles ils s’étaient engagés à ne pas réclamer de revalorisation de salaires, de ne jamais recourir à des mouvements sociaux. En contrepartie, le patron s’est engagé, pour sa part, à améliorer les conditions de travail, à préserver les emplois, à investir dans l’acquisition de nouveaux équipements pour relancer la production. Mais deux années après, non seulement aucun des engagements n’a été tenu par le patron de la briqueterie, mais aussi il décide contre toute attente de la fermeture de l’entreprise, ont dénoncé des syndicalistes, joints aux téléphones cet après-midi.
Pour le vice-président de la Ligue algérienne pour les droits de l’Homme, Said Salhi, également engagé dans le mouvement de solidarité avec les travailleurs, «rien ne justifie la décision de fermeture de la briqueterie en question. Cela tombe sous le sens : le secteur du bâtiment connait un véritable boom». Il juge alors l’argument avancé par le patron de fallacieux : «l’employeur n’a pas d’excuses à faire valoir d’autant plus qu’il a bénéficié de facilités de la part de l’Etat pour l’extension de l'unité». La briqueterie étant construite sur un terrain communal ; l’APC avait même décidé de concéder une assiette de terrain mitoyenne dans le cadre de l’extension de la même entreprise. En échange, ils espéraient faire embaucher les chômeurs de la région.
En effet, l’APC avait donné son accord pour une éventuelle extension de la briqueterie. C’est pour cette raison que Saïd Salhi juge incompréhensible «l’attitude comme les intentions du patron de cette entreprise» pour qui la fermeture de la briqueterie serait un frein à l’essor économique de la région et d’où approvisionnaient en briques les autres localités.
Source Liberté Algérie par Salim Aït Sadi

23/10/2014

Trophées Aléonard 2014 : l’art des couvreurs récompensé pour la 10e fois

Les Trophées Aléonard ont célébré ce jeudi 16 octobre leur 10e anniversaire et distingué une nouvelle fois le savoir-faire et la créativité des professionnels de la couverture, autour de leur produit phare, la tuile Aléonard.
Fondée en 1872, reconnue Entreprise du patrimoine vivant en 2010 et marque du groupe Wienerberger, la Tuilerie Aléonard récompense chaque année depuis 2004 les entreprises de couverture françaises les plus talentueuses.
Pour cette 10e édition du concours, dont le palmarès a été dévoilé le 16 octobre 2014 au Musée des Arts forains à Paris, 35 dossiers étaient en lice devant un jury composé de huit membres (architectes du patrimoine, chefs d’entreprise, directeur de rédaction, chef produit et dirigeants du groupe Wienerberger).
Les Trophées, répartis en cinq catégories (Monuments historiques, Rénovation, Premier chantier, Construction neuve et Prix spécial du jury), rendent hommage à des réalisations architecturales riches, mariant maîtrise technique et sens esthétique, dans le respect des règles de l’art et de la tuile en terre cuite Aléonard.
Les lauréats 2014: 
Trophée Monuments Historiques : Entreprise José Faucheux à Crépy (02) pour la restauration de la toiture du palais de justice de Laon (02).
Trophée Rénovation : Entreprise Ducy à Le Torquesne (14) pour la rénovation d’une propriété privée à Deauville (14).
Trophée Premier Chantier : DG Couverture à Massingy-les-Vitteaux (21) pour la restauration de la toiture d’une propriété privée à Brosses (89).
Trophée Construction Neuve : Falaisienne de Couverture à La Hoguette (14) pour la réalisation de la toiture d’une SCI à Ville-d’Avray (92).
Trophée Prix du Jury : Entreprise Bregon à Breteuil-sur-Noye (60) pour la restauration de la toiture de l’église de Valdampierre à Villeneuve-les-Sablons (60).
Source le Moniteur par Maya Pic

22/10/2014

Compte pénibilité : décret et douche glacée pour le BTP

Le décret relatif aux critères du compte pénibilité a été publié alors que le dispositif ne s'appliquera qu’en 2016 dans le BTP. Certains risques avaient été reportés par décret en 2016.

