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07/10/2014

Briques de céramique : une nouvelle structure interne pour une meilleure isolation phonique

Une équipe de chercheurs de l'Université Polytechnique de Madrid, est parvenue à améliorer l'efficacité de l'isolation acoustique de murs construits à partir de briques de céramique, en modifiant leur géométrie interne. Leur proposition a conduit à un élargissement du brevet déjà déposé par l'UPM et intitulé "Améliorations relatives à la brique en céramique à trous horizontaux hexagonaux".

Les chercheurs de l'UPM ont pu déterminer que la modification de la forme des cellules de la brique pouvait permettre d'améliorer l'efficacité des murs de séparations des logements construits avec des briques en céramique, sans toutefois modifier les dimensions des briques conventionnelles, et sans augmentation des coûts de fabrication. Dans la pratique, une seule de ces briques "améliorées" atteint une efficacité d'isolation phonique équivalente à celle de plus de 4 briques conventionnelles.
Les professeurs David Corbella, Francisco Fernandez, Francisco Hernandez-Olivares et Pedro Armisen ont présenté les résultats de leurs travaux lors de la Joint International Conference on Mechanical, Design Engineering & Advanced Manufacturing de Toulouse fin juin dernier. L'article synthétisant leurs travaux et résultats [1] a été primé lors de cette manifestation et a reçu la mention d'honneur accordée aux dix meilleurs travaux de recherche présentés au cours de cette rencontre internationale.
Le principe physique à la base des travaux de l'équipe du professeur David Corbella, de l'Ecole Technique Supérieur d'Ingénierie et de Design Industriel est celui de l'amortissement acoustique des matériaux, qui veut qu'une onde sonore diminue exponentiellement son intensité selon le chemin parcouru. En d'autres termes, plus le trajet parcouru par l'onde sonore est grand, plus l'atténuation des sons sera importante. Partant de ce constat, les chercheurs de l'UPM ont cherché à substituer les rectangles constituant les cellules internes des briques conventionnelles par des hexagones. Par la suite, des analyses graphiques des différentes positions et déformations possibles pour ces hexagones les ont conduits à affiner le design optimal de ces briques dans le but d'obtenir la meilleure isolation acoustique possible. Ces analyses graphiques devaient permettre de déterminer la configuration interne des brique impliquant le plus grand parcours pour les ondes sonores, d'une face à l'autre de la brique, sans modification de ses dimensions extérieures. Les résultats obtenus graphiquement et analytiquement ont démontré que la nouvelle géométrie interne des briques, constituée d'hexagones non réguliers, multiplie par plus de quatre le chemin parcouru par le son d'une face à l'autre de ces briques.
Dans un premier temps, une application immédiate de ces résultats sera, selon David Corbella, la fabrication des premiers prototypes de ces nouvelles briques de céramique aux alvéoles hexagonales et la conception de nouvelles buses pour les machines extrudeuses employées dans la fabrication des briques de céramique. La fabrication de ces prototypes permettra aux chercheurs d'étudier leur comportement mécanique ainsi que leur atténuation acoustique réelle, afin de confirmer l'intérêt de leur utilisation dans la construction de murs de séparation dans les logements.
Les chercheurs de l'UPM sont actuellement à la recherche d'entreprises intéressées par poursuivre le développement de ce projet de recherche en collaboration avec l'UPM.

Voir brevet sur Espacenet
Source : www.bulletins-electroniques.com

06/10/2014

Bouyer Leroux, la Scop qui tire le marché français de la brique en terre cuite

Un an après l’acquisition d’Imérys Structure, le groupe Bouyer Leroux, devenu numéro un français de la brique et des conduits de fumée en terre cuite, a présenté une stratégie offensive… tout en continuant à défendre ses valeurs coopératives.
Dans l’univers des matériaux de construction, le groupe Bouyer Leroux est un cas à part. Et pourtant, c’est cette coopérative qui tire le marché français -très concurrentiel- de la brique en terre cuite devant deux majors mondiaux – Monier group (ex- Lafarge, côté à la bourse de Francfort) et Wienerberger (n°1 mondial) – et une ancienne filiale de Saint-Gobain passée par plusieurs LBO successifs, Terreal.
« Le statut coopératif est particulièrement pertinent pour une industrie comme la nôtre » explique Roland Besnard, P-DG du groupe. « Il nous permet de disposer d’une part d’une stabilité financière car, chaque année, environ la moitié de nos résultats viennent renforcer nos fonds propres et d’autre part d’une stabilité au niveau du personnel, primordiale dans un métier qui dépend beaucoup du savoir-faire de nos salariés » ajoute-t-il. De fait, la quasi-totalité (98%) des salariés de Bouyer Leroux sont sociétaires et Roland Besnard envisage de faire passer les quelque 360 ex-salariés d’Imerys Structure (société acquise en 2013 pour 75 millions d’euros) au statut coopératif « dans les cinq ans ».
11 millions d’investissement en 2014
Dès le rachat d’Imerys Structure, Bouyer Leroux a investi 4,5 millions d’euros dans le site de production de Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique). Ce site qui fabriquait des briques de murs n’avait fonctionné que 13 semaines en 2013 et devait fermer en 2014. « Nous en avons fait une usine dédiée à la production de linteaux et de coffres de volets roulants monolithes en terre cuite d’une capacité de 10 000 tonnes aujourd’hui et 20 000 tonnes demain » affirme Roland Besnard. Ces produits étaient fabriqués dans l’usine de la Séguinière (Maine-et-Loire) qui sera transformée en centre de développement pour le groupe.
En 2014, Bouyer Leroux aura consacré 11 millions d’euros d’investissement et le même montant est prévu au budget 2015, avec notamment d’importants travaux à réaliser sur le site de Colomiers, près de Toulouse.
Cet été, le groupe a racheté l’activité bardage de Woestlandt, une entreprise basée dans le Pas de Calais. La Scop veut être présente sur ce marché du bardage qui représentait environ 1 milliard d’euros en 2013 et qui pourrait croitre de 50% en valeur sur les 5 prochaines années. Le site de production étant hors d’usage, le rachat n’a concerné que le stock, la marque et les fichiers clients mais pour répondre aux besoins de ce marché, une nouvelle ligne de production destinée à la fabrication de ces produits sera réalisée à la Séguinière en 2015.
Auto-concurrence
Parmi les autres lancements envisagés en 2015, citons une gamme d’accessoires de toiture et surtout une brique à très haute performance thermique « d’épaisseur standard » assure-t-on.
Pour l’heure, Bouyer Leroux vient de lancer Mur’max, un système de mur double à très haute performance thermique (Rth = 7 m²K/W) destiné au marché de la maison individuelle haut de gamme.
Toutes ces offres s’inscrivent dans une politique commerciale organisée autour de trois marques : Tégula pour les tuiles canal et surtout deux marques de briques, la marque phare Bio’bric et Opti-solution pour la moitié nord de la France. « Opti-solution est une marque d’auto-concurrence active sur les régions dans lesquelles Imérys Structure et Bouyer Leroux était en compétition. La gamme est plus resserrée avec des prix légèrement inférieurs à Bio’bric » détaille Roland Besnard.
Dates et chiffres clés
1955 : Constitution à La Séguinière de la société Bouyer Leroux qui devient une SCOP en 1980. 1986 : Rachat de l’usine terre cuite Produits Rouges de Vendée à St Martin des Fontaines (85)
1996 : Rachat de SPPF (numéro un du bloc-baie français)
2004 : Rachat de l’usine terre cuite Jean Rivereau à St Laurent des Autels (49)
2013 : Rachat de l’activité « Structure « d’Imérys terre Cuite, qui devient Bouyer Leroux Structure, filiale de Bouyer Leroux. Devient le numéro un français de la brique et des conduits de fumée en terre cuite.
2015 : La Scop fêtera ses 35 ans.
Le Groupe Bouyer Leroux devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 155 millions d’euros lors de son exercice 2013-2014 (exercice clos au 30 septembre 2014) et emploie environ 700 personnes.
Source Le Moniteur par Jean-Philippe Defawe (Bureau de Nantes du Moniteur)

05/10/2014

En Vendée, l'entreprise Tecauma stocke, robotise et innove

Spécialisée dans la conception de transstockeurs et de produits de robotique pour les PME, l'entreprise Tecauma, aux Essarts, renaît. Une réussite trois ans après sa reprise par des cadres.