Les PME pourront accéder à la commande publique
Les organisations patronales espéraient encore pouvoir négocier et discuter les conditions d’applications du Compte pénibilité qu’elles jugent inapplicables en l’état dans le secteur du BTP.
Malgré d’intenses négociations en coulisse depuis plusieurs mois, personne ne s’attendait à la publication immédiate du décret (le 9 octobre) qui fait suite, rappelons-le, à la promulgation de la loi au mois de janvier 2014.
Ce projet de décret, qui n’a pas été modifié dans sa phase finale, avait pourtant été communiqué début juillet à l’ensemble des acteurs. La pression parlementaire et celle des syndicats en attente de ce texte depuis longtemps aura sans doute été la plus forte.
Quatre facteurs de pénibilité applicables en 2015
Deux dates doivent donc être retenues aujourd’hui par les employeurs. Le 1er janvier 2015, quatre facteurs de pénibilité (les plus faciles à évaluer comme le travail de nuit, le travail en équipe successive et alternante, le travail répétitif ou en milieu hyperbare…) seront d’application immédiate.
« Aujourd’hui, nous avons des seuils réglementaires bien définis car ils n’existaient pas auparavant. Ainsi, avant, le chef d’entreprise avait une certaine latitude pour définir lui même les seuils de pénibilité en fonction de son activité » explique un juriste qui s’est penché sur le dossier.
Pour tout salarié, exposé au delà de certains seuils réglementaires, après application de mesures de protection collective et individuelle (casque de protection auditive, appareils de protection respiratoire, engins de levage mécanique …), l’entreprise devra établir des fiches de prévention des expositions, transmises chaque année au salarié.
Six critères plus difficiles à évaluer applicables en 2016
Ces fiches déclencheront l’attribution de points aux salariés exposés dépassant les seuils fixés. Ce cumul de points permettra notamment au salarié de partir plus tôt à la retraite (dans la limite de 8 trimestres) ou de réduire son temps de travail avec compensation de la perte de salaire.
En revanche, six autres critères, considérés comme les plus difficiles à évaluer, n’entreront en application que le 1er janvier 2016. Il s’agit des postures pénibles, les vibrations, le port manuel de charges, les températures extrêmes, le bruit et les agents chimiques dangereux (où l’on attend encore des précisions, notamment la méthode d’évaluation de ces agents).
Les organisations patronales du BTP souhaitaient encore discuter de ces critères, notamment de celui relatif au port manuel des charges. L’application stricte des critères définis dans le décret s’avère pénalisante pour plusieurs catégories de professionnels, dont, le maçon par exemple
Trois facteurs de pénibilité pour le maçon
Si ce professionnel prend une charge au sol de 10 kg pendant 600 heures (le temps de travail annualisé est de 1800 heures), s’il lève et porte une charge de 15 kg pendant 600 heures (ce qu’un maçon fait quand il construit un mur dit traditionnel), il est déjà soumis à deux facteurs de pénibilité. S’il travaille dans une posture pénible, en maintenant ses bras au dessus de ses épaules, un 3e facteur de pénibilité s’ajoute.
Une posture à genoux, accroupie, une position du torse en torsion à 30 °, fléchie à 45 °, concernera très vite l’ensemble des professionnels du BTP, peintres, carreleurs... Ce n’est pas tout, le dernier critère sur les agents chimiques dangereux, est en attente d’un arrêté. Certains se demandent si la poussière (fréquente sur les chantiers) ne sera pas prise en ligne de compte et comment elle sera évaluée sur les sites.
Le message induit n’est donc pas flatteur pour la profession que l’on peut estampiller de « métier pénible ». Car échapper à ces critères sera difficile. Comment organiser en effet la polyvalence sur les chantiers (pour ne pas dépasser le quota des 600 heures) quand on gère une petite structure avec quelques salariés ?
Discussions avec les fournisseurs de matériaux "lourds"
Les organisations professionnelles, encore discrètes sur le sujet, ne sont pas restées les bras croisés. Certaines ont déjà entamé des réflexions avec leurs fournisseurs de matériaux « lourds ». Une charte a été récemment signée entre l’Union maçonnerie gros œuvre de la FFB et la Fédération française des tuiles et briques. Une réflexion est en cours avec la Fédération des industries du béton sur ce sujet.
En attendant, les entreprises échapperont difficilement aux cotisations qui se mettront en place à partir de 2016 pour financer le compte pénibilité, une conséquence qui fait grincer les dents d’une profession, aujourd’hui, en grande difficulté,…
« La mise en place de cette usine à gaz intervient au pire moment, alors que le moral des artisans et des entrepreneurs est au plus bas. Le gouvernement ne pouvait pas faire pire ! » a immédiatement réagi Jacques Chanut, président de la FFB, dans un communiqué dénonçant une nouvelle fois « l’usine à gaz » du compte pénibilité.
Les cotisations des entreprises à venir…
La cotisation de base aura un taux de 0.01% à partir de 2017. Son objet est d’assurer l’équilibre financier du compte prévention pénibilité par la solidarité interprofessionnelle. Elle portera sur l’assiette de droit commun et sera soumise aux exonérations concernant les bas salaires dans les mêmes conditions que l’ensemble des cotisations sociales.
La cotisation spécifique (0,1% les deux premières années, puis 0,2 % à compter de 2017- doublée en cas de poly-exposition), payable début 2016 pour l’année 2015, n’est due que pour les salariés pour lesquels le seuil annuel est dépassé. Elle n’est pas soumise aux exonérations concernant les bas salaires.
Source : batirama.com par  Fabienne Leroy

21/10/2014

Belgique- Wienerberger: La «durabilité» comme maître-mot à Waregem

Un entrepreneur, un architecte et un fabricant de matériaux se sont associés pour imaginer un bâtiment unique composé de sept habitations. Avec comme maître mot la durabilité.
Au départ, il y avait une villa devenue, avec le temps, dépassée et donc très énergivore.