Séquence souvenir. Fin 2009, Keyria, filiale du groupe industriel rennais Legris, est en pleine déconfiture. Aspiré, comme les autres sites, dans la dégringolade de sa société-mère, Tecauma, aux Essarts, est placée en redressement judiciaire, 63 de ses 104 salariés licenciés. En mars 2010, six associés, dont quatre ex-cadres de Tecauma, repartent à zéro avec les 41 salariés sauvés du naufrage. Une SAS (société par actions simplifiée) baptisée société nouvelle Tecauma se lance le défi de retrouver le chemin de la réussite en volant de ses propres ailes.
Trois ans plus tard, presque jour pour jour, le redécollage est en bonne voie. Philippe Breillac, le président, et Eddy Daunas, directeur-général, sont à la tête d’une PME indépendante de 60 employés qui remonte la pente par étapes et se développe année après année. Lors de la reprise, les deux dirigeants escomptaient atteindre 8 M € de chiffre d’affaires en cinq ans. Ils y sont au bout de trois (1) : « Ce qui nous a permis d’y parvenir c’est notre constante volonté d’innovation et notre développement à l’export », résume Philippe Breillac.
Tec’up, fer de lance du transstockage
Dès ses débuts, Tecauma a fait phosphorer son service recherche et développement sur l’amélioration de ses produits de transstockage. En termes simples, ces systèmes automatisés qui permettent d’empiler du sol au plafond des lattes profilés en PVC. Pile poil dans les besoins des PME clientes de Tecauma, les entreprises de menuiserie industrielle très présentes dans le grand ouest (SFPI, à Fougères, en Vendée, Elva, aux Brouzils, ou Janneau menuiserie, dans le bocage choletais) : « Grâce à ces solutions innovantes de stockage, les entreprises réalisent des gains de productivité et diminuent la pénibilité au travail de leurs salariés », estime Eddy Daunas.
Tecauma vient d’ailleurs de sortir Tec’up, toujours dans le stockage grande taille. Ce nouveau système va lui permettre d’étendre ses produits en direction de la métallurgie ou des ports à sec : « Nous avons trois contacts avec des ports », lâche Le président.
Cet élargissement de la gamme (accompagné d’autant de dépôts de brevets) va de pair avec la volonté d’exporter de plus en plus vers des économies émergentes : « Notre objectif est de passer de 25 % de notre chiffre d’affaires à 50 % réalisé à l’export », indique Philippe Breillac. Tecauma a aussi des « touches » pour Tec’up en Pologne et aux Pays-Bas.
Dernier volet du développement, la robotique. Que ce soit dans les profilés, le vitrage, l’emboutissage ou la manipulation de pièces de bois dans la tonnellerie, Tecauma se targue « d’une vraie expertise. Nous sommes consultés par de grands groupes ». Qui l’eût cru quand Tecauma faillit « plonger » pour de bon ?

Source Ouest France
Source Société.com

04/10/2014

63e congrès de la Société de l’industrie minérale

A Bordeaux, la sortie de crise se joue à la mine
Le gotha national de l’exploitation des mines, carrières ou cimenteries se retrouve la semaine prochaine à Bordeaux à l’occasion du 63e congrès de la Société de l’industrie minérale.
Du 7 au 10 octobre, Bordeaux accueille le 63e congrès exposition de la Société de l'industrie minérale (SIM), au Hall 3 du Parc des expositions. Ce congrès exposition annuel, qui ne s'était pas tenu à Bordeaux depuis 20 ans, devrait accueillir 700 congressistes, 2.500 visiteurs et près de 300 exposants. Responsables d'exploitation des mines, carrières, cimenteries, minéraux industriels et plate-formes de recyclage vont ainsi se retrouver à Bordeaux pour une semaine de travail et d'échange.
Une demi-douzaine de visites techniques est organisée le mardi 7 octobre, notamment en Charente pour l'extraction de l'argile, au Barp où le laser mégajoule est construit non loin d'une carrière de sable siliceux ou encore dans les Landes, à Morcenx, où l'usine Inertam, filiale du groupe Europlasma, vitrifie les déchets d'amiante pour en faire des matériaux utilisés dans la construction de routes.
Bourse à l'emploi
Yannick Le Mailloux, président du District Sud-Ouest de la SIM (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes) souligne, dans son mot de bienvenue aux participants, que "si les mines métalliques de ce territoire sont maintenant fermées, l'activité d'extraction, de valorisation et de recyclage de matières premières minérales est présente et dynamique". La séance inaugurale de ce 63e congrès exposition, qui doit se dérouler en présence du maire de Bordeaux et président de la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux), Alain Juppé, est placée sous le thème "Sortie de crise, quelles stratégies ?".
En plus des visites techniques, plusieurs conférences et ateliers sont au programme de ce congrès professionnel qui organise, pour la 11e année consécutive, un Forum jeunes et Bourse à l'emploi. Il s'agit à la fois, pour le groupe Formation de la SIM, de faire découvrir les métiers de l'industrie minérale aux collégiens, lycéens et étudiants, mais aussi de proposer des stages et emplois pendant toute la durée du congrès, en partenariat avec une quinzaine de structures, des Mines de Nancy aux Mines d'Alès en passant par le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), le Bureau de recherche géologiques et minières (BRGM) ou Imerys, fabricant de tuiles en terre cuite.

Source La Tribune objectif Aquitaine

Nièvre: Plus de deux siècles de tuiles à Corbigny

Le lieu a une âme, celle de l’authentique, celle du temps, celle du savoir-faire. La tuilerie de La Chapelle, à Corbigny, ne s’est jamais arrêtée de fonctionner depuis deux cent cinquante ans. Bernard Henriot la dirige aujourd’hui.
Bernard Henriot a eu plusieurs vies professionnelles. Mais le fils et petit-fils de tuiliers qu’il est (l’entreprise, qui était à Dornes, a fermé en 1969), est revenu à ce qui a bercé son enfance. C’est ainsi qu’en 2002, il a repris, à la famille Garnier-Modot qui en était propriétaire depuis 1892, la briquetterie-tuilerie de La Chapelle. Il a alors 56 ans.
Des machines sorties d’un autre âge mais toujours efficaces
Cette petite entreprise artisanale au savoir faire séculaire respire l’authenticité. Elle est restée dans son jus ne serait-ce qu’au niveau du séchoir, magnifique bâtiment dont la toiture lèche presque le sol. Et que dire de ces machines qui semblent sorties d’un autre âge. Mais elles n’ont rien perdu de leur efficacité et surtout, ce sont les hommes qui les commandent et non l’inverse. Les interventions manuelles pour couper, remplir, former, donnent aux produits finis cette marque de fabrique qui leur confère encore plus de valeur.
Ces produits, ce sont des tuiles, bien sûr, même si désormais, elles sont fabriquées au compte-gouttes. L’activité essentielle porte sur les carreaux en terre cuite, surtout à usage intérieur, les dalles, les briques de parement, pour les cheminées ou les fours à pain par exemple, et les tomettes.
Cuisson à 1.050 °C
Tout est fait sur place. L’argile est extraite de la carrière située à trois cents mètres environ de l’entreprise. Une terre locale de qualité qui est extraite une à deux fois par an. L’argile est fine, malléable et de couleur jaunâtre, caractéristique du Thanésien.
« Nous la descendons jusqu’à l’entreprise et formons des tas près des bâtiments, comme cela se faisait il y a plus de deux siècles », souligne Bernard Henriot. Ensuite, il peut s’écouler plusieurs semaines jusqu’aux produits finis, c’est-à-dire cuits, qui, une fois formés, passent par la phase de séchage avant une cuisson dans un four à bois (du chêne), à 1.050 °C. Et c’est le feu qui donne les nuances de tons. Ce faisant, chaque production sortie des fours possède ses propres tendances, uniques. Bernard Henriot dispose de quatre chambres de cuisson (fours à chaleur semi continue à flamme inversée) avec des connections entre chacune d’elles. Chacune passe par les phases de préchauffage, de cuisson et de refroidissement. Ainsi, un four en préchauffage récupère la chaleur de l’autre.

Source Le JDC

03/10/2014

Le groupe bouyer-leroux lance un projet à 4,5 millions d'euros

Le groupe Bouyer-Leroux, dont le siège est basé à la Séguinière, vient de lancer une nouvelle unité de production à la Boissière-du-Doré.

L'objectif est de produire des briques de grandes dimensions pour le marché des linteaux et des coffres de volets roulants.

Un nouveau produit à même de diversifier l'activité de l'entreprise qui doit faire face à une diminution du nombre de constructions de maisons individuelles.

Budget de l'opération : 4,5 millions d'euros.
Source Cholet Maville

Tecnargilla- Salon de la céramique et de la brique en Italie: Des facilitations pour les hommes d’affaires algériens

À l’occasion du 24e Salon international des technologies et fournitures pour l’industrie de la céramique et de la brique Tecnargilla-2014, qui s'est tenu du 22 au 26 septembre 2014 en Italie, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) a organisé le déplacement d’une délégation d’hommes d’affaires algériens à Rimini (Italie).
Dans ce cadre, des rencontres d’affaires ont étét organisées en marge de la tenue dudit salon rassemblant les entreprises et hommes d’affaires algériens et étrangers activant dans l’industrie de la céramique et des briques.
Il convient de noter que des mesures de facilitation ont été accordées aux entreprises algériennes participantes et ont concerné la prise en charge de l’hébergement (3 nuitées), les services d’interprétariat pour les rencontres B2B, le transport local ainsi que l’accès au salon.

Source Liberté Algérie

02/10/2014

La brique facilite-t-elle le respect de la RT 2012 ?

Bati Etudes a réalisé une enquête pour la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) auprès des bureaux d'études afin de recueillir leur opinion au sujet de la filière terre cuite. Découvrez les principaux résultats.

Selon une enquête de Bati Etudes* pour le compte de la FFTB, les bureaux d'études thermiques plébiscitent largement la brique.
Ainsi, 83% d'entre eux considèrent que la brique facilite le respect de la RT 2012. Parmi les facteurs appréciés : le niveau de résistance thermique et l’intérêt des accessoires (planelles, coffres de volant roulant…).
D'autre part, 87% imaginent que la brique est appelée à progresser, notamment en raison de recherches toujours croissantes en matière d’économie d’énergie. Enfin, dernier enseignement : 84% apprécient la communication de la filière Terre cuite et 88% apprécient la qualité des services d’accompagnement de la filière. "Les efforts de proximité menés par les briquetiers de la FFTB s’avèrent donc correspondre parfaitement aux besoins d’information et d’accompagnement des Bureaux d’Etudes Thermiques", conclut la FFTB.
*300 Bureaux d’Etudes Thermiques ont été interviewés par Bati Etudes pour la FFTB

Source Batiactu

Le patrimoine rénové

En cette période dédiée au patrimoine, il est bon de s'intéresser à ceux qui œuvrent à sa restauration. Le moulin de Vessac, également appelé moulin Cornillier, rue des Myosotis, aujourd'hui privé de ses ailes, vient de voir sa toiture reconstituée, comme à son origine, par la jeune entreprise Couverture saintongeaise, dirigée par Nicolas Moreau. Cette initiative, on la doit à son propriétaire actuel, Olivier de Corgnol Un mot d'histoire, tout d'abord. L'origine de ce moulin, difficile à préciser avec exactitude, remonte au début du XVIIIe siècle puisqu'il était inscrit sur un plan du cadastre de 1760. On sait par ailleurs qu'avant son achat par Olivier de Corgnol, il a été la propriété de la famille saint-palaisienne Cornillier durant plusieurs générations.
Michel Cornillier se souvient qu'il a été exploité par son grand-père, Alcide Pierre, meunier à moulin à vent, jusqu'en 1910 environ, époque à laquelle il devint minotier et où se développa l'énergie par les machines à vapeur, puis le gaz.
La couverture de ce moulin, à l'origine en tuiles de bois (bardeau de châtaignier), a tout d'abord été rénovée en tuiles de terre cuite plates, plus communes dans la région. Quand elle a été dégradée, le nouveau propriétaire a souhaité la rénover comme à son origine.
La réalisation en a donc été confiée à l'entreprise Couverture saintongeaise et le cahier des charges a été reconnu conforme par la Fondation du patrimoine et les architectes des Bâtiments de France.
Ces travaux ont consisté en la dépose des anciennes tuiles, la reprise de la charpente, la pose d'un voligeage en peuplier croisé en deux couches, la pose de tuiles en châtaignier, et la réalisation des noues cachées, des frises et de la lucarne vitrée.
Cette remarquable réalisation redonne à l'édifice son lustre d'antan.
Source Sud Ouest par Jacques Braut

Tecnargilla 2014 : CLEIA en forte croissance

Lors du salon international Tecnargilla 2014 à Rimini - où étaient présentes les grandes sociétés des métiers de la terre cuite - CLEIA a exposé ses nouveaux concepts d’usines à forte rentabilité : ‘Tuilerie Platinium’ et ‘Briqueterie 4.0’. Cette exposition a également été l’occasion de montrer la forte croissance de CLEIA.
Leader mondial pour les tuileries Hi-Tech clé en main
Depuis 2010 CLEIA s’est positionné en leader pour les tuileries Hi-Tech avec comme référence nos trois dernières installations réalisées au Portugal, en Pologne et Allemagne entre 2011 et 2014.
Expert reconnu pour les briqueteries évolutives
CLEIA construit simultanément plusieurs unités complètes et évolutives en Algérie, en Tunisie, au Kurdistan, en Inde et en Biélorussie et possède de nombreuses références de grande qualité sur les 5 continents. C’est ainsi que nous construisons actuellement en Algérie, la plus grosse briqueterie mono-ligne du Maghreb de 1000 t/j, et installons près de 40 robots en Afrique du Nord sur 7 lignes de production totalisant plus de 5 000 t/j.
Albaraka CIE, filiale de CLEIA en Tunisie
L’extraordinaire réussite industrielle de notre filiale Albaraka CIE, qui compte 75 personnes après deux années d’existence, nous permet de proposer de réelles offres de proximité depuis le Maghreb pour les professionnels de l’industrie des matériaux de construction en terre cuite.
Développement et perspectives
C’est dans ce contexte particulièrement positif de nombreuses réalisations en cours et à venir, et d'implantation locale réussie que CLEIA invite industriels, partenaires et investisseurs à nous rencontrer pour leur présenter nos solutions et notre solide et ambitieux projet.

Source Cleia

01/10/2014

CRH : SAMSE s'apprête à passer sous le contrôle de l'Irlandais CRH

Dumont Investissement, actionnaire majoritaire du groupe de distribution de matériaux de construction pour le bâtiment et l'habitat, Samse, et la société CRH France Distribution ont annoncé la signature d'un accord permettant le rapprochement à terme des deux groupes. La société CRH France Distribution est la filiale française du Groupe irlandais CRH Plc, un des leaders mondiaux des matériaux de construction.
L'accord se traduit tout d'abord par le renforcement du partenariat entre Dumont Investissement, actionnaire majoritaire de la société Samse (avec 50,41% du capital) et CRH France Distribution, actionnaire de référence depuis 1996 (avec 21,13% du capital). Il prévoit ensuite la faculté pour CRH d'en devenir l'actionnaire majoritaire de contrôle en 2020, à un prix déterminé par une formule égale à la moyenne pondérée d'un multiple d'Ebitda moyen et d'un multiple des capitaux propres. Cette faculté peut être exercée dès 2018 si les deux partenaires en ont la volonté commune.
« Cette période de six années permet une transition capitalistique progressive, respectant ainsi la forte culture « familiale et salariale » du Groupe Samse, les salariés conservant, aujourd'hui et demain, dans cet esprit leur rôle d'actionnaire historique », ont expliqué les deux groupes.
Le renforcement du partenariat entre les deux Groupes prend la forme d'une action de concert entre Dumont Investissement et CRH France Distribution, avec le maintien de la prédominance de Dumont Investissement. L'accord organise la gouvernance de Samse en maintenant la majorité de Dumont Investissement au sein du conseil de surveillance mais accorde un droit de veto à CRH sur certaines décisions structurantes afin de sécuriser son investissement existant ou potentiel.
Cette prédominance exclut toute offre publique immédiate, CRH France ayant sollicité et obtenu une dérogation au dépôt obligatoire d'une offre publique auprès de l'AMF, publiée ce jour. Dans le cas où CRH exercerait sa faculté de devenir l'actionnaire majoritaire de Dumont Investissement, il déposera un projet d'offre publique.
Le rapprochement à terme des deux groupes, dont les réseaux de distribution et les portefeuilles d'activités sont complémentaires, permettrait de créer un nouvel ensemble avec une position concurrentielle forte en devenant un acteur majeur du marché français, exploitant un réseau de proximité composé de près de 400 points de vente.
Ainsi, dans le cadre de cette opération, les deux groupes ont également convenu que la société Doras deviendra une filiale à 100% du groupe Samse : en pratique, et sous réserve de l'accord de l'Autorité de la Concurrence, CRH cédera d'ici la fin de l'année sa participation de 45% dans Doras à Samse qui en détient déjà 55%. Le Groupe Doras, présent principalement en Bourgogne-Franche Comté, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 238 millions d'euros avec près de 800 collaborateurs et 60 agences.

Source Zone Bourse

Ordinal Software supervise une carrière Eurovia

Carrières Lafitte (groupe Eurovia), spécialisée dans l'extraction de matériaux, a fait appel à Ordinal Software pour la supervision de son site de Bergouey dans les Pyrénées-Atlantiques.