A l’arrivée, celle-ci a cédé la place à un ensemble de sept maisons, collées les unes aux autres, avec un long toit en pente. A la base de cette entreprise qui est en train de sortir de terre au cœur de Waregem, on retrouve plusieurs acteurs : un entrepreneur du coin, Eribo (qui est également le maître d’ouvrage), un architecte de Waregem (Wielfaert architecten) et le fabricant autrichien de briques et de revêtement de toitures bien connu Wienerberger (dont le siège en Belgique est à Courtrai). Ensemble, ils ont envisagé la construction d’un bâtiment répondant aux meilleurs critères NZEB 2020 en termes d’économies d’énergie. Celui qui verra le jour à Waregem (livraison prévue fin 2015) recevra le certificat Breeam, et adoptera quelques-unes des recommandations figurant dans « référentiel B », même si ce dernier n’est pas encore reconnu en Belgique. « On a ainsi particulièrement soigné l’acoustique des différentes unités ainsi que l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, explique Sylvain Terryn, product manager chez Wienerberger. A l’heure où l’on parle beaucoup de PEB, de passif et de 0 energy building, nous avons voulu aller un pas plus loin et étendre le concept à la durabilité. »
Celle-ci a obligé les différents acteurs à se creuser les méninges pour rendre leur projet le plus exemplaire possible. Situé à 5 minutes à vélo de la gare (15 minutes à pied), le bâtiment permet par exemple d’éviter l’usage de la voiture. Les jardins ont été orientés au sud, histoire de mieux profiter de la chaleur du soleil. Une citerne d’eau de pluie de 5.000 litres a été installée pour chaque habitation et des appareils qui économisent l’eau ont été prévus, histoire de réduire la consommation annuelle de 73 %. Pour favoriser la biodiversité, des plantes exotiques qui se trouvaient sur le terrain ont été enlevées pour favoriser les plantes indigènes.
Pour réduire au maximum leur impact environnemental, les matériaux utilisés tant pour la toiture que pour les façades et les terrasses ont été choisis en fonction de leur durée de vie, extrêmement longue. « Tous les produits de gros œuvre en terre cuite utilisés sont fabriqués à moins de 50 km de distance, insiste Sabine Merlevede, responsable communication chez Wienerberger. Les terrasses sont réalisées en pavés de terre cuite non rejointoyés pour permettre à l’eau de s’écouler lentement en profondeur. Pour les murs intérieurs et les briques de parement, on n’utilise pas de ciment mais bien une colle qui facilite la pose et qui ne nécessite aucun joint. L’ensemble des dépenses a été passé au peigne fin pour les réduire au maximum. Au final, nous aurons un bâtiment très proche du passif. On utilise le terme de «basse énergie +». »
Pour ce qui est du chauffage, l’usage d’une chaudière à condensation au gaz avec chauffage par le sol a été préconisé. Ce choix peut paraître bizarre, mais de savants calculs ont fait apparaître qu’il s’agissait de la meilleure solution en termes de rapport rendement/abordabilité. Du solaire photovoltaïque sera également installé sur la toiture pour la production d’électricité. « A terme, quand les primes auront complètement disparu, le participatif sera la meilleure solution, assure Sylvain Terryn. Le fait que les maisons sont collées les unes aux autres permettra un minimum de déperditions. Notre but est de prouver qu’avec une construction traditionnelle, on peut aussi obtenir des maisons neutres en CO2 capables de fournir d’excellentes performances énergétiques. »
On l’aura compris, l’objectif avoué du quartier durable de Waregem pour une entreprise comme Wienerberger est de démontrer qu’une construction durable est tout à fait réalisable à partir de matériaux et de méthodes de construction connus, selon la tradition belge de la construction.
D’une superficie oscillant entre 184 et 194 m2 (pour les deux habitations de coin), chaque maison possédera son propre (petit) jardin ainsi qu’un espace vert commun de 1.500 m2. Disposées sur deux étages, elles offriront toutes 3 chambres plus un bureau ainsi qu’un grenier. Le domaine comprendra des garages à vélos avec une toiture verte, tout comme un carport de 7 places (d’autres places de parking sont également prévues en front de rue). « Le prix des maisons tournera autour de 295.000 euros, hors TVA, révèle Sabine Merlevede. Avec un amortissement prévu sur environ dix ans des coûts supplémentaires par rapport à une maison PEB. Le quartier durable de Waregem veut être un projet pilote qui pourrait être reproduit ailleurs. C’est un projet d’insertion intra-urbaine qui procurera un vrai confort de vie à ses habitants. »
Il reste un an à Eribo pour achever les travaux. Trois maisons ont déjà été vendues.
Source Le Soir  par Paolo Leonardi

20/10/2014

REVEL (31) L'inquiétude des 27 salariés de la briqueterie Fontes

Depuis une semaine, la briqueterie Fontes, avenue de Castres, tourne au ralenti. «Le carnet de commandes est vide et depuis vendredi nous sommes en chômage économique partiel», explique un délégué syndical. Il faut dire que depuis le 18 septembre dernier, le tribunal de Sedan a placé la société «Pousseur Réfractaire», propriétaire de la société Fontes depuis septembre 2013, en redressement judiciaire, tout en nommant un administrateur. Depuis, les 27 salariés revélois sont inquiets. «On ne sait rien. On ne nous dit rien et on se demande si le but n'est pas de fermer le site de Liverdun et de Revel pour recentrer les activités sur le troisième site de Hierges, dans les Ardennes», ajoute le représentant syndical.
En effet, depuis plus de 20 ans, la vie de la société de Guy Fontes n'a pas coulé comme un long fleuve tranquille. «Dans les années quatre-vingt-dix, on s'était déjà remis de deux redressements judiciaires». En 1998, l'entreprise est rachetée par le Groupe Société de gestion industrielle. Puis, il y a un an, en septembre 2013, Fontes Réfractaire, ainsi que sa carrière d'argile de Vaudreuille sont absorbés par la société Pousseur Réfractaire dont le siège social et une des trois briqueteries se trouvent à Hierges, dans les Ardennes. Cette entreprise possède trois sites de fabrication de briques réfractaires : Hierges (44 salariés) ; Liverdun (54 salariés) ; en Meurthe-et-Moselle ; Revel (27 salariés). «Dans le Groupe, 64 licenciements ont déjà été évoqués». L'inquiétude est donc aussi de mise sur les deux autres sites de Pousseur Réfractaire où un nouveau directeur vient tout juste d'être nommé (*). «On s'accroche maintenant au mince espoir de voir arriver un repreneur avant la mise en place d'un Plan de sauvegarde de l'emploi», explique Jeoffrey Bertrand, délégué du personnel sur le site de Liverdun où l'on produisait des produits réfractaires destinés à la Sidérurgie, la verrerie et l'industrie de l'aluminium. «L'important c'est de préserver le site où de gros investissements ont été faits, il y a 10 ans, pour moderniser une production qui s'appuie sur un savoir-faire reconnu». A Revel on tient le même langage. «Fontes Réfractaire existe depuis 1810.
À Saint-Ferréol nous avons en plus la chance de posséder une carrière de terre alumineuse qui résiste à une haute température thermique. Ces briques qui résistent à la chaleur, on en exportait dans le monde entier», ajoute le délégué du personnel de Revel. Nous espérons donc un repreneur pour poursuivre notre activité mondialement reconnue. En plus, grâce à notre savoir-faire nous avons sorti de nouveaux produits à plus forte valeur ajoutée, en vue de toucher d'autres marchés potentiels».
(*) — Contacté par nos soins, le nouveau directeur, Pascal Bombard, n'a pas souhaité s'exprimer.
Source La Dépêche du Midi par Émile Gaubert

Bouyer Leroux, une Scop "verte"

Bouyer Leroux, spécialiste de la tuile terre cuite, a lancé depuis plusieurs années un vaste programme de développement durable. De nombreuses actions ont été mises en place, et d'autres sont prévues pour 2015. Découvrez lesquelles.