La carrière de Bergouey exploite à ce jour 11 ha de calcaire pyrénéen dur destiné à la voirie, et à la production de béton et des enrobés. Elle bénéficie depuis peu de la solution Ordinal Software, mise en place par Beacit, partenaire intégrateur d'Ordinal Software, assurant le contrôle et le suivi des différentes étapes de la production des matériaux, au niveau de la gestion du broyage primair
e et secondaire, de la gestion du criblage et de la gestion du tri des différents matériaux.
La solution se présente sous la forme d'un système de contrôle-commande centralisé, avec 2 postes de conduite (1 poste serveur, 1 poste client), permettant de gérer toute la production, de connaître les tonnages produits par catégorie de matériaux, d'afficher les différents types de granulométrie des produits et les choix des modes de fonctionnement automatique ou manuel.

Source  ConstructionCayola

30/09/2014

Gueule de bois pour les matériaux minéraux de construction

L'été 2014 n'a pas été clément pour les matériaux minéraux de construction : les adhérents de l'Unicem ont noté une nette dégradation conjoncturelle, malgré une légère hausse des volumes livrés au mois d'août. La situation dans le logement et les travaux publics pèsent lourdement sur l'activité.

C'est une rentrée difficile pour les matériaux minéraux de construction, les niveaux restant très faibles par rapport à ceux de l'an passé. En août 2014, les livraisons de granulats ont certes progressé par rapport à juillet (+2,1 %), mais elles restent très inférieures à celles de 2013 (-8 %). Pendant la saison estivale (juin-août), l'activité a diminué de -4,1 %. Le béton prêt à l'emploi a suivi la même tendance : si la production a augmenté au mois d'août (+2,3 %), les volumes restent bien en dessous de ceux atteints en 2013 (-6,5 %), ayant reculé de -2,8 % en trois mois. "Plus marquée que prévu, cette dégradation n'en était pas moins attendue au vu de la mauvaise orientation des indicateurs conjoncturels dans le secteur du BTP depuis plusieurs mois", précise l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction).
Entre morosité et pessimisme
Peu optimiste, l'Union prévient : "Il est vrai que les derniers indicateurs du secteur de la construction n'ont guère donné de signes d'espoir au cours de l'été". Dans les faits, les ventes de logements neufs ont fortement régressé au 2e trimestre de l'année (-12,1 % par rapport à 2013), "et les promoteurs ont continué d'ajuster leur offre à la baisse (-22,4 %) pour contenir leurs stocks". Les professionnels des matériaux de construction soulignent que seuls 14.000 logements ont été vendus dans le cadre du dispositif Duflot dans la première moitié de l'année 2014, et que 35.000 l'avaient été en 2013, soit 5.000 de moins que prévu. Ils s'interrogent : "Reste à savoir si l'aménagement du dispositif avec la loi Pinel suffira à ranimer l'activité dans le segment locatif intermédiaire", et restent assez pessimistes sur le nombre de demandes de permis de construire. Les autorisations étaient, en effet, en recul de -1,1 % par rapport à la même période en 2013. "Quant aux mises en chantier, elles demeuraient en repli de -13,3 % (…) laissant le cumul sur douze mois autour de 305.000 unités, le plus bas niveau depuis fin 1998", note l'Unicem.
Pour les travaux publics, le niveau d'activité a continué à s'enfoncer au cours de l'été, avec un repli de -3,5 % sur les trois derniers mois. Sur l'ensemble de la première moitié de l'année, les chiffres montrent une stagnation (+0,4 %) par rapport à 2013, "un rythme qui devrait prochainement repasser en négatif compte tenu de la dégradation des marchés conclus". Les acteurs des matériaux minéraux estiment que les élections municipales ont eu un fort impact avec la mise en place de nouvelles équipes dans presque la moitié des communes. Cette conséquence, visible dans les TP, le serait également dans le bâtiment et les opérations immobilières, l'USH estimant qu'environ 20.000 logements seraient actuellement bloqués.
Pas de reprise en 2015
La commission économique de l'Unicem a ajusté, en conséquence, ses prévisions pour l'année 2014 : -6 % pour les granulats et -5 % pour le béton prêt à l'emploi. "Pour l'an prochain, les facteurs d'un redressement de l'activité sont rares et le profil annuel sera vraisemblablement très contrasté, entre un premier semestre sensiblement baissier et une deuxième moitié de l'année marquée par les premiers effets attendus des mesures du plan de relance du logement", annonce-t-elle. L'activité dans les travaux publics restera faible en 2015 et pèsera sur les livraisons de granulats (-3 %), tandis que la production de BPE pourrait, elle aussi, reculer (-2 %).

Source Batiactu

29/09/2014

Sainte-Geneviève en Bray - Carrière d’argile BOUYER LEROUX: "Le projet est maintenu"

Cela fait des mois que les habitants de Sainte-Geneviève n’entendent plus parler de l’installation d’une gigantesque carrière de 34 ha. Pourtant, le projet n'est pas arrêté.

Situation du projet de carrière au 20 juillet 2013. En gris foncé, la carrière et en gris clair, l’emprise complémentaire éventuelle. D’après un document rendu public par la société Bouyer-Leroux.
On pourrait entendre les mouches voler au-dessus du dossier de la carrière de Saint-Geneviève. Depuis le mois de décembre, rien n’a bougé. “On ne voit rien venir, ça n’a pas l’air d’avancer. Le projet semble suspendu”, confirme le maire du village, Robert Gressier. La fronde, menée depuis un an, par l’association Anti-carrière en Bray semble avoir porté ses fruits.
En effet, 125 adhérents de cette association n’envisagent pas du tout de subir les nuisances liées à l’immense cratère qui pourrait naître en plein coeur de la commune (voir encadré). Plusieurs actions ont été menées, comme la distribution de tracts, les réunions publiques ou encore la visite du terrain convoité.
Rajoutez à cette colère, les élections municipales du printemps dernier, avec les changements de certaines municipalités, et vous obtenez bien une mise entre parenthèses du projet. Mais rien n’est arrêté, contrairement à ce que peuvent croire certains militants.
“On a pris des engagements auprès des habitants, notamment le fait de rechercher d’autres sources d’argile verte. Nous voulons voir s’il y a d’autres gisements de même qualité pour desserrer l’étau sur Sainte-Geneviève et atténuer les nuisances. Mais le projet est maintenu”, assure le responsable du pôle carrière de Bouyer-Leroux, Benoît Tuzelet. Loin de s’arrêter, l’ambition s’étend. Des sondages au sol sur des communes alentours vont commencer dès le mois d’octobre.
Pour le moment, l’entreprise demande l’autorisation aux maires et propriétaires de sonder leurs terres. Ce qui est un bon début pour l’ancien président de l’association Anti-carrière, Gilbert Le Doner : “Nous n’avons pas gagné, mais nous avons contraint Bouyer-Leroux à faire autrement et à prospecter ailleurs.” Le point d’achoppement reste le possible cratère sur Sainte-Geneviève.
Mais là encore, le Pdg de Bouyer-Leroux, Roland Besnard, avait pris l’engagement public de “ne pas passer en force”. Cette parole devrait être tenue. “On respectera les gens. On sera patient, certifie le responsable de la prospection, Benoît Tuzelet. Pour nous, ça reste un beau projet qui nous permettra d’alimenter le Nord de la France en briques de construction.” “Patient” certes, mais les habitants ne veulent rien entendre.
La seule carte dont dispose Bouyer-Leroux, sortie à maintes reprises, reste l’argument économique. “La création d’une soixantaine d’emplois directs et autant indirects”, insiste Benoît Tuzelet. L’association d’opposants a changé son conseil d’administration, mardi 9 septembre dernier. Ses membres ont pour mandat de rester vigilants. Le bras de fer continue.

Source Le Réveil de Neufchatel

Lille : le mariage du zinc et de la brique

Située dans le quartier de Wazemmes à Lille, la nouvelle résidence Factory conjugue la toiture en zinc de Rheinzink et des parements en brique de terre cuite.

Imaginée par le cabinet d’architecture Alzua+, la résidence Factory associe les atouts des économies d’énergie grâce à des équipements dernière génération, une isolation renforcée et une architecture contemporaine typique de la région du Nord. En charge de la réalisation de la toiture, l'entreprise Lopes a mobilisé une équipe de 3 personnes, "en une semaine, la pose des 160 m² de zinc était accomplie. Les bacs sont préfaçonnés dans notre atelier, pour un gain de temps considérable sur le chantier", a indiqué José Barbosa, en charge des travaux de toitures.

Source Construction Cayola

28/09/2014

Partenariat TECAUMA et CERIC Technologies : la qualité de service avant tout !

Les sociétés TECAUMA et CERIC Technologies ont une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite. Elles travaillent en partenariat pour garantir à leurs clients la meilleure qualité de service.
CERIC Technologies installe régulièrement des usines de briqueterie clefs en main, notamment au Maghreb, en y intégrant des équipements de TECAUMA (paquettiseurs de briques...).
Les deux partenaires ont récemment équipé la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras, située à 100km au Sud-Est d'Annaba (Algérie). Elle dispose d'une ligne de production de briques creuses 8 trous (10x20x30cm) et de briques 12 trous (15x20x30cm), d'une capacité de 160 000 tonnes/an, soit 490 tonnes/jour. Cette unité est équipée depuis 2013 d'un séchoir rapide et d'un four CASING (CERIC Technologies) garantissant un séchage et une cuisson adaptés. L'usine est également équipée d'un paquettiseur de briques TECAUMA qui réalise des paquets de briques cerclés horizontalement et verticalement, avec des trous au centre pour la manutention par chariot élévateur. Les dimensions des paquets de briques permettent d'optimiser le chargement sur les camions.

Source Tecauma

27/09/2014

Journées du Patrimoine en Dordogne : La briqueterie Art et Sol Durand et Fils ouvre ses portes

Il n'y pas que des châteaux à explorer en Dordogne, le patrimoine industriel se visite également tout le weekend. France Bleu Périgord vous emmène au Fleix dans la dernière briqueterie artisanale du département, l'entreprise de la famille Durand.
"Depuis trois-quatre ans, on a énormément de demandes pour visiter le patrimoine industriel"
Jean-Pierre Durand, céramiste et ingénieur à la tête de la dernière briqueterie artisanale de la Dordogne.
L'histoire d'amour entre la famille Durand et la terre cuite commence en 1680 à Bouniagues. Au début du XXème siècle, l'ancêtre de Jean-Pierre Durand rachète la tuilerie du Fleix et électrifie l'entreprise. Ancien élève des Arts et Métier, Jean Léopold Durand achète un camion pour aller chercher le bois et livrer les tuiles.
Durant la guerre 1939-1945, l'usine sert de refuges et de caches aux résistants. Quelques balles de fusils-mitrailleurs américains sont encore retrouvées aujourd'hui dans certains fours. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la demande en brique explose. Les Durand abandonnent temporairement les tuiles et en 1963, ils construisent un four tunnel de 80 mètres de long qui leur permettra de cuire 100 tonnes de briques par jour, sept jours sur sept.
En 1985, la concurrence des gros industriels entraîne une baisse d'activité. Jean-Pierre Durand et son épouse Brigitte décident de se lancer dans la fabrication de carrelage terre cuite et de briques de parements. Avec comme client les Monuments historiques, de richissimes industriels et des anglais, l'avenir s'éclaircit.
La consécration vient en 2013, l'entreprise Art et Sol Durand obtient du gouvernement le Label entreprise du patrimoine vivant. La briqueterie située route de Mallevieille au Fleix est ouverte au public de 9 à 19 heures dimanche à l'occasion des Journées du Patrimoine.
Source Radio France par Jules Brelaz

26/09/2014

Quelque 200 exposants au salon international "Alger industries 2014"

Quelque 200 exposants nationaux et étrangers prendront part au 8ème salon professionnel international de l'industrie "Alger industries 2014" qui se déroulera du 23 au 26 septembre au Palais des expositions des Pins.
Cette manifestation économique, organisée par la société Batimatec Expo en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence (France), vise à "contribuer à une meilleure connaissance de l'industrie algérienne et des efforts entrepris pour son développement et sa réorganisation", ont-ils souligné.
Parmi les exposants nationaux, dix huit (18) grandes entreprises publiques économiques seront présentes. La participation étrangère sera représentée notamment par la France, l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Pologne, l'Autriche et l'Egypte, a-t-on précisé.
Les principaux secteurs d'exposition d'"Alger industries 2014", qui occupera une superficie de plus de 2.000 m², sont les équipements pour l'industrie, l'électricité, l'électronique, l'automatisme, la sécurité industrielle, la protection de l'environnement (Eco industrie) ainsi que la sous-traitance et les services.
L'exposition regroupera notamment des décideurs (donneurs d'ordres) et opérateurs économiques des secteurs publics et privés, des chefs d'entreprises, des investisseurs, des fabricants d'équipements, des bureaux d'études, de conseils et d'expertise ainsi que des entreprises de réalisation et des banques et assurances.
En marge du salon, un cycle de conférences-débats sera animé par l'Institut national de la productivité et du développement industriel (INPED) sur le thème "l'entreprise au coeur de notre projet pédagogique".
Le ministère de l'Industrie et des Mines en partenariat avec l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) et le Centre d'études et de services technologiques de l'industrie des matériaux de construction (CETIM) consacrera une journée pour les services d'appui à l'industrie comme l'ingénierie, la bourse de partenariat et la qualité.
Pour ses organisateurs, "Alger industries 2014" s'attachera surtout à faire connaître la nouvelle stratégie algérienne de développement industriel inscrite dans le programme quinquennal (2015-2019).
Il s'agit notamment de la restructuration du secteur public marchand industriel et l'amendement de la loi relative à la promotion de l'investissement pour consacrer la liberté de l'acte d'investir et faciliter la création d'entreprises.

Source Maghrebemergent

25/09/2014

VM Matériaux impacté par le marché de la construction

Au premier semestre 2014, VM Matériaux enregistre un chiffre d'affaires de 306,8 M€ en baisse de 6,9% par rapport au premier semestre 2013. En cause, un marché de la construction de logements dégradé.

La mauvaise santé du secteur du logement, et des conditions climatiques difficiles sur la façade Ouest du pays en début d'année ont eu raison des résultats de VM Matériaux au premier semestre 2014. Outre un chiffre d'affaires en recul, le groupe affiche une rentabilité opérationnelle de 1,3% du chiffre d'affaires contre 2,3% en 2013 avec un résultat opérationnel de 4 M€ en chute de -46,8% par rapport à l'année précédente (7,5 M€).

Source Construction Cayola 

24/09/2014

Belgique :Les briques de Wanlin, c'est reparti, avec un nouvelle méthode

Les premières nouvelles briques de Wanlin sortent de la chaine de production

La briqueterie de Wanlin a relancé sa production après un an et demi d'arrêt. C'est la renaissance d'un fleuron de la Région de Dinant (Houyet). Des briques réputées pour leur solidité. Une entreprise familiale Namuroise a repris la société. Ils ne fabriquent plus les briques de la même manière qu'avant mais une dizaine de personnes (la moitié du personnel) a pu être réengagée.
Un an et demi que les ouvriers attendaient ça. Ils ont retrouvé leur travail. Ils sont des spécialistes de la brique de Wanlin, alors quand l'entreprise Nonet à décidé de reprendre l'activité, ils ont immédiatement été rappelés. "Je travaillais ici depuis 26 ans. Et aujourd'hui j'ai repris le boulot, ça fait du bien! C'est un soulagement parce qu'un an et demi à ne rien faire... je suis vraiment soulagé."
Un nouveau produit
Neuf des vingt ouvriers ont été réengagés par la nouvelle direction. Il ont retrouvé leur poste mais ont du s'adapter. L'argile de Wanlin est toujours la même, mais la brique a changé. Désormais ils produisent des briques en argile crue. Elles ne sont plus cuites au four mais séchées avec des ventilateurs. Ainsi le matériau reste vivant et garde toutes ses propriétés (alors que le chaleur du four tuait l'argile). Emmanuel Nonet, le nouveau responsable de la briqueterie, est passionné par cette technique. C'est notamment pour cela qu'il a décidé de se lancer dans l'aventure et de relancer l'usine: "L'argile crue c'est magique dans une maison! Ca a toute une séries de qualité. La principale, c'est la régulation thermique et hydrométrique. Votre maison garde une température et un taux d'humidité constants. Plus de problème de buée dans la salle de bain par exemple. Et puis ça empêche la moisissure, ça isole bien du bruit, ça absorbe les odeurs. C'est vraiment agréable de vivre dans une maison en briques d'argile!"
Ambitions pour l'avenir
Pour le moment l'usine fonctionne avec une pause (huit heures par jour) et neuf ouvriers (plus un commercial). Elle produit 110 tonnes quotidiennement, "mais on est capable de faire bien plus assure Emmanuel Nonet, mon rêve c'est de travailler en trois pauses, tripler la production et le personnel". La nouvelle entreprise a, en tout cas, déjà décidé d'investir presque 500 000€ dans les trois prochaines années.
Source RTBF par Simon Bourgeois

23/09/2014

Canal Origine : la nouvelle tuile Terreal comme il y a 2000 ans !

Profondément engagé dans la sauvegarde du patrimoine architectural français, Terreal, co-leader de Tuiles Canal en France, lance la Canal Origine. Cette tuile est la solution idéale pour les rénovations haut de gamme grâce à sa forme authentique.