La Scop Bouyer Leroux fêtera ses 35 ans en 2015. Trente-cinq ans de succès puisque l'entreprise a toujours été rentable, notamment grâce à son statut qui l'oblige à investir perpétuellement. Qu'elles soient sociales, sociétales, économiques et écologiques, les valeurs de l'entreprise sont au cœur de la stratégie du groupe.
Faisant partie des leaders européens, la société se devait également d'être exigeante en matière de développement durable. Si l'industriel récupère en fin de chaîne des produits non conformes, des chutes ou certains déchets pour créer des chemins de dalles menant aux carrières, ce n'est qu'une petite partie de ses actions.
Parmi les grands chantiers engagés, la consommation d'énergie : "Depuis trois ans, les politiques de gestion de l’énergie ont abouti pour l’ensemble du Groupe à une baisse de 3,5 % de la consommation thermique. Les investissements en faveur des énergies renouvelables ont permis l’augmentation de 10% de la part de biomasse dans la consommation thermique. Cette part atteint aujourd’hui pratiquement la moitié de la consommation du groupe", détaille l'entreprise.
Un centre d'enfouissement pour fournir du biogaz
Pour parvenir à ces résultats, elle dispose d'un centre d'enfouissement technique de déchets qu’elle cogère avec un industriel du traitement des déchets. Et le résultat est là : "Nous fabriquons du biogaz que nous utilisons ensuite dans nos fours à briques", raconte Roland Besnard, actuel PDG de Bouyer Leroux. Cette énergie utilisée en substitution du gaz naturel représente près de 10% de la consommation énergétique de l’usine de la Séguinière (49). Et l'entreprise souhaite aller encore plus loin : "Nous allons davantage contrôler la méthanisation via l’utilisation de membrane de séparation des déchets et l’injection d’eau au cœur du stockage", note Roland Besnard. Le groupe a expérimenté ce mode de fonctionnement sur une partie du site et va la développer sur l’ensemble de l’installation d’ici à 2016.
Des palettes recyclées
Enfin, dans la poursuite de cette stratégie, Bouyer Leroux a choisi de s'occuper de son packaging : "Nous allons mettre en place un système de collecte de palettes afin de les réutiliser. Notre objectif : limiter leur utilisation, et donc les déchets", développe Roland Besnard. Ainsi, l'entreprise devrait remettre en état et donc réemployer les palettes. Dès 2015, l'ensemble des produits Bio'bric mur sera livré sur des palettes consignées.
Avec toutes ses initiatives, la Scop construit progressivement les contours de son économie circulaire…

Fiche d'identité

  • Nom : Bouyer Leroux
  • Forme juridique : Société Coopérative et Participative
  • Activité : les briques et tuiles en terre cuite (Bouyer Leroux et Bouyer Leroux Structure), les fermetures pour l’habitat (SPPF), et la valorisation de déchets (Bouyer Leroux Environnement)
  • Effectifs : environ 740 salariés dont 226 sociétaires
  • Siège social : La Séguinière (Maine et Loire)
  • Chiffre d'affaires annuel envisagé après le rachat de l'activité brique terre cuite d'Imerys : 165 millions d'euros
  • Nombre de sites industriels : 9

19/10/2014

Partenariat TECAUMA et CERIC Technologies : la qualité de service avant tout !

Les sociétés TECAUMA et CERIC Technologies ont une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite. Elles travaillent en partenariat pour garantir à leurs clients la meilleure qualité de service.
CERIC Technologies installe régulièrement des usines de briqueterie clefs en main, notamment au Maghreb, en y intégrant des équipements de TECAUMA (paquettiseurs de briques...).
Les deux partenaires ont récemment équipé la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras, située à 100km au Sud-Est d'Annaba (Algérie). Elle dispose d'une ligne de production de briques creuses 8 trous (10x20x30cm) et de briques 12 trous (15x20x30cm), d'une capacité de 160 000 tonnes/an, soit 490 tonnes/jour. Cette unité est équipée depuis 2013 d'un séchoir rapide et d'un four CASING (CERIC Technologies) garantissant un séchage et une cuisson adaptés. L'usine est également équipée d'un paquettiseur de briques TECAUMA qui réalise des paquets de briques cerclés horizontalement et verticalement, avec des trous au centre pour la manutention par chariot élévateur. Les dimensions des paquets de briques permettent d'optimiser le chargement sur les camions.

Source Tecauma

18/10/2014

Algérie - Les importations des matériaux de construction poursuivent leur hausse

Les quantités du ciment importées durant les premiers huit mois de l’année ont augmenté de près de 28%, passant de 3,2 millions de tonnes à 4 millions de tonnes.

La facture des importations des matériaux de construction de l'Algérie a atteint 2,25 milliards de dollars (mds usd) durant les huit premiers mois de 2014, contre près de 2,11 mds usd à la même période de l'année précédente, soit une hausse de 7%, a indiqué à l'APS le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Les quantités importées des principaux matériaux de construction (ciments, rond à béton et bois) sont passées à 7,1 millions de tonnes entre janvier et août 2014 contre 6,3 millions de tonnes sur la même période de 2013, (hausse de 13,7%).
Par catégorie de produits, la valeur des importations du ciment a grimpé de 31% avec une facture de 373,5 millions usd contre 285,3 millions usd à la même période de l'année dernière, précisent les chiffres provisoires du Cnis.
Les quantités du ciment importées ont augmenté de près de 28%, passant de 3,2 millions de tonnes à 4 millions de tonnes. Concernant le bois, le Cnis a relevé que les importations de ce produit ont connu une augmentation de 20,4%, puisque la valeur des importations est passée de 488,3 millions usd à 588 millions usd.
Les quantités importées ont totalisé, durant les 8 mois de l'année en cours, un volume de 1,03 million de tonnes contre 0,96 million de tonnes à la même période en 2013 (hausse de 7,8%).
Par ailleurs, il est constaté que malgré un recul de 3%, la facture des importations du rond à béton est la plus élevée puisqu'elle a atteint 1,29 milliard usd contre 1,33 milliard usd à la même période en 2013, tandis que les quantités importées ont connu, pratiquement, une stagnation à 2,01 millions de tonnes.
En 2013, les importations de l'Algérie des matériaux de construction avaient reculé de près de 2%, totalisant 2,98 milliards usd, malgré une hausse de plus de 20% des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes.
Cette augmentation des quantités a été tirée essentiellement par la hausse des importations du ciment (55%) et du bois (5%), alors que celles de fer et de l'acier ont reculé de 11,4% durant 2013.
Selon le ministère de l'industrie et des mines, l'Algérie devrait cesser d'importer du ciment d'ici 3 à 4 ans, et ce, grâce au renforcement de ses capacités de production nationale avec le lancement d'une dizaine de projets de réalisation de cimenteries en 2014.
Le déficit de l'Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes/an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes/an.
Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes/an à l'horizon 2016 et 29 millions de tonnes en 2018.