Avec son aspect identique aux premières tuiles canal conçues il y a plus de 2000 ans, les bâtiments du Sud-Est de la France pourront ainsi retrouver tout leur cachet d'origine.Conçue dans l'usine de Castelnaudary, et élaborée dans le respect des règles traditionnelles afin de conserver l'irrégularité des tuiles faites à la main, la Canal Origine vient étoffer la vaste gamme des tuiles dédiées à la rénovation de Terreal. Cet aspect côté fait main du produit est caractérisé par les aspérités typiques des grands cornets, qui offrent une variation dans la largeur des tuiles, et par son nez déstructuré par des impacts simulés sur la tranche.
La sensation du temps qui passe est également très présente grâce à la texture finement érodée sur toute la surface de la tuile.
Cette usure par le temps est d'autant plus présente que vient s'ajouter un coloris unique : Nuances d'Antan. Sur une base dominante de flammé, blanc, rose, rouge ou tabac, Terreal a appliqué un poudrage type lichen et des traces noires. Enfin, pour une rénovation de grande qualité, Terreal recommande l'utilisation d'une sous-face des tuiles elle-même teintée et mouchetée pour une pose en génoise harmonieuse.

Source Batijournal

22/09/2014

Maçonnerie de brique : une charte pour l'amélioration des conditions de travail

L’Union de la maçonnerie et du gros œuvre (UMGO) de la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et l’OPPBTP, ont signé, le 12 septembre dernier, à Annecy (74), une charte pour le progrès de la santé du personnel sur les chantiers de maçonnerie.

L'objectif de cette charte est de faire progresser la prévention, la sécurité, la santé et l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers. « Il s’agit d’une volonté politique de notre Union d’agir pour faire avancer notre métier, explique Laure Ravot, chargée de mission Formation et Prévention à l’Union de la maçonnerie et du gros œuvre (UMGO) de la Fédération française du bâtiment (FFB), et co-rédactrice de cette charte. Nous nous sommes rapprochés des fédérations industrielles, pour travailler ensemble et mettre au point des actions efficaces pour préserver la santé des compagnons sur les chantiers. »
Des briques plus ergonomiques. L’UMGO-FFB et la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) ont ainsi convenu de principes concertés dans la définition des produits. « Les fabricants pourront s’appuyer sur le cahier de prescriptions que nous avons mis en place avec l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). C’est-à-dire prendre en compte, outre les critères techniques, de nombreux aspects ergonomiques des briques : facilité de préhension, taille, poids, etc. »
L'amélioration des conditions de travail sur les chantiers de maçonnerie a donc été pensée autour du développement de matériaux dont la mise en œuvre est facilitée mais aussi à partir de la synthèse, la diffusion et l’aide à l’appropriation des règles de sécurité issues des bonnes pratiques spécifiques au montage de mur en briques. « Nous avons également convenu d’actions de communication et de prévention en entreprises et auprès des donneurs d’ordre et des maîtres d’ouvrages pour diffuser ces bonnes pratiques », conclut Laure Ravot.
Source Expoprotection par Caroline Albenois

21/09/2014

CERIC Technologies participe pour la 3ème année consécutive au Salon ANICER

Cette année, l’Association Nationale des Industriels de la CERamique (ANICER) a choisi d’organiser sa 43ème Rencontre de l’Industrie de la Terre Cuite à Belém au Brésil du 30 juillet au 2 août 2014.

Pour la 3ème année consécutive, CERIC Technologies a eu le plaisir de participer à ce salon, considéré comme le plus important du secteur au niveau national (et du continent Sud Américain) et le troisième au niveau mondial.

Les visiteurs, pour la plupart des industriels du milieu de la Terre Cuite venus essentiellement du Brésil, ont pu rencontrer notre équipe et se renseigner sur notre technologie.

Particulièrement intéressés par les équipements de séchage et les nouveaux combustibles écologiques, ils ont eu l’occasion de découvrir nos produits phare tels que le séchoir rapide, le four CASING ou encore les centrales à sciure et à biomasse.

De même, pour répondre aux attentes des visiteurs, ANICER avait fortement axé sa communication sur le développement durable, notamment en vantant les bienfaits de la Terre Cuite par rapport au béton.

Une fois de plus, ce salon a remporté un franc succès et nous tenons à remercier ANICER ainsi que tous nos visiteurs.

Source Facebook CERIC

20/09/2014

Belgique - Ploegsteert : à voir ce week-end, d’étonnantes œuvres d’Art et Terre

C’est du côté de La Hutte à Ploegsteert (B) que les artistes sont occupés à construire les œuvres. L’endroit est sublime, il prête merveilleusement bien pour ces activités, on y va même jusqu’aux ruines de l’ancien château. C’est l’occasion d’en profiter… Art/terre est organisé toutes les années paires et cette année l’édition aura lieu du 15 au 28 septembre.
Durant une semaine, du 15 au 21, huit créateurs (ou équipes) sont invité(e)s à réaliser une œuvre artistique originale dans laquelle la terre et le territoire sont essentiels. Les artistes créeront leurs installations aux alentours du centre d’interprétation Plugstreet 14-18 experience à Ploegsteert, Les participants ont été sélectionnés sur base d’un dossier de candidature déposé pour le 31 décembre 2013.Chaque participant (ou équipe) sélectionné(e) reçoit une indemnité de 1.25 €.
Les artistes
Un comité de sélection Open Sites a retenu, le 21 janvier 2014, 8 projets parmi 55 propositions de création reçues.En voici quelques-uns :
Lacrima Ignifera de Laurence Drevard, Evelyne De Behr, Simon Daron – Lacrima Ignifera de Bruxelles.La céramique est un art du feu. Sur une crête accidentée une quinzaine de tipis d’argiles fumant côtoieront les ruines du château.
At-Home de Akunzo, Aris de Bakker et Karola Pezarro de Den Haag (NL). L’installation est inspirée d’une photo des hommes qui jouent aux cartes sur une table dans une tranchée durant la Grande Guerre
Eruption d’Arno Aarts de Harnem (NL).Un arbre, des briques et un tas de décombres et d’argile. De la terre surgit une maison archétypale.(près du centre d’interprétation)
Femmes/dans la guerre/tables de terre d’Anne Mortiaux de Bruxelles.Les sardinières et les brodeuses se couchèrent sur les voies de chemin de fer pour empêcher de partir vers Quimper les trains dans lesquel les gendarmes entassaient les fils, les époux, les frères dont l’absence privait le foyer de pain…
Les visites ont lieu à partir du samedi 20 septembre toute la journée, ainsi que dimanche 21 septembre.
Source La Voix du Nord par DAMIEN MENU (CLP)