Source Maghrebemergent

17/10/2014

Algérie: La production d’argile pour briques en hausse à M’sila

Une production de 315.000 tonnes d’argile pour briques a été réalisée cette année dans la wilaya de M’sila, soit une hausse "assez importante" par rapport à 2013, marquée par une production de 290.000 tonnes, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
La wilaya de M’sila dispose de trois unités de statut privé, spécialisées dans la transformation d’argile en briques rouges. Elles sont situées dans les communes d'Ouled Derradj, de Boussaâda et de Sidi-Aïssa, a précisé la même source.
La hausse de la production enregistrée en 2014 s’explique, a-t-on indiqué, par le renforcement des chaînes de production dans ces trois briqueteries, imposé par la forte demande sur la brique par les entreprises de construction.
Une demande elle-même boostée par le dynamisme imprimé au secteur du BTPH (bâtiment-travaux publics-hydraulique) à la faveur des différents programmes de développement, a-t-on souligné à la wilaya.
Les unités de fabrication de briques rouges opérationnelles dans la wilaya de M’sila assurent également, a-t-on noté, l’approvisionnement des wilayas de Bouira, de Djelfa et de Bejaia où une forte demande est enregistrée, a-t-on ajouté de même source, signalant que les gisements d’argile se concentrent dans les localités de Maâdid et de Sidi-Aïssa.

Source Maghrebemergent

16/10/2014

La Chine met l'accent sur les matériaux écologiques dans la construction de logements sociaux

La Chine mettra l'accent sur l'utilisation de matériaux écologiques pour les logements sociaux dans les grandes villes afin de promouvoir la construction d'habitations plus respectueuses de l'environnement.
Selon un plan national, au moins 70% des logements sociaux devront être construits selon les normes écologiques d'ici 2020, a indiqué Yang Rong, un responsable du ministère du Logement et du Développement urbain et rural.
La Chine est confrontée au coût énergétique élevés de ses bâtiments, lesquels représentent environ un tiers de la consommation énergétique totale du pays.
Les premières normes de logements écologiques ont été publiées en 2006. Elles requièrent que les maisons soient économes en eau et en énergie, respectueuses de l'environnement et moins gourmandes en terrains.
Le budget central a alloué des subventions allant jusqu'à 80 yuans (13 dollars) par mètre carré pour la construction de logements écologiques.
Au cours de l'actuelle période quinquennale qui se terminera en 2015, la Chine compte achever la construction de 36 millions d'appartements abordables pour les familles à revenus faibles ou moyens.
Source french.xinhuanet.com

14/10/2014

Imerys tuilerie de Blajan : dans l'attente de la décision de justice

L'association Ici c'est Notre Terre , née lors des manifestations contre la fermeture de la tuilerie de Blajan a réaffirmé, samedi 27 Septembre lors de son assemblée générale, le lien indéfectible entre la matière première et l'activité terre cuite sur le territoire communal.
Sur les 36 postes de l'établissement, aujourd'hui fermé, seuls sept salariés ont été reclassés. Parallèlement, des actions sont menées par les élus pour la revitalisation du site. Pour les membres d'Ici c'est Notre Terre, il faut enlever le sentiment de fin d'activité et croire dans l'action. «Il n'est pas trop tard, a-t-on réaffirmé. L'association doit d'être présente et représentative d'une volonté locale de faire respecter notamment les décisions de justice. La société Imerys lorsqu'elle avait acquis un nouveau sol pour une nouvelle extraction avait lié la terre au maintien de l'activité sur l'usine, ce qui avait été bien accueilli au cours de l'enquête publique. Elle ne respecte pas ses engagements, ferme l'usine et veut continuer à exploiter la carrière. On nous a trompés !»
Appel à la population
Cette association dont le conseil d'administration est composé de salariés de la tuilerie et de syndicalistes a décidé de s'ouvrir à la population. Sur les sept membres, trois habitants ou riverains de la carrière feront leur entrée dans les instances dirigeantes, au cours d'une prochaine assemblée extraordinaire. «Votre investissement est capital, essentiel», a souligné le maire, Jean Bernard Castex, lorsqu'il a fait le point sur le dossier de revitalisation, rappelant son action auprès du commissaire au redressement productif, afin d'arrêter le démantèlement des matériels de l'usine.
À Blajan, on attend avec impatience la décision de justice. Le tribunal administratif a été saisi pour dénoncer l'arrêté préfectoral d'exploitation non respecté par le groupe Imérys.