Le nouveau four du musée de Ferrière-la-Petite inactif depuis un an

Cela aurait dû être le point d’orgue de la fête de la Terre l’an dernier. Une cuisson de démonstration dans le tout nouveau four aménagé à côté du musée. Mais l’opération n’a pas pu avoir lieu. Et depuis un an, rien ne s’est arrangé, rien n’a bougé.
Le four du musée de la poterie de Ferrière-la-Petite, neuf, n’a jamais vraiment fonctionné.
Le four est bien là, à proximité du musée, niché dans une salle rien que pour lui. Un imposant coffre voûté avec des brûleurs au gaz, des briques réfractaires et une capacité de stockage de 2 m3. À l’intérieur, des dizaines de pièces en terre attendent patiemment d’être cuites depuis un an. Mais pour l’heure, nul ne sait quand la cuisson pourra être faite ni quand les grès salés pourront être commercialisés en boutique.
En fait, il n’est terminé qu’à 90 %. La société qui s’est chargée de la construction, ECR Thermics à Hautmont, a été placée en redressement judiciaire en mars et liquidée en juin. Comment en est-on arrivé là ? Un petit retour en arrière s’impose. En novembre 2010, le précédent four qui permettait de réaliser des grès salés (la spécificité de Ferrière-la-Petite avec une couleur bleutée et une surface « peau d’orange ») est arrêté. Trop vétuste, plus aux normes, il en devenait dangereux. Une réflexion mûrit alors pour en construire un neuf. Début d’année 2013, l’Agglomération Maubeuge val de Sambre lance un appel d’offres. La société ECR Thermics est la seule à y répondre et empoche le marché.
Retard de paiement
Les travaux du four, dont la construction coûte 110 000 € HT, prennent du retard à cause de problèmes administratifs et des intempéries. Initialement prévu en avril-mai 2013, le chantier démarre fin juin-début juillet. En septembre, le four est quasiment terminé et une première mise en chauffe à 1300 degrés est réalisée. Problème, des fissures apparaissent, des fumées noires s’évaporent. Ce qui alerte l’Agglo qui demande des comptes à la société. Chez ECR, on tente d’expliquer qu’à leurs yeux tout est normal. Mais en janvier, l’Agglo fait intervenir le bureau Veritas pour formaliser la série de points noirs constatés sur le four. Là encore, chez ECR, on estime qu’il n’y a pas de problème de conformité. Une réunion est organisée entre tous les acteurs semblant ouvrir la voie à une résolution des problèmes. Mais en mars, la société est placée en redressement notamment à cause de soucis financiers.
Car depuis le premier acte d’engagement de l’Agglo qui date d’avril 2013, la société spécialisée dans les fours industriels n’a pas touché un centime. Le payement d’environ 80 % du coût total n’a été versé que fin avril 2014. Pour un de ses anciens responsables, ce retard de payement, s’il n’est pas le seul facteur, a en tout cas participé à la liquidation de l’entreprise. Aujourd’hui, l’Agglo se montre optimiste et dit avoir des pistes pour que le four soit enfin terminé.
Les fours de Ferrière-la-Petite en quelques dates
1954 : le four bouteille, qui trône aujourd’hui dans la principale salle du musée, est mis à l’arrêt. Dans les années 1980, la municipalité rachète les murs de la poterie et un musée est créé autour du four bouteille, aujourd’hui classé aux Monuments historiques.
1998 : le four chaînette qui avait été mis sur pied par des passionnés de céramique est complètement refait à neuf. Mais au fil du temps, cette infrastructure est devenue vétuste et même dangereuse. La dernière cuisson a eu lieu les 25 et 26 novembre 2010.
Depuis 2010, seuls des fours électriques sont utilisés dans le cadre d’animations au musée mais ils chauffent environ 600 degrés de moins que l’original et ne permettent pas de créer et de commercialiser les grès salés typiques de Ferrière-la-Petite. Pour le musée, l’absence de production représente un manque à gagner.
Un musée changeant
Si le four est à l’arrêt, les abords du musée ont changé. On y trouve depuis 2011 un jardin sensoriel qui permet aux visiteurs d’un jour de se balader au milieu de cette nouvelle végétation. Et aussi aux Ferriérois de repartir, pourquoi pas, avec un plant ou une bouture pour la maison. Des arbres fruitiers et des espèces officinales, condimentaires et aromatiques y ont été plantés.
Une vaste salle a également été aménagée en 2012 sous un préau fermé pour permettre des pique-niques au sec. Et quand on pense au mois d’août, le lieu n’est pas superflu. Des changements qui ont coûté 140 000 €, et qui ont notamment bénéficié de fonds européens.
Source La Voix du Nord par CLAIRE DE VREGILLE

19/09/2014

Risque sismique en Algérie: Les constructions publiques plus sûres

Bien présent à l'esprit des Algériens, notamment depuis le séisme du 21 mai 2003, le risque sismique rappelle à chaque fois la nécessité de s'en prémunir et d'appliquer les normes parasismiques, d'autant que le tremblement de terre du 1er août a dévoilé de nombreuses insuffisances en la matière, ont affirmé des spécialistes du BTPH.
Selon ces spécialistes, les nouvelles bâtisses construites par les entreprises publiques ont mieux résisté au dernier séisme contrairement à certaines constructions réalisées par des promoteurs privés qui n'auraient pas respecté les techniques parasismiques et le choix des matériaux répondant aux normes. Les nouvelles constructions réalisées par les entrepreneurs publics n'ont pas subi de dégâts lors de ce séisme de magnitude 5,6 qui a frappé la capitale le 1er août tuant six personnes, alors que des fissures ont été constatées sur des constructions d'opérateurs privés dans certains quartiers de l'Algérois, ont-ils relevé dans des témoignages à l'APS. “Nous avons constaté des fissures dans les murs de séparation au niveau de constructions d'une promotion privée dans la commune de Bordj El-Bahri à l'est d'Alger”, a affirmé Abdelkrim Selmane, consultant en BTPH. Ces fissures, qui ont épargné l'ossature des habitations, étaient causées en grande partie par un mauvais dosage de ciment dans les jointures pour la pose des briques, a-t-il expliqué.

De son côté, Saïd Younsi, qui dirige un cabinet d'architecture, a affirmé qu’“il y a moins de problèmes dans les projets publics”. Selon cet expert, “des bureaux d'études assurent le suivi sur le terrain et l'organisme national de contrôle technique de la construction (CTC) effectue le contrôle nécessaire surtout en matière de moyens”.
En revanche, certaines nouvelles constructions réalisées par des promoteurs privés et situées notamment dans les communes de Birtouta, de Chéraga et de Baba Ali ont subi des dégâts plus ou moins importants, a-t-il constaté. “Des confrères m'ont aussi parlé de cas similaires à Bordj El-Bahri et à Aïn Benian”, a-t-il ajouté, mettant en cause les entrepreneurs qui se soucient peu du respect des normes parasismiques, notamment le respect des procédés de construction et l'absence de suivi et de contrôle. “Il n'y a pas eu de destructions totales mais des nœuds se sont ouverts dans ces bâtisses”, a-t-il fait remarquer, ajoutant que beaucoup de fissures ont été constatées dans les escaliers.
Bien que les dégâts ne soient pas très importants, ce professionnel a mis en garde contre un début de destruction qui va s'accentuer s'il n'y a pas de réhabilitation et de respect des normes de construction. “Si un autre séisme se produit et que les réparations nécessaires ne sont pas opérées, le désastre va encore s'accentuer”, a-t-il averti.

Quant à la conformité des matériaux de construction, M. Younsi a déploré le fait que des entreprises privées de construction continuent à fabriquer elles-mêmes leur béton sans respecter les normes relatives aux procédés de production de ce matériau stratégique et en l'absence de contrôle. “En Algérie, c'est l'entrepreneur qui fabrique son béton et quand il le fait lui-même, il n'est pas bien contrôlé. Et là, il faut séparer les deux métiers qui sont différents”, a-t-il noté.
Il a donc préconisé, à ce sujet, que les entreprises arrêtent de fabriquer leur béton et le commandent auprès des centrales agréées pour les grands ouvrages comme cela se fait dans d'autres pays. Il a relevé, en outre, le manque de professionnalisme et de rigueur de la part de certains laboratoires de contrôle des matériaux de construction, citant à titre d'exemple une différence “énorme” des résultats de contrôle du même béton dans deux laboratoires.
Dans le même contexte, il a mis en garde contre certaines pratiques dans la préparation de béton où les entrepreneurs mettent plus d'eau qu'il en faut dans le dosage du ciment, ce qui rend ce matériau, a-t-il dit, moins résistant par rapport à celui fabriqué avec une bétonnière. Cet architecte a souligné, entre autres, la nécessité d'obliger ces promoteurs privés à respecter les lois et règles de l'art en vigueur pour assurer le contrôle et le suivi des constructions par des hommes de l'art (architectes, ingénieurs...) et veiller au respect de la conformité des matériaux de construction aux normes.
D'autres experts ont recommandé, par ailleurs, l'utilisation de matériaux de construction modernes et plus légers qui renforcent la résistance des bâtisses aux séismes et réduisent les dégâts. Selon eux, l'Algérie, comme d'autres pays qui connaissent une intense activité sismique, peut remplacer les matériaux classiques comme les briques et les cloisons lourdes par des plaques de plâtre et des cloisons légères. Il existe, également, des étanchéités en terrasses plus légères en polymère que les étanchéités classiques qui sont aujourd’hui révolues.
Ces professionnels ont regretté le manque de culture de maintenance d'un bâtiment en matière de réseaux, de canalisations, de contrôle et de réfection. Ils ont mis l'accent sur l'importance de s'habituer à assurer des niveaux de maintenance sur le vieux bâti qui constitue “un patrimoine et un tissu urbain européen hérité de l'époque coloniale”.

Source Liberté Algérie

18/09/2014

Quelles solutions pour relancer le marché immobilier ?

Le secteur du logement est en berne. Les annonces de Manuel Valls sont un bon début, mais d’autres pistes mériteraient d’être approfondies.