Source La Dépêche du Midi

Terrreal Chagny : Des Tieulous récompensés

Jeudi 02/10, Hervé Gastinel, PDG de Terréal France et Jean-Sébastien Besset, tout nouveau directeur des sites de Chagny, ainsi que Nicole Soustrate, ...
Lire la suite sur le Journal de Saône et Loire

13/10/2014

Salaires revalorisés dans l’industrie des tuiles et briques

Deux avenants conclus le 23 mai 2014, actuellement en cours d’extension, fixent les grilles de salaires minimaux dans les industries des tuiles et briques, sans revaloriser le barème de la prime d’ancienneté.
Un avenant n° 10 à l’accord du 13 février 2004 relatif aux rémunérations minimales annuelles garanties a été conclu, le 23 mai 2014, par la fédération patronale avec la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC. Le même jour, a été conclu, cette fois sans la CFE-CGC, l’avenant n° 51 à la CCN des tuiles et briques du 17 février 1982, portant sur les salaires minimaux des cadres. Selon l’arrêté de représentativité publié au JO du 20 juin 2013, les deux avenants sont majoritaires. Leur procédure d’extension a été lancée par un avis publié au JO du 30 septembre 2014.
Augmentation dégressive
L’augmentation salariale est applicable au 1er janvier 2014. Par rapport aux salaires de 2013, elle est dégressive. Elle varie de 1,8 % à 0,9 %.
L’avenant n° 10 à l’accord du 13 février 2004, qui actualise les RAG (rémunérations annuelles garanties) des personnels ouvriers et Etam, fixe une grille, qui débute, aux quatre montants du groupe 1, à 18 406 €, soit, en douzième, 1 533,83 € (contre 18 081 € en 2013), 18 883 €, 19 247 € et 19 838 €. Les montants du groupe 2, sont, quant à eux, portés à 19 853 €, 20 620 €, 21 449 € et 22 513 €.
Par ailleurs, comme l’indiquent les signataires, le barème de la prime d’ancienneté est maintenu dans les mêmes termes que les avenants à l’accord du 13 février 2004.
L’avenant 50, qui est relatif aux salaires minimaux des personnels cadres, est également applicable rétroactivement au 1er janvier 2014. La valeur du point, est portée de 6,038 € à 6,098 €, soit une hausse de 1 %. Ce montant fait démarrer la grille à 1 829,40 € et 1 963,56 € aux coefficients 300 et 322.
Égalité professionnelle
Les signataires rappellent que la branche doit appliquer un accord relatif à l’égalité professionnelle du 29 avril 2002, complété le 15 décembre 2010. Ses signataires se donnent notamment pour objectif d’ouvrir davantage aux femmes les métiers de la profession par des méthodes de recrutement proposées par l’observatoire des métiers de la branche. Ils concluent en rappelant que si les entreprises constatent une différence de rémunération, sans pouvoir la justifier, des mesures doivent être mises en place pour supprimer les écarts.
Avenants du 23 mai 2014 sur les salaires dans l’industrie des tuiles et briques www.wk-rh.fr/actualites/upload/tuiles-briques-mai-2014.pdf

Source WK RH

Rentrée difficile pour les matériaux de construction: chute de -2.9% pour les tuiles et -7.3% pour les briques au second semestre 2014

Dans sa lettre de septembre sur la conjoncture des matériaux de construction, l’Unicem constate que les trois mois de l’été 2014 auront été marqués par une nette dégradation conjoncturelle. En dépit d’une variation positive de la production, en juillet et en août (après la chute en mai et juin), les niveaux d’activité sont restés très faibles au regard de l’année 2013. Ainsi, en août, les livraisons de granulats ont certes affiché + 2,1% par rapport à juillet mais restent inférieures de plus de 8 % à celles d’août 2013 (données cvs-cjo). Sur les trois derniers mois connus (de juin à août), l’activité des granulats a baissé de – 4,1 % par rapport au trimestre précédent et de – 9,7 % par rapport à la même période un an plus tôt. Du côté du BPE, le constat est identique : la production a enregistré + 2,3 % en août mais les volumes demeurent très inférieurs (- 6,5 %) à ceux d’août 2013. Sur les trois mois de l’été, l’activité du BPE a reculé de – 2,8 % par rapport aux trois mois précédents et de – 7,5 % au regard de l’été 2013. De fait, en cumul sur les huit premiers mois de l’année, la production de BPE enregistre un repli de – 2 % sur un an tandis que celle des granulats s’inscrit en recul de – 1,8 %.
Plus marquée que prévu, cette dégradation n’en était pas moins attendue au vu de la mauvaise orientation des indicateurs conjoncturels dans le secteur du BTP depuis plusieurs mois. Du reste, ces tendances se constatent pour l’ensemble des matériaux. Ainsi, l’Indicateur matériaux de l’Unicem est en effet revenu sur une tendance provisoire négative de l’ordre de – 1,4 % en glissement annuel, pour les sept premiers mois de l’année 2014, contre + 7,1 % au premier trimestre.
Logement et TP : à bout de souffle
Il est vrai que les derniers indicateurs du secteur de la construction n’ont guère donné de signes d’espoir au cours de l’été. Les ventes de logements neufs ont reculé de 12,1 % au deuxième trimestre 2014 par rapport à l’an passé et les promoteurs ont continué d’ajuster leur offre à la baisse (- 22,4 %) pour contenir leurs stocks (+ 0,8 %). De fait, la dernière enquête de l’Insee réalisée en juillet confirme une conjoncture très morose de la promotion immobilière avec des projets de mises en chantier de logements à vendre ou à louer en net repli. La demande des ménages comme celle des investisseurs dans le secteur locatif reste en effet en berne. Avec seulement 14 000 logements vendus dans le cadre du dispositif Duflot au premier semestre (et 35 000 en 2013 contre 40 000 attendus), les programmes peinent à se lancer. Reste à savoir si l’aménagement du dispositif avec la loi Pinel suffira à ranimer l’activité dans le segment locatif intermédiaire.
Les dernières données conjoncturelles connues sur les mises en chantiers n’invitent pas non plus à un optimisme démesuré. (Voir notre article)
Perspectives sombres dans les TP
Quant aux travaux publics, le tableau n’est guère moins sombre, la baisse de l’activité s’étant également amplifiée au cours de l’été. Ainsi, les travaux réalisés en juillet étaient en repli de près de 5 % par rapport à juillet 2013 et, sur les trois derniers mois, affichaient un recul de 3,5 % (données cvs-cjo). En cumul sur les sept premiers mois de l’année, l’activité s’inscrit désormais en stagnation (+ 0,4 %) par rapport à la même période de l’an passé, un rythme qui devrait prochainement repasser en territoire négatif compte tenu de la dégradation des marchés conclus. L’impact des élections municipales avec la mise en place de nouvelles équipes dans près de la moitié des communes a fortement pesé sur les investissements en cours et les projets des collectivités.
Ce constat, valable pour les chantiers de travaux publics, semble l’être également pour le bâtiment et les opérations immobilières (environ 20 000 logements en cours de construction actuellement bloqués selon l’Union Sociale pour l’Habitat).
Estimations 2014 et perspectives 2015
Réunie le 23 septembre dernier, la commission économique de l’Unicem a ajusté à la baisse ses prévisions d’activité pour 2014. En effet, la dégradation conjoncturelle de l’été, plus forte qu’attendue, abaisse mécaniquement le scénario retenu. En outre, le profil baissier envisagé pour la fin de l’année, que ce soit du côté des granulats comme de celui du BPE, a été accentué compte tenu de la mauvaise orientation actuelle des indicateurs. L’activité granulats baisserait au final de – 6 % en 2014 et celle du BPE de – 5 %. Pour l’an prochain, les facteurs d’un redressement de l’activité sont rares et le profil annuel sera vraisemblablement très contrasté, entre un premier semestre sensiblement baissier et une deuxième moitié de l’année marquée par les premiers effets attendus des mesures du plan de relance du logement. Les mauvaises perspectives d’activité dans les travaux publics en 2015 continueront néanmoins de peser sur le marché des granulats. Au total, en 2015, la production de BPE pourrait à nouveau reculer, de l’ordre de – 2 %, et celle de granulats de -3 %.
Source LE MONITEUR.FR

12/10/2014

Région de Durtal - Semaine des entreprises : Les producteurs de terre cuite vous ouvrent leurs portes

La semaine des entreprises, c’est 12 sites dans le Durtalois qui ouvrent leurs portes, du lundi 13 au samedi 18 octobre. Demandez le programme !

Durtal:
• Wienerberger (allée de l’Europe) : mardi 14 et mercredi 15 octobre (9h-17h). Enfants à partir de 5 ans.
Les Rairies:
• Terres Cuites Cailleau (route de Bazouges) : lundi 13, mardi 14 et jeudi 16 octobre (9h-12h et 14h-17h) et vendredi 17 octobre (9h-12h).
• Rairies Montrieux (route de Fougeré) : du lundi 13 au jeudi 16 octobre (14h-16h30).
Pour toutes réservations et renseignements, se rapprocher de l’office de tourisme des Portes de l’Anjou.
Contact : 02 41 76 37 26 ou www.ot-portesdelanjou.fr ou ot-portesdelanjou@orange.fr
Horaires d’ouverture: du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 17h30. Fermé les samedi, dimanche et lundi.

Source Les Nouvelles de Sable

CERIC Technologies: Séchoir APR

Un séchoir rapide plus compact pour une organisation de production plus flexible et une capacité plus importante.
CERIC Technologies, société à l’origine de la plupart des inventions marquantes de ces 30 dernières années dans l’ingénierie de la terre cuite (four casing, séchoir rapide, Hydrocasing, préparation sèche et semi-sèche), apporte une nouvelle innovation au secteur de la terre cuite avec son séchoir rapide à pas réduit (APR).
Avec des centaines de références en briques creuses, hourdis et tuiles canal et tuiles plates, le séchoir rapide est le séchoir rapide le plus répandu à travers le monde. Afin de permettre à ses clients briquetiers d’augmenter leur capacité de production ou d’élargir l’utilisation du séchage rapide à d’autres produits, CERIC Technologies innove en lançant l’APR (séchoir rapide à Pas Réduit), un séchoir rapide plus compact dont l’écartement entre les balancelles a été réduit. « Pour réduire l’encombrement au sol de notre séchoir rapide pour briques, nous avons choisi de réduire et d’optimiser l’écartement entre les balancelles traditionnellement supérieur à 3 mètres», explique Patrick Hébrard, président de CERIC Technologies. Héritier direct du séchoir rapide, ce nouveau séchoir a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Il a été conçu par un collaborateur de l’équipementier français, André Vegnaduzzo, ingénieur céramiste aguerri.
L’APR, un séchoir compact et flexible
Le séchoir est composé d’un tunnel inférieur et d’un tunnel supérieur reliés à chaque extrémité par un puits. Les produits à sécher sont placés dans des balancelles de section rectangulaire suspendues à un convoyeur à chaînes au milieu de leur largeur. Les produits traversent d’abord le tunnel supérieur puis un puits, ensuite, ils rejoignent le tunnel inférieur avant de passer par un autre puits. La nouvelle mécanique d’entraînement conçue combine différentes sortes de poulies (renvoi, déviation, auxiliaire) et assure un transport doux et régulier des nacelles sans aucun risque de collisions entre elles. Les atouts de cette nouvelle version du séchoir rapide résident clairement dans la plus grande flexibilité qu’elle offre aux fabricants qui souhaitent soit augmenter leur production soit introduire dans leur gamme de fabrication des produits que jusqu’à maintenant ils ne pouvaient pas soumettre à un séchage rapide. Pour les nouvelles usines que les briquetiers (ou tuiliers) peuvent être amenés à construire demain aux quatre coins du monde, c’est la promesse d’une plus grande capacité de production pour un encombrement au sol minimal.
Réalisations en cours
Deux séchoirs sont en cours de construction, en Algérie et un a été mis en service dans l’Hexagone. Un briquetier français souhaitant introduire des briques rectifiées de grand format dans sa gamme de produits a déjà fait confiance à CERIC Technologies. En mars dernier, un séchoir APR a été mis en service sur un de ses sites de production : en resserrant leur pas de 30%, le nombre de balancelles a pu augmenter de 48 à 72, en ne rallongeant le séchoir que d’une quinzaine de mètres et sans déplacer le dépileur pour permettre son implantation. Aucune modification n’a dû être apportée au bâtiment. Le retour sur investissement n’en est que plus rapide. Deux briquetiers algériens ont aussi choisi d’installer sur leurs sites de fabrication respectifs un séchoir APR pour augmenter leur capacité de production et passer de 600 à 800 tonnes/jour. Leur mise en service devrait avoir lieu à la fin de l’année.