Nul ne doute que le marché immobilier français est mal en point. Dans le neuf, les mises en chantier de logements ont chuté de 13,3 % sur un an, les permis de construire ont connu un repli cumulé de 17 % à fin juillet et il est certain que l’objectif tant promis de 500.000 logements ne sera pas atteint dans un futur proche.
Ces chiffres viennent s’ajouter au blocage du marché dans l'ancien. Les premières applications de la loi ALUR (pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, votée en mars dernier) ont des effet pervers. Par exemple, la durée de signature des promesses de vente a été allongée avec l’obligation de fournir, en cas de copropriété, tous les éléments touchant à la vie de l’immeuble. Cette mesure a donné naissance à "une espèce de carcan administratif ingérable" selon Bernard Cadeau, président du réseau d'agences immobilières Orpi.
Par ailleurs, le choix de restreindre le prêt à taux zéro (PTZ) aux achats dans le neuf a exclu depuis 2 ans les primo-accédants de l’accession à la propriété qui préfèrent, dans ces conditions peu propices, rester locataires. Le réseau Orpi a vu les demandes de location exploser, avec une hausse de 50 % au premier semestre.
Besoin de visibilité
Bien que les taux de crédit aient atteint des niveaux record – ils sont au plus bas depuis près de 70 ans –les banques rechignent à prêter. Bernard Cadeau souligne ce paradoxe : "Les banques demandent un apport personnel plus conséquent, ce qui fait qu’un ménage éligible à un crédit de 200.000 euros il y a deux ans ne le sera peut-être plus aujourd’hui, d'autant que les durées d'emprunt son plus courtes". En conséquence, les primo-accédants et les ménages les plus modestes éprouvent des difficultés à entrer sur le marché tandis que les biens de moindre qualité ne trouvent pas acquéreurs.
Du côté législatif, on attend encore les mesures concrètes de simplification qui permettraient de relancer la machine. Le Premier ministre, Manuel Valls, a fait des annonces en ce sens, qui se veulent pragmatiques. Parmi celles-ci, un abattement fiscal exceptionnel de 30 % sur les plus-values des terrains ou encore la possibilité de louer à ses descendants ou ascendants dans le cadre de l'investissement locatif défiscalisé Dfulot-Pinel. Mais le calendrier d'entrée en vigueur reste cependant encore flou.
Or, un projet immobilier a besoin de stabilité, de simplicité et de projection sur l’avenir. Le temps politique est différent. Ainsi, selon les chiffres communiqués par Orpi, 11 % de Français acquéreurs et vendeurs ont un projet immobilier sur le temps court (entre 6 et 12 mois). 67 % des acheteurs disent ne pas avoir de projet et 74 % des vendeurs ne prévoient pas de vendre leur logement (principal, secondaire ou autre).
Sans une intervention rapide et la mise en place de mesures concrètes, le marché va continuer à s’enliser, d’autant que le contexte est particulièrement défavorable à un déblocage : on n’a jamais aussi peu construit qu’en ce moment", résume Bernard Cadeau.
1er acte ur pour relancer le marché : les banques
Selon un sondage réalisé Orpi/Ipsos auprès de 2.012 personnes, 63 % des acheteurs considèrent que les banques sont "plus à même de favoriser l’accession à la propriété". Ce sont également elles qui ont, pour 49 % des Français, le plus d’influence sur le marché immobilier et la meilleure position pour débloquer le marché (45 %).
Les Français ont aussi conscience que les banques sont de plus en plus exigeantes et sélectives dans l’attribution des crédits. 59 % d’entre eux sont d’accord sur ce fait. Les banques sont donc les premières à pouvoir redonner du pouvoir d’achat. La décision de la Banque centrale européenne d’abaisser son taux directeur à 0,05 % pourrait avoir un effet bénéfique, d’autant plus qu’elle a également abaissé le taux des dépôts des banques à - 0,20 %.
2ème acteur pour relancer le marché : le gouvernement
Si 49 % des Français savent que le gouvernement est à l’initiative des lois, ils sont 54 % à penser qu’il est loin de la réalité du terrain.
Et pourtant, le gouvernement arrive régulièrement en 2ème acteur nécessaire pour relancer le marché. Il se place juste après les banques dans le domaine de l’influence sur le marché (15 %) et en 2ème place pour débloquer le marché (34 %). En revanche, le gouvernement est bien loin en ec qui concerne l’accession à la propriété (18 %).
Le sondage montre que les Français considèrent le marché de l’immobilier comme un marché qui se gère seul et qui n’a pas forcément besoin que tout soit normé," explique Bernard Cadeau.
Toutefois, si les solutions pour débloquer le marché immobilier sont additionnées, les actions du gouvernement arrivent en tête avec 60 %. En effet, 26 % des Français considèrent qu’il convient d’aider plus favorablement les primo-accédants, le même pourcentage penche en faveur d’une politique fiscale plus favorable. Enfin, 8% préconisent la simplification des normes. Les banques pourraient instaurer plus de souplesse dans les conditions d’accès au crédit pour 32 % des Français.
Place des vendeurs et des acheteurs
Les acheteurs et les vendeurs occupent une place moindre en ce qui concerne leur capacité à influencer le marché (respectivement 14 % et 7 %). 54 % des Français ont cependant déclaré que les vendeurs possédaient la capacité de débloquer le marché en vendant leur bien au juste prix et 54 % ont conscience que les acheteurs ont le mot final sur la conclusion d’une vente.
L’exclusion de l’ancien
En prenant en compte ces éléments, on comprend que les banques et le gouvernement ont la clé pour renverser la situation. Et que bien que Bernard Cadeau salue les annonces de Manuel Valls, il regrette qu’ "elles s’orientent exclusivement vers le neuf et de ce fait ne pourront engendrer de déblocage rapide". L’ancien représente en effet une mine d’or non-négligeable et le PTZ doit y être étendu, sous conditions bien entendu.
Enfin, Orpi préconise d’explorer d’autres pistes, telles la révision du système d’imposition des plus-values et de la fiscalité du logement, la création d’un statut particulier pour le bailleur privé. Bernard Cadeau propose également l’exonération de droits de succession pour les acquéreurs de logements qui investiront dans les 2 prochaines années en vue de louer.
Source Le Nouvel Observateur par Candide Loouniangou Ntsika

17/09/2014

Maisons France Confort tente de résister à une conjoncture déprimée

Au second trimestre, Maisons France Confort a enregistré une nouvelle baisse de son activité, toutefois atténuée par des acquisitions. Le leader français de la construction de maisons individuelles fait face comme beaucoup d'autres acteurs du secteur à une conjoncture déprimée de la construction et de la vente de logements neufs.
Dans son dernier communiqué de presse, le groupe Maisons France Confort affirme maintenir « une bonne résistance dans un marché difficile », et afficher un niveau d'activité « conforme avec les objectifs annoncés par le groupe ».
Le chiffre d'affaires du second trimestre s'établit ainsi à 139,1 millions d'euros contre 141 millions d'euros l'année dernière à la même période, soit un recul de -1,3 %. Sur le semestre, le chiffre d'affaires se maintient à 263, 4 millions d'euros soit une baisse de 1,1 %.
A périmètre constant, sans prendre en compte les deux acquisitions de Bermax Construction en janvier et de Maine Construction en avril, l'activité est en recul de 3,6 %. Selon le groupe, le recul est consécutif à la « baisse des prises de commandes 2013 ».
Baisse des prises de commandes sauf en rénovation
Les prises de commandes à fin juin 2014 s’élèvent à 2 762 ventes et représentent un chiffre d’affaires de 304,4 millions d'euros HT, en repli de 2,8% en nombre et de 1,2% en valeur. A périmètre constant, les ventes sont en retrait de 5,5% en nombre et de 4,6% en valeur.
En revanche, l'activité rénovation poursuit sa montée en puissance à fin juin avec des prises de commandes qui s’élèvent à 5 millions d'euros. Le groupe peut donc confirmer son objectif annuel pour ce relais de croissance.
« Dans un environnement économique toujours difficile et dans un contexte où le marché immobilier reste compliqué, une amélioration pourrait provenir des mesures que le gouvernement semble vouloir mettre en place afin de relancer la construction », explique le groupe, évoquant la révision du barème PTZ+ avec un effort particulier sur les zones peu ou pas tendues (75% du CA de Maisons France Confort).
Une conjoncture déprimée
Selon les dernières statistiques de l'Union des Maisons Françaises (UMF) publiée en juin 2014*, le nombre de ventes brutes de maisons individuelles est en baisse de 9 % par rapport au mois de juin 2013.
Sur les douze derniers mois, les ventes brutes de maisons individuelles en diffus s'élèveraient à environ 108 600 unités et seraient en baisse d'environ 8 % par rapport aux douze mois précédents.
Sur le second trimestre 2014, le nombre de ventes de maisons individuelles est en légère baisse de 5 % environ par rapport au second trimestre de l'année 2013.

Objectifs maintenus en 2014
Dans ce contexte, l'entreprise table sur un chiffre d’affaires en repli de 5% en 2014, à taux d’annulation constant avec une rentabilité qui restera « satisfaisante ».
A cette production s’ajouteront les activités liées à la rénovation et à la croissance externe. De plus, Maisons France Confort « entend continuer à accroître ses parts de marché et poursuivre sa diversification afin de renouer avec la croissance dès 2015 ».
* Cet indicateur est calculé à partir des ventes brutes en maisons individuelles diffus d’un échantillon de 302 constructeurs de maisons individuelles, pondéré pour être représentatif de la structure de l’offre par région et par taille constructeur (nombre de ventes annuelles).
Source Batiweb par Claire Thibault