Source CERIC TECHNOLOGIES

11/10/2014

La tuile terre cuite aux 24h d'Architecture de Marseille

Forte du travail mené avec les architectes, notamment dans le cadre du Réseau des Maisons de l'Architecture (RMA), la FFTB et les industriels de la tuile terre cuite ont conçu une exposition intitulée La tuile terre cuite Architendance aux 24h d'Architecture.

Prenant place cette année à Marseille les 17 et 18 octobre, 24 heures d'Architecture accueille cette manifestation à la Friche Belle de Mai, Cour Jobin. L'exposition restera encore ouverte au public ensuite, jusqu'au 24 octobre.

Il s'agit d'interpeller l'imagination des architectes et du public, de mettre en résonance la terre d'origine, en l'occurrence l'argile, et la diversité des réalisations qu'elle inspire avec la tuile.
www.latuileterrecuite.com

Source Batijournal

10/10/2014

Valorisation des déchets : Un enseignant-chercheur innove en Côte d'Ivoire

Valoriser les déchets industriels, protéger l’environnement, économiser l’énergie. En utilisant la sciure de bois, l’argile et du ciment de petite quantité pour fabriquer des briques légères résistantes, et imperméables à la chaleur.
C’est l’étude scientifique que mène en ce moment Dr Ouattara Souleymane, enseignant-chercheur à l’université de Cocody. Jeudi dernier, son projet de recherche a été évalué à mi-parcours, par le Programme d’Appui à la recherche scientifique (Pasres) au Centre suisse de recherches scientifiques où est logé ledit Programme.
Au cours de son exposé jugé concluant par Pr Touré Siaka, le superviseur scientifique, et d’autres éminences grises de la communauté scientifique dont Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du Pasres, Dr Ouattara Souleymane a démontré que la sciure de bois et l’argile ne sont pas des conducteurs thermiques. Autrement dit selon lui, ne peuvent pas conduire la chaleur.
Un autre avantage a t-il précisé, la brique légère est moins lourde que la brique ordinaire. Sa résistance a-t-il poursuivi est améliorée par la présence de la sciure de bois. Avec les briques légères a-t-il rassuré, un camion transportera plus de briques légères que les briques en ciment. D’où dit-il une économie en carburant, en énergie. Un confort en termes de réduction de la chaleur pour les habitations qui seront construites avec des briques légères.
Ses encadreurs ont estimé que c’est un projet de recherche novateur en ce que lorsque les déchets des scieries sont brûlés, notamment la sciure de bois, ils contribuent à la destruction de la couche d’ozone. Et Selon eux, il est impérieux de créer de petites entreprises locales qui produisent des briques légères et de susciter le transfert de technologie.
Satisfait de ses travaux de recherche, le Pasres a autorisé la poursuite des décaissements jusqu’à la fin de ses travaux de recherches. Le projet du Dr Ouattara Souleymane porte sur la thématique suivante : « recherche de briques légères : conception et caractérisation de briques crues à base d’argile et de sciure de bois, stabilisées au ciment Portland ».
Source News Abidjan.net  par Charles Bédé

09/10/2014

IMERYS TOITURE - Livraison de tuiles en terre cuite : Dépann’Express évolue

Le service de livraison Dépann’Express d’Imerys Toiture s’ouvre à présent à tous les produits de la marque : l’ensemble des gammes de tuiles en terre cuite peut désormais être livré aux professionnels du bâtiment.

Le packaging est également revisité avec des palettes rehaussées afin de protéger les commandes de plus de 100 Kg. La tarification est, quant à elle, revue à la baisse pour les gros volumes, pouvant atteindre 800 Kg. Un tarif plafond de 270 euros est maintenant appliqué.

Source ZEPROS

08/10/2014

En Seine-Maritime, des habitants refusent l'extraction d'argile verte dans leur village par BOUYER LEROUX

Les habitants d'un petit village de Seine-Maritime se battent depuis un an pour empêcher l'implantation d'une carrière d'extraction d'argile verte, près de chez eux.
Sainte-Geneviève-en-Bray, petit village de Seine-Maritime, paisible… mais pas autant qu’il y paraît pourtant ! Depuis un an, en effet, des habitants se sont réunis au sein d’une association de lutte, pour dénoncer et empêcher l’implantation d’une carrière d’extraction d’argile verte, raconte Le Réveil de Neufchâtel. Un matériau nécessaire pour une usine de fabrication de briques, appartenant à La Briqueterie Bouyer-Leroux, leader dans tout l’ouest de la France dans son secteur et qui a acquis, il y a près de deux ans, dix hectares de terrain en Normandie, à Forges-les-eaux, annonçait à l’époque Ouest France.
Le projet de carrière toujours d’actualité
L’association Anti-carrière en Bray compte pour l’heure 125 adhérents, sur les à peine 300 âmes que compte le village et aucun d’eux ne désarme, ni se laisse amadouer par le silence qui semble désormais entourer ce projet de carrière… toujours d’actualité, rappelle pourtant Le Réveil.
Un responsable de l’entreprise Bouyer-Leroux a en effet confirmé que « le projet de carrière est maintenu », même si effectivement la société « recherche d’autres sources d’argile verte, des gisements de même qualité pour desserrer l’étau sur Sainte-Genevière et atténuer les nuisances ».
Nuisances… contre arguments économiques Les nuisances sont en effet la crainte principale des riverains, en plus de pollutions visuelles et de la dévalorisation de leurs biens, qu’ils jugent inévitable. Face à ces craintes, l’entreprise Bouyer-Leroux brandit l’argument économique et « la création d’une soixantaine d’emplois directs et autant d’indirects » rapportent nos confrères du Réveil. Et quand bien même les prospecteurs d’argile de Bouyer-Leroux affirment qu’ils « respecteront les gens », la commune de Sainte-Geneviève-en-Bray risque bien de rester le lieu d’implantation de la carrière, si d’autres gisements ne sont pas trouvés ailleurs, sur le secteur. C’est bien pour cela que l’association continue de veiller.

Source 76 actu